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L’avocat, Me Anthony Bem, est revenu dans 180 Minutes Info Été de ce mardi 29 juillet sur le Français de confession juive qui a été traité d’«assassin» en Italie, affirmant qu’«aujourd’hui, il n’y a plus de frontières à la judéophobie ou à l’antijudaïsme». 

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Transcription
00:00C'est sûr que l'union fait la force et l'effet de groupe a cela de stimulant qui fait que certaines personnes qui, de manière isolée, ne passeraient pas à l'acte.
00:09Il est sûr qu'avec l'effet de groupe, on suit la meute, on ne se pose pas de questions. Si les autres le font, on le fait.
00:18En tout état de cause, c'est ce qui lui est arrivé à lui, à ce français de confession juive, mais ce qui lui est arrivé à lui arrive à d'autres.
00:26Et ce n'est pas des effets de groupe, des phénomènes de groupe auxquels on assiste, c'est des phénomènes avec des personnes isolées qui s'en prennent à des personnes parce qu'elles sont juives.
00:37Et finalement, il y a une réflexion que l'on devrait avoir parce que ce qui est arrivé à ce juif en Italie arrive à ce juif en France, arrive à ce juif en Allemagne, en Autriche.
00:51Aujourd'hui, il n'y a plus de frontière à la judéophobie ou à l'anti-judaïsme.
00:58Le terme antisémitisme, on le sait, n'est pas adapté puisqu'il est créé lui-même par une personne lui-même antisémite, Wilhelm Marr.
01:06Alors, moi, je dirais que finalement, au travers de cet antisémitisme généralisé, nous assistons tout simplement à une renaissance de l'antisémitisme tel qu'il a finalement toujours existé.

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