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  • il y a 3 jours
Retrouvez l’émission le 18h Eco présentée par Étienne Bracq du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.

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Transcription
00:00BFM Business présente
00:02Le 18h éco
00:07Bonsoir à tous et bienvenue dans ce 18h éco sur BFM Business.
00:13Dans un instant, le journal de 18h avec notamment les droits de douane et ce désaccord
00:18qui commence sérieusement à énerver Donald Trump entre l'Inde et les Etats-Unis
00:22puisque le président américain menace de prendre de nouvelles sanctions d'ici à demain
00:25si un accord n'est pas trouvé avec New Delhi.
00:28Du côté des entreprises, dernière save de résultats en Europe.
00:31Diageo, DHL ou encore BP ont publié leurs résultats trimestriels aujourd'hui.
00:35Les résultats trimestriels record, c'est désormais terminé.
00:39Place aux réductions de coûts, nous verrons dans un instant qu'à cause des droits de douane,
00:42Diageo continue de se restructurer.
00:45Et puis dans cette émission, l'invité du 18h15 sera le directeur général de Telsat,
00:50Jean-François Falaché qui sera avec nous dans un gros quart d'heure
00:52pour revenir sur les résultats de Telsat qui ont été publiés ce matin
00:55et puis surtout pour nous parler du secteur des satellites,
00:59un secteur qui est au cœur de l'actualité.
01:02Il s'agit, Telsat notamment, d'un des derniers acteurs au monde
01:05à détenir des constellations en orbite base.
01:08Voilà le programme de ce 18h éco.
01:10Nous sommes en direct, c'est BFM Business, c'est le 18h éco.
01:13Avec à la une donc ce soir de ce mardi, 5 août de nouveaux tarifs douaniers
01:21pour le secteur pharmaceutique.
01:23Ne réussissant pas à faire baisser le prix des médicaments aux Etats-Unis,
01:26le président Donald Trump sort son arme fétiche, c'est-à-dire les droits de douane.
01:30Cet après-midi, il a prôné sur CNBC des taxes de 150, voire même 250%
01:35sur les médicaments d'ici un an.
01:37Nous allons d'abord mettre un droit de douane bas sur les produits pharmaceutiques,
01:46mais dans un an, un an et demi maximum, il sera à 150%
01:49et ensuite ce sera à 250% parce qu'on veut des médicaments fabriqués dans notre pays.
01:54Et ce n'est pas comme ça qu'a fait Biden, qui ne savait pas ce qu'il faisait
01:57en donnant des milliards de dollars à des entreprises qui avaient tellement d'argent
02:01qu'elles ne savaient pas quoi en faire.
02:02Donald Trump cet après-midi sur CNBC.
02:08Dans cette interview, le président américain annonce également
02:11vouloir augmenter des droits de douane d'ici à demain
02:13sur les produits indiens importés aux Etats-Unis
02:16si un accord n'est pas trouvé avec New Delhi.
02:18Par contre, avec la Chine, d'après le président américain,
02:20les relations se sont très largement apaisées.
02:23Un accord est proche, dit le président américain,
02:25qui se dit également prêt à rencontrer Xi Jinping avant la fin de l'année.
02:28Dans l'actualité des entreprises, c'est toujours compliqué
02:31pour le secteur des spiritueux.
02:34Diageo, vous savez, c'est le leader mondial des spiritueux britanniques,
02:37a publié ce matin un bénéfice net, un résultat annuel donc décalé
02:40de 2,4 milliards de dollars.
02:42C'est une baisse de 39% par rapport à l'an passé.
02:46Néanmoins, le titre s'en sort bien ce soir à la Bourse de Londres,
02:49car pour compenser les droits de douane américains,
02:54Diageo ne fera pas 500 millions de dollars de réduction de coût,
02:58mais 625 millions de dollars.
03:00Les détails avec Régine Chalralech.
03:04Les Etats-Unis, premier marché de Diageo,
03:0745% des ventes coûtent désormais cher.
03:10Avec une taxe de 10% sur ces produits,
03:12la facture des droits de douane grimpe à 200 millions de dollars par an.
03:16Le groupe connu pour ses marques Smirnoff, Guinness et le whisky Johnny Walker
03:20promet d'en absorber la moitié en taillant dans ses dépenses.
03:23Il renforce ainsi son plan d'économie et passe de 500 à 625 millions de dollars
03:29pour son prochain exercice.
03:31Diageo a tout de même pu limiter la casse.
03:33Le chiffre d'affaires s'établit à plus de 20 milliards de dollars comme anticipé.
03:38Et dans un contexte où les consommateurs boivent moins,
03:40mais privilégient des produits haut de gamme,
03:43le groupe a misé sur ses produits premium.
03:45Les ventes de la marque de tequila Don Julio et de la bière Guinness
03:48ont ainsi progressé de 37 et de 12% respectivement.
03:52Face à l'incertitude économique, Diageo joue la prudence,
03:56mais renouvelle ses prévisions.
03:57Des prévisions qui ont rassuré ce soir les marchés,
03:59avec un titre qui clôture sur une hausse de 5% à Londres,
04:02mais qui perd toujours plus de 25% depuis le début de l'année.
04:06Au Royaume-Uni, toujours après avoir annoncé hier,
04:09souvenez-vous, la découverte d'un gisement au large du Brésil,
04:12BP a annoncé ses résultats trimestriels ce matin.
04:15Des résultats en baisse, mais meilleurs que prévu.
04:172,4 milliards de dollars de bénéfices au deuxième trimestre.
04:20C'est une baisse de 14% sur un an.
04:22Néanmoins, le dividende n'est pas sacrifié.
04:24Idem pour le rachat d'actions, ce qui a profité à la valeur
04:26qui est en hausse de plus de 2% ce soir à la clôture.
04:29Et puis dans le secteur pétrolier,
04:30les résultats étaient également en baisse aujourd'hui pour Aramco.
04:33Avec la baisse des cours du pétrole,
04:35le bénéfice net du géant saoudien ressort en baisse de 22% au deuxième trimestre,
04:40à plus de 20 milliards de dollars.
04:41Une baisse des profits qui joue mécaniquement sur son actionnaire, l'Arabie Saoudite,
04:45qui a annoncé la semaine dernière un déficit de plus de 9 milliards au deuxième trimestre,
04:50c'est-à-dire une baisse de plus de 40% par rapport au premier trimestre.
04:54Tout cela nous amène à l'activité industrielle en France,
04:56qui a rebondi très largement au mois de juin,
04:59plus 3,8% par rapport au mois de mai,
05:01selon les chiffres de l'INSEE qui ont été annoncés ce matin.
05:04Un chiffre nettement supérieur aux attentes.
05:07Julien Thibault, qu'est-ce qui explique la bonne tenue de cette production industrielle en France au mois de juin ?
05:13Alors tout d'abord, Étienne, cette bonne performance ne concerne pas toute l'industrie française
05:16et s'explique en grande partie par un secteur en particulier, l'aéronautique et le spatial.
05:21La fabrication de matériel de transport grimpe de 16,6%,
05:24une hausse exceptionnelle portée par la construction aéronautique, navale et ferroviaire,
05:29une catégorie qui grimpe de 26,7% sur le mois de juin.
05:32On assiste aussi à une remontée assez nette de la production dans l'énergie en hausse de 5%,
05:37et dans le détail, le raffinage signe une forte augmentation à près de 21% sur le mois,
05:43une hausse qui peut s'expliquer par la fin de la maintenance de plusieurs raffineries.
05:46On observe aussi un rebond dans les biens électriques et électroniques,
05:50avec une hausse de près de 4% et une légère reprise dans l'agroalimentaire à un peu moins de 1%.
05:56Alors réelle reprise ou parenthèse temporaire, sur un an, à l'exception du matériel de transport,
06:01la plupart des grands secteurs industriels restent dans le rouge,
06:05la chimie et les produits industriels reculent de 0,9%,
06:08l'agroalimentaire perd 1%, le raffinage plonge de près de 7%,
06:12tandis que la construction affiche une baisse de plus de 4% sur un an.
06:16Alors en dépit d'un mois de juin très dynamique,
06:18les chiffres sur un an rappellent que l'industrie française peine encore à retrouver un élan durable.
06:22Les détails de Julien Thibault.
06:24Vous venez de le souligner, la production industrielle en France a notamment été portée
06:27par une bonne dynamique dans le secteur aéronautique et spatial,
06:32un secteur qui est en pleine ébullition.
06:33Alors s'agit-il d'un effet rattrapage ?
06:36Les éléments de réponse avec Jean-Baptiste Thuy.
06:39À lui seul, ce segment représente l'essentiel du regain de l'activité manufacturière.
06:43Elle progresse de 3,5%.
06:45Derrière cet envolée, un effet de rattrapage après plusieurs semaines de blocage logistique
06:49et un retour à la normale sur certaines chaînes d'approvisionnement.
06:52Ce signal est d'autant plus fort que l'aéronautique est aujourd'hui la première source d'excédent commercial de la France.
06:57Près de 29 milliards d'euros en 2024 selon les douanes.
07:00Le secteur pèse environ 200 000 emplois directs, 3 000 entreprises,
07:0465 milliards d'euros de chiffre d'affaires annuel, dont près de 80% à l'export.
07:09Avions civils, militaires, moteurs, hélicoptères, satellites, équipements de défense,
07:14les livraisons repartent en particulier vers l'Asie et le Moyen-Orient.
07:17Sur un an, la production industrielle reste en léger recul,
07:21mais les matériels de transport affichent une hausse de 7,4%,
07:25là où la plupart des autres secteurs, chimie, énergie, agroalimentaire, restent dans le rouge.
07:31Un chiffre qui confirme le rôle absolument moteur de l'aéronautique dans l'économie française.
07:37Les explications de Jean-Baptiste Tué, 18h07, tout de suite, on jette un coup d'œil sur les marchés.
07:41Avec une bourse de Paris qui souffle un petit peu en ce mardi,
07:46moins 0,14% à la clôture, légèrement au-delà des 7600 points à 7620 points.
07:51Du côté de Wall Street, vous avez trois indices américains qui font également une petite pause
07:55après les records touchés ces derniers jours, moins 0,1% pour le Dow Jones,
07:58quand le S&P 500 lâche 0,4% du côté des sociétés à suivre aujourd'hui,
08:03du côté de New York, Palantir qui gagne plus de 6% après la publication de ses résultats.
08:07Le titre a été multiplié par deux depuis le début de l'année, par sept en l'espace d'un an,
08:11plus de 400 milliards de dollars de capitalisation boursière.
08:15L'acteur américain des logiciels, notamment pour le secteur de la défense,
08:18revoit la hausse ses perspectives grâce notamment à de nombreux contrats gouvernementaux
08:23de la part des États-Unis.
08:25Du côté de l'Europe, aujourd'hui, Ryanair a touché un record en bourse
08:28après la publication de son trafic du mois de juillet, plus de 20 millions de passagers.
08:33C'est un record, le titre est sur un plus haut historique.
08:36Donc ce soir, grâce à une hausse de 0,2%.
08:39Et puis la star aujourd'hui à la Bourse de Paris, c'était Eutelsat qui gagne plus de 12%
08:44après la publication de ses résultats, au-delà des 3 euros à 3,30 euros
08:48après la publication de résultats annulés à meilleur que prévu.
08:51Jean-François Fallaché, son directeur général, sera d'ailleurs avec nous
08:54dans 10 minutes, juste après ce journal.
08:56A tout de suite.
08:57Le 18h écho
09:05Suite de ce 18h écho sur BFM Business, 18h09 et donc comme promis, un coup d'œil
09:11sur la publication des résultats de Telsat avec notamment Jean-François Fallaché
09:15qui sera votre invité dans un instant, Jean-Baptiste Thuette.
09:17Bonjour Jean-Baptiste.
09:18Bonjour Etienne.
09:19De nous avoir rejoints dans un instant, bien sûr, nous allons parler des enjeux du groupe.
09:23Juste avant, un coup d'œil quand même sur les résultats annuels qui ont été publiés ce matin.
09:27Oui, des résultats annuels car c'est un exercice décalé, un peu plus d'un milliard de pertes
09:32pour un chiffre d'affaires en légère hausse à 1,2 milliard d'euros
09:35en cause notamment de lourdes dépréciations d'actifs qui ont pesé sur la comptabilité de ces derniers mois.
09:41Vous savez, pour Hôtelsat aujourd'hui, l'enjeu, il est très clair.
09:43Il faut arriver à trouver sa place face à qui ?
09:47Evidemment, un Starlink dont on parle tout le temps, face à Kuiper aussi d'Amazon
09:51mais aussi à la concurrence asiatique qui commence à être vraiment en force dans ce monde d'Internet par satellite.
09:57Depuis le rachat de OneWeb en 2023, Telsat joue son avenir sur l'orbite basse.
10:02On est aux alentours de 1000-1200 km d'altitude.
10:04C'est un segment qui est devenu ultra stratégique pour garantir un accès souverain à Internet depuis l'espace.
10:09OneWeb, c'est la seule constellation européenne.
10:13Elle est réservée aux clients institutionnels, aux gouvernements, aux B2B.
10:17Et le chiffre, on le voit, ça fonctionne bien.
10:19Le chiffre d'affaires a doublé quand même cette année par rapport à l'année dernière
10:22grâce à des contrats gouvernementaux, des grands opérateurs télécoms.
10:26Et puis, on a aussi pas mal de discussions qui sont en cours.
10:28Jean-François Fallaché nous en parlera sans doute.
10:30Mais on a la SNCF qui est dans les tuyaux, comme on dit.
10:33Il y a des compagnies aériennes américaines qui sont en discussion aussi
10:36pour peut-être adopter un jour ce système.
10:38Donc, connecter train à avion.
10:40Mais on a une base qui reste quand même fragile.
10:42On n'a pas de marché grand public.
10:43Alors ça, c'est un choix qui a été fait par OneWeb et par Hôtelsat.
10:46Il y a une dépendance aux commandes publiques.
10:48Et puis, on a une flotte de satellites qui va devoir être renouvelée
10:52dans les années qui viennent et étendue, agrandie.
10:55OneWeb, c'est aussi l'un des piliers du programme Iris Square.
10:58C'est la future constellation souveraine européenne.
11:01Mais c'est vrai que face à Starlink, le rapport de force, il est quand même brutal.
11:04On a Elon Musk qui aligne des milliers de satellites,
11:07qui contrôle toute la chaîne, la fabrication, le lancement, l'exploitation,
11:10qui verrouille aussi des contrats militaires massifs.
11:13Et Hôtelsat reste pour l'instant un acteur modeste.
11:15On a une intégration qui est encore un peu délicate aussi avec OneWeb.
11:19On a une gouvernance resserrée avec une forte pression de l'État.
11:23La rentabilité qui est en recul de 5 points par rapport à l'an dernier.
11:26Puis, on a 1 milliard d'euros d'investissement à faire cette année.
11:30Donc, on a un groupe qui tient grâce pour l'instant au soutien massif des États.
11:34850 millions d'euros qui ont été mis sur la table par la France et par le Royaume-Uni.
11:39Est-ce que ça suffira à stabiliser l'entreprise et à en faire demain un opérateur de référence
11:43dans la bataille mondiale des constellations ?
11:46On va voir ça avec Jean-François Fallaché, peut-être.
11:49Réponse.
11:49Oui.
11:50Clément de réponse dans 2-3 minutes.
11:52Mais juste avant quand même la suite de ce journal avec des éléments intéressants,
11:55TelSat, et on en parlera d'ailleurs, qui est au cœur,
11:58notamment une pièce maîtresse dans l'intelligence artificielle.
12:01L'intelligence artificielle qui est vraiment au cœur de l'actualité de ces derniers jours
12:05et au cœur notamment de la montée en puissance des investissements,
12:08notamment des GAFAM, regardez Microsoft ou encore Amazon,
12:11qui envisagent tout simplement de transformer d'anciennes centrales à charbon ou à gaz
12:16en centres de données.
12:17L'objectif, c'est de profiter d'un accès immédiat aux courants
12:20et aux infrastructures de refroidissement déjà existantes.
12:24Regardez ce reportage passionnant de Julien Thibault.
12:26Vers une seconde vie pour les centrales électriques européennes.
12:31Plusieurs énergéticiens comme Engie, RWE ou Enel
12:34cherchent à rentabiliser ces sites en les transformant en datacenters.
12:38Plutôt que d'en financer la fermeture,
12:40ils veulent attirer les géants de la tech
12:42avec des contrats de fourniture d'électricité sur plusieurs années.
12:46Derrière cette stratégie, l'explosion de la consommation liée à l'IA,
12:49les datacenters, piliers de cette révolution numérique,
12:52nécessitent une alimentation continue doublée de systèmes de refroidissement.
12:57Des infrastructures très gourmandes en énergie.
12:59Résultat, la consommation pourrait presque tripler en Europe d'ici 2030,
13:03selon McKinsey.
13:04Une aubaine pour les énergéticiens.
13:06Certains accords pourraient atteindre plusieurs centaines de millions,
13:10voire des milliards d'euros.
13:11Engie a déjà identifié une quarantaine de sites potentiellement transformables,
13:15dont la plupart situés en Europe.
13:1718h13.
13:18Et pour finir ce journal, un coup d'œil sur, notamment, le secteur automobile,
13:22qui est, nous, toujours en mauvaise passe,
13:24puisqu'au mois de juillet, les ventes ont reculé de plus de 7% en France.
13:27Mais le problème des concessionnaires, c'est qu'en plus de ventes qui reculent dans le neuf,
13:32vous avez également des ventes qui reculent dans le segment des voitures d'occasion.
13:36Regardez ce reportage de François-Xavier Roux et Mathis Manu.
13:41Le marché du neuf connaît une baisse de près de 8% depuis le début de l'année,
13:45avec moins d'un million de véhicules vendus.
13:48Jean-Alvergnas, chef de projet automobile, explique notamment cette baisse
13:51par des acheteurs perdus sur le marché.
13:54Il y a plein de changements au niveau des réglementations politiques en France,
13:59que ce soit avec les malus, que ce soit avec les aides à l'électrification.
14:03Et tout cela crée de la confusion pour le consommateur
14:07qui se rapatrie sur le véhicule d'occasion.
14:10Certains conducteurs attendent le bon moment pour acheter un nouveau véhicule
14:13et vont donc garder le leur de plus en plus longtemps,
14:16non sans risque pour Benjamin Cuc, spécialiste de l'automobile.
14:19Le parc automobile ne cesse de reculer en âge,
14:22ce qui est extrêmement préoccupant,
14:23puisque des voitures qui ont 12 ou 13 ans
14:26sont forcément plus émettrices de CO2 et plus polluantes,
14:29même dans l'absolu, que des voitures modernes.
14:31Et on a des voitures vieillissantes qui sont forcément plus polluantes
14:37et aussi plus dangereuses,
14:38parce qu'une voiture qui a 15 ans est plus dangereuse qu'une voiture d'aujourd'hui.
14:41L'âge moyen d'une voiture en circulation a vieilli de presque 3 ans en une décennie
14:45et atteint désormais un peu plus de 11 ans en moyenne.
14:48Tout de suite, l'invité du 18h éco.
14:50Et l'invité de ce 18h éco ce soir, c'est Jean-François Fallachy,
15:04directeur général de Telsat.
15:05Bonsoir Jean-François Fallachy.
15:07Bonsoir Jean-François.
15:07Merci d'être avec nous ce soir en plateau.
15:11Pour revenir notamment sur la publication de vos résultats annuels
15:13qui ont été publiés ce matin, exercice décalé.
15:17Vous annoncez une perte de plus d'un milliard d'euros,
15:20en hausse de 700 millions d'euros par rapport à l'année dernière.
15:22Un chiffre d'affaires en très légère hausse.
15:252024-2025, c'était une année charnière pour vous aujourd'hui,
15:29avec notamment l'intégration de OneWeb.
15:31C'est une acquisition qui avait été annoncée en 2023,
15:34mais qui a commencé à être intégrée dans les comptes ces derniers mois.
15:37Dans un instant, Jean-Baptiste Thuette sera également présent
15:40pour vous poser quelques questions par rapport à cet univers très large des satellites.
15:45Mais juste avant, un mot sur ces résultats.
15:48Année charnière avec beaucoup d'éléments exceptionnels.
15:50Est-ce que ça y est désormais, le plus lourd est passé ?
15:52Est-ce que le plus gros est derrière vous ?
15:53Je ne sais pas si le plus gros est derrière nous.
15:56En tout cas, c'est une année effectivement charnière.
15:58Mais surtout, ce sont des résultats qui sont bons
15:59parce que notre chiffre d'affaires est en légère croissance.
16:02Donc, si on le compare année après année,
16:05il est en croissance de 1,66%.
16:07Dans un monde où, en fait, on a deux business et deux activités.
16:10Peut-être que je vais en profiter pour être un petit peu didactique
16:12avec vos téléspectateurs dans une minute.
16:14Et puis, surtout, une profitabilité qui est l'Ebitda de la société,
16:18qui est en stabilité.
16:20Et je crois que le point marquant de ces résultats,
16:22c'est notre chiffre d'affaires sur cette constellation basse orbite,
16:24qui est notre moteur de croissance,
16:26qui, elle, est en croissance de 80% hier en l'heure.
16:29C'est plus de 180 millions d'euros.
16:32Donc, c'est un chiffre d'affaires substantiel pour l'entreprise
16:34qui représente 15% de notre chiffre d'affaires
16:36et qui est en forte croissance.
16:38Alors, peut-être, j'en profite pour être un peu didactique
16:41et redire que fait Eutelsat et qui est Eutelsat.
16:44Donc, Eutelsat, on a deux activités.
16:46Une activité historique, puisque c'est une société qui a plus de 48 ans.
16:50Une activité historique dans des satellites géostationnaires,
16:53qui sert finalement à véhiculer de la vidéo dans plusieurs pays du monde.
16:57On en a 34 satellites géostationnaires autour de la planète,
17:00qui sont au-dessus de l'Europe, au-dessus de l'Afrique,
17:03au-dessus des États-Unis, de l'Amérique du Sud,
17:06et qui, historiquement, servent à donner accès à la télévision par satellite.
17:10Donc, ça, c'est l'activité historique et qui, elle, est en baisse.
17:14Elle est en baisse parce que, de plus en plus, on regarde la télévision,
17:18votre émission, on la regarde à travers les smartphones,
17:20à travers la fibre dans nos pays et de moins en moins à travers de satellites.
17:24Et Eutelsat, il y a deux ans, a fusionné avec une constellation dite basse orbite.
17:31Alors là, c'est un objet extraordinaire.
17:33Nous avons 640 satellites qui sont à 1200 kilomètres d'altitude
17:37et donc qui orbitent autour de la planète à très grande vitesse.
17:40C'est des satellites qui font le tour de la Terre en moins de deux heures
17:44et étant très bas, qui donnent un accès à Internet
17:49et un accès à des services de télécom à une latence basse,
17:52donc qui sont des services de très haut débit,
17:55qui sont comparables aux services que les opérateurs de télécom terrestres peuvent fournir.
17:59Et donc, ça, c'est la nouveauté.
18:01Des constellations basse orbite dans le monde, il y en a deux.
18:04Nous sommes la seule constellation basse orbite européenne,
18:09donc avec, bien sûr, de gros enjeux de souveraineté.
18:13C'est un objet technologique extraordinaire,
18:15parce qu'encore une fois, vous avez 640 satellites
18:17qui tournent très vite dans 12 cercles autour de la Terre.
18:21Nous avions autour de la planète 40 stations,
18:24et je crois que vous en avez montré quelques-unes sur les images
18:27qui permettent en fait de communiquer avec ces satellites,
18:2940 stations autour de la planète,
18:31la planète qui tourne autour de tout ça et qui nous permet,
18:34dans 180 pays du monde,
18:35de vendre et de fournir des services très haut débit à des entreprises.
18:39Jean-Baptiste, moi je suis très intéressé par ce qui vous arrive en quelque sorte,
18:43parce que chez Hôtelsat, vous êtes finalement, depuis quelques années,
18:46dans un véritable basculement, vous changez de monde.
18:50Vous l'avez dit, on vous a connu depuis maintenant une quarantaine d'années
18:53pour diffuser sur la planète entière de la vidéo,
18:55avec des satellites géostationnaires qui sont à 36 000 km d'altitude,
18:59qui pèsent 3, 4 tonnes,
19:01qui sont des véritables mastodontes à envoyer dans l'espace.
19:03Puis aujourd'hui, vous basculez avec des satellites qui sont à 1 000 km d'altitude,
19:08qui pour la plupart sont des CubeSat,
19:10qui sont des boîtes, j'exagère un petit peu,
19:13mais qui pèsent quelques centaines de kilos,
19:14donc beaucoup plus légers.
19:15C'est un véritable changement de modèle pour vous, de stratégie.
19:18Est-ce que déjà, ces satellites géostationnaires qui sont à 36 000 km d'altitude,
19:24est-ce qu'ils sont, est-ce que c'est une technologie révolue aujourd'hui
19:27et est-ce qu'on va basculer définitivement sur des satellites bassorbistes ?
19:31Alors, on ne peut pas dire que c'est une technologie révolue.
19:33Comme je le disais, le business de ces satellites géostationnaires,
19:37on a deux types de business.
19:38C'est la vidéo, donc ça, ce sont des satellites qui permettent de diffuser de la télévision.
19:41Et puis, dès le début des années 2000,
19:43Hôtelsat a commencé à faire de la connectivité avec ces satellites géostationnaires.
19:47Là aussi, on utilise une antenne parabolique
19:49que tout le monde, tous les foyers, connaissent en France
19:51pour non plus capter de la télévision,
19:54mais pour avoir de l'accès à Internet.
19:56Alors, un débit qui était convenable,
19:58mais la difficulté, c'est que ces satellites
19:59étant 36 000 km au-dessus de la Terre,
20:02si vous faites des petits calculs simples,
20:03la vitesse de la lumière, quand elle fait 4 fois l'aller-retour,
20:06ça fait à peu près une seconde.
20:07Donc, on a ce qu'on appelle un effet de latence qui est important.
20:10Donc, pour des usages classiques d'accès à Internet,
20:13regarder des vidéos, etc., ça fonctionne très bien.
20:15Mais il y a des usages pour lesquels
20:17que ça ne fonctionne pas.
20:18Par exemple, les jeux vidéo, le gaming,
20:21la télécommande d'engin.
20:23Donc, ces satellites-là, ils existent.
20:24Au passage, la vidéo, c'est encore 50 %
20:26du chiffre d'affaires de l'entreprise.
20:28Et donc, cette connectivité fournie
20:32par des satellites géostationnaires,
20:33ça reste 35 % du chiffre d'affaires de l'entreprise.
20:36Alors, ces satellites géostationnaires,
20:37ils ont beaucoup évolué.
20:39Ce sont des objets technologiques merveilleux
20:40qui permettent aussi de changer la façon
20:43dont ce qu'on appelle les BIM,
20:45c'est-à-dire l'endroit où les clients peuvent aller
20:47de façon dynamique.
20:49Donc, il y a beaucoup, beaucoup d'évolutions
20:51de ces satellites qui ont des usages
20:53à la fois civils et aussi militaires,
20:55pour des communications militaires.
20:57Alors, ces satellites-là, néanmoins,
20:59ils restent qu'ils sont à 36 000 km par seconde.
21:02Et donc, avec les lois de la physique,
21:04on a cette latence élevée.
21:05Et d'où l'importance de ces constellations basse-orbite
21:09et de cette constellation basse-orbite
21:10qu'on a, qui est unique.
21:13Je répète, il y en a deux dans le monde.
21:16Cette constellation basse-orbite,
21:17quand on regarde le prix qu'elle a coûté
21:20à Mitre en place,
21:21c'est huit années et plus de 6 milliards de dollars
21:23qui ont été investis
21:25avant que Telsat ne rachète cette constellation.
21:28Donc, voyez l'objet extraordinaire que c'est
21:30et les services qu'elle rend possibles,
21:33encore une fois, sur toute la planète.
21:35Voilà, sur l'ensemble des pays du monde,
21:37180 pays dans lesquels on a des droits
21:39de vente de nos services.
21:41Et c'est sur cette division, aujourd'hui,
21:42que la croissance se réalise.
21:43Vous affichez une croissance de plus de 80 %
21:46en ce qui concerne les satellites en orbite basse.
21:49Est-ce qu'aujourd'hui, vous avez des difficultés
21:51à répondre à la demande,
21:53que ce soit pour avoir ces fameux satellites,
21:55mais aussi pour les envoyer en orbite basse ?
21:57Comment, aujourd'hui, vous arrivez à envoyer
21:59ces satellites à plusieurs kilomètres de la planète ?
22:02Alors, on va revenir peut-être à ce qui s'est passé
22:06et qui était très important pour Telsat,
22:10cette augmentation de capital de 1,5 milliard d'euros,
22:13dont effectivement l'État français a été un acteur majeur,
22:17ainsi que l'État britannique.
22:18Pourquoi cette augmentation de capital était nécessaire ?
22:21Parce que, justement, il nous fallait recommander des satellites
22:24pour faire que cette constellation de 640 satellites,
22:27non seulement continue à être opérationnelle dans le futur,
22:30mais puisse s'étendre.
22:32Pourquoi ? Parce que ces satellites,
22:33contrairement aux satellites,
22:34aux gros satellites de plusieurs tonnes géostationnaires
22:36qui avaient des durées de vie de 15 à 25 ans,
22:39ceux-là, ils sont effectivement petits,
22:41250 kg quand même,
22:42donc ce n'est pas des petites choses quand même,
22:44mais néanmoins, ils ont une durée de vie
22:46qui est plus petite, 7 ans.
22:49Et donc, cette constellation qui a été lancée dès 2019,
22:53il va falloir qu'on commence à remplacer des satellites.
22:55On en a déjà remplacé une vingtaine,
22:56il va falloir qu'on continue pour qu'elle reste opérationnelle
23:00et c'est la raison pour laquelle on avait besoin
23:02de cette augmentation de capital
23:03parce qu'une partie de notre business,
23:06c'est une grosse start-up, OneWeb.
23:07Et les chiffres d'affaires que vous voyez aujourd'hui
23:09qui sont réels,
23:10ils ont commencé il y a deux ans
23:12et donc on va bien sûr poursuivre
23:15cette dynamique de croissance
23:16dans les mois et les années qui viennent.
23:18Là, Jean-François Fallaché,
23:19vous nous amenez au cœur du sujet
23:21qui est de savoir comment on envoie ces satellites,
23:24l'accès souverain à l'espace.
23:27On sait que le carnet de commandes d'Ariane 6,
23:30d'Ariane Group,
23:31les carnets de commandes sont déjà très bien remplis,
23:32que c'est très compliqué de trouver des places
23:34pour envoyer ces satellites.
23:35Vous allez avoir dans les années qui viennent
23:36de nombreux satellites à envoyer,
23:39ce que vous l'avez fait déjà d'ailleurs,
23:41appel à SpaceX,
23:42pour envoyer certains de vos satellites.
23:43Comment vous vous positionnez sur cette question
23:46de l'accès à l'espace,
23:47de la souveraineté ?
23:48Est-ce que ça vous inquiète quand même
23:49parce que les places sont un peu limitées ?
23:51Ou alors, comment vous gérez ça ?
23:52Alors, on n'est pas inquiet
23:53parce qu'effectivement,
23:54comme vous l'avez vu,
23:55Ariane a repris les lancements
23:57de façon...
23:58avec beaucoup de succès.
24:00Il va y en avoir un d'ailleurs
24:01dans quelques jours.
24:03Et puis, on a aussi le New Space
24:05qui arrive dans le domaine des lanceurs.
24:07On a un champion français
24:08qui s'appelle MySpace,
24:09avec qui on est en discussion,
24:11qui va venir avec des lanceurs
24:12qui vont être des lanceurs
24:13peut-être plus petits qu'Ariane
24:15et qui, en fait,
24:16vont être plus adaptés à nos besoins.
24:18Pourquoi ?
24:18Parce qu'ils vont être capables
24:19de lancer de façon plus chirurgicale
24:21des satellites qui, encore une fois,
24:24vous l'avez dit vous-même,
24:25sont plus petits.
24:26Et nous, on va devoir remplacer
24:28quelques-uns de ces satellites,
24:29mais peut-être pas tous.
24:30Et donc, ces nouveaux lanceurs,
24:32comme MySpace,
24:33vont être absolument critiques
24:34pour nous dans le futur.
24:35Et ça aussi, c'est de la souveraineté
24:37puisque, comme vous le savez,
24:38c'est une entreprise française
24:39qui est une filiale d'Ariane Group.
24:41Est-ce que pour vous,
24:42ça arrive assez vite ?
24:43Eh bien, écoutez,
24:43on va faire tout ce qu'il peut
24:44pour les soutenir
24:45pour que ça arrive vite
24:46parce qu'on va en avoir besoin
24:47mi-2027, effectivement.
24:49On vient de l'entendre,
24:50notamment Jean-Baptiste,
24:51les usages changent.
24:52On est passé, il y a quelques années,
24:53des usages vidéo
24:54pour recevoir la télévision
24:56à aujourd'hui le téléphone
24:58qui va directement se connecter
24:59aux satellites pour certains usages.
25:01On voit poindre, effectivement,
25:02ce qu'on appelle le direct-to-sell,
25:04ce qui peut paraître logique,
25:05effectivement,
25:05de connecter un téléphone portable
25:07directement à un satellite,
25:08ce qui, en termes environnementaux,
25:10administratifs,
25:11serait peut-être plus simple
25:12que de pouvoir installer des antennes,
25:13effectivement,
25:14comme c'est le cas
25:14depuis maintenant quelques décennies
25:15sur Terre.
25:17Est-ce qu'à votre avis,
25:19ce direct-to-sell,
25:20connexion directe aux satellites,
25:22a de l'avenir ?
25:22Ou alors, est-ce que ce sera réservé
25:24à certains usages
25:25très particuliers ?
25:26On voit certains opérateurs
25:27dans le monde
25:27qui se lancent là-dedans.
25:29Starlink et Elon Musk,
25:30pour ne pas le citer,
25:31se lancent aussi
25:31sur cette question,
25:33sur ce créneau du direct-to-sell.
25:34Comment vous vous placez ?
25:36Alors, il se trouve que,
25:37vous savez qu'avant
25:38pour rejoindre Telsat,
25:39il y a deux mois,
25:40j'étais chez Orange,
25:41donc j'étais le patron
25:42d'Orange France,
25:42donc effectivement,
25:43c'est un sujet
25:44qu'on a regardé
25:44de très très près
25:45et que, j'imagine,
25:46le management d'Orange
25:46continue à regarder.
25:47il est vrai qu'il y a
25:49un appétit pour ça,
25:50c'est-à-dire que
25:51nos consommateurs
25:52sont prêts à payer
25:53pour avoir
25:54de l'accès mobile
25:55quand ils sont
25:56soit en zone blanche,
25:58elles sont rares en France,
25:59dans un pays comme la France,
26:00mais il y en a encore,
26:01soit en cas de problème.
26:03On a vu qu'on a eu
26:04dans le passé récent
26:06quelques sujets météorologiques,
26:08on a vu Mayotte,
26:09on a vu la Bretagne
26:10quand j'étais chez Orange France,
26:12et là,
26:12on voit bien
26:13qu'il y aurait une demande
26:14pour avoir, en fait,
26:15de la connectivité satellite.
26:16Bon, maintenant,
26:17est-ce que ces services-là
26:18vont remplacer
26:19les réseaux mobiles
26:22qu'on a aujourd'hui
26:23mis en place
26:23dans nos pays,
26:24notamment nos pays
26:25d'Europe de l'Est ?
26:25J'en doute fort
26:26parce que ce sont des réseaux
26:27qui sont massifs,
26:28qui sont extrêmement puissants
26:30avec des débits,
26:30vous le voyez vous-même
26:31sur vos smartphones,
26:32qui sont extrêmement élevés
26:34et qui sont des infrastructures
26:36qui sont bien en place
26:37et qui ont aussi
26:38des coûts et des prix
26:39qui sont compétitifs
26:40pour le grand public.
26:41Donc, oui,
26:42je pense que ça sera
26:43un service complémentaire,
26:45mais de là
26:46à venir
26:48être une menace
26:49ou remplacer
26:50les opérateurs
26:51en télécom classique,
26:53j'en doute très, très fort.
26:54Dernière question
26:55parce que le temps
26:55passe très vite.
26:56Jean-François Fallaché,
26:58c'est les vacances.
26:59Beaucoup d'auditeurs,
27:00téléspectateurs
27:00sont peut-être dans le TGV.
27:01Ils constatent
27:02que la connexion
27:02est difficile
27:03parce que c'est vrai
27:04que c'est tout un village
27:04aujourd'hui
27:05qui est dans un train
27:05et donc il faut réussir
27:06à faire en sorte
27:07que ce village
27:08à 300 km heure
27:09puisse avoir
27:09une bonne connectivité.
27:11Aujourd'hui,
27:12comment Hôtelsat
27:12peut arriver à donner
27:14un débit suffisant
27:15à chacun des voyageurs
27:16d'un train ?
27:16Alors écoutez,
27:17on est au cœur
27:17de ce qu'on sait faire
27:18aujourd'hui
27:19puisqu'il y a deux segments
27:20sur lesquels
27:22on a une capacité
27:23aussi extraordinaire
27:24qu'on appelle
27:24le segment de la mobilité,
27:26c'est-à-dire
27:26dans le domaine
27:27de l'aérien
27:28et aussi
27:29dans le domaine
27:30des trains
27:30parce qu'on a la capacité
27:31de faire des antennes
27:32spécifiques
27:33qui sont des antennes
27:34comme vous l'imaginez
27:35industrielles
27:36qui sont des antennes
27:37extrêmement aérodynamiques
27:38qui peuvent être montées
27:39soit sur des avions
27:40soit sur des TGV
27:42et donc
27:43ce que je peux vous dire
27:43d'ores et déjà
27:44c'est que nous travaillons
27:45avec la SNCF
27:46à
27:47effectivement
27:48dans le futur
27:50alors je laisserai peut-être
27:50la SNCF dire quand
27:51parce que c'est quand même
27:52qui sont le nord-ort
27:53mais on travaille
27:54avec la SNCF
27:55à pouvoir améliorer
27:56la connectivité
27:57dans les trains.
27:58Une toute dernière question
27:59je voulais juste savoir
28:00si un jour
28:01on allait vous voir
28:02dans le grand public
28:03vous nous avez parlé
28:03effectivement de B2B
28:04de gouvernement
28:05est-ce qu'un jour
28:06on aura une offre
28:07ou pourrait imaginer
28:08une offre OneWeb
28:09qui soit destinée
28:09au grand public
28:10à nous tous ?
28:11Alors écoutez
28:12notre stratégie
28:13elle est d'être présent
28:15dans ce qu'on appelle
28:16le B2B
28:17c'est-à-dire qu'on veut
28:17vraiment offrir des services
28:19aux entreprises
28:20et au gouvernement
28:20aujourd'hui notre stratégie
28:22n'est pas d'aller
28:24dans le prêt-à-porter
28:26on va dire
28:26des télécoms satellites
28:28mais de bien rester
28:29sur le segment
28:29sur lequel nous considérons
28:31que nous avons vraiment
28:31une carte à jouer
28:32et des forces
28:33et une croissance
28:34qui est bien réelle
28:35et qui existe aujourd'hui
28:36comme on l'a annoncé ce matin.
28:37Merci beaucoup Jean-François Fallaché
28:39d'être venu ce soir
28:40en plateau
28:41directeur général
28:42de Telsat
28:42qui a donc publié
28:43ses résultats ce matin
28:44des résultats
28:44qui étaient meilleurs
28:45qu'anticipés
28:46par les analystes
28:47au point que votre titre
28:48a clôturé
28:48en hausse de plus de 12%
28:50ce soir à la clôture
28:5218h29
28:52c'est la fin
28:53de ce 18h écho
28:54on se retrouve demain
28:55très bonne soirée
28:56le 18h écho
28:59sur BFM Business
29:00Sous-titrage Société Radio-Canada
29:02Sous-titrage Société Radio-Canada

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