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  • 29/05/2025
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Samuel Botton, Rizlaine Sellika, Laurent Zameczkowski et Raphaëlle Rémy-Leleu

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-05-29##

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Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h19, Frédéric Bradel.
00:00:06Bonsoir à tous. Tiens, il y a un pont. Je me disais, je vais venir les voir.
00:00:10Voilà, on salue Cécile de Ménibus et Philippe David.
00:00:13J'ai le plaisir de vous retrouver pour ces deux soirées des Vraies Voix.
00:00:18A votre sommaire, le grand débat du jour à 17h30.
00:00:21François Bayrou a commandé un travail aux députés
00:00:25pour remédier à la recrudescence des attaques au couteau impliquant des adolescents.
00:00:29En réponse, 53 propositions ressortent d'un rapport fourni par une mission parlementaire.
00:00:35Beaucoup d'évidence et un thème objet de la question que nous vous soumettrons
00:00:39sur le compte X de Sud Radio et à l'antenne avec nos Vraies Voix.
00:00:43Deux points. Port d'armes blanches par les mineurs.
00:00:46La vidéoprotection dans les établissements scolaires est-elle une solution efficace ?
00:00:51Vous réagirez, nous aurons un porte-parole de la Fédération des parents d'élèves pour nous éclairer.
00:00:57Et puis le coup de projecteur à 18h40, c'est l'info de la nuit en France.
00:01:02L'Assemblée nationale a approuvé la suppression des zones à faible émission.
00:01:07Les ZFE qui restreignent la circulation de certains véhicules thermiques dans les centres-villes.
00:01:12Un pied de nez à l'écologie punitive et reculent dans l'engagement écologique.
00:01:17Ou alors les réactions, bien sûr, se multiplient.
00:01:20Vous nous direz.
00:01:21Pour réfléchir au problème, nous vous proposons la question sans doute à la base du problème.
00:01:25Les voitures doivent-elles avoir accès au centre-vril ?
00:01:29Oui, non ou sous condition ?
00:01:31Là aussi, vous donnez votre avis au 0826 300 300 pour intervenir sur le sujet.
00:01:36Et puis vous répondez à la question sur les réseaux sociaux de Sud Radio.
00:01:39Raphaël Rémi Leleu, conseillère écologiste de Paris-Centre, nous donnera son point de vue.
00:01:44On a déjà une idée.
00:01:45Allez, c'est parti. Présentation des vraies voix.
00:01:47Les vraies voix Sud Radio.
00:01:50Il participe encore une fois ce soir à notre ascension commune vers la recherche de la vérité.
00:01:55Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole.
00:01:58Est-ce que je vais tenir la dragée haute à la journée de l'ascension ? J'en doute.
00:02:04Je vous fais confiance et je suis confiant moi-même.
00:02:07Nous accueillons Rieslène Sélika, journaliste d'investigation.
00:02:11Bonsoir.
00:02:12Bonsoir Frédéric.
00:02:13C'est notre première ensemble.
00:02:14Oui, c'est notre première.
00:02:15Oui, et je vais vous dire, c'est aussi la première en ce qui me concerne avec Samuel Bauton,
00:02:20expert en communication chez Step Conseil.
00:02:22Tout à fait, avec un plaisir immense.
00:02:24On n'a pas nos repères, on avance en aveugle.
00:02:26Heureusement, il y a la référence totale.
00:02:29Philippe Bézziers est avec nous.
00:02:30Mais je connais Samuel.
00:02:31J'ai sorti pour vous ma plus belle voix de radio.
00:02:33Mais je l'entends.
00:02:34Je l'entends et je l'ai reconnu tout de suite.
00:02:37Très bien, nous fonçons au 0 826 300 300.
00:02:42C'est Sarah qui nous appelle de belles gardes dans le Gard qui va être notre auditrice fil rouge.
00:02:49Bonsoir Sarah.
00:02:51Bonsoir tout le monde.
00:02:52Bonsoir à toute l'équipe.
00:02:54Ça nous fait plaisir de vous avoir parce que, bon, vous faites le pont ou pas vraiment ?
00:02:58Non.
00:03:00Oui, oui, si, si, je fais le pont, mais je suis chez moi tranquillement.
00:03:04Il fait beau dans le Gard.
00:03:05On a de la chance.
00:03:05On vous envoie du sommet.
00:03:06Vous avez entendu Rémi André, en plus, il est sûr que ça va durer pour au moins jusqu'au week-end.
00:03:13Bon, Sarah, vous êtes professeure, je crois, professeure des écoles dans la vie, c'est cela ?
00:03:19Je suis professeure en collège, en fait.
00:03:22Et donc, vous vouliez porter un petit coup de gueule sur les conditions de recrutement.
00:03:27Nous vous écoutons avec les vraies voix et nous en débattons.
00:03:30Allez-y.
00:03:30Oui, mais ce sont des choses que vous dites des fois.
00:03:34Il y a des experts chez vous qui se connaissent bien jugés.
00:03:37Si vous voulez, on s'étonne toujours de l'effondrement du classement en PISA.
00:03:42Cet effondrement est multifactoriel.
00:03:43Mais il est certain que la formation et le recrutement des enseignants est un exemple atteint.
00:03:49Et là, Mme Borne a annoncé qu'on allait recruter un bac plus 3.
00:03:53Alors, il faut savoir qu'un professeur normal est bac plus 5.
00:03:57Et même plus.
00:03:58Moi, par exemple, je suis bac plus 9.
00:03:59Bon, ça n'empêche.
00:04:01Plus on parle des problèmes d'autorité.
00:04:03Dans l'autorité, il n'y a pas que la répression.
00:04:05Il y a l'autorité du savoir.
00:04:07Parce que moi, ce qui m'a gacée énormément en ce moment, ça fera coup de gueule,
00:04:10c'est qu'on parle de toutes sortes de choses qui sont importantes.
00:04:13La discrimination, la violence, le voile, tous ces trucs-là.
00:04:17Mais on oublie que l'école, je ne suis pas un centre aéré.
00:04:20L'école, c'est un lieu de savoir.
00:04:22Or, l'autorité, elle repose sur le savoir.
00:04:24Les enfants, j'en assure, ne sont pas méchants.
00:04:26Ou qu'André, j'ai enseigné dans les pires coins, aux sacrois, dans le milieu parisien et tout.
00:04:30Si vous savez de quoi vous parlez, vous avez déjà une grande partie de vos questions.
00:04:34Alors, si vous savez de quoi vous parlez, si vous savez de quoi vous parlez,
00:04:38et si vous savez aussi en parler, parce que c'est important.
00:04:40Alors bon, on ne vous entend pas très très bien non plus, Sarah,
00:04:44mais on a très très bien compris ce que vous dites.
00:04:46J'aimerais une réaction autour de la table.
00:04:49Philippe Bilger, on a besoin de professeurs ?
00:04:51Bac plus 3, bac plus 5, ça part de là ou pas ?
00:04:53Sarah a une vision très revigorante de l'enseignement, et je la rejoins.
00:04:57Ça n'est pas qu'un problème de discipline, c'est un problème de compétence, de savoir et d'aptitude à la transmission.
00:05:05Mais je suis rassuré, elle ne trouve pas en moi un expert, donc j'ai le droit de dire à peu près ce que je pense.
00:05:12Tout le monde peut dire ce qu'il pense.
00:05:14Mais les experts, c'est dramatique.
00:05:16Ils sont condamnés à se taire ou à dire des choses qu'on leur a inculguées.
00:05:20Bon, alors après il y a débat, mais ça en sera un autre.
00:05:22En tout cas, Rieslaine Célica, on a besoin de profs.
00:05:26Alors le fait d'avoir bac plus 3, c'est pas assez ?
00:05:29Non, non, mais avoir de la quantité au lieu de la qualité, moi je suis contre.
00:05:34Moi je suis absolument d'accord avec la dame qui vient d'exprimer son témoignage.
00:05:38C'est essentiel d'avoir des personnalités compétentes pour avoir une jeunesse qui puisse avancer
00:05:46et avoir des parcours, surtout pour l'égalité des chances en fait.
00:05:51Donc pour moi c'est essentiel d'avoir une formation adéquate et ne pas bâcler.
00:05:58Bon, on est d'accord sur le principe.
00:06:00Alors vous, Samuel Botton qui est un expert en communication, attention expert.
00:06:04Oui, mais il ne le dit pas.
00:06:06En général, c'est vous qui le nommez comme ça.
00:06:08Voilà.
00:06:09Alors très rapidement, moi déjà.
00:06:11Ce qui est important, le professeur évidemment, il y a le savoir et Sarah nous en a parlé.
00:06:15Mais il y a aussi être capable de tenir une classe.
00:06:19Et là, c'est peut-être pas forcément le bac plus 3, plus 5.
00:06:22Non, c'est une question d'attitude.
00:06:23Mais d'abord, je voudrais remercier Sarah pour son discours.
00:06:25Je me félicite que mes enfants puissent avoir affaire à des professeurs comme vous
00:06:29avec la vision que vous avez portée.
00:06:30Après, malheureusement, je vais prendre le contre-pied.
00:06:33Aujourd'hui, avoir des enseignants à bac plus 3, c'est une nécessité.
00:06:36Parce que nous n'avons plus forcément la main d'œuvre et que ce sont des carrières qui,
00:06:39et je le déplore, ne font plus rêver.
00:06:41Mais on doit aussi apporter des compétences à l'école.
00:06:43Et chez les bac plus 3, chez des gens qui ont pu être autodigda ou qui ont choisi des études courtes,
00:06:48je pense qu'il y a des compétences à aller chercher.
00:06:50Et puis après, malheureusement, nous avons raté depuis 20 ans les plus grands ministres de l'éducation.
00:06:54On a conspué Najat Vallaud-Belkacem.
00:06:56On a mis Papandiaï dehors au bout de 6 mois.
00:06:58On a laissé 5 années à Blanquer qui n'ont servi à rien.
00:07:01Aujourd'hui, l'éducation nationale est un naufrage.
00:07:03Mais ce n'est pas nouveau.
00:07:04Donc le mal, il faut le reprendre à la racine.
00:07:06Il faut amener de la stabilité à ce ministère.
00:07:09C'est pas comme ça qu'on va y arriver.
00:07:10Je suis désolée, c'est pas comme ça qu'on va y arriver.
00:07:12Quand on passe son temps, Rieslène, à défaire tout ce qui a été fait par les ministres précédents
00:07:15pour faire des choses qui ne marchent pas et faire un pas en avant, dix pas en arrière,
00:07:19forcément, ça met l'éducation nationale en effet.
00:07:20Non, je suis désolée.
00:07:21Et aujourd'hui, il faut faire preuve d'une ouverture d'esprit
00:07:23et être en mesure d'apporter des compétences nécessaires.
00:07:24Elle l'a dit exactement, c'est pas un centre aéré.
00:07:26Mais je ne suis pas forcément d'accord avec elle, mais je n'ai jamais parlé de centre aéré.
00:07:28Ça dépend des matières.
00:07:29Écoutez-vous, je vous parle d'éducation et de compétences qui sont en portage des élèves.
00:07:35Mais mon cher Samuel, les deux premiers ministres que vous avez cités,
00:07:41je sais qu'il vous en est pas mal, Philippe.
00:07:43Je sais que vous êtes dans le cas, ça l'est mieux.
00:07:46Sarah est notre auditrice fil rouge.
00:07:48Elle va revenir, notamment dans notre grand débat de 17h30.
00:07:51Elle jouera aussi avec vous, vous savez, au fameux quiz musical.
00:07:54Vous allez nous trouver encore des mélodies absolument inaudibles.
00:07:59Oh, et paf !
00:08:01Vous, vous êtes prêts pour PSG Inter Milan ?
00:08:04Vous allez tacler en défense ?
00:08:05Malheureusement, je ne pourrais pas le voir.
00:08:07Bon, très bien.
00:08:08Merci Sarah de nous avoir lancé sur le débat.
00:08:11C'est un vrai plaisir.
00:08:12Dans un instant, vous avez pu le comprendre, il est en forme.
00:08:14Mais c'est souvent quand je suis là, il est remonté.
00:08:16Je ne sais pas, je dois avoir des endorphines.
00:08:18Je développe des endorphines.
00:08:20Ça sera le réquisitoire du procureur dans un instant.
00:08:22À tout de suite.
00:08:24Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h, Frédéric Bradel.
00:08:29Les vraies voix qui s'adonnent à une ascension intellectuelle en ce jeudi.
00:08:33Philippe Bilger, Samuel Bauton et Rislaine Sélica sont avec nous.
00:08:37Dans un instant, nous retrouverons notre journaliste incontournable,
00:08:40Félix Mathieu, avec ses trois mots de l'actu.
00:08:43Mais c'est sincère en plus.
00:08:46Quelques indications sur ces trois mots de l'actu.
00:08:48Oui, on va parler de la rupture.
00:08:49Elle est consommée entre Donald Trump et Elon Musk.
00:08:52De la rupture qui n'est pas encore consommée entre Marine Le Pen et Jordan Bardella,
00:08:55même si certains se sont un peu demandés aujourd'hui.
00:08:57Elle a comme semblé le clasher en disant qu'il n'était pas un fin connaisseur du dossier calédonien.
00:09:02Puis après, elle est un peu revenue sur ses propos.
00:09:04Elle les a relativisés.
00:09:05On va parler aussi de la rupture qui allait bien consommer entre un glacier de montagne en Suisse.
00:09:09Un village totalement enseveli après un éboulement gigantesque.
00:09:12Bon, je n'ai pas voulu vous faire rupture, rupture, rupture.
00:09:15Donc les trois mots, c'est rupture du haut et éboulement.
00:09:17On peut faire une petite rupture parce qu'il y a Philippe Bilger qui arrive.
00:09:19Rupture.
00:09:20Les vraies voix Sud Radio, le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:09:26Philippe Bilger, au programme de votre réquisitoire, des nouvelles recherches pour retrouver d'autres victimes d'Émile Louis.
00:09:32Oui, c'est un Émile Louis.
00:09:34J'allais dire, j'ai eu la chance.
00:09:36Non, c'est une sorte de sombre bonheur judiciaire d'avoir été l'avocat général pour la première fois de ma vie,
00:09:44dans les aussi bien en première instance qu'on appelle pour Émile Louis la première fois au Cerf, la seconde fois à Paris.
00:09:53Et à l'époque, on lui reprochait d'avoir assassiné cette victime.
00:09:58Et heureusement, miraculeusement, grâce à l'intelligence d'un gendarme, il avait avoué en réalité qu'il avait tué ces sept victimes.
00:10:10Et on n'a retrouvé que deux corps, des ossements, qui permettaient de constérer que ces abeux avaient été confirmés.
00:10:20Si on n'avait pas retrouvé d'ossements, eh bien, la justice était complètement en rade, si j'ose dire.
00:10:30Et là, on vient de faire des recherches à Rouvray pour retrouver peut-être une huitième victime dont il aurait été l'auteur de la disparition.
00:10:42On n'en sait rien, bien sûr, encore, mais quand j'ai lu ça, évidemment, ça m'a replongé en pleine nostalgie judiciaire face à cet accusé
00:10:54avec lequel j'entretenais de bons rapports à l'audience, qui semblait être un bon pépé, bien tranquille et serein, et qui avait commis des horribles choses.
00:11:05– Profitons de cette fenêtre que vous nous ouvrez, Philippe Bilger, être en face d'un tueur en série, ça retourne ?
00:11:15– Non, pas du tout. Moi, suivant le conseil d'un très grand magistrat, j'en ai admiré très peu, des magistrats,
00:11:25c'était Pierre Truches qui disait, et ça me semble évident partout où on travaille,
00:11:30« Plus l'affaire est extraordinaire, plus il faut la traiter de manière ordinaire ». C'est clair ?
00:11:37Et donc, lui-même, je le traitais comme le gang des barbares.
00:11:41Les gens me demandaient le soir « Mais comment il est ? » Je lui dis « Il a un visage, il a deux bras, deux jambes ».
00:11:48Alors, on peut détester les réponses et les versions qu'il donne,
00:11:52mais c'est très différent du sentiment absurde que certains avocats généraux cultivent
00:11:58en plaçant les accusés dans une sorte d'exotisme, de sorcellerie.
00:12:03Malheureusement, ils font partie de notre humaineté, ils en sont le comble, le paroxysme, horrible souvent.
00:12:11– Merci Philippe Bilger, nous avoir fait partager ce moment, on va dire privilégié,
00:12:15parce qu'effectivement, c'est une expérience assez rare pour pouvoir s'y intéresser comme c'est notre cas.
00:12:21Les trois mots de l'actu, tout de suite. Allez, c'est parti.
00:12:24– Voici Félix Mathieu. Et donc, rappelons-le, les mots de l'actu, rupture, duo et éboulement.
00:12:34– C'est fini la bromance entre Elon Musk et Donald Trump, l'homme le plus riche du monde,
00:12:38revient à ses affaires, il quitte ses fonctions gouvernementales
00:12:40et critique même pour la première fois le président.
00:12:43Y aurait-il de l'eau dans le gaz aussi entre Marine Le Pen et Jordan Bardella en Nouvelle-Calédonie ?
00:12:47Elle ne se dit pas sûre qu'il connaisse très bien le dossier calédonien,
00:12:51avant finalement de relativiser son propos.
00:12:52Et puis, un village suisse, Blatène, riait de la carte après un éboulement gigantesque.
00:12:57Un glacier s'est écroulé au fond de la vallée, recouvrant le village
00:13:01qui avait heureusement été évacué il y a quelques jours.
00:13:04– Les vraies voix Sud Radio.
00:13:06– On ne le verra plus annoncer des coupes budgétaires avec son fils sur ses épaules
00:13:10dans le bureau du président pour lequel il avait fait campagne.
00:13:12– Fight, fight, fight !
00:13:14– Elon Musk quitte ses fonctions gouvernementales
00:13:16à la commission chargée de tailler dans les dépenses publiques.
00:13:19L'homme le plus riche du monde va revenir à ses affaires.
00:13:21Il faut dire que Tesla est plutôt mal en point.
00:13:23Elon Musk assurait avoir terminé sa mission gouvernementale,
00:13:26mais il a aussi pour la première fois hier critiqué la politique de l'administration Trump
00:13:30et notamment le budget.
00:13:31– J'ai été déçu de voir ce projet de loi de dépense massive
00:13:39qui franchement augmente le déficit budgétaire, déclare Elon Musk sur CBS.
00:13:44Le patron de Tesla, Dix et de SpaceX qui s'est mis à une partie de l'administration Trump
00:13:49où ses méthodes étaient jugées brutales, même sur le fond d'importantes divergences idéologiques
00:13:53étaient apparues ces dernières semaines.
00:13:54– L'Europe et les États-Unis devraient passer idéalement, selon moi, à une situation de tarif zéro,
00:14:04créant ainsi une zone de libre-échange entre l'Europe et l'Amérique du Nord,
00:14:08avait notamment déclaré Elon Musk un très à rebours des taxes douanières,
00:14:12expression favorite de Donald Trump.
00:14:14En quittant ses fonctions maintenant, il échappe aussi à l'exigence de transparence
00:14:17sur ses affaires, une transparence à laquelle il aurait dû se soumettre
00:14:20s'il était resté plus longtemps dans l'administration.
00:14:22– Alors trois vraies voix, je vais donner à chaque vraie voix une réaction
00:14:25sur un thème qui lui ressemble.
00:14:26Sur l'aspect communication, Samuel Botton,
00:14:29est-ce qu'il ne se fait pas finalement Elon Musk sur ce coup-là à Raqiri ?
00:14:33Parce que les ventes des Tesla, etc.
00:14:35– C'est sa spécialité, c'est ce qu'il a toujours fait à chaque fois
00:14:38qu'il a été confronté à un moment charnière de sa carrière.
00:14:41Quand il a racheté Twitter, on s'est retrouvé plus ou moins
00:14:43dans les mêmes configurations avec des déclarations à l'emporte-pièce.
00:14:46Je pense qu'on a été pendant longtemps sur un mariage de raison
00:14:49entre deux personnalités très fortes, mais qui ont au moins le point commun d'être ingérables.
00:14:53Et malheureusement, il n'y a qu'un seul Trump dans le bureau ovale,
00:14:57c'est celui de Trump, et à un moment, la cassure était inéluctable.
00:15:00Mais je pense aussi que ce que Trump, pardon,
00:15:03Musk a fait pour Trump, surtout le long de la campagne,
00:15:06a payé un moment et lui a permis de se retrouver élu dans des bonnes conditions.
00:15:09– Deuxième mot, Félix Mathieu, avec ses propos qui ont surpris
00:15:13de la part de Marine Le Pen en Nouvelle-Calédonie.
00:15:15– Marine Le Pen dit vouloir participer aux consultations
00:15:18sur l'avenir de ce territoire,
00:15:19et Jordan Bardella lui ont alors demandé les journalistes.
00:15:23– Je ne suis pas sûre que Jordan, pour le coup,
00:15:25connaisse très bien les problématiques de la Nouvelle-Calédonie.
00:15:28On partage nos talents, dirons-nous.
00:15:30– Voilà, a-t-elle clashé son joker ?
00:15:32Jordan Bardella, à quelques milliers de kilomètres,
00:15:34relativise lui aussi sur BFM, tout en se défendant un peu l'air de rien.
00:15:38– Elle ne dit pas que je ne connais pas le dossier.
00:15:40Je pense que vous sortez cette phrase de son contexte.
00:15:42Elle se trouve en Nouvelle-Calédonie.
00:15:44Elle est investie sur ce sujet et impliquée sur cette question depuis très longtemps.
00:15:48elle est aujourd'hui la mieux placée pour représenter notre mouvement
00:15:51dans ses consultations.
00:15:52Mais je vous rassure, je connais très bien les dossiers ultramarins,
00:15:55et notamment le dossier de la Calédonie française.
00:15:58– Vous n'arriverez pas à créer un coin entre Jordan et moi.
00:16:01On se partage les dossiers.
00:16:02Depuis, reprécisait Marine Le Pen agacée par les journalistes
00:16:05et par la supposée rivalité entre elles
00:16:07et celui qui la remplacerait à la présidentielle.
00:16:10Ainsi, l'inéligibilité se confirmait.
00:16:12– Bon, Philippe Bilger, c'est pas là ?
00:16:14C'est pas encore là le clash ?
00:16:15– Non, mais c'est infinifiant,
00:16:17mais tout de même, c'est la première pique,
00:16:20la première,
00:16:22depuis que ce couple
00:16:24paraissait fonctionner
00:16:26sans la moindre amie croche.
00:16:28Alors, on sait pas.
00:16:29– Bon, troisième mot,
00:16:31éboulement à un village ?
00:16:32– C'est pas capital.
00:16:33– Non, on a quand même des éléments de réponse récents
00:16:35sur ce qui s'est passé dernièrement dans leurs relations,
00:16:38sur le fait que Jordan Bardella,
00:16:40du point de vue interne du Rassemblement National,
00:16:42essaye de s'émanciper et de constituer des équipes,
00:16:44ce qui est très mal perçu.
00:16:45Et d'ailleurs, ce n'est pas un homme...
00:16:46Alors, c'est très paradoxal,
00:16:47parce que c'est un apparatchik,
00:16:48mais ce n'est pas un homme d'appareil.
00:16:50Donc là, forcément, il se retrouve un peu bloqué,
00:16:51et je pense qu'elle lui siffle la fin de la récré.
00:16:53– C'est clairement une rivalité.
00:16:54– Rieslène, oui.
00:16:55– C'est clairement une rivalité
00:16:57entre le jeune premier
00:16:58et l'ex,
00:17:01éventuellement papesse, en fait, du RN.
00:17:03– Là, elle donne des contre-exemples.
00:17:06Ils sont complémentaires aussi, non ?
00:17:07– Oui, ils sont complémentaires,
00:17:08mais en même temps,
00:17:09je pense qu'elle tient aussi à sa place
00:17:11et qu'elle n'a pas vraiment envie
00:17:12que la nouvelle génération la devance.
00:17:14Donc, la petite pique,
00:17:15elle est claire et nette.
00:17:17– C'est un vieux schéma, c'est un vieux schéma.
00:17:21– Bon, alors, passons à ce...
00:17:22– On dépend pas d'elle, hein !
00:17:22– Troisième mot, donc,
00:17:24éboulement, un village suisse
00:17:25a été rayé de la carte
00:17:26dans une scène aux allures d'apocalypse.
00:17:28– Oui, un éboulement massif,
00:17:30un glacier s'est totalement éboulé
00:17:32au fond de la vallée de l'Ochenthal,
00:17:33recouvrant totalement le bourg de Blatène.
00:17:37Blatène, 300 habitants,
00:17:40désormais donc recouverts
00:17:41de gravats, de glace.
00:17:44On ne voit même plus dépasser
00:17:45le clocher de l'église.
00:17:46Heureusement, le village avait été évacué
00:17:48il y a quelques jours,
00:17:49vu les signes avant-coureurs.
00:17:50Les autorités suisses recherchent
00:17:52tout de même un disparu.
00:17:53Le phénomène a été encore plus massif,
00:17:55impressionnant que redouté
00:17:56par les autorités, indique.
00:17:57Raphaël Meijaros, responsable cantonal
00:18:01en charge de la gestion des dangers naturels.
00:18:03– Ce scénario catastrophe s'est désormais produit.
00:18:09Ça signifie que les 3 millions de mètres cubes
00:18:12qui se sont détachés du glacier
00:18:14ont tous glissé vers le bas.
00:18:16C'est extrêmement rare.
00:18:17On ne trouve aucun exemple similaire
00:18:19dans l'histoire.
00:18:20Tout est désormais en bas.
00:18:22Et nous ne savons pas exactement
00:18:24quelle quantité de matière se trouve encore là-haut.
00:18:27Mais la majeure partie a certainement glissé en bas.
00:18:29Voilà ce qu'il dit.
00:18:30Les autorités helvétiques en tout cas s'inquiètent maintenant
00:18:32car cet éboulement a coupé une rivière.
00:18:34Ça risque forcément de créer un lac
00:18:36et donc de nouvelles inondations dans les environs.
00:18:38– Rizlen Selika, ce sont des images
00:18:40qui vont changer un peu la vision
00:18:41que certains réfractaires ont sur le réchauffement ?
00:18:44– Ah oui, complètement.
00:18:46On le vit actuellement.
00:18:47On passe d'un temps très chaud
00:18:50à 10 degrés plus bas.
00:18:53On est complètement dépassé.
00:18:54Et il faut aujourd'hui prendre les choses en main
00:18:57et ne pas tomber dans le complotisme,
00:18:59ne pas être dans le déni écologique.
00:19:03Et moi, j'encourage à s'y intéresser.
00:19:06– Message reçu.
00:19:08Message reçu, Rizlen Selika.
00:19:10Merci, Félix Mathieu, pour ces trois mots de l'actu.
00:19:13Dans un instant, nous évoquons,
00:19:15donc pour notre grand débat de 17h30,
00:19:17les 53 propositions sorties du rapport parlementaire
00:19:21pour enrayer le phénomène des attaques au couteau
00:19:23impliquant des adolescents.
00:19:25Les chiffres récents montrent que près d'un tiers
00:19:28des vols avec armes sont commis par des mineurs.
00:19:30Comment empêcher que des jeunes puissent circuler armés ?
00:19:33Nous vous posons la question concernant
00:19:36l'une des propositions majeures du rapport.
00:19:38Port d'armes blanches par les mineurs,
00:19:40la vidéoprotection dans les établissements scolaires
00:19:42est-elle une solution efficace ?
00:19:44Donnez-nous tout de suite votre point de vue
00:19:45sur le compte X de Sud Radio.
00:19:47Je vous donne la tendance et elle pourra encore évoluer,
00:19:49notamment après l'intervention de notre invité,
00:19:51Laurent Zamekowski, porte-parole de la PEP,
00:19:54Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public.
00:19:57Bonsoir, Laurent Zamekowski.
00:19:59Dans un instant, vous serez avec nous.
00:20:02Des caméras dans les établissements scolaires,
00:20:04ça dissuade en un mot ou pas ?
00:20:05Oui, ça dissuade, mais évidemment,
00:20:09ce n'est pas suffisant.
00:20:10Allez, on en parle dans un instant.
00:20:12A tout de suite pour le grand débat sur Sud Radio.
00:20:14Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h, Frédéric Bradel.
00:20:19Les vraies voix de l'Ascension avec un trio original,
00:20:23puisque c'est la première fois qu'ils sont tous les trois ensemble.
00:20:25Ils se sont croisés, on les a entendus par-ci, par-là.
00:20:28L'incontournable Philippe Bilger,
00:20:30président de l'Institut de la Parole,
00:20:32auteur de Me Too Much aux éditions Eliopold,
00:20:35je vous le rappelle, un livre à lire,
00:20:37par définition, d'ailleurs.
00:20:39J'ai hâte de le lire.
00:20:41Samuel Bauton, expert en communication
00:20:43chez Steck Conseil,
00:20:45et puis Rislaine Sélika, journaliste d'investigation.
00:20:48Et podcasteuse aussi.
00:20:49Ah, podcasteuse, c'est un beau métier, ça.
00:20:51J'ai un podcast qui s'appelle Un nom sous influence,
00:20:53diffusé sur MyLimedia, si ça vous intéresse.
00:20:55Eh bien, allons-y.
00:20:56Restez bien avec nous pour écouter l'émission,
00:20:58puis après, vous enregistrez cette info
00:21:01et vous y allez.
00:21:02Place au grand débat.
00:21:05Les Vraies Voix Sud Radio,
00:21:06le grand débat du jour.
00:21:0953 propositions pour enrayer un problème
00:21:12devenu récurrent,
00:21:13le port d'armes blanches par les mineurs.
00:21:15Le Premier ministre a confié une mission
00:21:17à la vice-présidente de l'Assemblée nationale,
00:21:19Naïma Mouchou,
00:21:20et à François Ravier, ancien préfet de Savoie.
00:21:23Une série d'évidences en ressort, pardonnez-moi,
00:21:25mais renforcer et systématiser la réponse pénale,
00:21:28élargir et renforcer l'interdiction
00:21:30du port d'armes par les mineurs et leur vente.
00:21:33La saisine du conseil de discipline
00:21:35dès lors qu'un élève est en possession d'une arme.
00:21:37Tiens donc, ce n'était pas déjà fait.
00:21:38Et puis, ce thème, donc, objet de notre question du jour
00:21:41sur les réseaux sociaux de Sud Radio.
00:21:43Allez-y, donnez votre point de vue.
00:21:45Port d'armes blanches par les mineurs,
00:21:47la vidéoprotection dans les établissements scolaires
00:21:49est-elle une solution efficace ?
00:21:52Alors, vous dites précisément non à 59%,
00:21:57mais c'est évolutif, allez-y.
00:21:59Non, ce n'est pas efficace à 59%.
00:22:01Je vous fais grâce des 41 autres pourcents,
00:22:04vous avez compris, la relation de cause à effet.
00:22:07Notre invité, je vous l'ai présenté juste avant la pause,
00:22:10il est donc toujours là,
00:22:11Laurent Zamekowski, porte-parole de la PEP Fédération
00:22:14des parents d'élèves de l'enseignement public.
00:22:17Peut-être un mot, et on va commencer bien sûr
00:22:19par Philippe Bilger avant d'aller vous voir.
00:22:21Laurent Zamekowski, mais Philippe Bilger,
00:22:23j'ai dit, il y a plein d'évidence dans ce rapport,
00:22:26il ne nous fait pas franchement rêver, ce rapport, non ?
00:22:28Non, mais un rapport n'est pas fait pour faire rêver,
00:22:32il est fait, contrairement à la tradition française,
00:22:35quand il est bon et qu'il contient des propositions pertinentes,
00:22:40il est fait pour être appliqué.
00:22:42Et les rapports qu'on a vantés sont très rarement appliqués.
00:22:46Là, moi, en réalité, à partir du moment
00:22:49où il s'agit d'une exigence de sécurité,
00:22:53je suis très naturellement favorable
00:22:57à tout ce qui va permettre de l'amplifier.
00:23:01Et il me semble, je ne connais rien
00:23:03des autres propositions de ce rapport,
00:23:06que la vidéoprotection dans les établissements scolaires
00:23:09est un plus, mais comme l'a dit notre invité,
00:23:13à condition qu'il y ait d'autres choses.
00:23:15Ce ne sera pas une solution miracle, mais c'est un premier pas.
00:23:20– Laurent Zamekowski, ça existe déjà dans certains établissements,
00:23:23vous nous le confirmez, est-ce que ça a changé des choses ?
00:23:27– Alors oui, mais pas toujours, c'est-à-dire qu'effectivement,
00:23:30ça dissuade et on essaie d'éviter, enfin, ils essaient d'éviter les caméras.
00:23:35Il n'y en a pas forcément partout.
00:23:36De toute façon, il y a des endroits où on ne peut pas en mettre.
00:23:38Enfin, les toilettes vont rentrer à la reste des zones de non-droit.
00:23:41Les salles de classe, évidemment, ce qui est tout à fait normal.
00:23:44Et puis, malheureusement, en fait, il y a un problème.
00:23:47C'est-à-dire que là, on n'est toujours pas dans la prévention,
00:23:49mais plutôt dans la répression, parce que ça dissuade, certes.
00:23:53Mais parfois, certains élèves ne se sont pas gênés
00:23:56de faire certaines exactions sans même de la classe,
00:23:59et on voit bien que c'est eux.
00:24:01Donc, ce n'est pas une solution suffisante.
00:24:04Ces caméras-là, en plus, ne sont pas monitorées en temps réel.
00:24:07Il faudrait carrément qu'il y ait quelqu'un ou un système d'AI
00:24:11qui vienne tout de suite détecter des situations
00:24:13et puis qu'on puisse intervenir très tôt.
00:24:15Mais la réalité, c'est qu'on n'a pas de personnel.
00:24:17Donc, finalement, ça ne se nait qu'un petit peu de dissuasion
00:24:21et de la répression essentiellement,
00:24:24puisque ça servira notamment pour les conseils de discipline
00:24:26où s'il y a des plaintes,
00:24:28et non pas pour justement faire de la prévention
00:24:31et éviter que des malheurs arrivent à nouveau.
00:24:32Bon, je fais le tour des vraies voix.
00:24:34Rieslène Sélika, ça vous semble intéressant,
00:24:37cette idée de vidéo ou pas ?
00:24:38Oui, oui, comme Philippe l'expliquait,
00:24:43c'est un pas.
00:24:45Comme vous l'avez dit aussi,
00:24:47on est à 31% d'actes commis par des mineurs.
00:24:52Il y a eu une saisie aussi de 6 000,
00:24:56une saisie d'armes blanches,
00:24:57plus de 6 000 armes blanches en 2023,
00:25:00et ça a dépassé les 6 500 en 2024.
00:25:05En région parisienne.
00:25:06Exactement.
00:25:07Et moi, j'irai plus loin.
00:25:09J'irai plus loin,
00:25:10parce que là, on parle d'un plan,
00:25:12voilà un plan par rapport à cette thématique-là,
00:25:16mais moi, j'irai même sur un plan numérique,
00:25:19parce que c'est sur les réseaux sociaux,
00:25:21en l'occurrence Telegram,
00:25:22qu'on achète des armes.
00:25:24L'arme zombie killer qui a assassiné le jeune Elias
00:25:29a été tuée par une arme achetée sur les réseaux sociaux,
00:25:33en tous les cas, sur le net.
00:25:35Là, actuellement, il y a une commission d'enquête
00:25:36autour de TikTok,
00:25:37j'en parlerai tout à l'heure.
00:25:39Il faut aller plus loin.
00:25:41Donc, très important,
00:25:43vous dites, oui, c'est un élément supplémentaire,
00:25:46mais il faut aller plus loin.
00:25:48De votre côté, Samuel Botton,
00:25:49je pose la question,
00:25:51et on a très bien compris à vous écouter tous,
00:25:53on va développer les différentes propositions de ce rapport,
00:25:57mais ça change quoi, franchement, ces caméras ?
00:26:01C'est toujours plus de sécurité
00:26:04pour ceux qui sont observés par les caméras
00:26:06et donc qui sont à l'abri...
00:26:07C'est des preuves ?
00:26:08Voilà, exactement, c'est des preuves.
00:26:10Après, c'est ce qui a largement été dit,
00:26:12c'est une solution parmi d'autres.
00:26:14Si aujourd'hui, Gérald Darmanin vient,
00:26:16et alors il a déjà dit une bêtise en disant,
00:26:17je veux interdire les armes blanches,
00:26:19c'est déjà interdit aux mineurs les armes blanches.
00:26:21Ça, c'est pas un débat.
00:26:22Maintenant, des caméras, très bien.
00:26:24Moi, j'irai plus loin.
00:26:24Il y avait des lycées, des collèges
00:26:26qui ont porté la problématique des portiques de métaux.
00:26:28C'est une solution opérationnelle.
00:26:30C'est ce qui me manque aujourd'hui
00:26:31dans l'ensemble des rapports
00:26:32que je vois passer sur l'éducation.
00:26:34Alors, la fouille, c'est un peu plus délicat.
00:26:35J'entends ce que vous voulez dire.
00:26:37Je peux le comprendre,
00:26:37mais ça demande un débat.
00:26:38C'est une sorte de fouille,
00:26:39les détecteurs de métaux,
00:26:40c'est une sorte de fouille.
00:26:47C'est un point qui soulève
00:26:52la souveraineté de la République
00:26:54et comment on doit fonctionner
00:26:55dans un pays comme le nôtre.
00:26:56Donc, ça, c'est un premier point.
00:26:57Les portiques.
00:26:57Et après, évidemment,
00:26:59donner à la justice tous les moyens nécessaires
00:27:01pour lutter contre ce fléau.
00:27:02On parlait de l'école tout à l'heure
00:27:03et de l'éducation.
00:27:04On s'est un peu écharpé
00:27:06sur la question des Bac plus 3,
00:27:07des Bac plus 5.
00:27:08Moi, je pense que certains Bac plus 3
00:27:09avec du talent et des idées
00:27:10pourraient justement,
00:27:11par de la pédagogie,
00:27:12de l'éducation et de la culture,
00:27:14amener ce supplément d'âme
00:27:15qui manque à ses élèves
00:27:16et faire en sorte de baisser
00:27:17la violence dans les écoles.
00:27:18Après, il y a un fait
00:27:19auquel on est confronté.
00:27:20On a eu l'occasion d'en parler
00:27:21avec Philippe il y a deux semaines.
00:27:22C'est la mexicanisation de la violence
00:27:24dans notre société.
00:27:25C'est ce qui transparaît
00:27:26dans à peu près tous les rapports
00:27:27qui ont été délivrés
00:27:27par les préfectures
00:27:28et notamment sur les questions
00:27:29des trafics de drogue
00:27:30qui sont à relier
00:27:31avec les sujets
00:27:31dont on est en train de traiter.
00:27:32Donc, il faut une mexicanisation
00:27:33de la réponse.
00:27:34Enfin, une salvadorienne, par exemple.
00:27:37C'est parce que je dis
00:27:37qu'il faut trouver les bons leviers
00:27:39et essayer de les appliquer
00:27:40dans les limites de notre République
00:27:41et faire en sorte
00:27:42que ce soit efficace.
00:27:43Si vous pensez
00:27:43que la répression,
00:27:44ça marche en France,
00:27:45je vous prends l'exemple
00:27:46sur le cannabis.
00:27:46On est le pays
00:27:47le plus répressif d'Europe
00:27:48et pourtant,
00:27:49on a 6,5 millions de fumeurs.
00:27:51Bon.
00:27:51Bon.
00:27:52Alors, nous avons 0,826, 300, 300.
00:27:54Sarah, notre auditrice,
00:27:56fil rouge.
00:27:56Ça ne vous a pas échappé tout à l'heure.
00:27:58Elle est professeure.
00:28:00En collège, Sarah.
00:28:01C'est bien ça.
00:28:02Oui, tout à fait.
00:28:03Bon.
00:28:03On vient d'en parler
00:28:04avec Laurence Zamekowski.
00:28:06Alors là, c'était
00:28:06le point de vue parent d'élèves.
00:28:08Vous, le point de vue professeur,
00:28:10si vous savez que vous avez
00:28:12dans votre établissement
00:28:14des caméras de surveillance,
00:28:16est-ce que ça vous change la vie ?
00:28:18Moi, absolument pas
00:28:19parce que je ne fais rien
00:28:21dont je puisse rougir.
00:28:22Les enfants,
00:28:23je ne suis pas certaine,
00:28:24surtout en collège,
00:28:25parce que les enfants,
00:28:26souvent, se laissent emporter
00:28:27par ce qu'ils font.
00:28:28Ils oublient complètement
00:28:29tout le reste.
00:28:30Donc, je ne crois pas que ce soit...
00:28:31Enfin, personnellement,
00:28:32je n'y crois pas.
00:28:33Je ne crois pas non plus
00:28:34aux portiques.
00:28:35Je crois qu'il faut lever...
00:28:36Alors là, je pense que
00:28:37monsieur le président de la PEP
00:28:39ne va pas aimer,
00:28:40mais je pense qu'il faut lever
00:28:41la sacralisation de l'enfant
00:28:42à l'école.
00:28:43Il faut qu'il soit
00:28:44un citoyen responsable
00:28:45qui ouvre son sac,
00:28:46qui montre ses affaires
00:28:47comme nous,
00:28:48nous sommes obligés
00:28:49de le faire,
00:28:49nous, adultes.
00:28:50Je crois qu'on oublie
00:28:51un peu trop
00:28:51que l'école est préparatoire
00:28:54à la vie d'adultes
00:28:55et que donc,
00:28:56quand on leur demande des choses,
00:28:57il faut leur expliquer.
00:28:58Moi, j'explique toujours
00:28:59aux enfants,
00:29:00on vous demande ça
00:29:01parce que plus tard,
00:29:01on vous le demandera.
00:29:03Mais pour moi,
00:29:04il y a autre chose.
00:29:05C'est que le fond du problème
00:29:06de cette violence,
00:29:07c'est qu'on n'offre pas
00:29:08aux enfants
00:29:09des choses stimulantes
00:29:10et intéressantes à l'école.
00:29:11Et de plus en plus,
00:29:12comme les budgets sont coupés,
00:29:14il y a de moins en moins
00:29:14d'assistants d'éducation
00:29:15qui peuvent encadrer les jeunes,
00:29:17leur parler,
00:29:18échanger avec eux.
00:29:19Nous, les profs,
00:29:19on propose du tutorat,
00:29:21c'est jamais accepté.
00:29:22Tous les projets s'arrêtent
00:29:23les uns après les autres
00:29:24parce qu'on ne met pas
00:29:24d'argent dans l'éducation.
00:29:26Et or, un enfant,
00:29:27il faut l'occuper.
00:29:28Il fait des bêtises souvent
00:29:29parce qu'il n'est pas occupé.
00:29:30Si vous lui proposez
00:29:31des activités stimulantes,
00:29:32déjà, je ne vous dis pas
00:29:34que ça résoudra
00:29:34tous les problèmes.
00:29:36Mais ça va déjà...
00:29:37Un enfant qui est en activité,
00:29:39il pense moins
00:29:39faire des bêtises.
00:29:40C'est tout.
00:29:41Alors, en même temps,
00:29:43ceux qui ne viennent pas
00:29:44à l'école
00:29:44et qui sèchent les cours,
00:29:46comme l'on dit,
00:29:47ce n'est pas parce que
00:29:48ça ne les intéresse pas.
00:29:49C'est qu'il y a
00:29:50autre chose derrière.
00:29:51Qu'en pensez-vous,
00:29:52Laurent Zamekowski,
00:29:53puisque Sarah vous a
00:29:54interpellé
00:29:55d'une certaine manière ?
00:29:57De toute façon,
00:29:57première chose,
00:29:58déjà,
00:29:59les établissements
00:29:59où il y a de la vidéosurveillance,
00:30:01il y a quand même,
00:30:01dans certains,
00:30:02des problèmes.
00:30:03Donc, la vidéosurveillance,
00:30:05c'est très bien,
00:30:06mais c'est vraiment insuffisant.
00:30:08La deuxième chose,
00:30:08il ne faut évidemment
00:30:09pas transformer
00:30:10les établissements scolaires
00:30:12en prison.
00:30:13Je veux dire,
00:30:13il y a un moment,
00:30:14il faut...
00:30:15Et c'est la vraie question.
00:30:16Et là, je rejoins...
00:30:17On en est loin quand même.
00:30:18On en est loin,
00:30:19Laurent Zamekowski.
00:30:19Oui, non, mais rien.
00:30:21Vous vous doutez bien aussi
00:30:22que les portiques,
00:30:23le matin,
00:30:24quand vous avez
00:30:24des centaines d'élèves
00:30:25qui arrivent en même temps,
00:30:26voire milliers,
00:30:28il faut aussi pouvoir gérer.
00:30:29Pareil pour la fouille.
00:30:30Donc, ce n'est pas aussi
00:30:31simple que ça.
00:30:32Il y a quand même
00:30:32une certaine logistique.
00:30:33Mais après, au-delà de ça,
00:30:34et c'est là ce que dit madame,
00:30:35notamment les assistantes
00:30:36d'éducation.
00:30:37Vous vous rendez bien compte
00:30:37qu'aujourd'hui,
00:30:38nous avons un assistant
00:30:39d'éducation pour 120 élèves
00:30:40au collège
00:30:40et un pour 250 au lycée.
00:30:43Donc, vous vous doutez bien
00:30:44que, par exemple,
00:30:45les entrées sorties
00:30:45avec deux assistants d'éducation
00:30:47pour surveiller
00:30:48et avec des milliers d'élèves
00:30:49qui passent,
00:30:50évidemment,
00:30:51ce n'est pas possible.
00:30:52Aujourd'hui,
00:30:52on a un véritable problème
00:30:53de ce côté-là.
00:30:54Et en plus,
00:30:54les assistants d'éducation
00:30:55ont la capacité aussi
00:30:56d'être avec les élèves,
00:30:57de pouvoir discuter avec eux
00:30:58et de détecter
00:30:59de façon précoce
00:31:00des situations.
00:31:01Et c'est surtout ça
00:31:01qui est le plus important.
00:31:03Évidemment,
00:31:04c'est beaucoup moins cher
00:31:05de prendre des caméras
00:31:06que de payer des salaires
00:31:07et d'avoir des gens sur place
00:31:08qui seraient aussi formés
00:31:10pour pouvoir aider les élèves.
00:31:11Mais en même temps,
00:31:11vous l'avez dit,
00:31:12c'est une preuve.
00:31:12Rislaine Sélika veut intervenir.
00:31:14On parle quand même
00:31:15de faits divers,
00:31:17de, par exemple,
00:31:17la jeune fille
00:31:18qui a été assassinée
00:31:20de 57 coups de couteau.
00:31:22On parle vraiment
00:31:23d'une recrudescence
00:31:24en fait de violence
00:31:25chez les jeunes.
00:31:26Donc quand moi j'entends
00:31:27la personne interviewée
00:31:30qui explique
00:31:31que ce n'est pas possible,
00:31:32pour moi c'est inaudible.
00:31:34Il faut mettre
00:31:34les choses en place.
00:31:37Et en ce moment,
00:31:39il y a un plan,
00:31:39donc un plan
00:31:40qui est en train
00:31:42d'être mis en place,
00:31:43donc un plan
00:31:44pour la prévention
00:31:45des mineurs.
00:31:46Moi je vais plus loin.
00:31:47Il faut un plan
00:31:48pour un plan numérique
00:31:50parce que tout se passe
00:31:51sur les réseaux sociaux.
00:31:52Ces ados
00:31:54qui tombent
00:31:55dans des réseaux
00:31:56Vous mettez quoi
00:31:56dans ce plan numérique ?
00:31:57Excusez-moi,
00:31:58laissez-moi terminer mon propos.
00:32:00Dans des réseaux
00:32:01par exemple masculinistes
00:32:02ou de radicalisme.
00:32:04Vous voyez ce que je veux dire ?
00:32:05Ça, ça fait monter
00:32:06des algorithmes négatifs
00:32:07et ça touche
00:32:08à la santé mentale.
00:32:09Donc moi je vous dis,
00:32:10il faut vraiment prendre
00:32:11le taureau par les cornes.
00:32:13On vous écoute tous.
00:32:15Philippe Bilger,
00:32:15j'aimerais avoir
00:32:16votre point de vue.
00:32:16Est-ce que la problématique
00:32:18de la question soulevée
00:32:19par le Premier ministre,
00:32:20on le rappelle,
00:32:20qui demande un rapport
00:32:21sur le port d'armes blanches,
00:32:22est-ce que le problème
00:32:22il est à l'école
00:32:23ou beaucoup plus large ?
00:32:24C'est ça l'idée quoi.
00:32:25Oui, mais
00:32:26M. Zamekowski,
00:32:28qu'on a le plaisir
00:32:29de voir régulièrement
00:32:30sur Sud Radio,
00:32:32j'ai l'impression
00:32:33que
00:32:33à tort ou à raison,
00:32:36vous n'êtes pas
00:32:37très friand
00:32:39d'une véritable autorité,
00:32:41d'un contrôle
00:32:42effectif
00:32:43des élèves
00:32:45qui rentrent.
00:32:46Est-ce que
00:32:46je vous trouve
00:32:47souvent assez pessimiste
00:32:49dans les observations
00:32:50sur les mesures
00:32:51proposées ?
00:32:52Est-ce qu'au fond,
00:32:54je me trompe
00:32:55ou est-ce que
00:32:56vous ressemblez
00:32:57à ces contrôleurs
00:32:59qui n'aiment pas trop
00:33:00qu'on contrôle ?
00:33:01Je rappelle,
00:33:02vous représentez
00:33:03la Fédération
00:33:03des parents d'élèves
00:33:04de l'enseignement public.
00:33:05Répondez,
00:33:05cher Laurent Zamekowski.
00:33:06Je me trompe ?
00:33:08Malheureusement,
00:33:09oui,
00:33:09parce qu'en fait,
00:33:11il y a une question
00:33:11de logistique
00:33:12sur le terrain.
00:33:13Il y a des choses...
00:33:14Aujourd'hui,
00:33:15on n'a pas
00:33:16le personnel
00:33:16pour gérer
00:33:18justement
00:33:19les flux des élèves
00:33:20et éviter les problèmes.
00:33:22C'est juste ça.
00:33:23Je veux dire,
00:33:23vous pouvez tourner
00:33:23le truc dans tous les sens.
00:33:25Il faut aujourd'hui
00:33:25du personnel
00:33:26pour pouvoir
00:33:27scruter
00:33:28et notamment
00:33:29voir les questions-ci.
00:33:30Il y a un vrai problème
00:33:30sur la santé mentale
00:33:31des jeunes.
00:33:32Madame l'a dit.
00:33:33C'est tout à fait vrai.
00:33:34Et aussi pour ça,
00:33:35par exemple,
00:33:36ce jeune gamin
00:33:37peut-être
00:33:37qui a mis 57 coups de cause,
00:33:39s'il avait été repéré
00:33:41parce qu'il y avait
00:33:41plus d'adultes
00:33:43pour encadrer.
00:33:44Peut-être,
00:33:44on aurait pu faire
00:33:45quelque chose
00:33:46avant qu'il passe à l'acte.
00:33:47Donc ça,
00:33:48c'est la prévention.
00:33:49C'est ce qui est fondamental.
00:33:51Le reste,
00:33:51c'est très facile
00:33:52de faire des effets d'annonce
00:33:53quand on n'est pas sur le terrain
00:33:54et qu'on ne voit pas
00:33:56comment ça se passe
00:33:57en termes de logistique.
00:33:58Mais nous,
00:33:58on y est.
00:33:59On est là.
00:33:59C'est indéniable.
00:34:00C'est la raison
00:34:00pour laquelle
00:34:01Sarah,
00:34:03notre auditrice
00:34:03qui est professeur,
00:34:04vous,
00:34:05Laurent Zamekowski
00:34:05et vous,
00:34:06Samuel Bauton.
00:34:07Je veux vous écouter.
00:34:08J'ai l'impression
00:34:08d'être à une conférence
00:34:09de presse
00:34:09de Gérald Darmanin.
00:34:10C'est-à-dire,
00:34:10on annonce des trucs,
00:34:11on me dit
00:34:11oui,
00:34:11c'est possible.
00:34:12Qui est Gérald Darmanin alors ?
00:34:13J'en ai deux aujourd'hui,
00:34:14mais ce n'est pas grave.
00:34:15Ce que je veux dire,
00:34:16c'est qu'aujourd'hui,
00:34:17il faut se rendre dans les écoles,
00:34:18il faut comprendre ce que c'est.
00:34:19Je pense que vous êtes
00:34:19totalement déconnecté
00:34:20de ce qui se passe
00:34:21sur une journée.
00:34:22C'est vous qui êtes déconnecté.
00:34:24Rieslène,
00:34:24je vous laisse parler
00:34:24même quand vous dites des bêtises.
00:34:25Non,
00:34:26ne me dites pas
00:34:26que je suis déconnecté.
00:34:27Moi,
00:34:27vous l'oubliez totalement.
00:34:38Ensuite,
00:34:39on vous a posé une question,
00:34:39je vous ai posé une question
00:34:40sur vous mettez quoi
00:34:41dans votre plan numérique.
00:34:42Si aujourd'hui,
00:34:43on est en train de m'expliquer
00:34:44que le plan numérique,
00:34:45c'est encore d'aller faire
00:34:46une énième campagne
00:34:47de sensibilisation,
00:34:48ça ne marche sur
00:34:49il y a qu'un centur.
00:34:50Il y a une commission
00:34:51actuellement.
00:34:51Le grand public aujourd'hui,
00:34:52le grand public
00:34:52ne suit pas toutes les commissions
00:34:53d'enquête.
00:34:53Ah bah si,
00:34:54c'est sur Youtube,
00:34:55monsieur.
00:34:56C'est sur Youtube,
00:34:56monsieur.
00:34:57Si vous vous mangez comme ça,
00:35:03je vais être obligé
00:35:03de couper le micro.
00:35:04Chacun son tour,
00:35:05s'il vous plaît.
00:35:05de mettre de la mesure,
00:35:07ce qui nous manque
00:35:07de ce soir.
00:35:07Mais il ne faut pas
00:35:07qu'il m'interpelle alors.
00:35:08C'est ce que vous faites
00:35:09avant d'envoyer.
00:35:09Je ne vous en veux pas.
00:35:11Vous avez démarré vos francs.
00:35:12C'est pas grave.
00:35:13Bon, ok, stop.
00:35:13On arrête tout de suite.
00:35:14On va dire qu'il faut ramener
00:35:15de la mesure et du pragmatisme.
00:35:16Aujourd'hui,
00:35:17on manque de pragmatisme
00:35:18sur l'ensemble des rapports
00:35:19qui sont faits
00:35:19et sur l'ensemble des mesures
00:35:20qui sont préconisées.
00:35:21Il faut aller dans les écoles.
00:35:27C'est très bien.
00:35:28Sensibiliser, éduquer.
00:35:29C'est ce qu'on dit.
00:35:30C'est exactement
00:35:30ce que je vous dis depuis tout à l'heure.
00:35:31Vous, vous me parlez
00:35:32de plans dans lesquels
00:35:32vous me metterez.
00:35:33Il faut réagir.
00:35:34Qu'est-ce que vous en savez ?
00:35:35On va élever les consciences.
00:35:36Très bien.
00:35:37On le fait comment ?
00:35:37Aujourd'hui, c'est du travail de terrain.
00:35:39C'est tout ce dont vous n'avez pas parlé.
00:35:41Laurence Zamekowski.
00:35:43Là, c'est de la diffamation.
00:35:44Pas du tout.
00:35:44Je vous invite à repasser.
00:35:45Bon, alors, stop.
00:35:47On va vous mettre d'accord
00:35:48et peut-être hors antenne
00:35:49puisque vous en êtes
00:35:50à des propos un peu violents.
00:35:57Ce problème des réseaux sociaux
00:35:58est-ce que beaucoup plus
00:35:59que la problématique de l'école
00:36:01pour l'histoire des armes blanches,
00:36:02rappelons-le,
00:36:03c'est pour vous les réseaux sociaux,
00:36:04c'est pour vous autre chose.
00:36:06Allez-y, concluez.
00:36:09C'est toujours la même chose.
00:36:10C'est plus facile
00:36:10de traiter la forme que le fond.
00:36:12Je veux dire,
00:36:13les réseaux sociaux
00:36:13n'ont fait évidemment qu'amplifier
00:36:15des choses existantes.
00:36:17Il y avait déjà du harcèlement,
00:36:18par exemple, par téléphone,
00:36:19par courrier, etc.
00:36:20Ça a été amplifié, bien évidemment.
00:36:22Le plus important,
00:36:22c'est d'abord
00:36:23de prendre des mesures fortes
00:36:25pour la santé mentale des jeunes
00:36:26et après,
00:36:28de renforcer la présence
00:36:29des adultes
00:36:30dûment formés
00:36:31dans les établissements
00:36:32pour éviter les drames
00:36:33donc de manière précoce.
00:36:35Il faut prévenir,
00:36:36il faut éviter les drames,
00:36:37pas simplement
00:36:38faire la répression.
00:36:40Bon,
00:36:40et c'est très passionnel,
00:36:41vous l'avez compris,
00:36:42mais effectivement,
00:36:43ça affole tout le monde
00:36:44puisque ce sont nos enfants
00:36:45qui sont concernés
00:36:46et bien sûr,
00:36:47avec les conséquences
00:36:47dont on parle.
00:36:48Bon,
00:36:49détendons-nous,
00:36:50il y a des désaccords,
00:36:52vous l'avez compris,
00:36:52c'est le principe des vraies voix,
00:36:54parlons vrai,
00:36:54chacun a son opinion.
00:36:56Merci cher Laurent Zamekowski,
00:36:58porte-parole de la PEP,
00:36:59Fédération des parents d'élèves
00:37:00de l'enseignement public.
00:37:02Nous avons Sarah avec nous,
00:37:03fil rouge,
00:37:04qui va rester justement
00:37:05pour se détendre.
00:37:07C'est vous qui allez savoir
00:37:08si finalement,
00:37:09vous allez mettre
00:37:09dans la même équipe
00:37:10Samuel et Rieslène
00:37:11qui a priori
00:37:12n'étaient pas précédemment.
00:37:13mais on va voir ça
00:37:14dans un instant.
00:37:16Les vraies voix Sud Radio,
00:37:1817h-19h,
00:37:19Frédéric Bradel.
00:37:21Eh bien,
00:37:21c'est un plaisir,
00:37:22on s'était dit
00:37:23on va faire le pont,
00:37:24c'est tout ça.
00:37:24Eh bien,
00:37:25finalement,
00:37:26c'est comme en semaine,
00:37:27les sujets sont
00:37:29effectivement passionnants,
00:37:30vous l'avez compris,
00:37:31alors autour du sage,
00:37:33Philippe Bilger,
00:37:34il faut le dire vite,
00:37:35nous avons les pas toujours
00:37:39en adéquation,
00:37:40mais très présents
00:37:41dans ce débat,
00:37:42Samuel Botton
00:37:43et Rieslène Sélika.
00:37:45Et peut-être que Sarah,
00:37:48notre auditrice,
00:37:49pour le grand quiz musical,
00:37:51va remettre d'accord
00:37:53Samuel Botton
00:37:54et Rieslène Sélika.
00:37:56Les vraies voix Sud Radio,
00:37:58le quiz de l'actu.
00:37:59Bon,
00:38:00alors,
00:38:00vous savez que j'adapte
00:38:01à chaque fois,
00:38:02donc on se fait
00:38:03ce petit quiz musical.
00:38:04Sarah,
00:38:05vous allez choisir
00:38:06la vraie voix
00:38:08avec qui vous allez
00:38:09faire équipe.
00:38:10Donc,
00:38:10soit Philippe Bilger,
00:38:12soit Samuel Botton,
00:38:13soit Rieslène Sélika.
00:38:14Il faut trouver
00:38:15l'interprète
00:38:16des extraits de chansons
00:38:17que je vais vous donner
00:38:18et la thématique,
00:38:19c'est l'ascension.
00:38:21Alors,
00:38:21au sens large,
00:38:22vous voyez.
00:38:22Ouh là là !
00:38:23Ouh là là !
00:38:24Alors,
00:38:25si vous êtes avec Philippe,
00:38:26vous mettez ensemble
00:38:27Rieslène et Samuel
00:38:28et on ne sait pas
00:38:29ce que ça peut donner.
00:38:30Sinon,
00:38:31vous choisissez.
00:38:31Allez-y, Sarah.
00:38:33Écoutez,
00:38:34moi,
00:38:34d'abord,
00:38:34j'aime Vivton.
00:38:35Justeusement,
00:38:35ensuite,
00:38:36j'ai un gros faible
00:38:37pour Philippe Bissière.
00:38:38Ah !
00:38:39Je crains d'être faible
00:38:41dans eux,
00:38:43ma chère Sarah.
00:38:45Avec plaisir.
00:38:46Mais Philippe,
00:38:46vous avez été touché,
00:38:47vous avez votre fan là.
00:38:49Oui,
00:38:49oui,
00:38:49mais j'en ai au moins une
00:38:51dans la vie,
00:38:51ça fait plaisir.
00:38:52Vous en avez tellement
00:38:54Philippe.
00:38:55Bon,
00:38:56Rieslène et donc
00:38:57avec Samuel.
00:38:58Alors,
00:38:59écoutez bien,
00:38:59un extrait
00:39:00pour une équipe
00:39:01à chaque fois.
00:39:02Donc,
00:39:03c'est le duo
00:39:03Association
00:39:05Philippe Bilger
00:39:06et Sarah,
00:39:07notre auditrice,
00:39:08qui commence.
00:39:09Vous devez nous trouver
00:39:10l'interprète.
00:39:12Si vous ne donnez pas
00:39:13la bonne réponse,
00:39:14c'est l'autre équipe
00:39:14qui peut prendre le point.
00:39:15Allons-y.
00:39:18C'est nous,
00:39:20c'est Goldman.
00:39:21C'est Goldman.
00:39:22Bon,
00:39:23alors,
00:39:24il faut savoir
00:39:24que c'est le chanteur
00:39:25préféré de Philippe Bilger,
00:39:26mais si vous aviez choisi
00:39:28une autre vraie voix,
00:39:30Philippe Bilger
00:39:30n'aurait pas eu
00:39:31à répondre
00:39:31à Jean-Jacques Goldman.
00:39:32Mais là,
00:39:33vous avez été avantagé.
00:39:34Philippe,
00:39:34vous êtes incollable
00:39:35sur Jean-Jacques Goldman.
00:39:36Incollable,
00:39:36non.
00:39:38C'est vieux,
00:39:38moi.
00:39:39Il y a les Beatles,
00:39:40c'est Goldman.
00:39:41D'accord.
00:39:42Alors,
00:39:42attention,
00:39:42c'est au duo
00:39:43Rieslène et Samuel
00:39:45pour peut-être égaliser.
00:39:47Qui chante ça ?
00:39:49Francis Cabrel.
00:39:52Francis Cabrel,
00:39:53vous avez marqué
00:39:54un point ensemble
00:39:55tous les deux.
00:39:55Vous êtes désormais
00:39:56unis à vie.
00:39:57Les points...
00:39:58Au secours !
00:39:59J'ai beaucoup plus confiance
00:40:00aux capacités musicales
00:40:01de Rieslène
00:40:01qu'en l'Union.
00:40:02C'est ça qu'il y a.
00:40:04Rieslène,
00:40:05ne répondez pas,
00:40:05c'est une provocation.
00:40:06Non,
00:40:06c'était un rappelant.
00:40:07C'est un rappelant.
00:40:08Je l'accepte.
00:40:09Très bien.
00:40:10Alors,
00:40:10en général,
00:40:10et Philippe le sait,
00:40:11les premières mélodies
00:40:12sont faciles.
00:40:13Oui.
00:40:13Les suivantes
00:40:14sont plus difficiles.
00:40:15C'est à vous,
00:40:16cher Philippe
00:40:17et cher Sarah,
00:40:18qui chantent ça.
00:40:23Sarah,
00:40:23je compte sur vous.
00:40:25Oh là là,
00:40:25Philippe,
00:40:26au secours !
00:40:28Ça s'appelle...
00:40:29Elle est française,
00:40:29elle chante en anglais,
00:40:30mais elle est française
00:40:31et ça s'appelle comme...
00:40:32Viens !
00:40:33Oh là là !
00:40:34Vous l'avez ou
00:40:35vous ne l'avez pas ?
00:40:35Non.
00:40:36Vous ne l'avez pas.
00:40:37Alors,
00:40:38Rieslène et Samuel
00:40:39peuvent trouver.
00:40:40Alors ?
00:40:40On connaît la chanson,
00:40:42mais on ne l'a pas,
00:40:42je crois.
00:40:43Vous ne l'avez pas ?
00:40:44Zéro point là-dessus,
00:40:45elle s'appelle Jane.
00:40:47Ah non,
00:40:47je ne l'ai pas vu.
00:40:48Voilà.
00:40:49Mais je connais le son,
00:40:50mais effectivement...
00:40:51Il n'y a pas de plaisir.
00:40:53Alors maintenant,
00:40:54c'est au duo des vraies voix.
00:40:56Vous pouvez prendre l'avantage.
00:40:57Qui chante ça ?
00:40:58J'ai grimpé,
00:41:00j'ai grimpé,
00:41:00j'ai grimpé
00:41:01sans lâcher
00:41:01mes principes
00:41:02et mes valeurs.
00:41:05Soprano.
00:41:06Soprano.
00:41:06Ça fait...
00:41:07Je suis dans la bonne équipe.
00:41:08Oui,
00:41:09tu vois celui-là.
00:41:10Ça fait 2 à 1.
00:41:12Ah, c'est de Marseille.
00:41:13J'espère que vous apprécierez
00:41:14mes petits clins d'œil
00:41:15par rapport à l'ascension.
00:41:16Mon Everest,
00:41:18Envole-moi.
00:41:19Enfin bon,
00:41:19bref.
00:41:19Je ne connais pas
00:41:20ces chansons.
00:41:21Bon,
00:41:21allez Philippe,
00:41:22on se défend.
00:41:24Philippe et Sarah,
00:41:25c'est à vous.
00:41:26Vous venez de dire Sarah,
00:41:26allez Philippe,
00:41:27on se reprend.
00:41:28Vous pouvez.
00:41:28Qui chante ça ?
00:41:29Il est mort.
00:41:31Ah ben c'est...
00:41:32Le soleil.
00:41:33Oui.
00:41:34Non, c'est...
00:41:35Elle ne chante
00:41:36pratiquement plus.
00:41:39Comment...
00:41:39Ni...
00:41:40Mireille Mathieu.
00:41:41Non,
00:41:42c'est une mauvaise réponse.
00:41:43Énorme, énorme.
00:41:44Alors attention,
00:41:45est-ce que Samuel
00:41:46et Rizlen
00:41:46ont la réponse ?
00:41:49L'amour.
00:41:50C'est une des plus grandes
00:41:51voix de la chanson française.
00:41:52Oui, bien sûr.
00:41:53Est-ce que vous l'avez ?
00:41:55Je vais le tenter,
00:41:56je vais le faire.
00:41:56Catherine Larin.
00:41:56Non,
00:41:57c'est Nicoletta.
00:41:59Ah ben oui,
00:41:59c'est Nicoletta.
00:42:00Je ne connais fait qu'un jeu.
00:42:02On en reste
00:42:03deux à un.
00:42:04Mais voyons.
00:42:05Alors attention,
00:42:06c'est important
00:42:06parce que si vous répondez
00:42:07à Samuel et Rizlen,
00:42:09vous meneriez
00:42:10trois à un.
00:42:12Auquel cas,
00:42:12vous seriez
00:42:12irattrapable.
00:42:14Et donc,
00:42:14ça veut dire
00:42:14que vous gagnez.
00:42:15Qui chante ça ?
00:42:16Le temps de m'y faire,
00:42:18je prends mes affaires
00:42:20et puis j'arrive.
00:42:24Allez,
00:42:24il nous faut une réponse.
00:42:26Zazie,
00:42:26c'est gagné,
00:42:27Rizlen.
00:42:28Ben oui,
00:42:28c'est gagné.
00:42:29C'est plus facile.
00:42:30Oh non,
00:42:31Philippe,
00:42:32vous n'allez pas me dire
00:42:33que vous connaissez mieux
00:42:34Zazie que Nicoletta.
00:42:36Zazie,
00:42:37elle n'est dans les jurys,
00:42:38c'est tout ce qu'elle fait.
00:42:39Donc,
00:42:40c'était pas facile.
00:42:40Elle n'est pas facile.
00:42:42Zazie,
00:42:42je l'aurais eu
00:42:42sur d'autres.
00:42:43Alors,
00:42:43écoutez,
00:42:44c'est une victoire
00:42:45donc du couple
00:42:45impossible.
00:42:47Pardon,
00:42:47Sarah.
00:42:49Sarah,
00:42:50Sarah,
00:42:50cadeau pour vous,
00:42:51Sarah,
00:42:51dites-moi
00:42:52qui est cette chanteuse.
00:42:53Allez-y.
00:42:53Ah ben,
00:42:57seulement Sarah.
00:42:59C'est Véronique.
00:43:00Je suis très mauvaise
00:43:00à ces jeunes.
00:43:01Véronique,
00:43:02il y a eu un super film
00:43:03sur elle
00:43:04et un grand avocat.
00:43:05Elle fait
00:43:06de très bonnes chansons.
00:43:08Véronique,
00:43:09chanson
00:43:09avec le petit jeu
00:43:10de mots magnifique
00:43:11de Philippe Bilger.
00:43:12Elle fait de très bonnes chansons.
00:43:13Donc,
00:43:133-3.
00:43:15Ah non,
00:43:15on a gagné.
00:43:16Pas tout à fait.
00:43:17Bon,
00:43:17c'est gagné pour Rizlen
00:43:18et Samuel
00:43:20mais vous avez fait
00:43:20une bonne action
00:43:21Philippe et Sarah
00:43:22parce que vous les avez
00:43:23réconciliés.
00:43:24Voilà.
00:43:25Oui,
00:43:25c'est vrai.
00:43:26On s'est tapés quand même.
00:43:27Merci Sarah
00:43:28d'avoir été notre auditrice
00:43:29Fil Rouge.
00:43:29On se retrouve dans un instant
00:43:31tout de suite
00:43:31après les infos
00:43:32et les vraies voix sont là.
00:43:33Les vraies voix
00:43:34Sud Radio
00:43:3517h19h
00:43:36Frédéric Brindel
00:43:37Eh bien,
00:43:39puisqu'on parlait de football
00:43:40lors de l'info,
00:43:43on va dire qu'on passe
00:43:43à la deuxième mi-temps
00:43:44des vraies voix
00:43:45avec toujours
00:43:46notre trio
00:43:47présent
00:43:48pour nous permettre
00:43:49cette ascension
00:43:50en ce jour
00:43:51de repos
00:43:52mais ce jour
00:43:53de réflexion.
00:43:54Philippe Bilger
00:43:55le premier d'entre eux
00:43:56président de l'Institut
00:43:57de la parole
00:43:58magistrat honoraire
00:43:59ça marche toujours ça ?
00:44:00Voilà, toujours.
00:44:00J'aime bien ça,
00:44:01j'aime bien.
00:44:01J'espère honorable
00:44:02il faut que je le démontre ici.
00:44:05Oui, oui.
00:44:07Avec vous
00:44:07pour vous accompagner
00:44:08Samuel Botton
00:44:10expert en communication
00:44:11chez Step Conseil
00:44:12vous conseillez tout le monde
00:44:13conseille principalement
00:44:15des entreprises françaises
00:44:17des sportifs
00:44:18des politiques
00:44:19ça m'arrive
00:44:19mais je dois avouer
00:44:20qu'avec le temps
00:44:21l'envie est peut-être
00:44:22moins forte
00:44:22face au manque de cohérence.
00:44:24C'est intéressant
00:44:24il faudra nous en parler
00:44:25un jour.
00:44:26Et puis
00:44:26Rislaine Selika
00:44:27journaliste d'investigation
00:44:29sur quel sujet
00:44:30en ce moment
00:44:30on peut peut-être
00:44:30pas tout révéler
00:44:31non ?
00:44:32Mais je peux vous
00:44:33parler de l'émission
00:44:33donc c'est pour
00:44:34Arnaque
00:44:35présentée par Julien Courbet
00:44:36diffusé sur M6
00:44:38et j'ai bien avancé
00:44:40là je rentre en montage
00:44:41et voilà
00:44:42la traque d'un escroc
00:44:43un faux gestionnaire
00:44:44de patrimoine.
00:44:45Très bien
00:44:46donc en fait
00:44:46votre enquête
00:44:47n'est pas une arnaque
00:44:48Rislaine
00:44:49non
00:44:50je ne suis pas une arnaque
00:44:51c'est plus important
00:44:52que personne autour de la table
00:44:53n'est concerné par l'enquête
00:44:54allez savoir
00:44:56allez savoir
00:44:58je crois que j'ai commencé
00:44:59vous l'avez compris
00:45:00vous les auditeurs
00:45:01de Sud Radio
00:45:02rien ne leur échappera
00:45:04au vu de leurs activités
00:45:05vous l'avez compris
00:45:06nous filons au 0800 26 300 300
00:45:09vous laissez régulièrement
00:45:11un message sur l'actualité
00:45:12et nous en devisons
00:45:13exemple
00:45:14Jean-Louis Darle
00:45:15Bonjour
00:45:15je m'appelle Jean-Louis
00:45:17j'appelle Darle
00:45:17je trouve que
00:45:18le timing de cette loi
00:45:20pour la fin de vie
00:45:21est particulièrement mauvais
00:45:23au moment où
00:45:23on manque de médecins
00:45:24les diagnostics sont faits
00:45:26en retard
00:45:27et où beaucoup de gens
00:45:28meurent
00:45:29parce qu'ils n'ont pas été
00:45:30diagnostiqués
00:45:31dans des délais normaux
00:45:32et inventer une loi
00:45:33qui permet de les achever
00:45:35quand on n'est plus capable
00:45:36de les soigner
00:45:37ça me paraît tomber
00:45:38vraiment très très très très mal
00:45:40merci pour vos émissions
00:45:41et bonne journée
00:45:42merci Jean-Louis
00:45:43pour ce message
00:45:45alors c'était le sujet
00:45:46d'hier soir
00:45:47Philippe Bigère
00:45:48vous étiez bien sûr là
00:45:49alors j'étais minoritaire
00:45:51face à des contradicteurs
00:45:53vraiment tout à fait passionnants
00:45:55moi je reste incertain
00:45:59je ne sais pas ce que j'aurais fait
00:46:01si j'avais été confronté
00:46:03si j'avais été député
00:46:05mais là où je rejoins
00:46:08si j'ai bien saisi
00:46:09notre auditeur
00:46:10ça ne m'apparaissait pas
00:46:11prioritaire
00:46:12donc vous êtes d'accord
00:46:14avec lui
00:46:14si j'ai bien compris
00:46:15ce qu'il dit
00:46:16à un moment donné
00:46:17oui c'est ça
00:46:17parce qu'il dit
00:46:18qu'il y a d'autres préoccupations
00:46:19mais celle-ci en est une
00:46:20quand même
00:46:21oui bien sûr
00:46:22bien sûr
00:46:22mais comment dirais-je
00:46:25tout ce qui relève
00:46:26des tréfonds
00:46:27des croyants intimes
00:46:28des attitudes
00:46:29devant la mort
00:46:30je me demande
00:46:33si la loi
00:46:34n'est pas aussi subtile
00:46:36qu'elle soit
00:46:37si ça n'est pas un marteau
00:46:39un peu trop sommaire
00:46:40pour gérer
00:46:41ce type de sensibilité
00:46:43mais j'ai conscience
00:46:44d'être strictement subjectif
00:46:47Rislaine Selika
00:46:48est-ce que cette loi
00:46:49s'imposait maintenant
00:46:50est-ce qu'il y avait besoin
00:46:51d'une loi
00:46:51comme ça ?
00:46:53ah oui je pense
00:46:54qu'à un moment donné
00:46:54il faut légiférer
00:46:55à un moment donné
00:46:57il faut avancer
00:46:57il y a des familles
00:47:00des personnes
00:47:00qui sont dans des situations
00:47:01très compliquées
00:47:02j'ai perdu mon père
00:47:04d'un Alzheimer précoce
00:47:05ça a été très difficile
00:47:06peut-être que si
00:47:08on avait eu
00:47:09ce genre de loi
00:47:11ou
00:47:11si les choses avaient avancé
00:47:13peut-être qu'on aurait réfléchi
00:47:14différemment
00:47:14parce que la fin de vie
00:47:15elle a été très très dure
00:47:16donc
00:47:17c'est personnel
00:47:18ça touche des convictions
00:47:20religieuses
00:47:21donc oui
00:47:22il faut avancer sur
00:47:23moi je me demande
00:47:26alors un cas personnel
00:47:27et Samuel
00:47:28je vais aller vous chercher dessus
00:47:29mais bon
00:47:29j'ai un ami
00:47:30qui était très très très malade
00:47:33et qui est allé
00:47:33à l'hôpital
00:47:35et qui a demandé
00:47:36qu'on le
00:47:38enfin
00:47:38une potion sédative
00:47:40quoi
00:47:40pardonnez-moi
00:47:41j'y vais
00:47:41Léonetti
00:47:42voilà
00:47:43voilà c'est ça
00:47:44et ça s'est fait
00:47:45donc finalement
00:47:46c'est comme si on fait une loi
00:47:48sur des choses qui se font
00:47:49plus ou moins
00:47:50mais il faut
00:47:51vous en pensez quoi
00:47:52Samuel Bauton ?
00:47:53d'abord je
00:47:53je ne peux qu'être raccord
00:47:55avec tout ce qui a été dit
00:47:55à cela j'ajouterais
00:47:56qu'on est
00:47:57alors c'est pas une question
00:47:58de priorité
00:47:59c'est la question
00:48:00que c'est un dossier
00:48:00qui traînait depuis
00:48:01énormément de temps
00:48:02et je pense que je n'étais pas
00:48:04encore majeur
00:48:04qu'on en parlait déjà
00:48:05j'ai 34 ans aujourd'hui
00:48:06et après la question centrale
00:48:09dans tout ça
00:48:09c'est celle de la dignité humaine
00:48:10et c'est ça qu'il faut garder en tête
00:48:13ne pas perdre de vue
00:48:13je peux comprendre
00:48:14que ça soulève des débats
00:48:15d'un point de vue religieux
00:48:17moral
00:48:17je pense que de toute façon
00:48:19la dernière réponse
00:48:20elle doit se trouver
00:48:20chez le patient
00:48:21qui doit pouvoir aussi
00:48:23disposer
00:48:24au moment de son corps
00:48:25de son esprit
00:48:26de ce qu'il souhaite en faire
00:48:27arriver à un certain stade
00:48:28de la maladie
00:48:29on ne peut pas faire ça
00:48:30de manière sauvage
00:48:31et désorganisée
00:48:32il faut un cadre
00:48:33il faut une expertise
00:48:35avant d'y arriver
00:48:35certes
00:48:36mais je trouve que
00:48:37c'est une très bonne chose
00:48:38qu'on puisse
00:48:38enfin y arriver
00:48:40et pouvoir prendre en compte
00:48:43aussi la détresse morale
00:48:45des familles
00:48:45et des patients
00:48:46mais quand même
00:48:47et Philippe Bilger
00:48:48parce que vous en avez
00:48:49largement débattu hier soir
00:48:51avec Cécile de Minibus
00:48:52et Philippe David
00:48:53mais ces médecins
00:48:55qui disent
00:48:55nous ne sommes pas là
00:48:56pour faire ça
00:48:56alors que
00:48:57pardonnez-moi
00:48:58mais encore une fois
00:48:59je viens de donner un exemple
00:49:00ils le font
00:49:00ça veut dire quoi ?
00:49:02moi
00:49:03en fait
00:49:04il y a un argument
00:49:06de
00:49:07c'est Philippe Juvin
00:49:09qui me convainc
00:49:10lorsqu'il indique
00:49:12les gens à froid
00:49:14lorsqu'ils sont questionnés
00:49:15disent bien sûr
00:49:17je souhaite cela
00:49:18la loi Léonetti
00:49:20ne suffit pas
00:49:21les soins palliatifs
00:49:23la sédation
00:49:24ça ne suffira pas
00:49:25parce que je veux
00:49:26qu'on apaise mes souffrances
00:49:28et qu'on me permette
00:49:29de rester digne
00:49:30et puis quand on les met
00:49:31concrètement
00:49:32dans la situation extrême
00:49:35et quand précisément
00:49:37on leur permet
00:49:38de diminuer
00:49:39leur souffrance
00:49:40il arrive fréquemment
00:49:42qu'ils changent d'avis
00:49:43et
00:49:44mais
00:49:44bien sûr
00:49:46Erislène
00:49:46pour conclure sur ce sujet
00:49:47si je peux me permettre
00:49:48j'ai perdu mon père
00:49:49donc d'un Alzheimer précoce
00:49:50sa fin de vie
00:49:51elle a été très difficile
00:49:53ça a été en Belgique
00:49:54donc nous
00:49:55là-bas
00:49:56il y a encore des
00:49:57c'est plus ouvert
00:49:58en Belgique
00:50:00en Suisse
00:50:00exactement
00:50:01mais
00:50:01de par nos convictions religieuses
00:50:03la question
00:50:04elle ne se posait même pas
00:50:05mais je peux comprendre
00:50:06que de voir un proche
00:50:07son père
00:50:08voilà
00:50:09de notre côté
00:50:10ça ne se posait pas
00:50:11c'était impensable
00:50:14d'aller plus vite
00:50:16que la mort
00:50:17même si c'était très difficile
00:50:18merci
00:50:19merci à Jean-Louis Darle
00:50:20qui nous a donc interpellé
00:50:21au 0 826 300 300
00:50:23les vrais voix restent avec nous
00:50:25dans un instant
00:50:26Félix Mathieu arrive
00:50:27pour l'info en plus
00:50:28passez un bon jeudi de l'ascension
00:50:31nous sommes avec vous
00:50:32à vos côtés
00:50:33sur Sud Radio
00:50:33les vrais voix Sud Radio
00:50:3617h-19h
00:50:37Frédéric Brindel
00:50:39nos trois vrais voix
00:50:41ce soir
00:50:41Philippe Bilger
00:50:42Samuel Botton
00:50:43Rieslène
00:50:44Célica
00:50:44vous êtes les bienvenus
00:50:46sur l'antenne
00:50:47chers auditeurs
00:50:48vous n'hésitez pas
00:50:49à participer
00:50:50à nos petites consultations
00:50:51sur les réseaux sociaux
00:50:53notamment sur le compte X
00:50:54voici le moment
00:50:55de l'info en plus
00:50:56de Félix Mathieu
00:50:57les vrais voix Sud Radio
00:50:59bon alors
00:51:00vous collez complètement
00:51:02à l'actualité
00:51:02mais ça ne surprendra personne
00:51:04Félix Mathieu
00:51:04pour ceux qui vous connaissent
00:51:05le pont de l'ascension
00:51:07et peut-être donc
00:51:08pour certains d'entre vous
00:51:09de long trajet en voiture
00:51:10voire dans les embouteillages
00:51:11chacun sa méthode
00:51:12pour rester patient
00:51:14mais souvent
00:51:14et bien la musique
00:51:15c'est connu
00:51:16adoucit les mœurs
00:51:17les français sont 42%
00:51:19à en écouter
00:51:20systématiquement en voiture
00:51:2142%
00:51:2138%
00:51:23à le faire
00:51:23très régulièrement
00:51:24soit bon au total
00:51:25une majorité de français
00:51:27qui écoutent de la musique
00:51:28en voiture
00:51:28pour se détendre
00:51:29pour éviter de s'énerver
00:51:30sur celui qui est devant
00:51:31sur celui qui fait
00:51:32une queue de poisson
00:51:33un sondage inédit
00:51:35que l'association
00:51:35prévention routière
00:51:36a amené
00:51:37nous éclaire
00:51:37sur la musique préférée
00:51:39des français au vol
00:51:39en figurez-vous
00:51:40pour tenter donc
00:51:41de rester serein
00:51:42en toutes circonstances
00:51:43Sophie Saintin
00:51:44est la porte-parole
00:51:45de cette association
00:51:46prévention routière
00:51:47elle nous dévoile
00:51:48les titres stars
00:51:49Hotel California
00:51:50de The Eagle
00:51:50et j'ai demandé à la lune
00:52:10d'Indochine
00:52:10j'ai demandé à la lune
00:52:13et le soleil ne le sait pas
00:52:17c'est voilà
00:52:18je vais vous révéler
00:52:18le top 3
00:52:19des 3 chansons
00:52:20qui sont les plus écoutées
00:52:21par les français
00:52:22et qui les rendent
00:52:23les plus zen au volant
00:52:23les styles musicaux
00:52:25qui les apaisent
00:52:26c'est plus particulièrement
00:52:28la variété française
00:52:29et la pop
00:52:30qui vient en deuxième position
00:52:32alors quand on regarde
00:52:33par tranche d'âge
00:52:34typiquement
00:52:34chez les jeunes
00:52:35le rap et le hip-hop
00:52:37arrivent un peu plus proches
00:52:38dans les styles musicaux
00:52:40préférés
00:52:41et chez les plus âgés
00:52:42on a plus souvent
00:52:44le jazz
00:52:44et le blues
00:52:45qui revient
00:52:45voilà Sophie Saintin
00:52:48jointe par Amélie Béguin
00:52:49pour Sud Radio
00:52:50je pense aux musiciens
00:52:52le fait d'écouter Indochine
00:52:53si ça les calme
00:52:54je ne suis pas sûr
00:52:55mais bon
00:52:55écoutez
00:52:56en tout cas
00:52:57les vrais voix ont
00:52:58elles aussi
00:52:59leur méthode
00:53:00pour se détendre
00:53:02vous avez sondé
00:53:02vous avez fait un petit sondage
00:53:04alors on va en écouter
00:53:05quelques-unes
00:53:05que chacun se dénonce
00:53:06au fur et à mesure
00:53:07moi
00:53:09mais qu'est-ce
00:53:11Rislaine
00:53:12oui
00:53:12alors moi
00:53:13écoute
00:53:15alors moi j'adore
00:53:16la musique brésilienne
00:53:17je suis amoureuse du Brésil
00:53:18je suis partie
00:53:19à Salvador de Bahia
00:53:20donc moi
00:53:21dès que j'écoute
00:53:21un son brésilien
00:53:22et en l'occurrence
00:53:23celui-là
00:53:23c'est
00:53:24Meu Primeiro Amor
00:53:25c'est Lucas Santana
00:53:27c'est un grand
00:53:27un grand chanteur
00:53:28brésilien
00:53:30Georges Elben
00:53:31Gilberto Gil
00:53:32Vinicius de Moraes
00:53:33oui
00:53:33Tropicalisme
00:53:34La Bossa Nova
00:53:35voilà moi
00:53:36j'ai vraiment
00:53:36été bercé
00:53:37Orfeo Negro
00:53:38j'adore ce film
00:53:41c'est ça qui m'a poussé
00:53:42aussi à aller au Brésil
00:53:43c'est une belle aude
00:53:44au carnaval de Rio
00:53:46des années
00:53:47je pense 50-60
00:53:48et voilà
00:53:50le Brésil
00:53:51alors votre sondage
00:53:54se poursuit
00:53:54bah oui
00:53:54qu'est-ce qu'on écoute
00:53:55d'autres en voiture
00:53:56ça c'est moi
00:53:58j'ai une confidence
00:53:59à vous faire Félix
00:54:00je n'ai pas le permis
00:54:01je me balade à vélo
00:54:04je suis souvent passager
00:54:05en l'occurrence
00:54:06c'est SCH
00:54:06interlude
00:54:07le jour d'octobre
00:54:08que j'aime particulièrement
00:54:10parce qu'on n'est pas
00:54:11sur du rap
00:54:11à mon sens
00:54:12on est vraiment
00:54:12sur de la variété
00:54:13et c'est là
00:54:14que se fait la transition
00:54:14de l'artiste
00:54:15que je trouve très intéressante
00:54:16et surtout
00:54:17ça nous rappelle
00:54:18les amours perdus
00:54:19il y a une douceur
00:54:19dans la mélodie
00:54:20et je pense
00:54:21qu'il est impossible
00:54:22de pouvoir s'énerver
00:54:23sur cette chanson
00:54:24même quand on est au volant
00:54:25dans les bouchons
00:54:25à Marseille
00:54:26oui parce qu'en revanche
00:54:27et à vélo c'est déconseillé
00:54:28par contre je pense
00:54:29à vélo c'est interdit
00:54:30c'est surtout interdit
00:54:31vous ne trouvez plus
00:54:32d'avoir de dangereux
00:54:33de casque
00:54:34c'est aussi peu énervant
00:54:35Samuel que Carla Brunet
00:54:37c'est un débat
00:54:39qu'on aura une prochaine fois
00:54:40je risque de m'énerver
00:54:41encore plus fort
00:54:42que tout à l'heure
00:54:42le nom du chanteur
00:54:43SCH
00:54:44Julien Schneider
00:54:45de son prénom
00:54:46rappeur marseillais
00:54:48et qui a signé
00:54:50en fait une trilogie
00:54:50Julius, Julius 2, Julius 3
00:54:53et le préquel Julio
00:54:54pour expliquer toute l'histoire
00:54:56et c'est ce que je vous disais
00:54:57c'est à dire
00:54:57on a eu affaire
00:54:58à un rappeur
00:54:58pendant des années
00:54:59qui a opéré
00:55:00une vraie transition de genre
00:55:01vers de la variété
00:55:02le rap c'est pas fait
00:55:03pour calmer au départ
00:55:04franchement
00:55:04faut être honnête
00:55:05ou ça ne peut pas
00:55:07et donc
00:55:08on va avoir le choix
00:55:09de Philippe
00:55:09qui est connu
00:55:11pour être un fan absolu
00:55:12de
00:55:12avec Michael Jones
00:55:16Jean-Jacques
00:55:17on le traite
00:55:21parfois
00:55:21et qu'on a des tendances
00:55:22en disant
00:55:23que c'est du
00:55:24boy scoutisme
00:55:25mais quelle musique
00:55:26mais c'est un génie
00:55:27c'est un génie
00:55:28de la chanson
00:55:29et en plus
00:55:30je crois
00:55:31que j'ai été
00:55:31passionné par lui
00:55:33d'abord
00:55:33à cause
00:55:34de sa personnalité
00:55:35bien plus
00:55:36le chanteur
00:55:37est bon
00:55:38mais le compositeur
00:55:39est fabuleux
00:55:40et l'homme
00:55:40très peu de gens
00:55:41qui s'assoient
00:55:42à la table de Goldman
00:55:43à l'écriture
00:55:44et à la voix
00:55:45c'était très joli
00:55:45finalement
00:55:46ça a calmé tout le monde
00:55:47déjà avec le quiz
00:55:48tout à l'heure
00:55:48on avait
00:55:48rabiboché tout le monde
00:55:50donc c'est très bien
00:55:51ça donne presque envie
00:55:51de partir au bord de la mer
00:55:52finalement
00:55:53tous ensemble
00:55:53ça c'est mon choix
00:55:54qu'est-ce que c'est beau
00:55:57voilà ce qu'on écoute
00:55:58dans la voiture
00:56:00de Frédéric Brindel
00:56:01Michel Jonas
00:56:02ah d'accord
00:56:03je croyais que c'était
00:56:04fit, fake, son, son
00:56:06c'est pas très rock
00:56:08Philippe
00:56:09vous êtes déjà monté
00:56:10en voiture avec moi
00:56:10non
00:56:10non mais je pensais
00:56:12que c'était
00:56:12votre passion
00:56:13et que je lui
00:56:13mais vous n'avez pas tort
00:56:15mais je suis obligé
00:56:16de le masquer
00:56:17à la radio
00:56:17Michel Jonas
00:56:18bah oui
00:56:19et puis alors
00:56:20cette chanson
00:56:20est éminemment sociale
00:56:21évidemment
00:56:22elle parle de
00:56:23d'un milieu
00:56:24vous ne le connaissez pas
00:56:25puisque vous êtes
00:56:25de la haute bourgeoisie
00:56:26Philippe
00:56:26alors que moi
00:56:27je suis un modeste gueux
00:56:28donc si c'est que Samson
00:56:29mais aussi
00:56:30les vacances au bord
00:56:31de la mer
00:56:31moi j'aime énormément
00:56:32les gueux
00:56:33bon alors
00:56:33alors vous m'aimez
00:56:34et on va en parler
00:56:37c'est fabuleux
00:56:38merci beaucoup
00:56:40avec plaisir
00:56:41Félix Mathieu
00:56:42allez dans un instant
00:56:44ça sera le tour de table
00:56:45dans un instant
00:56:46les vrais voix
00:56:48sud radio
00:56:4817h19h
00:56:50Frédéric Brindel
00:56:51les vrais voix
00:56:53sont prêtes
00:56:54c'est leur moment
00:56:54en plus
00:56:55puisque c'est le tour de table
00:56:57Philippe Bilger
00:56:57Samuel Bauton
00:56:58Rislaine Selika
00:56:59allez on y va
00:57:00oh dites
00:57:01je vais envoyer les actualités
00:57:03vous venez les voir dans la cabine
00:57:04je vais vous raconter
00:57:05une histoire pas banale
00:57:06mais vous
00:57:06vous me racontez
00:57:07pour votre petite journée
00:57:09on a assez perdu de temps
00:57:10comme ça
00:57:10le tour de table
00:57:11de l'actualité
00:57:13Philippe Bilger
00:57:14vous voulez revenir
00:57:15sur la remarquable émission
00:57:16de la santé mentale
00:57:18avec Nicolas Demorand
00:57:19et Philippe Hamotte
00:57:20en général
00:57:21je ne suis pas un fan
00:57:22d'Augustin Trappenard
00:57:24qui m'agace un peu
00:57:25pour ne rien vous cacher
00:57:26mais hier
00:57:27je suis
00:57:29je zappais un petit peu
00:57:31et j'ai vu Nicolas Demorand
00:57:33que j'aime beaucoup
00:57:34comme journaliste
00:57:36et j'avais lu son livre
00:57:38intérieur nuit
00:57:39et il était tout à fait remarquable
00:57:41dans l'émission
00:57:42en même temps
00:57:44qu'une femme
00:57:46on a le droit de le dire
00:57:48extrêmement belle
00:57:49qui s'appelle
00:57:50Philippe Hamotte
00:57:51qui elle-même
00:57:52a été la proie
00:57:54d'une maladie mentale
00:57:55différente
00:57:56de celle de Nicolas Demorand
00:57:58qui lui était bipolaire
00:58:00j'ai été frappé
00:58:01par l'intelligence absolue
00:58:03de ces deux personnalités
00:58:05et le fait que
00:58:07j'ai compris
00:58:09alors que je sortais
00:58:11des âneries avant
00:58:12que la maladie mentale
00:58:14ne se guérit pas
00:58:15par le simple effet
00:58:16de la volonté
00:58:17que c'est terrifiant
00:58:18physiquement
00:58:19et mentalement
00:58:20et ils racontaient
00:58:22très bien
00:58:22l'un et l'autre
00:58:23comment ils avaient
00:58:24des douleurs
00:58:25insurmontables
00:58:27et à un moment donné
00:58:29lorsqu'ils en sortaient
00:58:31ils avaient l'impression
00:58:32de devenir des gens
00:58:33avec une force
00:58:35une plénitude
00:58:36une exaltation artistique
00:58:38phénoménale
00:58:39mais quand ils sortaient
00:58:41de là
00:58:41c'était de nouveau
00:58:42ils retombaient
00:58:43sur le terrain
00:58:45affreux
00:58:46de leur quotidienneté
00:58:47et quand ils ont été guéris
00:58:49enfin Nicolas Demorand
00:58:51dit qu'on ne l'est jamais
00:58:52complètement
00:58:53de la bipolarité
00:58:54mais il va mieux
00:58:56heureusement
00:58:56et la femme
00:58:57Philippe Hamotte
00:58:58expliquait
00:59:00que la grande difficulté
00:59:01lorsqu'on est guéri
00:59:02pour elle
00:59:03c'était le cas
00:59:04c'est de revenir
00:59:05dans un quotidien
00:59:06où on a même plus
00:59:08ces phases
00:59:09d'exaltation
00:59:10et de créativité
00:59:11on se demande
00:59:12comment on fera
00:59:13elle avait découvert
00:59:15le dessin
00:59:15dans son délire
00:59:17et elle craignait
00:59:18de ne plus le retrouver
00:59:19heureusement
00:59:20lorsqu'elle a retrouvé
00:59:22sa normalité
00:59:23entre guillemets
00:59:23elle a vu
00:59:24qu'elle pouvait
00:59:25continuer à dessiner
00:59:26c'est une émission
00:59:28remarquable
00:59:29et qui a beaucoup
00:59:30je pense
00:59:31éclairé
00:59:32sur ce qu'est
00:59:32véritablement
00:59:34la santé mentale
00:59:34c'était sur la 5
00:59:35voilà
00:59:36sur la 5
00:59:37alors grande cause nationale
00:59:38rappelons-le
00:59:39la santé mentale
00:59:40tout au long
00:59:40de cette année
00:59:41merci
00:59:42Philippe Bilger
00:59:43pour ce tour de table
00:59:44passons au vôtre
00:59:46Samuel Botton
00:59:47vous revenez sur les 30 jours
00:59:49hors normes
00:59:50de Joule
00:59:50ah on en parlait
00:59:51le fameux rappeur
00:59:52le Johnny de notre génération
00:59:54voilà
00:59:54un effet commercial
00:59:55à la Taylor Swift
00:59:56je vous écoute
00:59:57alors l'effet commercial
00:59:58à la Taylor Swift
00:59:59il est très simple
01:00:00à chaque fois qu'elle se déplace
01:00:01aux Etats-Unis
01:00:01pour un concert
01:00:02s'ensuit des boums
01:00:03économiques impressionnants
01:00:04des créations d'emplois temporaires
01:00:05des commerçants
01:00:06qui se frottent les mains
01:00:07et bien Joule
01:00:08j'ai eu moi la chance
01:00:09de le suivre du coup
01:00:10dans ses activités
01:00:10sur les 30 derniers jours
01:00:11qui se sont écoulés
01:00:12donc ça a commencé
01:00:12par la sortie d'un album
01:00:14qui a très vite battu des records
01:00:16ça a été un concert
01:00:17au Stade de France
01:00:17qui s'est tenu
01:00:18record absolu
01:00:19devant You2
01:00:20Indochine et Johnny
01:00:2197 800 personnes
01:00:23à la suite de ça
01:00:25donc il a refait
01:00:26deux concerts
01:00:27au Stade Vélodrome
01:00:28deux records coup sur coup
01:00:2975 000 personnes chaque soir
01:00:30avec un reveal
01:00:31à la fin du concert
01:00:32et c'était la première fois
01:00:33que je voyais ça
01:00:33et ça ressemble un peu
01:00:34à la stratégie
01:00:34qu'a eu le Paris Football Club
01:00:35avec Nino
01:00:36le reveal du maillot
01:00:37de l'Olympique de Marseille
01:00:38pour la prochaine saison
01:00:39d'habitude on le fait
01:00:40traditionnellement
01:00:40sur le dernier match
01:00:41là c'est Joule qui le sort
01:00:43avec Mehdi Benacia
01:00:44le directeur du club
01:00:44et Adrien Rabiot
01:00:46à ses côtés
01:00:46et forcément
01:00:48moi sur ces différentes journées
01:00:50j'ai vu des commerçants
01:00:51qui étaient aux anges
01:00:51parce que ça fait du monde
01:00:53parce que ça fait des moments de vie
01:00:54parce que ça consomme énormément
01:00:56et j'ai aussi vu un artiste
01:00:58qui aujourd'hui
01:00:58finalement incarne à merveille
01:01:00l'étirement de générations
01:01:01auxquelles nous faisons face
01:01:02pendant ce concert
01:01:03j'ai vu à la fois
01:01:04des très jeunes
01:01:04j'ai vu des parents
01:01:05avec leurs enfants
01:01:06qui étaient là
01:01:06plus contraints
01:01:07que par plaisir
01:01:07et j'ai aussi vu des parents
01:01:09qui étaient réellement là
01:01:10par plaisir
01:01:10ça m'a rappelé
01:01:12parce que j'ai eu la chance
01:01:12de l'avoir fait
01:01:13le dernier concert de Johnny
01:01:14au Vélodrome
01:01:15et j'ai ressenti la même chose
01:01:16alors non pas sur la musique
01:01:18qui elle est différente
01:01:19mais sur la personnalité
01:01:21des deux hommes
01:01:21assez proches de leur public
01:01:22sur cette volonté
01:01:24de tirer tout le monde
01:01:25plus ou moins vers le haut
01:01:26c'est quoi le plus artistique
01:01:28de Joule
01:01:28parce que bon
01:01:29nous on est une certaine génération
01:01:30la simplicité
01:01:31la simplicité
01:01:32je pense que c'est ce qui a plu
01:01:34alors ça recoupera
01:01:34ce que pourra dire
01:01:36Gislaine d'ailleurs
01:01:36sur TikTok
01:01:37et sur la consommation
01:01:38qu'en font les jeunes
01:01:39aujourd'hui on est face
01:01:40à un artiste
01:01:41qui a su capter
01:01:41une génération
01:01:42des années 90
01:01:43jusqu'à la génération
01:01:44des années 2000-2010
01:01:45c'est exceptionnel
01:01:47ce qui est en train de se passer
01:01:48et pour le coup
01:01:48on est en train d'assister
01:01:49à un vrai phénomène
01:01:50national d'ampleur
01:01:51sur les prochaines années
01:01:53je peux vous le signer
01:01:53dans 40 ans
01:01:54quand il va décéder
01:01:55on préviendra
01:01:56le président de la république
01:01:57avant de prévenir
01:01:59l'AFP
01:01:59et on aura une journée
01:02:00de deuil national
01:02:01c'est le niveau
01:02:02dans lequel il s'est projeté
01:02:0340 ans
01:02:04vous ne lui laissez pas
01:02:05beaucoup de temps
01:02:05j'espère qu'il y aura
01:02:06beaucoup plus
01:02:07et qu'il nous fera
01:02:07une belle transition
01:02:08vers la variété
01:02:08bon
01:02:09et puis le tour de table
01:02:11de Rieslène Selika
01:02:12donc alors
01:02:12il en a un petit peu parlé
01:02:14Samuel
01:02:15vous faites équipe
01:02:17les sujets m'intéressent
01:02:18ben oui en plus
01:02:19alors la commission d'enquête
01:02:20sur TikTok
01:02:21qui se déroule actuellement
01:02:22une commission donc
01:02:23présidée par Arthur Delaporte
01:02:24député socialiste
01:02:25qui a porté
01:02:26la loi influenceur
01:02:28on vous écoute
01:02:28oui absolument
01:02:29donc c'est une commission d'enquête
01:02:30sur les effets psychologiques
01:02:32de TikTok
01:02:32sur les mineurs
01:02:34donc on rejoint
01:02:35la thématique
01:02:36de Philippe
01:02:37autour donc
01:02:38de la santé mentale
01:02:39il faut savoir que
01:02:41comme je vous l'ai dit
01:02:42je suis co-réalisatrice
01:02:43du film
01:02:44Arnaque
01:02:44Frick Politique
01:02:45le vrai business influenceur
01:02:46et suite à ce documentaire
01:02:48donc qui diffusait
01:02:49sur complément d'enquête
01:02:49il y a eu la fameuse loi
01:02:51donc sur les influenceurs
01:02:54donc Arthur Delaporte
01:02:54prend corps et âme
01:02:56aujourd'hui
01:02:56ce sujet
01:02:57TikTok
01:02:58parce qu'en fait
01:03:00c'est la jungle
01:03:01c'est la jungle
01:03:02c'est le Far West
01:03:03il y a les matchs TikTok
01:03:05il y a les challenges TikTok
01:03:07donc les matchs TikTok
01:03:08c'est une sorte de mendicité numérique
01:03:10où tout le monde va mettre
01:03:11de l'argent
01:03:12des roses
01:03:13etc
01:03:13donc il y a un abus
01:03:15quelque part
01:03:15des internautes
01:03:16les jeunes en fait
01:03:17qui se retrouvent
01:03:18face à des contenus
01:03:19violents
01:03:20des contenus même violents
01:03:21autour de la dysmorphophobie
01:03:22où il y a énormément
01:03:23de jeunes filles
01:03:24qui prônent le corps
01:03:25skinny
01:03:26donc ces commissions
01:03:28ce sont
01:03:29voilà
01:03:30des interrogations
01:03:31sur
01:03:32les effets négatifs
01:03:34donc de TikTok
01:03:34avec des avocats
01:03:35avec des lanceurs d'alerte
01:03:37avec des politiques
01:03:38avec des personnes eux-mêmes
01:03:40qui ont été victimes
01:03:42donc des enfants
01:03:43qui ont voulu se suicider
01:03:45et Amnesty International
01:03:47aussi
01:03:48avait lancé une enquête
01:03:49là-dessus
01:03:49sur les dérives
01:03:50en fait des algorithmes
01:03:51ce que vous êtes en train
01:03:52de nous dire
01:03:53et je pense aux parents
01:03:54qui ont des adolescents
01:03:55tiens j'en suis un
01:03:57vous dites
01:03:59à la limite
01:03:59Instagram
01:04:00les autres réseaux sociaux
01:04:02ça se gère TikTok
01:04:03non ça se gère pas
01:04:04TikTok en fait
01:04:05pourquoi ça se gère pas
01:04:06c'est à cause aussi
01:04:07du scrolling
01:04:08et en fait
01:04:09le scrolling
01:04:10est plus rapide
01:04:11sur TikTok
01:04:11et l'algorithme
01:04:13est plus violent
01:04:13donc à un moment
01:04:14un jeune
01:04:15rappelez-nous ce qu'est
01:04:15le scrolling
01:04:16le scrolling
01:04:16c'est de faire défiler
01:04:18les vidéos
01:04:19vous voyez
01:04:19tout le monde le fait
01:04:20dans le métro
01:04:21voilà
01:04:22c'est de faire défiler
01:04:23des contenus
01:04:24et donc moi
01:04:25je dis pas que TikTok
01:04:26c'est négatif
01:04:28je ne suis pas pour
01:04:29supprimer TikTok
01:04:31mais il faut réfléchir
01:04:32à une réglementation
01:04:34donc à une loi
01:04:35comme l'affaire
01:04:35Arthur de la Porte
01:04:36pour la loi des influenceurs
01:04:37et aussi quelque part
01:04:38à une répression
01:04:40en fait de ces plateformes
01:04:41qui est vraiment
01:04:44un vivier aussi
01:04:46pour un terrain
01:04:47un terrain aussi
01:04:48pour la pédocriminalité
01:04:50parce qu'en fait
01:04:50il y a beaucoup
01:04:51de pédophiles
01:04:53qui vont dans
01:04:54certaines communautés
01:04:55à la traque
01:04:55en fait des mineurs
01:04:56donc si vous êtes parent
01:04:57et que vous avez
01:04:58la pression
01:04:59papa, maman
01:05:00je veux les réseaux sociaux
01:05:01oui sauf TikTok
01:05:02dites-le
01:05:03si vous voulez
01:05:03oui sauf TikTok
01:05:04moi
01:05:04je ne suis pas
01:05:06quelqu'un de radicalisé
01:05:09il faut faire attention
01:05:10mais on l'a vu
01:05:11dans une série
01:05:12que j'encourage
01:05:12à découvrir
01:05:13sur Netflix
01:05:14Adolescence
01:05:15qui rejoint en fait
01:05:16tous les sujets
01:05:17dont on parle
01:05:18sur la violence
01:05:19chez les jeunes
01:05:20que les parents
01:05:21eux-mêmes
01:05:21sont dépassés
01:05:23par ça
01:05:23Merci les trois vrais voix
01:05:26pour vos trois tours de table
01:05:28particulièrement intéressants
01:05:30dans un instant
01:05:31c'est le coup de projecteur
01:05:34certes l'article
01:05:36qui supprime les ZFE
01:05:37doit encore être adopté
01:05:39par les débutés
01:05:40lors du vote
01:05:40de l'intégralité
01:05:42du projet de loi
01:05:42mais la décision
01:05:44tombée cette nuit
01:05:45inflige une sacrée défaite
01:05:47à l'écologie
01:05:47dite punitive
01:05:48l'accès au centre-ville
01:05:50ne sera plus interdit
01:05:52aux véhicules très anciens
01:05:53et polluants
01:05:53initiés en 2019
01:05:55pour limiter
01:05:56les émissions
01:05:56de particules fines
01:05:57les ZFE
01:05:58sont une mesure
01:05:59emblématique
01:06:00de la loi climat
01:06:01et résilience
01:06:01du premier quinquennat
01:06:02d'Emmanuel Macron
01:06:03revenons avec vous
01:06:05les vrais voix
01:06:06et les auditeurs
01:06:07de Sud Radio
01:06:07avec la question centrale
01:06:09du problème
01:06:09qu'on vous pose
01:06:10sur le compte X
01:06:12de Sud Radio
01:06:12allez-y
01:06:13donnez-nous
01:06:14votre point de vue
01:06:15et je vous donne
01:06:16le résultat
01:06:16dans un instant
01:06:17les voitures
01:06:18doivent-elles
01:06:19avoir accès
01:06:20au centre-ville
01:06:21oui
01:06:21non
01:06:22ou son condition
01:06:24sous condition
01:06:24dites-nous
01:06:25ce que vous en pensez
01:06:26c'est la base
01:06:27et puis on va en deviser
01:06:28avec Raphaël
01:06:29Rémi Leleu
01:06:29qui sera notre
01:06:30grande témoin
01:06:32conseillère écologiste
01:06:33de Paris-Centre
01:06:34on imagine
01:06:36un petit peu
01:06:36son point de vue
01:06:37Raphaël
01:06:38grand plaisir
01:06:39de vous retrouver
01:06:39dans un instant
01:06:40on se retrouve
01:06:41pour le coup de projecteur
01:06:42juste en un mot
01:06:43c'était une bonne idée
01:06:43ou pas
01:06:44ces ZFE ?
01:06:45ah mais si vous imaginez
01:06:47mon point de vue en plus
01:06:48parce que je vous apprécie
01:06:50tellement
01:06:51et je vous ai avec moi
01:06:52pendant tous les étés
01:06:53dans les vrais voix
01:06:54donc je sais
01:06:55est-ce que c'était
01:06:56une bonne idée
01:06:57ces ZFE
01:06:58en un mot
01:06:58et puis on en parle après
01:06:59très bonne idée
01:07:00très mauvaise réalisation
01:07:02et là maintenant
01:07:04tout de suite
01:07:04un naufrage
01:07:05bon et bien
01:07:07voilà
01:07:07c'est ce qu'on appelle
01:07:08clairement poser le débat
01:07:09mais vous avez l'habitude
01:07:10des vrais voix
01:07:11je vous connais
01:07:11Raphaël Rémi Leleu
01:07:12allez à tout de suite
01:07:14les vrais voix
01:07:15Sud Radio
01:07:1617h-19h
01:07:18Frédéric Bradel
01:07:19c'est le moment
01:07:21du coup de projecteur
01:07:22et nous allons ouvrir
01:07:23un débat
01:07:24autour de la voiture
01:07:25et d'ailleurs
01:07:26qui se poursuivra
01:07:27dans la troisième heure
01:07:28dans les vrais voix
01:07:29qui font rouler la France
01:07:31vous allez d'ailleurs
01:07:32intervenir
01:07:33vous les auditeurs
01:07:34de Sud Radio
01:07:35nos vrais voix
01:07:36ce soir
01:07:37sont Philippe Bilger
01:07:38président de l'institut
01:07:39de la parole
01:07:39Samuel Botton
01:07:41expert en communication
01:07:42chez Step Conseil
01:07:43et Rislaine Selika
01:07:45journaliste d'investigation
01:07:46Les vrais voix
01:07:48Sud Radio
01:07:48le coup de projecteur
01:07:50des vrais voix
01:07:51le chantier
01:07:52de l'A69
01:07:53reprend
01:07:54les agriculteurs
01:07:54font plier le gouvernement
01:07:56sur les néo-nécutinoïdes
01:07:57et puis
01:07:58coup de tonnerre
01:07:59cette nuit
01:08:00à l'Assemblée nationale
01:08:00les députés
01:08:01approuvent la suppression
01:08:02des zones à faible émission
01:08:03l'écologie
01:08:04demeure-t-elle une priorité
01:08:06pour la France ?
01:08:06L'écologie punitive
01:08:08vient-elle de perdre le combat ?
01:08:10La santé des habitants
01:08:11des grandes villes
01:08:12sera-t-elle sacrifiée ?
01:08:13Revenons à la question
01:08:14de base
01:08:15sur la passe d'armes
01:08:16de la nuit dernière
01:08:17à propos
01:08:18de l'accès
01:08:19des véhicules polluants
01:08:20dans nos centres-villes
01:08:21la question que nous vous posons
01:08:22sur le compte X
01:08:23et vous êtes nombreux
01:08:24à répondre
01:08:24continuez, continuez
01:08:26les voitures doivent-elles
01:08:27avoir accès
01:08:28au centre-ville ?
01:08:29Vous dites
01:08:29oui à 90%
01:08:31vous dites non
01:08:31à 6%
01:08:32vous dites
01:08:33sous condition
01:08:34à 4%
01:08:36pour l'instant
01:08:36la consultation
01:08:37est claire
01:08:38et nette
01:08:39pour nous éclairer
01:08:40et dans une position
01:08:42cette fois-ci
01:08:43puisqu'elle a déjà été
01:08:44vraie voix
01:08:44mais dans une position
01:08:45de grande témoin
01:08:47Raphaël Rémi-Leleu
01:08:49conseillère écologiste
01:08:50de Paris Saint
01:08:51bon alors
01:08:52sur le principe
01:08:52déjà Philippe Bilger
01:08:54l'histoire des voitures
01:08:56dans le centre-ville
01:08:56on peut faire sans
01:08:58on doit faire avec ?
01:08:59Alors d'abord
01:09:00j'avoue
01:09:01ma superficialité
01:09:04dans ce domaine
01:09:05je ne suis ni
01:09:06un spécialiste
01:09:07de l'écologie
01:09:08ni un spécialiste
01:09:09de la voiture
01:09:10mais
01:09:11à partir de ça
01:09:12j'ai essayé
01:09:13d'être un citoyen
01:09:14qui s'informait
01:09:16et
01:09:17j'ai bien compris
01:09:18qu'il y avait
01:09:19derrière tout cela
01:09:21une préoccupation
01:09:22écologique
01:09:23ensuite
01:09:24j'avoue
01:09:24que j'ai été
01:09:25davantage convaincu
01:09:27par la campagne
01:09:30qui a été menée
01:09:31par exemple
01:09:32par Alexandre Jardin
01:09:33qui a cherché
01:09:36à démontrer
01:09:37qu'en réalité
01:09:38derrière tout cela
01:09:40il y avait
01:09:40une discrimination sociale
01:09:43une envie
01:09:44de laisser les gueux
01:09:46comme il les appelle
01:09:47à l'extérieur
01:09:48de la cité
01:09:49pour que les pauvres
01:09:51ne viennent pas
01:09:51troubler la vie
01:09:52des riches
01:09:53j'ai bien conscience
01:09:54aussi
01:09:55pour anticiper
01:09:56les réactions
01:09:58de tout à l'heure
01:09:59que c'est sommaire
01:10:00de ma part
01:10:01mais j'avoue
01:10:02que mon premier mouvement
01:10:04est tout de même
01:10:05de ne pas aimer
01:10:06ces discriminations
01:10:08sociales
01:10:09dont je ne comprends
01:10:11peut-être pas
01:10:12c'est la nécessité
01:10:14écologique
01:10:14Raphaël Rémi-Leleu
01:10:16est-ce que
01:10:17c'est finalement
01:10:18la question
01:10:19des ZFE
01:10:19qui est posée
01:10:22ou comme on l'a souhaité
01:10:24la question
01:10:25de la présence
01:10:26des voitures
01:10:27on va dire
01:10:27domestiques
01:10:28dans le cœur
01:10:29des centres-villes
01:10:30vous à Paris
01:10:31vous avez dit
01:10:32on fait tout
01:10:32pour qu'il n'y ait plus
01:10:33de voitures
01:10:33est-ce que c'est tenable
01:10:34alors
01:10:36je reprends les choses
01:10:37dans l'ordre
01:10:38déjà
01:10:38je suis très contente
01:10:40de tout et tous
01:10:41vous retrouver
01:10:41notamment
01:10:42les bichards
01:10:42ça faisait longtemps
01:10:43que nous n'avions pas
01:10:44des l'assurance
01:10:44et je le remercie
01:10:47de poser la question
01:10:48de l'accessibilité sociale
01:10:51parce que justement
01:10:53ça ne doit pas être
01:10:54une question
01:10:55des pauvres
01:10:55contre les riches
01:10:57ça n'est pas
01:10:58d'ailleurs
01:10:58même pas
01:10:59une question
01:11:00de voiture
01:11:00ou pas voiture
01:11:01pour moi
01:11:03et pour les écologistes
01:11:04la question
01:11:05qui se pose
01:11:06en premier lieu
01:11:06c'est la question
01:11:08de la santé
01:11:08en fait
01:11:10quand vous êtes
01:11:12résident
01:11:13en France
01:11:14que vous subissez
01:11:15la pollution de l'air
01:11:17on estime
01:11:18que juste
01:11:19pour la France
01:11:20il y a 40 000
01:11:21décès prématurés
01:11:23chaque année
01:11:24liés à la pollution
01:11:25de l'air
01:11:26donc pour nous
01:11:27c'est d'abord
01:11:28un sujet
01:11:29de santé publique
01:11:31et j'aimerais
01:11:32pouvoir vous dire
01:11:33que
01:11:34qui fait crever
01:11:35les uns
01:11:35fait crever
01:11:36les autres
01:11:36et qu'il y a
01:11:37une forme
01:11:37de justice
01:11:38dans la mort
01:11:39et dans la maladie
01:11:40mais c'est faux
01:11:42parce que les personnes
01:11:43les plus exposées
01:11:44aux pollutions
01:11:45ce sont les plus vulnérables
01:11:47en premier lieu
01:11:48que ce soit
01:11:49une vulnérabilité
01:11:50économique
01:11:51que ce soit
01:11:52une vulnérabilité
01:11:53liée à l'emplacement
01:11:54du logement
01:11:54que ce soit
01:11:55une vulnérabilité
01:11:56liée à la condition
01:11:58de santé préalable
01:11:59ou même
01:12:00à l'âge
01:12:00et à l'état
01:12:01de santé générale
01:12:02donc pour nous
01:12:04là où c'est
01:12:04totalement délirant
01:12:05totalement aberrant
01:12:06et véritablement dangereux
01:12:08c'est qu'on a
01:12:10une bonne intuition
01:12:11à savoir
01:12:12qu'il faut limiter
01:12:13les zones
01:12:14de pollution
01:12:15dans
01:12:16les hyper-centres
01:12:18pollués
01:12:18j'imagine
01:12:20comme moi
01:12:20vous avez peut-être
01:12:21de la famille
01:12:22à la campagne
01:12:23et quand vous rentrez
01:12:24à la campagne
01:12:25d'un coup
01:12:25vous vous dites
01:12:26on ne sent pas
01:12:27la même chose
01:12:27on ne respire pas pareil
01:12:29voilà
01:12:29on ne respire pas pareil
01:12:31et bien
01:12:32il est temps
01:12:33de se donner les moyens
01:12:34qu'en ville également
01:12:36on subisse
01:12:37moins la pollution
01:12:38et ça
01:12:39c'est la bonne intuition
01:12:40de base
01:12:41des LSE
01:12:41le problème
01:12:42c'est que
01:12:42l'accompagnement social
01:12:44l'accompagnement
01:12:45des foyers
01:12:46y compris ceux
01:12:47aux plus faibles revenus
01:12:48pour garantir
01:12:49d'autres formes
01:12:50de mobilité durable
01:12:51ou un accompagnement
01:12:52à un meilleur équipement
01:12:53tout ça n'a pas été fait
01:12:54et c'est pour ça
01:12:55c'était pas
01:12:56est-ce que vous nous dites
01:12:57alors Raphaël
01:12:58vous connaissez le principe
01:12:59on continue
01:13:00on revient
01:13:00on revient bien sûr
01:13:01il faut voir
01:13:02mais Rislaine Selika
01:13:04d'accord sur la problématique
01:13:06de santé
01:13:07mais ZFE
01:13:10en fait comment
01:13:11comment ne peut-on pas
01:13:12être d'accord avec cela
01:13:13je veux dire
01:13:14comment ne peut-on pas
01:13:15être d'accord
01:13:15sur le fait
01:13:16qu'on a tous
01:13:16le besoin
01:13:17de bien respirer
01:13:18de bien vivre
01:13:19mais il y a aussi
01:13:21une question de logistique
01:13:22il y a aussi
01:13:23une question de pratique
01:13:24moi je suis
01:13:26complètement d'accord
01:13:27avec Philippe Bilger
01:13:28comme quoi
01:13:29on ne peut pas
01:13:30ostraciser
01:13:31aussi une population
01:13:33à cause
01:13:34donc
01:13:35de cette pollution
01:13:37là on est
01:13:39dans une sorte
01:13:39d'impasse
01:13:40en fait
01:13:40important
01:13:43parce que
01:13:44la question de base
01:13:45et c'est celle
01:13:45qu'on pose
01:13:46aux auditeurs
01:13:46de Sud Radio
01:13:47appelez-nous
01:13:48au 0800 26 300 300
01:13:50et d'ailleurs
01:13:50on va poursuivre le débat
01:13:52à 19h05
01:13:53si vous êtes pour
01:13:54ou si vous êtes contre
01:13:54les ZFE
01:13:55mais
01:13:55Samuel Botton
01:13:57alors il y a
01:13:58un problème de santé publique
01:13:59Raphaël Rémi Leleu
01:14:00le dit
01:14:01tout le monde est d'accord
01:14:02c'est important
01:14:02mais
01:14:03est-ce que dans l'idée
01:14:04on doit faire
01:14:06en sorte que
01:14:06les voitures
01:14:07aient accès au centre-ville
01:14:08ou pas
01:14:09parce que
01:14:09c'est déjà
01:14:10la question de base
01:14:11au centre
01:14:11de la réflexion
01:14:12je pense qu'on ne traite pas
01:14:13la problématique
01:14:14de la même manière
01:14:15selon les villes
01:14:16alors moi j'ai la chance
01:14:17de connaître assez bien
01:14:18les quatre grandes villes françaises
01:14:19Paris pour donner un exemple
01:14:20vous avez 11 millions de personnes
01:14:22qui transitent
01:14:23dans cette ville chaque jour
01:14:24là où en temps normal
01:14:24vous avez un million d'habitants
01:14:25donc évidemment
01:14:27qu'il y a une logique
01:14:28je parle au-delà
01:14:28de l'aspect écologique
01:14:29de désengorgement
01:14:30et des routes
01:14:31et essayer
01:14:32et c'est ce que fait très bien
01:14:33d'ailleurs
01:14:34la municipalité Hidalgo
01:14:35mettre en place
01:14:36justement
01:14:37des moyens de transport alternatifs
01:14:39et essayer de renforcer
01:14:40le métro et les transports en commun
01:14:41chose dont je suis très content
01:14:42moi je viens de Marseille
01:14:43j'ai deux lignes de métro
01:14:44et deux lignes de tramway
01:14:45qui reprennent le tracé du métro
01:14:46alors pour parler des grandes villes
01:14:48et venir à Marseille
01:14:48Marseille c'est une ville
01:14:49qui est extrêmement embouteillée
01:14:50qui souffre de la pollution
01:14:51le maire Benoît Payan
01:14:53essaye depuis sa prise de fonction
01:14:54de pallier à ça
01:14:55et de repiétonniser la ville
01:14:57autant que possible
01:14:58et notamment dans le centre
01:15:00ce que j'ai pu constater
01:15:01il y a quelques jours
01:15:02à Bordeaux je crois
01:15:03si je ne dis pas de bêtises
01:15:04mais corrigez-moi
01:15:05que le centre-ville
01:15:06est désormais
01:15:06le centre historique de Bordeaux
01:15:08est totalement interdit aux voitures
01:15:10et à Lyon
01:15:11ils ont commencé déjà
01:15:12à mener une politique
01:15:13un peu dans ce style
01:15:13mais qui ne fait pas forcément
01:15:15l'adhésion la plus totale
01:15:17chez les riverains
01:15:18l'idée ça reste quand même
01:15:19d'éviter d'avoir des voitures
01:15:21dans le centre-ville
01:15:21on est tous d'accord
01:15:22et on peut corréler ça
01:15:23à un autre point
01:15:24c'est ce que nous sommes censés faire
01:15:25d'ici 2035
01:15:26le remplacement des flottes
01:15:27de véhicules thermiques
01:15:28je pense qu'on n'y sera pas du tout
01:15:30qu'il nous faudra 10-15 ans de plus
01:15:31mais ça rentre dans cette même logique
01:15:32et là du coup
01:15:33la question que j'aimerais vous poser
01:15:34c'est qu'est-ce qu'on fait
01:15:37à un moment où on arrive
01:15:38sur des flottes de véhicules
01:15:39qui seront peut-être 100% électriques
01:15:41et qui permettraient justement
01:15:43de répondre à cet impératif écologique
01:15:45Alors Raphaël Rémi-Leleu
01:15:46est-ce que la solution c'est
01:15:48s'il y a des véhicules électriques
01:15:49on peut continuer cette idée
01:15:52d'avoir des véhicules
01:15:54dans les centres-villes ?
01:15:56Alors sur la flotte électrique
01:15:58c'est en partie une réponse
01:16:00à la question de la pollution de l'air
01:16:02néanmoins le véhicule en tant que tel
01:16:05pose d'autres questions
01:16:07sur le partage de l'espace
01:16:08le partage de stationnement
01:16:10etc.
01:16:11Vous prenez deux exemples
01:16:12qui sont très intéressants pour moi
01:16:14et dont un qui me tient particulièrement à cœur
01:16:16c'est celui de Paris
01:16:18mais aussi celui de Marseille
01:16:19Faites attention sur Marseille
01:16:21je suis très calé
01:16:22Mais faites-lui confiance
01:16:23Allez-y Raphaël
01:16:25Faites-lui confiance
01:16:26Allez-y Raphaël Rémi-Leu
01:16:27Même si j'ai toujours
01:16:28un petit problème historique
01:16:29avec le match Marseille-VAS
01:16:31On en reparlera plus tard
01:16:32Ne rentrez pas là-dessus
01:16:33Allez-y
01:16:34Mais ce qui est intéressant à Marseille
01:16:37c'est de voir que la compétence
01:16:39transport en commun
01:16:40est en large partie
01:16:42aux mains de la métropole
01:16:44Et si on veut donner
01:16:45à chacun et à chacune
01:16:47qu'importe sa situation sociale
01:16:49qu'importe par exemple aussi
01:16:51sa situation de handicap
01:16:53son état de santé
01:16:54la liberté de se mouvoir
01:16:56dans la ville
01:16:57à un prix raisonnable
01:16:58La question n'est pas tant
01:17:00celle de la voiture
01:17:01c'est celle des transports
01:17:03en commun
01:17:04Et là-dessus en France
01:17:05malheureusement
01:17:05on est en retard
01:17:07et je pense que ça fait partie
01:17:08des grands investissements
01:17:09structurels et écologiques
01:17:11En fait la question
01:17:14elle est là
01:17:14et on est d'accord
01:17:15Philippe Bilger
01:17:16c'est-à-dire que
01:17:16la question de prendre la voiture
01:17:18ne se pose plus
01:17:19s'il y a les transports
01:17:20en commun adéquats
01:17:20Oui bien sûr
01:17:21mais je crains
01:17:24que ça relève
01:17:25d'une forme d'utopie
01:17:26jamais on aura suffisamment
01:17:28de transports en commun
01:17:30et suffisamment opératoires
01:17:33pour que les gens
01:17:33ne soient plus obligés
01:17:35de prendre leur voiture
01:17:36et Samuel parlait
01:17:38des voitures électriques
01:17:40là je ne connais pas
01:17:42non plus grand chose
01:17:43j'ai l'impression
01:17:44qu'elles vont coûter très cher
01:17:46et ça va créer
01:17:47une nouvelle discrimination
01:17:48entre les gens
01:17:49qui pourront se les acheter
01:17:51et les autres
01:17:51qui ne pourront pas
01:17:52Mais Philippe
01:17:52on va se tourner
01:17:53vers les véhicules chinois
01:17:54à ce moment-là
01:17:55et tu auras
01:17:55un véhicule électrique
01:17:56de qualité
01:17:57aux alentours
01:17:57de 30 000 euros
01:17:58là où le constructeur français
01:17:59ne peut pas suivre
01:18:00Sur la politique
01:18:01quand même
01:18:01qui accompagne
01:18:02les voitures
01:18:04dans le centre-ville
01:18:05si on veut
01:18:06on habite
01:18:06dans une banlieue
01:18:08d'une grande ville
01:18:09et qu'on veut aller au théâtre
01:18:10dans le centre-ville
01:18:11et que le théâtre
01:18:12ça se termine
01:18:13comme chaque pièce
01:18:13à 23h
01:18:14il faut rentrer
01:18:15il faut bien une voiture
01:18:15Rieslène
01:18:16Il faut une voiture
01:18:17ou le RER
01:18:17Oui mais le RER
01:18:19vous en avez
01:18:20toutes les meilleures
01:18:21Mes beaux-parents
01:18:22ils ont des voitures
01:18:23maintenant ils ne les prennent plus
01:18:24et prennent le RER
01:18:24mais bien sûr il y a
01:18:26cet impératif
01:18:28en fait des horaires
01:18:28mais je vais vous dire
01:18:29quelque chose aussi
01:18:30Samuel et moi
01:18:31on est deux exemples
01:18:32deux vrais parisiens
01:18:33même s'il vient de Marseille
01:18:34et moi de Belgique
01:18:36et on n'a pas le permis
01:18:38moi je n'ai pas le permis
01:18:39mais oui mais à cause de quoi ?
01:18:42à cause de quoi ?
01:18:43pourquoi ?
01:18:43parce qu'on sait très bien
01:18:44qu'avoir une voiture dans Paris
01:18:45c'est compliqué
01:18:46on prend les transports
01:18:48moi c'est surtout
01:18:48parce que je peux aller
01:18:49n'importe où dans Paris
01:18:50en transport
01:18:50c'est un bus
01:18:51que je n'avais pas avant
01:18:52voilà
01:18:52et le fait de payer
01:18:54systématiquement
01:18:55pour garer votre voiture
01:18:56à une gare de banlieue
01:18:57pour aller à Paris
01:18:57en transport
01:18:58c'est pas dissuasif
01:18:59ça doit pas être gratuit
01:19:00par exemple ?
01:19:01pourquoi pas ?
01:19:02Raphaël Rémi-Leleu
01:19:03pour conclure
01:19:03Raphaël Rémi-Leleu
01:19:07pour conclure
01:19:08la solution c'est quoi ?
01:19:09c'est les transports en commun
01:19:10et une gratuité maximum
01:19:11pour ceux qui viennent de loin ?
01:19:14alors la solution déjà
01:19:15c'est de ne pas croire
01:19:16que des macronistes
01:19:17peuvent mettre en place
01:19:19des mesures écolo
01:19:20on a eu la démonstration
01:19:21que ça ne fonctionne pas
01:19:22c'est pas une histoire
01:19:23d'étiquette
01:19:24enfin c'est une histoire
01:19:25de volonté humaine
01:19:26on est dans l'humain
01:19:27on n'est pas dans l'étiquette
01:19:28on est dans l'humain
01:19:29comment est-ce qu'on a fait
01:19:29une solution écolo
01:19:31sans refuser
01:19:32en refusant
01:19:33l'accompagnement social
01:19:34qui doit aller avec
01:19:34donc priorité
01:19:36aux piétons
01:19:37aux piétones
01:19:38aux mobilités douces
01:19:39aux transports en commun
01:19:40et promis on va y aller
01:19:41et ben voilà
01:19:42c'est le mot de la fin
01:19:42pas tout à fait
01:19:43on se retrouve dans un instant
01:19:44les vraies voix
01:19:45qui font rouler la France
01:19:46intervenez au 0 826 300 300
01:19:48il y a autre qui vous attend
01:19:50vous êtes pour
01:19:50vous êtes contre les ZFE
01:19:51vous nous le dites tout de suite
01:19:52on se retrouve dans un instant
01:19:54pour l'info
01:19:54et on se retrouve dans un instant
01:19:55pour l'info

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