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Les Vraies Voix avec Rosie Bordet, Pierre-Yves Martin, Florian Bocognano, Guillaume Lagane, Benjamin Morel
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-07-22##
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NewsTranscription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Judith Bélair.
00:00:05Et bienvenue et surtout bonjour chères auditrices et chers auditeurs, sans vous oublier évidemment mon cher Frédéric Brindel.
00:00:11Mais j'espère bien, Judith Bélair, bonjour à tous, je suis autant en forme que Valentin Paré-Peintre.
00:00:16Donc en pleine forme quoi, c'est ça ?
00:00:18Ah oui, euphorique, vainqueur au sommet du Ventoux.
00:00:21Allez, comme tous les jours de 17h à 19h, c'est votre moment sur Sud Radio avec les Vraies Voix de l'été, un espace de liberté où vos opinions comptent vraiment.
00:00:28Alors prenez la parole, faites entendre votre voix, Sud Radio c'est un peu chacun de vous, vous le savez.
00:00:32Tintintin, le sommaire des Vraies Voix, Judith.
00:00:35J'aime bien faire de la radio avec vous.
00:00:37Allez, le grand débat à 17h30 selon le baromètre Mercer, dévoilé par le Figaro ce matin.
00:00:41Le taux d'absentéisme dans le secteur privé a atteint 5,8% en 2024 contre 5,3% en 2023.
00:00:47En moyenne, un salarié a été absent 19 jours sur l'année, un record historique.
00:00:51Les causes, toujours les troubles musculosquelettiques et les maladies graves,
00:00:55mais aussi une hausse notable des arrêts liés aux risques psychosociaux accentués depuis la crise du Covid.
00:01:00Autre chiffre marquant, les femmes sont plus touchées avec un taux d'absentéisme de 7,9% en 2024 contre 4,4% chez les hommes.
00:01:07Un constat préoccupant alors que les entreprises peinent à stabiliser leurs équipes.
00:01:11A partir de quel moment nous ne sommes plus aptes à justifier notre salaire ?
00:01:15Les médecins possèdent des éléments de réponse sur le papier, mais ces papiers qu'ils signent pour nous dispenser de travailler
00:01:22déboulent de plus en plus abondamment sur les réseaux, sur les bureaux des DRH, d'où certains malaises.
00:01:28La question du jour sur le compte X de Sud Radio.
00:01:32Fort absentéisme, les Français aiment-ils travailler ?
00:01:36Allez, notre coup de projecteur ensuite à 18h40, Volodymyr.
00:01:42Zelensky a annoncé ce lundi la tenue de nouvelles négociations de paix avec la Russie.
00:01:46Prévu ce mercredi, de son côté, Moscou confirme travailler à l'organisation d'un nouveau cycle de discussions.
00:01:51Et pourtant, en parallèle, les sanctions européennes continuent.
00:01:54L'Union européenne a adopté vendredi un 18ème paquet de sanctions,
00:01:58ciblant cette fois le prix du pétrole russe à l'exportation.
00:02:00Pour Michel Fayard, qui est analyste géopolitique,
00:02:03ces mesures restent très limitées dans leurs effets réels sur l'économie russe.
00:02:06Un paradoxe apparent, dialogue d'un côté, pression économique de l'autre.
00:02:10Les Américains, les Chinois, les Turcs, l'Arabie Saoudite, les Saoudiens si vous voulez,
00:02:14impriment leur style dans les négociations jusqu'alors infructueuses depuis le début du conflit.
00:02:19L'Union européenne avance tantôt groupée, tantôt par action isolée.
00:02:23Son attachement à des méthodes défensives donne plus l'impression
00:02:26qu'elle alimente les combats plutôt qu'elle puisse y mettre un terme.
00:02:29Répondez à la question sur le compte X de Sud Radio au vu de l'actualité.
00:02:34Guerre Russie-Ukraine, l'Union européenne peut-elle influencer l'issue du conflit ?
00:02:39Et vous nous appelez aussi, si vous avez un truc à dire au 0826 300 300,
00:02:43vous le savez, vous pouvez tout dire.
00:02:44Parlons vrai sur Sud Radio et nos éditorialistes du jour.
00:02:49Nous sommes avec la grande Rosie Bordet,
00:02:52fondatrice et directrice de l'agence en communication RB associée
00:02:55et adjointe au maire à Saint-Georges-de-Rétambeau en Ile-et-Vilaine.
00:02:58Bien le bonjour, cher ami.
00:02:59Qui est devenu le village le plus célèbre de France désormais ?
00:03:03Nous avons inauguré notre café dans le Centre-Bourg ce samedi.
00:03:07Ah, ça c'est très bien ça !
00:03:08Les gens sont venus en ombre ?
00:03:10Ah non, ils vont venir.
00:03:11Ils sont venus en ombre, c'était une très belle inauguration.
00:03:13C'était samedi, on vous a dit.
00:03:15Mais vous pouvez bien entendu venir, le petit mic est ouvert.
00:03:19Mais bien sûr, nous serons ravis de vous accueillir.
00:03:21Avec modération.
00:03:22J'ai bien compris que l'inauguration c'était samedi dernier,
00:03:25mais je me suis demandé s'il venait après.
00:03:27Ah oui, oui, bien sûr, c'est ouvert le dimanche.
00:03:30Donc je compte sur vous.
00:03:31Un petit tour à vélo.
00:03:32Mais madame Giffray.
00:03:33Je vous dis très sérieusement, ça ne rigole pas.
00:03:35Ah, j'ai annoncé un des nouveaux.
00:03:38Ah oui, oui.
00:03:39Alors, Pierre-Yves Martin, maire d'hiver droite de Livry-Gargan.
00:03:42Alors, Livry-Gargan, c'est le CSM Livry-Gargan.
00:03:45C'est une équipe en handball.
00:03:46C'est des cyclistes légendaires.
00:03:49Donc, bienvenue.
00:03:50Vous avez couru à Livry-Gargan, vous le disiez.
00:03:53Oui, je faisais des compétitions à l'époque.
00:03:55Vous êtes en famille, Pierre-Yves Martin.
00:03:57Exactement.
00:03:57Avec plaisir.
00:03:58Bienvenue.
00:03:59Merci.
00:04:00Allez, 0826 300 300, on file au standard pour accueillir notre auditeur du jour,
00:04:04Frédéric, qui nous appelle de Lille-en-Dodon, c'est en Haute-Garonne.
00:04:07Bonjour Frédéric.
00:04:09Bonjour à tous.
00:04:10Bonjour et encore bravo pour votre prénom, Frédéric.
00:04:12C'est exceptionnel, mais c'est le vrai prénom des années 70, malheureusement.
00:04:17On y est, bing !
00:04:18On saura votre âge comme ça.
00:04:20Alors, Frédéric, vous restez avec nous, évidemment.
00:04:23On le sait, vous connaissez le principe pour cette émission.
00:04:26Vous allez jouer avec nous, vous allez pouvoir dire plein de trucs aussi.
00:04:28Et là, vous allez commencer par faire un coup de gueule sur le contrôle technique des motos.
00:04:32Oui, en effet.
00:04:33J'ai eu le retour d'un très bon ami.
00:04:35Moi-même, je suis motard à ma petite échelle, mais je roule pas mal.
00:04:38Et en fait, j'ai appris la vacuité des contrôles techniques lorsqu'un contrôleur a dit à mon ami
00:04:45que le disque de frein ne bougeait de sa mono, alors que sur la quasi-totalité des motos,
00:04:50les disques sont flottants, donc ils bougent.
00:04:53Donc, ça m'inquiète un peu sur le résultat de cette fonction supplémentaire
00:04:58qui taxe maintenant les motards et qui est taxée déjà.
00:05:02Donc, pour reprendre, en fait, ce que vous êtes en train de nous expliquer,
00:05:05c'est que ce disque, il bouge et c'est normal.
00:05:08Oui.
00:05:08Mais que par contre, si au contrôle technique, il bouge, vous prenez une amende, quoi.
00:05:12J'en ai une autre, on pourrait enfoncer des portes ouvertes, par exemple.
00:05:15C'est un peu le même truc, quoi.
00:05:17C'est un peu le même genre.
00:05:18Voilà.
00:05:19Donc, mon ami a été très surpris.
00:05:21Il lui a expliqué.
00:05:23Le gars ne l'a pas cru, mais il n'était lui-même pas motard.
00:05:25Donc, comment on peut demander à un type qui n'est pas particulière du permis
00:05:28de contrôler un véhicule dont il ne connaît pas les fonctions basiques ?
00:05:33Donc, ce que vous dites, c'est qu'il faut aller chez les spécialistes, quoi.
00:05:36Oui, ou alors, le mieux, c'est peut-être aller dans sa concession,
00:05:38mais il y a des gens qui ne vont pas aux concessions, en fait.
00:05:42Et puis, beaucoup de motards font l'entretien eux-mêmes.
00:05:45Mais vous êtes pour ou contre ce contrôle technique pour les motos ?
00:05:48Parce que c'est assez récent pour les voitures.
00:05:49C'est rentré dans l'usage commun, mais là...
00:05:52C'est contre Frédéric, bien évidemment.
00:05:55Mais je me devais de vous poser la question, Frédéric !
00:05:57Vous allez prendre une amende de 135 euros si jamais vous ne le faites pas.
00:06:00135 euros de contravention, si pas de contrôle technique sur les motos, maintenant.
00:06:04Il faut savoir que c'est quand même une société bien allemande,
00:06:07vous savez, de nos amis allemands,
00:06:08qui a poussé à la roue auprès de la Commission européenne
00:06:11pour qu'il y ait un contrôle technique concernant les motos.
00:06:14Et la France aurait pu dire non.
00:06:17Mais ils ont dit oui, comme toutes les lois qui sont transposées par ailleurs.
00:06:20C'est des lois européennes.
00:06:21Rosy Bordel, est-ce que c'est heureux ce contrôle technique ?
00:06:25Moi, je pense que l'État, c'est comme sur d'autres sujets, a besoin d'argent.
00:06:30Donc, dès qu'on peut en prendre, on en prend.
00:06:32Contrôle technique des motos.
00:06:34Mais en même temps, il faut aussi penser à la dangerosité, à la sécurité.
00:06:38Donc, il y a ces deux côtés.
00:06:40Je pense que...
00:06:41Un vieux motard casqué d'arbre et d'irsute,
00:06:45où un jeune est tatoué,
00:06:48parce qu'un papa tatoué, c'est plus cool qu'un papa normal,
00:06:52ou un jeune qui fait des roues arrières dans les cités
00:06:55et qui risque d'être à la gosse,
00:06:56et qui n'est pas de titère de permis,
00:06:58et dont les véhicules n'ont pas de carte grise.
00:07:00Donc, on ne peut pas passer au contrôle technique.
00:07:02Alors, on va vous poser cette question, Pierre et Martin.
00:07:04Qu'est-ce que vous préférez-vous ?
00:07:05Un vieux tatoué ou un jeune qui fait du rodéo ?
00:07:07Ça, c'est ce qu'on appelle une question sympa pour la première.
00:07:11Je ne sais pas pourquoi.
00:07:12Je préfère le vieux tatoué.
00:07:15Non, mais contrôle technique ou pas ?
00:07:16Non, contrôle technique.
00:07:17Moi, je pense qu'à un moment donné,
00:07:19l'art d'un motard, c'est de pouvoir entretenir sa moto.
00:07:23Et de faire en sorte que celle-ci soit bien entretenue
00:07:26pour aller rouler le week-end, en vacances, et ainsi de suite.
00:07:29Et je pense que derrière, chaque motard est aussi responsable de son véhicule.
00:07:35Et donc, d'avoir obligé, selon des normes européennes,
00:07:39à ce que le contrôle technique soit obligatoire,
00:07:41je trouve que c'est quand même rentrer dans un jeu,
00:07:44je pense, qui n'est pas forcément le plus très intéressant,
00:07:48puisque c'est en effet, c'est peut-être pour récupérer de l'argent derrière.
00:07:51Ah oui, jusqu'à présent, ça ne se faisait pas.
00:07:53Donc, c'est qu'il y a quand même aussi une raison.
00:07:54Je comprends bien qu'il y a la sécurité.
00:07:56Il faut bien entretenir sa moto.
00:07:57Mais je pense que la majorité des personnes,
00:08:00les motards, j'en connais quelques-uns,
00:08:01ils entretiennent leur moto parce qu'ils font des sorties, etc.
00:08:04Donc, ils sont comme, disait si bien monsieur,
00:08:06père de famille.
00:08:07Donc, ils ont des responsabilités.
00:08:09Donc, à un moment donné, il faut arrêter.
00:08:11Ça viendra, le tour des trottinettes viendra,
00:08:15il faut le savoir.
00:08:16Je le pense aussi.
00:08:18Frédéric, vous faites de la mécanique.
00:08:22Vous savez entretenir votre moto, Frédéric.
00:08:25Bien sûr.
00:08:25Ben voilà.
00:08:26Je vous conseille même de,
00:08:28si vous pouvez faire construire vous-même votre moto,
00:08:31chez des préparateurs qui ont pignon sur rue,
00:08:34et qui maintenant sont très embêtés
00:08:36quand ils construisent une moto,
00:08:38les préfectures freinent des 80,
00:08:41pour ne pas qu'il y ait de construction indépendante,
00:08:45alors que c'était un truc qui existait en France,
00:08:48comme Gaudier Genoux ou d'autres.
00:08:50Moi, je vous parle de mon bon bag-service,
00:08:51qui est un ami,
00:08:52et qui se voit des pierres pour homologuer
00:08:55qu'il a une moto qu'il a construite lui-même,
00:08:57alors qu'il est le constructeur officiel de moto.
00:08:59Eh ben, on vous a bien entendu, Frédéric, en tout cas.
00:09:02Merci pour ce coup de gueule.
00:09:03Effectivement, on peut se poser des questions.
00:09:05Merci à vous d'avoir choisi Sud Radio, vous le savez.
00:09:08On se retrouve tout à l'heure avec Frédéric.
00:09:09Il va rester avec nous,
00:09:10notre auditeur fil rouge.
00:09:12On parle vrai avec vous, vous le savez.
00:09:13Sud Radio, c'est votre radio,
00:09:14donc restez là surtout.
00:09:15A tout de suite.
00:09:16Sur 17h20, Frédéric Brindel,
00:09:19Judith Bélair.
00:09:2017h16 sur Sud Radio,
00:09:21c'est l'heure des trois mots dans l'actu
00:09:23de Félix Mathieu.
00:09:24Les vraies voix Sud Radio.
00:09:26Eh bien, le bonjour Félix.
00:09:28Bonjour Judith, bonsoir tout le monde.
00:09:29Bonsoir monsieur.
00:09:30Narcotrafiquants, corruption et fermeté,
00:09:31ce sont vos trois mots du jour.
00:09:32Les 17 premiers détenus sont arrivés
00:09:34à la prison devant d'un le vieil
00:09:35dans le Pas-de-Calais,
00:09:36transférés dans le nouveau quartier
00:09:38haute sécurité destiné aux 100
00:09:39narcotrafiquants les plus dangereux du pays.
00:09:42Rachida Dati et Carlos Ghosn,
00:09:43jugés pour corruption et trafic d'influence,
00:09:46les juges d'instruction ordonnent
00:09:47le renvoi en procès correctionnel
00:09:49de la ministre de la Culture
00:09:50et de l'ex-patron de l'alliance
00:09:52Renault-Nissan.
00:09:53Et puis, le ministre de l'Economie,
00:09:55Marc Ferracci, demande à l'Union Européenne
00:09:56de montrer les muscles
00:09:57dans les négociations commerciales
00:09:59avec les Etats-Unis
00:10:00face aux menaces de droits de douane
00:10:01de Donald Trump.
00:10:03Washington qui, par ailleurs,
00:10:04se retire de nouveau
00:10:05de l'UNESCO aujourd'hui.
00:10:10Sept fourgons blancs
00:10:11de l'administration pénitentiaire
00:10:12escortés par des motards
00:10:14de la gendarmerie.
00:10:15Les 17 premiers détenus
00:10:16sont arrivés à la prison
00:10:17devant d'un le vieil
00:10:17dans le Pas-de-Calais.
00:10:18Le nouveau quartier haute sécurité
00:10:20doit accueillir à terme
00:10:21les 100 narcotrafiquants
00:10:22les plus dangereux du pays.
00:10:24Les autres arriveront par vagues
00:10:25au cours de l'été
00:10:26jusqu'à septembre.
00:10:27Un régime d'incarcération
00:10:28plus strict les attend.
00:10:30Sur place indique
00:10:31David Lacroix, surveillant
00:10:32et secrétaire du syndicat
00:10:34Force Ouvrière
00:10:34pour ce centre pénitentiaire
00:10:36de Levant d'un le vieil.
00:10:37Vous savez,
00:10:37c'est les 100 plus gros
00:10:38narcotrafiquants.
00:10:39Vous connaissez
00:10:40leur force de frappe
00:10:41et leur capacité
00:10:42à pouvoir s'organiser
00:10:44à l'extérieur.
00:10:44Donc rien n'est nissé au hasard
00:10:46pour qu'on puisse faire
00:10:46ces transferts
00:10:47en toute sécurité.
00:10:49Leur quotidien va changer.
00:10:50Ils sont soumis
00:10:51à des fouilles obligatoires
00:10:53après chaque contact
00:10:54avec l'extérieur.
00:10:56Il y aura des brouilleurs
00:10:57à frotter,
00:10:58les brouilleurs de drones
00:10:59et de téléphones.
00:11:01Ils sont limités
00:11:01à 5 en promenade au maximum.
00:11:03On fait tout
00:11:04pour que la sécurité
00:11:04soit primordiale
00:11:06et avec des mouvements
00:11:07individuolisés, bien sûr.
00:11:09David Lacroix,
00:11:10de FO pénitentiaire
00:11:11au micro de l'AFP
00:11:12à la prison de Vanda-le-Vieille
00:11:13dans le Pas-de-Calais.
00:11:14Un deuxième quartier
00:11:14de haute sécurité
00:11:15doit entrer en fonction
00:11:16à la mi-octobre.
00:11:17Cette fois,
00:11:17la prison de Condé
00:11:18sur Sarthe,
00:11:19dans l'Orne.
00:11:20Bon, ça y est,
00:11:20le procès s'est lancé.
00:11:21Rosy Bordet,
00:11:22c'est un peu une victoire
00:11:23de Gérald Darmanin
00:11:24ou pas ?
00:11:25Je pense qu'il faut
00:11:27vraiment aujourd'hui
00:11:28sécuriser le maximum
00:11:31la population.
00:11:32Donc, ces gens sont,
00:11:33comme vous venez de le dire,
00:11:35ultra dangereux.
00:11:36Donc, oui,
00:11:37je pense qu'il y a
00:11:37des résultats
00:11:38qui commencent
00:11:38à arriver.
00:11:42C'est rare du concret,
00:11:43finalement.
00:11:43Là, c'est du concret.
00:11:45C'est rare.
00:11:45Il le fait
00:11:45et ça redonne confiance
00:11:46très certainement aussi
00:11:47à la population.
00:11:49Donc, il faut continuer.
00:11:51Donc, l'essentiel,
00:11:52c'est la sécurité
00:11:53des populations.
00:11:54Mais moi, j'ai aussi
00:11:55envie de vous dire,
00:11:55les narcotrafiquants,
00:11:57c'est bien,
00:11:57ils sont en prison.
00:11:58Mais jusqu'à quel moment
00:12:00on va arriver
00:12:00à complètement
00:12:01les anéantir ?
00:12:03Parce que ça continue
00:12:04à gangréner
00:12:04nos cités,
00:12:06nos villes
00:12:07et même nos villages.
00:12:08Donc, aujourd'hui,
00:12:10ce n'est pas uniquement
00:12:10la drogue.
00:12:12Les trafiquants
00:12:13ne sont pas uniquement
00:12:14en zone urbaine.
00:12:16C'est également
00:12:17dans nos communes
00:12:19et dans les villes moyennes.
00:12:21Donc, oui,
00:12:21effectivement,
00:12:22M. Darmanin arrive
00:12:23à avoir du résultat
00:12:24et il faut poursuivre.
00:12:25Bravo, M. Darmanin.
00:12:27Pierre-Yves Martin,
00:12:28d'ailleurs,
00:12:28il a l'intention
00:12:29d'avoir d'autres prisons.
00:12:30Il y a plusieurs projets
00:12:31en cours.
00:12:31Est-ce que vous pensez
00:12:32que ça endigue le trafic ?
00:12:33Et d'ailleurs,
00:12:34on entend beaucoup parler
00:12:35des villes médias
00:12:35dans ce moment
00:12:36qui en souffrent.
00:12:37Donc, effectivement,
00:12:37est-ce que vous pensez
00:12:38qu'on peut finalement
00:12:38à un moment donné
00:12:39arrêter, en tout cas,
00:12:40cette expansion globale
00:12:41du narcotrafique ?
00:12:42Arrêter cette expansion,
00:12:45c'est un long travail,
00:12:46un travail de longue haleine.
00:12:47aujourd'hui.
00:12:48Je pense que,
00:12:49en effet,
00:12:49c'est un bel exemple
00:12:50et ça montre que
00:12:52quand on a une volonté politique
00:12:53réelle de lutter
00:12:55contre les narcotrafiquants,
00:12:56on met en place des choses
00:12:57et en même temps
00:12:59en place des prisons
00:13:00et au moins,
00:13:01ça permettra
00:13:02peut-être
00:13:03les grands
00:13:03et grands cerveaux
00:13:04de ces narcotrafiquants
00:13:06et narcotrafiques
00:13:07de pouvoir,
00:13:08en effet,
00:13:09d'avoir des actions directes,
00:13:10même si je pense
00:13:11qu'en effet,
00:13:12comme dans les villes médianes,
00:13:13comme ça a été rappelé,
00:13:14ou les villages,
00:13:16il reste encore
00:13:16un phénomène
00:13:17qui existe
00:13:18et ce phénomène
00:13:19est tout encore alimenté.
00:13:21Je pense qu'on est
00:13:22un peu
00:13:22dans une mexicanisation
00:13:24de notre société
00:13:25et de notre pays.
00:13:28Ce qui est grave,
00:13:28c'est qu'ils sont enfermés
00:13:30et qu'ils continuent
00:13:31à faire leur trafic.
00:13:32Surtout,
00:13:33ils continuent à le contrôler.
00:13:34Ils contrôlent quand même
00:13:35les gens de l'extérieur.
00:13:37Là, a priori,
00:13:37avec le système
00:13:38de ces nouvelles prisons,
00:13:40il y a un blocage.
00:13:41Mohamed Amra,
00:13:41il avait neuf téléphones
00:13:42dans sa cellule.
00:13:43Je ne dis ça,
00:13:44je ne dis rien.
00:13:45Deuxième mot,
00:13:46Félix,
00:13:46corruption avec ce coup
00:13:47de tonnerre
00:13:48politico-judiciaire.
00:13:49Rachida Dati
00:13:50sera bientôt jugée
00:13:51avec Carlos Ghosn.
00:13:52Des juges d'instruction parisiens
00:13:53renvoient en procès correctionnel
00:13:55la ministre de la Culture
00:13:56et candidate potentielle
00:13:57à la mairie de Paris,
00:13:59mais aussi
00:13:59l'ex-patron déchu
00:14:00de l'alliance
00:14:01Renault-Nissan.
00:14:02Bonsoir,
00:14:02Paul Vinel.
00:14:03Bonsoir,
00:14:03Félix Mathieu.
00:14:04Des procès pour des faits
00:14:06qui remontent
00:14:06à l'époque où Rachida Dati
00:14:07siègeait au Parlement européen.
00:14:09Tout à fait.
00:14:10Corruption,
00:14:10trafic d'affluence,
00:14:11recette d'abus de pouvoir
00:14:12et d'abus de confiance.
00:14:13Ce mardi,
00:14:14les juges d'instruction
00:14:14ont ordonné
00:14:15le renvoi en correctionnel
00:14:16de l'actuel ministre
00:14:17de la Culture,
00:14:18Rachida Dati,
00:14:19ainsi que de l'ex-patron
00:14:20du groupe Renault-Nissan,
00:14:21Carlos Ghosn.
00:14:22L'affaire remonte
00:14:22aux années 2010.
00:14:23Rachida Dati,
00:14:24alors eurodéputé,
00:14:25aurait perçu
00:14:26près de 900 000 euros
00:14:27de la part d'une filiale
00:14:28de Renault-Nissan
00:14:29en échange
00:14:29de prestations de conseil.
00:14:31Prestations de conseil
00:14:32que la justice
00:14:32soupçonne d'être fictives.
00:14:34Les juges cherchent
00:14:34notamment à savoir
00:14:35si ce contrat
00:14:36servait en réalité
00:14:37à masquer une activité
00:14:38de lobbying
00:14:38interdite au Parlement européen.
00:14:40Vis en examen
00:14:41depuis 2021,
00:14:42la ministre de 59 ans
00:14:43a toujours fermement
00:14:44contesté ses accusations.
00:14:46De son côté,
00:14:46Carlos Ghosn
00:14:47est poursuivi
00:14:48pour abus de pouvoir
00:14:48et corruption.
00:14:50Il fait l'objet
00:14:50d'un mandat d'arrêt
00:14:51international depuis
00:14:52avril 2023.
00:14:53Une première audience
00:14:54est prévue
00:14:54le 29 septembre prochain
00:14:56et elle doit permettre
00:14:57de fixer la date du procès
00:14:58selon une source
00:14:59proche du dossier.
00:15:00Celle-ci pourrait se tenir
00:15:00après les élections municipales
00:15:02prévues en mars 2026.
00:15:03Merci les précisions
00:15:04de Paul Vinel.
00:15:05Bravo Paul Vinel.
00:15:06Pierre-Yves Martin,
00:15:09peut-être se focaliser
00:15:11sur Rachida Dati,
00:15:12ça sent le contrat,
00:15:14c'est-à-dire
00:15:14il y a des élections
00:15:14qui approchent,
00:15:16elle est un peu favorite
00:15:17et ça y va.
00:15:19Mais en même temps,
00:15:20il n'y a pas de fumée
00:15:20sans feu.
00:15:22Exactement,
00:15:22il n'y a pas de fumée
00:15:23sans feu.
00:15:23Après,
00:15:24je laisse la procédure
00:15:26quand même
00:15:26judiciaire se faire.
00:15:29Elle est aujourd'hui
00:15:30accusée,
00:15:31mais les faits
00:15:33ne sont pas encore avérés,
00:15:34elle n'a pas été condamnée.
00:15:35Donc,
00:15:35il y a la présomption
00:15:36d'innocence
00:15:36qui existe aujourd'hui.
00:15:38Voilà,
00:15:38même si je pense
00:15:39qu'à l'approche
00:15:40des élections municipales,
00:15:42on peut lâcher
00:15:43facilement les loups.
00:15:45Alors moi,
00:15:45je vais poser une question bête,
00:15:46Rosy Bordet,
00:15:47vous pensez que Carlos Ghosn
00:15:48il va être là ?
00:15:48Parce qu'à priori,
00:15:49il est encore dans sa malle,
00:15:50je crois, non ?
00:15:50Ah,
00:15:51il avait fait le voyage
00:15:52du Japon au Liban,
00:15:53c'est ça ?
00:15:54Eh bien,
00:15:54ça va être la grande surprise.
00:15:56Non,
00:15:56il ne sera pas là,
00:15:56il est au Liban.
00:15:57Bien sûr qu'il ne sera pas là,
00:15:58mais je rejoins ce que
00:16:00vous venez de dire,
00:16:00effectivement,
00:16:01c'est une procédure,
00:16:02il faut laisser faire
00:16:02la justice,
00:16:04mais ça me fait sourire
00:16:05encore,
00:16:06parce qu'il y a combien
00:16:07d'élus,
00:16:08députés,
00:16:08enfin parlementaires
00:16:09qui n'ont pas
00:16:10de dossier aujourd'hui ?
00:16:12C'est quand même
00:16:12hallucinant dans ce pays.
00:16:14Tout le monde
00:16:14essaye d'avoir un dossier
00:16:15sur tout le monde,
00:16:16c'est le principe.
00:16:17Et ce n'est pas normal
00:16:18que des parlementaires,
00:16:20que des gens qui sont là
00:16:20pour donner justement
00:16:21l'exemple
00:16:23et se retrouvent
00:16:24avec des procédures
00:16:25comme ça,
00:16:25abus de biens sociaux,
00:16:27avec...
00:16:27C'est parce que
00:16:29ce n'est pas bien
00:16:29de l'avoir fait
00:16:30ou parce que ce n'est pas bien
00:16:30de monter des dossiers
00:16:31sur eux ?
00:16:33Non mais je trouve
00:16:33que ce n'est vraiment
00:16:34pas normal.
00:16:35Le signal qu'on envoie
00:16:36en tout cas
00:16:37à la population,
00:16:38aux Français,
00:16:39ce n'est pas vraiment ça.
00:16:40En termes de représentativité ?
00:16:42Bien sûr.
00:16:43Un devoir d'exemplarité
00:16:43en tant qu'élu.
00:16:44Exactement.
00:16:45Aujourd'hui,
00:16:46il est important
00:16:46que les élus
00:16:48soient des exemples
00:16:49sur les valeurs.
00:16:51Mais ça pose aussi
00:16:52la question
00:16:52et ça concerne
00:16:53Rachida Dati
00:16:54et d'autres,
00:16:55c'est-à-dire que
00:16:55quand ils ont
00:16:55d'autres activités
00:16:57professionnelles
00:16:57à côté de la politique
00:16:58qui sont rémunératrices,
00:17:00qui avocat,
00:17:01qui homme d'affaires,
00:17:02forcément,
00:17:03il y a peut-être
00:17:04un conflit
00:17:04de fonctionnement
00:17:05et d'intérêt.
00:17:06C'est un peu le...
00:17:07En effet,
00:17:08je pense que le cumul
00:17:09parfois vie professionnelle,
00:17:12vie publique,
00:17:15à un moment donné,
00:17:16on pourrait en effet
00:17:17avoir à un moment donné
00:17:18je pense une réflexion
00:17:21déjà pour avoir
00:17:22un vrai état de statut
00:17:23de l'élu.
00:17:24Mais vous,
00:17:25en tant qu'élu,
00:17:26vous arrivez à vivre
00:17:26de votre seul revenu d'élu ?
00:17:28Non, quand même pas.
00:17:29Aujourd'hui, oui.
00:17:30En tant que maire
00:17:31de Livre-Yargan,
00:17:32j'y arrive,
00:17:33mais avec aussi
00:17:34des concessions.
00:17:35Mais je pense que
00:17:36dans des villages,
00:17:38notamment...
00:17:40Non, mais c'est vrai.
00:17:42Non, de toute façon,
00:17:42on a un plafond.
00:17:43De toute façon,
00:17:44l'indemnité...
00:17:45Est-ce que vous voulez
00:17:45un ticket restaurant ?
00:17:46Non.
00:17:48Mais c'est pas une raison non plus.
00:17:50Je veux dire,
00:17:50on peut très bien
00:17:51avoir un métier.
00:17:52Moi, je dis toujours
00:17:53que j'ai un métier
00:17:53et j'ai des engagements.
00:17:54Donc, voilà.
00:17:55Et on reste à portée de baffe
00:17:57aux Ibordés, surtout.
00:17:58Comment ?
00:17:59Quand on est élu,
00:17:59on est au quotidien disponible,
00:18:02en fait,
00:18:02à portée de baffe.
00:18:03C'est ce qu'on dit.
00:18:04C'est-à-dire qu'on est là
00:18:04pour tous les problèmes.
00:18:06On est responsable pénalement
00:18:07de ce qui se passe dans sa ville.
00:18:08On en profite
00:18:08pour vous féliciter tous les deux.
00:18:09Non, c'est pas parce que vous êtes là,
00:18:10mais vous êtes des élus.
00:18:11Et aujourd'hui,
00:18:12qui accepte de se lancer
00:18:13dans ces situations
00:18:16qui ne sont pas toujours faciles,
00:18:18vous le faites, bravo.
00:18:19Voilà.
00:18:20Allez, Félix Mathieu.
00:18:21En bref,
00:18:21l'automobiliste octogénaire
00:18:23qui avait tué une fillette
00:18:24à vélo à La Rochelle
00:18:25vient d'être condamnée
00:18:26à de la prison avec sursis.
00:18:27Il y a 4 ans de prison
00:18:29avec sursis
00:18:29pour homicide involontaire
00:18:31aggravé.
00:18:31En juin 2024,
00:18:32cette femme de 83 ans
00:18:34avait pris à Contresens
00:18:35une avenue limitée
00:18:35à 30 km heure.
00:18:37Elle avait alors percuté
00:18:38de face
00:18:38un groupe de 12 enfants
00:18:39à vélo.
00:18:40La fillette de 10 ans
00:18:41avait succombé à ses blessures.
00:18:42Deux jours plus tard,
00:18:446 autres enfants
00:18:44avaient été blessés à l'époque.
00:18:46Et on en vient
00:18:46à ces tensions transatlantiques
00:18:48avec d'abord les Etats-Unis
00:18:49qui se retirent une nouvelle fois
00:18:50de l'UNESCO.
00:18:51L'administration Trump,
00:18:52oui,
00:18:52estime que l'Organisation
00:18:53des Nations Unies
00:18:54pour l'éducation,
00:18:55la science et la culture
00:18:55fait preuve de parti pris
00:18:57contre Israël
00:18:57et qu'elle promeut,
00:18:58je cite,
00:18:59des causes clivantes.
00:19:00Les Etats-Unis
00:19:01avaient déjà pour mémoire
00:19:02quitté l'UNESCO
00:19:03lors du premier mandat
00:19:04de Donald Trump
00:19:04avant de la réintégrer
00:19:06sous Biden.
00:19:07La directrice,
00:19:07en tout cas,
00:19:08de l'organisation,
00:19:08la française Audrey Azoulay,
00:19:10dit regretter profondément
00:19:11cette décision
00:19:12même si elle était attendue
00:19:13puisque Donald Trump
00:19:14avait clairement annoncé
00:19:15ses intentions
00:19:16depuis longtemps.
00:19:17Un retrait américain
00:19:18qui intervient
00:19:18en pleine négociation commerciale
00:19:20et c'est votre troisième mot,
00:19:21Félix,
00:19:21fermeté.
00:19:2230% de taxes
00:19:23sur les marchandises européennes
00:19:25arrivant aux Etats-Unis
00:19:26le 1er août
00:19:27face à cette annonce
00:19:28ou cette menace
00:19:29de l'administration Trump.
00:19:31Eh bien,
00:19:31l'Union Européenne
00:19:31et les Etats-Unis
00:19:32négocient à tout va
00:19:33en ce moment
00:19:34mais attention
00:19:35à ne pas être un peu
00:19:36les bisounours dans l'histoire.
00:19:37C'est le message
00:19:37du ministre français
00:19:38de l'économie
00:19:39à l'issue de son
00:19:40Conseil national
00:19:40de l'industrie.
00:19:41Marc Ferracci appelle
00:19:42l'Europe à durcir
00:19:43le ton
00:19:44dans ses négociations
00:19:45transatlantiques.
00:19:46L'industrie française,
00:19:47elle est unie
00:19:47derrière cette position
00:19:48qui consiste à changer
00:19:50de méthode,
00:19:50à rentrer dans un rapport
00:19:51de négociation
00:19:52qui soit un rapport
00:19:53de fermeté.
00:19:54Nous avons en particulier
00:19:56dit qu'il fallait
00:19:57déclencher un certain
00:19:58nombre de mesures
00:19:59de ripostes
00:20:00dans l'hypothèse
00:20:00où un accord
00:20:01n'était pas trouvé
00:20:02d'ici au 1er août.
00:20:04Ça porterait sur
00:20:05plus de 90 milliards
00:20:06d'euros
00:20:07de produits américains
00:20:08qui auraient vocation
00:20:09à être taxés
00:20:10par la Commission européenne.
00:20:12Ça signifie également
00:20:13mobiliser des outils
00:20:14qui n'ont pas encore
00:20:15été utilisés
00:20:15jusqu'à présent,
00:20:16des contrôles à l'export,
00:20:18des restrictions
00:20:18à la publicité en ligne
00:20:20pour les plateformes numériques,
00:20:22un certain nombre d'outils
00:20:23pour se mettre
00:20:24dans une posture
00:20:25de négociation
00:20:25plus ferme,
00:20:26plus crédible.
00:20:27Le ministre de l'économie
00:20:29Marc Ferracci
00:20:29à l'issue du Conseil national
00:20:30de l'industrie
00:20:31c'était cet après-midi
00:20:32à Bercy
00:20:33au ministère de l'économie.
00:20:34Merci Félix Mathieu,
00:20:35merci Paul Vinel.
00:20:36Bravo à tous les deux.
00:20:37Il est bon le petit Paul.
00:20:38On le rappelle,
00:20:38Paul Vinel
00:20:39qui nous accompagne
00:20:40pour préparer les émissions
00:20:42et avec Judith
00:20:43on s'est dit
00:20:43bah tiens,
00:20:44testons.
00:20:45Avec Félix aussi.
00:20:46Oui,
00:20:46bah Félix il est bienfaiteur
00:20:48donc naturellement.
00:20:50Bravo pour votre deuxième antenne
00:20:51mon cher Paul.
00:20:52Allez,
00:20:52dans un instant
00:20:53votre grand débat du jour,
00:20:54l'absentéisme dans le secteur privé
00:20:55a atteint un niveau record
00:20:56en 2024,
00:20:575,8 soit 19 jours
00:20:59d'absence en moyenne
00:21:00par salarié
00:21:01selon le baromètre Mercer.
00:21:03Les femmes sont particulièrement
00:21:04concernées
00:21:05avec un taux de 7,9
00:21:06contre 4,4
00:21:07chez les hommes.
00:21:08Les causes vont des troubles
00:21:09musculosquelétiques
00:21:11aux risques psychosociaux
00:21:12en forte hausse
00:21:13depuis le Covid.
00:21:14Vous reprendrez bien
00:21:15une petite facture annuelle
00:21:16de 12 milliards d'euros
00:21:17à classer dans la rubrique
00:21:19arrêt maladie.
00:21:20Les uns recommandent
00:21:21la baisse des jours de carence,
00:21:22d'autres évoquent la complaisance
00:21:24des médecins
00:21:24et puis il y a la question
00:21:25de l'envie des Français
00:21:26à se rendre au travail.
00:21:28D'où notre question
00:21:28provocatrice
00:21:30sur le compte X
00:21:31de Sud Radio.
00:21:32Fort absentéisme,
00:21:34les Français
00:21:34aiment-ils travailler ?
00:21:35Je vous donne le résultat
00:21:36de cette consultation.
00:21:37Allez-y,
00:21:38donnez votre prévu.
00:21:38C'est une vraie question.
00:21:39Est-ce que vous aimez travailler ?
00:21:40Vous pouvez le dire
00:21:41au 0826 300 300 aussi.
00:21:43Il y a Aude qui vous attend.
00:21:44Et puis pour en parler,
00:21:45on est avec Florian Bocagnano
00:21:46qui est responsable
00:21:47actuaria, pardonnez-moi,
00:21:49du département santé
00:21:50et prévoyance
00:21:51de Messers France.
00:21:53Vous êtes là avec nous,
00:21:54Florian ?
00:21:55Oui, bonjour.
00:21:55Bonjour.
00:21:57Alors, Florian,
00:21:59réponse qui appelle,
00:22:00question qui appelle
00:22:01une réponse courte.
00:22:02Le stress et la fatigue mentale
00:22:03sont-ils les premiers moteurs
00:22:04de l'absentéisme selon vous
00:22:05ou est-ce qu'on est en train
00:22:06de vivre tout simplement
00:22:07un changement de paradigme social ?
00:22:10Alors, la santé mentale,
00:22:11c'est effectivement
00:22:12la cause principale
00:22:13de la dégradation
00:22:14de l'absentéisme en France.
00:22:16Et c'est la cause nouvelle.
00:22:18Mais en revanche,
00:22:20il ne faut pas oublier le reste
00:22:21parce que c'est toujours présent,
00:22:22vous l'avez dit,
00:22:22les troubles musculoskeletiques
00:22:24et maladies graves
00:22:26sont toujours aussi présentes
00:22:27qu'avant.
00:22:27D'accord, merci beaucoup.
00:22:28Vous restez avec nous,
00:22:29Florian Bocagnano,
00:22:30pour notre grand débat du jour
00:22:31qui arrive dans un instant.
00:22:33Il est 17h29 sur Sud Radio.
00:22:35Vous aussi, restez avec nous.
00:22:36A tout de suite.
00:22:37C'est Vraie Voix Sud Radio,
00:22:3817h20, Frédéric Brindel,
00:22:41Judith Bélair.
00:22:42C'est un couple très politique,
00:22:44finalement, nos Vraies Voix,
00:22:46ce soir, avec Rosie Bordet
00:22:47qui est, je le rappelle,
00:22:50adjointe au maire
00:22:52à Saint-Georges-de-Rétambeau,
00:22:54en Ile-et-Vilaine,
00:22:55en plus d'être fondatrice
00:22:57et directrice
00:22:57d'une agence de communication.
00:22:58Et en face !
00:23:00Alors, oui, en face, d'ailleurs,
00:23:02politiquement et puis géographiquement,
00:23:04non ?
00:23:05Peut-être, je ne sais pas.
00:23:06Pierre-Yves Martin,
00:23:07maire d'hiver droite
00:23:07de Livry Gargant.
00:23:09Vous êtes prêts ?
00:23:10On va débattre.
00:23:11Allez, c'est le grand débat du jour.
00:23:12Les Vraies Voix Sud Radio,
00:23:13le grand débat du jour.
00:23:15Le baromètre annuel du cabinet Mercer
00:23:17dévoilé ce 22 juillet
00:23:19par le Figaro
00:23:19révèle une hausse inédite
00:23:21du taux d'absentéisme
00:23:22dans le secteur privé,
00:23:235,8% en 2024,
00:23:26contre 5,3% l'année précédente.
00:23:28En moyenne,
00:23:28un salarié du privé
00:23:29a été absent 19 jours sur l'année,
00:23:31soit un jour de plus
00:23:32qu'en 2023.
00:23:33Parmi les causes principales,
00:23:34les troubles musculosquelétiques,
00:23:36les maladies graves,
00:23:37mais aussi une forte progression
00:23:37des arrêts liés
00:23:38aux risques psychosociaux,
00:23:40stress, burn-out,
00:23:41fatigue mentale
00:23:42dans un contexte post-Covid
00:23:43toujours pesant.
00:23:44L'étude met également en lumière
00:23:45un écart notable
00:23:46entre les sexes.
00:23:47Les femmes affichent
00:23:48un taux d'absentéisme
00:23:49de 7,9%
00:23:50contre 4,4%
00:23:51chez les hommes.
00:23:52Près de 36% d'entre elles
00:23:53ont connu au moins
00:23:54un arrêt dans l'année.
00:23:55Un signal d'alerte
00:23:56pour les entreprises
00:23:56confrontées à des tensions
00:23:57RH croissantes
00:23:58et à la nécessité
00:23:59de repenser
00:24:00la qualité de vie au travail.
00:24:01Allez, cherchons
00:24:02fatigue,
00:24:03démotivation,
00:24:04fragilité,
00:24:05angoisse.
00:24:06Les raisons
00:24:06de ne pas aller au bureau
00:24:07ne manquent pas.
00:24:08Alors,
00:24:09quand le corps
00:24:09affiche des signes
00:24:10de faiblesse
00:24:11et que la tête
00:24:11lui emboîte le pas,
00:24:13le patient supplie
00:24:14le médecin
00:24:14qui, au bénéfice du doute,
00:24:15lui délivre
00:24:16le précieux sésame
00:24:17un certificat
00:24:19d'arrêt de travail.
00:24:20Quand le pseudo-malade
00:24:21ne s'en rédige pas un
00:24:24par le truchement
00:24:25de l'informatique,
00:24:26vous savez que
00:24:26tout est possible maintenant.
00:24:27Donc, ce scénario
00:24:28plombe le système
00:24:29mais concerne-t-il
00:24:30tant de gens que ceux-là ?
00:24:31Nous vous posons
00:24:32la question
00:24:32sur le compte X
00:24:33de Sud Radio,
00:24:34fort absentéisme.
00:24:35Les Français
00:24:36aiment-ils travailler ?
00:24:38Alors,
00:24:38vous commencez
00:24:40à voter.
00:24:41Il faut continuer.
00:24:42Je vais vous donner
00:24:42la première tendance.
00:24:44Vous dites
00:24:45oui,
00:24:46les Français
00:24:47aiment travailler
00:24:48à 48%.
00:24:49Sous-entendu,
00:24:50non,
00:24:50à 52%.
00:24:51C'est très serré.
00:24:52Allez-y sur le compte X
00:24:53de Sud Radio.
00:24:55Réagissez.
00:24:55Oui,
00:24:56c'est un peu provoque
00:24:56mais comment vous le sentez ça ?
00:24:59Oui ou non ?
00:24:59On compte sur vous.
00:25:00Et vous pouvez nous appeler
00:25:01évidemment
00:25:020800 26 300 300
00:25:03aussi pour donner
00:25:04votre opinion.
00:25:05Alors,
00:25:06on est toujours
00:25:06avec notre invité,
00:25:07Florian,
00:25:09pardonnez-moi,
00:25:10Bocognano,
00:25:10je vais y arriver.
00:25:11Vous êtes responsable
00:25:13actuarial du département
00:25:14santé et prévoyance
00:25:15du Merser France
00:25:15et c'est Merser France
00:25:17qui a réalisé
00:25:18cette étude.
00:25:19Alors,
00:25:20en moyenne,
00:25:20on remarque aussi
00:25:21que les cadres
00:25:21sont quand même
00:25:22moins souvent absents
00:25:23que les autres salariés
00:25:23du privé,
00:25:24par exemple,
00:25:25mais que leurs arrêts
00:25:25sont plus longs.
00:25:26Comment vous expliquez
00:25:27cette différence,
00:25:29Florian ?
00:25:29Pour moi,
00:25:31c'est exactement
00:25:32la même chose
00:25:33que ce que vous disiez
00:25:34de l'écart constaté
00:25:35d'absentéisme.
00:25:37C'est-à-dire que,
00:25:38je repose quelques chiffres
00:25:41que vous avez donnés,
00:25:41mais 5,8%
00:25:43de taux d'absentéisme
00:25:44contre 5,3%
00:25:46en 2023,
00:25:46on peut se poser
00:25:47la question
00:25:48de pourquoi.
00:25:50La réponse à ça,
00:25:52c'est,
00:25:52vous me disiez...
00:25:53C'est pas aussi,
00:25:54pardonnez-moi,
00:25:55l'arrêt du télétravail
00:25:56qui joue un petit peu
00:25:57là-dedans ?
00:25:58Alors,
00:25:58justement,
00:25:59j'allais y venir.
00:26:00Ce que je voulais dire,
00:26:01c'est que,
00:26:02d'un côté,
00:26:02on a une baisse
00:26:03ou une stagnation
00:26:05du nombre d'arrêts,
00:26:06mais par contre,
00:26:06ils sont plus longs.
00:26:07Ils sont plus longs,
00:26:08et donc,
00:26:08ce qu'on fait,
00:26:09nous,
00:26:09chez Mercer,
00:26:10c'est qu'on traite
00:26:11la donnée,
00:26:12et donc,
00:26:12on va regarder
00:26:13quelles sont les causes,
00:26:15ou en tout cas,
00:26:16quels sont les frais
00:26:16de santé associés
00:26:17à ces arrêts,
00:26:20et on constate
00:26:21que tout est lié,
00:26:23quel que soit
00:26:24le bord
00:26:26dans lequel on le prend,
00:26:29chez les 4,
00:26:29chez les non-4,
00:26:30chez les femmes,
00:26:31chez les hommes,
00:26:32c'est la santé mentale
00:26:34qui fait dériver
00:26:34l'absentéisme.
00:26:37Et le curseur,
00:26:39justement,
00:26:39pour bien identifier
00:26:40cette problématique
00:26:41de santé mentale,
00:26:42c'est la notion
00:26:43de dépression ou pas,
00:26:44et finalement,
00:26:45les médecins généralistes
00:26:46ne sont pas toujours
00:26:48munis
00:26:48pour faire
00:26:50un diagnostic,
00:26:51on va dire,
00:26:52efficace,
00:26:52mais il y a le risque
00:26:53aussi de ne pas
00:26:54mettre au repos.
00:26:56Ce n'est pas simple
00:26:56pour les médecins.
00:26:58Exactement,
00:26:59ce n'est pas simple
00:26:59pour les médecins,
00:27:00et en fait,
00:27:01nous,
00:27:02on a la certitude,
00:27:03un peu comme
00:27:04le rapport
00:27:05de la Cour des comptes,
00:27:07qu'il y a plusieurs sujets
00:27:08sur lesquels il faut jouer.
00:27:09Là,
00:27:09vous mettez en avant
00:27:10les risques de fraude,
00:27:12et c'est un des sujets
00:27:13sur lesquels
00:27:14il faut porter
00:27:16notre attention,
00:27:16mais il faut aussi
00:27:17porter notre attention
00:27:18sur la prévention,
00:27:19parce que justement,
00:27:20c'est un risque
00:27:20qu'on découvre.
00:27:21Il y a eu la libération
00:27:21de la parole
00:27:22depuis le Covid,
00:27:24on n'ose plus dire
00:27:26qu'on ne va pas bien
00:27:27en rapport
00:27:28avec sa santé mentale
00:27:29depuis le Covid
00:27:30et depuis la libération
00:27:30de la parole,
00:27:31mais ça reste quand même
00:27:33quelque chose
00:27:34de difficile à dire
00:27:34parce qu'on n'a pas
00:27:35de problème à dire
00:27:36qu'on a un rhume,
00:27:37mais on a un problème
00:27:37à dire qu'on a quelque chose
00:27:39qui ne va pas dans notre tête.
00:27:41Alors,
00:27:41il y a un vrai sujet
00:27:42sur les jeunes,
00:27:42Rosy Bordet,
00:27:43il y a moins 22%
00:27:44des moins de 30 ans
00:27:44qui ont eu au moins
00:27:45un arrêt de travail
00:27:46lié à des troubles
00:27:46psychologiques en 2024.
00:27:48Donc,
00:27:48il y a un vrai sujet
00:27:49sur cette génération
00:27:49qui finalement a grandi
00:27:50pendant le Covid
00:27:51et qui se retrouve
00:27:52peut-être un peu perdue
00:27:53aujourd'hui.
00:27:54Je pense que
00:27:54vraiment psychologiquement,
00:27:56il y a un vrai sujet
00:27:58sur ces jeunes
00:28:00qui ont passé
00:28:01effectivement du temps
00:28:02pendant la pandémie
00:28:03et se retrouvés
00:28:05dans un milieu professionnel.
00:28:07Monsieur Parler
00:28:08de la prévention,
00:28:09je pense qu'il faut
00:28:10vraiment alerter,
00:28:11il y a vraiment des choses
00:28:12à mettre en place
00:28:13pour les salariés,
00:28:15pour les collaborateurs.
00:28:16Et moi,
00:28:17je me souviens,
00:28:18j'ai travaillé
00:28:19pendant quelques temps
00:28:20dans une organisation
00:28:20professionnelle
00:28:21et on a installé,
00:28:23justement,
00:28:23on a initié
00:28:24la santé au travail.
00:28:25C'était il y a plus
00:28:26de 10 ans de cela.
00:28:28Et on voit aujourd'hui
00:28:28à quel point
00:28:29c'est au cœur
00:28:30de nos débats.
00:28:31Ce n'est pas rien
00:28:32l'absentéisme au travail,
00:28:33c'est un vrai sujet
00:28:34aujourd'hui de société.
00:28:36Ce n'est pas uniquement
00:28:37économique
00:28:38parce qu'il y a vraiment
00:28:39des gens
00:28:39qui sont en souffrance.
00:28:41Vous parlez
00:28:42des médecins
00:28:43ou de connivences
00:28:44ou pas de connivences,
00:28:44je ne pense pas
00:28:45que la majorité
00:28:46des personnes
00:28:47se mettent en arrêt maladie
00:28:48parce que par plaisir
00:28:50ou par loisir...
00:28:50En revanche,
00:28:50le fait qu'ils soient
00:28:51dépourvus
00:28:51sur la bonne situation
00:28:52et qu'ils puissent
00:28:53aussi résister
00:28:54à des pressions
00:28:55parce qu'il y en a
00:28:55de plus en plus.
00:28:56Exactement,
00:28:56il y a les pressions,
00:28:57il y a la concurrence,
00:28:58les challengers
00:28:58entre eux, etc.
00:28:59C'est vrai que le milieu
00:29:00professionnel
00:29:01n'est pas non plus
00:29:02un milieu de bise-nours
00:29:03mais je pense aussi
00:29:04c'est aux dirigeants
00:29:05et aux DRH
00:29:06d'assumer
00:29:08et d'assurer leur rôle
00:29:09donc de pouvoir détecter
00:29:11et la libération aussi
00:29:12de la parole.
00:29:13Quand on ne va pas bien,
00:29:14on n'a pas très envie
00:29:15de parler.
00:29:16Les DRH,
00:29:17ils sont moins aptes
00:29:19à juger
00:29:20de l'état de santé
00:29:21d'une personne
00:29:22qu'un médecin quand même,
00:29:23Rosy Bordel.
00:29:23Oui,
00:29:24c'est deux métiers
00:29:24bien différents
00:29:25mais je pense
00:29:26quand on est DRH,
00:29:27quand on gère
00:29:27des personnes,
00:29:28de l'humain,
00:29:29on est capable aussi
00:29:30de détecter
00:29:30si la personne
00:29:31se sent à l'aise
00:29:32pour parler.
00:29:33Donc je pense que
00:29:34là je parle vraiment
00:29:35des maladies
00:29:37ou des troubles
00:29:38psychologiques
00:29:39donc il faut aussi
00:29:41être attentif
00:29:42à cela
00:29:42donc que les salariés,
00:29:45les collaborateurs
00:29:45puissent parler
00:29:46et avoir quelqu'un
00:29:46qui puisse écouter.
00:29:48C'est bien de parler
00:29:48mais si on n'est pas écouté
00:29:49ça ne sert à rien.
00:29:51Pierre-Yves Martin,
00:29:52pour revenir à un sujet
00:29:52qui me touche directement,
00:29:54les auditeurs le savent,
00:29:55les femmes,
00:29:56elles sont quand même
00:29:5736% à s'être arrêtées
00:29:59au moins une fois
00:30:00l'année dernière
00:30:01contre 28% des hommes
00:30:02donc il y a aussi
00:30:03un problème
00:30:03peut-être de reconnaissance
00:30:05en fait
00:30:05de leur statut
00:30:06ou d'implication
00:30:08parce que ça provoque
00:30:09peut-être plus de stress
00:30:11ou qu'il y a un plafond de verre
00:30:12qu'on n'imagine pas
00:30:13ou qu'est-ce que
00:30:14vous en pensez vous ?
00:30:15Je sais que vous faites
00:30:15la grande place aux femmes
00:30:16dans votre commune
00:30:18justement.
00:30:19Oui, mais je pense
00:30:19qu'aujourd'hui en effet
00:30:21notamment avec le Covid
00:30:24la pression
00:30:25qui peut être exercée
00:30:26dans la société
00:30:27et les entreprises
00:30:28aujourd'hui
00:30:29les femmes sont
00:30:30les premières
00:30:30victimes
00:30:32de cette situation
00:30:33et je pense qu'aujourd'hui
00:30:34il y a
00:30:35pour revenir
00:30:36sur l'absentéisme
00:30:37je pense que c'est
00:30:38aussi une lassitude sociale
00:30:39et je pense qu'il y a
00:30:40moins de sens
00:30:42plus de pression
00:30:43et zéro reconnaissance
00:30:45je pense que c'est le cocktail
00:30:47à mon avis
00:30:47Judith évoquait les jeunes
00:30:48on est en plein dedans
00:30:49c'est-à-dire qu'il y a
00:30:49une autre approche du travail
00:30:50chez les jeunes
00:30:51notamment
00:30:51je pense que c'est le cocktail
00:30:52de l'absentéisme
00:30:53c'est trois
00:30:54et je pense qu'il y a
00:30:55une culture à mettre en place
00:30:56ce qui est évoqué
00:30:57une culture managériale aussi
00:30:59je pense que
00:31:00former
00:31:00de véritables managers
00:31:02pour accompagner
00:31:04les équipes
00:31:04pour qu'on puisse
00:31:05redonner du sens
00:31:06au travail
00:31:06quand on voit
00:31:08notamment
00:31:09qu'un tiers
00:31:10des travailleurs
00:31:12viennent au travail
00:31:15avec une contrainte
00:31:16c'est quand même
00:31:17un effet
00:31:17pas par plaisir
00:31:18parce que je pense
00:31:19qu'il n'y a pas
00:31:20peut-être de sens
00:31:21donné à leur action
00:31:22à leur travail
00:31:24c'est pas la valeur de travail
00:31:25qui est remis
00:31:25sachant que
00:31:26derrière en effet
00:31:27la considération
00:31:28de leur travail
00:31:29la reconnaissance
00:31:30la reconnaissance
00:31:30et puis
00:31:31pour revenir
00:31:32sur la pandémie
00:31:33je pense que ça
00:31:34a fait prendre conscience
00:31:35aussi aux jeunes
00:31:36on est passé
00:31:37métro, boulot, dodo
00:31:39c'est terminé ça
00:31:40on ne peut plus revenir
00:31:41en arrière
00:31:41c'est-à-dire
00:31:42après cette pandémie
00:31:43on veut donner du sens
00:31:44on veut passer du temps
00:31:45avec sa famille
00:31:46on veut s'occuper
00:31:47de ses enfants
00:31:48s'occuper des siens
00:31:48etc
00:31:49donc c'est vraiment
00:31:50donner du sens
00:31:51à sa vie
00:31:51donc le travail
00:31:52n'est plus
00:31:53l'essentiel
00:31:54ça c'est vrai
00:31:55que c'est un changement
00:31:56de paradigme
00:31:56je pense que
00:31:57voilà
00:31:57ça aussi apporte
00:31:58à ça
00:31:59les gens
00:31:59qui ne se sentent pas bien
00:32:01c'est pour ça
00:32:01qu'il faut
00:32:01je pense
00:32:02développer aussi
00:32:03le télétravail
00:32:04vous n'êtes pas
00:32:05contre l'arrêt
00:32:06du télétravail
00:32:07vous pensez
00:32:07qu'il faut le plus
00:32:07développer
00:32:08je pense qu'il faut
00:32:08le développer
00:32:09déjà
00:32:09je pense que
00:32:09ça fait diminuer
00:32:11les arrêts maladie
00:32:11parce que
00:32:12d'une part
00:32:13quand on a un rume
00:32:14si on télétravaille
00:32:15on dira
00:32:16on est quand même
00:32:17chez soi
00:32:17mais on pourra
00:32:18mettre en place
00:32:19et travailler
00:32:20je pense qu'en effet
00:32:21il me semble que
00:32:2367%
00:32:24dans une étude
00:32:24que j'ai pu lire
00:32:2567%
00:32:26des télétravailleurs
00:32:27ne se mettaient pas
00:32:29en arrêt maladie
00:32:30quand ils faisaient
00:32:30du télétravail
00:32:31donc je pense que
00:32:31ça va encourager
00:32:32si vous me permettez
00:32:34les vraies voix
00:32:34là pour l'instant
00:32:35on est gentil
00:32:36sympa
00:32:36machin
00:32:37allez on gratte
00:32:38on a posé cette question
00:32:39terrible
00:32:40d'ailleurs
00:32:40ça évolue
00:32:42arrêtez de dire ça
00:32:43oui oui
00:32:43fort absentisme
00:32:45les français aiment-ils
00:32:45travailler
00:32:46bon c'est générique
00:32:47vous dites non
00:32:48à 54%
00:32:49Frédéric est avec nous
00:32:510826 300 300
00:32:53Frédéric
00:32:54bon c'est provoque
00:32:55quand on dit ça
00:32:56mais
00:32:56est-ce que
00:32:59notre société française
00:33:01fait un petit complexe
00:33:02un petit blocage
00:33:03par rapport au boulot
00:33:04comment vous percevez ça
00:33:05vous
00:33:06alors moi qui
00:33:07qui suis assez âgé
00:33:08j'ai commencé
00:33:09à travailler très tôt
00:33:10pour tout vous dire
00:33:12je travaille
00:33:15des jeunes
00:33:16des gens plus âgés
00:33:17que moi
00:33:17des gens plus jeunes
00:33:18que moi
00:33:18et en effet
00:33:20l'approche au travail
00:33:21est très différent
00:33:21mais en fait
00:33:22tout ça n'est que
00:33:23le résultat
00:33:24de
00:33:25de
00:33:26de la distillation
00:33:28de la détestation
00:33:29du travail
00:33:29par l'éducation nationale
00:33:30c'est-à-dire que
00:33:31pendant des années
00:33:31on a raconté à tout le monde
00:33:33qu'on pouvait être
00:33:34saltamment
00:33:34intermittent des spectacles
00:33:37et gagner de sa vie
00:33:37et en fait
00:33:39il ne faut pas oublier
00:33:39que c'est une grosse partie
00:33:40des gens qui travaillent dur
00:33:41qui sont mal payés
00:33:42qui ont des
00:33:43des travaux
00:33:44pas intéressants
00:33:45qui payent ces gens-là
00:33:46vous voulez dire que
00:33:47par exemple
00:33:48les filières proposées
00:33:49par l'éducation nationale
00:33:50vont plus sur
00:33:51sur des métiers
00:33:52intellectuels
00:33:53plutôt que le
00:33:54le travail manuel
00:33:55par exemple
00:33:56alors c'est pas tout à fait ça
00:33:57c'est-à-dire que
00:33:58il y a du travail en France
00:34:00il y en a toujours eu
00:34:00il y en aura toujours
00:34:01mais
00:34:02premier point
00:34:04il est mal payé
00:34:04car il y a quand même
00:34:05un système
00:34:07qui fait que
00:34:07les gens qui ne travaillent pas
00:34:08sont quasiment payés
00:34:09comme les gens qui travaillent
00:34:10ça c'est certain
00:34:11deuxième point
00:34:13il y a également
00:34:15depuis le Covid
00:34:17notamment
00:34:18ce truc qui est distillé
00:34:20qu'il faut absolument
00:34:22être proche de sa famille
00:34:25parce qu'on risque de mourir
00:34:26et moi je trouve ça très étonnant
00:34:28parce que bon
00:34:28tu nais tu meurs
00:34:30quoi
00:34:30donc c'est ça
00:34:31allez merci beaucoup
00:34:33pour votre témoignage
00:34:34Frédéric
00:34:35pardonnez-moi
00:34:37restez avec nous
00:34:38on va demander quand même
00:34:38à notre
00:34:39Florian Bocagnano
00:34:40ce qu'on remarque aussi
00:34:41c'est que
00:34:42les secteurs les plus concernés
00:34:43par l'absentéisme
00:34:44c'est quand même
00:34:44les secteurs les plus difficiles
00:34:45notamment le secteur
00:34:47du service à la personne
00:34:47on sait combien les gens
00:34:48souffrent et sont mal payés
00:34:50dans ce secteur-là
00:34:51et puis les centres d'appel aussi
00:34:52et puis évidemment
00:34:53les taux les plus faibles
00:34:54c'est tout ce qui est
00:34:55ingénierie du numérique
00:34:56et du conseil
00:34:56donc en fait
00:34:57c'est grosso modo
00:34:58quand c'est difficile
00:34:59on y va moins
00:34:59pour simplifier
00:35:02alors justement
00:35:03c'est très intéressant
00:35:03de revenir là-dessus
00:35:05parce que c'est ce que
00:35:05je voulais faire
00:35:06en vous écoutant
00:35:08parce que c'est lié aussi
00:35:10au sujet des femmes
00:35:11les femmes
00:35:12dans notre portefeuille
00:35:14on constate
00:35:14qu'elles sont majoritaires
00:35:16dans ces secteurs-là
00:35:18donc le service
00:35:19d'aide à la personne
00:35:20elles sont plus exposées
00:35:21à des risques psychosociaux
00:35:23que ne le sont
00:35:24des cadres
00:35:26ou autres
00:35:27dans l'ingénierie
00:35:27ou dans la tech
00:35:28de même le vieillissement
00:35:31de la population
00:35:32induit à un absentéisme
00:35:35plus fort des femmes
00:35:35pourquoi ?
00:35:36parce qu'il y a
00:35:37de l'aidance
00:35:37beaucoup d'aidants familiaux
00:35:39sont des femmes
00:35:41et donc derrière
00:35:43on a des explications
00:35:46maintenant
00:35:47si je reviens
00:35:47à votre question
00:35:48il y a effectivement
00:35:49un absentéisme
00:35:51plus grand
00:35:52et de tout temps
00:35:53et pas seulement
00:35:53lié à la santé mentale
00:35:54sur les secteurs
00:35:56les plus durs
00:35:58que ce soit
00:35:59les services
00:35:59d'aide à la personne
00:36:00le centre d'appel
00:36:01quand on se fait
00:36:01crier dessus
00:36:02parce qu'on n'est pas
00:36:04satisfait
00:36:04de telle ou telle chose
00:36:06c'est plus difficile
00:36:08à vivre
00:36:09que d'aller rentrer
00:36:10des chiffres
00:36:10dans un ordinateur
00:36:11par exemple
00:36:12donc il y a
00:36:13effectivement
00:36:14toute une thématique
00:36:17autour de la difficulté
00:36:19de travail
00:36:21mais est-ce qu'autour
00:36:22de la table
00:36:23vous concevez
00:36:24ici
00:36:25sur Sud Radio
00:36:26que le système français
00:36:28c'est ce que disait
00:36:29un petit peu Frédéric
00:36:30notre auditeur
00:36:30que le système français
00:36:31n'incite pas
00:36:33finalement
00:36:34à aller au travail
00:36:36à se donner
00:36:37oui
00:36:38Rosy Bordet
00:36:39je dirais pas
00:36:40ne pas aller au travail
00:36:41je pense qu'aujourd'hui
00:36:42il faut revaloriser
00:36:43le travail
00:36:44c'est reconsidérer
00:36:45les gens
00:36:46qui travaillent
00:36:47très dur
00:36:47monsieur vient de le dire
00:36:48qui sont mal payés
00:36:49donc il y a
00:36:50je pense
00:36:51il y a ce côté là
00:36:52c'est revaloriser
00:36:53le travail
00:36:53et après
00:36:55effectivement
00:36:56c'est pas la majorité
00:36:57encore une fois
00:36:57il y a des gens
00:36:58qui profitent du système
00:36:59pourquoi se réveiller
00:37:00tôt le matin
00:37:01de se prendre
00:37:02son transport
00:37:03passer du temps
00:37:04dans les transports
00:37:04et se faire peut-être
00:37:05parfois engueuler
00:37:07par son patron
00:37:08profiter du système
00:37:09ça veut dire
00:37:09que le système
00:37:10est perfectible
00:37:10le système
00:37:12c'est à dire
00:37:12de payer
00:37:12des personnes
00:37:13qui restent
00:37:15chez eux
00:37:15et qui ne travaillent pas
00:37:17qui touchent le chômage
00:37:18et les aides
00:37:19etc
00:37:19est-ce que le système
00:37:20est trop laxiste
00:37:21je pense qu'il faut revoir
00:37:22cela
00:37:23tout le monde
00:37:23ne profite pas
00:37:24de ce système
00:37:24mais à un moment donné
00:37:25il faut quand même
00:37:27se dire les choses
00:37:27et arrêter
00:37:28d'être hypocrite
00:37:29il y a des gens
00:37:30qui profitent du système
00:37:31Pierre-Yves Martin
00:37:33en effet
00:37:35il y a une valeur
00:37:35la revalorisation du travail
00:37:37en effet
00:37:38quand on voit
00:37:38qu'il y en a qui préféraient
00:37:40peut-être
00:37:41rester chez eux
00:37:42s'ils étaient payés
00:37:44la même chose
00:37:45sans travailler
00:37:46en effet
00:37:47mais je pense qu'aussi
00:37:48je reviens sur le sens
00:37:49du travail
00:37:49parce qu'on peut
00:37:50être bien payé
00:37:52et puis continuer
00:37:53à être en arrêt maladie
00:37:54mais parce que
00:37:54on n'a pas
00:37:55envie
00:37:57on n'a pas de sens
00:37:58au travail
00:38:00au sens qu'on souhaite donner
00:38:01je pense qu'aujourd'hui
00:38:02les français
00:38:03ont encore cette notion
00:38:04du travail
00:38:05mais je pense qu'aujourd'hui
00:38:06derrière
00:38:06il faut redonner
00:38:07véritable action
00:38:09notamment
00:38:10sur le sens du travail
00:38:12et la valorisation
00:38:14de certains métiers
00:38:14notamment
00:38:15qui ont été
00:38:16sans doute dévalués
00:38:17comme ça a pu être
00:38:18rappelé tout à l'heure
00:38:19par Frédéric
00:38:19sur certains métiers
00:38:21qui
00:38:21dans le système éducatif
00:38:23sont souvent
00:38:24il ne faut pas faire ça
00:38:25il faut faire le cursus général
00:38:27et ainsi de suite
00:38:28et pas faire
00:38:29les métiers techniques
00:38:30et les métiers de bouche
00:38:31notamment
00:38:31moi je veux bien
00:38:33je veux bien
00:38:33mais quand on touche le SMIC
00:38:35et qu'on doit se réveiller
00:38:36s'occuper des personnes âgées
00:38:37prendre sa voiture
00:38:37courir de maison en maison
00:38:39faire la toilette
00:38:40faire à manger
00:38:40etc
00:38:41et gagner quasiment
00:38:42un SMIC
00:38:43et à côté de ça
00:38:44des gens qui ne travaillent pas
00:38:45on parlait des femmes
00:38:47et là je parle vraiment
00:38:48des salariés
00:38:50qui sont employés
00:38:52pour les services
00:38:53à la personne
00:38:53qui sont très mal payés
00:38:55on voit bien le stress
00:38:56qu'elles supportent
00:38:57ces personnes
00:38:58donc je le vois bien
00:38:59en réalité
00:39:00on a besoin
00:39:01de problèmes d'effectifs
00:39:03parce que les gens
00:39:03ne restent pas
00:39:04donc arrêt maladie
00:39:05et puis voilà
00:39:06et donc du coup
00:39:07les autres supportent
00:39:08encore plus de travail
00:39:09et à un moment donné
00:39:10c'est le truc
00:39:11qui tourne comme ça
00:39:12mais on ne peut pas
00:39:13demander aux gens
00:39:15de faire plus
00:39:16et de ne pas
00:39:17les payer
00:39:18à leur juste valeur
00:39:19Florian Bocognano
00:39:21on va vous laisser
00:39:21le mot de la fin
00:39:22merci
00:39:25ce que je voulais juste rajouter
00:39:27c'est que j'entendais
00:39:27sur votre plateau
00:39:28hier
00:39:29sur le débat
00:39:31que le sujet
00:39:33il venait de la qualité
00:39:34de vie au travail
00:39:34et c'est effectivement
00:39:35la qualité de vie
00:39:36la condition de travail
00:39:37et effectivement
00:39:38pour nous
00:39:39c'est le principal
00:39:40il y a effectivement
00:39:42à lutter contre la fraude
00:39:43mais le sujet principal
00:39:45c'est la prévention
00:39:46et la prévention
00:39:46ciblée
00:39:47à notre sens
00:39:48il faut comprendre
00:39:49pour pouvoir agir efficacement
00:39:51et on a beaucoup d'exemples
00:39:53comme des centres d'appel
00:39:54où si jamais
00:39:55on regardait plus précisément
00:39:57ou qu'on traitait
00:39:58tout le monde
00:39:59de la même manière
00:40:00on n'aurait pas eu
00:40:00les mêmes effets
00:40:01et notamment
00:40:02parce que
00:40:03certains clients
00:40:04sont plus durs que d'autres
00:40:05ou parce que
00:40:06certaines activités
00:40:08sont plus difficiles
00:40:09que d'autres
00:40:09donc ce qui est important
00:40:10c'est la prévention
00:40:12mais la prévention ciblée
00:40:13pour ne pas faire
00:40:13un pavé dans la nuit
00:40:15merci beaucoup
00:40:16Florian Bocognano
00:40:16je rappelle que vous êtes
00:40:17responsable actuarial
00:40:18du département santé
00:40:19et prévoyance
00:40:20de Mercer France
00:40:20c'est le cabinet
00:40:21qui a réalisé
00:40:22cette étude
00:40:23forte intéressante
00:40:24merci de votre participation
00:40:25aujourd'hui
00:40:25merci à vous
00:40:26merci beaucoup
00:40:27allez vous restez avec nous
00:40:29chers auditrices
00:40:30chers auditrices
00:40:30parce qu'après
00:40:30c'est le moment préféré
00:40:31de Frédéric Brandel
00:40:32qui nous a concocté
00:40:34un petit truc
00:40:35comme il sait faire
00:40:36ça va être le quiz musical
00:40:37dans un instant
00:40:38restez là
00:40:39les vraies voix sud radio
00:40:4017h20
00:40:41Frédéric Brandel
00:40:43Judith Beller
00:40:44et nos excellentes
00:40:45vraies voix du jour
00:40:46on est avec
00:40:46Rosy Bordet
00:40:47qui est fondatrice
00:40:48et directrice
00:40:48de l'agence
00:40:49en communication
00:40:49herbe associée
00:40:50et adjointe au maire
00:40:51à Saint-Georges
00:40:52de Rétambeau
00:40:52en Ile-et-Vilaine
00:40:54mais aussi
00:40:55Pierre-Yves Martin
00:40:55qui est maire d'hiver droite
00:40:56de Livry Gargan
00:40:58excellent
00:40:58on va voir jusqu'où
00:40:59voilà
00:41:0017h52
00:41:01c'est le quiz
00:41:02les vraies voix sud radio
00:41:04le quiz de l'actu
00:41:05moi j'aime bien
00:41:06votre thème aujourd'hui
00:41:07alors on accueille Frédéric
00:41:08quand même
00:41:09il est toujours là
00:41:10vous êtes prêt à jouer Frédéric
00:41:13je suis prêt
00:41:14vous avez vu
00:41:14Frédéric va répéter
00:41:15Frédéric plein de fois
00:41:16parce que ça lui fait
00:41:17très plaisir
00:41:17de répéter son prénom
00:41:18c'est très bizarre
00:41:20c'est toujours particulier
00:41:22effectivement
00:41:22bon
00:41:23le thème
00:41:23que j'ai choisi
00:41:25est un hommage
00:41:26à une personne
00:41:26que j'adore
00:41:27parce que
00:41:28après tout à l'heure
00:41:29entre 19h et 20h
00:41:30elle consacrera
00:41:31une nouvelle fois
00:41:32son émission aux femmes
00:41:32et c'est donc
00:41:33le thème des femmes
00:41:34et cette personne
00:41:35que j'adore
00:41:35et bien sûr
00:41:36Cécile Dominique
00:41:37je vais me faire bougir
00:41:41Jusqu'à preuve
00:41:43du contraire
00:41:44je ne m'appelle pas Cécile
00:41:45d'ailleurs on l'embrasse
00:41:46Cécile est en vacances
00:41:48et c'est pour ça
00:41:48effectivement
00:41:49on a vu passer
00:41:49Philippe David
00:41:50d'ailleurs on les salue
00:41:51voilà
00:41:51alors je vous rappelle
00:41:52le principe
00:41:53vous êtes trois
00:41:54ici donc
00:41:54Rosy Bordet
00:41:55vous Frédéric
00:41:56et puis Pierre-Yves
00:41:57chacun va répondre
00:42:00aussi rapidement
00:42:01qu'il le peut
00:42:02celui qui est le plus rapide
00:42:03qui nous donne
00:42:03l'interprète de la chanson
00:42:05marque un point
00:42:06il y a neuf propositions
00:42:08au bout des neuf
00:42:08on verra celui
00:42:09qui en aura le plus
00:42:10vous êtes prêts ?
00:42:12pas hésiter à crier
00:42:13dans le téléphone
00:42:13allez c'est parti
00:42:15numéro 1
00:42:16je suis toutes les femmes
00:42:18Dalida
00:42:18Dalida
00:42:19avec un flègue
00:42:21vraiment Rosy
00:42:22c'est vrai Rosy
00:42:23vous êtes terrible
00:42:24parce que tout à l'heure
00:42:24vous vous dites
00:42:25je suis nulle
00:42:26je suis nulle
00:42:26Dalida
00:42:27une chanson géniale
00:42:29je suis toutes les femmes
00:42:30réécoutez-la
00:42:31alors je sais que c'est pas
00:42:32de votre génération
00:42:33etc
00:42:33pourquoi vous me dites ça ?
00:42:34parce qu'à chaque fois
00:42:35vous le dites
00:42:36moi j'aime bien Dalida
00:42:36bon merci
00:42:37moi j'aime bien d'autres trucs
00:42:38plus vieux aussi
00:42:39oui
00:42:39bon allez
00:42:40extrait 2
00:42:41ça c'est plus de ma génération
00:42:43ça
00:42:44non
00:42:46non
00:42:47c'est l'autre
00:42:48Yancey
00:42:48non
00:42:49non c'est l'autre
00:42:50vous pouvez jouer
00:42:52c'est la bombe à Latina
00:42:58Jennifer Lopez
00:43:00ah oui
00:43:01oui oui
00:43:02bon celle-là elle est facile
00:43:04c'était bien dégainé Frédéric
00:43:05mais c'est pas normal
00:43:07le troisième c'est facile
00:43:09très
00:43:09Julien Claire
00:43:12oh ben alors
00:43:13j'étais plus rapide
00:43:14Julien Claire
00:43:15elle va trop vite
00:43:17Frédéric l'a dit aussi
00:43:19et je me demande
00:43:19qui l'a dit avant ?
00:43:21c'est Rosy
00:43:22non c'est Rosy
00:43:23Julien Delmas
00:43:24je donne son nom
00:43:25et son téléphone
00:43:26c'est notre réalisateur
00:43:27vous avez le droit
00:43:29de l'appeler
00:43:29pour l'envoyer après
00:43:30il a entendu Rosy
00:43:31un petit peu plus rapidement
00:43:32Frédéric moi je vous avais entendu
00:43:34bien mais enfin
00:43:34à 2-0
00:43:35rien n'est joué encore
00:43:36allez numéro 4
00:43:37Louane
00:43:39oh
00:43:40Pierre-Yves
00:43:41bravo
00:43:42Frédéric il y a la pression
00:43:45qui monte là quand même
00:43:45ouais j'ai la pression
00:43:46comment c'est écrit ça ?
00:43:49qu'est-ce que c'est que ça ?
00:43:50oui et bien
00:43:51j'ai fait une faute
00:43:52numéro 5
00:43:52il y a une faute d'orthographe
00:43:53I wanna be loved by
00:43:56Marilyn Monroe
00:43:56ah ouais mais c'est Rosy
00:43:58ça fait deux fois
00:44:00Frédéric
00:44:00il faut créer plus vite
00:44:01vous regardez le tour de France
00:44:03Rosy elle vous met
00:44:05une demi-roue
00:44:06à chaque sprint
00:44:07Frédéric pour l'instant
00:44:08je suis élégant
00:44:09c'est une femme
00:44:09je vois bien
00:44:10très bien
00:44:11c'est puis sur le thème des femmes
00:44:12allez le 6
00:44:13Tina Turner
00:44:14oh
00:44:15Pierre-Yves
00:44:16j'adore cette chanson
00:44:18on peut la mettre un peu plus fort
00:44:19on n'est pas là pour vous faire plaisir
00:44:24on est là pour jouer
00:44:25je voulais entendre Tina Turner
00:44:26deux secondes
00:44:27il est bien mon quiz ou pas ?
00:44:28oui il est bien
00:44:29très bien
00:44:29alors je rappelle qu'il reste trois extraits
00:44:31et que Fred
00:44:32Frédéric pardon
00:44:34a encore la possibilité d'égaliser
00:44:36s'il répond à tout
00:44:37Rosy
00:44:37regardez pas les réponses
00:44:39Pierre-Yves
00:44:39parce que vous êtes
00:44:40voilà
00:44:41Pierre-Yves vous en avez deux
00:44:42des points
00:44:43et puis
00:44:43et puis Rosy
00:44:45vous en avez trois
00:44:46des points
00:44:47voilà
00:44:47bravo
00:44:48allez on fait comme on peut
00:44:49c'est parti
00:44:50numéro 7
00:44:50Zazie
00:44:52Zazie
00:44:53Pierre-Yves
00:44:54alors là pour vous
00:44:56attention Rosy
00:44:56pour vous Frédéric
00:44:57maintenant vous avez le rôle d'arbitre
00:44:59c'est à dire que vous pouvez influencer
00:45:00voilà
00:45:02parce qu'il y a 3-3-0
00:45:04j'aimerais bien que vous en mettiez un
00:45:05quand même
00:45:06mais je comprends pas
00:45:06c'est sur les femmes
00:45:07pourquoi est-ce que vous mettez
00:45:08une chanson de Zazie
00:45:09qui dit je suis un homme
00:45:10et ben voilà
00:45:11et ben voilà
00:45:12c'était mon plan de vie
00:45:13allez numéro 8
00:45:14vous les femmes
00:45:17vous les femmes
00:45:18attention
00:45:21c'est serré le match là
00:45:22à chaque fois que Rosy répond
00:45:24Frédéric est dans la roue
00:45:26c'est incroyable ça
00:45:27bon alors c'est simple
00:45:28soit Rosy gagne
00:45:29soit Pierre-Yves égalise
00:45:31soit Frédéric sauve l'honneur
00:45:33sur le dernier
00:45:34vous êtes prêt Frédéric
00:45:35attention hein
00:45:36pression
00:45:37Lennon
00:45:41John Lennon
00:45:42Pierre-Yves
00:45:44alors là
00:45:44non mais un peu après Frédéric
00:45:47Frédéric quand même
00:45:49bon et en plus
00:45:49j'ai bien tendu l'oreille
00:45:51c'est pas le téléphone
00:45:52c'est que vous n'avez pas été assez rapide
00:45:53ce qui prouve comme quoi
00:45:55il n'y a pas besoin de contrôle technique
00:45:56parce que vous n'allez pas très vite
00:45:57en moto non plus
00:45:58non en fait si
00:46:01d'ailleurs j'ai laissé ma moto
00:46:02qui roule trop vite à 3 ans
00:46:03donc
00:46:03et ben voilà
00:46:04bon nous avons un match nul
00:46:064-4
00:46:08Rosy Bordet
00:46:09Pierre-Yves Martin
00:46:090 pour Frédéric
00:46:10vous n'êtes pas
00:46:11oui non
00:46:12non mais on rigole
00:46:14on rigole
00:46:15bon vous allez nous rappeler quand même Frédéric
00:46:18vous êtes welcome quand vous voulez dans les vraies voix
00:46:20en dessous de radio
00:46:21merci beaucoup d'avoir participé avec vous
00:46:25avec nous plutôt
00:46:25et d'ailleurs si vous voulez faire comme Frédéric
00:46:27avec vous
00:46:28avec vous même aussi
00:46:29si vous voulez faire comme Frédéric
00:46:31et puis être notre auditeur fil rouge
00:46:32et ben il vous reste juste à appeler
00:46:33le 0826 300 300
00:46:35Aude
00:46:35la charmante Aude vous attend
00:46:37puis dans un instant c'est l'info
00:46:38et puis plein d'autres choses qui se passent
00:46:40notamment les auditeurs en direct
00:46:42et puis l'info en plus de Félix Mathieu
00:46:45à tout de suite
00:46:45les vraies voix sud radio
00:46:4817h20
00:46:48Frédéric Brindel
00:46:50Judith Belair
00:46:51et c'est reparti pour une deuxième heure
00:46:53avec nos deux vraies voix
00:46:55qui font partie de la promotion 2025
00:46:57des vraies voix estivales
00:46:59Rosie Bordet
00:47:00la fondatrice et directrice
00:47:01de l'agence en communication
00:47:02Herbé et associée
00:47:04vous êtes beaucoup d'associés ?
00:47:07non
00:47:07bah dites quelque chose
00:47:08non non non
00:47:09au fait j'étais associée à mon épouse
00:47:11qui malheureusement n'est plus
00:47:12donc pas d'associés
00:47:14pas plusieurs
00:47:14et vous êtes adjointe au maire
00:47:16à Saint-Georges de Rétimbeau
00:47:18en Ile-et-Vilaine
00:47:19oui on dirait un tambeau
00:47:20elle ne vous gêne pas
00:47:21Rint en bon
00:47:22Rint en bon
00:47:24Rint en boltoise
00:47:26est-ce que vous êtes nombreux
00:47:27de maires adjoints
00:47:29dans le conseil ?
00:47:29nous sommes
00:47:30il y a 14 élus
00:47:31à la jeûne
00:47:33enimes
00:47:34en deux
00:47:35paris
00:55:05...
00:55:07...
00:55:35...
00:55:41...
00:56:11...
00:56:13...
00:56:15...
00:56:17...
00:56:23...
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