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Retrouvez l’émission le 18h Eco présentée par Guillaume Paul du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.

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00:00Les FN Business présentent le 18h écho, Guillaume Paul.
00:08Il est bientôt 18h, soyez les bien-nus comme tous les soirs dans le 18h écho, dans l'actualité ce soir.
00:13Il y a donc cette proposition du gouvernement de François Béroud qui fait polémique depuis ce matin.
00:18Renoncer à une semaine de congés pour gagner plus.
00:22Quelle forme ça pourrait prendre exactement ? On va voir ça avec Caroline Morisseau dans un instant.
00:26Les aides aux entreprises, ça aussi François Béroud en a parlé avant-hier.
00:31Le Sénat avait dit la semaine dernière qu'elle coûtait plus de 200 milliards d'euros par an.
00:34Une nouvelle étude sortie aujourd'hui nous dit qu'en fait c'est absolument impossible à chiffrer.
00:38On va vous raconter ça.
00:39Et puis autre proposition décidément de François Béroud dont on va reparler ce soir.
00:43C'est l'idée qu'il faut sanctionner encore plus durement les entreprises qui ne payent pas leurs fournisseurs à temps.
00:49Avec des amendes qui pourraient aller jusqu'à 1% du chiffre d'affaires de l'entreprise.
00:54Chiffre d'affaires mondial, on en parlera dans un quart d'heure.
00:56Voilà le programme.
00:57On est ensemble jusqu'à 18h30.
00:59Bonne soirée.
01:02Donc c'est la mesure qui était passée totalement inaperçue mardi dernier dont tout le monde parle aujourd'hui.
01:06Cette possibilité qui pourrait être donnée demain à certains salariés de monétiser leur cinquième semaine de congés payés.
01:14Bonsoir Caroline Morisseau.
01:15Les syndicats disent déjà qu'ils n'en veulent pas.
01:17Cela dit, le gouvernement précise un, que ça n'est pas fait.
01:20Et que de toute façon il n'y aura rien d'obligatoire là-dedans.
01:22Oui c'est ça, le ministère du Travail est très clair.
01:25Il explique bien que tout reposera sur la base du volontariat.
01:28En fait, seuls les salariés qu'ils souhaitent pourraient monétiser leur cinquième semaine de congés payés.
01:34Le dispositif pourrait s'inspirer de ce qui se fait déjà dans les grands groupes par exemple.
01:37où beaucoup de salariés ont déjà des comptes épingtants et peuvent monétiser un certain nombre de jours.
01:43Il pourrait aussi s'inspirer du dispositif que le gouvernement avait mis en place en 2022.
01:48Je ne sais pas si vous vous souvenez, il a été reconduit depuis jusqu'en 2026.
01:53Et les salariés, quelle que soit la taille de leur entreprise,
01:57peuvent aujourd'hui monétiser un certain nombre de jours de RTT.
02:01Ça avait été fait à l'époque en plein pic inflationniste après la crise Covid.
02:06Et aujourd'hui, avec la monétisation de cette cinquième semaine de congés payés,
02:11c'est la même idée pour le gouvernement.
02:13C'est vraiment l'idée de redonner du pouvoir d'achat aux salariés.
02:16Le problème, c'est que ça fait hurler les syndicats.
02:18Marie-Lise Léon, la responsable de la CFDT, dénonce le musée des horreurs.
02:23Ce n'est pas aux salariés, dit-elle, de se payer un peu de marge de manœuvre
02:26pour boucler les fondements en reniant leur congé.
02:29Pas sûr, du coup, que la mesure voit le jour,
02:31puisque tout cela va relever d'une négociation entre partenaires sociaux
02:35qui doit débuter à la rentrée de septembre.
02:38Et ça se fait au plus tard, d'ici la fin de l'année.
02:41Voilà pour cette proposition émise par Astrid Bouvet-Panosian,
02:44la ministre du Travail.
02:45C'était mardi dernier après la mention de François Béraud.
02:48Merci beaucoup Caroline Morisseau avec nous sur BFM Business.
02:52Et puis alors, à l'occasion de son discours sur le budget,
02:54François Béraud a donc aussi reparlé des aides aux entreprises.
02:57Vous savez que la semaine dernière, un rapport du Sénat les avait chiffrés
03:00à plus de 200 milliards par an.
03:03Eh bien aujourd'hui, sur BFM Business, on vous révèle une note
03:05du haut commissariat à la stratégie et au plan.
03:08Une note qui nous dit quoi ?
03:09Bonsoir Timothée Marouzet.
03:10Qui nous dit qu'en fait, c'est très, très difficile à chiffrer.
03:14En gros, ça dépend de plein de paramètres, Timothée.
03:16Oui, tout à fait.
03:17Guillaume, c'est extrêmement flou.
03:18Et du coup, le rapport tente un petit peu de nous éclairer,
03:20notamment sur la manière de chiffrer ces aides.
03:23Il révèle que si on prend uniquement les aides d'État aux entreprises
03:25dans leur définition juridique, ça représente 45 milliards d'euros en 2022.
03:29Mais si on y ajoute les subventions, les dépenses fiscales,
03:32les aides financières et les exonérations de cotisations sociales,
03:35on arrive à près de 111 milliards.
03:36Mais le calcul du coup du rapport n'exclut les réductions générales
03:39de cotisations sociales aux entreprises.
03:41Donc là, encore presque 70 milliards.
03:43Bon, en fait, la fourchette, elle va de 45 milliards
03:45à plus de 200 milliards d'euros au global.
03:47Et puis, si on va un peu plus dans le détail du coût des dispositifs d'aide aux entreprises,
03:51il y a donc les plus coûteuses pour l'État,
03:53les exonérations de cotisations sociales, c'est plus de 73 milliards.
03:56Les dépenses fiscales, comme par exemple le crédit impôt recherche, 52 milliards.
04:00Il y a celles qui sont menacées, comme certaines subventions,
04:02par exemple l'aide à l'embauche des apprentis, 39 milliards.
04:06Les aides financières, donc PGE, participation garantie, 17 milliards.
04:09Enfin bref, voilà.
04:09Et donc, à quelle conclusion arrive l'étude finalement, Timothée, à l'arrivée ?
04:14Justement, alors l'étude, parmi tout, dans tout ce flou et dans ce manque de clarté,
04:17l'étude préconise une définition claire et consensuelle d'une aide aux entreprises
04:21pour savoir comment les comptabiliser et mieux évaluer leur efficacité.
04:25Il faudrait aussi une réflexion au niveau européen, c'est ce que dit l'étude,
04:27sur le périmètre de ces aides.
04:29Et puis, le Haut-Commissariat pousse pour une réflexion sur la multiplicité de ces dispositifs.
04:33Il y en a tellement, des centaines et des centaines,
04:35que ça crée un manque de clarté, évidemment,
04:37et ça donne un avantage aux grandes entreprises
04:39qui ont les moyens de gérer cette complexité administrative.
04:42Voilà donc pour ce chiffrage ô combien complexe des aides aux entreprises.
04:45Merci beaucoup, Timothée.
04:46Timothée Marouzet avec nous également sur BFM Business.
04:49Et puis, après avoir parlé du budget 2026,
04:51on voulait vous dire un mot du budget de cette année, de 2025.
04:55Parce qu'il y a une mesure de ce budget qui va entrer en vigueur,
04:58là, dans 15 jours, le 1er août.
05:00Elle prévoit que la TVA sur les abonnements de gaz et d'électricité
05:04va passer de 5,5 à 20%.
05:07Forcément, ça ne sera pas indolore, comme on dit Raphaël Coudert.
05:10C'était l'une des mesures du budget 2025.
05:15Pour se mettre en conformité avec les règles européennes,
05:17le taux de TVA passera dès le mois prochain à 20% sur tous les abonnements énergétiques.
05:22Une hausse indolore promettait alors le gouvernement,
05:25car elle serait compensée par la baisse d'autres taxes,
05:28notamment l'Axis sur l'électricité.
05:30Ce n'est en fait pas si simple, conteste la CGT.
05:32Le syndicat dénonce un tour d'hommage fiscal.
05:35Selon les calculs de sa branche énergie,
05:36cette hausse pourrait renchérir les factures de plusieurs dizaines d'euros par foyer.
05:41L'impact dépendra en fait surtout du niveau de consommation de chaque client.
05:45Mais dans un contexte de volatilité exacerbé des prix ces dernières années,
05:49les sénateurs communistes s'alarment.
05:51Ils dénoncent un racket organisé et donnent 15 jours au gouvernement pour rétro-pédaler.
05:56Faute de quoi, ils mettront à l'agenda leur nouvelle proposition de loi
05:59qui prévoit de rétablir un taux de TVA réduit.
06:02De son côté, la CGT veut elle aussi se faire entendre.
06:05Le syndicat appelle à la grève dans le secteur, à compter du 2 septembre prochain.
06:09Raphaël Coudert, un mot de la guerre commerciale.
06:11Les négociations avec les Etats-Unis sont extrêmement difficiles.
06:14Je cite déclaration aujourd'hui du ministre de l'économie et des finances, Eric Lombard.
06:18Vous savez qu'il y a toujours une délégation européenne qui est sur place à Washington
06:21pour essayer de trouver un accord avec les Américains
06:23avant la fameuse daclée du 1er août fixée par Donald Trump.
06:27Et justement, pendant que tout le monde négocie,
06:30on voit des entreprises françaises, notamment,
06:32qui investissent de plus en plus en Amérique pour échapper aux droits de douane,
06:36pour toucher des subventions.
06:37Air Liquide, par exemple, vient encore d'investir 50 millions dans une nouvelle usine.
06:43Il y a 15 jours, on annonçait déjà 200 millions.
06:46Bref, en l'espace de 5 ans, Air Liquide en est à 1 milliard investi en Amérique.
06:51Jean-Baptiste Thouette.
06:52Aux Etats-Unis, Air Liquide ne construit pas seulement des usines.
06:57Le groupe déploie un écosystème industriel complet pensé pour décarboner l'économie américaine.
07:01Il est massivement implanté sur la Gulf Coast, au cœur du triangle pétrochimique
07:05où se concentrent raffinerie, chimie lourde, sidérurgie.
07:08La réponse d'Air Liquide, l'hydrogène bas carbone.
07:11Une giga usine est en cours de construction au Texas,
07:14alimentée par électrolyse et énergie renouvelable.
07:16Elle sera connectée à 1600 kilomètres de pipeline,
07:19le réseau hydrogène le plus vaste du pays.
07:21Mais l'hydrogène n'est qu'une brique de la stratégie.
07:24Air Liquide investit aussi dans les semi-conducteurs,
07:26un secteur clé de la souveraineté technologique américaine.
07:29Le tout s'inscrit dans le cadre de l'IRA,
07:31qui offre des subventions massives aux industriels bas carbone.
07:34Ce modèle 100% local permet de réduire les délais,
07:37de maîtriser les coûts, de sécuriser les approvisionnements
07:39et de s'affranchir des tensions commerciales.
07:42Avec plus de 20 000 collaborateurs, près de 1400 sites
07:45et un centre de R&D de classe mondiale,
07:47les Etats-Unis sont plus qu'un simple marché pour Air Liquide.
07:50Ils sont devenus un pilier stratégique,
07:52un laboratoire où le groupe teste ses innovations
07:55avant de les répliquer en Europe ou en Asie.
07:57Jean-Baptiste Huet, dans l'actualité des entreprises toujours,
08:00il semblerait qu'on ait déjà trouvé un nouveau patron pour le Club Med.
08:03On vous le disait hier, l'actuel patron,
08:05le futur ex-patron Henri Giscard d'Estaing,
08:07a été débarqué par l'actionnaire chinois Fosun.
08:10D'après plusieurs médias, son successeur aurait déjà été choisi.
08:13Il s'agirait de Stéphane Maquer qui dirige pour l'instant
08:16la filiale brésilienne de Carrefour.
08:19Le Club Med, en tout cas, n'a pas fait de commentaire à ces informations.
08:23Et puis en France, ça y est, la saison des résultats du deuxième trimestre
08:25a débuté ce matin.
08:27C'est Publicis qui est le premier groupe du CAC 40 à avoir sorti ces chiffres.
08:30Ils sont bons, ils sont meilleurs en tout cas
08:32que ce qu'attendait les marchés.
08:34Timothée Barosé.
08:37Quand Cérivo grimace, Publicis, lui, accélère.
08:40Il affiche notamment une marge opérationnelle de 17,4%,
08:43le meilleur niveau de l'industrie.
08:45Et il table même désormais sur une prévision de croissance organique
08:48à près de 5% pour cette année,
08:50contre 4 à 5% envisagés précédemment.
08:53Si Publicis se porte aussi bien,
08:55c'est parce qu'il a notamment décroché une flopée
08:57de très gros contrats ces derniers mois,
08:59Mars, Nespresso, Cadillac, LinkedIn,
09:01et que les investissements marketing n'ont pas baissé
09:03malgré les incertitudes macroéconomiques et géopolitiques,
09:07assure le PDG Arthur Sadoun.
09:09Des résultats qui contrastent avec ceux des concurrents.
09:12Le rival britannique WPP a émis un profit warning la semaine dernière
09:15et anticipe déjà une décroissance de ses revenus
09:18de moins 3 à moins 5% cette année.
09:21L'américain Omnicom est lui resté très prudent
09:23sur ses prévisions il y a quelques jours
09:25en annonçant des budgets marketing rabotés.
09:27Timothée Marosé, voilà pour les résultats trimestriels
09:31de Publicis annoncés ce matin.
09:32Et puis dans l'actualité des entreprises toujours,
09:34on est passé à côté d'une énorme opération
09:37dans la grande distribution.
09:39Le Canadien Couchetard,
09:41ouf ce n'est, c'est lui qui avait essayé de racheter Carrefour
09:43il y a 4 ans.
09:44Là, le Canadien vient de renoncer à racheter
09:46le japonais 7-Eleven.
09:48Ça aurait créé un des géants mondiaux du secteur.
09:50Mais finalement, ça ne se fera pas.
09:52Alexandre Apagé.
09:55La mariée était pourtant belle.
09:56Couchetard proposait 47 milliards de dollars
09:59pour la plus grande chaîne de magasins de proximité du monde.
10:02Avec plus de 100 000 établissements,
10:04l'union des deux réseaux aurait donné naissance
10:06à un mastodonte.
10:077&I, le groupe propriétaire des célèbres 7-Eleven,
10:11n'a jamais caché son manque d'entrain.
10:13Il n'est pourtant pas au milieu de sa forme.
10:14Son bénéfice net chute de 23%
10:16et il anticipe une baisse de 10% de ses ventes en 2025-2026.
10:21Il s'est néanmoins longtemps fait désirer
10:23pour finir par signer un accord de confidentialité en avril dernier
10:26afin de partager ses informations financières avec Couchetard.
10:30Accord jamais vraiment honoré, au dire du Canadien
10:32qui déplore une campagne calculée de dissimulation et d'atermoiement.
10:377&I dément toute obstruction
10:38mais évoque une conjoncture mondiale morose
10:41et surtout les sérieux défis posés en termes de concurrence
10:44par cette fusion 7-Eleven
10:46craignait en effet que le régulateur américain
10:48n'invalide l'union de deux géants.
10:50Lui réalise trois quarts de son chiffre d'affaires aux Etats-Unis.
10:53Couchetard y possède plus de 7000 magasins.
10:56Voilà pour ce mariage qui ne se fera pas
10:57malgré quasiment un an de discussion entre les deux parties.
11:01Et puis on commence à voir quelques détails
11:03sur l'enquête concernant le crash du vol Air India
11:05qui avait fait 260 morts le mois dernier.
11:08L'enquête semble se focaliser sur l'un des pilotes
11:11qui, pour une raison qu'on ignore encore,
11:14aurait coupé l'alimentation en carburant des moteurs
11:17juste après le décollage.
11:19Jean-Baptiste Thouette.
11:21C'est autour de deux interrupteurs
11:23que se cristallise toute l'enquête.
11:25Deux fuel control switch,
11:26ces commandes manuelles qui permettent
11:28de couper l'alimentation en carburant des moteurs.
11:30Le rapport préliminaire des autorités indiennes est formel.
11:32Juste après le décollage,
11:34les deux interrupteurs sont placés sur off
11:36à une seconde d'intervalle.
11:38Dix secondes plus tard,
11:39ils sont réenclenchés,
11:40mais c'est trop tard.
11:41Le Boeing 787 décroche et s'écrase.
11:44Pourquoi ces interrupteurs ont-ils été actionnés ?
11:46C'est la question centrale.
11:47Et selon le Wall Street Journal,
11:49ce serait le commandant de bord
11:50qui aurait lui-même éteint ses interrupteurs
11:52sans justification technique.
11:54Toujours selon le journal,
11:55l'analyse des enregistrements de bord
11:57permet d'entendre la stupéfaction du copilote.
11:59Pourquoi tu as fait ça ?
12:00Mais à ce stade,
12:01il n'existe aucune preuve formelle,
12:03publique et irréfutable
12:04que le commandant de bord
12:05a personnellement coupé
12:06les arrivées de carburant moteur.
12:07Le rapport préliminaire indien
12:09publié il y a quelques jours
12:10ne désigne aucun responsable.
12:11Il n'écarte aucune piste non plus.
12:13Erreurs humaines,
12:14gestes volontaires,
12:15défaillances techniques.
12:16Le câblage des interrupteurs
12:17a été retrouvé endommagé,
12:18mais impossible de dire
12:19s'il est en cause.
12:20Toujours selon le Wall Street Journal,
12:22certaines sources proches de l'enquête
12:23considèrent quand même
12:24qu'un tel scénario
12:25pourrait justifier un examen judiciaire.
12:27Voilà pour cette enquête
12:27qui se poursuit.
12:28Jean-Baptiste Thouette avec nous
12:29ce soir dans le 18h éco.
12:31Puis on a eu ce matin
12:31des chiffres intéressants
12:32de la Fédération horlogère suisse.
12:35Les chiffres de ces exportations
12:38en juin,
12:38elles sont en baisse
12:39moins 5,6% sur un an.
12:41Bonsoir Mathilde Chaminade.
12:43Alors la période n'est pas bonne
12:44pour les horlogers suisses.
12:45Il y a notamment cette menace
12:46des droits de douane américains
12:47qui pèsent forcément Mathilde.
12:48Oui, pour le deuxième mois consécutif,
12:50les exportations horlogères suisses
12:51sont en baisse vers les Etats-Unis.
12:53Moins 17% en juin
12:55après une chute de 25% en mai.
12:57Le secteur subit les conséquences
12:58des droits de douane
12:59de 31% imposés à la Suisse
13:01par les Etats-Unis début avril.
13:03Des négociations sont en cours
13:04avec Washington.
13:05Mais la Suisse attend une lettre
13:07de la Maison-Blanche
13:07d'ici début août
13:08pour connaître le niveau
13:09des droits de douane
13:10qui aura été décidé.
13:11Mais la Fédération
13:12n'est pas vraiment optimiste.
13:13Elle table sur une baisse
13:14encore plus nette
13:15des exportations
13:16dans les mois à venir.
13:17Le problème pour les horlogers suisses
13:19c'est qu'ils ne peuvent pas vraiment
13:20s'appuyer sur le marché asiatique
13:21comme c'était le cas avant,
13:22malheureusement.
13:22Oui, même si les exportations
13:24vers la Chine
13:24sont en augmentation
13:25de 6% en juin,
13:27elles sont toujours 30%
13:28en dessous de leur niveau
13:30d'il y a deux ans
13:31avant le début
13:32de la crise immobilière chinoise.
13:33Et plus largement,
13:34la Fédération horlogère suisse
13:36constate que dans le contexte
13:37économique et géopolitique actuel,
13:39même la clientèle
13:40la plus privilégiée
13:41favorise désormais
13:42les expériences
13:43comme les voyages
13:44ou la gastronomie
13:45plutôt que les objets de luxe.
13:46Voilà donc pour la mauvaise passe
13:47de la filière horlogère suisse.
13:49Mathilde Chaminade
13:50avec nous ce soir,
13:5118h12.
13:52On va sur les marchés.
13:56Les marchés,
13:57rebonsoir Antoine.
13:58Bonsoir Guillaume.
13:59Très belle séance ce soir
14:00à la Bourse de Paris.
14:01Une bonne petite journée,
14:02effectivement,
14:02plus 1,29% pour le CAC 47,
14:051822 points
14:05et un vrai bel appel d'air
14:07autour de la techno
14:08avec notamment
14:08un Neuronext Tech Leaders
14:09qui gagne 1,8%.
14:11Plus 1,5% pour l'Eurostock 50.
14:14Même score pour le DAX
14:15à Francfort.
14:16Les marchés soulagés
14:16alors qu'en fin de séance hier,
14:20on en était à se demander
14:21si Donald Trump
14:22voulait virer Jerome Powell.
14:24Bon, il a dit non.
14:25Puis ses conseillers ont dit
14:26en fait si.
14:27Enfin bref.
14:28En gros, voilà,
14:29un coup de stress des marchés
14:30qui est sanctionné le lendemain
14:32par une occasion de se refaire.
14:34Et ça, c'est plutôt bon
14:36et c'est un réflexe plutôt sain.
14:38Alors, les valeurs du jour,
14:39il ne faut pas oublier
14:39les fondamentaux
14:40et ils sont là
14:41avec notamment
14:41de très très bons résultats
14:43qui sont salués
14:43pour Legrand
14:44qui gagne quasiment 9%
14:46en clôture.
14:47121,55 €.
14:48De bons résultats,
14:49de bonnes prévisions
14:50et surtout des dynamiques intactes
14:52dans tout ce qui est
14:52construction et ingénierie
14:53des data centers.
14:54Alors, ça, ça reste une dynamique
14:56de développement
14:56toujours entière pour Legrand.
14:58Dans le sillage,
14:58on a Schneider Electric
14:59qui a signé un bon score aussi,
15:01plus 7,7% à 239,75 €.
15:04Les deux titres sont un peu liés
15:05par les mêmes dynamiques
15:06en ce moment.
15:07Donc, bouge un petit peu
15:09en tandem.
15:10Saint-Gobain gagne 3,5%
15:11à 100,35 €.
15:13On a aussi une belle performance
15:14d'Esté Micro
15:15qui a pris 2,9%
15:16à 27,66 €.
15:17Alors, la baisse du jour,
15:19c'est Publicis.
15:19Moins 6,6% à 83,90 €.
15:22Des bons résultats.
15:23Les chiffres étaient bons.
15:24De bonnes perspectives.
15:25Ils relèvent même leurs prévisions
15:26pour l'ensemble de l'année.
15:27C'était archi bon.
15:28Et en plus,
15:30un Arthur Sadoun
15:31qui dit non, non,
15:32contrairement à WPP,
15:34l'IA ne va pas nous pénaliser.
15:35Au contraire,
15:35on va en prendre notre pli.
15:37Mais WPP,
15:38il y a quelques jours,
15:39a fait des prévisions
15:40en disant justement
15:42que l'IA
15:42allait le priver
15:44de pas mal de business.
15:45et on a trouvé sur les marchés
15:47que Publicis
15:48n'avait pas assez
15:48enfoncé le clou
15:49à ce niveau-là.
15:50Donc, du coup,
15:50le titre est sanctionné
15:51d'autant qu'il avait signé
15:53des performances impeccables
15:54depuis quelques semaines.
15:55Hermès moins 1%,
15:56on est à 2,394.
15:58On avait Olia
15:58qui perd aussi 0,8%
16:00à 29,95 €.
16:02Le volume d'échange
16:03très correct.
16:03On était à 3,4 milliards
16:04pour une séance d'été.
16:06C'est quand même très, très bien.
16:07Du côté des taux,
16:09on en a parlé précédemment,
16:11mais effectivement,
16:11le spread,
16:12l'écart de taux
16:13se réduit encore à nouveau
16:14entre la France et l'Italie.
16:15Sur le 10 ans,
16:16on est à 3,38
16:17pour la France et l'Italie.
16:183,53.
16:19Ça va redevenir, évidemment,
16:20une problématique
16:21qui va intéresser
16:22tous les gérants
16:22sur le marché obligataire.
16:24Du côté de l'euro-dollar,
16:25on remonte un petit peu,
16:26mais on reste sous 1,16.
16:28Non, 1,16 à l'instant.
16:29Là, voilà.
16:30L'euro qui se refait
16:31une petite santé.
16:32Et puis, tiens,
16:32tant qu'on en est sur les devises,
16:34petite bataille
16:35dans les crypto-monnaies.
16:36Vous vous souvenez,
16:36le Bitcoin a signé
16:37de nouveaux records historiques
16:38il y a quelques jours.
16:39Aujourd'hui, c'est l'Ether.
16:41Alors, on est loin
16:41des records historiques.
16:42On est à 3,406 points,
16:44mais il se passe quelque chose
16:45sur l'Ether quand même.
16:46Cette crypto
16:46qui gagne
16:48exactement,
16:50on gagne plus de 20%
16:52en 5 jours.
16:53On gagne 20,8%
16:55sur un mois.
16:55On gagne 36%.
16:56Alors que le Bitcoin,
16:58lui, stagne un petit peu
16:59ces derniers jours.
17:00Donc, clairement,
17:00le Bitcoin,
17:01on lâche un peu,
17:02on se remet sur l'Ether.
17:04Les raisons fondamentales
17:04à ça,
17:05c'est de la crypto.
17:07C'est de la crypto.
17:09C'est parfaitement résumé.
17:10Voilà, l'Ether,
17:11c'est la dynamique du moment.
17:12Il faut suivre.
17:13Merci beaucoup, Antoine.
17:14On regarde Wall Street
17:14aussi bien orienté
17:17à la mi-séance.
17:18Plus 0,4 pour le Dow Jones.
17:1944 431 points.
17:22Le Nasdaq
17:23qui grappille,
17:23lui, 0,8%.
17:2420 893 points.
17:26Oui, Antoine,
17:26un point soulevé très vite
17:27sur Wall Street.
17:28Juste, c'est vrai
17:29que c'est la journée
17:29un petit peu techno,
17:31mais Palantir
17:32intègre le top 25
17:33des capitalisations
17:35boursières mondiales.
17:36Ça, c'est un fait mal.
17:37On est au-delà
17:38des 350 milliards de dollars
17:40et c'est vrai
17:41que le titre,
17:41bon, signe un parcours
17:42totalement dingue.
17:43Sur un an,
17:44on est à plus 436%,
17:45mais particulièrement
17:46sur le dernier mois
17:47où on gagne quasiment 10%.
17:48Merci beaucoup, Antoine.
17:4918h16,
17:50les retards de paiement.
17:51François Béraud en a reparlé.
17:52Il veut durcir les sanctions.
17:53On va en parler
17:53avec le patron du cabinet ARC,
17:55Denis Lebossé,
17:56cabinet de recouvrement
17:57des impayés.
17:57Dans un instant,
17:58à tout de suite.
18:00BFM Business présente.
18:03Le 18h écho.
18:08Allez, 18h20 sur BFM Business.
18:10Notre invité donc ce soir,
18:11c'est Denis Lebossé,
18:12le président du cabinet ARC.
18:13Bonsoir Denis Lebossé,
18:14cabinet ARC,
18:15cabinet de recouvrement
18:15des impayés
18:16que vous connaissez bien sûr
18:17si vous êtes auditeur
18:18de BFM Business.
18:19On va reparler avec vous
18:20d'un sujet dont on parle
18:20très souvent ici
18:21sur BFM Business.
18:23Véritable plaie pour les entreprises,
18:24ce sont bien sûr
18:25les retards de paiement.
18:26Et pourquoi est-ce qu'on en parle ?
18:27Parce que François Béraud
18:28avant-hier lui-même
18:29en a parlé.
18:29Il y a eu cette proposition
18:31qui est un peu passée
18:32sous les radars
18:32qui consisterait à durcir
18:33encore les sanctions
18:34contre les retards
18:35de paiement inter-entreprise.
18:37Alors, qu'on rappelle bien
18:38les choses.
18:38Pour l'instant,
18:40la sanction maximale
18:41Denis Lebossé,
18:41c'est 2 millions d'euros.
18:42C'est ça aujourd'hui.
18:43Exactement, oui.
18:432 millions d'euros.
18:44Ce qui, à l'échelle
18:45de grands groupes,
18:45n'est absolument rien.
18:47Epsilonesque.
18:48Exactement.
18:48C'est l'épaisseur du trait.
18:49C'est l'épaisseur du trait.
18:51Et la publication
18:52sur le site
18:53de la répression des fraudes,
18:54bien sûr,
18:54de la dite amende,
18:55le fameux Neman Schem.
18:56Et François Bérou
18:56lui propose d'aller plus loin.
18:57Il propose que le plafond
18:59des sanctions,
19:00plafond,
19:00soit porté à 1%
19:02du chiffre d'affaires mondial
19:04de l'entreprise
19:05qui paye avec retard.
19:06Est-ce que ça serait vraiment
19:07une décision
19:07qui changerait les choses,
19:08ça, Denis Lebossé ?
19:09En tout cas,
19:10c'est une décision
19:10qui est très attendue.
19:12Très attendue
19:13depuis de longue date.
19:14Nous posons la question
19:15régulièrement
19:16dans le cadre
19:16de notre baromètre
19:17cabinet Arquifor.
19:18Et cette décision
19:19est publicitée
19:20par 85% des entreprises
19:21qui souhaitent
19:23qu'effectivement
19:23les amendes
19:24soient proportionnelles
19:25au chiffre d'affaires
19:26des entreprises sanctionnées.
19:28C'est beaucoup plus
19:28dissuasif, donc ?
19:29Effectivement.
19:30Une entreprise
19:31qui aujourd'hui...
19:32Certaines entreprises
19:34sont quand même vertueuses.
19:35Les entreprises
19:35sont globalement vertueuses.
19:37Certaines d'entre elles
19:37organisent,
19:38mais vraiment organisent
19:40et industrialisent
19:41le non-paiement,
19:42le retard de paiement.
19:43Soit en externalisant
19:45la comptabilité
19:46dans des pays
19:46tels que l'Inde
19:47ou des pays très lointains
19:49avec une saisie
19:50dans ce pays,
19:51une validation
19:51dans un autre européen
19:53et un paiement en France.
19:54C'est un petit peu
19:54l'objet des pubs
19:55que vous diffusez
19:55sur BFM Business.
19:57On organise
19:58le non-paiement.
19:59C'est ça que vous le dites.
20:00Ou alors l'entreprise
20:01qui décide
20:02le 10 décembre
20:03de ne plus payer personne
20:04pour garder sa trésorerie
20:05pour habiller son bilan
20:06de fin d'année.
20:07C'est des cas vécus
20:08malheureusement.
20:09Ça fait partie
20:10de votre quotidien
20:11à vous en l'occurrence.
20:12C'est notre quotidien
20:13et ces entreprises
20:14ne sont pas...
20:15Enfin,
20:15lorsqu'elles sont sanctionnées,
20:17elles sont sanctionnées
20:18au maximum
20:18de 2 millions d'euros.
20:20C'est ça.
20:20Ce qui pour un groupe
20:21du CAC 40
20:21était psilonesque,
20:22encore une fois.
20:23Mais 1%,
20:24si vous allez chercher
20:241% du chiffre d'affaires mondial
20:26d'un gère du CAC 40,
20:27par exemple,
20:27ou d'un gère du SBF 120,
20:29ce n'est plus du tout
20:29la même histoire pour le coup.
20:30Ce n'est pas du tout
20:30la même histoire
20:31parce que ce sera
20:31des dizaines de millions
20:32d'euros de sanctions.
20:33Est-ce que vraiment
20:34les retards de paiement
20:35croissent avec la taille
20:36des entreprises aujourd'hui ?
20:37Je voyais dans les structures
20:38de 1 000 salariés,
20:39nous disait la Banque de France
20:40il y a quelques jours,
20:40c'est 18 jours
20:41de retard en moyenne.
20:43Alors que la Banque de France
20:44nous disait,
20:45fin 2024,
20:45la moyenne toute taille confondue
20:47c'était 13,6.
20:4813,6.
20:49C'est effectivement le fait
20:50que dans certaines
20:52grandes entreprises,
20:52je ne veux pas stigmatiser
20:53parce qu'encore une fois
20:54certaines sont très vertueuses,
20:55mais certaines très grandes entreprises,
20:59la lourdeur administrative,
21:01la validation,
21:02les systèmes de validation
21:03sont relativement lourds
21:04et il est très difficile
21:06pour certains
21:07de descendre en dessous
21:08de 30 jours.
21:0930 jours,
21:10c'est un délai raisonnable.
21:1260 jours,
21:13c'est le maximum,
21:14et au-dessus,
21:15c'est inacceptable.
21:16C'est inacceptable.
21:17Est-ce que mettre
21:17ce plafond de 1%
21:19sur le chiffre d'affaires mondiaux,
21:20j'ai lu que ça pourrait
21:21mettre la France
21:21parmi les états
21:22les plus réfressifs
21:23en la matière ?
21:24C'est vrai ?
21:24C'est utile ?
21:25Est-ce qu'on est plus laxiste
21:26que nos voisins ?
21:27Parce qu'effectivement,
21:28nous sommes plus laxistes
21:29que certains de nos voisins.
21:30On va mettre de côté
21:32l'Italie, l'Espagne
21:33et l'Europe du Sud,
21:35mais quand on se compare
21:35avec l'Europe du Nord,
21:37effectivement,
21:37nous sommes considérés
21:38comme laxistes.
21:39C'est-à-dire,
21:39en Allemagne,
21:40comment ça se passe,
21:40par exemple ?
21:41Les délais de paiement
21:41sont plutôt proches
21:43de 30 jours,
21:4420 à 30 jours.
21:45Il faut rappeler
21:46le tort que tout ça coûte
21:48aux entreprises.
21:49Il y a ce chiffre
21:49qui circule,
21:50qui nous dit en 2024,
21:51ce sont 15 milliards d'euros
21:52de trésorerie supplémentaire
21:54qui ne sont pas arrivés
21:54dans les caisses
21:55des entreprises
21:55à cause de ces retards
21:56de paiement.
21:57C'est 15 milliards d'euros
21:58qui ne sont pas
21:58dans les caisses
21:59des entreprises
21:59et qui créent
22:00une vraie problématique
22:01pour certaines entreprises
22:02qui, elles,
22:02ne peuvent pas respecter
22:04leur délai de paiement
22:05parce qu'elles ne disposent
22:06pas de trésorerie.
22:07Ce sont des entreprises
22:07qui ont connu
22:08une certaine crise
22:10après cette période Covid,
22:11une accumulation des dettes,
22:13un manque de financement
22:14parce qu'il leur restait
22:15des PGE remboursés,
22:16donc des difficultés
22:17pour se faire financer.
22:18Et la double peine,
22:19c'est de ne pas être payé
22:21dans les délais
22:21parce que l'économie,
22:25le ralentissement économique
22:26qui a fait que le marché
22:28s'est relativement ralenti,
22:29les marchés ont une certaine tension
22:31sur le business,
22:33a fait en sorte que
22:34ces entreprises
22:35sont victimes
22:36d'un rapport de force.
22:37Vous avez un rapport de force
22:38qui s'est institué,
22:39non pas seulement
22:40entre les grandes entreprises
22:41et les plus petites,
22:42mais entre deux PME,
22:44entre deux ETI,
22:45vous pouvez avoir
22:45un rapport de force
22:46qui s'instaure
22:48et qui fait que l'entreprise
22:49n'est pas réglée
22:50dans les délais.
22:51Vous citiez les PGE,
22:52il y a encore un sujet de PGE
22:53en 2025
22:53pour beaucoup d'entreprises.
22:55Il y a encore un sujet de PGE
22:55qui reste à rembourser
22:56avec une accumulation
22:57des dettes fiscales et sociales
22:59accumulées pendant la période Covid
23:00plus les charges courantes
23:01ce qui fait que
23:02certaines entreprises
23:03sont encore aujourd'hui
23:04en difficulté.
23:05Et concernant ce plafond
23:06de 1% du chiffre
23:07d'affaires mondial,
23:08il y a une proposition
23:09de loi qui va passer
23:09prochainement.
23:10France, le Premier ministre
23:11en a parlé avant-hier,
23:11il y a une proposition
23:12de loi qui va passer
23:13prochainement au Parlement
23:13à ce sujet.
23:14Tout à fait.
23:14Donc ça se précise,
23:15ça va se faire pour vous.
23:16Au Sénat,
23:17il y a vraiment un sujet,
23:19un sénateur est sur le sujet
23:20et on espère que ce sera
23:21voté par les groupes
23:23parlementaires.
23:24Il y a une autre échéance,
23:25donc on commence
23:26à parler de plus en plus,
23:27c'est le passage
23:27à la facturation électronique.
23:29Est-ce que ça aussi,
23:30vous dit que ça va être
23:31un facteur de résolution
23:34pour beaucoup d'entreprises ?
23:35Alors, c'est un facteur
23:36très très positif
23:37parce qu'effectivement
23:38les entreprises...
23:39Ça peut faire baisser
23:40les retards de paiement
23:41pour vous,
23:41la facturation électronique ?
23:42Je peux l'espérer
23:42et en moins,
23:45l'entreprise ne pourra plus,
23:46de mauvaise foi,
23:47ne pourra plus signifier
23:48qu'elle n'a pas reçu
23:49la facture.
23:50On a la transposition
23:52dans le secteur public
23:53et encore une fois,
23:55le 1% il serait bien souhaitable
23:56que ce soit applicable
23:57dans le secteur public.
23:58Mais vous nous avez dit
23:58que souvent le public
23:59n'était pas le bon élève
24:00dans la matière.
24:00Ce n'est pas forcément
24:01le bon élève pourtant.
24:02Ils sont en facture électronique
24:03depuis plusieurs années
24:04par le système Corus.
24:05Mais c'est vrai
24:06que ça permet
24:07la traçabilité de la facture
24:08mais ça n'accélérera
24:10peut-être pas,
24:11on le souhaite,
24:11mais ça n'améliorera pas
24:12de plusieurs jours
24:13le retard de paiement.
24:14Ça ne sera pas la...
24:15On ne peut que l'espérer.
24:17Ça ne sera pas la panacée.
24:18Effectivement,
24:18on rappelle pour fini,
24:19il nous reste 1 minute,
24:2030 minutes,
24:20Denis Le Bossé,
24:21que ces retards de paiement
24:22sont responsables
24:23d'une faillite d'entreprises
24:24sur 4 en France.
24:25Ce chiffre tient toujours.
24:30Les retards de paiement
24:30ont un impact très fort
24:32sur le nombre
24:34de dépôts de bilan.
24:35C'est vraiment
24:36un élément essentiel
24:37du retard de paiement.
24:38Mais ce n'est pas le seul.
24:40Le problème,
24:41c'est bien sûr
24:41très souvent
24:42un manque de fonds propres,
24:43un manque de trésorerie
24:44et puis quelquefois
24:45des erreurs de gestion
24:46qui entraînent
24:47le dépôt de bilan
24:49des entreprises.
24:5066 000 faillites
24:51l'an dernier en France.
24:52On a franchi un pic.
24:55Ça, c'était 2024.
24:562025,
24:56est-ce que vous observez
24:57les mêmes tendances ?
24:58Malheureusement,
24:58aujourd'hui,
24:59on est sur la même tendance.
24:59On est sur le même trend
25:00aujourd'hui,
25:01on est parti pour...
25:01On peut espérer
25:02qu'en fin d'année,
25:03on ait un ralentissement
25:05avec une reprise,
25:07avec une confiance.
25:08Parce que l'activité,
25:10c'est la confiance.
25:11Oui, bien sûr.
25:12Il faut de la confiance.
25:12J'espère qu'un budget
25:14sera voté
25:14et on pourra garder
25:16cette confiance.
25:16Ça, ça va être
25:16quelque chose de déterminant
25:17qu'un budget soit voté
25:18pour vous.
25:19C'est essentiel.
25:20C'est essentiel
25:21qu'on ait une stabilité
25:22et une confiance
25:22qui soient pernées.
25:24Voilà pour l'incertitude
25:25des prochains mois.
25:26Merci beaucoup,
25:26Denis Le Bossé.
25:27En tout cas,
25:27merci de passer nous voir
25:28ce soir,
25:29le président du cabinet ARC,
25:30cabinet de recouvrement
25:31des impayés,
25:32avec nous ce soir
25:32sur BFM Business.
25:34Merci infiniment.
25:3518h27,
25:35c'est fini pour le 18h écho.
25:37L'info revient demain,
25:397h.
25:40Good Morning Business
25:40avec Sandra Gondouin.
25:41Très bonne soirée
25:42à toutes et à tous.
25:45Le 18h écho
25:46sur BFM Business.
25:48Sous-titrage Société Radio-Canada
25:50Sous-titrage Société Radio-Canada

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