Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 20/05/2025
Au programme de cette édition, retour sur la conversation entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Tel un nouveau camouflet infligé à Emmanuel Macron, le président américain a fait état d’une discussion constructive et positive. La paix n’a toutefois pas fait de grands pas en avant.

Nous reviendrons ensuite sur la visite d’Ursula von der Leyen à Londres. Un accord économique et stratégique a été conclu entre l’Union européenne et le Royaume-Uni, avec des dispositions piétinant les dispositions du Brexit.

Et puis nous irons ensuite en Pologne où le 1er tour de la présidentielle est synonyme de coup dur pour le gouvernement de coalition de l’européiste Donald Tusk.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Générique
00:00Madame, Monsieur, bonsoir.
00:16Très heureuse de vous retrouver ce soir pour une nouvelle édition.
00:20N'oubliez pas de cliquer sur le pouce en l'air et de relayer cette émission.
00:23Et puis bien sûr, écrivez-nous dans les commentaires.
00:26Au programme ce soir, retour sur la conversation entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
00:31Tel un nouveau camouflet infligé à Emmanuel Macron,
00:34le président américain a fait état d'une discussion constructive et positive.
00:39La paix n'a toutefois pas fait de grands pas en avant.
00:42Nous reviendrons ensuite sur la visite d'Ursula von der Leyen à Londres.
00:46Un accord économique et stratégique a été conclu entre l'Union européenne et le Royaume-Uni
00:50avec des dispositions piétinant les dispositions du Brexit.
00:54Et puis nous irons ensuite en Pologne,
00:56où le premier tour de la présidentielle est synonyme de coup dur
00:59pour le gouvernement de coalition de l'européiste Donald Tusk.
01:07Nouvelle uppercute internationale pour Emmanuel Macron.
01:10Malgré ses agitations diverses sur la question ukrainienne,
01:13le président français est resté bien loin de la discussion
01:16entre Vladimir Poutine et Donald Trump.
01:19Le point tout de suite.
01:19La paix devra attendre et elle se fera loin d'Emmanuel Macron.
01:23Voilà en somme les deux enseignements que l'on peut tirer
01:26de la dernière séquence géopolitique autour du conflit en Ukraine.
01:29La conversation téléphonique entre le président américain
01:32et son homologru s'aura duré plus de deux heures
01:34et les retours des deux partis étaient positifs.
01:37Donald Trump s'en met même ravi de partager l'expérience avec la presse.
01:41Voulez-vous que je vous raconte ma journée pour commencer ?
01:45Ma petite conversation avec un gentil monsieur qui s'appelle Vladimir Poutine ?
01:50Nous avons eu une bonne discussion et je pense que des progrès ont été accomplis.
01:565000 jeunes soldats sont tués chaque semaine en moyenne.
01:59Comme je l'ai dit, j'ai parlé avec le président Poutine pendant deux heures et demie.
02:04Il m'a écouté très sérieusement.
02:07Nous n'aimons pas ce qui se passe.
02:08Nous n'aimons pas le fait d'avoir été entraîné là-dedans.
02:11La guerre ne serait jamais arrivée sous administration Trump,
02:15mais notre pays est à nouveau respecté.
02:17Le président américain a également relaté l'épisode sur son réseau « To Social ».
02:21Il explique également avoir informé Volodymyr Zelensky,
02:25Ursula von der Leyen, Emmanuel Macron et les autres des termes de la discussion
02:29qui n'a pas laissé place aux réquisitions du président français.
02:33Face au cynisme du président Poutine,
02:37je crois que je suis sûr même que le président Trump,
02:42soucieux de la crédibilité des États-Unis d'Amérique, va réagir.
02:46Parce qu'en fait, la proposition de cesser le feu,
02:49la proposition de rencontre à haut niveau,
02:50ce sont des propositions américaines.
02:52Emmanuel Macron avait en effet exhorté Washington à alourdir les sanctions économiques contre Moscou.
03:03Bruxelles a d'ailleurs adopté un nouveau train qui n'aura pas plus d'effet que les précédents.
03:07Sans surprise, les demandes du président français n'ont pas été entendues par le locataire de la Maison-Blanche.
03:11Et pour cause.
03:12L'objectif de Donald Trump est d'en finir avec ce conflit en Ukraine
03:16lancé par les néoconservateurs des administrations américaines précédentes.
03:21Dans ce cadre, les élucubrations déconnectées du terrain militaire
03:24que les Européens répètent en boucle comme un mantra en tournant autour de Zelensky n'ont pas de sens.
03:30A titre d'exemple, la proposition de cesser le feu de 30 jours
03:33qui permettrait à l'Ukraine un temps de relâche et donc de réapprovisionnement,
03:37un peu à l'image des manipulations occidentales avec les accords de Minsk,
03:41ne sont pas recevables par Moscou.
03:43C'est d'ailleurs pour cette raison que Vladimir Poutine communique essentiellement
03:46avec le président américain et non les Européens.
03:51Nous sommes d'accord avec le président américain pour dire que la Russie proposera
03:55et est prête à travailler avec la partie ukrainienne
03:57sur un mémorandum concernant un éventuel futur accord de paix.
04:03Il y seront définis un certain nombre de positions,
04:09tels que par exemple les principes de règlement,
04:11le calendrier d'un éventuel accord de paix, etc.
04:19Y compris aussi un éventuel cesser le feu pour une certaine durée
04:22si les accords pertinents sont atteints.
04:23Dans ces déclarations, Donald Trump a repris la proposition du nouveau pape Léon XIV
04:33d'accueillir les discussions de paix au Vatican.
04:36Des négociations qui pourraient désormais avoir lieu entre l'Ukraine et la Russie
04:40directement si l'on en croit les propos de Trump,
04:43qui poursuit donc sa volonté de désengagement de ce gouffre financier.
04:47Reste toutefois que les Européens Emmanuel Macron en tête
04:49devraient continuer à s'imposer dans des débats où ils ne sont pas conviés.
04:54Une attitude qui pourrait ni plus ni moins
04:56anéantir les nouveaux efforts diplomatiques entre les deux pays.
05:03Au Royaume-Uni, les Européistes ne s'avouent pas vaincus.
05:07Ursula von der Leyen s'est rendue à Londres
05:09et malgré le Brexit, le gouvernement britannique
05:11est toujours bien docile envers l'UE.
05:14Renaud de Bourleuf.
05:15Être ou ne pas être avec Bruxelles,
05:18telle est toujours la question pour le Royaume-Uni.
05:20Lundi, le Premier ministre britannique Keir Starmer
05:23a reçu à Londres la présidente de la Commission européenne,
05:26Ursula von der Leyen.
05:28Aujourd'hui, nous avons conclu cet accord historique
05:31avec l'Union européenne,
05:33un nouveau partenariat entre une Grande-Bretagne indépendante
05:37et nos alliés en Europe.
05:38Il s'agit du premier sommet UE-Royaume-Uni.
05:42Il marque une nouvelle ère dans nos relations.
05:45Une nouvelle ère qui marque un retour à l'ancien monde.
05:48Si la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne
05:50a eu lieu le 31 janvier 2020, soit il y a 5 ans,
05:54la législation interne n'a pas changé
05:56depuis la libération des normes européennes.
05:58Comme de nombreuses figures du parti travailliste,
06:00Keir Starmer a plaidé pour l'organisation
06:01d'un second référendum,
06:03espérant un nouveau résultat favorable aux européistes.
06:06Mais comme tous les tenants du Remain,
06:08il a fini par renoncer à ce qui ressemblerait
06:10à un nouveau coup d'État bruxellois.
06:12Renoncer du moins en apparence.
06:14Finalement, Keir Starmer conclut des accords avec l'Union européenne
06:16pour aboutir à un Royaume-Uni,
06:18certes indépendant,
06:19mais toujours aligné sur l'UE.
06:21Le premier volet des discussions entre Londres et Bruxelles
06:23porte sur la pêche.
06:25L'accord permettant aux bateaux européens de pêcher
06:27dans les eaux territoriales britanniques
06:28a été prolongé jusqu'en 2038.
06:31Un accord qui devait initialement expirer en 2026.
06:34Le sujet est particulièrement important en France.
06:36En effet, au moment du Brexit,
06:37environ 500 navires français pêchent dans les eaux britanniques
06:40et obtenant environ 30% de leur capture.
06:43Ainsi, le vote du Brexit induisant la reprise par la Grande-Bretagne
06:46du contrôle de ses eaux
06:47est une aubaine pour les pêcheurs britanniques
06:48et un coup dur pour les pêcheurs français.
06:51Mais une telle situation n'empêchait pas une négociation.
06:54C'est en ce sens que fin 2020,
06:55une réduction de 25% des quotas de pêche dans les eaux britanniques
06:58a été validée par Londres et Bruxelles
06:59avec une baisse progressive étalée sur 5 ans.
07:02Mais très vite, Emmanuel Macron a reproché au gouvernement britannique
07:05de Boris Johnson de ne pas accorder
07:07assez de licences aux navires français.
07:09Le Royaume-Uni avait beau, selon les médias mainstream,
07:12plonger dans le chaos par le Brexit.
07:14Le président Macron n'a pas vraiment réussi son bras de fer
07:17avec Boris Johnson.
07:18Finalement, après l'impuissance de Paris,
07:20c'est Bruxelles qui prend en charge le dossier.
07:22De l'autre côté de la Manche,
07:23l'accord est plutôt vu comme un abandon de la pêche.
07:26L'Association des pêcheurs de Shetland,
07:27organisation écossaise,
07:29a d'emblée critiqué ce renoncement du Royaume-Uni
07:31à devenir un État côtier indépendant.
07:33Tout un secteur qui doit se demander
07:35à quoi servait la sortie de l'UE.
07:36D'autre part, l'Union Européenne et le Royaume-Uni
07:38ont validé un accord sur le contrôle
07:40sur la nourriture et les végétaux.
07:41En clair, pour réduire les formalités administratives
07:43aux frontières,
07:44le Royaume-Uni va s'aligner sur les normes sanitaires
07:46et phytosanitaires de l'UE.
07:48Interrogé sur le média GB News,
07:50l'ancien Premier ministre Boris Johnson
07:51a fustigé une trahison du Brexit par Kirstarmer.
07:54Il a dit qu'il ne reviendrait pas sur le Brexit
07:58concernant les libertés conquises par le peuple britannique
08:02lors du référendum.
08:03Il a fait tout le contraire.
08:05Il a décidé de faire de ce pays
08:06un pays soumis.
08:09Enfin, le cœur du sommet Londres-Bruxelles
08:10porte sur la défense et la sécurité.
08:12Sans surprise, Kirstarmer,
08:14adepte des voyages nocturnes en train avec Emmanuel Macron,
08:16est totalement aligné sur la ligne néoconservatrice
08:18de la Commission.
08:20L'accord doit permettre au Royaume-Uni
08:21de participer à des réunions ministérielles de l'UE
08:23et de rejoindre certaines missions militaires européennes.
08:26Il ouvre également l'accès des entreprises britanniques
08:27aux futurs programmes européens dotés de 150 milliards d'euros
08:30visant à développer la base industrielle de défense
08:33au sein de l'UE.
08:33Le Royaume-Uni est donc devenu libre
08:35de poursuivre l'allégeance de ses dirigeants
08:37envers Bruxelles.
08:42Sévère déconvenue pour les eurocrates en Pologne.
08:45Dimanche, lors du premier tour,
08:47la coalition de Donald Tusk a enregistré
08:49un sévère recul.
08:50L'opposition conservatrice, bien que donnée perdante,
08:54garde ses chances au second tour,
08:55tandis que les nationalistes enregistrent une progression.
08:58Le point de Nicolas de Lamberterie.
09:00Les européistes faisaient la grimace dimanche soir à Varsovie
09:04après l'annonce des résultats du premier tour
09:06de l'élection présidentielle polonaise.
09:08En effet, bien que Rafał Czawstowski,
09:11l'actuel maire de Varsovie
09:12et candidat euro-mondialiste
09:14de la coalition gouvernementale,
09:16soit arrivé en tête du premier tour,
09:18son score est très inférieur à ce que les sondages laissaient entrevoir,
09:22puisqu'il recueille 31% des suffrages.
09:24Les autres candidats issus de la coalition gouvernementale,
09:28le centriste Hovozna
09:30et la candidate de gauche,
09:31Biedsjat,
09:32sont en dessous des 5%,
09:34ce qui constitue pour eux
09:35un recul considérable.
09:37En particulier pour Simone Hovozna,
09:40actuel maréchal de la diète,
09:42c'est-à-dire président du Parlement polonais
09:44et second personnage de l'État,
09:46étant donné qu'il recueillait presque 15% des suffrages
09:49lors de la précédente présidentielle de 2020.
09:51En clair, le spectre de l'actuelle coalition gouvernementale
09:55s'est considérablement rétréci
09:57autour principalement de sa force dominante,
10:00la plateforme civique du Premier ministre Donald Tusk.
10:04Un peu plus d'un an après le retour au pouvoir des libéraux en Pologne,
10:08pourtant bien aidé par Bruxelles
10:09qui avait immédiatement débloqué
10:11tous les fonds européens illégalement gelés
10:14lorsque les conservateurs étaient au pouvoir,
10:16ce résultat sonne donc comme une alerte.
10:18De l'autre côté du spectre politique,
10:20le parti droit et justice, le PIS,
10:23s'en sort plutôt bien
10:24puisque le candidat qu'il soutient,
10:26l'historien Karol Nawrotsky,
10:28arrive en deuxième position avec 29% des voix,
10:31alors qu'en mars 2025,
10:33les intentions de vote le faisaient dangereusement approcher des 20%.
10:36Sa visite à la Maison-Blanche d'une part
10:38et les erreurs de ses concurrents nationalistes d'autre part
10:41ont sans doute contribué à relancer sa campagne.
10:44Du côté des nationalistes,
10:46la satisfaction est malgré tout de mise.
10:48Alors qu'ils étaient jusqu'alors tous réunis au sein de la même plateforme,
10:51la Confédération,
10:52ils se sont finalement scindés en deux,
10:54ce qui leur a plutôt réussi
10:55puisque les deux candidats nationalistes
10:57ont pu bénéficier chacun de leur dynamique propre.
11:00Swawomir Mansen,
11:01un temps donné au second tour,
11:03a progressivement perdu pied au printemps
11:05mais termine malgré tout à 15%.
11:07Un résultat historique pour la Confédération
11:09qui est désormais solidement stabilisé dans le champ politique polonais
11:13et peut raisonnablement espérer un jour
11:15entrer dans une coalition gouvernementale.
11:17Quant au nationaliste radical Grégoire Brown,
11:20connu en Pologne et à l'international pour ses frasques et scandales,
11:23sa quatrième position à plus de 6%
11:26constitue l'une des grandes surprises du scrutin
11:28et montre qu'il a réussi son pari en quittant la Confédération.
11:32Peu de temps avant le scrutin,
11:33Brown s'était notamment illustré
11:35en brûlant en public un drapeau de l'Union Européenne.
11:38Le second tour va donc désormais opposer
11:40le candidat libéral au candidat conservateur
11:42dans une répétition habituelle du dualisme politique polonais
11:46que ni les centristes ni les nationalistes
11:49ne sont parvenus à briser cette fois-ci encore.
11:51L'élection se jouera donc sur les reports de voix
11:53avec pour me d'ordre de part et d'autre
11:55le rejet de l'autre candidat.
11:57Hovozna et Biejat,
11:58associés à la coalition gouvernementale,
12:00ont immédiatement et sans surprise
12:02apporté leur soutien pour le second tour
12:04à Rafał Czovski.
12:05Le candidat de gauche indépendant,
12:07Zangberg n'a quant à lui pas donné de consigne.
12:10Du côté des nationalistes,
12:11Grégoire Brown n'a donné qu'une seule consigne.
12:13Aucune voix pour le libéral Czovski,
12:15invitant donc ses électeurs à voter
12:17pour le candidat conservateur
12:19ou à s'abstenir.
12:20Quant à Mensen,
12:21fort de ces 15%,
12:22dont la remobilisation ou non
12:24sera décisive pour déterminer le prochain président,
12:27il a demandé au candidat finaliste
12:28de s'engager sur une charte en 8 points.
12:31Si le libéral Czovski est resté évasif,
12:33le conservateur Navrotski,
12:35qui a absolument besoin
12:36des voix de Mensen pour l'emporter,
12:38s'est très rapidement engagé
12:39à signer cette charte.
12:40Désormais,
12:41les deux finalistes
12:42vont chacun jouer leur partition
12:43pour séduire les indécis,
12:45principalement en mobilisant
12:46sur le rejet de l'autre,
12:47c'est-à-dire soit le rejet
12:48de l'agenda pro-Bruxelles
12:49et LGBT des libéraux,
12:51ou le rejet du conservatisme
12:52et des méthodes de gouvernement
12:54du PiS de l'autre côté.
12:56Dans le régime
12:57semi-présidentiel polonais,
12:58le président dispose
12:59d'un certain nombre de pouvoirs,
13:01et notamment celui de la possibilité
13:03d'opposer son veto
13:04aux lois votées par le Parlement.
13:06Pour les libéraux,
13:07la conquête de la présidence
13:08leur assurerait les pleins pouvoirs
13:09pour le reste de la mandature législative,
13:12pleins pouvoirs
13:13dont ils se serviraient
13:14sans aucun doute
13:14pour asseoir
13:15leur mainmise durable
13:16sur le pays.
13:17Pour les conservateurs,
13:18garder la présidence
13:19leur donnerait une chance
13:20de rebondir
13:21aux prochaines législatives.
13:22Nul doute
13:23que la campagne de second tour
13:24sera serrée
13:25et à couteau tiré,
13:26comme souvent le sont
13:27les campagnes électorales
13:28en Pologne.
13:29Depuis plusieurs semaines,
13:30le gouvernement agite d'ailleurs
13:32sans surprise
13:32le chiffon rouge
13:33des ingérences russes,
13:35certains de ses membres
13:36ayant même cité
13:36le cas roumain
13:37comme un exemple à suivre.
13:39Verdict
13:39le 1er juin.
13:44Et l'on part à présent
13:45faire le tour
13:46de l'actualité en France.
13:47Le gouvernement français
13:52ne convainc pas
13:53la Commission européenne.
13:54Malgré les déclarations
13:55de Paris,
13:56les instances bruxelloises
13:57estiment le déficit public
13:58de la France
13:59au-dessus des projections
14:00de l'exécutif
14:01pour l'année 2025.
14:02Si la loi de finances
14:03fait état
14:03de 5,4%
14:05de déficit,
14:06la Commission table
14:07quant à elle
14:07sur 5,6%,
14:09toujours bien loin
14:10de la règle
14:10des 3%
14:11normalement imposée
14:12par l'Union européenne.
14:13Une vision pessimiste
14:15qui tranche avec les effets
14:16d'annonce multipliés
14:17par la Macronie
14:18depuis plusieurs jours
14:19autour de Shoes Friends,
14:21une opération
14:21qui ressemble
14:22à une funeste vente
14:23aux enchères
14:23de notre pays.
14:24La Commission estime aussi
14:25que l'attractivité économique
14:26de notre pays
14:27devrait encore décélérer
14:28en 2025
14:29à cause de la politique
14:30budgétaire restrictive
14:31et des inquiétudes
14:32économiques et politiques
14:33au niveau national
14:34et international.
14:35Une situation
14:36également marquée
14:37par un chômage
14:37à 7,9%
14:39sur l'année.
14:40Pas de doute,
14:41Mozart est au pouvoir.
14:42Les courses-poursuites
14:45font leur grand retour.
14:46Bruno Retailleau,
14:47ministre de l'Intérieur,
14:48a ordonné au préfet
14:49que les équipages de police
14:50poursuivent tous les chauffeurs
14:52des rodéos urbains.
14:53Jusqu'ici,
14:54les agences des forces
14:54de l'ordre
14:55devaient uniquement
14:56suivre l'initiative
14:57face à des faits
14:58de grande gravité.
14:59En réalité,
14:59les consignes données
15:00aux policiers
15:01étaient le résultat
15:01d'une reculade de l'État
15:02face à la crainte
15:03d'émeutes en banlieue
15:04en cas d'accident mortel
15:05des fuyards
15:06pendant la course-poursuite.
15:07Bruno Retailleau
15:08a donc voulu rendre
15:09les opérations de police
15:10plus simples.
15:11Les agents devront
15:11toutefois systématiquement
15:13déclencher
15:13leurs caméras piétons
15:14et la géolocalisation
15:15des véhicules.
15:16L'insoumis Antoine Léomance
15:17est insurgé
15:18contre ces dispositions
15:19qu'il juge criminels
15:20et dangereuses
15:21pour les cyclistes
15:22et les piétons.
15:23Rappelons à toute fin utile
15:24que les délinquants
15:24en question
15:25ont toujours la possibilité
15:26d'obtempérer
15:27plutôt que de fuir.
15:3040 agressions par semaine.
15:32Voilà le chiffre avancé
15:33pour les agressions
15:34sur les élus de la République
15:36par le ministère de l'Intérieur.
15:37Si ces atteintes
15:38ont baissé de 9%
15:39entre 2023 et 2024,
15:41elles restent
15:41particulièrement élevées.
15:43Selon le ministre délégué
15:44François-Noël Buffet,
15:45aucun territoire
15:46n'échappe au phénomène
15:47des villes aux campagnes
15:48en passant par
15:48les territoires d'outre-mer.
15:50Sans surprise,
15:51la région parisienne,
15:52en raison de la concentration
15:53du nombre d'élus,
15:54est la plus touchée.
15:55Par ailleurs,
15:55les premières victimes
15:56de ces agressions
15:57sont les maires,
15:58réceptacle de 64%
16:00des atteintes.
16:01Si 10% de ces faits
16:02relèvent de la violence physique,
16:04l'essentiel se borne
16:04aux menaces
16:05et aux outrages
16:06sans suite.
16:06Les élus locaux
16:08vivant dans la cité
16:09au plus près de leurs administrés
16:10font souvent
16:11les frais de la défiance
16:12à l'égard des institutions
16:13d'un état
16:13de plus en plus dysfonctionnel.
16:16Mort d'un soldat français
16:18en Guyane,
16:18lundi,
16:19le corps sans vie
16:19du sergent
16:20Maxence Roger,
16:21âgé de 27 ans,
16:22a été retrouvé
16:23dans les environs
16:23d'un poste fluvial
16:24après plusieurs heures
16:25de recherche en eau vive.
16:26Le militaire
16:27était déployé
16:27dans l'opération Harpy
16:28menée en Guyane
16:29contre l'orpaillage illégal,
16:31exploitation clandestine
16:32de gisements d'or.
16:33Rappelons qu'entre 2006
16:34et 2023,
16:3510 militaires
16:36et 2 pirogués
16:36travaillant pour l'armée française
16:37sont morts
16:38dans le cadre
16:38de la lutte
16:39contre l'orpaillage clandestin
16:40dans le deuxième département
16:41le plus pauvre du pays.
16:42Le communiqué officiel
16:43fait état
16:44d'un décès accidentel.
16:45Une enquête
16:46est en cours.
16:50Et nous poursuivons
16:51avec l'actualité internationale.
16:53Le feuilleton santé
16:57de Joe Biden
16:58continue
16:59après les révélations
17:00du cancer
17:00de la prostate
17:01dont souffre
17:02l'ancien président.
17:03Les rumeurs
17:04sur les dissimulations
17:05ressurgissent.
17:06Donald Trump
17:07souligne
17:08qu'il est surprenant
17:08que le public
17:09n'ait pas été informé
17:10alors que Joe Biden
17:11aurait désormais
17:12un cancer
17:13présentant un score
17:13de glissonne de 9
17:14sur une échelle
17:15de 0 à 10
17:16c'est-à-dire
17:17très avancé.
17:19Aux Etats-Unis,
17:19de nombreux médecins
17:20abondent dans ce sens
17:21affirmant
17:22qu'on n'arrive pas
17:23à un tel stade
17:23du cancer
17:24en une centaine
17:25de jours.
17:26Certains estiment
17:26que Joe Biden
17:27pouvait en être
17:28déjà atteint
17:29lors de son arrivée
17:30à la Maison-Blanche
17:30en 2021.
17:32Des questions
17:32qui n'en finissent
17:33pas de faire du bruit
17:34alors que ce mardi
17:35paraît outre-Atlantique
17:36un livre-enquête
17:37intitulé
17:38« Pêché originel,
17:39le déclin du président Biden,
17:41sa dissimulation
17:42et son choix désastreux
17:44de se représenter ».
17:45Le médecin personnel
17:46de l'ancien président
17:47y est accusé
17:48d'avoir délibérément
17:50menti
17:50sur l'état
17:51de santé physique
17:52et cognitif
17:53de Joe Biden.
17:54Avec ces révélations,
17:55c'est finalement
17:56tout l'appareil
17:56du Parti démocrate
17:57qui est mis dans l'embarras.
17:59Les plus proches
17:59de l'ancien président
18:00ne pouvaient ignorer
18:02ses fréquents
18:02trous de mémoire
18:03ou ses états
18:04de faiblesse.
18:04Toujours aux Etats-Unis,
18:075 millions de dollars
18:08pour la famille
18:09d'Ashley Babbit.
18:11Lors de l'incursion
18:12à l'intérieur du Capitole
18:13en 2021,
18:14après l'élection
18:14de Joe Biden,
18:15la jeune femme
18:16de 35 ans,
18:17ancien soldat américain,
18:19avait été tuée
18:20par un agent de police.
18:21La famille de la victime
18:22avait alors porté
18:23l'affaire devant la justice,
18:25réclamant
18:2530 millions de dollars
18:27de dédommagement.
18:28Avec le retour
18:29au pouvoir
18:29de Donald Trump,
18:30le ministère de la justice
18:31a proposé un accord
18:32à l'amiable à la famille,
18:34comme c'est fréquemment
18:34le cas aux Etats-Unis.
18:36La famille de la victime
18:37devrait donc toucher
18:38près de 5 millions de dollars.
18:40Cette affaire
18:40permet aussi
18:41de rappeler une nouvelle fois
18:42qu'Ashley Babbit
18:43est la seule personne
18:44décédée lors de l'affaire
18:45du Capitole,
18:46contrairement à ce que
18:47les fausses rumeurs
18:48avaient diffusées
18:48pour justifier
18:49une prétendue violence
18:50des supporters
18:51de Donald Trump.
18:52Le policier,
18:53à l'origine du tir mortel
18:55contre Ashley Babbit,
18:56a quant à lui
18:56été blanchi.
18:59Impuissante
18:59mais pas contente,
19:00la communauté internationale
19:02s'insurge
19:03contre les opérations
19:04dirigées par
19:05Benjamin Netanyahou
19:06sur la bande de Gaza
19:07depuis samedi.
19:08Lundi,
19:09Emmanuel Macron,
19:10le premier ministre
19:10britannique Starmer
19:11et son homologue canadien
19:13se sont fendus
19:14d'une déclaration
19:15conjointe
19:16pour condamner,
19:17je cite,
19:18les actions scandaleuses
19:19du premier ministre israélien
19:20sur l'enclave palestinienne,
19:22évoquant un niveau
19:23de souffrance humaine
19:24intolérable.
19:26Les trois dirigeants
19:27ont réclamé
19:27l'arrêt
19:28de l'opération
19:28chariot de Gédéon
19:29et l'entrée
19:30immédiate
19:31d'aide humanitaire
19:32à Gaza.
19:32Ils ont également
19:33menacé Israël
19:34de mesures ciblées
19:35si le gouvernement
19:36ne mettait pas fin
19:37à la colonisation
19:38illégale
19:38et au travail
19:39de sable
19:40de la viabilité
19:40d'un État
19:41palestinien.
19:42Des déclarations
19:43qui semblent
19:43un peu déconnectées
19:44du réel
19:45puisque l'enclave
19:45de Gaza
19:46est désormais
19:46détruite
19:47à quelques 60%.
19:48Seul Donald Trump
19:50pourrait sans doute
19:50espérer avoir
19:51une influence
19:51sur l'action
19:52de Benjamin Netanyahou
19:53qui mise
19:54quant à lui
19:55sa survie politique
19:56sur la poursuite
19:57des opérations militaires.
19:59L'Algérie
20:00refuse
20:01l'immigration
20:01subsaharienne.
20:03Le Niger
20:03a fait savoir
20:04qu'il envisageait
20:05de rapatrier
20:05quelques 5000
20:06ressortissants
20:07expulsés par Alger.
20:08Plus de 7000
20:09clandestins
20:10avaient déjà été
20:10renvoyés par l'Algérie
20:11lors du premier
20:12trimestre de cette année.
20:1431 000
20:14sur l'année 2024.
20:16Le pays du Maghreb
20:17pointe transit
20:18vers l'Europe
20:19et de plus en plus
20:19intransigeant
20:20face au phénomène
20:21migratoire
20:22en provenance
20:22du sud de l'Afrique.
20:24Sans surprise,
20:25l'Organisation Internationale
20:26pour les Migrations
20:27de l'ONU
20:27dénonce
20:28la pression exercée
20:29par l'Algérie
20:30qui entraîne
20:30une surpopulation
20:32dans les centres
20:33d'hébergement.
20:34Du côté du Niger,
20:35le ministre de l'Intérieur
20:35considère que
20:36le refoulement massif
20:37des candidats
20:38à l'émigration
20:38perturbe
20:39l'équilibre sécuritaire.
20:41Rappelons que
20:41selon les projections
20:42démographiques,
20:43l'Afrique subsaharienne
20:44devrait compter
20:453,8 milliards
20:47de personnes
20:48en 2100
20:49quand l'ensemble
20:49des pays du Maghreb
20:50atteindront
20:51les 130 millions.
20:52Et voilà,
20:56nous approchons
20:57de la fin
20:57de cette édition
20:58des à présent
20:58retrouvés
20:59Choc du Monde.
21:00Edouard Chaneau
21:00reçoit
21:01Raphaël Auclair
21:01pour évoquer
21:02les négociations
21:03de paix
21:03autour du conflit
21:04en Ukraine.
21:05D'ailleurs,
21:06il y avait des Ukrainiens
21:06qui étaient venus
21:07là où j'habite
21:08suite à l'invasion
21:10et qui me disaient
21:11que pour eux,
21:12ils en avaient
21:12à la limite
21:13peu leur importé
21:16d'être russe
21:17ou ukrainien
21:18parce qu'ils parlaient
21:19russe tous les jours.
21:19Et d'ailleurs,
21:20une me disait
21:21que depuis
21:22l'interdiction
21:22des musiques russes,
21:24parce que tout est interdit,
21:25les médias russes,
21:26les musiques russes,
21:27les télés russes,
21:28ça lui manquait
21:28parce que ce qui montre
21:30quand même
21:30le fait que c'était
21:31une part de son identité.
21:33Donc,
21:33voilà,
21:34est-ce que la Russie
21:35va pousser jusqu'à Odessa ?
21:36Après,
21:36tout dépendra
21:36de la réalité du terrain.
21:38Également au programme
21:38le Zoom du jour,
21:40Jean-Frédéric Poisson,
21:41président de
21:41Via,
21:42parti chrétien-démocrate,
21:43tire la sonnette d'alarme
21:44sur la dérive autoritaire
21:46de l'Organisation mondiale
21:47de la santé
21:48avec son nouveau traité
21:49sur les pandémies
21:50adoptée hier,
21:51le 20 mai,
21:52lors de l'Assemblée mondiale
21:53de la santé.
21:54C'est comme si
21:55ce qui nous est présenté
21:56comme l'État de droit
21:57avait une espèce d'obsession,
21:59c'est-à-dire d'instaurer
22:00les concepts
22:00les plus flous,
22:01les plus vagues possibles
22:02pour que ceux qui sont aux affaires
22:04puissent s'en servir
22:04après comme ils veulent.
22:06On voit cette dérive,
22:06on la voit également
22:08dans le texte
22:08qui est en train
22:09d'être débattu
22:09à l'Assemblée nationale
22:10ces jours-ci
22:10sur l'euthanasie
22:12et le suicide assisté
22:13où nous sommes
22:13dans un certain nombre
22:14de notions
22:15qui sont absolument vagues
22:16ce qui fait que n'importe qui
22:17peut les interpréter
22:18à peu près comme il veut
22:19sauf que ça nous mène tous
22:21en danger
22:21parce qu'on ne sait pas très bien
22:22ce qu'on a le droit de faire
22:23ce qu'on n'a pas le droit de faire
22:24enfin quand le cadre
22:24n'est pas précisément délimité
22:25les premiers qui en souffrent
22:26c'est ceux qui sont censés
22:27le respecter ce cadre.
22:28Et bien là pour l'OMS
22:29c'est la même chose
22:30c'est-à-dire que
22:30dans le but de renforcer
22:32le pouvoir
22:33de cette organisation internationale
22:34on rend les concepts
22:35plus flous
22:36pour donner de plus en plus
22:37de responsabilités
22:38à cette machine
22:39qui seraient capables
22:41d'imposer
22:41une politique sanitaire mondiale
22:43mais surtout
22:44très probablement
22:45des intérêts
22:46d'opérateurs privés
22:47comme le Big Pharma
22:47qui pourraient agir ainsi
22:49sur l'ensemble de l'humanité
22:50avec la bénédiction
22:51d'une organisation internationale.
22:54Retrouvez également
22:54sur la chaîne YouTube
22:55Formacourt de TVL
22:56le directeur de l'Observatoire
22:58du journalisme
22:58Claude Cholet
22:59il fait le portrait piquant
23:00de Martin Adjari.
23:02C'est à présent
23:03la fin de cette édition
23:04merci pour votre fidélité
23:06on se retrouve demain
23:07bonsoir.

Recommandations

1:35
À suivre