Les Vraies Voix | Émission du 13 juin - Vidéo Dailymotion

Sud Radio

Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Willy Schraen et Camille Laplace  Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David  du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio. --- Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry   ———————————————————————  ▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru 🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ———————————————————————  🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴  ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel  ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/  ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr  ———————————————————————  ☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a   ##LES_VRAIES_VOIX-2025-06-13##

Transcript

00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David.

00:00:06Très heureux d'être à la mode Beuron, il y a un grand salon et nous sommes sur le stand de la chasse

00:00:11et nous sommes sur le stand de la Fédération Nationale des Chasseurs

00:00:16et on va évidemment parler de chasse aujourd'hui et d'actualité, toujours dans la bonne humeur avec Les Vraies Voix.

00:00:22A 17h30, le grand débat du jour, les chasseurs, premiers écologistes de France,

00:00:27proclamait il y a quelques années une campagne de la Fédération Nationale des Chasseurs.

00:00:31Ils mettent en avant leur rôle dans la régulation de certaines espèces

00:00:33et refusent toute opposition entre chasse et écologie.

00:00:36Alors parlons vrai, est-ce que les anathèmes jetés contre les chasseurs vous choquent ?

00:00:40Et à la question, peut-on considérer les chasseurs comme des défenseurs de l'écologie ?

00:00:45Vous dites oui à 59%, vous voulez réagir le 0826 300 300.

00:00:51A 18h40, le coup de projecteur des Vraies Voix.

00:00:54Des chasseurs qui défendent la complémentarité entre les différents usagers de la nature,

00:00:59randonneurs, vététistes et chasseurs.

00:01:01Certains opposent ces pratiques lorsqu'ils surviennent des accidents.

00:01:04Dans certains départements comme la Corrèze ou l'Isère,

00:01:06les fédérations de chasse et de randonnée ont signé des chartes pour une bonne cohabitation.

00:01:10Vous posez cette question, parlons vrai.

00:01:12Est-ce que ces chartes sont la bonne méthode à utiliser partout dans le pays ?

00:01:15Et une autre question du coup de projecteur.

00:01:17Chasseurs, promeneurs, la cohabitation est-elle possible ?

00:01:20Eh bien vous dites non à 52%, vous voulez réagir le 0826 300 300 avec nos éditorialistes du jour.

00:01:32Philippe Bilger qui n'est pas chasseur mais qui est toujours président de l'Institut de la Parole.

00:01:36Plus jamais.

00:01:37Bonsoir Philippe Bilger.

00:01:38Bonsoir, pour une fois votre chaleur intellectuelle n'est pas seule.

00:01:42Alors c'est vrai qu'il fait une chaleur absolument dingue.

00:01:46Ça va Philippe, après l'île, la mode beuvron ?

00:01:48En pleine forme, c'est une journée magnifique.

00:01:51Je n'imaginais pas autant de monde et de succès vraiment.

00:01:55Et pourtant je ne chasse pas, président.

00:01:57Et l'accueil sur le stand de la Fédération Nationale des Chasseurs est magnifique.

00:02:00Avec nous, Willy Schren, président de la Fédération Nationale des Chasseurs,

00:02:04auteur du livre 1, chasseur en campagne, publié chez Albin Michel.

00:02:07Bonsoir.

00:02:08Bonsoir et bonsoir à tous les auditeurs bien sûr et à nos amis autour de la table.

00:02:12Vous aviez prévu une telle météo ?

00:02:13Oui, toujours, on commande.

00:02:15On est écouté là-haut.

00:02:16On va je pense en si bassement.

00:02:17Un chasseur en campagne, président, ça n'est pas un dragueur en campagne.

00:02:21C'est Philippe David.

00:02:22Je vous en prie.

00:02:25Et enfin, Camille Laplace, ingénieur hospitalier, chasseresse et maman de trois enfants.

00:02:30Sur TikTok, CamCam et Lolo.

00:02:32Et sur Facebook, CamChasseresse.

00:02:34C'est des forums de rencontres et de discussions entre chasseurs et chasseresses.

00:02:39Un chasseur sachant chasser doit savoir chasser son chien.

00:02:42Vous voyez, il faut répéter.

00:02:42Exactement.

00:02:43Bienvenue sur Sud Radio.

00:02:45Merci beaucoup de votre accueil.

00:02:46Alors vous allez voir.

00:02:47Vous faites partie des vrais voix aujourd'hui.

00:02:49Avec Philippe Bilger.

00:02:51Méfiez-vous de lui.

00:02:52Willy Schren, pas de problème.

00:02:53Je vous le dis tout de suite.

00:02:54Alors on va commencer avec vous, Willy Schren.

00:02:56Oui.

00:02:56La Fédération Nationale des Chasseurs, combien de personnes ça représente ?

00:03:00Où est-elle implantée ?

00:03:01Racontez-nous tout ça, comment on est sur votre stand ?

00:03:04Alors la Fédération Nationale des Chasseurs est implantée à Issy-les-Moulineaux, juste à côté de Paris.

00:03:08Au bord du périphérique d'ailleurs, pour des raisons stratégiques.

00:03:10Puisque nous sommes les premiers interlocuteurs du législateur.

00:03:14Donc on travaille beaucoup avec les parlements, bien sûr les ministres et le chef de l'État.

00:03:18Donc on est vraiment au cœur du réacteur en se trouvant ici les Moulineaux.

00:03:22On a un million environ de pratiquants pour la chasse en France aujourd'hui.

00:03:26Et 4 millions de personnes qui ont un permis de chasser dans la poche.

00:03:29C'est une petite nuance, mais c'est important.

00:03:31Alors tous ne valident pas la même année.

00:03:32On a un turnover assez important en fonction des déplacements, de la vie de tous les jours, de l'économie aussi des fois et des finances de chacun.

00:03:38Mais on représente donc 4 millions de personnes qui déchaînent un permis de chasser.

00:03:42On a environ 50 personnes qui travaillent au siège de Paris.

00:03:45Mais c'est pratiquement 7000 personnes à l'échelle de la France, 7000 salariés, qui travaillent tous les jours.

00:03:50Et puis après on a tout ce qu'on développe, effectivement, au nom du bénévolat et de la nature, oui.

00:03:55Pour la Fédération Nationale des Chasseurs, vous me passerez l'expression, c'est le grand route, ce salon à la mode beuvant.

00:04:01Parce que Philippe Bilger le disait à juste titre, il y a un monde, on n'imaginait jamais voir autant de monde ici.

00:04:08Ça se rappelle le salon de l'agriculture ou le mondial de l'automobile.

00:04:11Franchement, on a fait quand même pas mal d'émissions sur ces salons hyper fréquentés.

00:04:16Oui, c'est des moments importants, bien évidemment.

00:04:18C'est des moments importants de se retrouver.

00:04:20Et puis vous l'avez vu, les Philippes, les gens sont heureux ici.

00:04:24Ah oui ?

00:04:24Ah oui, parce que la chasse dans le monde rural, il n'y a pas que nous, mais le monde rural, c'est la recette du bonheur.

00:04:29Donc ici, on voit des gens qu'on aime bien, qui sont détendus, on est content, on voit des nouveautés, on goûte des bonnes choses, on voit des bons breuvages, on est heureux.

00:04:35C'est un peu la recette du bonheur à un salon comme celui-là.

00:04:38Et, Président, juste une question, ça concerne aussi la chasse à court, par exemple.

00:04:44Ah mais moi, je défends, et nous représentons ici, l'entièreté des pratiques de chasse en France.

00:04:48Il n'y en a aucune qui est laissée sur le côté.

00:04:50Voilà, elles font toutes l'objet du plus grand soin et de la plus grande attention.

00:04:53Alors, Willy Schrein, une dernière question, on va faire une courte pause.

00:04:57Vous venez ici, il y a un monde énorme.

00:05:00Est-ce qu'il n'y a que des chasseurs ou des gens qui se disent, tiens, j'ai envie de devenir chasseur,

00:05:04je vais aller voir à la Fédération nationale des chasseurs comment on fait pour avoir un permis de chasse.

00:05:08Puis je vais aller voir parce qu'il y a plein de stands qui vendent tous les matériels possibles et imaginables.

00:05:12Et comme le disait Philippe Bilger, d'excellents produits du terroir qu'on a eu le bonheur de déguster sur votre stand à midi.

00:05:18D'ailleurs, Philippe Bilger a tout mangé.

00:05:20C'est un bonheur à buvée du vin rouge.

00:05:22Non, non, n'importe quoi.

00:05:24C'est ça, vous avez votre complexion pour avoir de nouveaux chasseurs ?

00:05:27C'est un lieu d'échange.

00:05:28La chasse, c'est avant tout ça, c'est de la convivialité, c'est d'échange, c'est des valeurs.

00:05:31Donc on intéresse de plus de gens.

00:05:34Et ici, en moyenne, il y a 20 à 30% des gens qui ne sont pas chasseurs et qui viennent là.

00:05:39Parce qu'ils retrouvent des valeurs, parce qu'ils s'y sentent bien, parce qu'au contact de ce monde de la chasse,

00:05:43le monde des gens heureux, le monde des gens qui sont bien, qui sont heureux dans leur passion,

00:05:47et qui, dans le fond, en emmerde personne et qui sont tranquilles dans leur coin,

00:05:50eh bien ici, on a de plus en plus de gens qui viennent nous voir et qui ne sont pas des gens qui ont un permis de chasser.

00:05:56Et pour donner une idée, c'est pratiquement 100 000 visiteurs en 3 jours.

00:06:00C'est plus.

00:06:01Plus.

00:06:01Et ça n'arrête pas d'augmenter.

00:06:02Ah oui ?

00:06:03Voilà.

00:06:04C'est énorme en 3 jours.

00:06:05Mais c'est énorme, c'est énorme.

00:06:06Et d'ailleurs, ça devient même des fois un peu un problème, vous verrez, entre aujourd'hui, demain, on est à saturation sur le salon et...

00:06:12Et sur l'hôtellerie, etc.

00:06:13Et sur l'hôtellerie, sur plein de choses.

00:06:14C'est même des fois, peut-être pour ça qu'on n'en fait pas 120 000 ou 130 000, parce qu'il y a une telle demande de gens.

00:06:19Mais je connais des groupes de personnes, pour terminer là-dessus, Philippe, qui ne sont pas chasseurs,

00:06:22mais qui cochent ce week-end-là comme un week-end formidable de détente et de vacances en venant ici au milieu des chasseurs.

00:06:29Et je confirme que c'est un salon...

00:06:31Je n'étais jamais venu, je l'avoue.

00:06:33Mais c'est un salon extrêmement sympathique, c'est extrêmement convivial.

00:06:36Comme vous le disiez, Willy Schren, on sent que les gens sont heureux.

00:06:39Et ça fait vraiment du bien dans la vie un peu morose qu'on a.

00:06:42Allez, on se retrouve tout de suite pour le réquisitoire du procureur.

00:06:45Facebook avec Kamsa Chasserès.

00:06:48Et c'est l'heure du réquisitoire du procureur.

00:06:50Les Vraies Voix Sud Radio, le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.

00:06:56Et votre réquisitoire est simple, monsieur le procureur.

00:06:59Un an après, on ne s'est pas mis de la dissolution.

00:07:02Absolument. Le bonheur du point de vue du procureur, en tout cas pour celui qui le fait,

00:07:08c'est que je ne parle pas forcément de judiciaire et plus souvent de politique.

00:07:14J'ai lu ce matin en arrivant à la mode Beuvron, et je n'imaginais pas une seconde le monde qu'il y aurait,

00:07:22un excellent article dans le point d'une journaliste exceptionnelle, il y en a parfois,

00:07:29qui s'appelle Mathilde Ciro, qui a raconté le crash politique qu'était la dissolution.

00:07:37Et je voulais de toute manière en parler parce que, même si le président a fait légèrement abandonnerable,

00:07:45il continue à penser, contre vents et marées, que cette dissolution était une bonne chose.

00:07:52C'est absurde. Lorsqu'on voit l'état de la vie parlementaire, l'état de la vie nationale et l'état de la France,

00:07:59on ne peut pas soutenir que la dissolution n'a pas profondément altéré la démocratie

00:08:06et rendu impossible des projets pourtant fondamentaux.

00:08:11Donc j'ose dire que sur ce plan-là, peut-être d'autres aussi,

00:08:16le président pâtit d'une forme de déconnexion avec le sentiment populaire majoritaire.

00:08:22Je pourrais y ajouter les problèmes d'insécurité, les problèmes culturels, les problèmes internationaux,

00:08:30quoique c'est peut-être le seul domaine où il peut apparaître comme relativement irréprochable.

00:08:37Mais j'adore les contradictions, elles vont certainement venir.

00:08:41Willy Schren, le président de la République a dit que les Français n'avaient pas compris la dissolution.

00:08:45Est-ce qu'ils n'ont pas compris ou est-ce qu'ils l'ont trop bien comprise ?

00:08:48Non, je pense qu'on ne l'a pas compris. Enfin, moi, je ne fais pas de compris.

00:08:50Je comprends la dissolution, à condition qu'on va au bout des choses

00:08:54et qu'on ne change pas d'avis au bout de trois jours après le jour de dissolution.

00:08:57Soit on veut une dissolution parce qu'on imagine que la majorité n'est pas suffisante,

00:09:02mais quand on vient de voir les résultats des élections européennes,

00:09:05on se dit en clair, on va la faire courte, et clairement,

00:09:07on va refiler le pouvoir au RN et ils vont se débrouiller avec ça

00:09:11et je ferai mieux quand la prochaine présidentielle va arriver.

00:09:13C'était ça, à la base. Et puis tout le monde s'engueule.

00:09:15Et pendant 72 heures, on ne sait plus où le chien est attaché, comme on dit en campagne.

00:09:18Et au final, on fait un front républicain et on a la situation qui est celle-là aujourd'hui,

00:09:23qui ne peut pas être compréhensible par les gens.

00:09:25D'ailleurs, cette dissolution pose un vrai problème.

00:09:28Parce que la Ve République, c'est un mécanisme d'horlogerie extrêmement précis.

00:09:33Il est dévoyé maintenant sur trois points.

00:09:35Le premier, ça a été le quinquennat.

00:09:38La Ve République n'a jamais été faite pour un quinquennat.

00:09:41Le deuxième, le cas qu'on a actuellement, pardon, la dissolution en outran,

00:09:47c'est qu'il n'est pas justifié comme on l'a connu là.

00:09:51Ça, c'est quelque chose, effectivement, qui n'est pas normal.

00:09:53Camille, veut dire un mot ?

00:09:54Non, non, non, non, allez-y, allez-y, allez-y.

00:09:58Et puis, voilà, donc on voit bien ce qui s'est passé.

00:10:00Oui, le troisième, je le cherche, Philippe.

00:10:02Je viens d'avoir un petit blanc, j'aurais dû le noter.

00:10:03J'aurais dû faire comme tu fais.

00:10:05Effectivement, c'est de noter quelques points, comme l'autre Philippe fait.

00:10:08Moi, du point de vue du citoyen lambda, effectivement,

00:10:11on a juste l'impression que le pays est en pause, en fait.

00:10:13On attend.

00:10:14C'est un peu long, une pause d'un grand, non ?

00:10:16Oui, c'est une pause un peu longue, effectivement.

00:10:18Mais on ne voit pas les changements.

00:10:19On attend systématiquement des nouveaux gouvernements qui viennent successivement.

00:10:24Et du point de vue du citoyen lambda, on est complètement perdus.

00:10:27En plus, c'est des mécanismes, la Vème République,

00:10:31qui dépassent un peu le citoyen lambda.

00:10:33Et on a besoin d'explications.

00:10:35Allez, tout de suite, les trois mots dans l'actu de Félix Mathieu.

00:10:40Trois mots dans l'actu, Félix, qui sont ?

00:10:43Les frappes israéliennes en Iran.

00:10:45Israël frappe massivement l'Iran.

00:10:48L'État hébreu cible une centaine de sites nucléaires et militaires,

00:10:50des hauts responsables de la République islamique et de son programme nucléaire.

00:10:54Une déclaration de guerre, dit Téhéran,

00:10:56qui jure de se venger de la plupart des capitales de l'ONU, de l'OTAN,

00:10:59se multiplient, les appellent à éviter une escalade.

00:11:02Face au programme nucléaire iranien,

00:11:03la France réaffirme le droit d'Israël à se défendre,

00:11:06déclarait Emmanuel Macron, qui a réuni un conseil de défense.

00:11:09De son côté, l'Agence internationale de l'énergie atomique

00:11:12s'inquiète du risque lié à des frappes sur des installations nucléaires.

00:11:15Une centaine de cibles militaires et nucléaires frappées sur le territoire iranien.

00:11:27Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou revendique

00:11:30une opération visant à enrayer un risque existentiel pour son pays.

00:11:33Israël a lancé l'opération l'éveil du lion,

00:11:40une opération militaire ciblée visant à repousser la menace iranienne

00:11:44pesant sur la survie même d'Israël.

00:11:46Cette opération continuera autant de jours que nécessaire pour éliminer cette menace.

00:11:51Puis le premier ministre israélien a adressé ce premier bilan.

00:11:53Quelques heures plus tard, nous avons mené deux premières frappes couronnées de succès.

00:11:58Nous avons frappé le haut commandement.

00:11:59Nous avons frappé des scientifiques de haut rang qui encouragent le développement de bombes atomiques.

00:12:04Nous avons frappé les installations nucléaires.

00:12:07Cette attaque d'une ampleur sans précédent a tué les plus hauts gradés iraniens

00:12:11dont le chef d'état-major de l'armée, le chef des gardiens de la révolution,

00:12:15l'armée idéologique du pays, mais aussi le commandant de sa force aérospatiale.

00:12:19Au moins huit personnes sont également mortes dans le nord-ouest du pays.

00:12:23Après ces frappes israéliennes, en tout cas,

00:12:24le régime iranien a aussitôt crié vengeance par la voix de son président Massoud Peseshkian.

00:12:29Cet acte brutal contraire à toutes les obligations internationales

00:12:37confirme la nature criminelle du régime sioniste illégitime

00:12:40qui a bâti son existence sur l'occupation, l'agression et l'infanticide.

00:12:45Bien sûr, la nation iranienne et les responsables du pays

00:12:47ne resteront pas silencieux face à ce crime

00:12:49et la réponse légitime et puissante de la République islamique d'Iran

00:12:53fera regretter à l'ennemi son acte insensé, déclare le président iranien.

00:12:57En tout cas, après ces frappes en Iran, côté israélien.

00:13:06Les sirènes de l'état d'urgence retentissent à Jérusalem

00:13:09en prévision de possibles répliques.

00:13:11De l'OTAN à l'ONU se multiplient des appels à éviter une escalade.

00:13:15Beaucoup de capitales occidentales soulignent le droit d'Israël

00:13:17à se défendre contre ce programme nucléaire iranien.

00:13:20Ces frappes pourraient être suivies d'attaques encore plus brutales

00:13:23si l'Iran ne conclut pas un accord sur le nucléaire.

00:13:25A même averti le président des Etats-Unis, Donald Trump,

00:13:28Israël a droit, oui, de se protéger, d'assurer sa sécurité,

00:13:31déclare Emmanuel Macron après avoir réuni un conseil de défense.

00:13:34D'ailleurs, le ministre français des Affaires étrangères,

00:13:36Jean-Henri Barraud, exprime son inquiétude.

00:13:37La France exprime sa vive préoccupation face à l'escalade en cours.

00:13:41Elle appelle instamment les partis à s'abstenir de toute action

00:13:45susceptible de déstabiliser l'ensemble de la région.

00:13:48Nous appelons les partis à recourir à l'ensemble des moyens diplomatiques

00:13:52pour désamorcer la situation.

00:13:54La France rappelle avoir exprimé à maintes reprises ses préoccupations

00:13:58au sujet de l'accélération du programme nucléaire iranien

00:14:01qui constitue une grave menace pour la sécurité du territoire national

00:14:05en violation des obligations internationales de l'Iran.

00:14:08Jean-Noël Barraud, le ministre des Affaires étrangères,

00:14:11beaucoup de réactions outrées d'ailleurs à la France insoumise,

00:14:13notamment suite à cette réaction française.

00:14:15C'est Israël qui a attaqué l'Iran, pas l'inverse, écrit par exemple

00:14:18le député LFI Aurélien Taché parmi beaucoup d'autres.

00:14:22Israël qui a donc notamment visé des cibles nucléaires

00:14:24et ça, ça inquiète Raphaël Grossi,

00:14:26directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique.

00:14:29Cette évolution est extrêmement préoccupante.

00:14:34J'ai déclaré à plusieurs reprises que les installations nucléaires

00:14:37ne doivent jamais être attaquées,

00:14:39quel que soit le contexte ou les circonstances,

00:14:41car ça pourrait nuire à la fois aux personnes et à l'environnement.

00:14:44De telles attaques ont de graves implications pour la sûreté,

00:14:48la sécurité et les garanties nucléaires,

00:14:50ainsi que pour la paix et pour la sécurité régionale et internationale.

00:14:54En tout cas, la fermeture des espaces aériens d'Israël,

00:14:57de l'Iran, de l'Irak, de la Jordanie

00:14:58provoquent des annulations de vols pour le Moyen-Orient.

00:15:00Air France a notamment suspensé vol par Ital-Aviv.

00:15:04Philippe Bilger, une réaction ?

00:15:06Je développerai tout à l'heure ce que je pense de cette attaque israélienne.

00:15:12Pour l'instant, je préfère m'en tenir à ce que j'appelle l'effroi

00:15:16et peut-être le soulagement.

00:15:18Vous l'y chrène, un mot ?

00:15:19La peur.

00:15:20Encore une fois, on peut trouver des arguments de part et d'autre,

00:15:24mais c'est encore une escalade supplémentaire.

00:15:26Où allons-nous aller avec tout ça ?

00:15:28Comment ça va se terminer ?

00:15:30Je crois qu'on commence vraiment à avoir très peur de ce qui se passe là-bas.

00:15:32la suite, et c'est un drame dans la Sarthe, Félix.

00:15:36Oui, avec ce car qui s'est couché à son bord des adolescents ukrainiens

00:15:41en échange scolaire.

00:15:42Il s'est couché sur le bas-côté de l'autoroute A81

00:15:44dans la Sarthe, sur la commune de Degrés, dans le sens Rennes-Le Mans.

00:15:47L'accident a fait 4 morts, 34 blessés, dont 11 en urgence absolue

00:15:52parmi ces adolescents ukrainiens

00:15:54qui étaient en échange scolaire avec un établissement français.

00:15:59Philippe.

00:16:01Philippe Bilger.

00:16:02Absolument, on ne sait rien sur le conducteur, rien.

00:16:06Pour le moment, pas plus d'informations, Félix ?

00:16:08Je ne crois pas, je ne crois pas.

00:16:09Je ne sais rien vu qu'on sache pour le moment.

00:16:11Tragédie, on verra après.

00:16:13Tragédie, Willy Schren, il va falloir, évidemment,

00:16:15l'enquête dira tout en termes de responsabilité.

00:16:19On sait que de toute façon,

00:16:21tous les cars de transport de personnes

00:16:23ont ce qu'on appelle des chrono-taquigraphes

00:16:25qui permettent de savoir les conditions de circulation.

00:16:28Un peu comme les boîtes noires d'un avion,

00:16:29il faut laisser la justice travailler maintenant.

00:16:32Bien sûr, là, je suis comme Philippe,

00:16:34il est beaucoup trop tôt pour dire quelque chose,

00:16:35hormis simplement qu'on pense très fort aux familles

00:16:37des gens qui sont décédés dans cet accident dramatique

00:16:40et attendons quelques heures d'avoir des éléments pour pouvoir s'exprimer.

00:16:44Allez, dans quelques instants, le grand débat.

00:16:47Les chasseurs se disent premiers écologistes de France.

00:16:50Ils défendent leur rôle dans la régulation des espèces

00:16:52et rejettent l'opposition entre chasse et écologie.

00:16:54Alors parlons vrai, est-ce que les anathèmes jetés contre les chasseurs vous choquent ?

00:16:58Et à cette question, peut-on considérer les chasseurs comme des défenseurs de l'écologie ?

00:17:02Vous dites oui à 64% ?

00:17:03Tiens, vous êtes chasseur.

00:17:05Venez témoigner de ce que vous faites pour l'écologie

00:17:07en appelant au 0826 300 300.

00:17:10On se retrouve tout de suite avec les vrais voix.

00:17:12Retour des vrais voix en direct du stand de la Fédération Nationale des Chasseurs

00:17:19au Salon de la Chasse à Lamotte-Beuvron dans le département du Cher.

00:17:23Un endroit magnifique.

00:17:24On traverse la forêt Solognotte.

00:17:26Et je dois dire qu'on voit, on te le disait, Philippe Bilger en venant tout à l'heure,

00:17:29des paysages d'une grande beauté.

00:17:31Magnifique.

00:17:32Absolument magnifique.

00:17:33Tout de suite, le grand débat du jour.

00:17:35Les vrais voix Sud Radio, le grand débat du jour.

00:17:39Les chasseurs premiers écologistes de France proclamaient il y a quelques années

00:17:43une campagne de la Fédération Française Nationale des Chasseurs.

00:17:47Des chasseurs qui mettent en avant leur rôle dans la régulation de certaines espèces

00:17:50et qui refusent toute opposition entre chasse et écologie.

00:17:54Alors parlons vrai, l'utilité des chasseurs pour la nature est-elle niée ?

00:17:58Et à cette question, peut-on considérer les chasseurs comme des défenseurs de l'écologie ?

00:18:02Vous dites oui à 64%.

00:18:04Vous voulez réagir le 0826 300 300.

00:18:07Philippe Bilger, vous êtes un peu le béotien par rapport à notre président

00:18:11de la Fédération Nationale des Chasseurs et à notre chasseresse.

00:18:15Allez-y.

00:18:15Absolument.

00:18:16Je suis l'ignorant de base en matière de chasse.

00:18:20Mais très souvent, quand je discute de la chasse avec des amis,

00:18:24je leur dis mais comment pouvez-vous avoir envie de partir avec un fusil

00:18:28et de tuer des animaux qui ne nous ont rien fait ?

00:18:32Et ils me répondent, mais vous vous trompez complètement.

00:18:36On n'y va pas pour tuer, on y va pour réguler la nature.

00:18:41C'est fondamental.

00:18:42On aime les choses qui nous entourent.

00:18:45Et j'aimerais savoir si l'argument est valable ou pas.

00:18:50Est-ce qu'ils sont vraiment des régulateurs

00:18:52ou est-ce qu'ils cherchent à ennoblir une passion de tuer,

00:18:57par exemple, en disant qu'ils sont fondamentaux pour la régulation ?

00:19:02Alors, il y a deux choses, Philippe, là-dedans.

00:19:04Il y a une partie régulation, mais je vais parler du reste,

00:19:07qui est dans le fond la plus difficile, toujours à expliquer.

00:19:09Réguler, on comprend.

00:19:10Il y a trop de sangliers, on tue des sangliers.

00:19:11Il y a trop de serres, on tue des serres.

00:19:13Il y a trop de ci, il y a trop de là.

00:19:14Tout ça, on comprend.

00:19:14Parce qu'il y a des dégâts occultures, des choses comme ça.

00:19:16Puis, il y a le reste.

00:19:18Et le reste, c'est très compliqué.

00:19:19Pour nous, c'est très simple.

00:19:21La chasse, c'est tout simplement quelque chose de naturel.

00:19:24C'est le jeu de la nature tous les jours.

00:19:25Prédateur, prédaté.

00:19:27Nous, on va à la chasse.

00:19:28On a, c'est vrai, quelque part, du plaisir à convoiter le monde animal.

00:19:32Alors, à la différence de tous les autres animaux,

00:19:34qui ne vont peut-être pas avoir de retenue entre un prédateur et un prédaté,

00:19:37nous, on choisit, à un moment, de tirer ou de ne pas tirer.

00:19:40Parce que le plaisir est multiple.

00:19:41Il y a à la fois cette quête de l'animal,

00:19:44il y a à la fois être dans la nature,

00:19:46parce que la même chose dans une pièce fermée, sans fenêtres,

00:19:48il n'y a personne qui le ferait.

00:19:50Il y a la convivialité, se retrouver au milieu des autres,

00:19:54échanger autour d'une passion transgénérationnelle, transfinancière, transsociale.

00:19:59C'est quelque chose de très important.

00:20:00Et il y a une continuité à tout ça.

00:20:02C'est, oui, on va tuer un animal,

00:20:04mais on va le ramener, on va le dépouiller et on va le manger.

00:20:08Et c'est quand même un réflexe immuable de l'espèce humaine.

00:20:11Il ne faut jamais l'oublier.

00:20:12Et cet instant, et ce cheminement,

00:20:14oui, ça c'est le plaisir qu'on éprouve à la chasse.

00:20:17L'acte seul n'aura aucune valeur.

00:20:19Le jour où on me dit, Philippe,

00:20:20j'ai une liste d'animaux à tuer le matin quand je pars à la chasse,

00:20:23je descends de la voiture et je les tue comme ça parce qu'ils me regardent,

00:20:27je mettrai ma voiture au fossé pour éviter un lapin.

00:20:29Il faut bien comprendre ça.

00:20:30Il faut un contexte.

00:20:32Et tout ce contexte, c'est ça la chasse.

00:20:33Camille Laplace, qui est ingénieur hospitalier, chasseresse.

00:20:38Alors comment est-ce que, qu'est-ce que vous voulez répondre ?

00:20:39Qu'est-ce que, à la question de Philippe Bilger ?

00:20:41Oui, on le cuisine, évidemment.

00:20:42Et ça fait partie du plaisir de la chasse, d'aller jusqu'au bout.

00:20:47Moi, je suis maman, j'ai trois enfants.

00:20:48Et cuisiner le gibier que je prélève à mes enfants,

00:20:51au-delà de l'aspect bio, pardon,

00:20:53mais c'est quand même la viande bio, le gibier.

00:20:56C'est aussi une viande avec un bilan carbone extrêmement faible.

00:21:00Voilà.

00:21:00Et moi, je suis allée jusqu'à avoir des poules,

00:21:03à faire mon potager.

00:21:04Et j'étais citadine à la base.

00:21:05Donc tout ça, c'était pour moi assez extraordinaire.

00:21:08Et aller prélever mon gibier et faire manger mes enfants

00:21:10de ce que j'avais cuisiné,

00:21:13c'était comme un aboutissement, en fait.

00:21:15Et une certaine autonomie aussi.

00:21:16C'est rassurant.

00:21:17Quelque part, c'est rassurant.

00:21:18Le sentiment de pitié ne joue jamais.

00:21:21Je veux dire, pour cette espèce que vous avez très bien dit,

00:21:25Willy, c'est votre honnêteté qui consiste à dire

00:21:30qu'il y a tout de même un plaisir.

00:21:33Mais on a ce plaisir en nous.

00:21:34Je vais prendre un autre exemple.

00:21:36Vous prenez n'importe quel gamin de la Terre.

00:21:37Avant qu'il soit en doctrine, il va le prendre petit avant 5 ans.

00:21:40Vous lui donnez une fronde et un arc, qu'est-ce qu'il fait ?

00:21:42Il essaie de tuer un oiseau.

00:21:43C'est tellement naturel.

00:21:45C'est tellement naturel, c'est l'histoire de l'homme.

00:21:47C'est comme ça.

00:21:48Donc évidemment, après, il y a le cerveau qui joue.

00:21:50Bon, on fait, on ne fait pas.

00:21:52On tue, on ne tue pas.

00:21:53Après, on passe au-dessus de ça.

00:21:55Mais le réflexe naturel de l'espèce humaine, c'est tuer un animal et c'est le manger.

00:21:59Ça, c'est immuable et on ne pourra jamais revenir là-dessus.

00:22:02Comment est-ce que vous êtes devenue chasseresse, vous, Camille ?

00:22:04Alors moi, c'est assez récent.

00:22:06J'ai passé mon permis de chasser il y a 4 ans.

00:22:08Donc, ce que je disais tout à l'heure, effectivement, j'étais citadine.

00:22:10Oui, vous étiez citadine à Paris, on peut le dire.

00:22:12Exactement.

00:22:14Et en fait, je suis partie vivre à Fontainebleau.

00:22:16Et la spécificité de cette ville, c'est d'être au cœur de la forêt de Fontainebleau.

00:22:19Exactement.

00:22:19Sortie du Covid, le fait d'avoir été enfermée, j'ai cherché une activité pour me concentrer.

00:22:25Et j'ai fait du baltrap parce que ça me permettait de me vider l'esprit et d'être dans la nature.

00:22:30Et vous savez quoi ?

00:22:31Au baltrap, j'ai rencontré des chasseurs qui s'entraînaient.

00:22:33Et finalement, le lien entre les chasseurs au baltrap et la forêt de Fontainebleau m'a amené à essayer de découvrir la chasse.

00:22:41Puis, je parlais tout à l'heure aussi de pouvoir nourrir mes enfants avec le gibier que je prélevais.

00:22:45Ça m'a vraiment intriguée.

00:22:46Et c'est comme ça que j'ai commencé.

00:22:48Vous n'avez pas fait de l'escalade.

00:22:50Vous n'avez pas fait de l'escalade à Fontainebleau.

00:22:54J'en ai fait aussi, mais pour nourrir mes enfants, c'était compliqué.

00:22:57Oui.

00:22:57Voilà.

00:22:57Et c'était beaucoup plus risqué.

00:22:59Je préférais...

00:23:00Oui.

00:23:00Puis, les pierres à mâcher, ce n'est pas terrible, Philippe.

00:23:02C'est pas terrible.

00:23:03Et vous êtes devenu chasseur comment, Willy Schrein ?

00:23:06Vos parents étaient chasseurs ?

00:23:08Je suis né dans une famille de chasseurs.

00:23:10C'est une tradition.

00:23:11C'est une institution.

00:23:13C'est un sacerdoce familial.

00:23:15Il n'y en a pas un qui a pu s'en échapper.

00:23:17Donc, je n'aurais même pas imaginé ma vie sans la chasse.

00:23:21Ça a donné un sens à ma vie.

00:23:23J'ai ma famille, j'ai mes enfants.

00:23:25Mais je n'aurais pas la chasse au milieu de ma vie.

00:23:28Je pense que j'aurais raté ma vie.

00:23:29Je ne sais pas comment j'aurais pu la mener.

00:23:31C'est pour vous dire à quel point...

00:23:32C'est dans ma génétique.

00:23:33C'est tellement, je le disais, naturel.

00:23:35Ça fait tellement partie de mes pensées, de mes rêves, de mes réflexions, de tout ça.

00:23:40Toute ma vie a tourné jusque maintenant autour de la chasse.

00:23:43Et je n'aurais pas pu l'imaginer autrement.

00:23:45Vous êtes chasseur.

00:23:46Vous êtes anti-chasse.

00:23:47Tiens, venez débattre au 0826-300-300.

00:23:52Vous entretenez également...

00:23:54Il n'y a pas que le problème de régulation des espèces.

00:23:56Il y a d'autres choses que vous faites dans la chasse.

00:23:58Qu'est-ce que vous faites en particulier ?

00:24:00Alors, les chasseurs, et là on est sur la question de l'écologie.

00:24:04Bon, l'acte de chasse, on l'a évoqué, on a compris.

00:24:07Après, le lien social d'abord.

00:24:10N'oubliez quand même jamais que dans 80% des villages de France, la seule association qui reste, c'est la chasse.

00:24:18Les activités en plein air sont toujours des activités pour la plupart qui sont solitaires.

00:24:23Il n'y a que la chasse qui est capable de mettre des jeunes et des vieux ensemble.

00:24:27Des riches et des pauvres, on va le dire comme ça et sans arrière-pensée.

00:24:31Ou des gens qui viennent d'horizons sociaux ou culturels tellement différents,

00:24:35mais qui se retrouvent dans une passion et qui doivent se pratiquer de façon collectivement.

00:24:39Il n'y a plus grand-chose dans le monde et en France où on peut encore échanger.

00:24:44On met des gens autour de la table.

00:24:45Un des grands mâles de la société actuelle, se reparler, ne pas vivre avec son téléphone,

00:24:49ne pas vivre avec 5 000 amis qu'on n'a jamais vus de sa vie.

00:24:52Eh bien nous, on n'en a pas 5 000, on en a 500, mais on les retrouve à la chasse et on les connaît bien.

00:24:56C'est ça.

00:24:56Et puis après, il y a l'action écologique.

00:24:58Quoi qu'on en dise, on peut ne pas aimer, on viendra sur ces sujets.

00:25:01C'est quand même 22 millions d'heures de passées bénévolement dans la nature, en dehors de la chasse, quand on ne chasse pas.

00:25:06Voilà.

00:25:07C'est quand même des dizaines de kilomètres de haies qui sont refaits toute l'année

00:25:11et qui sont recréés dans nos territoires agricoles

00:25:13à l'échelle des 20 dernières années, on est quand même à près de 7 000 kilomètres.

00:25:19On paye tout ça avec notre argent.

00:25:21On s'occupe de la nature pour la chasse, on s'occupe du gibier, mais pour une raison simple.

00:25:24S'il n'y a pas de billets gibiers, s'il n'y a pas de biodiversité, il n'y a pas de chasse.

00:25:28Donc quand on s'occupe des espèces chassables, on s'occupe de toutes les espèces.

00:25:32On fait un travail remarquable pour les passereaux, on s'occupe de tas de choses.

00:25:35On recrée effectivement des écosystèmes, puis on les protège.

00:25:38Heureusement que les chasseurs détiennent 90% des zones humides en France

00:25:41et qu'ils entretiennent et qu'ils sauvent à passion.

00:25:44Sinon, il y a longtemps que ce serait du béton et des magasins.

00:25:46Et on le sait tous. Donc heureusement qu'on est là.

00:25:48Camille Laplace, le lien social, il y a vraiment un lien entre les chasseurs.

00:25:53Je rappelle que vous avez plusieurs groupes sur TikTok, où vous êtes CamCam et Lolo,

00:25:56sur Facebook CamChasserez, vous êtes également sur Instagram, je crois.

00:25:59Oui, il y a un vrai lien de famille effectivement qui se crée et il y a un lien d'appartenance.

00:26:04Et d'ailleurs, le Game Fair, il est super pour ça, parce qu'on se retrouve entre nous.

00:26:08C'est le salon de la chasse ici.

00:26:12Et on se retrouve et on est très heureux de se retrouver tous ici, entre nous.

00:26:16On est justement très accueillants et très contents quand il y en a d'autres qui viennent,

00:26:20qui viennent découvrir la chasse.

00:26:21On adore quand il y a des non-chasseurs qui viennent et qu'on peut leur expliquer notre passion.

00:26:26Et ce que Willy disait tout à l'heure, c'est vrai que la chasse donne un sens à notre vie.

00:26:29Et vraiment, pour y être rentré il n'y a pas si longtemps que ça, ça nous donne une vraie direction.

00:26:36Philippe Bidia.

00:26:37Quelle est alors votre réaction devant les multiples attaques anti-chasseurs ?

00:26:43Vous les trouvez injustes, absurdes, compréhensibles ?

00:26:48Totalement injustes et totalement absurdes, c'est vrai.

00:26:51Et je vais vous donner un exemple.

00:26:52Vous savez, il y a des groupuscules en France qui attaquent systématiquement la chasse.

00:26:55On va prendre une chasse qui est très médiatisée, qui est la chasse à court.

00:26:57Il y a un groupuscule, une association qui s'est formée qui s'appelle Abolissons la veinerie en France.

00:27:03Ce sont des gens qui sont venus au contact des chasseurs pour entraver la chasse à court.

00:27:07Vous avez souvent des jeunes filles qui ont été plus ou moins endoctrinées et qui viennent.

00:27:11Je vais vous donner le résultat et le bilan.

00:27:13Il y en a quand même 21 qui font partie maintenant des équipages de veinerie.

00:27:18C'est quand même le comble.

00:27:19Tu viens pour arrêter la chasse, tu finis par devenir chasseresse.

00:27:24Et il y en a 4 qui se sont mariés des chasseurs.

00:27:26Donc à partir de là, ça veut dire quoi ?

00:27:28Ça veut dire que beaucoup de gens malheureusement vivent de ce qu'ils voient de leurs réseaux sociaux.

00:27:32Ils ne connaissent pas la chasse.

00:27:34Mais quand on fait découvrir la chasse à quelqu'un, de toute façon, 100% des gens trouvent que c'était pas comme on leur avait dit.

00:27:40Beaucoup y adhèrent.

00:27:41Il suffit d'y goûter une fois pour l'aimer.

00:27:43Oui, c'est de la méconnaissance.

00:27:44Il faudrait les faire venir à la mode beuveron.

00:27:46Exactement.

00:27:47Et d'ailleurs, on a fait venir Philippe.

00:27:49Donc il va passer son permis de chasse.

00:27:50On va passer un super moment ensemble.

00:27:51Oui, mais il faudrait toucher un humain.

00:27:53Non, non, on va t'entraîner, Philippe.

00:27:55Ça va aller.

00:27:56Je vais me pousser parce qu'avec lui, je n'ai pas confiance.

00:27:58C'est beaucoup de méconnaissance, finalement.

00:28:01Et c'est beaucoup de clichés.

00:28:02On est encore dans des énormes clichés vis-à-vis des chasseurs.

00:28:05Et c'est plus vrai du tout.

00:28:07La chasse, elle a évolué comme notre société.

00:28:09Et malheureusement, oui, on a tous les antilles.

00:28:13On a tout ça.

00:28:14On est dans une incompréhension totale parce que vraiment, on se donne.

00:28:17Et on se donne avec conviction.

00:28:19Et on se donne avec bienveillance pour une nature qu'on aime profondément.

00:28:23Il y a encore un point, Philippe, qui est important que je voulais vous dire là-dessus.

00:28:27C'est que quand on rentre dans la chasse, on découvre un monde de valeurs.

00:28:31Moi, j'ai l'exemple de beaucoup de gens qui chassent.

00:28:33C'est encore le dernier cadre légal qu'ils respectent et qu'ils reconnaissent.

00:28:37C'est important ce que je vous dis.

00:28:38Ça sort largement de la pratique.

00:28:40C'est bien au-delà de la chasse.

00:28:42C'est qu'on rentre dans un monde de valeurs, dans un monde qui n'en a plus,

00:28:46ou qui est en recherche tous les jours.

00:28:47C'est important.

00:28:48On redécouvre un sentiment de tradition.

00:28:52Ça veut dire de transmission.

00:28:53Ça veut dire qu'on se sent l'héritier de quelque chose et le besoin de transmettre cette chose.

00:28:58Ce qui est d'ailleurs les valeurs de l'humanité.

00:29:01Quand tu n'as plus rien à donner, quand tu ne sais pas d'où tout vient, tu ne sais jamais où tu vas.

00:29:05Et ça, c'est important.

00:29:06Le à la chasse, quand on ingrègre des gens qui viennent de l'extérieur,

00:29:09eh bien, retrouve ces valeurs-là.

00:29:10Et c'est très important.

00:29:12Alors, il y a une chose importante.

00:29:13Vous avez déclaré dans un communiqué en septembre, vous dit Schrein,

00:29:17la défense d'une chasse durable n'est pas pour les chasseurs une simple intention en forme de greenwashing.

00:29:22Qu'est-ce que c'est la chasse durable ?

00:29:24La chasse durable, c'est ce que j'ai évoqué un petit peu là, d'ailleurs, c'est le fait de maintenir une biodiversité.

00:29:29C'est-à-dire, on l'a fait très courte et pragmatique, mais un peu ridicule, mais on tue tout le même jour, il n'y a plus rien.

00:29:35La chasse durable, c'est de cultiver effectivement la faune et la flore pour que ces espèces durent et perdurent.

00:29:42C'est pour ça que quand on nous interdit de chasser une espèce, je vais prendre l'exemple de la tortorelle des bois, par exemple, qui a fait couler beaucoup d'angles, voilà.

00:29:50Si on n'était pas là pour mettre tous ces kilomètres de haies, parce que moi, je veux bien qu'il y ait un techno dans un bureau bruxellois qui décide un matin,

00:29:56on va interdire la chasse de la tortorelle des bois.

00:29:59Quand on voit, nous, les milliers de kilomètres de haies qu'on met, qui permet à cet oiseau de refaire un nid, d'avoir des jeunes, et c'est grâce à nous.

00:30:06Et quand on vient prendre une petite partie qui est toujours calculée, on ne tire pas sur tout ce qui bouge,

00:30:11on ne tire pas 100% des animaux, on a des plans de gestion, on regarde ce que la nature nous donne et on prend quelques royalties dans ce qu'elle nous a donné.

00:30:19Donc c'est ça la chasse durable. Et ça, on sait très bien le faire.

00:30:22Philippe Bilger.

00:30:22Il y a quelque chose de difficilement compréhensible, mais je vous écoute avec beaucoup de tolérance et d'attention,

00:30:31c'est le fait qu'il y aurait une sorte de morale de la chasse tout de même.

00:30:36Et ça, même si je comprends bien que vous n'êtes pas des sadiques de la mort de l'animal, j'ai du mal à concevoir que ça peut être une éthique tout de même.

00:30:49On ne peut pas faire autrement. Enfin, pardon, mais on consomme de la viande et ça passe forcément par la mise à mort de l'animal.

00:30:58On consomme du poisson, c'est la mise à mort d'un poisson ou des fruits de mer.

00:31:01Oui, mais bien sûr. Alors après, on peut se bander les yeux et se dire qu'il y en a d'autres qui le font pour nous et que ça passe arrière.

00:31:08Et puis on peut assumer son acte.

00:31:10Oui, exactement ce que dit Camille, Philippe, mais vous avez raison là-dessus.

00:31:15La grande difficulté, c'est d'expliquer à quelqu'un qu'on peut aimer passionnément la nature à un point extrême

00:31:21et en même temps savoir aller dedans et tuer quelques animaux pour les consommer.

00:31:25Mais ça, c'est un vrai sujet, vous avez raison.

00:31:28Mais je vais la poser autrement.

00:31:30Est-ce que vous croyez que l'éleveur qui voit ses vaches naître, qui les a toute sa vie,

00:31:34qui va en prendre du lait, qui à un moment doit les envoyer à la pétière,

00:31:36est-ce que vous croyez que cet éleveur-là, il n'aime pas ces animaux ?

00:31:39Mais il n'aura pas ce mot au cœur.

00:31:40Eh bien, je pense que ce qu'on a perdu comme notion, c'est qu'on peut aimer passionnément la nature

00:31:44tout en sachant nous remettre à notre vraie place, celle d'un régulateur à un moment

00:31:49et d'un équilibriste en écosystème.

00:31:51Mais c'est exactement ça.

00:31:53Quand je moque des calembours du Dodu, je l'aime beaucoup tout de même.

00:31:59Alors, il y a une autre question qui se pose, Willy Schren.

00:32:02Les 945 000 chasseurs, c'est ça, à peu près le nombre de chasseurs,

00:32:06qui valident leur permis de chasser chaque année.

00:32:09Vous voyez, parce que je me suis fait reprendre, j'ai dit le permis de chasser

00:32:11et Camille m'a dit non, c'est comme le permis de conduire, le permis de chasser.

00:32:15Absolument, mais le verbe après, elle avait raison.

00:32:18Par une pratique durable de leur activité, participe de fait à la préservation

00:32:22des ressources biologiques sur les territoires ruraux.

00:32:25Est-ce que les pouvoirs publics en sont conscients ?

00:32:29Alors, de plus en plus, pendant longtemps, non.

00:32:31Mais maintenant, il n'y a pas des fédérations départementales dans une région

00:32:35qui n'ont pas aujourd'hui des fonds importants qui sont alloués par ces conseils régionaux

00:32:40pour travailler sur la biodiversité.

00:32:42Parce que nous, on a ce défaut d'en fond d'être pragmatique et de rejeter la théorie.

00:32:48C'est-à-dire que moi, je veux bien qu'on aime la nature à travers la télévision,

00:32:51à travers son téléphone ou dans un bureau urbain et prendre des décisions.

00:32:56Mais qui relève ses manches et qui va aller sur le terrain ?

00:32:59Qui est le vrai bras armé de la nature ?

00:33:02Et que ce soit les régions, que ce soit les départements et l'État aujourd'hui,

00:33:06où on a créé un fonds de biodiversité que l'État nous alloue uniquement pour nous occuper de la nature.

00:33:12Alors, on n'est quand même pas aimé partout, vous le savez.

00:33:14On défraie des fois la chronique.

00:33:16Pour que l'État en arrive à dire, il faut donner des millions d'euros aux chasseurs

00:33:19parce qu'eux seuls sauront les utiliser et eux seuls sauront traduire ça en un bienfait pour la nature.

00:33:25Là, je pense qu'on a des preuves concrètes depuis quelques années,

00:33:27cette prise de conscience du monde politique sur l'action qu'on peut avoir à la chasse.

00:33:31Est-ce que, Président, dans la mesure où vous évoquez vous-même l'action de l'État,

00:33:36qui parfois vous voue une certaine reconnaissance,

00:33:39est-ce que vous n'avez pas le sentiment, dans cette corporation considérable des chasseurs,

00:33:48d'être parfois confronté à un risque d'instrumentalisation politique ?

00:33:54On est toujours, de toute façon...

00:33:55Vous rejoignez peut-être vos appétences, votre désir, je ne sais pas.

00:34:01Alors, à titre personnel, j'ai souvent dit...

00:34:04En fin de compte, j'entends Philippe, mais ça a sûrement référence aux dernières élections,

00:34:09peut-être présidentielles, où je dis, clairement, moi, je vais voter Emmanuel Macron.

00:34:13Il faut bien comprendre, quand on est président d'un million de personnes,

00:34:16de 4 millions même, d'ailleurs, en directement,

00:34:18qui ont un permis de chasser, et les familles qui vont avec,

00:34:21moi, je dois faire abstraction de ma pensée politique

00:34:24et de mon idéologie personnelle en politique.

00:34:26Je dois la mettre de côté, parce que les décisions que je dois prendre,

00:34:29ou les positions que je dois prendre, doivent être uniquement pensées et réfléchies

00:34:33pour l'intérêt des gens que je représente.

00:34:35Et quand le problème s'est posé à la dernière présidentielle,

00:34:40je ne regretterai jamais une seconde d'avoir dit

00:34:42« Je voterai Emmanuel Macron pour le bien de la chasse ».

00:34:45Ça ne veut pas dire que je le pensais à titre personnel,

00:34:47mais je l'ai fait pour le bien de la chasse.

00:34:49Et j'essaye à chaque élection,

00:34:51mais de peser le pour et le contre,

00:34:53et de trouver la personne qui est le plus à même

00:34:55à prendre des engagements et à défendre la chasse.

00:34:58Ça a été Emmanuel Macron, ce ne le sera plus, ça c'est sûr.

00:35:01Qui ce sera la prochaine fois ?

00:35:02J'ai déjà quelques idées, mais on en reparlera.

00:35:04Mais oui, il y a des gens qui aujourd'hui s'occupent du monde rural

00:35:07et qui le défendent.

00:35:08Il faudra en tenir compte dans ces décisions qui seront prises.

00:35:10– Allez, merci beaucoup.

00:35:12On va se retrouver dans quelques instants,

00:35:14pour ce qui est un peu le clou de cette émission,

00:35:16le quiz de l'actu alias le « Qui c'est qui » qui l'a dit.

00:35:19Est-ce que vous vous êtes préparé psychologiquement

00:35:21à affronter Philippe Bilger, grand tricheur de son État ?

00:35:25– Tricheur.

00:35:25– Ah oui, et le pire, c'est qu'il était avocat général quand même.

00:35:28– Je ne triche pas, il faut que je compense les graves erreurs.

00:35:32– Ça va être compliqué.

00:35:35– C'est ce qui s'appelle « raisonner par euphémisme ».

00:35:37Allez, on se retrouve tout de suite.

00:35:41Retour des vraies voix en direct du stand

00:35:43de la Fédération Nationale des Chasseurs K16

00:35:46au Salon de la Chasse à la mode Beuvron.

00:35:49Et c'est l'heure du « Qui c'est qui ? » qui l'a dit.

00:35:52– Les vraies voix Sud Radio, le quiz de l'actu.

00:35:56– Alors le « Qui c'est qui ? » qui l'a dit,

00:35:58il n'y a ni foi ni loi, ni règle, ni quoi que ce soit.

00:36:03C'est le premier qui répond qui a gagné.

00:36:05– D'accord.

00:36:05– D'accord ?

00:36:07On commence.

00:36:08« Qui c'est qui ? » qui l'a dit ?

00:36:10Qui c'est qui ? » qui l'a dit ?

00:36:12J'ai ri de la proposition du Conseil d'orientation des retraites

00:36:14de travailler jusqu'à 66 ans et demi.

00:36:16« Effectivement, si on travaille jusqu'à la mort,

00:36:19il n'y aura plus de problème de retraite. »

00:36:22– Ça pourrait être du LFI, ça, non ?

00:36:24– Non, c'est pas LFI.

00:36:25– Oui, j'aurais dit, mais non.

00:36:26– Ah, moi aussi.

00:36:27– Non, c'est pas très loin de LFI, mais c'est pas LFI.

00:36:28– Oh, c'est des écolos, ça.

00:36:30– Oui, c'est pas Tondelier, c'est écolos.

00:36:32– C'est pas Tondelier.

00:36:33– Bayou est parti, il n'est plus là.

00:36:35– Jadot ?

00:36:36– Non, c'est une femme.

00:36:38– Une femme ?

00:36:39– Rousseau.

00:36:40– Bonne réponse de Phil Langeère.

00:36:42– Sandrine Rousseau.

00:36:43– C'était Sandrine Rousseau, ce matin, sur Sud Radio.

00:36:49« Qui sait qui, qui l'a dit ? »

00:36:51« La présidentielle de 2027 est un choix de civilisation.

00:36:55En 2032, il sera trop tard. »

00:36:59– Marine Le Pen ?

00:37:01– Non, précis.

00:37:02– Jordan Bardella ?

00:37:02– Jordan Bardella, bonne réponse.

00:37:04– C'est qui, qui l'a dit ?

00:37:11« Rima Hassan à Paris, c'est Victor Hugo, de retour de Guerneset. »

00:37:16– Il y a beaucoup d'autres qui auraient pu le dire.

00:37:18– Panneau, Léoman, Mélenchon.

00:37:21– Mélenchon, bonne réponse.

00:37:22– Alors, grainez les noms, comme ça.

00:37:25– Allez, vous écoutez Sud Radio, les vraies voix Sud Radio, en direct de la mode Beuvron,

00:37:33avec Philippe David, pour le « Qui sait qui ? » qui l'a dit.

00:37:36Philippe David, vous êtes avec nous en direct sur Sud Radio, est-ce que vous m'entendez ?

00:37:39– Je vous entends très bien, Jean-Marie.

00:37:41– Vous en étiez à Victor Hugo, Jean-Luc Mélenchon et Rima Hassan, qui revenaient donc à Paris.

00:37:45– Absolument, merci Jean-Marie.

00:37:47– Qui, c'est Philippe Bilger qui a engrangé trois points ?

00:37:49– Qui, c'est qui ?

00:37:50– Deux, deux, deux.

00:37:51– Non, non, c'est trois points par question, quelque soit X.

00:37:52– Ah d'accord, ça fait 6-3 alors, si j'ai bien suivi.

00:37:55– Qui, c'est ça.

00:37:58– A Jean-Luc Mélenchon, toujours plus.

00:38:01Mélenchon qui compare Rima Hassan à Victor Hugo, l'un s'est exilé pendant 19 ans,

00:38:06l'autre a fait la grève de la faim pendant trois heures.

00:38:09– Excellent, ça pourrait être…

00:38:11– Greta Thunberg ?

00:38:12– Non, non, non.

00:38:14– Fioti ?

00:38:15– Non, non.

00:38:16– C'est un homme.

00:38:17– Vemmour ?

00:38:18– Non.

00:38:19– Parlementaire à l'Assemblée Nationale.

00:38:20– Marlette ?

00:38:23– Laurent Wauquiez ?

00:38:26– Bonne réponse, bravo !

00:38:28– Je ne sais pas d'où je l'ai sorti.

00:38:30– Deux, deux, trois.

00:38:32– Mon ami, c'est Laurent Wauquiez,

00:38:35le président du groupe parlementaire Les Républicains à l'Assemblée Nationale.

00:38:40Qui c'est qui qui l'a dit ?

00:38:41Alors celle-là, elle m'a fait beaucoup rire.

00:38:42Sur le budget, il va falloir faire plein de mécontents.

00:38:45– Bah, il roule ?

00:38:47– Non, alors c'est un député qui a été ministre et qui a un nom qui ont porté plusieurs ministres

00:38:55et même premiers ministres.

00:38:57– Un nom, tiens ?

00:38:59– Il est député macroniste, je vous aide.

00:39:01– Député macroniste ?

00:39:04– Et son nom ?

00:39:06– Oui, même un premier ministre a porté son nom de famille.

00:39:11– Faure ?

00:39:11– Non, Félix Faure était président de la République.

00:39:14– Président de la République.

00:39:14– Non, sous Hollande, il y a un premier ministre qui était son homonyme.

00:39:20– C'est pas Cazeneuve ?

00:39:20– Si, bonne réponse, Jean-René Cazeneuve.

00:39:24– C'est Cazeneuve, mais oui.

00:39:25– C'est Cazeneuve, mais oui.

00:39:25– Elle peut réussir.

00:39:26– Bravo.

00:39:26– Qui c'est qui qui l'a dit sur la minute de silence en hommage à Mélanie, qui a été

00:39:31tuée à nos gens ?

00:39:32– C'est une femme, elle a été candidate à la présidentielle.

00:39:39– Bravo.

00:39:42– Ségolène Royal, ils sont très bons, hein ?

00:39:46– Oui, ils sont excellents.

00:39:47– Alors mais Philippe, il nous met la pâtée quand même, là, ça va pas du tout.

00:39:50– Évoqué, bravo.

00:39:50– Qui c'est qui qui l'a dit sur…

00:39:53– Ah tiens, un mineur ne peut pas acheter d'alcool ou de cigarette, c'est la même

00:39:58idée pour les couteaux.

00:40:01– C'est une vice-présidente de l'Assemblée nationale.

00:40:04– Moutou.

00:40:05– Bonne réponse de Philippe Bilger.

00:40:07– Il est trop fort.

00:40:08– Il est trop fort, hein.

00:40:09– Il est inouvel, hein, tout même.

00:40:11– Non mais il faut qu'il y a plusieurs vice-présidents.

00:40:13– Et là, il a une qualité qu'il n'a jamais à l'ordinaire, hein.

00:40:17– Merci.

00:40:17– D'impartialité.

00:40:18– Qui c'est qui qui l'a dit sur les…

00:40:23– Non, celle-là est pas mal.

00:40:24– Qui c'est qui qui l'a dit sur les propositions contre les violences des mineurs ?

00:40:29Ce sont des propositions débiles.

00:40:32Alors, c'est une femme qui est eurodéputée.

00:40:36– Une femme qui est eurodéputée.

00:40:38– Ah, elle est eurodéputée en l'écho.

00:40:39– Je vais vous aider.

00:40:41Sa tante a été candidate à la présidentielle.

00:40:43– Marion Maréchal Le Pen.

00:40:44– Bonne réponse de Willy.

00:40:46– Là, vous me l'avez pris.

00:40:48– Il est rapide.

00:40:49– On n'a plus le temps.

00:40:50– Bon, alors, ça a été un très bon combat.

00:40:51Philippe Bilger, 12 points.

00:40:53Willy Schran, 9 points.

00:40:55Vous avez été pris un peu de vitesse par Willy Schran deux fois.

00:40:58Mais qui c'est qui qu'il a dit ?

00:41:00Il n'y a pas de règle.

00:41:01C'est celui qui répond le premier qui a gagné.

00:41:03– Je m'incris.

00:41:03– Et 3 points pour Camille Laplace.

00:41:05C'est bien parce que souvent, au premier qui c'est qui qu'il a dit…

00:41:08– C'est la bulle.

00:41:09– C'est la bulle.

00:41:09C'est ça, exactement.

00:41:11– Vous méritez la vôtre.

00:41:15– Belle n'est pas papale.

00:41:16– Allez, on se retrouve dans quelques instants après le journal pour la suite des Vraies Voix.

00:41:21Je vais pousser un coup de gueule sur tous ceux qui veulent nous interdire.

00:41:24Et on aura ensuite l'info en plus de Félix Mathieu.

00:41:27On partira pour Bordeaux.

00:41:28Restez bien avec nous sur Sud Radio.

00:41:29– Fédération nationale de chasseurs, stand K16 au Salon de la Chasse qui a lieu aujourd'hui,

00:41:35demain et dimanche à La Motte-Devron.

00:41:38Nos 3 Vraies Voix du jour, bien évidemment, Philippe Bilger, président de l'Institut de la Parole,

00:41:43qui est en train d'affronter plein de choses sur la chasse, d'ailleurs, on peut le dire.

00:41:46– C'est passionnant.

00:41:47– Willy Schrein, président de la Fédération nationale des chasseurs,

00:41:50auteur du livre « Un chasseur en campagne », publié chez Alba Michel.

00:41:54Ça va ?

00:41:54– Super.

00:41:55– Cette première heure vous a permis de même vous dire qu'au qui c'est qui qui l'a dit,

00:41:59vous aviez de fortes capacités.

00:42:00– J'ai talonné, Philippe, mais je n'ai pas réussi à le battre.

00:42:04– Comme disait Thierry Roland, il n'y a pas eu la ligne droite de Longchamp.

00:42:06Une réponse près.

00:42:07Là, c'était vraiment très très près.

00:42:10C'était les tirs au but, pratiquement.

00:42:11Et avec nous, Camille Laplace, qui a montré aussi qu'elle accrochait bien au qui c'est qui qui l'a dit,

00:42:17ingénieur hospitalier, chasseresse et maman de trois enfants.

00:42:21Elle est sur TikTok, tout le nom Cam Cam et Lolo,

00:42:23et sur Facebook avec Cam Chasseresse,

00:42:26ce sont des groupes d'interaction entre chasseresse et chasseur.

00:42:30Allez, tout de suite, on va vous faire un très beau cadeau.

00:42:34Un bracelet personnalisé de la collection Lettres du Vent à la Française.

00:42:39Alors, un bracelet avec les initiales de la personne à qui vous allez l'offrir.

00:42:43Livré dans un coffret cadeau le Vent à la Française, c'est un cadeau de fête des pères.

00:42:48Il a la finition dorée.

00:42:49Il est intégralement fabriqué en France.

00:42:51Il est confectionné à la main.

00:42:53Le cordon est garanti à vie.

00:42:55Il est résistant à l'eau et il est sans allergène.

00:42:58Tiens-le, Willy Schren, vous nous accueillez sur votre stand.

00:43:01Un chiffre entre 0 et 10 pour le gagnant au 0826 300 300 3.

00:43:07Le troisième appel au 0826 300 300 gagne un bracelet de la collection Lettres du Vent à la Française

00:43:14avec les initiales du prénom.

00:43:16Vous appelez tout de suite au 0826 300 300.

00:43:19Et de tout de suite, on se retrouve pour mon traditionnel coup de gueule.

00:43:23Retour des Vraies Voix en direct du stand de la Fédération Nationale des Chasseurs

00:43:33pour le salon Game Fair qui se tient jusqu'à dimanche à Lamotte-Beuvron.

00:43:38Tout de suite, c'est l'heure du coup de gueule.

00:43:43Comme d'habitude, je vais remettre le clocher au milieu du village.

00:43:46Un village qui s'appelle Lamotte-Beuvron, charmant village de Sologne.

00:43:50Pourquoi Lamotte-Beuvron ?

00:43:51Parce que c'est là que se trouve, outre les Vraies Voix,

00:43:53le studio mobile de Sud Radio pour plusieurs émissions

00:43:56lors de ce salon Game Fair sur le stand de la Fédération Nationale des Chasseurs.

00:44:00Le Game Fair étant depuis plus de 40 ans le rendez-vous incontournable

00:44:03de la chasse et de la nature en France et en Europe.

00:44:06Et ce coup de gueule va commencer par un coup de cœur pour ce salon

00:44:09qui transpire, vu la température ambiante, le terme s'impose,

00:44:13la ruralité, les terroirs, le bon vivre, le bien manger, le bien boire,

00:44:18l'amour de la nature, bref, la France.

00:44:20Des qualités aux antipodes de ce qui nous est vanté depuis des années

00:44:24et répétées comme un mantra à la radio et à la télévision.

00:44:28Il ne faut pas manger de viande, il ne faut pas chasser,

00:44:30il ne faut pas manger de foie gras et tutti quanti.

00:44:33Il faut faire ceci, faire cela, même si, vu le climat d'interdit qui règne,

00:44:38ce serait plutôt, comme disait une chanson de Jacques Dutronc,

00:44:40« Fais pas ci, fais pas ça ».

00:44:42Et je profite de la présence des vraies voix sur ce salon

00:44:44pour rappeler à ceux qui veulent tout nous interdire

00:44:47que les chasseurs, les ruraux, les épicuriens ne veulent rien vous imposer du tout.

00:44:53Si vous voulez passer votre vie à manger du tofu et du quinoa,

00:44:56grand bien vous fasse, il n'y a aucun souci.

00:44:59Les chasseurs régulent les espèces et quand on voit le désastre

00:45:01que causent les sangliers dans les champs de nos agriculteurs,

00:45:04heureusement qu'ils sont là pour éviter que les champs soient encore plus saccagés.

00:45:08Et pour vous mettre en appétit, alors que nous sommes bientôt à l'heure du dîner,

00:45:11quel bonheur de déguster une terrine de chevreuil,

00:45:14un pavé de cerf, un sanglier sauce grand veneur,

00:45:17clin d'œil à notre vraie voix, Loïc Lefloc-Prigent,

00:45:19qui adore, on a ce point commun, ce plat,

00:45:22ou encore, même si ce n'est pas du gibier,

00:45:24la terrine de canard au poivre vert

00:45:26que nous a fait déguster un agriculteur du Tarn-et-Garonne ce midi

00:45:29sur le stand de la Fédération Nationale des Chasseurs.

00:45:32On embrasse d'ailleurs cet agriculteur.

00:45:34Alors, laissez-nous vivre comme nous vous laissons vivre,

00:45:37comme chante David Olaïc Sola,

00:45:39ne touchez pas à nos traditions.

00:45:41Ne touchez pas

00:45:43nos traditions.

00:45:47Ne touchez pas

00:45:49à nos passions.

00:45:54Est-ce que c'est pas ça la morale de l'histoire ?

00:45:56Ne touchez pas à nos traditions et laissez-nous vivre.

00:45:59Vous êtes d'accord avec ça, Willy Schren ?

00:46:01Bien évidemment.

00:46:02On a aujourd'hui une société

00:46:03qui est dans l'intolérance la plus totale et la plus violente.

00:46:07Je pense même que c'est cette intolérance aujourd'hui

00:46:09qui génère une bonne partie de cette violence.

00:46:13Il y a des tas de gens qui font des tas de choses depuis toujours,

00:46:15on n'avait pas de problème.

00:46:16Aujourd'hui, il y a des gens qui disent,

00:46:16« Moi, je ne mange pas de viande. »

00:46:18« Je ne veux pas, Philippe, que tu manges de la viande. »

00:46:20« Je n'aime pas la chasse. »

00:46:21« Je ne veux pas que tu ailles à la chasse. »

00:46:23Et on va décliner les choses comme ça.

00:46:25Et on devient violent en pensant que chacun détient son morceau de vérité

00:46:29tellement bien et tellement fort qu'on doit l'imposer à tous les autres.

00:46:32C'est le début de l'impossibilité de vivre en société

00:46:36si on a cette intolérance qui doit primer sur tout le reste.

00:46:39– Camille, Philippe Bilger.

00:46:41– Pardon Camille, moi qui suis réactionnaire,

00:46:44j'ajouterais beaucoup d'interdiction à celle qu'a évoquée avec talent Philippe David.

00:46:50Interdit de dire à une femme qu'elle est belle.

00:46:53Sinon, on est immédiatement stigmatisé.

00:46:56Interdit de penser mal, c'est-à-dire pas comme la masse.

00:47:01Interdit de ne pas dire du bien de France Inter.

00:47:05Interdit de penser que j'ai éployé.

00:47:07– Il a raison quand même un peu là, c'est vrai.

00:47:09– Camille, vous êtes d'accord avec ce coup de gueule ?

00:47:12– Oui, on est dans la culture de l'uniformisation.

00:47:14Tout le monde doit penser de la même façon.

00:47:16Et c'est aux antipodes de ce qu'est la chasse en fait.

00:47:18La chasse c'est justement tous ces terroirs, toute cette diversité.

00:47:21Et moi je parcours la France avec mon conjoint justement

00:47:23à la découverte de toutes ces chasses.

00:47:26Parce qu'on ne chasse pas de la même façon.

00:47:27– Votre conjoint qu'on salue, qui regarde l'émission à quelques mètres.

00:47:30Lolo pour les intumes.

00:47:31– Lolo pour les intumes.

00:47:33On ne chasse pas de la même façon dans le sud-ouest qu'on chasse dans le Ovar.

00:47:36– Que dans le Nord.

00:47:36– Voilà, et on s'adapte à la météo, on s'adapte au gibier,

00:47:42on s'adapte à la nature tout simplement.

00:47:45Et c'est ça qui est riche.

00:47:47Et la France est riche de toutes ces diversités-là.

00:47:49Et il y a presque, je ne vais pas vous dire autant de chasse

00:47:51que de vin et de fromage, mais presque.

00:47:53– Allez, tout de suite on retrouve l'info en plus de Félix Mathieu.

00:47:57– Les vraies voix Sud Radio.

00:48:03– Et un festival met à l'honneur les peuples iraniens à Bordeaux.

00:48:07C'est un hasard des choses, alors que l'Iran est à la une depuis ce matin

00:48:10pour des raisons beaucoup plus graves.

00:48:12Ces frappes israéliennes contre les infrastructures militaires et civiles iraniennes.

00:48:16On avait prévu nous de vous parler ce soir de l'Iran,

00:48:18de ces nombreux peuples, au pluriel, de leur culture multiséculaire.

00:48:21Ils sont mis à l'honneur cette année par le festival La Voix des Peuples à Bordeaux,

00:48:26Voix, V-O-I-E.

00:48:27Jusqu'à dimanche, il y a beaucoup, beaucoup d'animations pour les découvrir,

00:48:30ces peuples, dans le parc Brascassa à Bordeaux.

00:48:34Musique persane et kurde, marionnettes géantes,

00:48:37calligraphie kurde, danse, poésie, exposition,

00:48:39village associatif ou artisanal, initiation linguistique,

00:48:44massage, théâtre de marionnettes géantes ou d'ombre, liste non exhaustive.

00:48:49Il y a vraiment pas mal de choses au programme.

00:48:51Pour en parler, nous sommes avec le directeur artistique de ce festival La Voix des Peuples

00:48:55organisé par l'association La Pangée.

00:48:57Bonsoir Médéric Fournier.

00:49:00Bonsoir.

00:49:00Merci d'être avec nous dans Les Vraies Voix sur Sud Radio.

00:49:03Avant d'en revenir au programme de La Voix des Peuples,

00:49:05beaucoup de vos intervenants ont forcément des liens très personnels, très forts avec l'Iran.

00:49:09On imagine que cette actualité, ces frappes sur l'Iran aujourd'hui,

00:49:12ça les a bouleversés pour beaucoup d'entre eux.

00:49:15Oui, forcément, la communauté iranienne avec qui on travaille,

00:49:19donc nous, on travaille avec plein de personnes différentes, les communautés iraniennes.

00:49:23Nous, notre festival, on travaille avec les peuples iraniens, c'est-à-dire de langue iranienne,

00:49:27donc c'est pas que l'Iran, c'est aussi les Kurdes, les Tadjiks, les Balouches, les Pashtuns.

00:49:31Donc il y a plein de personnes, une grande diversité d'ethnies et de cultures.

00:49:34Mais effectivement, l'association Trésor d'Iran et pas mal de personnes avec qui on travaille

00:49:39sont forcément largement impactées par ce qui s'est passé cette nuit et qui continuent à se passer.

00:49:45La diaspora iranienne, tout le monde connaît, tout le monde a de la famille à Taheran,

00:49:50tout le monde connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un.

00:49:52Et voilà, on a déjà eu pas mal de discussions un peu lourdes et difficiles avec les personnes.

00:49:57Donc ça nous impacte, nous, ça impacte les personnes.

00:50:00et on essaie d'être ensemble et de faire au mieux.

00:50:02Oui, vous avez ressenti de l'inquiétude chez eux, pour leurs proches ?

00:50:06Largement, oui, de l'inquiétude, même plus que ça, beaucoup de tristesse.

00:50:10On s'est pris dans les bras, il y a eu des pleurs, c'est pas facile.

00:50:13Personne n'a dormi la nuit dernière.

00:50:15C'est vraiment, c'est vraiment, c'est un tournant, quoi.

00:50:19C'est un hasard, effectivement, vous mettez cette région à l'honneur

00:50:23au moment où cette actualité intervient, c'est un vrai hasard.

00:50:26Justement, vous l'évoquiez dans cette neuvième édition de votre festival,

00:50:30La Voix des Peuples.

00:50:31Ce qu'on apprend, finalement, avec ce rendez-vous,

00:50:33c'est que ce n'est pas une entité monolithique du côté de l'Iran.

00:50:37Vous parlez d'une mosaïque culturelle et linguistique unique.

00:50:41En fait, on a beaucoup, beaucoup de peuples et d'histoires très différentes.

00:50:45Voilà, exactement.

00:50:46Nous, le projet de ce festival, donc La Voix des Peuples,

00:50:47on travaille avec des peuples différents à chaque édition.

00:50:50On a appelé ce festival La Voix des Peuples et qu'on a cette idée.

00:50:52C'est justement de montrer que le concept de frontière,

00:50:55ce n'est pas La Voix des Teiches,

00:50:56le concept de frontière est souvent assez absurde.

00:50:59Donc, nous, on essaie de célébrer à travers l'art,

00:51:02à travers les cultures et à travers les langues.

00:51:05Évidemment, tout ça, ça traverse les frontières.

00:51:08Donc, quand on parle de peuples iraniens,

00:51:09on est effectivement sur des langues iraniennes

00:51:11et c'est beaucoup plus large que simplement l'Iran.

00:51:14Quels sont les temps forts d'ici dimanche dans ce parc à Bordeaux ?

00:51:18Ceux pour lesquels vous attendez le plus de monde ?

00:51:20Parce que c'est vrai que vous avez un programme très chargé.

00:51:22Il y a beaucoup de choses à découvrir.

00:51:23Oui, il y a plein de choses, c'est ce qu'on aime.

00:51:25On essaie de ne pas mettre forcément une proposition en avant,

00:51:28mais plein de choses et vraiment la rencontre au centre.

00:51:31Il y a plein de choses.

00:51:32On ouvre demain, on réouvre à midi

00:51:34avec un stage de danse derviche

00:51:37pour apporter à tournoyer le derviche.

00:51:39Voilà, c'est une danse soufie.

00:51:41Il y a un spectacle de marionnettes avec la compagnie Maison Persanne.

00:51:44Il y a de la danse kurde aussi.

00:51:47Il y a des concerts.

00:51:49Il y a des ateliers de calligraphie,

00:51:51des ateliers de langue,

00:51:53des ateliers de...

00:51:54plein d'ateliers.

00:51:55Il y a un marché d'artisans.

00:51:56Je ne sais pas ce qu'ils devaient choisir.

00:51:58Un temps fort, ce n'est pas simple.

00:52:00Je pense qu'il y a des temps forts.

00:52:01Parce qu'il y a ce week-end,

00:52:04c'est un peu le bouquet final de La Voix des Peuples,

00:52:07la 9e édition pour cette version 2025.

00:52:11Ça se passe dans ce parc Brascassa à Bordeaux.

00:52:14Avant ça, vous avez eu un peu...

00:52:16pas mal de rendez-vous un peu partout dans la ville.

00:52:19C'est un vrai gros travail que vous menez

00:52:21pour faire découvrir Lyre en cette année à Bordeaux.

00:52:24Oui, exactement.

00:52:25Nous, on pense ce festival comme le bouquet final

00:52:29d'une saison culturelle.

00:52:31Donc, on a déjà fait deux projections de films,

00:52:33de cinéma avec des débats,

00:52:35avec des discussions, avec des tables rondes.

00:52:38On a déjà fait un stage de déviche aussi pendant 4 heures

00:52:40pour aller un peu plus loin dans l'idée du tournoi à Mans

00:52:42et la pratique.

00:52:44On a fait une visite au musée d'Aquitaine,

00:52:46une conférence autour du mitraillisme et du zoroastrisme,

00:52:49des spiritualités perses très islamiques.

00:52:52On a fait une exposition aussi dans une bibliothèque.

00:52:54Donc voilà, c'est plein de rencontres.

00:52:55On essaie de favoriser les rencontres

00:52:57pour que ce festival, ce soit vraiment le point final

00:52:59et que tout le monde se rencontre à ce moment-là

00:53:02et que ce soit un vrai moment de grâce,

00:53:05un vrai moment sacré.

00:53:06Eh bien, merci beaucoup, Frédéric Fournier.

00:53:09Tiens, les vrais voix, sachez-le,

00:53:10sont avec la fédération de chasse

00:53:13du côté de la mode beuvrant aujourd'hui.

00:53:14On se demandait au passage,

00:53:16est-ce qu'il y a une tradition aussi

00:53:18de chasse chez ces peuples

00:53:21dans cette région de l'Iran ?

00:53:22Une tradition de quoi ?

00:53:24De la chasse.

00:53:25De la chasse ?

00:53:26Oui.

00:53:27Je n'ai pas de connaissances là-dessus.

00:53:30Pour être honnête, aucune idée.

00:53:32Bon, voilà, c'était par curiosité.

00:53:34Les vrais voix le sauront depuis la mode beuvrant.

00:53:36En tout cas, merci.

00:53:37Merci beaucoup, Médéric Fournier.

00:53:39On rappelle quand même,

00:53:40directeur artistique de ce festival,

00:53:41La Voix des Peuples,

00:53:43et c'est organisé à Bordeaux

00:53:44par l'association La Pongée.

00:53:45Avec grand plaisir, merci.

00:53:48Félix Mathieu, posez une question sur la chasse

00:53:51à quelqu'un qui est d'Iran.

00:53:51C'est vraiment perçant,

00:53:53il faut quand même le reconnaître.

00:53:54Allez, on se retrouve dans quelques instants

00:53:57pour le tour de table de l'actualité.

00:54:00Quel va être votre tour de table,

00:54:01Philippe Biliger ?

00:54:03On va parler de l'Iran,

00:54:04mais d'un autre.

00:54:06Le vôtre ?

00:54:07Les chouteaux.

00:54:08Les couteaux et le vôtre ?

00:54:09Et les enfants et les réseaux sociaux.

00:54:11Eh bien, écoutez,

00:54:11on se retrouve tout de suite

00:54:12dans les vrais voix.

00:54:13Dites, je vais envoyer les actualités,

00:54:15vous venez les voir dans la cabine ?

00:54:16Je vais vous raconter une histoire pas banale.

00:54:18Mais vous, vous me racontez

00:54:20pour votre petite journée ?

00:54:21On a assez perdu de temps comme ça.

00:54:23Le tour de table.

00:54:24De l'actualité.

00:54:26Philippe Biliger voulait parler de l'Iran,

00:54:29parce qu'évidemment,

00:54:29c'est la grosse actu du jour.

00:54:31Absolument.

00:54:32C'est un sujet qui va nous sortir

00:54:34des plaisanteries collectives

00:54:36que j'affectionne.

00:54:37Sauf que j'affectionne trop.

00:54:39Quand j'ai appris ce matin

00:54:41que l'Iran...

00:54:43Pardon,

00:54:44Israël avait attaqué

00:54:46un certain nombre d'installations

00:54:48nucléaires et militaires de l'Iran,

00:54:51on savait,

00:54:52et apparemment,

00:54:54attaque couronnée de succès,

00:54:56on savait que depuis plusieurs années,

00:54:59Israël préméditait

00:55:00ce genre d'attaque.

00:55:02Et je pense que

00:55:03ce pays démocratique

00:55:05a profité

00:55:06d'une période très exceptionnelle

00:55:08où, de toute manière,

00:55:11l'estime internationale

00:55:12est au plus bas

00:55:13en ce qui concerne Israël,

00:55:15pour mener à bien

00:55:17cette entreprise

00:55:18au sujet de laquelle

00:55:19j'ai, comme Willy tout à l'heure,

00:55:22à la fois de la peur,

00:55:24de l'effroi,

00:55:25parce que ça peut nous conduire au pire,

00:55:27mais en même temps

00:55:28une forme de soulagement,

00:55:30parce que l'Iran

00:55:32était capable de tout.

00:55:33Et je pense,

00:55:34je comprends un petit peu

00:55:36l'attitude d'Israël

00:55:38qui a dit

00:55:39qu'il était nécessaire

00:55:40d'éviter un choix nucléaire.

00:55:43Et je suis frappé,

00:55:44par ailleurs,

00:55:45et je termine,

00:55:46mon cher animateur,

00:55:48sur le fait que

00:55:49les grandes puissances

00:55:50étant aujourd'hui conduites

00:55:52par des gens

00:55:53sinon irresponsables,

00:55:55du moins des personnalités

00:55:57atypiques,

00:55:58les moyennes puissances

00:55:59sont à peu près

00:56:00ce qu'elles veulent.

00:56:01Et il faut constater

00:56:04que Donald Trump

00:56:05se désintéresse du monde,

00:56:08mais le monde

00:56:08se désintéresse de lui aussi,

00:56:11puisqu'en réalité,

00:56:12Israël agit

00:56:13comme si l'Amérique

00:56:15n'existait pas.

00:56:16— Willy Schrein,

00:56:17vous voulez réagir ?

00:56:18— Non.

00:56:20— Je pense qu'il a tout dit.

00:56:20— Il a tout dit.

00:56:21— Il a fait un très bon résumé.

00:56:22— Alors vous,

00:56:22votre tour de table,

00:56:23Willy Schrein,

00:56:24parce qu'on avait déjà parlé

00:56:25de l'Iran en plus,

00:56:26vous voulez parler

00:56:26des couteaux.

00:56:27— Oui, je voudrais parler

00:56:28en quelques mots

00:56:28des couteaux.

00:56:29On a une actualité

00:56:30qui est très douloureuse

00:56:32avec les couteaux.

00:56:33Encore une jeune femme

00:56:34poignardée il y a quelques jours.

00:56:36Je demande aussi

00:56:37à l'État

00:56:38de faire attention.

00:56:40C'est pas malheureusement

00:56:41à partir d'un fait divers

00:56:42qu'on va gérer à chaud

00:56:44les conséquences

00:56:45d'un problème.

00:56:46D'abord,

00:56:46il faut s'attaquer

00:56:46à la cause

00:56:47de cette jeunesse violente.

00:56:48Et ça, on le sait.

00:56:49quand je vois

00:56:50que la personne

00:56:51qui reconnaît

00:56:53d'ailleurs

00:56:53très calmement

00:56:54avoir tué quelqu'un,

00:56:55dans le fond,

00:56:55lui n'en parle pourquoi.

00:56:56Parce qu'il voulait faire un test.

00:56:57C'est quand même

00:56:58des choses

00:56:58qui doivent interpeller.

00:56:59Alors le couteau

00:56:59qui est l'arme,

00:57:00je l'entends,

00:57:01qui peut poser un problème.

00:57:02Attention aussi,

00:57:03on est dans une société

00:57:04où il y a des tas de gens

00:57:05qui utilisent un couteau

00:57:06et qui ne sont pas

00:57:07pour autant

00:57:07des voyous

00:57:08ni des assassins

00:57:08en puissance.

00:57:09Je pense à mon grand-père

00:57:10qui avait son opinel

00:57:11dans la poche

00:57:12tout au long de sa vie

00:57:13et qui l'amenait partout,

00:57:14même au restaurant

00:57:15parce qu'il voulait manger

00:57:15avec elle.

00:57:16Des grands-pères

00:57:17comme le mien,

00:57:17il y en a des millions

00:57:18en France.

00:57:18Ces gens ne sont pas

00:57:19des voyous.

00:57:20Ces gens ne méritent pas

00:57:21non plus qu'on leur interdise

00:57:22d'utiliser un couteau.

00:57:23Je pense aux chasseurs,

00:57:24je pense aux pêcheurs,

00:57:25je pense aux ramasseurs

00:57:26de champignons,

00:57:27tous les amis de l'élevage,

00:57:28de l'agriculture.

00:57:29Ce sont des gens

00:57:30qui sont amenés

00:57:30à utiliser un couteau.

00:57:32Donc il faudra nuancer

00:57:33qu'il y ait des gamins

00:57:34qui a 10 ans

00:57:35achètent un couteau.

00:57:36Je pense que c'est pas normal

00:57:37et il faut l'interdire.

00:57:38qu'on veuille tout interdire

00:57:39à chaque fois

00:57:40dans une réaction épidermique

00:57:41à un drame catastrophique.

00:57:43On est tous d'accord là-dessus.

00:57:45Je pense qu'il faut plus

00:57:45qu'on réfléchisse

00:57:46au problème des causes

00:57:47plutôt que de gérer

00:57:48à chaud les conséquences

00:57:49et vouloir toujours interdire

00:57:51pour régler un problème

00:57:52alors que ça n'en règle pas

00:57:53du tout les choses.

00:57:54Vous avez totalement raison,

00:57:55Willy, d'ailleurs,

00:57:57président, au contraire.

00:57:59C'est que quand j'ai commencé

00:58:00la magistrature,

00:58:02le port d'armes

00:58:04était poursuivi.

00:58:05Il passait devant

00:58:06le tribunal correctionnel

00:58:08et combien de prévenus

00:58:10disaient

00:58:10mais j'ai ce couteau

00:58:12parce que je voulais manger

00:58:14à midi

00:58:14ou d'autres travaillaient

00:58:16avec une serpette.

00:58:18Donc, il y avait

00:58:18beaucoup de port d'armes

00:58:20parfaitement justifiés

00:58:22et qui n'étaient pas

00:58:23destinés à tuer autrui.

00:58:25Et la meilleure preuve

00:58:26de la validité

00:58:27de ce que vous dites,

00:58:29c'est que celui

00:58:30qui a tué Quentin,

00:58:32cette assistante,

00:58:34a pris un couteau de cuisine

00:58:35qu'il a récupéré

00:58:37chez lui.

00:58:38Donc, ça n'a rien à voir

00:58:39très justement.

00:58:41Vous êtes d'accord avec ça ?

00:58:41Vous tenez de maman

00:58:42de trois enfants

00:58:43parce qu'on dit

00:58:44oui, le drame,

00:58:44c'est les couteaux.

00:58:45Non, ce n'est pas les couteaux,

00:58:46c'est les gens

00:58:46qui tiennent les couteaux

00:58:47parce que des couteaux,

00:58:48on les utilise trois fois

00:58:49par jour, notamment

00:58:50au petit déjeuner,

00:58:51au déjeuner, au dîner

00:58:52et ça ne nous viendrait pas

00:58:53à l'idée de prendre le couteau,

00:58:54d'aller sonner à la porte du voisin

00:58:55et d'aller le planter.

00:58:56Le problème, ce n'est pas le couteau.

00:58:57Ou alors, le 11 septembre,

00:59:05veut avoir un acte malveillant,

00:59:06il trouvera toujours un objet

00:59:07et il détournera cet objet

00:59:09pour un usage malveillant.

00:59:11Que ce soit un couteau

00:59:11ou ça peut être n'importe quoi,

00:59:13même une voiture.

00:59:14C'est sûr, une voiture peut être

00:59:15un camion, un camion,

00:59:17un camion, un comanis, etc.

00:59:19On interdit tous les camions.

00:59:21La malveillance,

00:59:22c'est le problème, en effet.

00:59:23Pas l'outil.

00:59:24Pas l'outil.

00:59:25Vous voulez faire un tour de table,

00:59:27Camille, incroyable,

00:59:28chez vous,

00:59:29les réseaux sociaux,

00:59:30vous avez trois enfants,

00:59:31sont interdits aux enfants

00:59:32et vous avez même supprimé

00:59:34les jeux vidéo

00:59:35avec des résultats promonds.

00:59:38C'est tout le paradoxe de chez moi

00:59:40parce que je suis justement

00:59:41sur les réseaux sociaux

00:59:42et j'en use et j'en abuse

00:59:43pour communiquer

00:59:45parce que c'est un excellent

00:59:46outil de communication.

00:59:47C'est vrai.

00:59:47Mais il faut absolument

00:59:48être armé

00:59:49pour se retrouver

00:59:50sur les réseaux sociaux

00:59:51et chez moi,

00:59:52mes enfants n'ont pas du tout

00:59:53accès aux réseaux sociaux.

00:59:54Mes enfants,

00:59:55ma fille est née à 15 ans

00:59:56et elle n'a aucun compte

00:59:58sur aucun réseau social.

01:00:00Voilà.

01:00:00Je ne veux pas,

01:00:01les rencontres peuvent être dangereuses

01:00:03et tant qu'ils n'ont pas

01:00:04cet esprit critique et acerbe

01:00:06vis-à-vis de la rencontre,

01:00:08ils ne sont pas capables

01:00:09de prendre du recul

01:00:09face à la menace.

01:00:11Et les jeux vidéo,

01:00:11c'est la même chose

01:00:12parce qu'aujourd'hui,

01:00:13les jeux vidéo sont connectés

01:00:14et vous pouvez rencontrer des gens.

01:00:16Vous jouez avec des gens

01:00:16à l'autre bout du monde.

01:00:17Mais bien sûr,

01:00:18et vous ne connaissez pas

01:00:18l'intention de la personne

01:00:19que vous avez en face de vous.

01:00:21Et quand vous avez 10 ans,

01:00:2212 ans comme mon fils,

01:00:23vous n'êtes pas capable

01:00:23de faire la différence

01:00:24entre un gentil joueur

01:00:26qui peut avoir

01:00:26n'importe quel pseudo.

01:00:28Voilà.

01:00:28Donc mon fils,

01:00:29j'ai vu quand on lui a offert,

01:00:31sans citer la marque,

01:00:33une console à son entrée

01:00:35en sixième,

01:00:36il avait d'excellents résultats

01:00:38et il s'est retrouvé

01:00:39avec 7 en français.

01:00:40On a supprimé purement

01:00:41et simplement la console.

01:00:42Terminé.

01:00:44Il est passé de 7 à 14

01:00:45en un trimestre.

01:00:46Voilà.

01:00:46Donc moi,

01:00:47j'ai trouvé que les résultats

01:00:48étaient probants

01:00:49et parlaient d'eux-mêmes.

01:00:50C'est sûr que quand on double

01:00:51la note,

01:00:51c'est plutôt probant.

01:00:52Ça, on est d'accord.

01:00:53Il n'est pas question

01:00:53que la console revienne

01:00:55à la maison

01:00:55tant qu'ils n'ont pas l'âge.

01:00:56Vous diriez, Camille,

01:00:59que le principal danger,

01:01:01c'est celui que vous avez évoqué,

01:01:03des rencontres

01:01:03avec des gens

01:01:04qu'on ne connaît pas.

01:01:08Et c'est quoi ?

01:01:10Pas assez de concentration

01:01:12quand on a des consoles,

01:01:14des choses comme ça ?

01:01:15Exactement.

01:01:16Mais vraiment,

01:01:17il était complètement hypnotisé

01:01:19par son jeu

01:01:20au point d'oublier de se lever,

01:01:21d'aller faire pipi.

01:01:22C'est pour vous dire.

01:01:23C'est-à-dire concentré

01:01:24dans son jeu,

01:01:25hypnotisé par son jeu,

01:01:26et ça en devient,

01:01:27pardon de prendre ce terme-là,

01:01:29une drogue.

01:01:29J'ai envie d'y retourner,

01:01:30j'ai envie d'y retourner.

01:01:31Je ne fais pas mes devoirs

01:01:32parce que j'ai envie d'y retourner.

01:01:33Voilà.

01:01:34Et donc, en fait,

01:01:34c'est un cercle vicieux.

01:01:37Premièrement,

01:01:37il y a le risque des rencontres

01:01:38et deuxièmement,

01:01:39il y a l'addiction

01:01:40aux jeux vidéo

01:01:41et aux réseaux sociaux

01:01:42qui fait qu'ils ne pensent

01:01:43plus qu'à ça

01:01:44et pas à ce à quoi

01:01:45ils devraient penser

01:01:46à l'âge qu'ils ont

01:01:47et à leurs devoirs,

01:01:48à leurs études.

01:01:49Voilà.

01:01:50Willy Schren,

01:01:51c'est comme on entend Camille.

01:01:52On nous dit souvent,

01:01:53oui,

01:01:54les parents ont perdu

01:01:55l'autorité sur les enfants.

01:01:56La preuve que les parents,

01:01:57ils peuvent avoir

01:01:58l'autorité sur les enfants,

01:01:59ce qui est quand même

01:01:59le plus important.

01:02:00Bien sûr.

01:02:01Il vaut mieux d'ailleurs,

01:02:02et bravo à Camille,

01:02:02il vaut mieux l'interdire

01:02:03avant qu'ils commencent

01:02:04à l'utiliser

01:02:04parce que revenir dessus après,

01:02:06c'est très très compliqué

01:02:06pour des parents

01:02:07avec des crises de nerfs

01:02:09des enfants

01:02:10qui pètent un câble.

01:02:11On voit ce genre de choses.

01:02:12C'est sûr qu'on voit

01:02:13quand même aujourd'hui

01:02:14que la perception du jugement

01:02:15et la compréhension

01:02:17du monde qui nous entoure,

01:02:18elle doit se faire d'abord

01:02:19d'une façon physique

01:02:20par les enfants.

01:02:22L'arrivée du réseau social,

01:02:24ça doit être un moment

01:02:25quand,

01:02:25exactement comme vous l'avez dit Camille,

01:02:27quand vous avez de quoi

01:02:29juger par vous-même

01:02:30ce qui vous entoure.

01:02:31Sinon,

01:02:32c'est totalement artificiel.

01:02:33Vous prenez un socle

01:02:34et des bases

01:02:35qui sont mauvaises

01:02:35avant de commencer.

01:02:37C'est les réseaux sociaux

01:02:37qui sont noyés aujourd'hui

01:02:39par l'intelligence artificielle.

01:02:41Nous-mêmes,

01:02:42des fois,

01:02:42on y regarde en deux fois,

01:02:43on reçoit quelque chose

01:02:44et on dit,

01:02:44c'est vrai ou c'est pas vrai ?

01:02:46Imaginez un gamin

01:02:47ou une gamine

01:02:47qui n'a pas encore

01:02:49cette force de jugement

01:02:50parce qu'on l'a appris

01:02:51ailleurs à juger.

01:02:52Eh bien,

01:02:52on va faire des générations

01:02:54de moutons

01:02:55ou de gamins

01:02:56qui ne quitteront même plus

01:02:57et qui ne vivront

01:02:58qu'à travers ça.

01:02:59À un moment,

01:02:59ils ne se livreront plus

01:03:00pour aller faire pipi

01:03:01et qui ne se livreront même plus

01:03:02pour aller manger.

01:03:03Ils seront connectés

01:03:03en permanence.

01:03:04Donc,

01:03:04il faut une réaction

01:03:05et je pense que bravo à Camille

01:03:06d'avoir fait ça

01:03:07parce que ce n'est pas facile

01:03:08dans le contexte actuel.

01:03:10Dans le micro,

01:03:11très bon.

01:03:11Ça veut dire

01:03:12que vos enfants

01:03:12sont très bien éduqués

01:03:14parce qu'ils l'acceptent.

01:03:15Je ne dis pas

01:03:17qu'ils ne râlent pas

01:03:17mais après,

01:03:18ils n'ont pas le choix.

01:03:20Mais vous savez,

01:03:20parfois,

01:03:21ils râlent

01:03:21quand je mets du chou-fleur

01:03:22sur la table.

01:03:23En même temps,

01:03:23je sais que c'est bon pour eux.

01:03:24Voilà.

01:03:25Ils ne vont pas manger

01:03:25des burgers tous les jours.

01:03:26Le moment où tu le fais,

01:03:27nous,

01:03:27on n'a pas le droit.

01:03:28Et permettez...

01:03:29Je conduis,

01:03:30ils n'ont pas le droit.

01:03:32Et permettez-moi

01:03:33de vous dire une chose,

01:03:33le chou-fleur,

01:03:34c'est excellent,

01:03:35surtout en gratin.

01:03:36Parce qu'un bon gratin

01:03:36de chou-fleur,

01:03:37ça,

01:03:37c'est quand même magnifique.

01:03:39Merci à tous.

01:03:41Notre gagnante

01:03:42du bracelet personnalisé

01:03:43de la collection

01:03:44Lettres du Vent à la Française,

01:03:46un bracelet avec

01:03:46les initiales du prénom,

01:03:48finition dorée,

01:03:49intégralement fabriquée

01:03:50en France,

01:03:50confectionnée à la main,

01:03:52cordon garanti à vie,

01:03:53résistant à l'eau

01:03:54et sans allergène,

01:03:55c'est Amandine de Bordeaux.

01:03:57On la félicite.

01:03:59Dans un instant,

01:03:59Corée,

01:04:00Zéonisère,

01:04:00chasseurs et randonneurs

01:04:01s'organisent

01:04:02pour mieux cohabiter.

01:04:04Des chartes locales

01:04:04visent à apaiser

01:04:05les tensions

01:04:05entre usagers et nature.

01:04:07Alors parlons vrai,

01:04:08est-ce que ces chartes

01:04:08sont la bonne méthode

01:04:09à utiliser partout

01:04:10dans le pays ?

01:04:11Et à la question du jour

01:04:12chasseurs,

01:04:13promeneurs,

01:04:14la cohabitation

01:04:15est-elle possible ?

01:04:16Vous dites oui

01:04:16à 54%,

01:04:18vous voulez réagir

01:04:19le 0826 300 300.

01:04:22Les vraies voix Sud Radio,

01:04:24le code projecteur

01:04:25des vraies voix.

01:04:27Des chasseurs

01:04:28qui défendent

01:04:29la complémentarité

01:04:30entre les différents usages

01:04:31dans la nature.

01:04:32Randonneurs,

01:04:32vététistes et chasses,

01:04:33certains opposent

01:04:34ces pratiques

01:04:35lorsque surviennent

01:04:35des accidents.

01:04:36Dans certains départements

01:04:38comme la Corrèze

01:04:38ou l'Isère,

01:04:39les fédérations de chasse

01:04:39et de randonnée

01:04:40ont signé des chartes

01:04:41pour une bonne cohabitation.

01:04:43Alors parlons vrai,

01:04:44est-ce qu'il y a d'autres méthodes

01:04:45que ces chartes

01:04:46pour améliorer les choses ?

01:04:47Et à la question

01:04:48chasseurs-promeneurs,

01:04:49la cohabitation

01:04:49est-elle possible ?

01:04:50Vous dites oui à 54%.

01:04:52Vous voulez réagir

01:04:53le 0826 300 300.

01:04:57Philippe Bilger,

01:04:57vous voulez réagir

01:04:58ou on commence

01:04:58avec Willy Schren ?

01:04:59Ah ben moi,

01:05:00j'aurais le plaisir

01:05:02peut-être de contredire

01:05:03le président,

01:05:04donc je le laisse

01:05:05commencer.

01:05:06Willy Schren.

01:05:07Je pense que

01:05:07la difficulté

01:05:08de la cohabitation

01:05:10sur les espaces,

01:05:12en fin de compte,

01:05:13elle est assez récente.

01:05:14Elle est arrivée

01:05:15quand la nature,

01:05:17en fin de compte,

01:05:18est devenue

01:05:18un parti politique.

01:05:21C'est-à-dire

01:05:21qu'il s'est appelé

01:05:21d'ailleurs

01:05:22l'écologie des Verts.

01:05:23Et quand on voit

01:05:24d'ailleurs

01:05:24que au dernier présidentiel,

01:05:26un mec comme Jadot,

01:05:27en troisième point

01:05:28de son programme,

01:05:29dit l'interdiction

01:05:31de la chasse,

01:05:31le week-end,

01:05:32les vacances,

01:05:32les jours fériés.

01:05:34Ce qui veut dire

01:05:34quand même

01:05:34que quand vous êtes

01:05:35chez vous,

01:05:36vous êtes propriétaire,

01:05:37la propriété privée

01:05:38quand même.

01:05:39C'est quand même

01:05:39fondamental dans la société.

01:05:41On n'est pas

01:05:41dans un grand col-coz

01:05:42assez ouvert en France.

01:05:44Que la biodiversité

01:05:45soit un bien commun,

01:05:46c'est une chose,

01:05:46mais la propriété privée.

01:05:48Une fois qu'on estime

01:05:49qu'au nom de la nature,

01:05:50tout doit être ouvert

01:05:51à tout le monde,

01:05:51que vous,

01:05:52chez vous,

01:05:53on vous interdit

01:05:53de faire quelque chose

01:05:54de légal

01:05:55parce que vous devez

01:05:55partager et offrir

01:05:57votre bien

01:05:58à des gens

01:05:58qui veulent venir

01:05:59en jouir gratuitement

01:06:00au nom de l'écologie

01:06:01et de l'animalisme,

01:06:02c'est quand même gonflé.

01:06:03C'est quand même gonflé.

01:06:04Alors,

01:06:05l'histoire,

01:06:05elle est simple.

01:06:06Avant la nature,

01:06:07la campagne,

01:06:08on va dire,

01:06:09tout le monde comprenait

01:06:09tout le monde.

01:06:10On savait que

01:06:11Pierre ou Paul

01:06:12chassait le dimanche,

01:06:14on n'allait pas

01:06:14dans son bois,

01:06:15on allait le samedi

01:06:16ou le dimanche d'après,

01:06:17on allait faire

01:06:18un atout avec le chien,

01:06:18on allait cueillir

01:06:19quelques champignons,

01:06:20tout était ouvert.

01:06:21On n'avait pas de problème.

01:06:22Jusqu'au moment

01:06:23où on est venu

01:06:23dire à un moment,

01:06:24la nature est à tout le monde.

01:06:27La nature n'est pas

01:06:28à tout le monde.

01:06:28A partir de là,

01:06:29il faut laisser

01:06:30surtout les gens

01:06:30s'en occuper

01:06:31au niveau local.

01:06:32Il y a des accords

01:06:32partout au filet.

01:06:34Il y a plein d'endroits

01:06:35où on partage la nature.

01:06:36Quand je parle

01:06:36de la nature privée,

01:06:37bien sûr,

01:06:38la propriété privée.

01:06:40Où il y a des accords

01:06:40entre les communes,

01:06:42les propriétaires privés

01:06:43et ça se passe très bien.

01:06:44Essayons aussi

01:06:45de sortir

01:06:45de ce qu'entendent

01:06:46les gens

01:06:46et ce que voient les gens.

01:06:47C'est-à-dire

01:06:48ce pugilat médiatique

01:06:49totalement dirigé

01:06:51et orchestré

01:06:52par des gens

01:06:52à des fins politiques.

01:06:54Sachez quand même

01:06:54que dans 99% des cas,

01:06:56les choses se passent

01:06:57extrêmement bien

01:06:58au niveau local.

01:06:59Là, on parlait du Nord.

01:07:01Vous, dans le Haut-Var,

01:07:02ça se passe bien

01:07:02avec les randonneurs,

01:07:03vététistes

01:07:04et tutti quanti ?

01:07:05Ça se passe bien.

01:07:07Pas toujours.

01:07:07Mais effectivement,

01:07:08de toute façon,

01:07:09un jour,

01:07:09vous êtes chasseur

01:07:10le lendemain,

01:07:11vous êtes randonneur,

01:07:12vous ramassez des champignons

01:07:13ou vous ramassez

01:07:14des asperges.

01:07:15Donc même le chasseur,

01:07:16il est usagé de la nature

01:07:17de façon différente

01:07:18et il le comprend bien, ça.

01:07:20Et les autres usagers

01:07:20doivent aussi le comprendre.

01:07:22Et je reviens sur,

01:07:23effectivement,

01:07:24la propriété privée.

01:07:25Le magistrat que vous êtes

01:07:26va me reprendre,

01:07:27mais il me semble

01:07:27que la propriété privée,

01:07:28c'est le droit de propriété

01:07:30constitutionnel en France.

01:07:31Donc c'est vraiment

01:07:33quelque chose

01:07:34de très important

01:07:35et qu'il faut se remettre

01:07:36en tête.

01:07:37On ne va pas ramasser

01:07:37les champignons

01:07:38de quelqu'un

01:07:39ou s'il avait planté

01:07:40un potager,

01:07:41vous n'iriez pas ramasser

01:07:42ses courges

01:07:42ou ses haricots verts.

01:07:44Donc c'est haricots verts,

01:07:44pardon.

01:07:45Donc voilà,

01:07:47c'est un peu de bon sens.

01:07:48On se rappelle

01:07:49qu'on est chez quelqu'un

01:07:50et on s'adapte aux règles,

01:07:52tout simplement.

01:07:53Je vous rejoins en grande partie.

01:07:57Il est anormal

01:07:59qu'on ne parvienne pas

01:08:00à trouver un terrain d'entente

01:08:02partout entre les chasseurs

01:08:04et les proveneurs.

01:08:06Mais je me demande

01:08:07si la dérive n'a pas commencé

01:08:09chez certains

01:08:10des deux côtés

01:08:11avec la gangrène de la politique.

01:08:14C'est-à-dire qu'à un certain moment,

01:08:16on a tellement distillé

01:08:18une haine des chasseurs

01:08:20que naturellement,

01:08:22ça a créé une animosité

01:08:23chez les promeneurs

01:08:25qui ne les prouvaient pas avant.

01:08:26Et de la même manière,

01:08:28quelques promeneurs,

01:08:29quelques citoyens,

01:08:31je l'espère de bonne foi,

01:08:33ont tiré argument

01:08:34de certaines tragédies

01:08:35parfaitement fortuites

01:08:37et dramatiques

01:08:38pour s'en prendre aux chasseurs.

01:08:41Je suis persuadé

01:08:42que si nous avions

01:08:43un minimum de politesse collective,

01:08:46ça ne poserait pas

01:08:47l'ombre d'un problème.

01:08:49Du civisme.

01:08:50Vous avez raison, Philippe.

01:08:52Effectivement,

01:08:52tout passe déjà

01:08:53par ce principe de tolérance

01:08:54qu'on a évoqué

01:08:55en entreprise.

01:08:57Et puis après,

01:08:57quand on sort

01:08:58de la partie privative

01:08:59de la nature,

01:09:00on est dans les lieux publics,

01:09:02les forêts domaniales,

01:09:03les forêts publiques,

01:09:04ce genre de choses,

01:09:05par exemple,

01:09:05ou les chemins publics.

01:09:06Là, il ne faut jamais oublier

01:09:07que les choses

01:09:08sont déjà extrêmement séparées.

01:09:11Vous êtes chasseur,

01:09:12vous êtes chassé

01:09:13en forêt domaniale,

01:09:14vous avez le droit

01:09:15de le faire

01:09:16une journée par semaine

01:09:17en moyenne

01:09:17pendant la période de chasse

01:09:18et c'est tout,

01:09:18c'est-à-dire

01:09:19une douzaine de jours,

01:09:2014 maximum.

01:09:22Si la forêt est périurbaine,

01:09:24il y a bien longtemps

01:09:24qu'on ne chasse pas

01:09:25le week-end,

01:09:26les vacances

01:09:27et les jours ferrés

01:09:27où c'est déjà interdit.

01:09:29On l'a même demandé

01:09:30parce que c'est de bon sens.

01:09:31On ne va pas se promener

01:09:32dans la forêt

01:09:32avec plein de monde

01:09:33autour de nous

01:09:34quand on est avec des armes

01:09:35et des chiens

01:09:35en train de courir

01:09:36après des faisans

01:09:37ou des sangliers.

01:09:38Tout ça,

01:09:39on l'a éprouvé

01:09:40depuis longtemps.

01:09:41Ma grand-mère disait toujours

01:09:42alors si c'est valable

01:09:43pour nous,

01:09:44c'est valable pour les autres.

01:09:45Quand tu n'es pas chez toi,

01:09:46gamin,

01:09:47n'oublie jamais

01:09:47que tu es chez quelqu'un.

01:09:48Une fois qu'on aura retrouvé

01:09:49ça comme fondamental,

01:09:51ça ira déjà beaucoup mieux

01:09:52dans le vivre ensemble

01:09:53et ça va bien se passer.

01:09:55Mais les gens se rassurent,

01:09:57les chasseurs

01:09:57n'ont pas envie

01:09:58de bloncariser la nature,

01:09:59n'ont pas envie

01:10:00de fermer les espaces

01:10:01mais respecter juste un peu

01:10:03les gens qui sont chez eux.

01:10:04Voilà.

01:10:05Et profondément,

01:10:06derrière tout cela,

01:10:07au-delà de la chasse

01:10:08et des promeneurs,

01:10:09je me demande

01:10:10s'il n'y a pas

01:10:11dans l'esprit profond

01:10:13de la politique d'aujourd'hui

01:10:14et pas seulement

01:10:15de la part du président,

01:10:17une volonté

01:10:18d'opposer en permanence

01:10:20les Français

01:10:21les uns aux autres,

01:10:22les activités

01:10:23les unes aux autres.

01:10:24Diviser, c'est mieux régner,

01:10:25on sait tous.

01:10:25Vous l'avez ôté que là.

01:10:26Et que chacun

01:10:26ne constitue

01:10:28que la seule légitimité,

01:10:30c'est ce qui apporte

01:10:31du bonheur à soi-même.

01:10:32Mais les autres existent,

01:10:34il faut l'accepter.

01:10:35Et fondamentalement,

01:10:36s'il n'y a pas de problème,

01:10:38il n'y a pas besoin

01:10:38de monde politique.

01:10:39Donc des fois,

01:10:39il faut en créer un petit peu

01:10:40quand tout se passe bien.

01:10:41Ce n'est pas simple.

01:10:43Oui, on crée la peur

01:10:44en fait pour mieux nous manipuler.

01:10:46Alors il y a une question

01:10:47qui se pose quand même

01:10:47parce que les chiffres

01:10:48sont encourageants.

01:10:50Là, il y a 42%

01:10:52d'accidents en moins

01:10:53en 20 ans.

01:10:54Ça prouve quand même

01:10:55que les chasseurs

01:10:56font peut-être plus attention

01:10:57qu'à une certaine époque, non ?

01:10:58Ce n'est pas qu'une question

01:10:59d'attention, pardon.

01:11:00C'est aussi une question

01:11:01de formation.

01:11:01Ah oui, alors expliquez-nous

01:11:02parce que comment on obtient

01:11:03le permis de chasser ?

01:11:05Moi, je l'ai eu il y a 4 ans

01:11:06donc je pense que c'est bien bien.

01:11:07Voilà, il y a deux parties.

01:11:09Il y a une épreuve théorique

01:11:10et une épreuve pratique.

01:11:11Comme le permis de conduire.

01:11:12Exactement, comme le permis de conduire.

01:11:13Voilà, tout simplement.

01:11:14Il faut répondre à des questions

01:11:17et parmi ces questions-là,

01:11:18en tout cas pour la partie théorique,

01:11:20il y a des questions

01:11:20sur la sécurité.

01:11:21Et si vous avez faux

01:11:22à ces questions de sécurité,

01:11:23vous n'aurez pas de la vie de chasser.

01:11:25Et pour la partie pratique,

01:11:27c'est exactement la même chose.

01:11:29Il y a des gestes

01:11:30liés à la sécurité.

01:11:31Si vous faites un de ces gestes

01:11:33au moment de votre examen théorique,

01:11:35le pratique, pardon,

01:11:36vous n'aurez pas non plus

01:11:37votre permis de chasser.

01:11:38Voilà, donc l'examen pratique

01:11:40comme le permis de conduire.

01:11:41On va avoir du sanglier courant

01:11:44avec une arme à canon rayer,

01:11:46du tir avec un fusil,

01:11:48on va avoir le rangement

01:11:48de son arme.

01:11:50Voilà, c'est un certain nombre

01:11:52d'épreuves pratiques.

01:11:53Et puis, c'est 10 questions théoriques.

01:11:55Et c'est compliqué à avoir ou pas ?

01:11:57Oui.

01:11:58Oui, c'est compliqué.

01:11:58Il y a beaucoup de bachotage, etc.

01:11:59Moi, j'ai bossé.

01:12:00Mais il faut bosser.

01:12:01Oui, j'ai bossé.

01:12:02Camille a raison.

01:12:03Il y a au moyen 65% des gens

01:12:05qui obtiennent...

01:12:08C'est moins que le baccalauréat,

01:12:09je vous le rappelle.

01:12:09Ah oui, on en est à 97 ou 98.

01:12:12Là, c'est l'école des fans.

01:12:14En plus, on a rajouté,

01:12:15en plus du permis de chasser,

01:12:16on a rajouté aujourd'hui un suivi,

01:12:18ce qui n'existe dans aucune...

01:12:19...

01:12:20...

01:12:21...

01:12:35Merci à tous.

01:12:36Merci pour votre accueil.

01:12:40Merci à tous.

01:12:40Président de la Fédération Nationale des Chasseurs,

01:12:42auteur de « Un chasseur en campagne »

01:12:43publié chez Albain Michel.

01:12:45Merci Camille Laplace,

01:12:46ingénieur hospitalier,

01:12:47chasseresse et maman de trois enfants.

01:12:49Sur TikTok,

01:12:49Cam Calé Lolo.

01:12:50Et sur Facebook,

01:12:51Cam Chasseresse.

01:12:52Et sur Insta...

01:12:53Cam Chasseresse aussi.

01:12:55J'étais vraiment ravie d'être avec vous.

01:12:56Eh bien, vous avez pas...

01:12:57On a passé un très bon moment avec vous deux.

01:12:59Vous êtes animateurs.

01:13:00Oh, vous m'en parlez pas.

01:13:01Mais là, vous savez qu'on est également

01:13:02la radio du rugby,

01:13:03outre celle des territoires.

01:13:05Et on retrouve tout de suite

01:13:06notre ami Alexandre Priam.

01:13:08Salut Alex.

01:13:09Salut les vrais voix.

01:13:11Alors, inutile de dire

01:13:13que ça commence très fort ce soir

01:13:14avec Bayonne versus Clermont à Jean Daugé.

01:13:19Oui, il y a eu des conditions dantesques

01:13:20sur ces dernières heures.

01:13:22Le soleil commence à arriver

01:13:24sur la Côte Basque.

01:13:25C'est le premier barrage,

01:13:26le premier match de face finale

01:13:27de top 14 de cette saison.

01:13:29Bayonne face à Clermont.

01:13:31Ça va inaugurer un week-end exceptionnel

01:13:33sur Sud Radio

01:13:34qui se poursuivra demain

01:13:35avec l'access match

01:13:37entre Grenoble et Perpignan.

01:13:38Puis Toulon-Castres, évidemment.

01:13:40Tout ça, c'est sur Sud Radio.

01:13:42Sur la radio du rugby,

01:13:42on est là jusqu'à 23h.

01:13:444h de rugby pour vous.

01:13:45Ambreau de Sud Radio

01:13:47et de ce ballon on va.

01:13:49Merci à tous.

01:13:50On se retrouve lundi 17h

01:13:51avec Cécile de Minibus

01:13:52pour les vraies voix

01:13:53et tout de suite,

01:13:55le rugby avec Alexandre Priam

01:13:56et l'équipe du rugby de Sud Radio.

01:13:58et l'équipe du rugby de Sud Radio.

Les Vraies Voix | Émission du 13 juin

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