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LES RENCONTRES DU RISK MANAGEMENT - INTERVIEW : François Beaume
B SMART
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11/02/2025
Mardi 11 février 2025, LES RENCONTRES DU RISK MANAGEMENT reçoit François Beaume (Senior vice president Risks & Insurance, Sonepar & Vice-président Scientifique, Amrae)
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Vous êtes sur Bismarck for Change et on est au coeur de ces 32e rencontres du
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risque management et de l'assurance, événement incontournable organisé par
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l'AMREI tous les ans à Deauville, plus de 4000 congressistes cette année.
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On est là effectivement pour rencontrer ces artisans du risque et j'ai le
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plaisir d'en recevoir un à mon micro, François Beaume. Bonjour François.
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Bonjour. Vous êtes senior vice-président de risque et assurance au
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sein de SONEPAR et vice-président scientifique de l'AMREI, scientifique
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on parle un peu d'études et vous en faites pas mal au sein de l'AMREI. On va
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en parler d'une en particulier qui a attiré mon attention.
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Chaque année vous publiez l'étude sur l'état du marché. Cette année un titre
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un peu cryptique, accalmie et vigilance. Qu'est ce que cela veut dire ? Qu'est ce
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qu'on doit retenir de cette étude ? Alors cryptique pas forcément pour tout le
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monde. Effectivement donc le marché de l'assurance c'est un marché avec des
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gens qui portent des risques, les entreprises et puis des offreurs
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de risques à qui on peut transférer nos risques pour trouver des garanties
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d'assurance. Et ce marché il fluctue un peu comme tous les marchés. Des fois il
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est haussier, des fois il est baissier, parfois il stagne. Et c'est à cet état du
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marché que l'AMREI sort chaque année en partenariat avec un certain nombre de
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grands courtiers parce que l'intermédiaire entre le porteur de
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risque, l'assuré et ses assureurs c'est un courtier qui ne porte pas lui-même de
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risque mais qui permet de résoudre un certain nombre de problématiques et de
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faire l'opération de transfert. Donc ces courtiers nous aident à capter ces
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tendances de marché et en fait on les synthétise dans cette étude qui est
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disponible sur internet pour tout le monde. Et cette année le thème, les
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grandes thématiques à retenir c'est accalmie et vigilance. Pourquoi ? Parce
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qu'en fait ce marché il était fortement haussier ces cinq dernières années.
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Donc haussier ça veut dire quoi ? Des tarifs qui s'envolent, des franchises qui
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augmentent, des limites qui baissent parce que quand on achète de l'assurance
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pour une entreprise on achète une certaine capacité et en fait les
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assureurs baissent ces capacités disponibles. Et puis on achète un
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contenu de garantie et ce contenu de garantie avait tendance à s'amoindrir.
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Donc tous les clignotants étaient plutôt au rouge ces cinq dernières années et
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cette année changement de tempo, changement d'attitude. Il y a une forme
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de relaxation de tout ça donc une accalmie. Ça c'est la tendance générale.
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Après si on regarde secteur d'activité par secteur d'activité c'est pas tout le
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temps pareil. Si on regarde branche d'assurance par branche d'assurance c'est
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également pas tout le temps pareil mais globalement il y a quand même une vraie
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accalmie. Est-ce qu'elle va durer cette accalmie ? On n'en est pas certain.
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D'où le terme de vigilance qu'on a associé à tout ça. En fait sur
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certaines branches, sur certains segments du marché de l'assurance
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on pense que cette accalmie est précaire. Elle est précaire et elle pourrait
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finalement assez vite changer pour les prochains renouvellements du mois de
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juillet, de janvier prochain. Ce sont les deux grandes dates d'échéance des
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garanties d'assurance d'entreprise. On pourrait avoir un retour à des
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tendances plus strictes, plus dures, plus haussières.
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Ce n'est pas du tout exclu notamment sur les risques cyber, notamment sur des
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lignes de métiers un peu perçus comme exposés par les assureurs. J'ai en tête
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par exemple, sans que ce soit exhaustif, l'industrie des transformations du bois,
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les transports publics de voyageurs, l'agroalimentaire. Ces secteurs là sont
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perçus comme risqués, pas forcément très matures en termes de gestion des
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risques et donc les conditions d'assurance offertes par le marché sont
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complexes. Donc elles sont complexes, elles ont tendance à se durcir, c'est ce que
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j'entends ? Elles pourraient avoir tendance à se durcir sur ces secteurs
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particuliers. Par contre de manière générale, pour la majeure partie des
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secteurs, cette année on est sur une accalmie. Donc des franchises qui restent
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stables voire un peu en baisse, des tarifs qui baissent parfois assez
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significativement et des limites qui ont tendance à réaugmenter parce qu'il y a
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des nouveaux acteurs, il y a des nouveaux apporteurs de capacités. Ce qui fait
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qu'on peut finalement trouver de la capacité disponible, comme on dit dans
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notre jargon, un peu plus facilement. Et le contenu des garanties, il reste à
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peu près stable. Donc cette année, accalmie de ce point de vue là, mais
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vigilance parce que sur certains compartiments, ça reste peut-être un peu
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précaire. J'aimerais m'attarder peut-être sur ces quelques compartiments qui
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peuvent être source de complexité également, notamment pour le risque
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manager, pour les directeurs assurance aussi, au moment effectivement de la
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contractualisation de ces garanties. Dans ce contexte justement de durcissement
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des conditions de droit pour ces compartiments précis, que doit mettre en
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place le risque manager pour convaincre son ou ses assureurs de prendre leur part
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du risque concrètement ? C'est une très bonne question, parce qu'en fait
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l'opération de transfert de risque, elle est pour partie scientifique, on va dire,
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basée sur des données, sur une analyse technique et pour partie elle est liée à
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une perception en fait. Une perception que va se faire le souscripteur ou les
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souscripteurs, quand il y a une pluralité d'assureurs, de la qualité du risque, de
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la maturité de l'organisation, de la trajectoire que celle-ci peut avoir en
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termes de gestion des risques. Donc il faut partager, pour le risque manager,
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il faut du coup partager de l'information sur la philosophie de
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gestion des risques, mais au-delà de la philosophie, sur les actions concrètes.
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Qu'est-ce qu'on a mis en place ? Est-ce que ça marche ? Quels sont les résultats ?
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Illustrer finalement la qualité de l'analyse qui a été faite, la qualité
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des dispositifs qui ont été mis en place et leur efficacité. Et si on arrive à
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faire ça, finalement on crée une perception un peu différente chez
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l'assureur, qui vient à l'appui des données qu'on a transférées, permettre à
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l'assureur de faire une offre et de se positionner. Donc il faut vraiment pas
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hésiter à mettre en avant la qualité, la maturité du dispositif de
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risque management, l'engagement des instances dirigeantes dans tout ça et
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puis finalement ce que soi-même on a fait comme risque manager, comme
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activité, quels sont les résultats concrets et illustrer tout ça. Avant c'était
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peut-être un peu plus facultatif, aujourd'hui c'est vraiment le minimum
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nécessaire pour envisager une opération de souscription, qui plus est quand on est
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dans un secteur perçu comme exposé ou comme risqué par les assureurs.
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Donc engagement des instances dirigeantes, mais pas que, également robustesse de
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l'ensemble de la chaîne de valeurs je suppose ? Exactement, la gestion des
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risques ça irrigue toute l'organisation, c'est une fonction qui a pour vocation de
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casser un certain nombre de silos, de traiter d'une manière à peu près
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homogène les risques de la phase identification, évaluation, traitement et
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puis suivi et financement dans toute l'organisation et c'est aussi une
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activité finalement qui mobilise toute la chaîne de valeurs, amont et aval, parce
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que du coup il y a un certain nombre de risques qui dépassent le périmètre
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propre de l'organisation et sur lequel le risque manager va intervenir.
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Il intervient mais au-delà de lui finalement toute l'organisation va
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intervenir parce que les principes du risk management ils ne sont efficaces
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que s'ils sont partagés, si c'est que moi François qui les applique dans mon
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organisation, on va pas aller bien loin, il faut que ces principes je les diffuse
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avec mes équipes, qu'ils soient compris et qu'ils soient appliqués au quotidien
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par mes collègues au niveau des achats, au niveau des opérations, au niveau des
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ventes, au niveau du juridique etc pour que ça fonctionne, que ça fasse sens et
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que ça fasse système. Merci beaucoup François. Merci. Le risque manager un
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véritable chef d'orchestre, merci à toutes et tous pour votre fidélité sur
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notre antenne, vous restez avec nous sur Bismarck et sur Bismarck.fr pour suivre
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ces 32e rencontres du risque management, nous sommes toujours à Deauville.
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