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  • 13/06/2025
Vendredi 13 juin 2025, retrouvez Arnaud Morel (Gérant de portefeuille et Directeur de la Gestion Sous Mandat, Promepar AM), Christian Parisot (Président, Altaïr Economics) et Patrice Gautry (Chef économiste, Union Bancaire Privée) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.

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Transcription
00:00Générique
00:003 invités avec nous chaque soir pour décrypter les mouvements de la planète marché.
00:13Christian Parisot est avec nous ce soir, économiste et président d'Altaïr Economics.
00:16Bonsoir Christian.
00:17Bonsoir.
00:18Arnaud Moral nous accompagne, le directeur de la gestion sous mandat de premier part à 7 management.
00:22Bonsoir Arnaud.
00:23Bonsoir Grégoire.
00:23Et à nos côtés également, Patrice Gautry, chef économiste de l'Union bancaire privée.
00:27Bonsoir Patrice.
00:28Bonsoir.
00:28Messieurs, la géopolitique s'invite à nouveau à la une.
00:32Alors les tensions géopolitiques sont permanentes dans le monde aujourd'hui.
00:37Là on a une tension supplémentaire entre l'Iran et Israël avec, je le disais en introduction,
00:42sans doute selon les spécialistes, une offensive sans précédent d'Israël contre le régime iranien dans son ensemble.
00:49Parce que ça marque une forme de point de non-retour dans cette tension là aussi permanente entre Israël et l'Iran.
00:55Patrice, on a vu bien sûr la réaction des marchés de matières premières, du pétrole en premier lieu.
01:01C'est une réaction légitime à ce stade.
01:04Est-ce que c'est quelque chose qui peut s'inscrire dans la durée ?
01:06Alors on verra, ça dépendra effectivement, là on n'est pas devin, c'est difficile de mettre des scénarios surtout économiques attachés à des événements qui sont de cette nature.
01:17Ce que j'observe, et ce que je vais regarder avec attention, pour l'instant j'observe que la réaction des marchés, y compris du pétrole, est relativement modérée dans son ensemble.
01:25Donc 75 dollars, effectivement c'est beaucoup, c'est beaucoup plus qu'apparavant, mais on n'est pas à 80.
01:31L'an passé, à la même période, on était à 80 dollars, on n'est pas à 90, on n'est pas à 100 dollars.
01:38Donc visiblement, les marchés bien entendu réagissent, il y a un effet protection que l'on observe, mais on n'est pas dans le scénario du pire.
01:45Donc ce qui veut dire que là les marchés ont donné un premier élément de réponse, ce qui signifie qu'effectivement l'évolution attendue ces prochains jours va être déterminante.
01:53Et ce que j'observe, ou ce que je veux observer, c'est est-ce que le conflit reste un conflit entre deux pays, l'Iran et Israël,
02:02ou est-ce que ça devient un conflit régional avec une intervention directe armée ou du moins militaire américaine,
02:09même si on sait qu'ils ne sont pas très très loin effectivement de conseil peut-être à Israël.
02:14Sachant qu'Israël a quand même affaibli pas mal de partenaires clés, de proxys comme on les appelle, de l'Iran,
02:21depuis déjà quelques mois, voire quelques trimestres ?
02:24Oui, effectivement, l'influence, la zone d'influence de l'Iran s'est peut-être réduite.
02:29On le voit avec le changement de régime qu'il y a eu en Syrie, avec l'évolution pas positive de ce qui se passe au Liban.
02:37Donc là aussi, c'est un élément de probabilité, un scénario, encore un élément de risque.
02:41Est-ce que, côté Liban, est-ce qu'il peut y avoir une ouverture d'un front contre Israël en réaction à cela ?
02:48Et puis, bien entendu, on n'oublie pas les outils avec le détroit d'Harmouz et éventuellement notre choix.
02:54Donc, avant de changer des scénarios, il faut effectivement...
02:59Observons comment l'évolution du conflit change encore de nature.
03:03Ce que l'on sait, par contre, et ce que je retiens, ou du moins, premier renseignement,
03:07c'est que le calendrier israélien n'est pas visiblement le même que le calendrier trumpien.
03:12En ce sens où, visiblement, les espoirs d'obtenir rapidement, y compris ce week-end,
03:18un deal, un accord avec l'Iran sur le dossier nucléaire,
03:22a été certainement bouleversé par cette prise d'initiative israélienne,
03:25même si elle a été un peu autorisée.
03:27C'est l'espoir Trump l'entretenait il y a encore 24 heures.
03:30— Exactement. Ce qui veut dire que la politique étrangère américaine
03:33doit être obligée de se repositionner sur le Moyen-Orient.
03:39Et le Moyen-Orient, on avait vu qu'il y avait des tentatives de stabilisation,
03:42de pacification avec l'émergence d'économies et de pouvoirs politiques forts,
03:48notamment autour de l'Arabie saoudite.
03:50Donc, en fait, là, il y a une redistribution des cartes
03:52qui implique à M. Trump de revenir sur le Moyen-Orient
03:56et certainement à infléchir ou à changer en termes de priorité
03:59sa politique étrangère.
04:01C'est aujourd'hui moins la Chine, même si Taïwan est encore un problème,
04:05mais beaucoup plus, effectivement, cette pacification.
04:08Donc, tant qu'on ne parle pas, effectivement, d'une zone Moyen-Orient
04:13complètement déstabilisée avec un nouveau choc pétrolier,
04:15et là, ce serait un pétrole au-dessus de 90 dollars,
04:19les scénarios fondamentaux, pour l'instant, ne bougent pas.
04:22Alors après, on peut mettre des protections, etc., etc.
04:24Mais, du point de vue économique, pour l'instant,
04:27je n'ai pas encore changé.
04:28Un changement macroéconomique encore, après, oui, 24 heures,
04:32après cette offensive éclair d'Israël contre les cibles iraniennes.
04:37La hausse du pétrole, alors qu'elle a atteint plus de 10%
04:39il y a quelques heures, c'est quand même nettement réduite.
04:42Elle a été divisée par deux.
04:43On gagne 5-6% sur les cours du brut ou du brut.
04:46Un élément qui est important et qui est intéressant,
04:48et justement, là, c'est les éléments de scénario,
04:50c'est-à-dire qu'on a vu sur les trois derniers mois
04:52que le pétrole était un contributeur négatif en termes d'inflation.
04:56Les États-Unis, la zone euro, la désinflation a été aidée,
05:00renforcée par de nouvelles baisses du prix du pétrole.
05:03Ce qui veut dire que là, on est peut-être en train de perdre
05:04cet avantage pour les trois prochains mois.
05:06Et d'ailleurs, d'un point de vue de marché, Arnaud,
05:09je ne sais pas si tout le monde était short pétrole,
05:11mais en tout cas, il y avait un consensus baissier sur le pétrole,
05:13ou en tout cas, l'idée qu'entre l'OPEP,
05:17la capacité de l'OPEP à alimenter le marché,
05:20peut-être plus que nécessaire,
05:22une faiblesse peut-être en face de la demande mondiale également,
05:25il n'y avait pas de raison de voir d'envoler du pétrole.
05:28Totalement pas.
05:29Le consensus marché a été totalement investi sur la partie pétrole.
05:33Il y a plusieurs raisons.
05:33Déjà, c'est le retour, on va dire, du marché de l'OPEP
05:36qui reprend la main en remontant la production deux fois.
05:39Vous avez une capacité et une offre qui allaient redevenir importante.
05:42Vous avez la concurrence américaine qui allait aussi se rarifier,
05:45puisque aujourd'hui, ils ont un point mort sur les prix d'extraction,
05:48aux alentours de 50 dollars aux Etats-Unis.
05:50En gros, ils ne vont pas remettre des nouveaux puits.
05:52Ils ont utilisé tous les gisements qui étaient les plus efficients
05:54lors du précédent conflit entre l'OPEP et les Etats-Unis,
05:57on va dire ça comme ça, entre 2014 et 2017.
06:00Et troisième point, c'est l'impact aujourd'hui des droits de nier
06:02sur la croissance économique mondiale.
06:04Donc clairement, le consensus n'était pas aujourd'hui positif sur la barrile de pétrole.
06:08Mais en qualité de stock picking, il était quand même intéressant
06:11de détenir et de continuer à maintenir des valeurs aujourd'hui pétrolières,
06:15que ce sont des valeurs de rendement,
06:16qui sont des valeurs à valorisation très abordables,
06:19et surtout quand on est en période de conflits géopolitiques,
06:22et notamment sur la partie Moyen-Orient.
06:24Donc ça, tout s'est fait là aujourd'hui,
06:25ça arrive à resoldre le marché.
06:27On revient sur des points la dernière fois
06:29où il y avait l'attaque d'Israël sur Iran en avril et en octobre.
06:34On avait le pétrole, elle fait plus 3, plus 5.
06:37Là, on a un plus 12 dans la nuit.
06:38Donc là, il y a quand même un degré un peu plus important,
06:41ce qui est logique,
06:42comme on peut toucher quand même des sites, on va dire, nucléaires et balises.
06:46Les spécialistes que vous écoutez nous disent,
06:47c'est que la nature de l'offensive est beaucoup plus profonde
06:49que ce qu'on avait vu effectivement quelques mois en arrière
06:52avec la réplique des drones, etc.,
06:54qui avait créé assez peu de dégâts, pour dire les choses.
06:57Clairement.
06:57Et donc, de fait, aujourd'hui, c'est pour ça qu'on a, on va dire,
07:01un marché qui reste, on va dire, assez contraint
07:03dans les évolutions de performance.
07:04On va voir un petit peu ce qui va se passer dans les prochains jours,
07:07dans les prochaines semaines.
07:08L'Iran promet une réaction.
07:10Il ne faut pas oublier qu'il y a le détroit d'Ormuz.
07:12C'est aujourd'hui 20% du trafic.
07:15Exactement.
07:15De la trafic pétrolier mondial, quotidien.
07:18Et 17% sur la partie gaz.
07:20Donc, ce n'est pas neutre en termes d'inflation,
07:21notamment et des perspectives inflationnistes.
07:23Il faut regarder aussi dans le stock picking,
07:25descendre un petit peu les valeurs,
07:26les valeurs les plus exposées sur la partie Moyen-Orient.
07:29Et on en a beaucoup.
07:29Ce qui s'est passé ce matin,
07:30où vous avez toutes les valeurs pétrolières qui produisent 3-4%.
07:32On l'a vu, il y a eu quand même des traitements qui ont été faits,
07:35des années qui ont été faites.
07:36Vous voyez que les totales, les BP, excusez-moi,
07:40sont repartis, étaient proches d'avoir un niveau neutre sur la journée.
07:43Pourquoi ?
07:43Parce que 26% de l'exposition aujourd'hui,
07:46de total de ses revenus,
07:47que ce soit gaz ou pétrole,
07:48se situe au Moyen-Orient.
07:49Donc, il y a des points importants.
07:50Il va falloir travailler tout cela dans les prochains jours,
07:52les prochaines semaines en qualité de jeu.
07:53Ce n'est pas que du positif non plus pour ces grands groupes pétroliers mondiaux.
07:58Loin de la situation complexe, effectivement,
08:01à regarder au cas par cas.
08:03Bon, effectivement,
08:04est-ce que cette journée de vendredi,
08:05ce regain de tension géopolitique
08:08qui fait remonter les cours du pétrole,
08:10ça vient abîmer une semaine
08:11où on avait eu des nouvelles sur l'inflation
08:12qui étaient encore positives,
08:14côté américain notamment.
08:16Christian, on se demandait même,
08:17où était passée l'inflation ?
08:19On l'a vu quand même un petit peu dans quelques détails.
08:21Il y avait quelques détails
08:22qui étaient un petit peu peut-être inquiétants
08:23quand on lisait le rapport un peu dans...
08:25Les bananes, le prix des bananes,
08:27j'ai vu que le prix des bananes
08:28a suscité beaucoup de commentaires.
08:30Il y avait quand même quelques secteurs
08:32qui sont peu concurrencés aux Etats-Unis,
08:35qui ont vu quand même leur prix remonter
08:36assez sensiblement sur les mois.
08:39On a vu aussi que les marges des distributeurs
08:41qui avaient beaucoup baissé en avril
08:42étaient en train de se reconstituer,
08:43remonter sur le mois de mai.
08:45Donc, ça veut dire qu'on va...
08:46Et puis, on sait derrière
08:47que l'inflation allait à venir
08:48puisqu'on sait que les entreprises américaines
08:50ont constitué des stocks de précaution.
08:52Et donc, c'est quand ils vont renouveler leurs stocks,
08:54ils vont...
08:54On ira au bout des stocks avant...
08:56Forcément,
08:56puisque pour des raisons aussi de compétition entre les...
09:01Mais après, moi, je me mets à la place de Walmart.
09:03Mettez-vous Walmart en ce moment,
09:04ils sont en train d'acheter les gommes
09:05et les crayons de la rentrée.
09:06Bien sûr.
09:07Alors, est-ce que je fais arriver le navire
09:09avant qu'il se rencontre à Londres ?
09:14Est-ce que je le fais revenir après ?
09:16Ou alors, est-ce que j'attends le 10 août
09:17pour qu'il rentre dans le port
09:18et qu'il soit taxé à ce moment-là ?
09:20Et à la fin de la période de 30 ?
09:21Oui, et à la fin de la période de 30 ?
09:21Oui, et à la fin de la période de 30 ?
09:22Plus ou moins.
09:23Un peu décalé par rapport à...
09:24Je me mets à la place du directeur des achats de Walmart.
09:26Il doit être avec sa boule de cristal
09:29et essayer de voir qu'est-ce qu'il faut faire.
09:30Parce que je rappelle aussi un élément
09:32qu'on commence à avoir la confirmation
09:34et on l'aura la semaine prochaine
09:35avec les prix à l'import.
09:37Vous savez qu'on a les prix à l'importation aux Etats-Unis.
09:39Ce sont les prix à l'import.
09:40C'est avant droit de douane.
09:41Et donc, on n'a pas vu les prix à l'import baisser de 10%.
09:44Donc, ça veut bien dire que ce sont...
09:46Les fournisseurs n'ont pas baissé leurs prix.
09:49Ça veut dire que c'est bien les entreprises américaines
09:50qui payent la taxe.
09:50Ce sont les importateurs qui vont la payer pour l'instant
09:52et qui la répercuteront ou non aux consommateurs.
09:55Et donc, c'est soit un effet marge, soit un effet prix.
09:58Quoi qu'il arrive.
09:59Et donc, ça, ça va quand même jouer
10:00sur notre scénario économique pour les Etats-Unis.
10:02Donc, globalement, on attend.
10:04Mais je pense que la Banque Centrale Américaine
10:06n'a pas changé de position du Wet on Sea
10:08parce qu'elle veut voir qu'est-ce qui va en dégoûter les...
10:11Après, l'autre élément négatif, naturellement,
10:13c'est l'effet pétrole.
10:14Parce que l'effet pétrole, c'était quand même un élément
10:17qui modérait beaucoup nos scénarios dans le côté négatif.
10:21Parce qu'une baisse des cours du pétrole,
10:22c'est du pouvoir d'achat pour les pays développés,
10:24pour les ménages.
10:25Mais bien, il y a l'impression à un moment.
10:26Voilà, on a quand même eu un effet pétrole
10:28qui était assez positif.
10:30Alors, certes, par exemple, si je prends le cas de l'Europe,
10:34on avait l'appréciation de l'euro.
10:35Mais d'un autre côté, on avait un effet positif
10:37pour la demande intérieure en Europe
10:39et une baisse des coûts pour les entreprises.
10:41Donc, c'était quand même un élément assez modérateur.
10:43Donc, si maintenant, on doit avoir en plus
10:45un choc pétrolier, plus les droits de douane,
10:47ça fait beaucoup.
10:48C'est-à-dire quoi ?
10:49Les planètes sont en train de se désaligner pour l'Europe.
10:53On a beaucoup parlé d'un alignement de planètes,
10:55peut-être inédit.
10:57Là, les choses sont en train de...
10:58Avec un bémol, oui.
10:59Ça bouge.
11:00Avec un bémol, ce n'est pas un choc pétrolier encore.
11:03Ce qui serait le pire des scénarios,
11:05ce serait un vrai choc pétrolier.
11:06C'est ça, ça l'entend.
11:06Oui, qui s'installe dans le temps.
11:07Parce que là, si vous avez le pétrole qui prend 5%,
11:09et puis que dans trois semaines, il a perdu 3%,
11:12tout le monde vous dira qu'on s'amuse à se faire peur.
11:16Donc, la vraie problématique,
11:17est-ce que déjà, on est sur un pétrole un peu plus cher ?
11:20Je vais dire oui.
11:21Parce que dans les cours du pétrole,
11:22il y avait quand même l'intégration
11:23qu'on pouvait avoir une levée des sanctions contre l'Iran
11:26et que l'Iran, à terme, allait revenir sur le marché.
11:29Donc, il y a quand même ce scénario
11:30qui est complètement...
11:30Qui disparaît complètement.
11:31... en éclats.
11:32Donc, il faut quand même se dire que
11:34toutes choses égales par ailleurs,
11:36il y a quand même cet élément-là
11:37qui est un peu plus haussier pétrole.
11:38Mais ceci dit, l'OPEP ne produit plus
11:39et ce n'est pas dramatique.
11:41Ce qui va...
11:43Deuxième chose qui va quand même créer une prime,
11:44c'est que je pense que l'Israël est dans une frappe
11:46pas une seule fois.
11:48Ils ont utilisé 200 avions,
11:49ils vont continuer.
11:51En plus, l'Iran a montré
11:52qu'ils étaient incapables d'arrêter l'attaque d'Israël.
11:55Donc, ça veut dire qu'ils ont vraiment un vrai problème.
11:57Et moi, ce qui m'inquiète,
11:57alors, je ne sais pas si c'est vrai,
11:59je ne suis pas spécialiste,
12:01mais si véritablement, il y a une volonté d'Israël
12:03de faire chuter le gouvernement iranien,
12:05ce n'est jamais bon.
12:06Parce que d'une part, on ne sait pas...
12:07Je ne suis pas pro-iranien,
12:10pro-gouvernement iranien,
12:10ce n'est pas ça.
12:11Mais on ne sait pas qu'est-ce qui va être à la place.
12:13Ça peut être bien pire.
12:14Ça peut être beaucoup plus déstabilisant.
12:16Et puis, un gouvernement qui est aux abois...
12:18C'est une incertitude supplémentaire.
12:19Voilà.
12:19Et un gouvernement qui est aux abois,
12:20là, il peut être tenté de faire mal à tout le monde.
12:23Et là, il peut être tenté de bloquer le détroit d'Hormuz
12:25juste pour montrer,
12:26attention, si vous allez trop loin,
12:28si vous voulez vraiment me faire chuter,
12:29moi, je peux mettre la bagaille dans le monde.
12:31Donc, je ne dis pas que c'est mon scénario.
12:33Je ne sais pas.
12:34Mais je n'aime pas ces aspects un peu justoboutistes.
12:37Parce qu'on sait que derrière,
12:39ça ne se termine jamais très bien.
12:41Et ce n'est jamais très bon pour l'économie mondiale.
12:43Donc, je dirais qu'on avait l'incertitude droit de douane,
12:45qui était déjà un élément très négatif.
12:47Maintenant, on a l'incertitude pétrole.
12:49Je dirais plus incertitude que réelle,
12:51remontée durable des cours du pétrole,
12:52que le choc pétrolier.
12:53Mais on doit maintenant rentrer sur l'incertitude pétrole.
12:56Ça commence à faire beaucoup pour l'incertitude mondiale.
13:00Oui, et spécifiquement pour l'Europe aussi,
13:02on peut ajouter à ça la hausse de l'euro.
13:04Alors, très bien, la hausse de l'euro,
13:05c'est désinflationniste.
13:07Bon, est-ce qu'on a besoin aujourd'hui
13:08de force désinflationniste supplémentaire en Europe ?
13:11J'en sais rien.
13:12Mais bon, on peut rajouter au droit de douane,
13:14potentiellement unilatéralement décidé par Trump
13:17d'ici le 8 juillet sur l'Europe,
13:19les 10% de hausse du pétrole aujourd'hui
13:22et un niveau de l'euro-dollar à plus de 1,15 désormais.
13:26Est-ce que ça reste toujours des paramètres aussi favorables
13:29pour la zone euro ?
13:30Oui, alors on s'amuse à se faire peur.
13:32C'est vrai que j'ai fait un test test, on va dire.
13:36Oui, à la demande d'un client.
13:37Alors, à la demande d'un client qui m'a dit
13:39mais que se passe-t-il si on a les 10% de droits de douane
13:43de Trump, si on a 10% de hausse du pétrole
13:46et si on a véritablement l'euro qui s'apprécie de 10%.
13:50Alors, c'est vrai que certains vont m'objecter,
13:52on a vu le dollar, on a vu le dollar remonter à court terme
13:55mais d'une part, il n'a pas beaucoup remonté.
13:57Face à une situation comme ça, on aurait pu avoir un rallye
14:00beaucoup plus fort, donc ça montre que quand même
14:01les investisseurs, ils ne sont plus dans un refuge de là
14:04et pas aussi fort.
14:05Moi, honnêtement, vous m'auriez dit juste avant,
14:07j'ai dit le dollar, il va s'envoler.
14:08Et là, on est quand même assez surpris,
14:10donc ça montre qu'il s'est passé quelque chose.
14:11Et puis sur le dollar, c'est l'été de tous les dangers
14:13parce qu'on va voir la réaction des marchés
14:16face à la loi que veut faire voter l'administration américaine,
14:20notamment avec un article qui est peu favorable.
14:24Donc ça pourrait être du chahut.
14:26Et puis si derrière, vous avez 2-3 émissions du Trésor
14:29qui se passent mal, moi j'ai été étonné,
14:30j'ai eu des questions cette semaine.
14:32On m'a posé des questions sur l'émission du Trésor
14:34de 10 ans américains et du 30 ans.
14:36On m'a demandé, est-ce que ça avait été sur couvert ?
14:38Bon oui, ça l'a été, ça s'est bien passé.
14:40Mais c'est juste, on me pose la question.
14:42D'habitude, on ne me pose pas la question.
14:43Donc le fait qu'on pose la question,
14:45c'est que les gens sont un peu nerveux sur ce sujet-là.
14:47Et attention, parce que là, en ce moment,
14:49le Trésor n'aimait pas en aide.
14:51C'est-à-dire que le Trésor américain
14:52a son plafond de la dette et donc il roule sa dette.
14:55Donc il n'aimait pas beaucoup,
14:56il ne demande pas plus d'argent aux investisseurs.
14:58Par contre, attention...
14:59C'est du réinvestissement, c'est du refinancement.
15:01Si la loi passe, on va monter le plafond de la dette
15:03et à ce moment-là, on va devoir rattraper
15:06toutes les dépenses qu'on a mis un peu de côté.
15:08Par exemple, l'État américain n'a pas pu payer
15:10ses cotisations retraites de ses fonctionnaires.
15:13Reconnaissance de dette au fonds de pension.
15:15Puis derrière, il va relever de l'argent cet été
15:16pour rembourser.
15:17Et donc on va avoir énormément d'émissions du Trésor
15:19au moment où on aura relevé le plafond de la dette.
15:22Donc est-ce que ça va bien se passer ?
15:23Parce que je vous fais alors.
15:25Je vous fais le scénario pire.
15:26Allez, je vous fais un dollar qui est affecté
15:29parce que les taux l'ont montent
15:30et qu'on a une sorte de perte de confiance
15:32dans l'actif refus de l'art.
15:34Je vous fais le pétrole qui prend 10%.
15:36Je vous fais naturellement, face à tout ça,
15:39les droits de douane de M. Trump
15:40qui sont activés au minimum à 10%.
15:42Alors l'impact est quand même assez violent.
15:45C'est vraiment des impacts toutes choses pas égales
15:47et toutes choses égales par ailleurs.
15:48Et si on reste sur un an...
15:51Si ça dure, ça s'installe sur un an.
15:53J'entends.
15:54Si c'est pas sur deux jours.
15:55Bien sûr.
15:56On est sur un point de PIB d'impact
15:58en milieu de fourchette.
15:59On va dire puisque c'est des modèles
16:00qui vous donnent des fourchettes.
16:01Et donc vous êtes sur un impact
16:02à peu près de un point de PIB sur un an
16:04de négatif sur la croissance européenne
16:06est de 1,5 sur 3 ans.
16:08D'accord.
16:09Donc le choc est quand même...
16:10C'est un choc violent.
16:11Vu le croissance qu'on n'est pas plus générée,
16:13c'est pas rien.
16:14Ça veut dire que ça peut nous faire tomber
16:15en récession en Europe sur ce choc-là.
16:17Bon, ce sont des modèles économétriques.
16:19Encore une fois, ça replie...
16:20Je ne vous dis pas que c'est au 10e près.
16:23Mais ça veut dire qu'il faut quand même
16:24prendre ce scénario.
16:25Mais c'est un scénario de stress.
16:26Alors, je dirais, le seul bémol
16:28que je n'ai pas pu intégrer,
16:29qui est difficile à intégrer,
16:30c'est quand même que je pense
16:31que la BCE va baisser ses taux
16:32de manière assez agressive
16:33si on est dans ce scénario-là.
16:35Ah oui, d'accord.
16:35Dans ce scénario-là, on s'entend.
16:36Je pense qu'A BCE ne croira pas
16:38en un retour de l'inflation durable.
16:40Et à ce moment-là, elle baissera ses taux.
16:41Les taux longs européens
16:42ont tendance plutôt à reculer.
16:44Et donc, je pense que ça,
16:45c'est des éléments de soutien.
16:46Et puis, l'autre élément
16:46que je n'ai pas intégré aussi
16:47dans ces modélisations,
16:49c'est les éventuels impacts
16:51du plan de relance allemand
16:52qui va quand même un petit peu limiter.
16:53Donc, j'ai tendance à vous dire
16:54un petit peu moins qu'un point de PIB.
16:55Mais voilà, c'est quand même...
16:57Mais pas neutre.
16:58Voilà, c'est pas neutre.
16:58Et ça fait quand même une belle révision
16:59à la baisse des BNPA des entreprises
17:01si vous jouez ce scénario-là.
17:03Donc, à surveiller quand même.
17:05Sur la faiblesse du dollar,
17:07Patrice, qu'est-ce que vous dites
17:08à ce stade ?
17:09Est-ce qu'on est simplement
17:10dans une mécanique de dépréciation
17:12qui se fait de manière assez visible ?
17:15C'est 10% de baisse du dollar
17:16face aux grandes devises ?
17:18Ou est-ce que c'est, pour vous,
17:19est-ce qu'il y a les fondements
17:20d'un cycle beaucoup plus long
17:22de baisse du dollar ?
17:24Comme certains l'imaginent aujourd'hui.
17:26Oui, je pense qu'on est dans
17:27une dépréciation assez régulière.
17:29Donc, on a fait une grande marche.
17:30On voit bien que les positionnements
17:31sur le marché jusqu'avant
17:33cette intervention israélienne
17:35n'étaient pas en faveur
17:36d'une deuxième grande marche.
17:38Mais effectivement,
17:40vous avez tout à fait raison
17:41de mentionner que les risques sont là.
17:44Donc, on travaille en fait là
17:45sur les risques extrêmes.
17:47Et il n'y en a aucun qui disparaît,
17:48mais au contraire,
17:48on en accumule de nouveau.
17:51Et donc, on pourrait avoir effectivement
17:52aidé soit par de moindres hausses de taux
17:57ou une prime de risque
17:58qui ne soit pas significative
18:00pour attirer de nouveaux investisseurs
18:02du côté des Etats-Unis
18:03à avoir en fait encore
18:04d'autres phases de dépréciation.
18:06Donc, nous, on travaille sur un dollar,
18:08un 18, un 20 fin d'année.
18:11Donc, ça veut dire qu'il y a encore
18:12une autre marche.
18:13On ne croit pas, pour autant,
18:15pour l'instant,
18:16à la dédollarisation,
18:17mais on a vu effectivement
18:19que tout le bruit
18:20qui est fait autour des tarifs
18:22a amené les pays émergents
18:24à se poser la question
18:25sur l'euro,
18:27l'utilisation du dollar
18:28et effectivement,
18:29comme par hasard,
18:30à reconstituer des réserves
18:32qui ne sont pas en devise,
18:33mais qui sont en or,
18:34de façon à avoir
18:35une très large diversification.
18:37Donc, sans parler
18:38de dédollarisation,
18:39puisque le dollar reste encore
18:41au centre, en fait,
18:42de nos systèmes financiers.
18:43Ça, c'est 20% des réserves
18:45en dollars aujourd'hui.
18:45Exactement, et en termes
18:46d'utilisation.
18:47Mais par contre,
18:48on voit qu'il y a
18:49une recherche d'alternative.
18:51Et après,
18:52le grand mouvement,
18:53c'est l'investisseur.
18:54Est-ce que l'investisseur
18:54japonais ou européen
18:55a intérêt à détenir du dollar ?
18:57Alors, il a intérêt
18:58s'il n'y a pas une perspective
19:00de dépréciation
19:03dans la devise
19:04et surtout en termes
19:05de rendement.
19:06Et là, les rendements
19:07européens,
19:08les rendements japonais
19:09rappellent l'épargne domestique
19:11à rester dans la zone domestique
19:13et ne pas nécessairement
19:14refinancer le trésor américain.
19:17Les japonais
19:18avaient quand même
19:18vendu pas mal
19:19de trésoristes,
19:20de bounts également,
19:21peut-être pour profiter
19:23de rendements chez eux.
19:24Donc, en fait,
19:24on a,
19:25à très très court terme,
19:27on ne va peut-être pas
19:27déclencher le signal d'alarme.
19:30Par contre,
19:30on voit bien
19:31qu'il y a une logique
19:32de trouver des alternatives
19:34en fait au dollar
19:34en tant que monnaie d'échange,
19:37de monnaie de transaction
19:38et à moyen terme
19:40de monnaie de réserve.
19:40Et là,
19:41il y a des concurrents.
19:42Madame Lagarde a rappelé
19:43que l'euro était un concurrent.
19:45Il y a la zone humaine
19:46qui est en train de se former
19:47et puis il y a toute la réflexion
19:48qui se fait
19:49qui est pour l'instant
19:50encore dans les cartons,
19:51dans les briques plus,
19:52c'est-à-dire en fait
19:53comment moins dépendre
19:54du dollar
19:55sans effectivement
19:56se passer définitivement
19:57du dollar.
19:57Derrière ça,
19:58il y a évidemment
19:59une condition de confiance.
20:01La phase de succession
20:02de Jérôme Powell,
20:03ça va être un nouveau test
20:04pour la confiance
20:05des investisseurs
20:05dans le dollar
20:06selon la manière
20:07dont ça se déroule.
20:10Alors,
20:10les noms des candidats,
20:10on les connaît.
20:11On a rajouté
20:11Scott Bessent à la liste,
20:13Kevin Warch,
20:14Kevin Assett aussi,
20:17des noms
20:17qui ont déjà circulé.
20:19La question,
20:19c'est de savoir
20:20est-ce que cette succession
20:21se fait de manière
20:21ordonnée ?
20:23C'est-à-dire
20:23on laisse le temps
20:25à Jérôme Powell
20:25d'aller jusqu'au bout
20:26de son mandat
20:27en mai 2026
20:28ou est-ce que déjà
20:29le candidat
20:30potentiel successeur
20:31de Jérôme Powell
20:32s'invite dans la partie
20:34avant même
20:34la fin du mandat
20:35de Jérôme Powell ?
20:36Alors,
20:36oui,
20:37Powell va terminer
20:38son mandat.
20:38Ça, oui.
20:39Ça, c'est acquis
20:40et la Fed restera indépendante.
20:42Ça, c'est acquis.
20:44Par contre,
20:44je ne suis pas sûr
20:45qu'on connaisse
20:45tous les noms des candidats
20:46et M. Trump,
20:48très bien,
20:48parce que Bessent,
20:49la rumeur Bessent
20:50semblait plutôt
20:51comme une fake news
20:52pour tester
20:52d'autres candidats.
20:54Sachant que M. Trump
20:56peut bouleverser
20:56peut-être aussi
20:57un petit peu
20:57le calendrier
20:58du côté
20:58des gouverneurs
20:59en place
21:00en nommant
21:00ou en profitant
21:02du départ
21:02d'autres éventuellement
21:03gouverneurs
21:04pour les mettre
21:05en place
21:06dans le Conseil
21:06des gouverneurs
21:07et les lire
21:07en quelque sorte
21:08comme étant
21:09le prochain responsable.
21:10Donc,
21:10la course est ouverte.
21:11C'est une course.
21:12Il est évident
21:13et ça,
21:13on l'a déjà testé
21:14dans les derniers mois
21:15que si on remet en cause
21:16le statut de la Fed,
21:17si on remet en cause
21:18l'indépendance de la Fed,
21:19là,
21:19on rentre dans un système
21:20dans lequel
21:21on est à dominance fiscale,
21:23c'est-à-dire que grosso modo
21:24on fait du Liberty Bonds
21:26pour les années,
21:27pour les historiens,
21:28c'est-à-dire on finance
21:29avec de l'émission de monnaie.
21:31Là,
21:32vous êtes certain
21:32que là,
21:33il y a une trajectoire
21:33qui s'accélère
21:34à la baisse
21:34sur le dollar.
21:36Bon,
21:36on saura ça,
21:37mais ça va être la bataille,
21:37enfin la bataille,
21:38la séquence des prochains mois
21:39sera marquée.
21:40sachant qu'effectivement
21:42avec M. Trump,
21:44on sait que ce n'est pas linéaire,
21:46ce sera chaotique.
21:47Non,
21:47on avait,
21:48et même certains
21:48dans l'équipe de campagne
21:49de Trump
21:50le poussaient à mettre en place
21:51ce qu'ils appellent
21:52une shadow fête,
21:54une fête de l'ombre
21:55avec un gouverneur de l'ombre
21:57qui viendrait commenter,
22:00contredire potentiellement
22:01les décisions officielles
22:03prises par la Réserve fédérale américaine.
22:04Un avis qui peut troubler
22:05quand même le jeu
22:06du marché
22:07de ce point de vue-là.
22:09Juste rapidement,
22:10pour rappeler que Powell
22:11n'a qu'une voix
22:12au sein du FOMC.
22:13Il ne faut pas l'oublier.
22:14Alors,
22:14il a une voix double
22:15en cas d'égalité,
22:16mais il n'a qu'une seule voix.
22:17Et donc,
22:17tous les présidents de FED
22:19qui votent à tour de rôle
22:20sont aussi importants
22:22et les gouverneurs aussi.
22:23Ils ne vont pas tous
22:23s'être renouvelés
22:24du jour au lendemain.
22:25Donc,
22:25voilà,
22:25il faut quand même
22:26un peu relativiser.
22:27C'est un porte-parole,
22:29le président de la FED,
22:30il est porte-parole du FOMC,
22:32il dit
22:32mais celui qui préside
22:33le FOMC,
22:34je le rappelle,
22:34c'est le président
22:35de la FED de New York.
22:36Ce n'est même pas
22:37M. Powell
22:37qui organise le FOMC,
22:39le conseil.
22:39Il n'est pas
22:40le chairman du FOMC.
22:41Il n'est pas
22:41le chairman du FOMC,
22:42il est chairman
22:43de la Banque Centrale,
22:44il fait la conférence de FED,
22:45il est porte-parole
22:46des décisions
22:47de la Banque Centrale,
22:48mais celui qui organise,
22:50qui est à main
22:52sur l'agenda,
22:52qui organise tout ça,
22:53c'est le président
22:54de la FED de New York.
22:55Donc,
22:56juste pour relativiser
22:57un petit peu.
22:58Après,
22:58ça joue de la psychologie
22:59des marchés,
22:59je le suis d'accord,
23:00mais il ne faut pas
23:01me retenir de ça.
23:01Il peut y avoir
23:03une opposition
23:05et le futur président
23:07pourra voter
23:07une baisse des taux
23:08et tous les autres
23:08ne voteront pas
23:09forcément cette baisse des taux.
23:10Je reviens à l'Europe
23:11avec un euro-dollar
23:12à 1,16,
23:13un pétrole qui a un peu
23:15monté aujourd'hui,
23:15on verra ce qu'il en a
23:16des prochains jours,
23:16mais est-ce que les planètes
23:18pour l'investisseur
23:19restent autant alignées
23:20avec un euro-dollar
23:21à 1,16 aujourd'hui,
23:23ou est-ce que ça peut
23:24commencer à peser
23:25aussi un peu
23:25sur les actions européennes
23:26qui se sont très bien
23:27comportées sur cette
23:28première partie d'année ?
23:29On dit qu'on est
23:30à peu près sur le prix
23:31d'équilibre euro-dollar,
23:32en tout cas ce qu'on a connu
23:33sur la moyenne
23:33des dix dernières années.
23:35Ça favorise aussi
23:35aujourd'hui quand même
23:36les déficits
23:37et ça rééquilibre un peu
23:38les échanges commerciaux
23:39d'avoir un dollar
23:40qui s'affaiblit
23:41et des devises convergentes
23:43qui augmentent.
23:45Sur les parties,
23:46on était aussi satisfaits,
23:47un euro plus important
23:49pour acheter le pétrole
23:50qui faisait également
23:51moins qu'à d'heure
23:51depuis le début de l'année,
23:52avant aujourd'hui,
23:53également satisfaits
23:55et sur la perspective
23:55d'inflation.
23:56Après pour les entreprises,
23:57quand on regarde
23:57dans le stock 600,
23:58en termes de revenus
23:59générés,
24:00en dollars,
24:01on est à 25%
24:02et en termes de bénéfices,
24:04on est à 38%.
24:05Donc en gros,
24:06si je prends 10%,
24:08ça calcule assez simple,
24:09j'ai un impact
24:10qui est aujourd'hui
24:11sur les BPA
24:12de 3,8%.
24:13D'accord ?
24:14Et je suis à 2,5%
24:15pour les revenus.
24:16Je ne vous apprends rien
24:17sur les calculs,
24:17mais c'est important.
24:18Quand on regarde
24:19le prix d'équilibre
24:19l'an dernier,
24:20l'évolution de l'euro-dollar,
24:21on était à 1,08%
24:22de moyenne en 2024 à peu près.
24:24Sur le premier,
24:25on va dire les 5 premiers mois,
24:26je vais dire premier semestre,
24:27on y est presque,
24:28on est à peu près
24:28sur la même moyenne.
24:29Donc pour les entreprises,
24:30ça n'a pas trop d'impact
24:31en termes de hedging.
24:33Je regardais un petit peu
24:33sur la publication
24:34qui a été faite
24:35sur le T1 d'Airbus
24:36qui génère 40%
24:37sur le chiffre d'affaires,
24:38ça en Europe,
24:39mais c'est du dollar,
24:40je crois,
24:40plus de 50%,
24:41je n'ai pas le chiffre exact.
24:42Aujourd'hui,
24:43ils ne nous faisaient pas
24:44qu'ils étaient couverts
24:44à hauteur de 90%.
24:46D'accord ?
24:46Sur l'année 25,
24:48ils ont des produits
24:49qui sont mis en place
24:50sur 3 ans,
24:51donc là-dessus.
24:52Normalement,
24:52à ce niveau-là,
24:53si on n'évolue pas plus
24:54et qu'on n'augmente pas
24:56et qu'il n'y a pas
24:57d'impact majeur
24:58à ce stade...
24:59Pour les grandes entreprises
25:00qui ont besoin,
25:01les couvertures sont en place.
25:01Pour les SAP,
25:02je pense que ça doit être
25:03le même modèle.
25:04Ils sont plus de 50%.
25:05D'accord.
25:06Après,
25:06c'est si on a une dévaluation...
25:07L'habitude et la capacité
25:08de se couvrir.
25:09Exactement.
25:10Après,
25:10si on rentre dans un cycle
25:11de dévalorisation du dollar
25:13et que ça,
25:14c'est que c'est l'air
25:14pour une raison XY
25:15par rapport à ce qui a été dit
25:16par Christian
25:17avec quelque chose
25:19sur le budget,
25:19les taux américains
25:21qui chauffent un petit peu
25:22sur cet été 1,
25:23la rentrée,
25:24ça peut changer le cas.
25:25Il est certes
25:26que sur le deuxième trimestre,
25:27sur les publications,
25:27on va voir que peut-être
25:28sur des sociétés
25:29qui sont moins habituées
25:30à se couvrir,
25:31qui ne sont pas
25:31les grosses capitalisations,
25:32on peut avoir des problématiques
25:34parce que quand vous avez
25:347% qui évoluent,
25:35on fait 1,0...
25:36Je crois de mémoire,
25:371,071,
25:371,015,
25:381,016,
25:39pratiquement,
25:39c'est 7%,
25:40donc ce n'est pas neutre.
25:41Donc on va voir ce qui est fait.
25:42Je regarde un petit peu
25:43sur la publication
25:44quand on regarde
25:45début avril,
25:46la baisse des BPA,
25:47on passe de 12 à 4,
25:48là on est à 3
25:49sur le stock 600.
25:50On attend 3 ?
25:51On attend 3 aujourd'hui.
25:52Sur l'ensemble de l'année ?
25:53Sur l'ensemble de l'année ?
25:54Sur l'ensemble de l'année ?
25:55Donc on converge
25:56à nouveau vers 0 quand même.
25:57Exactement.
25:58Pour la troisième année
25:59consécutive.
26:00Mais avec un niveau marché
26:01qui a pris pratiquement
26:0120% depuis.
26:03Mais voilà,
26:04expansion des multiples
26:05au maximum
26:05sur l'ensemble des zones.
26:07Ce qu'il faut retenir,
26:08c'est qu'aujourd'hui,
26:09sur la première publication
26:10et sur les révisions
26:10qui ont été faites,
26:11l'impact de vise,
26:12elle est nul.
26:13C'est ça que je veux dire.
26:14Donc on va voir
26:14un petit peu ce qui se passe
26:15après la visibilité
26:16quand même assez tendue
26:17pour avoir aujourd'hui
26:18un aperçu
26:19de ce qui va se passer.
26:20Bon.
26:21Et alors sur l'investissement
26:22en actions européennes,
26:23ça a été peut-être
26:24sans doute
26:25la bonne réaction
26:26ou en tout cas
26:26la réaction
26:27qu'il fallait avoir
26:28au cours du premier semestre
26:30avec en plus
26:30la double peine
26:31et la baisse du dollar.
26:33Où est-ce qu'on en est
26:34aujourd'hui
26:35au regard de ce que vous nous dites ?
26:36On révise encore
26:37à la baisse les bénéfices ?
26:38Est-ce que les marchés
26:39européens peuvent se payer
26:41une troisième année
26:42sans croissance bénéficiaire
26:43des entreprises ?
26:44Si mes collègues répondent
26:45puisque c'est une partie là
26:46non non mais je vais répondre
26:47en tout cas c'est possible
26:48puisqu'on a fait
26:49deux fois défilé
26:49mais des fois
26:50comme je vous dis
26:50des expansions de multiples
26:51quand on a des taux longs
26:53qui continuent à augmenter
26:54normalement
26:55enfin voilà
26:55c'est le problématique.
26:57Maintenant on va voir
26:57par rapport à ce qui a été dit
26:58si on a des chiffres
27:01macroéconomiques
27:01qui se tassent un petit peu
27:03qu'on ait des taux
27:03qui rebassent
27:04le challenge peut devenir
27:05un peu moins important.
27:06La partie eux aussi
27:07sur les earnings
27:08parce qu'on a quand même
27:09beaucoup de rapatriements
27:10déflux sur la partie européenne
27:11quoi qu'on en dise
27:13donner peut-être du potentiel
27:14sur les bénéfices
27:15des sociétés européennes.
27:16Ça ça peut être
27:17un effet secondaire
27:18pour les marchés
27:20pour le repricing.
27:22Tout ça pour dire
27:22que sur les allocations
27:23il faut rester très diversifié.
27:25Les émergents aujourd'hui
27:26quand même
27:26avec la baisse du dollar
27:28la baisse du pétrole
27:29pour ces sociétés là
27:30enfin pour ces zones géographiques là
27:32pour ces pays là
27:33ça semble être quand même porteur.
27:35Et les révisions de bénéfices
27:36quand on regarde au Japon
27:37ou en Chine
27:37sont assez neutres
27:38faibles
27:39donc ça aussi c'est un point important
27:40alors au Chine
27:41on revient de loin bien sûr
27:42donc ça c'est le point important
27:43sur la zone économique européenne
27:44on a quand même des sociétés
27:45qui restent aujourd'hui
27:47dans la partie value
27:49qui sont encore assez décotées
27:51qui amènent du rendement
27:52donc une perspective
27:52un challenging aujourd'hui
27:54face à des taux un peu plus longs
27:55donc ça ici c'est important
27:56et on le voit diamétralement
27:57aujourd'hui sur la performance
27:58de la value
27:59versus croissance
28:00en zone économique européenne
28:01ce qui est moins le cas
28:02aux Etats-Unis
28:02et sur la partie
28:04des Etats-Unis
28:04c'est l'effet de l'Ease
28:05et la partie bénéfice
28:06qui pose toujours problème
28:07et les valos
28:08qui sont revenus
28:08à 22 fois les bénéfices
28:09c'est pas moins cher qu'avant
28:11c'est pas moins cher qu'avant
28:13donc aujourd'hui
28:14on va surpondérer
28:15sur la zone économique européenne
28:16on augmente un petit peu
28:17sur la partie émergente
28:19et notamment
28:19sur les technologiques chinoises
28:21pour revenir sur des valorisations
28:22qui sont décotées
28:23versus les Etats-Unis
28:25on continue de redéployer
28:26hors des Etats-Unis
28:27on continue à faire ce mouvement-là
28:29même si on reste toujours
28:29prépondérant sur les leaders
28:30technologiques sur la partie américaine
28:32mais il y en a
28:32qui ont bien rebondi
28:33il y en a l'étrache qui se passe
28:34si on parle investissement
28:35Patrice
28:36qu'est-ce que vous dites
28:37pour l'union bancaire privée
28:39à l'issue de ce premier semestre
28:40les grands enseignements
28:42est-ce qu'il est encore temps
28:43de continuer de redéployer
28:45en dehors des Etats-Unis
28:46tout ce qui a pu être accumulé
28:48en termes d'actifs
28:49en dollars
28:50alors on va peu bouger
28:51en fait les allocations
28:53c'est-à-dire
28:53on va rester quand même
28:54avec un biais américain
28:56avec un biais technologique
28:58d'ailleurs on a vu
28:59que les sociétés
29:00elles continuaient
29:01à progresser
29:02dans un environnement difficile
29:03et tout ce que l'on a dit
29:04sur la macroéconomie
29:06mais en fait
29:06ça semble être une autre histoire
29:08du côté de la technologie
29:09donc la technologie
29:10en fait
29:10l'histoire de moyen terme
29:11elle reste en place
29:13donc rester active
29:15dans ce secteur
29:16c'est intéressant
29:16donc on va avoir
29:17dans nos allocations
29:18encore une surpondération
29:20américaine
29:20et effectivement
29:21je souscris tout à fait
29:22à l'idée de diversification
29:23quand on
29:25les diversifications
29:26c'est l'Europe
29:26il y a les thématiques
29:27sectorielles
29:29qui sont évidentes
29:29la défense
29:30l'énergie
29:31on en a parlé
29:31la défense s'impose
29:33à plusieurs niveaux
29:35et puis effectivement
29:36les diversifications
29:37c'est intéressant aussi
29:38de suivre
29:38alors il y a des marchés émergents
29:40on pense bien entendu
29:40à la Chine
29:41mais il y a d'autres
29:41petits marchés
29:42alors pour les particuliers
29:43ça va être un peu plus difficile
29:44il y a l'Inde
29:44qui est moins
29:45au Brésil
29:46c'est un marché
29:47qui est assez fort
29:48alors je resterai sur
29:49plutôt l'Asie
29:50et en fait ce qui nous intéresse
29:52c'est l'Asie
29:53donc effectivement
29:55l'Inde
29:55Singapour
29:56aussi
29:56c'est un marché intéressant
29:57il y a les marchés du golf
29:58alors là en ce moment
30:00on est un petit peu
30:00en mauvaise posture
30:01mais par contre
30:02il y a des performances
30:02et des révisions bénéficiaires
30:04qui peuvent être intéressantes
30:04c'est des idées
30:05de diversification
30:06et puis après
30:07comment on s'agit ?
30:08ça décorèle
30:09les portefeuilles ?
30:10alors non
30:10ça décorèle pas
30:11parce que par exemple
30:12vous avez des sensibilités
30:14qui sont aux marchés mondiaux
30:15donc si ça va mal
30:16sur l'ensemble
30:17des marchés boursiers
30:18mais par contre
30:19vous avez des diversifications
30:20vous avez des volatilités
30:21qui peuvent être moindres
30:22et surtout des sensibilités
30:23différentes
30:23c'est-à-dire
30:24comme on l'a dit
30:25d'acheter la techno
30:26moins chère
30:26dans une autre zone
30:27ou un autre type
30:28de sensibilité
30:29mais après
30:29vous allez avoir
30:30je ne parle pas
30:31du marché suisse
30:32vous allez aussi avoir
30:33des sensibilités
30:33qui sont là
30:34communes
30:35sur l'effet action
30:37donc nous
30:37on a essayé
30:38de ne pas toucher
30:38les allocations
30:39de passer les périodes
30:41difficiles
30:41comme celles
30:42que l'on connaît
30:42actuellement
30:42avec des protections
30:44protection via
30:44des options
30:45un jeu d'options
30:46donc de couverture
30:47pour le moins toucher
30:48possible effectivement
30:49les allocations
30:50cœur
30:51et puis après
30:52avoir une diversification
30:54ce qui veut dire
30:54aller chercher du crédit
30:55on ne parle pas
30:56de récession
30:56donc le carry
30:57sur le crédit
30:58fonctionne
30:58d'être prudent
31:00sur le dollar
31:00et puis
31:01comme je suis issu
31:02d'une banque suisse
31:03on a beaucoup d'or
31:04dans le portefeuille
31:05on a à peu près
31:069,5%
31:07d'un portefeuille
31:07diversifié en or
31:08ce qui effectivement
31:09est le grand gagnant
31:10year to date
31:11déjà l'an passé
31:13depuis le début
31:14de cette année 2025
31:15pour l'instant
31:16effectivement l'or
31:17est un actif
31:18très performant
31:18on gardera une minute
31:20pour parler de la banque nationale
31:21là-dessus
31:21qui se réunit la semaine prochaine
31:22qui va continuer
31:23de baisser ses taux
31:24j'ai bien envie
31:24d'entendre un petit commentaire
31:25là-dessus
31:26sur la logique
31:27d'investissement
31:27à ce mi-parcours
31:31de cette année 2025
31:32qu'est-ce que vous dites
31:33Christian ?
31:34Quelles sont les tendances
31:35qui peuvent être amenées
31:35à se prolonger
31:36et celles dont il faut se méfier ?
31:38Je dirais qu'il faut prendre
31:39le moins de risques
31:39que possible
31:40quand on n'a pas de visibilité
31:43ça ne sert à rien
31:43de vouloir prendre du risque
31:44donc je pense que
31:46même si les marchés
31:47m'ont donné le corps
31:47Il n'a pas de visibilité
31:48sur les tarifs par exemple
31:49l'idée que
31:50alors le fameux taco
31:52mais l'idée que
31:52Trump ne va pas
31:53avoir ses ménages
31:54etc
31:54vous dites
31:55il faut se méfier de ça ?
31:56Il faut quand même
31:56se méfier de ça
31:57parce qu'on a quand même
31:59des deadlines
31:59à un moment donné
32:00il va bien falloir décider
32:01alors est-ce que ça sera
32:02le 8 juillet
32:03il nous a dit que non
32:04ça peut être avant
32:04parce qu'il est pressé
32:05alors est-ce qu'il veut le faire
32:06après aussi
32:06est-ce qu'il veut le faire
32:07avant la fête nationale ?
32:08Non mais je pense
32:13donc je pense que
32:15le 4 juillet
32:15peut-être une meilleure date
32:17que le 8
32:17mais il y a encore
32:18la Chine le 10
32:19on a vu que la Chine
32:20a quand même des atouts
32:21avec les terres rares
32:22qu'ils ont pu faire plier
32:22l'industrie américaine
32:23avec les terres rares
32:25puisque la Chine
32:25a complètement bloqué
32:27les exportations
32:27des terres rares
32:28depuis le 4 décembre
32:29on savait qu'il y avait
32:296 mois de stock
32:30aux Etats-Unis
32:31ça n'a pas loupé
32:32quand on a vu
32:33les entreprises américaines
32:34qui ont commencé
32:34à réduire les cadences
32:35à cause de manque
32:35de terres rares
32:36ils ont compris
32:38que derrière
32:38ils avaient quand même
32:39un gros point
32:39on a vu que la Chine
32:40pouvait vraiment
32:41faire plier
32:41l'administration américaine
32:43donc ce qui est dingue
32:44c'est que sur les terres rares
32:45ils disent
32:45ok on va réexprimer
32:46les terres rares
32:47mais maintenant
32:47chaque entreprise
32:48qui va prendre
32:49des terres rares chinoises
32:50on va leur demander
32:51c'est pour quoi faire
32:52ça va dans quelle activité
32:536 mois
32:53que pendant 6 mois
32:54quels sont les clients
32:56que vous avez
32:56c'est à dire
32:57une aspiration
32:58de l'information
33:00et de l'intelligence
33:02des entreprises
33:02qui vont acheter
33:04ces terres rares chinoises
33:05c'est incroyable
33:07ça monte quand même
33:09la capacité de la Chine
33:10dans cette négociation
33:11à imposer des choses
33:12qui paraissent
33:13qui paraissent dingues
33:14je pense que
33:17l'administration Trump
33:18a sous-estimé
33:19la Chine
33:20qui s'était longtemps préparée
33:21c'est pas pour rien
33:22qu'ils avaient commencé
33:23dès le 4 décembre
33:24à bloquer les exportations
33:25donc je pense
33:27que la Chine
33:27on n'a pas fini
33:28on n'a pas du tout fini
33:29on n'a pas de visibilité
33:30sur ce qui va être fait
33:31moi je pense aussi
33:32que la situation économique
33:33américaine
33:34ne peut que se dégrader
33:35quoi qu'il arrive
33:36parce que même
33:37si on a la confiance
33:37des ménages
33:38qui rebondit
33:38un petit peu
33:39parce qu'on se dit
33:40que voilà
33:40le pire n'est pas là
33:42que finalement
33:43Trump est plus flexible
33:44qu'on pouvait le penser
33:44mais derrière
33:45il y a quand même
33:45un vrai coup d'arrêt
33:46sur pas mal d'investissements
33:47alors certes
33:48il y a quelques éléments
33:49qui résistent
33:49c'est l'investissement technologique
33:51et l'investissement
33:51dans l'intelligence artificielle
33:53je suis le premier étonné
33:54parce que j'avais peur
33:55qu'on commence à avoir
33:56des signaux négatifs
33:57mais pas plus tard
33:58qu'encore
33:58sur les dernières 24 heures
33:59on a Adobe
33:59qui a sorti ses résultats
34:01et alors au-delà
34:02du cours boursier
34:03ce qu'ils nous disent
34:04c'est qu'ils vont continuer
34:05à investir massivement
34:07et qu'ils ne vont pas arrêter
34:07quoi qu'il arrive
34:08parce qu'ils ont la concurrence
34:10et ça ne va peut-être
34:11pas être bon
34:12pour leurs résultats
34:13mais ils n'ont pas le choix
34:13parce qu'ils ont une concurrence
34:14aujourd'hui
34:15alors Wendware
34:15c'est très adobe
34:16c'est très particulier
34:17mais on n'a pas
34:18un seul retour
34:19pour l'instant
34:20à mon grand étonnement
34:21d'entreprises
34:22qui réduisent
34:22les investissements
34:23dans l'intelligence artificielle
34:23alors ils coupent
34:24les investissements
34:24dans le conseil
34:25ils coupent les investissements
34:26dans l'infogérance
34:27on n'est pas prêt
34:28à renouveler les PC
34:29pourtant on a
34:30la Windows
34:31une vieille version Windows
34:33qui va tomber
34:34il va bien falloir
34:35renouveler les PC
34:36à la fin de l'année
34:37mais on n'a pas du tout
34:38de budget pour ça
34:39donc on voit
34:39qu'il y a quand même
34:40un vrai coût
34:41on sert les
34:41mais ce segment
34:43là est bon
34:44donc je pense que
34:46oui il y a une partie
34:47qui est encore préservée
34:48mais on voit
34:48qu'on diminue
34:49c'est à dire
34:49les 7 magnifiques
34:50si je vous ai listé
34:51maintenant vous excluez
34:52Tesla
34:53vous excluez Apple
34:55il va peut-être
34:56nous rester Meta
34:57peut-être Microsoft
34:58Nvidia
34:59oui mais il n'en reste
35:01plus beaucoup
35:01donc on fait la liste
35:03les magnifiques
35:04elles sont en train
35:05de tomber
35:05donc oui la bourse
35:06peut encore monter
35:07parce qu'il y a encore
35:08quelques éléments de soutien
35:09mais ça sent mauvais
35:10quand même
35:10donc globalement
35:11aujourd'hui
35:11je trouve que
35:13prendre du risque
35:14ça ne vaut pas le coup
35:15et donc je suis plutôt
35:16sur des allocations prudentes
35:17et prudence
35:18ça veut dire
35:19l'obligataire américain
35:20je ne sais pas
35:215% sur le 30 ans américain
35:22à 4,50
35:23à 15 sur 10 ans
35:24non ça c'est pas
35:25d'accord
35:26si je dois être investi
35:27sur les actions
35:27moi je reste plutôt
35:29sur l'idée
35:29de jouer plutôt
35:30la demande intérieure européenne
35:31qui est la moins sensible
35:32au taux de change
35:33à la volatilité
35:34du taux de change
35:35et qui pourrait profiter
35:36notamment de la relance allemande
35:37donc quitte à jouer quelque chose
35:39autant être sur la partie
35:40la plus défensive en Europe
35:41et qui joue la demande intérieure Europe
35:42et surtout pas
35:43l'exposition de l'art
35:44et sur les actifs
35:46je pense que
35:47même si l'or est cher
35:48on reste sur l'or
35:49parce qu'il y a plein d'éléments
35:50qui font que ça va continuer
35:51de monter
35:52on peut aller sur
35:53de l'obligataire
35:54mais alors plutôt européen
35:55moi je reste prudent
35:56parce que
35:56pour les échanges
35:58et en plus
35:58volatilité des taux longs américains
36:00je ne vois pas l'intérêt
36:00d'aller prendre du risque
36:01donc voilà
36:02c'est un peu une allocation
36:03j'avoue
36:04très défensive
36:04mais je pense que cet été
36:06va être chahuté
36:07je pense que cet été
36:08si on veut passer un bon été
36:09vaut peut-être mieux
36:10être très défensif
36:12tout terrain
36:12très défensif
36:13sur la partie action
36:14un secteur aussi
36:16que vous citez
36:17Arnaud
36:17c'est le secteur de la santé
36:18c'est vrai qu'à valeur défensive
36:20qui n'a pas fait grand chose
36:22alors dans un environnement
36:24de marché comme celui-là
36:24est-ce que c'était normal
36:25que le secteur de la santé
36:26ne fasse rien jusqu'à présent ?
36:27il y a des fois
36:28c'est vraiment le mouvement
36:29de rotation
36:30entre les cycliques
36:31et défensives
36:32qui au plus haut
36:32est-ce que je vous présente ?
36:34donc les cycliques
36:34n'ont jamais été aussi chères
36:35par rapport aux défensives
36:37c'est ça
36:37c'est l'expansion des PMI
36:39ce n'est pas gagné
36:41donc la conjoncture
36:42ça serait pas important aujourd'hui
36:43donc qu'est-ce qu'on regarde
36:44un petit peu
36:45dans ce mouvement de rotation
36:46secteur défensif
36:47qui a été attaqué également
36:48encore par l'administration Trump
36:49avec les systèmes
36:50de remboursement
36:51donc qui touchent le Medicaid
36:52le Medicare B, D
36:55et le Medicaid
36:55le Medicaid D
36:56donc c'est là où c'est important
36:58c'est celui qui va être
36:59le moins sensible
37:00à ce qui va être mis en place
37:01par l'administration Trump
37:02parce que ce sont
37:03tous les systèmes de redonnance
37:04donc il faut que le Sénat
37:05valide tout cela
37:06donc ça nous semble aujourd'hui
37:08évacuer clairement
37:09de cette possibilité
37:10du coup on regarde
37:11les secteurs
37:11qui sont les plus exposés
37:12à cette partie là
37:13qui ont fait des grosses baisses
37:14et on a un acteur
37:15qu'on a intégré
37:16Sanofi
37:16dans la pharma
37:17qui a aujourd'hui 15%
37:19sur cette partie là
37:20du Medicare B
37:22et ça c'est le point important
37:23on se perd
37:24mais en tout cas
37:24c'est le point important
37:25en tout cas Sanofi
37:26vous dites c'est intéressant
37:27on va en avoir un peu aujourd'hui
37:28on va en IV et BIDA
37:29on tourne sur une moyenne à 12
37:31on est à 15 au plus haut
37:32c'est une valeur à rendement
37:33à 4,6
37:34c'est une valeur défensive
37:35qui revient un petit peu
37:36dans le consensus
37:36le mouvement de rotation
37:37qui est peut-être trop important
37:38aujourd'hui
37:39sur la partie cyclique
37:39ou en tout cas
37:40un peu trop optimiste
37:41c'est le moment
37:42de saisir les opportunités
37:42sur le secteur de la pharma
37:44en étant très sélectif
37:45sur la composition
37:46bon Patrice
37:48comme premier
37:48une petite question
37:49sur la banque nationale
37:49donc on a la fête
37:50la semaine prochaine
37:51la banque d'Angleterre
37:52mais la banque nationale suisse
37:53également
37:53qui va ramener son taux directeur
37:55principal à zéro
37:55oui alors c'était l'une
37:56des premières banques centrales
37:58au sein des pays
37:59en dehors des pays émergents
38:01à baisser
38:01à initier la baisse des taux
38:03donc on a un problème
38:05un petit peu
38:05avec le franc suisse
38:06puisqu'à chaque fois
38:07qu'il y a
38:07un petit coup de semences
38:09ou un bruit de canon
38:09dans le monde
38:10le franc suisse
38:11ça s'apprécie
38:11et donc la façon
38:13dont la banque centrale
38:15a essayé de gérer
38:16indirectement
38:17sans manipuler
38:17puisqu'on voit bien
38:19que l'administration américaine
38:21regarde comment il se passe
38:22n'aime pas ça
38:23donc effectivement
38:24le point c'est
38:26de faire baisser les taux
38:27et donc là
38:27on serait à la situation zéro
38:29l'inflation est aussi
38:29maintenant revenue
38:30légèrement négative
38:31donc on est même
38:32encore plus bas
38:32que l'inflation française
38:33sachant que c'est une grande partie
38:35par exemple
38:35sur un moins 0,1
38:36un moins 0,2
38:37sur l'inflation
38:38on a moins 2,5
38:39qui provient en fait
38:40de contributions
38:41qui provient en fait
38:42des produits importés
38:43du fait de la baisse
38:44de l'énergie
38:45et de la force du France
38:46donc là
38:47on est encore même
38:48par rapport à l'économie française
38:50par exemple
38:51l'inflation française
38:51on a encore plus d'effets
38:53et plus de dépendance
38:54vis-à-vis de l'étranger
38:54zéro ça suffit ou pas ?
38:56alors zéro ça devrait suffire
38:58parce que effectivement
38:59l'expérience précédente
39:00d'aller chercher
39:01des taux d'intérêt négatifs
39:02crée beaucoup de problèmes
39:04des problèmes
39:04de distorsion de concurrence
39:05donc le paysage bancaire
39:07a évolué
39:07puisqu'on a
39:08trois grandes banques
39:10trois systèmes de banques
39:11qui a maintenant
39:11il n'y a plus Crédit Suisse
39:12mais un très gros UBS
39:14des banques régionales
39:17et bien entendu
39:17un système
39:18auquel j'appartiens
39:18donc de banques privées
39:20donc ça veut dire
39:20que l'ensemble
39:21des distorsions de concurrence
39:22puisqu'en fait
39:22chacune ne peut pas imposer
39:25ces taux négatifs
39:27sur les dépôts
39:28et donc il y a
39:29une distorsion de concurrence
39:30qui s'était créée
39:31et qui favorisait
39:32en fait
39:32les grandes banques
39:33de distribution
39:33Crédit Suisse
39:34et UBS à l'époque
39:35et puis après
39:35vous avez des bizarreries
39:37par exemple
39:38un fonds de pension
39:39donc une entité
39:40qui va verser des retraites
39:41et bien
39:42à l'aide des dépôts
39:43et bien en fait
39:43elle va payer une taxe
39:45sur ces dépôts
39:45alors que c'est destiné
39:46à payer les retraites
39:48donc on voit bien
39:48que c'est vraiment
39:49pas la bonne solution
39:50donc il y a un niveau
39:51de contraintes sous zéro
39:52qui font que
39:54à ce stade
39:55la BNS
39:55ne regarde pas ça
39:56avec envie quoi
39:57l'idée de reverser
39:58en mots négatifs
39:59je vous assure
40:00je pense que
40:00les leviers
40:01sont actifs
40:03et que les critiques
40:04sont proches
40:06de revenir
40:07si jamais
40:07on tente en négatif
40:09et je pense
40:09qu'il vaut mieux
40:10négocier
40:10ce que fait
40:11le conseil fédéral
40:12avec l'administration
40:13Trump
40:13pour faire comprendre
40:14que si on intervient
40:15sur le change
40:16ce n'est pas
40:17de la manipulation
40:18mais c'est pour
40:19ralentir une devise
40:21qui dépasse
40:21la taille de l'économie
40:22dans l'importance
40:23l'importance de la devise
40:25dépasse la taille
40:25de l'économie
40:26une économie
40:27structurellement
40:27déflationniste
40:28la Suisse
40:29de par sa démographie
40:30sa productivité
40:31non
40:32non
40:32non
40:33alors la démographie
40:34la consommation
40:37se tient
40:37par l'immigration
40:38nette
40:38positive
40:38qui crée du pouvoir
40:39d'achat
40:40qui a mis
40:40la consommation
40:42en cycle
40:42donc en fait
40:43c'est simplement
40:43d'évaluation
40:44de prix
40:45de matières premières
40:46et d'appréciation
40:46du franc suisse
40:47qui nous amènent
40:47mais on n'est pas
40:48en déflation
40:48et on a une dette
40:49à 42% du PIB
40:51oui
40:51merci de rappeler
40:53les avantages
40:54de l'économie suisse
40:55merci à vous trois
40:56messieurs
40:56Patrice Gautry
40:57l'union bancaire privée
40:58Arnaud Morel
40:59promet part
41:00à cette manette
41:00d'intercrétion
41:01parézot
41:01Altair Economics
41:02Merci à vous

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