Les informés de franceinfo du dimanche 25 mai 2025.
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00:0820h, 21h, France Info, les informés, Victor Mathais.
00:14Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue sur France Info, à la radio et à la télé, Canal 27, de la TN-TLA1.
00:20Ce soir, des complications à prévoir.
00:23Si vous devez circuler demain dans Paris et en Ile-de-France, la mobilisation des taxis poursuit.
00:27Le mouvement des agriculteurs lui débute, quelles sont leurs revendications ?
00:31On en parle dans les informés, nous évoquerons notamment la réponse de François Bayrou au chauffeur de taxi.
00:36Emmanuel Macron, lui, s'envole vers l'Asie du Sud-Est, 6 jours de voyage dans 3 pays différents,
00:42dont le Vietnam, défense, diplomatie, les échanges commerciaux seront aussi au centre des préoccupations,
00:47alors que la rivalité économique entre la Chine et les Etats-Unis crée de fortes incertitudes dans cette région du monde.
00:54Nous reviendrons aussi sur la palme d'or, très politique, remise hier à Cannes au réalisateur iranien Jafar Panahi pour son film Un Simple Accident.
01:02La France en a profité pour critiquer l'oppression du régime iranien.
01:06Téhéran dénonce des propos insultants, de quoi raviver les tensions franco-iraniennes.
01:11Et puis, en fin d'émission, les cartes blanches de nos invités, comme tous les soirs.
01:14Nous reviendrons notamment sur l'hommage rendu à Raphaël Nadal à Roland-Garros.
01:19Bonsoir, Tam Tranui, directrice adjointe de la rédaction de Public Sénat.
01:23Bonsoir, Raphaël Kahn, journaliste à France 24, présentateur de l'émission Le Monde dans tous ses états.
01:28Daïk Oduye est également avec nous. Bonsoir, Daïk.
01:31Bonsoir, Victor.
01:31Journaliste politique à Franceinfo.fr.
01:33Et Jean-Christophe Ploquin, bienvenue et bonsoir, Jean-Christophe.
01:36Bonsoir, Victor.
01:37Rédacteur en chef au journal La Croix.
01:41À quoi va donc ressembler cette journée de demain lundi si vous devez prendre votre voiture en région parisienne des syndicats agricoles ?
01:48Appel avec leur tracteur à manifester devant l'Assemblée nationale.
01:51Nous reviendrons sur le fond des revendications d'une mobilisation.
01:55Elle se poursuit, celle des chauffeurs de taxi.
01:56Ils ont notamment menacé de perturber le tournoi de Roland-Garros, le tournoi de tennis, et réfléchissent à d'autres actions.
02:02D'ici à mardi, ils s'opposent toujours à la convention qui prévoit une unification des tarifs à partir d'octobre pour le transport des malades.
02:10François Bayrou, qui a reçu des représentants hier au ministère des Transports, a promis un réexamen du texte à partir d'après-demain,
02:17sans toutefois toucher aux mesures d'économie.
02:19Écoutez la réaction de Rachid Boudjema, c'est le président de l'Union nationale des taxis.
02:23Il y a toujours une détermination de la part de la base, c'est-à-dire de ne pas à nouveau subir une énième trahison des pouvoirs publics, que rien n'aboutisse.
02:32Ce qui est rassurant, c'est que le ministre de la Santé sera de la concertation, donc ça c'est plutôt une bonne chose.
02:38Il a esquissé des pistes que nous on trouve très intéressantes, c'est-à-dire qu'il a très bien compris que les solutions d'économie ne pouvaient pas venir des taxis.
02:45On a quasiment un mois et on a quasiment deux réunions par semaine.
02:49Sur chaque thème, le Premier ministre a dit qu'on prendra le temps nécessaire pour bien faire les choses.
02:53Ça, ça semble être plutôt une démarche proactive.
02:56Alors plusieurs choses intéressantes dans ce que l'on vient d'entendre, le président de l'Union nationale des taxis qui dit qu'il y a cette crainte d'une énième trahison des pouvoirs publics.
03:04Jean-Christophe Ploquin, le mot est fort, il dit beaucoup du désarroi de ces chauffeurs de taxi.
03:08Oui, puis de la défiance qui existe aujourd'hui.
03:11On est typiquement dans une situation où s'oppose deux logiques.
03:17Je dirais une logique défendue par le ministère de la Santé qui est d'essayer d'éviter un dérapage des dépenses de santé.
03:24Et c'est un enjeu très important à un moment où la France doit chercher 40 milliards en moins dans le budget.
03:34Et donc, il faut faire des économies importantes.
03:36Et puis, ça impacte la mesure qui avait été prise et qui modifiait la façon dont les remboursements étaient affectés aux chauffeurs de taxi.
03:46Qui irriguent un peu toute la France, qui sont présents dans toute la France pour assurer le transport de malades ou de personnes qui doivent aller se faire soigner dans les hôpitaux.
03:57Donc, c'est vraiment une fonction très utile, très importante qui irrigue toute la société.
04:02Mais néanmoins, l'enjeu de limiter les coûts est important aussi.
04:06Donc, on est typiquement dans ce type d'exercice où, effectivement, le Premier ministre François Bayrou a estimé qu'il fallait qu'il aille lui-même au charbon, en quelque sorte.
04:16Et on va voir, effectivement, mardi, si les discussions progressent.
04:20– Sur cette démarche proactive de François Bayrou, comme le dit le syndicaliste que l'on a entendu, de réunion par semaine.
04:25Donc, pendant un mois, le Premier ministre veut prendre du temps, laisser le dialogue s'installer.
04:29Tu as me traduit, c'est sa signature à François Bayrou ?
04:32– Oui, on commence à connaître la méthode Bayrou.
04:34C'est un petit peu endormir le conflit, promettre la concertation, se dire ouvert sur tout.
04:39Mais surtout, ne rien dire de trop précis au début.
04:42C'est un peu la méthode que l'on avait vue, par exemple, sur les retraites.
04:45Avec, par exemple, le Parti socialiste qui, au départ, avec les autres forces de gauche,
04:49réclamait le retrait pur et simple de la réforme des retraites.
04:52Et qui, finalement, s'est contenté d'un conclave, soi-disant, sans totem ni tabou,
04:57mais qui s'est réuni avec une épée d'amoclèste.
04:58– Après les retraites, on part sur un conclave des taxis ?
05:00– Un petit peu, puisqu'on est un peu avec le même principe.
05:04Sur les retraites, il y avait quand même une épée d'amoclèste,
05:06rétablir l'équilibre financier du système de retraite.
05:08Là, c'est un petit peu la même chose.
05:10On vous dit, on va vous écouter, on va revenir sur la convention,
05:13mais la convention va quand même exister.
05:15Ça sera bien le 1er octobre, il faut encore trouver 150 millions d'euros
05:19sur les plus de 6 milliards que ça coûte.
05:21Donc finalement, c'est quand même une concertation extrêmement encadrée
05:25d'un point de vue financier.
05:26– Et la difficulté, Adahiko Douy, c'est qu'en même temps, sur le fond,
05:29on comprend bien que le gouvernement ne compte pas reculer.
05:32– C'est quand même un petit peu une reculade,
05:34d'admettre qu'on revient sur la réforme qui était prévue.
05:37Je ne suis pas sûr que ce soit la méthode Bérou,
05:38que la méthode de tous ceux qui sont confrontés,
05:40à certes, à un mouvement social minoritaire,
05:42mais qui a un pouvoir de nuisance très important
05:43par les blocages qu'il peut provoquer dans la circulation,
05:46notamment à Paris.
05:48Et puis, par rapport à un menace d'une convergence éventuelle,
05:51on va en parler avec le mouvement des agriculteurs
05:53qui peuvent également bloquer la circulation.
05:56Donc, après, ce n'est peut-être pas la méthode Bérou,
05:59mais François Bérou ne force pas sa nature
06:02en recourant à ce qu'on peut appeler le conclave des taxis.
06:05On rappelle que c'est aujourd'hui l'anniversaire de François Bérou,
06:0774 ans.
06:09– C'est noté.
06:10– C'est noté, oui, c'est important.
06:11Les taxis ne lui font pas de cadeaux en tout cas,
06:13ça on l'a compris, puisqu'ils maintiennent une pression.
06:15C'est vraiment des opérations escargots demain,
06:17c'est pour maintenir la pression, ils sont quand même plutôt contents,
06:19on l'a entendu, mais c'est la base.
06:21Après, c'est une reculade,
06:22mais est-ce qu'il peut reculer d'un point de vue
06:26de l'objectif de faire des économies, François Bérou ?
06:29Tu l'as dit, 150 millions d'euros,
06:32c'est 2% à peu près du budget que coûte le transport médicalisé.
06:37Est-ce que ça vaut le coup de provoquer ce mouvement social
06:42pour simplement 2% d'euros d'économie ?
06:44Donc, ils vont peut-être atterrir sur…
06:46– Mais l'autre danger, on peut peut-être poser la question,
06:49Raphaël Kahn, c'est que si on réfléchit de cette manière-là,
06:52en se disant, est-ce qu'on ne cède pas pour telle somme,
06:55ça permet ensuite d'avoir d'autres manifestations,
06:57chaque secteur peut se dire, bon, il faut y aller,
06:58puisque finalement, on obtient aussi gain de cause.
07:00– Mais c'est ce qu'a l'air de dire François Bérou,
07:02d'autant qu'il a préparé les esprits à un budget 2026 particulièrement serré,
07:06puisqu'il recherche à nouveau 40 milliards d'économies supplémentaires,
07:09donc c'est difficile, dès aujourd'hui,
07:11de dire que cette convention cadre ne s'appliquera pas en l'État.
07:14Alors, il maintient non seulement la date d'application,
07:17le 1er octobre, mais l'objectif cible,
07:19c'est-à-dire au total 300 millions sur 2025-2027,
07:23il faut voir que ça représente 10% de la masse,
07:27aujourd'hui, des 3 milliards, c'est ça, d'euros,
07:31que représentent les dépenses pour les taxis conventionnés,
07:35les deux tiers des taxis en France,
07:36ils sont aujourd'hui conventionnés sur 65 000 taxis,
07:40il y en a 40 000 qui peuvent faire ce transport,
07:42et pour plus de la moitié d'entre eux,
07:43ça représente l'essentiel de leurs ressources.
07:45Donc on comprend bien, effectivement,
07:47que c'est un enjeu crucial,
07:49il y a eu l'augmentation des affections de longue durée,
07:51qui fait qu'aujourd'hui,
07:52une grande partie de leurs revenus en dépend.
07:54Et après les taxis, on parlera des agriculteurs,
07:56dans un instant, 20h10,
07:58Le Fil Info avec Jeanne Mézias.
08:01Les larmes le long des jours,
08:03Raphaël Nadal est bien à la star du jour,
08:05à Roland-Garros au premier jour du tournoi,
08:07un hommage a été rendu à la star espagnole sur le cours,
08:10Philippe Châtrier, d'abord avec un film
08:12retraçant sa carrière sur la terre battue parisienne,
08:14conclu par ses mots.
08:16Merci Raphaël, le joueur a remporté 14 fois le tournoi.
08:19Au milieu du cours, il dit avoir profité,
08:21gagné, souffert, perdu pendant 20 ans ici,
08:24à Roland-Garros.
08:25Et désormais, son nom est inscrit à vie sur le cours central,
08:28grâce à une plaque inaugurée ce soir.
08:30Après Cannes, Nice a été victime d'une panne d'électricité.
08:33Aujourd'hui, la police judiciaire est saisie d'une enquête
08:36et les actes de sabotage ont été revendiqués
08:38par deux bandes d'anarchistes,
08:40annoncent les parquets de Grasse et Draguignan.
08:43Des revendications prises au sérieux
08:45qui sont en cours d'évaluation.
08:47Quelques milliers de personnes aujourd'hui à Paris
08:49pour dénoncer l'urgence de la situation à Gaza.
08:52Un rassemblement à l'appel du comité Palestine de Sciences Po
08:56et d'autres organisations d'étudiants et de lycéens.
08:59La défense civile palestinienne annonce aujourd'hui
09:01la mort de 22 personnes dans l'enclave
09:03après des frappes aériennes israéliennes.
09:06Emmanuel Macron est arrivé au Vietnam
09:08pour le début d'une tournée en Asie du Sud-Est.
09:10Les trois visites en un peu moins d'une semaine
09:13sont prévues pour le chef de l'Etat.
09:15Il ira ensuite en Indonésie et à Singapour.
09:27Il y a donc les taxis et à partir de demain
09:29les tracteurs des membres de la FNSEA,
09:31Principale Syndicat Agricole,
09:33et des jeunes agriculteurs ont en effet prévu
09:35de manifester devant l'Assemblée Nationale
09:37pour soutenir la proposition de loi
09:39portée par le sénateur Les Républicains,
09:41Laurent Duplon, qui vise, je cite,
09:43à lever les contraintes du métier d'agriculteur
09:45au cœur de ce texte des dispositions
09:47sur les méga-bacilles, mais aussi la possibilité
09:49d'autoriser à nouveau un insecticide
09:51interdit. Beaucoup de choses
09:53dans ce texte, Jean-Christophe Ploquin, une chose est sûre,
09:55ils divisent des agriculteurs eux-mêmes,
09:57la classe politique aussi.
09:59Alors peut-être déjà une précision, il est possible que ce texte
10:01ne sera même pas examiné demain
10:03puisque finalement le bloc central
10:05qui porte ce texte
10:07pour éviter un déluge d'amendements,
10:09enfin c'est leur version des choses,
10:11pourrait voter, je crois, une motion
10:13de rejet et donc dire d'emblée
10:15finalement ce vote, on ne va pas...
10:17On y reviendra plus en détail dans les prochaines minutes.
10:19Oui, c'est ça, et donc on renvoie ça au Sénat.
10:21En tout cas, ce qui est sûr, c'est que ce qu'on constate
10:23avec ce projet de loi de Laurent Duplon,
10:25qui est un ancien président
10:27de la FDSEA de Haute-Loire,
10:29donc c'est quelqu'un qui
10:31représente vraiment le milieu agricole,
10:33on peut dire, quand on parle de lobby,
10:35on peut dire qu'il fait partie du lobby agricole,
10:37eh bien, en fait, ce projet de loi,
10:39effectivement, on a le sentiment
10:41qu'il s'inscrit dans ce mouvement de balancier
10:43auquel on assiste depuis un an,
10:45un an et demi, par rapport
10:47à toute une période où
10:49des projets de loi et des lois et des réglementations
10:51qui allaient plutôt vers la protection
10:53de l'environnement, vers la prise
10:55en compte de la lutte contre le réchauffement climatique,
10:57c'était vraiment ça qui était...
10:59qui orientait
11:01les lois qui étaient adoptées
11:03depuis 18 mois,
11:05on a l'impression que le balancier repart dans l'autre sens,
11:07et là, c'est typiquement le cas,
11:09puisqu'il s'agit de réintroduire
11:11des néonicotinoïdes,
11:13il s'agit de favoriser
11:15l'utilisation des nappes
11:17phréatiques et des eaux souterraines,
11:19et puis il s'agit aussi, notamment,
11:21d'étendre, finalement,
11:23la possibilité d'avoir des élevages
11:25extrêmement intensifs.
11:27Donc, ça va dans le sens
11:29d'une logique productiviste de la FDSEA,
11:31et on verra
11:33si, effectivement, ça va passer.
11:35Le texte, je le disais, divise.
11:37Raphaël Kahn, les agriculteurs qui, eux, s'opposent au texte,
11:39dit finalement qu'on ne s'intéresse pas au vrai sujet,
11:41c'est-à-dire le revenu des agriculteurs,
11:43notamment.
11:45Ça, c'est pour la Confédération Paysanne,
11:47ce sont les seuls, en fait, à s'opposer au texte,
11:49puisque la FNSEA est totalement pour,
11:51et puis, pour ce qui est aussi
11:53de la Confédération Eurale,
11:55elle est même partisane
11:57d'un passage par 49.3 du gouvernement
11:59sur cette proposition-là,
12:01qui n'émane pas du gouvernement lui-même,
12:03mais qui émane d'un sénateur, effectivement, classé LR.
12:07L'un des éléments centraux, en fait,
12:09cette proposition de loi,
12:11elle est née du mouvement de janvier de l'année dernière,
12:13des promesses de janvier 2024,
12:15promesses qui avaient été faites
12:17à l'époque aux agriculteurs,
12:19et en fait, ce qui est intéressant, c'est qu'on nous rejoue
12:21un peu le coup du glyphosate à travers cette histoire,
12:23via l'acétamipride, c'est-à-dire,
12:25c'est le néonicotinoïde dont parle Jean-Christophe
12:27à l'instant,
12:29et dont on sait, donc,
12:31qu'il est considéré
12:33comme nocif pour les pollinisateurs
12:35comme les abeilles.
12:37Il est autorisé à l'échelle
12:39européenne, et donc l'idée, effectivement,
12:41c'est de pouvoir
12:43le maintenir, effectivement,
12:45de le réintroduire.
12:47En France, vous savez que le glyphosate, il y avait
12:49une interdiction qui est envisagée
12:51parce qu'il est considéré comme cancérogène probable
12:53en France, mais pas dans l'Union Européenne.
12:55Il est autorisé jusqu'en 2033 à l'Union Européenne
12:57et la France a décidé de le maintenir
12:59faute de trouver une alternative. On est en train
13:01de revivre un peu le même scénario avec
13:03l'acétamipride.
13:04Et à propos de cet insecticide, je vous propose
13:06d'écouter, justement, la ministre
13:08de la Transition écologique, qui était
13:10l'invité ce matin de France Info.
13:12Je prends un exemple, puisque vous citez
13:14les néonicotinoïdes, et on connaît ma position,
13:16je ne suis pas favorable à la
13:18réintroduction de ce
13:20néonicotinoïde. Ce qui est inacceptable,
13:22c'est les plus de 3 000 amendements qui ont été
13:24posés par Elefi et Levert
13:26et qui empêchent le débat politique
13:28de se faire.
13:29Agnès Pannier-Runacher, ce matin sur
13:31France Info, t'as me traduit cette position.
13:33Est-ce qu'elle est largement partagée au sein
13:35du gouvernement ?
13:37Il y a une vraie difficulté sur ce texte
13:39qui est d'ailleurs assez emblématique
13:41de ce que l'on peut voir au gouvernement entre
13:43les LR et le bloc
13:45disons plus macroniste,
13:47puisque Annie Genevard, elle,
13:49est favorable à la proposition de loi
13:51de Laurent Dupont.
13:53Laurent Dupont qui, pour la petite histoire,
13:55est aussi un proche de Laurent Wauquiez
13:57et qui, effectivement, avec ce texte
13:59vise aussi à lutter
14:01sur ce qu'il appelle,
14:03ce qu'il estime être de la surtransposition.
14:05L'idée que la France
14:07en fait trop et fait trop tôt
14:09sur les interdictions sur un certain nombre
14:11de pesticides
14:13lui fait valoir que
14:15certains pays européens
14:17les autorisent, que
14:19certains de ces pesticides sont déjà présents
14:21comme les colliers, antipuces
14:23des chiens, il a tout un argumentaire
14:25là-dessus.
14:27Ce qui nous avait étonnés à Public Sénat, c'est que
14:29au moment où ce texte a été débattu
14:31au Sénat, il y a eu assez peu
14:33de débats publics autour de ce texte
14:35qui était quand même très jusqu'au-boutiste,
14:37sur les pesticides néonicotinoïdes,
14:39sur l'imméga bastine, etc.
14:41On s'attendait à ce qu'il y ait une plus forte mobilisation
14:43des associations favorables
14:45à l'environnement et finalement, c'est à l'Assemblée
14:47nationale que ça a lieu, preuve que c'est là
14:49qu'il y a des parties médiatiques qui sont vraiment braquées
14:51et c'est aussi parce qu'il y a eu vraiment
14:53une opposition beaucoup plus forte
14:55avec une véritable bataille parlementaire,
14:57les 3500 amendements, notamment écologistes
14:59de la France insoumise qui se préparent
15:01et ce qui est intéressant aussi
15:03c'est que je pense qu'on peut assister
15:05peut-être à une forme de convergence des luttes
15:07de deux visages de la ruralité
15:09la semaine prochaine parce que
15:11il y a cette dimension-là
15:13qui représente quand même une ruralité
15:15celle de la FNSEA
15:17et puis celle des taxis
15:19qui vont vraiment être
15:21sur l'idée que les taxis sont aussi organisateurs
15:23d'une certaine organisation dans la ruralité
15:25pour le transport
15:27des malades, de longue durée, etc.
15:29Et c'est là-dessus, d'ailleurs, qu'on a vu
15:31notamment LR
15:33qui essaye de capitaliser sur ces deux visages.
15:35– Derrick Audouy, sur ces 3500 amendements
15:37que comptent déposer les députés écologistes
15:39et insoumis notamment,
15:41ce que dénonce la ministre de la Transition écologique
15:43qu'on l'entendait, les partisans du texte vont donc
15:45proposer une motion de rejet pour contourner
15:47ce mur d'amendements, cela consiste en quoi exactement ?
15:49– Une motion de rejet, c'est-à-dire
15:51qu'avant même qu'on discute du texte
15:53du fond et de ce qu'il y a dans les articles
15:55il y en a huit dans cette proposition de loi
15:57on dit non, on ne discute pas du texte
15:59on rejette le texte, c'est une proposition
16:01du rapporteur LR mais qui est soutenue
16:03par les partis Macronistes
16:05par les présidents en tout cas, et tout l'enjeu
16:07et donc
16:09si c'est vote, on ne discute pas du texte
16:11et donc on considère
16:13qu'il n'a pas été voté
16:15mais qu'il a été discuté à l'Assemblée
16:17puisqu'on a même refusé cette discussion
16:19mais c'est une façon de discuter et que donc on passe
16:21en commission mixte paritaire, sept sénateurs
16:23sept députés, et ce serait plutôt
16:25à l'avantage du Sénat qui a un texte un peu plus
16:27dur quand même, parce que le texte
16:29a été un petit peu détricoté
16:31en commission, notamment
16:33sous l'influence de la gauche, mais pourquoi
16:35ils sont là les agriculteurs ? C'est pour faire pression
16:37au bloc Macroniste, parce qu'il est
16:39un peu prisonnier de son alliance
16:41gouvernementale avec les Républicains
16:43et on voit bien Mme Pannier-Runacher
16:45elle représente la gauche du
16:47macronisme, elle est ministre de l'environnement
16:49et elle dit qu'elle est opposée
16:51à la réintroduction
16:53on va dire, à un dérogatoire pendant trois ans
16:55de ce néocotinoïde
16:57qui tue les insectes qui
16:59abîment les betteraves,
17:01l'industrie noisetière, enfin la production
17:03noisetière, et on voit bien
17:05qu'elle n'est pas
17:07elle a du mal à expliquer à l'issue compte
17:09c'est scandaleux, elle cible le nombre
17:11d'amendements, et donc la majorité
17:13les macronistes plutôt
17:15ils sont un peu prisonnier
17:17de leur alliance et on va voir combien vont soutenir
17:19cette notion de rejet, parce que
17:21certains aimeraient bien quand même qu'on puisse discuter
17:23et puis certains craignent
17:25qu'on parle de trahison
17:27par rapport aux ambitions
17:29écologiques, environnementales portées
17:31par Emmanuel Macron depuis 2017
17:33et répétées lors de la campagne présidentielle
17:35de 2022. – Cela rejoint en quelques mots
17:37à ce qu'on disait en début de débat
17:39sur le fait que c'était un sujet à la fois de société
17:41et puis une bataille politique qui s'annonçait.
17:43– Oui et puis l'enjeu effectivement pour le bloc
17:45central et les macronistes, il est très fort
17:47puisque depuis 2017 effectivement
17:49Emmanuel Macron a vraiment
17:51porté un agenda très
17:53important sur les enjeux environnementaux
17:55et écologistes, et là on a le sentiment
17:57qu'ils font un peu marche en arrière
17:59et donc qu'ils n'arrivent pas à tenir
18:01une ligne droite en quelque sorte, donc
18:03l'enjeu est important. – Allez 20h21
18:05l'essentiel, le fil info
18:07avec Jeanne Mézias.
18:09– Une nouvelle étape dans le dossier
18:11des eaux Nestlé contaminées.
18:13À la suite du rapport d'enquête parlementaire
18:15le ministère de la Santé a transmis
18:17une circulaire aux agences régionales
18:19de santé. Ce document contient
18:21des instructions avec un plan d'inspection
18:23inopiné, ce qui pourrait avoir de lourdes
18:25conséquences pour la marque Perrier.
18:27Cinq skieurs retrouvés morts
18:29aujourd'hui en Suisse, près de la station de ski
18:31de Zermatt. Selon la police, les victimes
18:33se trouvaient sur le glacier
18:35de l'Adler, à près de 4000 mètres d'altitude.
18:37L'identification des corps
18:39est toujours en cours.
18:41Les manifestations de taxis se poursuivent,
18:43certaines sont prévues dès 7h30.
18:45Demain, dit la préfecture des Bouches-du-Rhône,
18:47des regroupements dans plusieurs lieux,
18:49de Marseille, la place Castellane, la gare Saint-Charles
18:51et l'aéroport. Le préfet invite
18:53les usagers à anticiper et décaler
18:55leurs déplacements. Roland Garros
18:57dit au revoir à sa légende, Raphaël Nadal
18:59ovationné sur le cours, Philippe Châtrier
19:01aujourd'hui au premier jour du tournoi du Grand Chlem.
19:03Roland Garros est unique,
19:05déclare l'Espagnol 14 fois
19:07titré sur la terre battue parisienne.
19:09Il remercie ses équipes, sa famille,
19:11les organisateurs du tournoi dans un discours
19:13en trois langues. Raphaël Nadal a ensuite
19:15été rejoint par ses rivaux et amis de toujours,
19:17Roger Federer, Novak Djokovic et Andy Murray.
19:19La finale de l'Euroleague
19:21de basket en ce moment,
19:23Monaco affronte Fenerbahce.
19:25Le troisième quartan est en cours
19:27et ce sont les Turcs qui mènent 48 à 46.
19:31France Info
19:3320h,
19:3521h, les informés,
19:37Victor Matei.
19:39Nous avons parlé il y a quelques minutes de François
19:41Bayrou, Emmanuel Macron, lui est arrivé
19:43au Vietnam, le président de la République
19:45qui entame une visite de six jours
19:47en Asie du Sud-Est avec aussi
19:49Singapour et l'Indonésie au programme.
19:51Cela commence donc par le Vietnam, Paul Barcelone.
19:53Objectif,
19:55retisser des liens diplomatiques
19:57et économiques, neuf ans
19:59après la dernière visite d'un président français
20:01ici. Depuis, le Vietnam
20:03s'est imposé comme l'une des puissances
20:05émergentes de la région. Son PIB
20:07a bondi, plus 7%
20:09l'an dernier, mais se retrouve
20:11coincé par la guerre commerciale.
20:13D'un côté, les droits de douane de
20:15Donald Trump, de l'autre l'appétit sans
20:17limite de la Chine. Emmanuel Macron
20:19propose une troisième voie,
20:21l'Europe, la France, partenaire
20:23fiable et respectueux de l'histoire
20:25et de la souveraineté, se justifie
20:27l'Elysée à la clé opération
20:29séduction et signature de plusieurs accords
20:31commerciaux. Dans la délégation
20:33présidentielle, 7 ministres
20:35et une trentaine de chefs d'entreprise.
20:37Paul Barcelone, service politique de France Info.
20:39Raphaël Kahn, cette visite au Vietnam et en Asie
20:41du Sud-Est, c'est le symbole d'un monde
20:43aussi en profonde mutation depuis
20:45le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.
20:47Oui, alors, même avant, parce qu'en fait
20:49la France a tourné ses yeux
20:51vers le Pacifique depuis maintenant deux ans.
20:53On se souvient du fameux contrat notamment
20:55des sous-marins qui avaient été perdus
20:57par la France avec l'Australie et à cette époque
20:59on avait découvert effectivement à quel point
21:01c'était devenu une partie du monde
21:03ô combien stratégique. Alors l'Asie du Sud-Est,
21:05Emmanuel Macron, effectivement, aujourd'hui
21:07il y a un intérêt et la France avec
21:09et qui vient opportunément, vous l'avez dit,
21:11avec la politique de Donald Trump
21:13parce qu'en infligeant 45% de droits
21:15de douane au Vietnam, il fait
21:17de fait de ce nouveau manufacturier qui est rival
21:19de la Chine un partenaire commercial
21:21possible pour la France qui a là-bas
21:23des intérêts. Emmanuel Macron compte
21:25pousser notamment pour la relance du programme nucléaire.
21:27Il y a aussi un programme de train à grande vitesse
21:29et les Vietnamiens, effectivement, font
21:31entrer des devises grâce justement
21:33à leur puissance manufacturière
21:35qui s'érige de plus en plus comme rival de la Chine.
21:37Si on y regarde de plus près,
21:39c'est une région à laquelle Emmanuel
21:41Macron prête une attention particulière depuis
21:43son arrivée à l'Elysée, finalement, depuis 2017.
21:45Oui, tout à fait, depuis 2018. Il avait
21:47d'ailleurs bâti
21:49toute sa stratégie sur l'Indo-Pacifique.
21:51Il y a eu un rapport du Sénat là-dessus en 2022
21:53qui a rappelé
21:55combien c'était un axe aujourd'hui stratégique.
21:57C'est entre deux tiers et la moitié
21:59de la surface du globe terrestre.
22:0160 à 75% de la population
22:03mondiale. Six membres
22:05du G20, la Chine,
22:07l'Inde, la Corée du Sud, l'Indonésie,
22:09le Japon, l'Australie.
22:11Et ce que disait ce rapport sénatarial
22:13d'ailleurs, c'est que très bien, il y a des ambitions
22:15dans la stratégie d'Emmanuel Macron, mais il n'y avait absolument pas
22:17suffisamment de moyens.
22:19Et puis, il faut dire aussi que, par exemple,
22:21si on prend le cas du Vietnam,
22:23le Vietnam, aujourd'hui, on le présentait
22:25comme coincé dans cette
22:27guerre entre la Chine et les Etats-Unis.
22:29C'est aussi un pays qui est en train de dérouler
22:31le tapis rouge à absolument tout le monde.
22:33Ils ont reçu Xi Jinping
22:35en grande pompe au mois
22:37d'avril, au moment...
22:39Voilà, tout à fait, au moment où il y avait ces très très
22:41grosses... au pic de ces tensions,
22:43même si les tensions pourraient encore avoir lieu
22:45par la suite. Ils ont reçu plusieurs fois
22:47Donald Trump pendant son
22:49premier mandat. Là, ils ont déroulé le tapis
22:51rouge à son fils, à Éric Trump,
22:53qui a investi
22:551,5
22:57milliard de dollars
22:59dans un énorme projet pharaonique
23:01qui va être
23:03construit à 40 kilomètres environ d'Hanoï.
23:05Et puis voilà, Emmanuel Macron,
23:07lui aussi, va avoir droit à un autre type
23:09de tapis rouge. Il va être reçu en grande pompe
23:11au Temple de la Littérature,
23:13un des lieux les plus visités,
23:15les culturellement les plus importants
23:17du Vietnam. Temple confucéen,
23:19une tradition millénaire.
23:21Donc tout ça, c'est pour montrer
23:23aussi que le Vietnam, comme d'autres
23:25de ces pays, sont à l'affût de toutes
23:27les opportunités. Pourquoi ?
23:29Parce qu'ils entendent bien continuer
23:31pour avoir une croissance
23:33à deux chiffres l'année prochaine. On a dit
23:357% l'année dernière, mais ils veulent que ce soit
23:37encore plus important l'année prochaine.
23:39Et d'ailleurs, là-dessus, le Vietnam est en train
23:41de bâtir une stratégie quelque peu à la Trump,
23:43ce qui est un paradoxe. Pour un pays où il y a encore
23:45le Parti Unique et où on parle de communisme,
23:47c'est qu'en fait, ils vont
23:49essayer de s'abrer dans leur
23:51stock de fonctionnaires, un fonctionnaire sur
23:53cinq, qui devrait
23:55partir aux oubliettes. Voilà, comme quoi
23:57les recettes américaines peuvent
23:59aller jusqu'au Vietnam.
24:01– Jean-Christophe Ploquin, on parle de troisième voie
24:03entre la Chine et les États-Unis.
24:05Emmanuel Macron, il parle seulement au nom de la France
24:07quand il se rend dans cette région du monde,
24:09ou aussi un peu au nom de l'Europe ?
24:11– Voilà, c'est vraiment un voyage où la priorité
24:13est française, même s'il a
24:15toujours l'Europe un peu
24:17dans un coin de sa tête.
24:19Je pense qu'effectivement, il y a cette dimension
24:21commerciale très importante,
24:23et puis il y a cette dimension
24:25aussi de l'Indo-Pacifique,
24:27et il y a enfin essayé
24:29d'avoir un discours...
24:31En fait, les pays d'Asie, et notamment les pays
24:33d'Asie du Sud-Est, où il se rend,
24:35et l'Europe, ils ont le même problème, c'est-à-dire
24:37qu'ils ne veulent pas être coincés entre les États-Unis
24:39et la Chine.
24:41Nous, on est surtout sensibles à la pression américaine,
24:43qui est très proche, et c'est quand même
24:45avec les États-Unis qu'on a
24:47les principaux échanges commerciaux.
24:49En Asie du Sud-Est, c'est l'inverse.
24:51Ils sont vraiment dans le proche voisinage
24:53de la Chine, et en quelque sorte,
24:55ils sont les premiers à être happés
24:57par l'énorme potentiel
24:59commercial, économique, financier
25:01et politique de la Chine.
25:03Mais en même temps, ils ont besoin
25:05de ces échanges, et en même temps,
25:07ils veulent résister à cette
25:09attraction extrêmement puissante de Pékin.
25:11Et la France peut jouer un rôle,
25:13et l'Europe peut jouer un rôle
25:15après, mais la France, elle arrive
25:17effectivement aussi en tant que
25:19puissance militaire, et donc
25:21le Charles de Gaulle, le groupe
25:23aéronaval qui a été formé
25:25autour du porte-avions, il est en
25:272024-2025, il a fait une
25:29longue tournée dans
25:31cette région du monde,
25:33on va en parler, mais il s'est arrêté notamment
25:35en Indonésie aussi, l'Indonésie
25:37qui a acheté des rafales, et donc
25:39cette puissance militaire que représente
25:41la France, elle est la seule
25:43au sein de l'Union Européenne à avoir cette capacité-là,
25:45la Grande-Bretagne n'étant plus dans l'Union Européenne,
25:47et donc c'est aussi ça
25:49que défend finalement
25:51le président Macron, quand il dit
25:53qu'il vient pour défendre la liberté
25:55de circulation, soutenir
25:57la liberté de circulation dans la région
25:59et empêcher que la Chine bloque
26:01les navires étrangers,
26:03ou veuillent faire de cette région une mer intérieure,
26:05il a les moyens de le dire,
26:07puisqu'il peut envoyer un porte-avions
26:09dans la région. – Et puis c'est important aussi pour Emmanuel Macron,
26:11David Caudouy, finalement ce genre
26:13de voyage, il ne lui reste en quelque sorte que
26:15la scène internationale pour apparaître
26:17aujourd'hui au premier plan ? – Oui, après son émission
26:19pas très réussie pour revenir
26:21sur la scène politique intérieure, oui, mais
26:23ce que dit l'Élysée, c'est que ce n'est pas une réaction
26:25simplement aux dernières péripéties par rapport
26:27à Donald Trump ou à la Chine, que c'est l'accomplissement
26:29de ce qu'il essaie de mettre en place depuis 2018,
26:31donc on est quand même dans une forme
26:33de continuité et de début
26:35de voilà quel est mon héritage, y compris.
26:37Après, la troisième voie entre
26:39la Chine et les États-Unis, je vais la résumer
26:41de façon très caricaturale, mais c'est de dire
26:43nous on est les gentils et eux c'est les méchants,
26:45en disant, nous, et c'est ce que dit l'Élysée,
26:47nous respectons votre souveraineté, nous respectons
26:49vos règles, l'Élysée dit,
26:51nous ne sommes pas dans une stratégie de prédation
26:53ni dans une stratégie de coercition,
26:55la prédation on peut imaginer que c'est la Chine
26:57qui est visée, et la coercition
26:59c'est les États-Unis de Donald Trump
27:01avec les menaces sur les droits de douane.
27:03Voilà, je ne suis pas sûr que la stratégie,
27:05est-ce que une puissance ne doit pas
27:07être un peu puissante pour
27:09créer des liens et que
27:11dire on est les gentils ça marche forcément,
27:13mais au-delà de ça il y a aussi les enjeux
27:15militaires et puis on rappelle que
27:17Macron considère que la France est une puissance
27:19de ce monde d'Indo-Pacifique
27:21par la Réunion, par la Nouvelle-Calédonie
27:23et les autres territoires que l'on a,
27:251,6 millions de Français
27:27vivent dans cette zone Indo-Pacifique.
27:29Encore quelques mots rapidement Raphaël Kahn sur ce déplacement
27:31d'Emmanuel Macron en Asie du Sud-Est,
27:33il sera aussi à Singapour pour prononcer
27:35le discours d'ouverture du plus grand forum
27:37sur la sécurité et la défense en Asie,
27:39ça veut dire aussi que la France du point de vue asiatique
27:41occupe une place particulière aujourd'hui ?
27:43Oui, Daïko lui vient de le dire, on a une présence
27:45et puis il y a le détroit de Malacca qui est essentiel parce que c'est
27:4725% du commerce mondial,
27:4940% du trafic de pétrole
27:51donc quand on sait évidemment à quel point c'est
27:53essentiel aujourd'hui,
27:55il est important effectivement que la France soit présente
27:57et en partie particulière à Singapour.
27:59Après la France et l'Asie du Sud-Est, on s'intéressera
28:01aux relations franco-iraniennes dans un instant,
28:03la seconde partie désinformée,
28:05après l'info, il est 20h30.
28:13Et à 20h30 sur France Info, Jeanne Mézias.
28:15Des mots en français,
28:17anglais, espagnol, Raphaël Nadal
28:19remercie Roland Garros, un hommage
28:21rendu aujourd'hui au premier jour
28:23du tournoi à la star espagnole
28:25vainqueur 14 fois ici
28:27à Paris. Merci la France, vous m'avez
28:29offert des émotions que je n'aurais jamais
28:31pu imaginer, a déclaré
28:33le champion sur le cours Philippe Chatrier.
28:35Le ministre de l'Intérieur
28:37demande ce soir au préfet de renforcer
28:39la sécurité des infrastructures
28:41du réseau électrique en France.
28:43Je vous demande de prendre toutes les mesures
28:45nécessaires, écrit Bruno Rotaillot.
28:47Après les actes de malveillance qui
28:49se sont produits dans le Sud-Est de la France
28:51depuis hier, les villes de Nice
28:53et Cannes ont été touchées par des actes
28:55de sabotage revendiqués par des anarchistes.
28:57Après la palme d'or
28:59attribuée hier au film
29:01un simple accident de l'Iranien Jafar Panahi,
29:03l'Iran dénonce des propos
29:05insultants de la France et convoque
29:07le chargé d'affaires français à Téhéran.
29:09Hier, le ministre français des Affaires
29:11étrangères a critiqué sur X
29:13l'oppression du régime iranien.
29:15La célébration à Bordeaux
29:17avec des joueurs de l'UBB
29:19dans un bus en train de brandir le trophée
29:21de leur Champions Cup devant
29:23des supporters en liesse. Voilà l'image
29:25à retenir de cet après-midi dans la capitale
29:27girondine. C'est fantastique.
29:29Merci pour tout, dit le capitaine de l'équipe de rugby
29:31aux fans venus célébrer le titre
29:33des Bordelais, remporté hier
29:35à Cardiff.
29:37France Info
29:3920h21
29:41France Info, les informés
29:43Victor Mathey
29:45Nos informés de ce dimanche soir
29:47dans le studio de France Info.
29:49Tam Tranoui, directrice adjointe de la rédaction
29:51de Public Sénat. Raphaël Kahn
29:53journaliste à France 24, votre émission
29:55Le Monde dans tous ses états. Daïko Douy
29:57journaliste politique à France Info.fr
29:59et Jean-Christophe Cloquin
30:01rédacteur en chef au journal
30:03La Croix. C'est l'une des conséquences
30:05inattendues de la palme d'or
30:07remise hier soir au réalisateur iranien
30:09Jafar Panahi à Cannes pour son
30:11film Un Simple Accident.
30:13L'Iran a ce soir décidé de convoquer le chargé
30:15d'affaires français à Téhéran pour
30:17protester contre les propos jugés
30:19insultants de Paris. Sur le réseau
30:21social X, ex-Twitter, le ministre
30:23des Affaires étrangères, Jean-Noël Barraud
30:25a critiqué l'oppression
30:27du régime iranien. Le régime iranien
30:29qui n'a pas commenté la palme d'or du
30:31cinéaste dissident Jean-Christophe Cloquin
30:33mais qui a en revanche mis très peu de temps
30:35pour répondre au chef de la diplomatie française.
30:37Bon, mon sentiment personnel c'est que
30:39Jean-Noël Barraud aurait pu s'abstenir
30:41de faire cette déclaration.
30:43La palme d'or en elle-même, elle dit tout.
30:45Enfin voilà. Et c'est
30:47une récompense qui est donnée
30:49par des artistes, par le monde du cinéma
30:51et je pense que le politique a pas besoin
30:53d'arriver derrière et d'en rajouter
30:55une couche, même si effectivement
30:57on sait qu'entre la France et l'Iran en ce moment
30:59c'est très tendu, notamment du fait
31:01des deux otages qui sont toujours
31:03des prisonniers dans
31:05les prisons iraniennes. Donc on sait que la France
31:07a haussé le ton en termes diplomatique
31:09vis-à-vis de l'Iran, a une posture
31:11plus agressive on va dire, pour essayer
31:13de les faire sortir. Mais là je pense que
31:15effectivement c'était pas nécessaire.
31:17Ce film de Jafar Panahi
31:19il est remarquable en soi
31:21c'est-à-dire que c'est donc l'histoire
31:23d'anciens détenus qui petit à petit découvrent
31:25qu'ils sont avec un ancien bourreau
31:27et c'est toute l'histoire de
31:29est-ce qu'ils vont faire subir à cet homme
31:31qui est un peu sous leur contrôle
31:33des méfaits
31:35ou bien est-ce qu'ils vont au contraire
31:37se distinguer, montrer qu'ils ne
31:39basculent pas dans ce registre-là
31:41et qu'ils gardent finalement une part de
31:43dignité et que leur bourreau aussi a une part
31:45de dignité. Donc il y a toute une philosophie
31:47derrière ce film qui est très intéressante
31:49et qui est portée par
31:51ce cinéaste qui
31:53filme dans des conditions
31:55clandestines et qui est dans un rapport
31:57avec son propre pays
31:59et le régime islamique
32:01effectivement très complexe.
32:03Un réalisateur dissident qui a longtemps été emprisonné.
32:05C'est ça, il a été emprisonné
32:07et il a quand même eu le droit de sortir
32:09puis finalement on l'a empêché de sortir mais là il était
32:11quand même à Cannes. Donc on voit bien que c'est très
32:13sinueux, on voit bien
32:15que les lignes rouges à l'intérieur
32:17du régime iranien fluctuent
32:19selon un peu qui est au pouvoir
32:21ou qui a plutôt la main au sein du régime
32:23de Téhéran. Et donc dans cette
32:25fluctuation, Jafar Panehi
32:27et puis son collègue aussi
32:29Saïd Roustaï qui était là et qui présentait
32:31un autre film, arrive
32:33à être créateur, arrive à être
32:35fécond et c'est absolument extraordinaire.
32:37Pour revenir Raphaël Kahn à ce message
32:39ce tweet, ce message
32:41de Jean-Noël Barreau, il se
32:43doutait que ça allait provoquer la colère de
32:45Téhéran. C'est une bourde ou il le fait
32:47à dessein ? On imagine qu'il
32:49savait ce qu'il faisait alors que quand il
32:51salue un geste de résistance contre l'oppression
32:53du régime iranien, a priori
32:55il pèse chacun de ses mots, Jean-Noël Barreau
32:57il est chef de la diplomatie française
32:59donc a priori c'est ce qu'il dit. Le problème
33:01c'est qu'on est aujourd'hui sur
33:03deux temporalités différentes
33:05il y a la question effectivement des négociations
33:07avec l'Iran qui sont dans une phase
33:09particulièrement complexe et rendue particulièrement
33:11complexe par Donald Trump qui précipite
33:13les échéances, qui agite
33:15un jour sur deux la perspective
33:17d'un accord définitif avec Téhéran
33:19pour le lendemain le renier
33:21et menacer l'Iran d'une possible
33:23guerre. Les Européens ont la
33:25possibilité de ce qui s'appelle un snapback
33:27c'est-à-dire remettre en place les sanctions
33:29qui avaient été suspendues par l'accord
33:31sur le nucléaire de 2015
33:33donc ils sont dans une position complexe parce que
33:35Téhéran joue un peu la concurrence
33:37entre les Etats-Unis et l'Union Européenne actuellement
33:39la France elle-même a une position
33:41particulièrement délicate puisqu'elle a
33:43je vous le rappelle encore, en tout cas
33:45à notre connaissance, deux Français détenus
33:47en Iran, Cécile Collet et Jacques Paris
33:49donc ça rend pour Paris
33:51le jeu d'autant plus délicat
33:53et dans ces conditions
33:55effectivement saluer
33:57la palme d'or particulièrement audacieuse
33:59et politique, remise à Jaffar Parnei
34:01donc il faut rappeler qu'il avait été condamné une première fois
34:03à six ans de prison interdit, de quitter le territoire
34:05iranien, interdit même de filmer
34:07ce qui fait qu'effectivement il avait tourné clandestinement
34:09des films et puis à nouveau condamné
34:11en 2023 et qui ne doit sa libération qu'à
34:13une grève de la faim et donc sa présence
34:15aujourd'hui à Cannes, il n'était peut-être pas effectivement
34:17nécessaire d'insister sauf
34:19avoir un message précis à délivrer à Téhéran
34:21et on ne peut pas exclure que Jean-Noël
34:23Barraud les fait en connaissance de cause.
34:25Votre regard là-dessus, ça me traduit.
34:27Je pense que déjà au niveau parlementaire
34:29on avait vu ce message très précis
34:31enfin plus dur à l'égard de
34:33l'Iran être porté
34:35sur les cas de Cécile Koller et Jacques
34:37Paris, on a vu de nombreux
34:39députés et sénateurs prendre ce sujet
34:41à bras-le-corps, dénoncer
34:43le régime de Téhéran. Je pense aussi
34:45cette année au fait que la délégation de droits des femmes
34:47a auditionné Narges Mohammadi
34:49lors de l'un des rares moments
34:51où elle avait pu sortir de prison
34:53pour des raisons médicales, la même prison
34:55d'ailleurs où avait été
34:57enfermée Jafar Panahi
34:59et donc on est dans
35:01un moment où en tout cas
35:03au niveau politique, on se permet
35:05d'avoir une parole très claire
35:07très franche sur le
35:09régime iranien et ce que je vois
35:11avec cette palme d'or politique c'est que
35:13d'une part
35:15elle n'est pas que politique, elle est quand même tout à fait
35:17artistique, d'un très grand réalisateur
35:19et c'est aussi
35:21je trouve au niveau
35:23artistique bien le signe
35:25que la censure ne sert
35:27parfois qu'à faire émerger des réalisateurs
35:29encore plus grands. Quand on pense
35:31à Jafar Panahi, quand on pense
35:33à Asghar Farhadi, quand on pense à Abbas
35:35Kiarostami, c'est quand même un très grand
35:37pays de cinéma.
35:39J'ai lu la palme d'or en 97, seul réalisateur
35:41iranien qui avait récompensé.
35:43Et je trouve que
35:45ce message là, il est important
35:47à entendre sur le fait
35:49que malgré la censure, on ne peut pas
35:51faire taire ces messagers
35:53qui veulent parler des inégalités
35:55de l'absence de liberté dans la société
35:57iranienne, de la place
35:59réservée aux femmes et que
36:01tout cela n'a réussi jusqu'ici
36:03qu'à mobiliser
36:05encore et toujours la contestation
36:07même si c'est difficile,
36:09même si on court des risques immenses,
36:11même si on ne peut que se rappeler
36:13ces terribles manifestations
36:15qu'il y a eues et leur répression
36:17qu'il y a eues surtout avec
36:19ces jeunes femmes, ces jeunes hommes
36:21qui sont morts à Téhéran
36:23pour pouvoir protester pour leur
36:25liberté. Et je trouve que ce message là,
36:27c'est important qu'il soit reconnu.
36:29On sait que l'année dernière, il y avait eu tout un débat,
36:31il y avait eu un prix spécial pour un film iranien
36:33alors que la palme d'or
36:35est finalement au film
36:37Anora, qui n'a pas du tout le même
36:39message politique. Je crois que c'est bien aussi
36:41quand le monde artistique, le monde du cinéma
36:43se saisit.
36:45C'était peut-être la palme d'or
36:47C'est un sujet, oui.
36:49Si on prend le problème à l'envers
36:51d'une certaine manière, est-ce que Jean-Noël Barraud
36:53avec ses deux otages français qui sont toujours
36:55retenus en Iran, est-ce qu'il n'avait quelque part
36:57pas le choix de réagir en tant que
36:59chef de la diplomatie pour profiter
37:01de ce moment, de ce sacre en France
37:03d'un réalisateur iranien pour envoyer
37:05un message à Téhéran ?
37:07Oui, il ne faut pas écarter totalement l'idée
37:09et la tentation du politique de commenter l'actualité.
37:11Or, le palme d'or de Cannes, c'est l'actualité
37:13d'hier soir et elle sert le propos
37:15de Jean-Noël Barraud qui est de critiquer
37:17le régime iranien, mais quelque part
37:19de le faire à propos
37:21de la palme d'or de Cannes, de reconnaître
37:23que finalement l'art a peut-être plus
37:25de portée, de paroles plus
37:27efficaces qu'une parole strictement
37:29diplomatique. Il doit peut-être
37:31ménager toujours
37:33les mots, bien les peser
37:35tandis qu'un artiste peut y aller dans la dénonciation
37:37de cette dictature.
37:39Et donc, voilà,
37:41il a essayé de se mettre à la remorque
37:43de ce succès,
37:45de ce qu'il disait d'un point de vue politique.
37:47Il soutenait en fait le choix du jury
37:49en disant ces mots-là, Jean-Noël Barraud,
37:51pour sensibiliser l'opinion,
37:53mais en termes d'efficacité
37:55diplomatique, Jean-Christophe,
37:57est-ce que ça sert la cause
37:59des deux otages dont on
38:01espère qu'ils soient libérés ?
38:03Je ne suis pas sûr. Je pense que quand
38:05l'art vous montre du doigt
38:07et on ne va pas comparer ce qui se passe en Algérie
38:09avec Boleyn-Sensal, mais ça ressemble un petit peu,
38:11ça crispe les choses
38:13plutôt que de permettre d'assouplir
38:15les canaux diplomatiques.
38:17– Raphaël Kahn, cette convocation du chargé
38:19d'affaires français à Téhéran
38:21par le régime iranien,
38:23c'est un moyen de pression ?
38:25Ce n'est pas le début d'une nouvelle crise franco-iranienne ?
38:27– C'est toujours difficile de se savoir
38:29avec les Iraniens, parce que c'est un peu comme
38:31les criminologues, il faut savoir ce qui se passe
38:33concrètement dans l'esprit des molas à Téhéran
38:35et les rapports de force internes en plus.
38:37Mais ça semble plutôt être une figure imposée
38:39et c'est vrai que là encore, les mots de Jean-Noël Barreau
38:41sont forts à l'égard d'un adversaire assumé
38:43du pouvoir iranien et d'un soutien
38:45du mouvement Femme, Vie, Liberté.
38:47Donc c'était difficile pour les Iraniens de tolérer.
38:49– C'est-à-dire qu'il a condamné l'utilisation abusive
38:51par le gouvernement français du festival de Cannes
38:53pour faire avancer son agenda politique
38:55contre la République islamique.
38:57– Comme si Cannes était le prolongement de l'État français.
38:59Mais c'est vrai que le commentaire de Jean-Noël Barreau
39:01malheureusement peut donner des arguments
39:03à ceux qui pensent qu'il y a une collusion
39:05quelconque entre État et jury.
39:07– Et on rappellera cette palme d'or
39:09hier soir remise à Cannes
39:11à Jafar Panahi, le réalisateur iranien
39:13pour ce film.
39:15Un simple accident.
39:17Les cartes blanches de nos informés dans un instant.
39:19L'essentiel de l'info d'abord.
39:21Le Fil info, 20h et 42 minutes.
39:23– La mobilisation des taxis n'est pas terminée.
39:25Les chauffeurs n'excluent pas de nouvelles actions.
39:27D'ici mardi, le jour où de nouvelles discussions
39:29doivent commencer autour de la tarification
39:31du transport des malades.
39:33C'est ce qu'a annoncé le Premier ministre
39:35hier après trois heures de réunion
39:37avec des syndicats.
39:39Des rassemblements de chauffeurs sont prévus
39:41demain à Marseille.
39:43Une circulaire envoyée aux agences régionales
39:45de santé après le scandale
39:47des eaux minérales Nestlé.
39:49Dans ce document, le ministère de la Santé
39:51prévoit le lancement d'un plan d'inspection
39:53de toutes les usines de conditionnement des eaux
39:55et rappelle qu'il est interdit de traiter
39:57des eaux pour les désinfecter.
39:59Les parquets de Grasse et de Draguignan
40:01indiquent aujourd'hui que les sabotages
40:03à l'installation électrique dans les Alpes-Maritimes
40:05ont été revendiqués par des anarchistes.
40:07Cette revendication
40:09est en cours d'évaluation
40:11et prise très au sérieux.
40:13Le ministre de l'Intérieur demande au préfet
40:15de renforcer la sécurité des principaux
40:17sites et infrastructures du réseau électrique.
40:19Il y a eu des rivalités incroyables
40:21mais de la bonne manière.
40:23Les mots aujourd'hui de Rafael Nadal
40:25à ses adversaires de toujours, Novak Djokovic,
40:27Andy Murray et Roger Federer.
40:29Un hommage a été rendu
40:31au tennisman espagnol pour son immense carrière
40:33au premier jour de Roland-Garros.
40:35Et d'ailleurs dans le tournoi,
40:37aujourd'hui le français Giovanni Mpecci-Péret
40:39car c'est qualifié au deuxième tour.
40:41Deux français doivent encore jouer ce soir.
40:43Kyrienne Jacquet et Quentin Alice.
40:55Comme promis, passons aux cartes blanches
40:57de nos informés.
40:59Avec vous, vous nous parlez de ces dissensions
41:01au sein de la droite,
41:03ce que l'on appelle de façon assez large le bloc central
41:05avec plusieurs sorties remarquées
41:07ce week-end, dont celle de l'ancien Premier ministre
41:09Gabriel Attal.
41:11Oui, rien ne va plus dans le bloc central, dans le socle commun.
41:13Partie 1, ça a en réalité
41:15commencé la semaine dernière,
41:17dimanche dernier, avec la victoire
41:19de Bruno Retailleau
41:21à la présidence de LR.
41:2375% qui se sont sentis
41:25dotés d'une soudaine liberté
41:27d'analyse et de parole
41:29assez désagréable pour leurs partenaires
41:31notamment lorsque, deux jours plus tard,
41:33Sophie Primat, quand même porte-parole
41:35du gouvernement, mais qui était
41:37toujours au premier rang des meetings
41:39de Bruno Retailleau, a expliqué que le macronisme
41:41allait s'éteindre de sa belle mort
41:43avec la fin du mandat
41:45d'Emmanuel Macron. Certains y ont vu de la maladresse,
41:47d'autres y ont vu un élément de langage
41:49qui a été répété d'ailleurs dans les rangs
41:51de LR.
41:53Jean-Marc Larcher notamment.
41:55La deuxième partie, ça a été
41:57que, dans ce contexte,
41:59on a eu la sortie du rapport
42:01sur les frères musulmans mercredi.
42:03Il a été dévoilé face au Conseil de défense
42:05et à ce moment-là, on a vu Gabriel Attal
42:07laver plus bleu que bleu
42:09et il a décidé de sortir sa proposition
42:11pour interdire le voile aux jeunes filles de moins de 15 ans.
42:13Droitisation inspirée
42:15par le ministre de l'Intérieur. En tout cas, tous les LR
42:17sont venus lui dire que, de toute façon,
42:19ce n'était pas possible et que
42:21c'était constitutionnellement
42:23absolument impossible. Et partie 3,
42:25on voit donc que Gabriel Attal se fait
42:27rhabiller pour l'hiver, même si nous sommes de printemps,
42:29par Marc Fesneau qui fustige
42:31une démagogie ambiante toxique
42:33qu'il explique par les ambitions...
42:35Figure du modem, on le rappelle. Ancien ministre.
42:37Par les ambitions personnelles de Gabriel Attal.
42:39Alors, s'il fallait une démonstration
42:41que le socle commun n'est qu'un
42:43mariage de raison et que le divorce
42:45n'est pas loin, en tout cas,
42:47tout ce feuilleton nous montre
42:49qu'effectivement, ce mariage n'est pas
42:51là à perpétuité. Ce sont les propos
42:53qu'a eus Bruno Retailleau cette
42:55semaine face aux députés LR mardi.
42:57– Et ce qu'on retient aussi, Daïko Douy, c'est que la tactique
42:59c'est à droite toute
43:01avant 2027. – Alors,
43:03pour Gabriel Attal, c'est un souillat plus
43:05compliqué. On l'a vu que demain, il y a une convention
43:07de son parti sur les questions régaliennes
43:09et là il porte des propositions
43:11sur l'interdiction du port du
43:13voile pour les enfants
43:15par exemple. Donc voilà,
43:17il est dans la même
43:19lignée que Bruno Retailleau quand celui-ci
43:21dit abat le voile, ce qui d'ailleurs
43:23provoque, y compris du côté de Marc
43:25Fesneau, des critiques, mais
43:27quelque part, il se
43:29veut ababrouer
43:31l'héritier d'Emmanuel Macron
43:33parce qu'il voit bien que, par rapport à
43:35Édouard Philippe, Gérald Darmanin et
43:37Bruno Retailleau qui sont à droite toutes,
43:39c'est déjà beaucoup pencombré, donc lui,
43:41il a intérêt à quand même mettre l'héritier de lui en même temps
43:43d'Emmanuel Macron, tout en étant plutôt fâché
43:45avec Emmanuel Macron. Et dans cette
43:47interview-là, il essaie de faire une rupture
43:49quand même avec Emmanuel Macron, mais
43:51ababouit, il veut parler d'écologie
43:53et tout. Donc Gabriel Attal, c'est à droite
43:55toutes, mais pas totalement non plus.
43:57On reste dans le
43:59en même temps macronisme et un tout petit peu plus à droite
44:01que Macron, mais pas totalement à droite non plus.
44:03Un peu perdu, voilà.
44:05Soit il est un peu perdu, soit il nous perd un peu.
44:07Ce qui se joue, là,
44:09entre LR et le Bloc central, ça
44:11ressemble quand même beaucoup à la fin du giscardisme,
44:13lorsque les chiragiens, dont on disait à l'époque qu'ils chassaient en meute,
44:15s'étaient effectivement réunis comme un seul homme
44:17pour essayer de couler ces giscardiens
44:19qui jugeaient illégitimes. Et il y a un peu le même processus
44:21en illégitimité qu'on sent,
44:23qu'on voit percevoir en tout cas dans les propos
44:25de Sophie Primas,
44:27du président effectivement également du Sénat,
44:29Gérard Larcher. Ils n'ont jamais digéré finalement
44:31la victoire d'Emmanuel Macron en 2017.
44:33L'histoire se répète. Jean-Christophe Ploquin,
44:35vous nous parlez, vous, d'une opération organisée par
44:37votre journal La Croix. Elle s'appelle
44:39Faut qu'on parle. Faut qu'on parle, comme il faut
44:41qu'on parle. Et donc c'est une opération
44:43que La Croix a organisée avec Brut.
44:45Et c'était il y a six mois, donc là
44:47en fait, une sorte d'anniversaire.
44:49Mais c'est surtout parce qu'on va
44:51recommencer en novembre prochain.
44:53Et on est à six mois, donc, de la
44:55prochaine date. Et donc là,
44:57on en profite pour dire
44:59à tous les Français,
45:01à tous ceux qui écoutent les informés,
45:03que s'ils veulent, ils peuvent s'inscrire
45:05à cette opération. Et cette opération
45:07c'est quoi ? C'est donc
45:09des personnes qui vont
45:11accepter de débattre en binôme,
45:13enfin en face-à-face, avec une
45:15personne dont ils savent qu'elle sera
45:17d'une opinion différente. Et ça,
45:19on arrive à réaliser ça
45:21parce que donc il y a un questionnaire à répondre
45:23avec des questions dits type
45:25« êtes-vous plutôt pour ou contre ? »
45:27Des informés en format réduit.
45:29Oui, c'est ça. Et donc une question type
45:31« est-ce que vous êtes plutôt pour ou contre la limitation
45:33sur les départementales à 80 km heure ? »
45:35Et avec
45:37ces différentes questions, les réponses que vous donnez,
45:39les algorithmes vont vous trouver
45:41à moins de 40 km de chez vous,
45:43quelqu'un qui va penser très sensiblement différemment.
45:45Et donc, en novembre
45:47dernier, il y a eu 6000 personnes
45:49qui ont répondu, donc ça fait 3000 rencontres
45:51à travers toute la France. Et là,
45:53on voudrait qu'il y en ait encore plus
45:55en novembre prochain.
45:57Et du coup, on a interrogé
45:59un certain nombre de personnes qui avaient participé
46:01et qu'est-ce qui ressort
46:03de leur ressenti d'abord ?
46:0575% de ces personnes sont restées
46:07en contact. Donc ça n'a pas été juste
46:09« on se rencontre une fois puis après on ne se revoit plus ».
46:11Finalement, cette conversation
46:13les a intéressés et ils ont eu
46:15envie d'aller plus loin.
46:17Et ce qu'ils ressentent aussi, c'est que
46:19cette conversation avec une personne
46:21qui était franchement assez différente
46:23sur pas mal d'opinions,
46:25en fait, leur a permis de sortir des émotions
46:27et de bâtir
46:29un petit peu davantage un argument
46:31raisonné et d'être un petit peu
46:33plus sur trouver les mots justes,
46:35aussi sur ce que, eux, ils ressentaient.
46:37Et finalement, à la fin
46:39de la conversation,
46:41au bout des deux heures,
46:43sur quoi ils s'étaient
46:45mis d'accord davantage ? Sur ceux qui les rassemblaient
46:47et ils avaient un peu mis de côté
46:49et ils avaient donné moins d'importance
46:51à ceux qui les différenciaient.
46:53Alors ça, on trouve ça, nous, très intéressant
46:55parce qu'à la Croix,
46:57on pense qu'un média a aussi
46:59une responsabilité, en tout cas c'est nous
47:01une responsabilité qu'on assume,
47:03que le débat en France soit plus
47:05apaisé, qu'on sorte un peu de cette
47:07polarisation permanente,
47:09un peu crépage de chignon
47:11et finalement argument
47:13un peu envoyé à la figure, qu'on prenne le temps
47:15de s'écouter parce que
47:17on a besoin d'une société plus apaisée
47:19et nous, médias, on a un rôle à jouer
47:21dans ce sens. Donc voilà, cette opération
47:23c'est la Croix et Brut, aussi,
47:25qui la mène ensemble et donc vous pouvez
47:27aller sur notre site et vous inscrire
47:29très vite. – Faut qu'on parle,
47:31à la date, déjà, Jean-Christophe ? – Oui, c'est le 23 novembre
47:332025. – Le 23 novembre,
47:35c'est noté. – Je vérifie,
47:37c'est soit le 23, soit le 22, c'est un
47:39samedi. – Vous nous donnerez la réponse dans un instant.
47:41– C'est ça. – On a le temps du fil info,
47:4320h50 avec Jeanne Mézias.
47:45– Les alliés de l'Ukraine
47:47doivent réagir avec détermination
47:49après les dernières frappes russes,
47:51c'est ce que dit ce soir le gouvernement allemand
47:53après le lancement par Moscou d'un nombre
47:55record de drones en Ukraine,
47:5712 personnes sont mortes. Deux collaborateurs
47:59du comité international de la Croix-Rouge
48:01tués dans la bande de Gaza,
48:03une frappe a touché leur domicile.
48:05L'organisation écrit sur X
48:07« Nous réitérons notre appel urgent
48:09au respect et à la protection
48:11des civils à Gaza. Demain,
48:13une rencontre doit avoir lieu entre les chefs
48:15de la diplomatie française et de l'autorité
48:17palestinienne en Arménie. »
48:19L'Iran convoque le chargé d'affaires français
48:21à Téhéran et dénonce des propos
48:23insultants de Paris au lendemain de la fin
48:25du festival de Cannes et de la consécration
48:27du dissident Jafar Panahi.
48:29Le réalisateur iranien a reçu la palme d'or
48:31pour son film « Un simple accident ».
48:33Le ministre français des Affaires étrangères
48:35l'a félicité sur X tout en critiquant
48:37la République islamique.
48:39En France, le candidat à divers droits de Sébastien
48:41Martin revendique ce soir sa victoire
48:43à l'élection législative partielle de
48:45Saône-et-Loire face au candidat RN
48:47Arnaud Sanvers. Son élection
48:49avait été invalidée en 2024.
48:51Et puis, une finale européenne de
48:53basket se joue en ce moment à
48:55Abu Dhabi, Monaco affrontent le club
48:57turc de Fenerbahce depuis 19h
48:59en Euroleague. Nous en sommes
49:01au dernier quartant et ce sont les
49:03turcs qui dominent 68 à
49:0559.
49:07France Info
49:0920h,
49:1121h, les informés
49:13Victor Matei
49:15Et Jean-Christophe Bloquin me précise que
49:17« Faut qu'on parle » aura bien lieu le 22 novembre.
49:19Le samedi 22 novembre.
49:21Rendez-vous le 22 novembre.
49:23Votre carte blanche, elle concerne Donald Trump
49:25le président américain qui réclame
49:27à Harvard les noms des élèves étrangers
49:29tout simplement pour les bannir de l'université.
49:31Décidément, il en a après Harvard. Il avait
49:33déjà annoncé une suppression des aides
49:35des subventions publiques
49:37à hauteur de 2 milliards de dollars.
49:39A hauteur de 2 milliards de dollars.
49:41Pour l'université, ce qui avait mis d'ailleurs un coup d'arrêt
49:43aux programmes de recherche. Alors, on peut
49:45tout trouver tout à fait légitime que l'État
49:47considère, eu égard aux manifestations
49:49qui ont eu lieu et qui, pour certains des
49:51étudiants, en tout cas, de confession juive
49:53se sont considérés comme visés à l'époque
49:55peuvent peu ou peu conduire.
49:57Pourquoi ces subventions avaient été retirées ?
49:59Oui, les manifestations soutien à Gaza
50:01ont, semble-t-il, donné lieu
50:03à des débordements sur certains campus
50:05dont Harvard, qui ont vu
50:07des étudiants de confession juive
50:09manifestement pris à partie au motif de leur
50:11religion qui vaut aux yeux de certains soutien
50:13inconditionnel au gouvernement d'État Niaoua
50:15donc soupçon de double allégeance, etc.
50:17Alors, effectivement, réaction il y a eu dans les
50:19républicains, mais pas qu'un appel
50:21à... d'abord, il y a eu
50:23des démissions de présidents d'universités
50:25et puis un appel à ce que ces
50:27universités rendent des comptes. Que l'État
50:29aille jusqu'à couper un certain nombre de
50:31subsides, ça peut encore se comprendre. En fait, c'est un choix
50:33politique, en tout cas. Là où
50:35on n'est plus du tout dans la
50:37norme, c'est quand il s'agit de se mêler
50:39du recrutement des universités. Et là,
50:41Donald Trump va loin parce que, dans un tweet
50:43aujourd'hui, il explique que 31%
50:45des étudiants viennent de pays étrangers qui,
50:47en plus, ne payent rien pour l'éducation de leurs étudiants
50:49comme si les études aux Etats-Unis
50:51étaient gratuites et subventionnées
50:53par l'État, ce qui est totalement faux parce que pour quiconque
50:55s'est intéressé au sujet, effectivement,
50:57ça coûte extrêmement cher et
50:59les étudiants étrangers ne sont pas
51:01privilégiés, sauf à bénéficier d'une bourse,
51:03mais ces mécanismes de bourse sont totalement transparents.
51:05Donc là, vraiment, on est
51:07dans une vision à nouveau
51:09totalement fantasmagorique de Donald Trump
51:11mais qui, en plus, a des conséquences
51:13puisqu'on voit la Chine
51:15à travers Hong Kong, notamment, tendre les bras
51:17à ses étudiants en disant qu'ils sont les bienvenus chez nous
51:19et quand on sait que, notamment,
51:21les chinois-américains ou les étudiants originaires de Chine
51:23font partie de l'élite des universités américaines,
51:25on voit tout le danger, en fait, pour les Etats-Unis.
51:27À la carte blanche de Raphaël Kandaïko,
51:29on termine avec vous
51:31et avec cet hommage rendu cet après-midi,
51:33on en a beaucoup parlé sur France Info,
51:35on l'a vécu d'ailleurs en direct, hommage rendu
51:37à Roland Garros, à Raphaël Nadal.
51:39Alors, un hommage émouvant, même si
51:41le discours de Raphaël Nadal était un peu long,
51:43en trois langues suivant à qui il s'adressait,
51:45au spectateur français, en français, à sa famille en espagnol
51:47et à l'opinion internationale
51:49en anglais, une cérémonie
51:51qui était un peu formelle, qui n'avait peut-être pas
51:53l'émotion du dernier match
51:55après une défaite, mais Raphaël Nadal
51:57n'avait pas voulu, les dernières, après son émulation à Roland Garros,
51:59ce type d'hommage, donc on a fait cet hommage
52:01et c'était un hommage qui était quand même mouvant parce que c'est un immense
52:03champion, ce n'est pas
52:05le meilleur joueur de tennis de tous les temps, c'est le meilleur joueur
52:07de tennis sur terre battue de tous les temps.
52:0914 titres, il faut s'en rendre compte,
52:11c'est 112 victoires
52:13et sur 116 matchs,
52:15donc 4 défaites, il y a un diaporama
52:17sur franceinfo.fr de toutes
52:19ces victoires,
52:21il faut imaginer par exemple Tadej Pogacar
52:23a remporté le Tour de France 14 fois,
52:25ça n'arrivera pas, donc c'est immense,
52:27donc on a dit au revoir de façon digne
52:29à ce champion, et pas après
52:31sa défaite aux Jeux Olympiques à Roland Garros
52:33en 2024,
52:35après la question, est-ce qu'on ne dit pas au revoir au tennis ?
52:37Tel que moi,
52:39de ma génération, je l'ai peut-être aimé
52:41parce que le tennis, il séduit moins les jeunes,
52:43parce qu'il est trop long,
52:45parce qu'il y a trop d'échanges, vous savez qu'il y a des tentatives
52:47pour changer les règles, pour faire des matchs
52:49beaucoup plus rapides,
52:51avec des systèmes de points et pas de jeux,
52:53avec 40-15, etc, et peut-être
52:55que c'est à ce tennis
52:57qui a été pendant 50 ans,
52:59qui a régné pendant 50 ans
53:01et notamment évidemment
53:03pour nos révisions du bac,
53:05ce genre de choses, à Roland Garros,
53:07peut-être qu'à travers Raphaël Nadal, on a dit
53:09au revoir à ce tennis-là. Peut-être, peut-être.
53:11Peut-être, c'est une hypothèse. Raphaël Cannevaux
53:13qui suivait le tennis également. J'adhère totalement
53:15à ce que vient de dire Daïko Duy, avec évidemment
53:17la même nostalgie. A ceci près,
53:19je pense que le jeu actuel est ennuyeux
53:21non pas à cause des règles, mais à cause
53:23des joueurs, et pourquoi ? A cause des joueurs ? A cause des surfaces.
53:25On a trop ralenti le jeu, les surfaces et les
53:27balles, ce qui fait qu'on a des jeux très stéréotypés.
53:29En gros, ils jouent à peu près tous pareil. C'est très difficile
53:31de trouver des différences
53:33des deux côtés du filet. S'agissant de Raphaël Nadal,
53:35moi je suis très partagé, parce que je suis
53:37forcément admiratif, comme tout Français, de l'exploit
53:39réalisé. Je suis extrêmement
53:41frustré, à titre personnel, qu'il
53:43ait privé à quatre reprises Roger Federer de Roland Garros.
53:45Effectivement, mais qu'il a fini par le
53:47gagner en 2009 quand même. Donc la
53:49consolation était là. Et pour revenir peut-être
53:51sur le... Jean-Christophe Locarbonne.
53:53Si c'est la fin du tennis, peut-être
53:55qu'on pourrait relancer le jeu de paume.
53:57C'était un jeu aussi assez extraordinaire.
53:59C'est une bonne transition, parce que j'allais vous dire justement qu'il y a
54:01un autre sport, le paddle.
54:03Et le jeu de paume, on jouait
54:05sur les parois.
54:07Et il y avait une paroi inclinée
54:09aussi. Qui est en essor.
54:11Énormément de terrain. Est-ce que vous lui rajoutez
54:13un mot, Tam, sur Raphaël Nadal ?
54:15Non, c'est me plongeant ma grande nostalgie des révisions
54:17du bac. Et pas que.
54:19Effectivement. Toutes ces d'après-midi
54:21passées devant, en télévision.
54:23C'est ce que j'allais dire. J'allais dire, mais quel âge
54:25avez-vous pour avoir passé le bac en 2005,
54:27lors du premier sacre de...
54:29Et Agassi, plus.
54:31Effectivement. Merci à tous d'avoir
54:33été là. Un mot avec la Une de la Croix.
54:35C'est sur fin de vie.
54:37On dissèque vraiment, notre spécialiste
54:39Antoine Dabundo dissèque
54:41le texte qui a donc été
54:43adopté
54:45samedi et qui sera
54:47soumis au vote solennel mardi.
54:49Ce texte, donc,
54:51sur l'aide à mourir.
54:53Merci, Jean-Christophe Floquin. Merci,
54:55Tam Tran Ngui, Daé Kodwi et Raphaël Kahn.
54:57Merci à tous ceux qui ont à préparer et réaliser
54:59cette émission. Les informés reviennent
55:01demain matin à 9h sur France Info.
55:03Très bonne soirée.