00:00Et Thomas Chenel à 7h moins 10, vous avez fait le tour des magazines dans les kiosques.
00:06Je lis ce matin l'inquiétude d'une région dans les colonnes du Parisien aujourd'hui en France.
00:10La Normandie, son cidre, son poiret, son calva, ses produits laitiers, le caoutchouc, la pharmacie, la cosmétique, l'aéronautique ou encore l'automobile.
00:19Toutes ces valeurs sûres qui font de la Normandie l'une des régions les plus industrialisées de France
00:24et des plus exposées à la guerre commerciale menée par Donald Trump.
00:28Les 15% de droits de douane imposés dans l'accord signé pourraient pénaliser près de 4000 entreprises dans la région.
00:35Dans les pages saumon du Figaro, Olivia Détroia nous détaille les gagnants et les perdants de cet accord au goût amer.
00:42L'aéronautique obtient ce qu'elle souhaitait, une exemption totale.
00:46Les biens de prestige made in France, eux, sont assurés de voir leur fiscalité grimper.
00:51Produits maroquiniers, parfums, cosmétiques, cela entraînera une perte annuelle de 300 millions d'euros.
00:57De chiffre d'affaires et menacera jusqu'à 5000 emplois en France.
01:01Et notre consoeur de rappeler que L'Oréal envisage toujours de développer ses capacités de production outre-Atlantique.
01:08Il n'y a que l'opinion pour relativiser en une.
01:11Face à Trump, l'Europe limite la casse, estime Marc Vigneault.
01:15Le compromis met en fin à l'incertitude délétère pour les entreprises.
01:19Page 2 du quotidien, le correspondant à Bruxelles, Raphaël Hamel, insiste.
01:25Ce deal met l'Union Européenne face à ses vulnérabilités.
01:29Pour un tiers des Etats, les Etats-Unis sont le pilier de la sécurité nationale,
01:33rappelle un diplomate interrogé par notre confrère.
01:36C'est donc pour ménager le président américain qu'il était plus raisonnable d'accepter ce deal,
01:40plutôt que de voir par exemple partir le millier de soldats américains
01:44déployés dans le Pays-Balte de la Lituanie, frontalier de la Russie.
01:49Pour encourager l'engagement des jeunes dans l'armée,
01:52Emmanuel Macron lance la remilitarisation de la journée d'appel.
01:56La France et la jeunesse sont-elles mûres pour le retour d'une forme de service militaire ?
02:01se demandent les journalistes Nicolas Barotte et Caroline Beyer.
02:04Page 7 du Figaro, constatant l'échec du SNU,
02:08le service national universel pourrait être remplacé par un nouveau dispositif volontaire
02:13destiné à renforcer la réserve des armées.
02:16Nos confrères ont épluché les 100 pages de la revue nationale stratégique 2025
02:21qui détaille ce nouveau service militaire qui espère accueillir 10 à 50 000 jeunes par an formés des réservistes.
02:29L'idée n'est pas de mauvaise pour l'ex-colonel des troupes marines Michel Goya,
02:34désormais analyste militaire interrogé par nos confrères.
02:37Il doute du succès d'un tel service,
02:39mais reconnaît que l'obsession de Macron à impliquer la nation est saine.
02:43Mais nous n'avons pas encore trouvé la formule magique.
02:47Le SNU n'a pas rempli ses objectifs, n'a pas trouvé son public.
02:51Comme il s'adresse à des mineurs, il est devenu un projet éducatif et s'est transformé en colonie de vacances.
02:56Pour terminer, demandons-nous combien de temps encore les colonies de vacances feront-elles le plein
03:01face à la baisse de la natalité en une du plus vieux quotidien de France ?
03:06Étienne de Montéti fustige la mouvance No Kids, ses descendants de baby-boomers qui ne veulent plus d'enfants.
03:13L'autre boom à venir sera négatif, dit l'éditorialiste sans enfants.
03:18Comment un pays résoudra-t-il les problèmes économiques, intellectuels, scientifiques de demain ?
03:23Chaque époque connaît des menaces qui sont pour elle des défis.
03:27Nos grands-parents ont eu des enfants, tandis que la bombe de Hiroshima annonçait à l'humanité
03:32qu'elle était une espèce en péril.
03:34Alors gageons que la saison estivale donne aux Français l'envie d'avoir envie.
03:38Un gros tube de Johnny Hallyday Thomas, c'est extrêmement...
03:41Ça veut du bien Johnny Hallyday.
03:42C'est très fin de votre part, on aurait pu choisir de vous le proposer ce matin.