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Elisabeth Lévy : "La gauche et les syndicats ont abandonné le social pour le sociétal"
Sud Radio
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01/05/2025
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00:00
Le Grand Matin Sud Radio, 7h09, Jean-Jacques Baudin.
00:04
8h13, Elisabeth Lévy, bonjour.
00:06
Bonjour Jean-Jacques, bonjour à tous.
00:08
Publiquement, je voudrais vous remercier pour ce brin de muguet que vous nous avez apporté, hein François ?
00:14
C'est ça, Elisabeth, ce matin, je vous dirais ce que j'ai appris sur le jour où, sur le gouvernement qui a officialisé le muguet.
00:20
Ah bon ?
00:20
Oui, c'est pétant.
00:21
Oui, c'est pétant, c'est vrai, c'est horrible, c'est comme la fin des maires.
00:24
C'est vrai, mais c'est ça, c'est Elisabeth Lévy, on a le droit de faire 30 secondes de louanges d'Elisabeth Lévy, la gentillesse incarnée.
00:32
Oui, oui, oui, oui, la gentillesse incarnée.
00:34
C'est pas trop parce que le temps passe, 8h13 déjà.
00:37
Allez, 1er mai, syndicat, défilé, en ordre dispersé maintenant, c'est devenu comme ça.
00:44
Est-ce que les syndicats peuvent vraiment améliorer la vie des salariés ?
00:47
Ça, je ne sais pas, mais ce qui me frappe, c'est qu'avant le 1er mai, là je parle beaucoup des médias,
00:51
si vous voulez, on ne parle plus tellement, quand vous cherchez 1er mai dans un moteur de recherche, cette semaine,
00:56
alors vous avez l'affaire des boulangeries, l'absurdite en français, les boulangeries fleurissent,
01:01
pour protéger les salariés des messieurs patrons qui voudraient les obliger à travailler.
01:06
On pénalise tous ceux qui veulent travailler plus et gagner plus,
01:09
et aussi ceux qui veulent apporter un saint honoré à leur grand-mère.
01:13
Alors on a dit que le gouvernement a fait semblant de vouloir changer la loi, finalement, ils ne l'ont pas fait, on verra.
01:19
Non, mais la proposition de loi est déposée, et elle va être négligée.
01:23
Oui, oui, elle n'a pas été négligée.
01:24
C'est une vieille loi.
01:26
C'est une vieille loi.
01:27
Une vieille loi, vous avez raison.
01:28
Bon, c'est la polémique habituelle, c'est un marronnier, comme vous me l'avez fait remarquer.
01:32
Alors avec le beau temps, on pouvait trouver aussi, 1er mai,
01:35
que les professionnels du tourisme sont contents,
01:37
parce que tous ceux qui le pouvaient ont foutu le camp.
01:41
Et le troisième sujet, c'est les violences,
01:48
où on vous parle avant le 1er mai.
01:51
Depuis 10 ans, disons pas tous les ans,
01:53
mais il y a eu cette grande année 2018,
01:55
1000 black blocs, Paris,
01:57
les grandes villes quand même dévastées, c'est exagéré, mais très saccagées.
02:02
Et c'est vrai un peu dans toutes les manifs sociales,
02:04
les retraites, la loi travail, on se rappelle les manifs de la loi travail.
02:07
Bon, là, on nous annonce quelques centaines de black blocs,
02:10
il y a cet insoumis, l'assistant d'Arcelia Souley.
02:14
L'ex.
02:15
Non, non, il vient d'être limongé.
02:17
Non, mais justement, non, il porte plainte, justement,
02:19
contre une radio qui a annoncé ça.
02:21
Cet insoumis, donc Richie Thibault a appelé à déborder le dispositif,
02:27
alors on verra, mais je suis toujours étonné qu'on n'arrive pas,
02:30
et comme beaucoup de gens, qu'on n'arrive pas à neutraliser
02:32
quelques centaines de gens violents,
02:35
et c'est vraiment un problème pour les...
02:37
Enfin, je veux dire, il y a des gens, il y a des tas de gens
02:38
qui veulent manifester, mais moi, je me rappelle les manifs d'avant,
02:42
il y avait 300, 400 000 personnes dans les rues,
02:44
les gens allaient en famille, qui va emmener...
02:46
Enfin bon, voilà.
02:47
Aujourd'hui, on est sur le pied de guerre,
02:49
on annonce 30 000 à Paris.
02:51
Vous vous rendez compte ?
02:51
30 000 personnes à Paris, 150 000 en France, donc...
02:54
Ça a beaucoup baissé, là.
02:55
Bah oui.
02:56
Oui, oui, et donc, alors, vous me demandiez
02:59
si les syndicats pouvaient améliorer la vie des salariés,
03:01
en tous les cas, la désaffection.
03:03
Bon, je pense qu'elle s'explique de plein de façons,
03:05
il y a les images, effectivement, de violences,
03:07
mais je dirais que la grande raison sur la période,
03:10
même si aujourd'hui, il y a des petits changements annoncés par François,
03:14
c'est que la gauche et les syndicats, c'est la stratégie Terranova,
03:17
depuis des années, ont quand même un peu abandonné
03:19
le social pour le sociétal, la défense de la Palestine,
03:23
et les ouvriers, si vous voulez, la classe ouvrière franchouillarde,
03:28
et trop franchouillarde, bien sûr,
03:30
pour la coalition des immigrés Terranova.
03:33
Alors, j'ai été regarder sur le site de la CGT,
03:35
c'est quoi les mots d'ordre ?
03:36
Dans l'ordre, pour la paix, nos retraites et nos salaires,
03:39
pour une paix juste et durable, le droit des peuples, etc.
03:42
Ensuite, pour agir face à l'international réactionnaire.
03:46
Donc, vous voyez, vraiment, là, je pense que Trump tremble,
03:49
je vais dire ce matin,
03:51
et ensuite, il y a augmenté les salaires
03:52
et l'inévitable abrogation de la retraite à 64 ans.
03:56
Donc, je vous rappelle quand même que dans le programme de la NUPES,
03:59
de la défunte NUPES,
04:01
le mot production ne figurait pas dans ce programme,
04:04
et je me demande, François,
04:06
s'il n'y aura pas plus d'ouvriers aujourd'hui à Narbonne,
04:09
dans le meeting RN,
04:10
en tous les cas dans le public du RN,
04:12
souvent que dans les cortèges syndicaux.
04:15
Alors, maintenant, j'ai appris que la moitié de la gauche
04:18
allait à ArcelorMittal, je vous le dis,
04:20
j'attends des preuves d'amour plus définitives
04:23
que d'aller à ArcelorMittal
04:24
et que de commencer à rompre.
04:26
J'attends la rupture, franche et net,
04:29
avec Mélenchon.
04:30
Alors, bref, la seule chose, quand même,
04:31
que beaucoup de Français attendent aujourd'hui
04:33
de ce 1er mai,
04:34
parce qu'ils ne croient pas tellement,
04:35
à part le fonctionnaire,
04:37
que la mobilisation sociale,
04:38
il y a quand même une sorte de résignation
04:41
qui est un peu triste.
04:42
Les gens ne pensent pas que ça puisse changer quelque chose.
04:44
Ce qu'ils attendent, c'est de ne pas avoir
04:45
des images de ville dévastées demain.
04:47
Alors, il paraît que Dieu est mort.
04:48
Eh bien, on dirait que Marx aussi, les amis.
04:54
Eh bien, dites-moi, Françoise.
04:55
Marx, évidemment, n'est pas mort,
04:56
parce que les idées de Marx sont plus puissantes
04:58
que la caricature qu'on en fait.
05:00
Je sais très bien que vous connaissez très bien Marx.
05:02
Je suis bien plus sévère que vous encore.
05:04
D'abord, c'est vrai que la gauche,
05:06
ils ont décidé ça hier.
05:08
Ils vont tous ensemble,
05:09
sans Jean-Luc Mélenchon,
05:10
à ArcelorMittal.
05:11
Mais vous avez raison sur l'abandon.
05:13
Mais je vais être encore plus méchante que vous.
05:14
Et pourtant, ça vient de moi.
05:16
Moi, j'ai le souvenir de cette campagne présidentielle
05:18
à laquelle, d'ailleurs, j'ai participé,
05:20
de François Hollande,
05:22
sur un camion à Florange,
05:23
disons, Florange ne se fermera jamais.
05:25
Et la réalité, c'est que ce quinquennat...
05:27
Florange a fermé.
05:28
Et ce quinquennat de François Hollande
05:30
aurait pu tout changer.
05:32
Il avait tous les pouvoirs.
05:33
Et il ne l'a pas fait.
05:33
Et finalement, ce quinquennat de François Hollande
05:36
a été nul et non avenu
05:38
et a fini, d'une certaine manière,
05:40
de dévaster la gauche
05:42
qui se relève un petit peu.
05:43
Alors, je suis d'accord avec vous,
05:45
une hirondelle ne fait pas de printemps.
05:46
Ce qui se passe à Arcelor aujourd'hui,
05:47
quand on voit Fabien Roussel,
05:49
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05:50
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05:50
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05:51
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c'est une image assez inédite.
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Et Jean-Luc Mélenchon, tout seul.
05:55
Mais l'image est voulue.
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Et bien sûr qu'elle est voulue.
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Il ne faut pas oublier
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que c'est aussi des communautés humaines entières
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qui sont complètement déstructurées,
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qui se dissolvent.
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qui a disparu
06:31
tout simplement avec nos usines.
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Ce qui s'appelle
06:34
ce qu'on appelait
06:35
la fraternité de l'atelier.
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Et vous savez que cette fraternité,
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elle existait.
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C'est-à-dire les ouvriers,
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le moment de l'atelier,
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le moment du réfectoire,
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le moment de
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on y va ensemble,
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on sort ensemble.
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Et ce moment-là...
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Et on habite,
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on est voisin
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06:49
Et dans les cités,
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on est voisin.
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Et en plus de ça,
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on a oublié surtout,
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moi c'est un domaine
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qui me passionne l'industrie,
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sur le plan social,
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on a oublié
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à quel point les industries
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ont permis aux générations
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de progresser.
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C'est-à-dire qu'on est passé
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de paysans,
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en tout cas chez moi
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de paysans montagnards
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Mais bien sûr,
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eh bien on commence
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et après on fait
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Tout ça,
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vous avez raison,
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cette désindustrialisation,
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elle a cassé ça.
07:20
J'imagine ces gens
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à qui on dit
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les yeux dans les yeux.
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On ne fermerai pas.
07:25
Je ne fermerai pas.
07:26
Bien sûr.
07:27
Et imaginez,
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si vous multipliez ça
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en France.
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Vous avez raison.
07:30
Vous imaginez.
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C'est tout le travail
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de la reconstruction
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de la gauche
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et c'est très très difficile
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parce que...
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Pas que de la gauche,
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mais la reconstruction
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de la politique en vrai.
07:39
De l'ensemble,
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bien sûr,
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et avec une politique industrielle
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que je ne comprends toujours pas,
07:43
je ne vois pas
07:43
où nous allons en réalité.
07:45
Elle n'existe pas.
07:45
Vous avez vu
07:46
que la Gigafactory
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sur les batteries électriques
07:49
a quand même
07:50
du plomb dans l'aile.
07:51
Elle a déjà diminué
07:52
par deux sa production.
07:54
Donc,
07:54
c'est un vrai sujet,
07:55
celle de la Gigafactory.
07:57
Donc,
07:57
c'est ça le sujet,
07:58
en fait.
07:59
Bien.
07:59
Il est 8h21.
08:01
Non,
08:02
mais 8h21,
08:03
Maxime Troulot
08:04
dans un instant,
08:05
qui va...
08:07
Vous allez nous parler
08:07
de quoi, Maxime ?
08:08
Gérard Larcher.
08:09
Polémique aussi.
08:09
Ah bon,
08:10
d'accord.
08:10
Bon,
08:10
bah,
08:11
à tout de suite.
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