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Retrouvez l’émission le 18h Eco présentée par Guillaume Paul du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.

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00:00BFM Business présente
00:02Le 18h écho, Guillaume Paul
00:0818h écho comme tous les soirs en direct sur BFM Business.
00:15Dans l'actualité ce soir, il y a donc cette annonce encore forte d'Emmanuel Macron.
00:19Hier soir, plus de milliards pour la défense sur les deux prochaines années.
00:23La majorité commence déjà à mettre la pression sur les oppositions
00:25pour qu'elles ne jouent pas l'obstruction dans les prochains mois.
00:28C'est très malin politiquement, on va voir ça bien sûr dans un instant.
00:31Et puis alors on en reparlera d'ailleurs dès demain de ces questions
00:33puisque c'est demain que François Béroud présente les grandes lignes du budget 2026.
00:38Plusieurs pistes d'économie commencent à se dessiner.
00:41On verra ça avec Timothée Marosé dans quelques minutes.
00:44Et puis Donald Trump qui ne change pas vraiment de braquet vis-à-vis de Vladimir Poutine.
00:48On pensait qu'il allait annoncer aujourd'hui des sanctions contre le pétrole russe.
00:52Il s'est contenté de confirmer l'envoi de systèmes patriotes aux Ukrainiens.
00:57On va écouter Donald Trump dans un instant.
00:59Voilà le programme non exhaustif du 18h éco. Nous sommes partis.
01:05Donc c'est l'annonce forte d'Emmanuel Macron hier soir à la télévision.
01:083,5 milliards d'euros supplémentaires pour les armées l'an prochain.
01:11Encore 3 supplémentaires l'année d'après.
01:13L'objectif c'est d'atteindre 64 milliards de budget annuel avant la fin du quinquennat.
01:18Il se trouve que cette annonce a été faite alors que la nouvelle feuille de route des armées
01:21vient d'être publiée.
01:22Elle traduit clairement un certain changement d'état d'esprit.
01:26Jean-Baptiste Huet.
01:27La France se prépare non plus à la paix mais à la guerre.
01:32C'est le ton sans ambiguïté de l'actualisation 2025 de la revue nationale stratégique.
01:36Un virage net par rapport à la version 2022.
01:39Ce qui change, la menace n'est plus diffuse.
01:42Elle a un nom, principalement la Russie, désignée comme adversaire stratégique.
01:46La Russie mène une guerre totale, militaire et hybride et vise explicitement la France et ses alliés.
01:51Deuxième rupture, la France acte désormais l'hypothèse d'un conflit majeur en Europe d'ici 2030.
01:57Elle se prépare en conséquence.
01:59Montée en cadence de la base industrielle et technologique de défense, relance de l'économie de guerre, raccourcissement des cycles industriels.
02:05L'objectif est de tenir dans la durée.
02:07La dissuasion nucléaire reste, elle, inchangée dans ses principes mais modernisée, renforcée et strictement sous contrôle français.
02:14Troisième nouveauté, le doute américain.
02:16L'Europe doit apprendre à se défendre seule, investir massivement, créer ses propres champions et assumer des choix industriels souverains.
02:23Enfin, le choc est aussi technologique.
02:25Intelligence artificielle, drones cyber, quantique.
02:28La conflictualité se joue partout.
02:29De nos câbles sous-marins à l'espace en passant par nos chaînes d'approvisionnement.
02:33Voilà, donc plus de milliards pour les armées déjà dès l'an prochain.
02:36Vu la situation financière du pays, ça veut dire qu'il va falloir aller trouver des économies ailleurs pour compenser.
02:41Mais c'est pour une bonne cause.
02:43Écoutez le message que commençait à faire passer dès aujourd'hui la présidente de l'Assemblée nationale.
02:48Il y a une bonne privée.
02:49Message passé aux oppositions, bien évidemment.
02:53Depuis 2017, une des priorités de notre majorité, c'est la défense de notre pays,
02:58avec à chaque fois un budget pour nos armées de plus en plus ambitieux.
03:02Et compte tenu de la situation, il faut revoir cette ambition à la hausse.
03:07C'est ce qu'a annoncé le président de la République.
03:08Moi, je n'ai aucun doute sur le fait que les députés de la nation auront à cœur de donner à notre pays
03:16des forces armées dignes de ce nom et qui permettent d'assurer sa défense, sa sécurité, la protection de tout le monde.
03:23Donc ça demande évidemment un effort, un effort de la nation.
03:26C'est la raison pour laquelle moi, je proposais qu'on ne néglige pas la piste d'augmentation ou de suppression de certaines niches
03:35ou d'avantage d'augmentation, de suppression de certains avantages fiscaux.
03:40Voilà, il y a une brône pivée, la présidente de l'Assemblée nationale ce matin lors des commémorations du 14 juillet à Paris.
03:46Oui, justement, ce budget 2026, on en connaîtra donc demain les grandes lignes.
03:50Ça sera donc demain 16h, le grand oral de François Béroud.
03:53Bonsoir, Timothée Marouzet.
03:55Il a reçu plusieurs de ses ministres ces week-ends, François Béroud.
03:58Et désormais, Timothée, on peut le dire, il y a quelques pistes qui tiennent franchement la corde.
04:03Oui, tout à fait.
04:04Parmi les principales pistes évoquées, il y a l'idée d'une année blanche
04:07qui pourrait rapporter jusqu'à 5,7 milliards d'euros selon l'Institut des politiques publiques
04:12à condition de tout geler, impôts sur le revenu, prestations sociales ou encore les retraites.
04:17Dans le détail, un gel du barème de l'impôt sur le revenu rapporterait 1,8 milliard d'euros.
04:22Un gel de toutes les prestations sociales, RSA, primes d'activité, minimum vieillesse
04:26ou encore prestations familiales, ça, ça rapporterait 1,3 milliard d'euros.
04:30Et puis enfin, une désindexation totale de l'ensemble des pensions de retraite l'an prochain,
04:34ça, ça rapporterait en gros de l'ordre de 3 milliards d'euros.
04:36Bon, puis il y a une autre piste qui circule.
04:37Moi, ce regard, ce serait revenir une fois de plus sur l'assurance chômage.
04:40Oui, tout à fait.
04:41Le gouvernement compte s'attaquer aux conditions d'indemnisation des demandeurs d'emploi
04:44et à la durée de versement des allocations en s'appuyant sur la réforme Attal de 2024
04:50avortée par la dissolution.
04:52L'exécutif privilégie deux pistes pour réduire ses allocations,
04:56le durcissement des conditions des ruptures conventionnelles
04:58qui sont jugées beaucoup trop chères actuellement
04:59et revenir sur les conditions d'affiliation.
05:01En gros, le nombre de mois travaillés nécessaires pour être couverts.
05:05Mais à ce stade, impossible de chiffrer ces économies visées.
05:09On murmure déjà que cela dépendra du résultat de la concertation
05:12entre Matignon et les partenaires sociaux sur un autre sujet brûlant
05:15dont il devrait être aussi question demain sur le marché du travail et sur l'emploi.
05:19Voilà.
05:20En tout cas, les partenaires sociaux font déjà une ligne rouge
05:22d'une nouvelle réforme de l'assurance chômage.
05:24Écoutez le patron de la CFE-CGC, François Moëlle,
05:26qui ne veut pas du tout en entendre parler.
05:27Et l'État, prétextant des raisons qui ont toutes été battues en brèche
05:33par les études scientifiques,
05:34des raisons dites que finalement, en indemnisant moins les chômeurs,
05:38on les aiderait à retrouver un travail, ce qui est exactement l'inverse,
05:42il vient piquer dans la caisse de l'UNEDIC, de l'assurance chômage.
05:45Il a déjà prélevé 12 milliards en trois ans.
05:47Et peut-être qu'il a tout d'un coup le projet de venir encore revoler l'argent des salariés.
05:54Ce serait un scandale supplémentaire.
05:56Nous serions radicalement contre.
05:58Et il est hors de question d'aller négocier quoi que ce soit
06:01de ce vol pur et simple de l'État vis-à-vis des salariés.
06:07Voilà.
06:07François Ombril, le président de la CFE-CGC,
06:09la veille du grand oral de François Béroux sur les grandes lignes du budget.
06:132026, édition spéciale d'ailleurs à ce sujet,
06:15demain entre 17h30 et 18h30 sur BFM Business, bien évidemment.
06:2018h07, pendant ce temps, il y a toujours bien sûr le dossier de la guerre commerciale.
06:23Vous savez que Donald Trump a de nouveau surpris tout le monde.
06:25Samedi, en annonçant que finalement,
06:26il imposerait à l'Europe des droits de douane de 30% à partir du 1er août prochain.
06:32Écoutez le commissaire européen chargé du commerce, Maros Sefcovich.
06:36Il disait tout à l'heure, on est encore prêt à discuter,
06:38mais on va quand même préparer notre réponse au cas où.
06:42Écoutez ce qu'il disait.
06:45Nous voulons exploiter chaque jour, chaque minute disponible pour trouver une solution négociée.
06:55C'est la préférence de tous les ministres,
06:57mais il est aussi très clair que les 30% sont absolument inacceptables.
07:01C'est un niveau absolument prohibitif.
07:03Nous allons d'abord négocier, mais nous nous préparons en même temps.
07:06Tous les instruments sont sur la table.
07:08Nos mesures de rétorsion sur les droits de douane sur l'acier et l'aluminium sont suspendues jusqu'à début août.
07:14Et aujourd'hui, la Commission a partagé avec les États membres une nouvelle liste de représailles
07:18visant des biens américains à hauteur de 72 milliards d'euros.
07:21Voilà, Maros Sevkovic, le commissaire européen chargé des questions commerciales aujourd'hui en Europe.
07:32Lui qui a fait beaucoup de déplacements ces derniers jours pour essayer de trouver un accord avec l'extrémisme
07:35avec l'administration de Donald Trump.
07:37Donald Trump, je vous le disais, qu'a reçu tout à l'heure Marc Routte, le secrétaire général de l'OTAN,
07:41à la Maison Blanche, qui s'en est pris une nouvelle fois à Vladimir Poutine.
07:44Il est très déçu, dit Trump, par Vladimir Poutine.
07:47Il menace d'ailleurs les pays proches de la Russie de droits de douane de 100% s'il n'y a pas d'accord de paix.
07:52Donald Trump annonce par ailleurs que l'Ukraine va recevoir un certain nombre d'équipements militaires américains
07:57à la suite d'un accord avec l'OTAN, précisément.
08:00Écoutez le président américain.
08:03L'une des raisons pour lesquelles vous êtes là aujourd'hui, c'est pour entendre que nous sommes très mécontents envers la Russie.
08:10Nous sommes très mécontents et nous allons appliquer des droits de douane très sévères si nous n'avons pas un accord dans 50 jours.
08:17Des droits de douane à 100%, on les appelle des droits de douane secondaires, c'est-à-dire qu'ils seront sur les alliés de Moscou.
08:24Voilà Donald Trump il y a quelques instants à la Maison Blanche avec le secrétaire général de l'OTAN, Marc Routte.
08:29Donald Trump dont on pensait qu'il allait annoncer des sanctions sur le pétrole russe.
08:32C'est ce que laissaient peut-être présager ces dernières déclarations, mais ça n'a pas été le cas.
08:35Le seul petit tacle adressé à Vladimir Poutine a consisté à la confirmation de l'envoi de systèmes patriotes.
08:42Et puis on en parlait tout à l'heure, le bitcoin qui enchaîne les records.
08:45On a franchi les 123 000 dollars aujourd'hui sur les marchés et sur le bitcoin.
08:51Écoutez ce que nous disait tout à l'heure John Plassard chez Cité Gestion.
08:54On est obligé de faire avec le bitcoin, mais il faut quand même rester prudent, comme toujours.
08:59Écoutez son analyse.
09:01On est au casino.
09:03On a vu qu'évidemment il y a des effets qui sont assez importants, notamment des ETF.
09:09On a eu les chiffres de BlackRock.
09:12On a vu que les ETF cryptos enregistraient un afflux de plus de 2,4 milliards de dollars au cours de la semaine écoulée.
09:20On voit que ça continue de monter.
09:22On a plein d'exemples et de superlatifs.
09:26Il faut être sur les crypto-monnaies.
09:27Ça se démocratise de plus en plus.
09:30Et effectivement, on ne peut plus dire que c'est quelque chose qu'on ne savait pas parce qu'on est dans l'ordre et on en a parlé.
09:36Vous avez plein d'entreprises maintenant qui acceptent le bitcoin pour l'achat de billets d'avion, pour l'achat de voitures, etc.
09:43Et que ça s'est véritablement démocratisé.
09:46Mais ce qu'il faut faire attention, bien évidemment, c'est cette volatilité, tant à la hausse qu'à la baisse.
09:51Là, John Plassard, responsable de la stratégie en investissement chez Cité Gestion, qui était avec nous tout à l'heure dans BFM Bourse sur BFM Business.
10:0018h10, justement, allons sur les marchés.
10:05Les marchés qui terminent, la Bourse de Paris en tout cas, qui termine en légère baisse ce soir, moins 0,27%.
10:12On va regarder le palmarès des plus fortes hausses et des plus fortes baisses.
10:15D'abord, les plus fortes hausses, Orange qui grappille ce soir à 73%, 13,22 euros.
10:21Thalès, plus 1,4%, 254,60 euros.
10:24Pareil pour Bouygues, 1,4% de hausse à un peu plus de 39 euros.
10:28Derrière, on a Accor qui progresse d'1,2%, quasiment 48 euros.
10:32Et puis, Unibail Rodinco qui grappille 1%, 80,46 euros.
10:38À la baisse ce soir, la lanterne rouge sur le CAC 40, c'est Capgemini qui perd 2,35%, 137,10 euros.
10:46Téléperformance n'est pas loin, moins 2,3%, 84,70 euros.
10:51On perd aux alentours de 1,7, 1,8% sur Stellantis et LVMH.
10:55Stellantis, 8,43 euros.
10:57LVMH, 479,55 euros.
10:59Et puis, petite baisse d'1,5% ce soir pour ST Microelectronics, 27,26 euros.
11:04Wall Street pendant ce temps qui, comme l'Europe, ne s'affole pas trop des derniers effets de manche de Donald Trump.
11:10Le Dow Jones est quasiment à l'équilibre en ce moment, moins 0,02%.
11:14C'est très calme, 44,360 points.
11:17Et puis, l'indice Nasdaq de son côté qui grappille doucement 0,16%.
11:2120,619 points.
11:22Je vous rappelle, demain, c'est le chiffre qui sera très attendu par les marchés,
11:25les chiffres de l'inflation américaine pour le mois de juin, 18h12.
11:29On revient dans un instant.
11:30Le 18h écho continue sur BFM Distance.
11:32BFM Business présente.
11:39Le 18h écho, Bion Paul.
11:42Allez, les 18h14 sur BFM Business.
11:45On voulait parler immobilier pour repartir parce que vous savez qu'en ce moment,
11:48ça s'agit un petit peu sur les taux auxquels la France emprunte sur les marchés.
11:51Le problème, c'est que si François Bérou ne convoit pas demain ou dans les prochaines semaines sur le budget 2026,
11:55ça risque de ne pas s'arranger.
11:57Et donc, Paris cochet de faire monter le niveau des taux d'emprunt immobilier.
12:01Est-ce que ça pourrait s'emballer de ce côté-là ?
12:03Pour l'instant, force est de constater que ça reste assez calme.
12:07Marie-Cœur de Roi.
12:08Jusqu'ici, tout va bien, nous disent les courtiers en crédit immobilier.
12:13On est autour de 3,15% de taux d'intérêt sur 20 ans et les acheteurs sont au rendez-vous.
12:18Chez vous financer, le nombre de crédits négociés les six premiers mois de l'année
12:21est en hausse de près de 50% sur un an.
12:25Le courtier a même enregistré en juin son meilleur mois depuis 2022,
12:30avant le retournement du marché lié à la crise inflationniste.
12:33En ce mois de juillet, seule une banque a légèrement augmenté sa grille de taux.
12:37Pour toutes les autres, l'heure est à la stabilité
12:40et elles affichent même clairement la possibilité d'accorder des bonus.
12:44À la clé toujours, des prêts bonifiés pour les plus jeunes
12:46et ceux qui achètent des logements avec de bonnes performances énergétiques.
12:50Les voyants sont donc au vert
12:51et les courtiers tablent sur des taux toujours autour de 3% sur la deuxième partie de l'année.
12:57Mais attention, personne n'imagine non plus un nouveau mouvement de baisse,
13:00d'autant que le retour du débat budgétaire
13:03et le renchérissement du coût de la dette de l'État français
13:05menacent toujours de pousser les banques
13:08à durcir leurs propres conditions sur le crédit immobilier.
13:11Voilà, donc pas pour l'instant, pas trop d'agitation sur les taux de crédit immobilier
13:15pratiqués par les banques.
13:16Marie-Cœur de Roi avec nous sur BFM Business.
13:19Les banques, justement, on va continuer à en parler
13:21parce que ça ne vous a pas échappé si vous suivez l'actualité.
13:24Ça commence à être un petit peu tendu sur le plan social dans plusieurs groupes.
13:27Plan social au CCF.
13:31Baisse du télétravail à la Société Générale.
13:34Accélération des fermetures d'agents chez BNP Paribas.
13:37Un peu partout, les syndicats sont sur le pont en ce moment.
13:41Caroline Morisseau.
13:44Au CCF, le plan social est acté.
13:46Les premiers départs interviendront dès l'automne
13:48et les syndicats ont réussi à limiter la casse.
13:50Près de 250 emplois ont pu être préservés
13:53par rapport à ce qui était prévu initialement,
13:55mais les effectifs ont quand même été réduits de 30%.
13:58Et au-delà de ces départs,
13:59les syndicats redoutent la surcharge de travail
14:01pour ceux qui vont rester.
14:03L'ambiance est aussi très tendue à la Société Générale
14:05où la mobilisation des salariés n'a rien changé.
14:08La direction a décidé de dénoncer l'accord sur le télétravail
14:11pour ouvrir une nouvelle négociation
14:13sur la base d'un jour à distance par semaine maximum.
14:17L'ensemble des syndicats,
14:18accepté le SNB refuse de négocier,
14:20prévoit une nouvelle mobilisation le 18 septembre prochain.
14:23Les négociations enfin se tendent chez BNP Paribas
14:26en pleine réorganisation de sa banque de détails.
14:29L'établissement veut accélérer les fermetures d'agences
14:32et réduire ses effectifs de l'ordre de 2,5% en moyenne
14:35pendant les 4 prochaines années.
14:37Tout cela sans plan de départ.
14:39Mais les syndicats dénoncent les conséquences néfastes
14:41de ce projet et exigent des mesures d'accompagnement plus fortes.
14:45En ligne, Morisseau, on a quand même une bonne nouvelle
14:47côté entreprise aujourd'hui.
14:49Une bonne nouvelle en termes d'emploi en plus.
14:50Renault va embaucher 400 personnes sur son site de Douai.
14:54Son site de Douai dans le nord.
14:56Des embauches qui vont permettre de répondre
14:57à la demande très forte pour la nouvelle Renault 5 électrique.
15:00Et puis, on a appris aujourd'hui que l'Europiana,
15:03qui est une filiale italienne de LVMH,
15:07on a appris que l'Europiana avait été placée
15:08sous administration judiciaire pendant un an en Italie.
15:12Un tribunal milanais a estimé que la maison avait manqué,
15:14je cite, de manière coupable
15:16à son obligation de superviser les fournisseurs.
15:19Elle aurait travaillé avec des entreprises chinoises
15:21accusées d'exploiter des travailleurs.
15:23Mathilde Chaminade.
15:25Exploitation de main-d'oeuvre et emploi de travailleurs non déclarés.
15:28La justice milanaise estime que l'Europiana,
15:31via deux sociétés écran,
15:33a sous-traité sa production à des ateliers chinois en Italie.
15:36Des ateliers accusés d'exploiter des ouvriers
15:38en situation irrégulière.
15:40Selon la police, des immigrés clandestins
15:42y travaillaient jusqu'à 90 heures par semaine
15:44pour 4 euros de l'heure seulement.
15:45Le tribunal a désigné un administrateur externe
15:48pour surveiller la chaîne d'approvisionnement
15:50de la maison de luxe.
15:51Cette tutelle pourrait être levée en moins d'un an
15:53si l'entreprise se conforme à toutes les exigences des juges.
15:57Dans leurs décisions,
15:57les procureurs milanais estiment
15:59que ce type de violation est généralisé
16:01et enraciné chez les entreprises de mode en Italie.
16:04L'Europiana est la cinquième marque visée
16:06par le même tribunal pour des faits similaires
16:08en seulement deux ans,
16:09après Valentino, Armani
16:11ou encore une filiale italienne de Dior.
16:13Dans le cas de Dior, les autorités ont clôt l'enquête
16:15sans avoir constaté d'actes répréhensibles
16:17de la part de la marque,
16:19tandis que Valentino est toujours
16:20sous administration judiciaire.
16:22Mathilde Chaminade,
16:23on va rester dans le prêt-à-porter,
16:24on va parler chaussures à présent.
16:26Vous savez qu'on a vu beaucoup de marques
16:27grand public enchaîner les coups durs,
16:29sans marina,
16:30qui est en liquidation judiciaire.
16:32André, qui est en redressement depuis quelques mois
16:34pour la troisième fois en l'espace de cinq ans.
16:37On a trouvé une autre marque,
16:38bien française elle aussi,
16:39qui, elle par contre,
16:41résiste plutôt bien pour l'instant.
16:42C'est Paraboot,
16:44non seulement la marque produit en France,
16:46mais elle est présente partout dans le monde
16:47et son chiffre d'affaires augmente tous les ans.
16:50Reportage dans les Alpes,
16:51c'est là où le groupe produit,
16:53avec Léa Rojo.
16:56Chaussurier français depuis 1908,
16:58Paraboot a su tirer son épingle du jeu.
17:00Dans son usine près de Grenoble,
17:01les ouvriers conçoivent chaque jour
17:03près de 600 paires en cuir et en caoutchouc.
17:05La marque mise sur son savoir-faire
17:07et son style intemporel,
17:08selon Pierre Collin,
17:09le directeur marketing.
17:10Dans le monde actuel,
17:12c'est un peu la course à la technologie.
17:14Nous, c'est l'inverse,
17:15c'est la course à la préservation du savoir-faire
17:18et de fabriquer les chaussures
17:20de la même façon qu'il y a 80, 90 ans.
17:24Un pari gagnant.
17:25Le chiffre d'affaires de la marque
17:27a augmenté de 16% en trois ans
17:29et devrait atteindre 28 millions d'euros cette année.
17:31Ces chaussures simplistes,
17:33avec des semelles en gomme
17:34et des coutures extérieures,
17:35rayonnent à l'international.
17:36La marque exporte 67% de sa production.
17:40Pour le directeur Éric Forestier,
17:41l'étiquette Made in France est un atout,
17:43notamment en Asie.
17:44Le Made in France, indéniablement, ça aide.
17:47Sur d'autres pays, ça peut être un moindre levier.
17:52Ça aide, mais ce n'est pas la caractéristique principale
17:55que les gens attendent.
17:56Il y en a qui vont attendre un beau produit,
17:59d'autres une très belle marque.
18:01Mais le Made in France, indéniablement,
18:03sur la partie Asie,
18:04c'est incroyable le levier qu'il y a.
18:06Aujourd'hui, Paraboute est devenu l'un des leaders
18:08des chaussures en cuir au Japon
18:09et une référence en France.
18:11La marque équipe la police française,
18:13la gendarmerie et EDF.
18:15Voilà, la marque Paraboute,
18:16qui fait mieux que résister aujourd'hui à la conjoncture,
18:19est produite dans le département des Alpes,
18:22en l'occurrence.
18:22Reportage sur place, près de Grenoble.
18:25Un petit mot des vacances à présent.
18:26Où est-ce que vous allez partir majoritairement,
18:27vous qui partez en France ?
18:28Un sondage de l'Institut Elab pour la Tribune dimanche nous le dit.
18:31Les deux destinations qui marchent le mieux cette année,
18:33c'est la Nouvelle-Aquitaine et le Sud.
18:37Et dans le Sud, c'est le Var,
18:38surtout apparemment,
18:39qui attire encore beaucoup de monde cet été.
18:41Reportage Enzo Inziger,
18:43elle est à Rojo.
18:45Cap Neigre Hôtel,
18:47Madame Linar, bonjour.
18:48Dans cet hôtel du Lavandou,
18:50le téléphone n'arrête pas de sonner
18:51pour la gérante Céline Linar.
18:53Cette année,
18:54l'auto d'occupation frôle les 80%
18:56en ce début du mois de juillet.
18:57Nous sommes très satisfaits de voir que les clients
19:01sont de nouveau revenus.
19:03Et on le voit,
19:03beaucoup d'étrangers,
19:05clientèles européennes actuellement,
19:09et françaises bien sûr.
19:11Donc nous sommes très satisfaits.
19:14L'an dernier,
19:15le Var s'est classé
19:16premier département touristique en région Sud,
19:18avec 83 millions de nuitées l'été dernier,
19:21et près de 5 milliards d'euros de retombées économiques.
19:23Un score bien plus important
19:25que les autres départements français hors Paris,
19:28et qui devrait cette année encore
19:29augmenter selon François de Canson,
19:31vice-président de la commission tourisme
19:33de la région Sud.
19:34Si on regarde les tendances 2025,
19:37on s'aperçoit que dans l'hôtellerie,
19:39c'est du plus 3,
19:41que dans l'hébergement,
19:42dans le locatif,
19:43c'est du plus 9,
19:44et dans l'hôtellerie de plein air,
19:45on est sur du plus 2.
19:47Donc on est déjà en avance
19:48sur ce qu'on a réalisé l'année dernière.
19:51Je crois fortement
19:52que nous serons largement
19:54devant Charente-Maritime
19:55à la fin de la saison.
19:57Car pour le moment,
19:58la Charente-Maritime
19:59fait la course en tête
19:59dans le cœur des Français,
20:01avec l'île de Ré et l'île d'Oléron.
20:03Cet été,
20:03trois quarts d'entre eux
20:04disent préférer partir en vacances
20:06dans l'Hexagone.
20:07Léa Arrogeau,
20:08et puis puisqu'on parle tourisme,
20:09un projet pharaonique d'hôtel à Singapour,
20:11ou plutôt d'extension d'hôtel,
20:13les travaux de la quatrième tour
20:14du Marina Bessence
20:15viennent de commencer.
20:17Travaux qui comportent
20:18un casino emblématique,
20:19puisque c'est le premier
20:20à avoir été construit
20:21dans la cité-État.
20:23Alexandra Paget nous raconte ça.
20:25Une quatrième tour,
20:26un nouvel hôtel de mille suites,
20:28une salle de spectacle
20:29de 15 000 places,
20:309 milliards de dollars
20:31d'investissement.
20:32Pour fêter ses 15 ans,
20:33le Marina Bessence
20:34repousse les limites du luxe.
20:36L'hôtel, célèbre par son architecture,
20:38est devenu un emblème de Singapour,
20:40comporte déjà
20:41un parc en plein air
20:42de 12 000 m2
20:43en son 57e et dernier étage,
20:46ainsi qu'une piscine mythique
20:47qui surplombe la ville.
20:49Et le premier casino
20:50à s'installer dans la cité-État,
20:51qui lui permet aujourd'hui
20:52de rivaliser avec Macao.
20:54L'extension de ce complexe
20:55illustre la santé économique
20:57florissante du secteur hôtelier.
20:59Singapour a reçu
21:00plus de 16 millions
21:01de visiteurs l'année dernière,
21:02soit une augmentation
21:03de 21% par rapport à 2023,
21:06et battu son record
21:06de recettes touristiques
21:07à 20 milliards de dollars,
21:09selon son office du tourisme,
21:11qui attribue cette croissance
21:12d'abord à l'expansion
21:13du réseau aérien
21:14et à des infrastructures
21:15ultra-modernes
21:16comme l'aéroport de Shangri
21:17et à une série
21:18d'événements internationaux majeurs.
21:21Singapour a son grand prix
21:22de Formule 1, par exemple.
21:25Alexandra Paget,
21:26le plus pour finir
21:28le reportage de la rédaction.
21:29On va reparler
21:29de ces questions de réarmement
21:31dont on reparle
21:31depuis quelques jours.
21:32On voulait vous montrer
21:33notamment une belle innovation
21:34d'un grand nom français
21:35de la défense,
21:35c'est Thales.
21:36On voulait vous présenter
21:37son radar dernière génération
21:39qui s'appelle
21:40le Groundfire 300.
21:41haute technicité,
21:43haute technicité,
21:43au point qu'il commence
21:44à devenir encombrant
21:46pour les Américains apparemment.
21:48Reportage,
21:49Eline Lefao.
21:51À quelques kilomètres de Paris,
21:53dans cet atelier d'assemblage,
21:54on ajuste et affine
21:55les derniers détails
21:56sur ces technologies de pointe.
21:58De toute taille
21:58et dans divers buts,
21:59le site héberge aujourd'hui
22:00le plus grand centre radar
22:01d'Europe,
22:02comme en témoigne Eric Hubert,
22:03vice-président de Surface Radar.
22:05Ici, vous voyez
22:06trois types de radars
22:07de la famille Groundmaster,
22:09le GM-200,
22:10le GM-400
22:11et le GM-200 MMA,
22:13qui sont des radars
22:14de surveillance aérienne
22:16dont la portée
22:17est de 300 à 500 kilomètres
22:20et qui détectent
22:21tout type de menaces
22:21des avions,
22:22des drones
22:23ou des missiles.
22:24Mais celui dont tout le monde parle,
22:25c'est le Groundfire 300.
22:27Avec sa seule antenne,
22:28le radar est capable
22:28d'analyser l'équivalent
22:30de 4000 films par seconde
22:31et de détecter
22:32les cibles ennemies
22:32jusqu'à 400 kilomètres.
22:34Un matériel de choix,
22:35surtout face à des menaces
22:36qui évoluent,
22:37comme l'explique Eric Marceau,
22:38directeur stratégie
22:39et marketing.
22:40C'est d'abord
22:41et avant tout
22:42être capable
22:43de détecter
22:44toutes menaces
22:47qui se situent en l'air.
22:48C'est pour ça
22:49qu'on parle
22:49de distance de détection,
22:51jusqu'à quelle distance
22:53on est capable
22:53de détecter,
22:55dans quel volume
22:56on est capable
22:57de détecter.
22:58C'est ça
22:58l'important
23:00pour un radar.
23:01Et ensuite,
23:02d'être capable
23:03de déterminer
23:05de quelle menace
23:06il s'agit.
23:07La situation géopolitique
23:08ne laisse pas le choix
23:10avec un conflit
23:10aux portes de l'Europe
23:11et le rapprochement
23:12de Donald Trump
23:13avec Moscou.
23:14Certains pays s'inquiètent
23:15de ne plus être
23:15suffisamment protégés
23:16et cela se traduit
23:18dans les commandes
23:18selon Eric Hubert.
23:19La production
23:20sur ce site
23:21a beaucoup augmenté
23:22depuis quelques années.
23:23En 2023,
23:24nous avions produit
23:259 radars
23:25et en 2024,
23:2728 radars,
23:28donc un peu plus
23:29qu'un triplement
23:30de production.
23:31Cette tendance
23:32de croissance,
23:32elle avait commencé
23:33avant la guerre
23:35en Ukraine,
23:36mais elle s'accélère
23:37et on continue
23:38à préparer
23:38les étapes suivantes.
23:40D'ici décembre,
23:40le groupe prévoit
23:41d'en fabriquer
23:4235 à 40,
23:43une production
23:44plus conséquente
23:44qui nécessite
23:45donc plus de moyens.
23:46L'année dernière,
23:47Thalès a recruté
23:48près de 400 personnes.
23:50Autant d'embauches
23:50sont prévues
23:51pour cette année.
23:52Voilà,
23:52le Grand Fire 300,
23:53radar dernière génération
23:54de Thalès,
23:55reportage dans
23:56les ateliers de Thalès
23:57d'Éline Le Fahou
23:57pour BFM Business.
23:59Il est 18h26,
24:00c'est la fin
24:00de ce 18h écho.
24:01Dans un instant,
24:02BFM Business rend hommage
24:04à Thierry Ardisson,
24:05disparu aujourd'hui,
24:05vous le savez,
24:06à l'âge de 76 ans.
24:07L'ancien animateur
24:08avait accordé
24:09une interview
24:09il y a de ça
24:09quelques mois
24:10à Rebecca Blanc-Lelouch
24:11dans l'émission
24:12Hebdo.com
24:12sur BFM Business Interview
24:14que vous allez pouvoir
24:15revoir et écouter
24:16dans quelques instants.
24:17Bien sûr,
24:18bonne soirée.
24:21Le 18h écho
24:22sur BFM Business.

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