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00:00Le tour de France, mais pas le tour de France dont vous rêvez.
00:04On va parler de l'islamo-gauchisme.
00:05C'est le moment en France.
00:05Oui, mais on va parler de l'islamo-gauchisme.
00:07Ou du rythme d'Antille, d'Inno, de Fille.
00:09Oui, oui, c'est vrai, on pourrait faire un débat, mais ce n'est pas de cela dont je vais vous parler.
00:13Vous savez, Philippe Baptiste, ministre chargé de l'Enseignement supérieur, a dit que l'islamo-gauchisme n'existait pas.
00:19Autre fait marquant, nous expliquant que finalement, il existe.
00:23Regardez cette séquence, et je le dis pour les auditeurs d'Europe 1,
00:27ça s'est passé hier au cours de la 11e étape à Toulouse.
00:30Un manifestant portant un t-shirt avec le message « Israël hors du tour » a fait irruption sur le tour de France.
00:38Donc quand on nous dit que ça n'existe pas, c'est une image marquante en tous les cas.
00:43Et réaction de Thomas Porte, qui réagit aujourd'hui, que dit Thomas Porte ?
00:49On va peut-être découvrir le texte de Thomas Porte qui dit
00:52« Bravo, bravo aux camarades d'Extinction Rébellion ».
00:57Julien Dray.
00:58Moi, je dis bravo au directeur de l'étape.
01:02D'abord, le courage, l'efficacité avec laquelle il est intervenu.
01:08Il est intervenu tout seul, il n'a pas cherché, il a bloqué tout.
01:11Et donc, c'est d'abord lui que je salue, pour sa détermination, son engagement et sa fermeté.
01:16Après, Thomas Porte, si vous voulez, c'est normal, c'est son fonds de commerce.
01:20C'est son fonds de commerce.
01:21Donc sinon, il n'existerait pas.
01:23Donc ça veut dire qu'il n'est pas en vacances.
01:24C'est un peu dommage pour un député français.
01:25Il n'est pas en vacances, plus exactement, même en vacances, il n'oublie pas...
01:28Non, mais pourquoi je vous montre cette image-là ?
01:30Un, parce que je sais que vous n'êtes pas suivi du tour de France, mon cher Julien Dray,
01:33et qu'on essaie de bien vous accueillir.
01:35Mais c'est surtout parce que c'est aussi un élément très concret
01:38quand on nous dit que ça n'existe pas, Noémie Al-Yua.
01:40Non seulement ça existe, mais en plus, on l'a déjà vu dans l'histoire,
01:43Souvenez-vous, en Iran, parce que c'est quand même l'exemple le plus flagrant de l'islamo-gauchisme
01:47et de la façon dont l'islamo-gauchisme est suicidaire pour les gauchistes.
01:51Souvenez-vous, lors de la révolution islamique en 1979,
01:54lorsqu'ils ont voulu renverser le Shah d'Iran,
01:56il y a eu une alliance très concrète, très objective,
01:59entre les gauchistes marxistes et les radicaux islamistes.
02:04Et qu'est-ce qui s'est passé lorsqu'ils sont arrivés au pouvoir ?
02:06Les gauchistes pensaient qu'ils allaient pouvoir se partager justement le pouvoir avec les islamistes.
02:11Qu'est-ce qui s'est passé ? Eh bien, écoutez, Roménie est arrivée au pouvoir
02:13et les gauchistes, ils ont été pendus, ils ont été assassinés, ils ont été emprisonnés.
02:18Et c'est ça qui attend tous ceux qui, demain, pourraient s'allier et défendre les islamistes radicaux.
02:23Il ne faut pas qu'ils oublient qu'à un moment donné,
02:25leurs intérêts qui pourraient, aujourd'hui, à l'heure qu'il est convergé,
02:31à un moment donné, vont diverger.
02:33Et ce sont, eux, les dindons de la farce.
02:35Ils ont tendance à l'oublier.
02:36François Puponi.
02:38J'étais très étonné de la sortie du ministre.
02:40Pour connaître un peu le sujet, bien sûr que ça existe.
02:44Mais comment il peut le dire ?
02:45Je ne comprends pas.
02:46C'est incompréhensible.
02:47Ça existe et en plus, c'est la stratégie élaborée par Jean-Luc Mélenchon.
02:51Il sait très bien que s'il veut être au deuxième tour
02:52et, accessoirement, peut-être, gagner une élection présidentielle,
02:55c'est le vote des réseaux de l'islam radical dans les quartiers
02:58qui peut lui apporter le nombre de voix qui lui manque.
03:01Donc, la stratégie, elle est classique, claire.
03:04Elle n'est pas propre à la France, elle est un peu partout.
03:07Et donc, on sait très bien que c'est comme ça que ça se passe.
03:08Et ce qui se passe depuis le 7 octobre
03:10n'est que la contrétisation de ça.
03:13On pensait que depuis le 7 octobre, au contraire,
03:16il y aurait une réaction qui serait plutôt favorable à l'État d'Israël.
03:22C'est tout le contraire.
03:23Et ils argumentent tous les jours et ils engrangent.
03:27Ils engrangent, ils engrangent au niveau médiatique,
03:29au niveau des élites, au niveau des quartiers, partout.
03:31Et donc, ils ont mis en place ces stratégies qui ont été mises en place par le Hamas
03:34et ceux qui soutiennent le Hamas.
03:36Et ils récupèrent ça en France, tous ensemble.
03:38Et pour l'instant, ça fonctionne plutôt bien.
03:41Donc, qu'un ministre soit capable de dire que ça n'existe pas,
03:44alors qu'il y a eu deux rapports promis au gouvernement,
03:46puis au président de la République,
03:48qui écrit tout le contraire,
03:49je suis un peu sans voix.
03:51Je reviendrai.
03:51Non, elle va me permettre, parce que je vais faire un peu le vieux.
03:54Ce n'est pas exactement la même situation,
03:56ce qui s'est passé en Iran en 2019,
03:57et ce qui se passe aujourd'hui.
03:58En Iran, ce n'était pas les gauchistes,
04:00c'était le Parti communiste,
04:01qui était un gros parti...
04:03Des gauchistes.
04:04Non, ce n'était pas les gauchistes, autre chose.
04:05C'est un peu des gauchistes.
04:06Ils ne sont pas de droite.
04:07D'accord, bon.
04:08Ce n'est pas pareil.
04:08Là, vous chipotez, excusez-moi.
04:09Non, ce qui s'est passé,
04:10c'est d'abord, il y a eu un mouvement populaire
04:11qui a renversé le char.
04:12Ce n'est pas les gauchistes,
04:14c'est un mouvement populaire.
04:15Et d'ailleurs, l'Occident a favorisé,
04:17je vous rappelle, le retour de M. Khomeini,
04:19puisque c'est Giscard d'Estaing
04:20qu'ils ont favorisé de l'extérieur,
04:23mais il y a des forces intérieures
04:24qui se sont coalisées.
04:25Après, ils ont cru qu'ils allaient pouvoir faire,
04:29je dirais, un régime.
04:30C'est là qu'ils ont été victimes de les choses.
04:33Là, on est dans une situation différente,
04:34parce que ce que font l'extrême-gauche actuelle,
04:38c'est-à-dire le groupe de Mélenchon,
04:39c'est qu'ils théorisent l'alliance.
04:43Ce qui n'était pas le cas en Iran en 1919.
04:45Là, ils théorisent,
04:45parce qu'ils considèrent qu'ils sont frères de combat.
04:48Ils sont frères de combat,
04:50parce qu'ils ont un même adversaire, etc.
04:51Et c'est ça qui a été une mutation.
04:55C'est pour ça que le moment dans lequel on est
04:57est un moment très particulier.
04:58Et d'ailleurs, vous avez remarqué,
04:59peut-être, c'est que M. Corbyn, en Angleterre,
05:03a, avant-hier, rompu avec le parti travailliste
05:05pour fonder un parti à lui
05:07qui va se revendiquer,
05:08parce qu'il a compris la sociologie,
05:10y compris l'Angleterre,
05:11et il pense qu'il a désormais
05:12un pacte électoral à gagner.
05:14Et c'est en ce sens-là
05:14qu'on est face à une situation qui est nouvelle.
05:16Non, je pense qu'il y a une continuité historique.
05:17Non, vous devez parler aussi, je crois.
05:19Ce sont des alliances,
05:20ce sont des alliances qui ont déjà...
05:23Ce n'est pas une question de mots,
05:24c'est une question d'alliances d'intérêts
05:26à un moment donné,
05:27qui se retournent ensuite
05:28contre les acteurs
05:28qui ont défendu leurs intérêts,
05:30en l'occurrence les gauchistes à l'époque.
05:32Simplement un mot qui me paraît important
05:33pour parler d'autre chose.
05:34Par exemple, en Iran,
05:35l'extrême-gauche...
05:36Ce sont les classiques du parti
05:38qui se sont liés directement aux islamistes
05:40pour faire tomber le chat d'Iran.
05:42Non, d'abord, c'est le mouvement...
05:43C'est d'abord, il y a eu un mouvement populaire,
05:44ce n'est pas les classiques du parti.
05:45Oui, mais bien sûr,
05:46mais enfin, il y a la compte aussi
05:47qui a agi à ce moment-là.
05:48Parce que le régime du chat
05:48est un régime qui était à bout de souffle,
05:50y compris parce que les Américains eux-mêmes
05:51n'arrivaient plus à le contrôler, etc.
05:53Donc, il y a eu un grand mouvement populaire.
05:55Et d'un certain point de vue,
05:56on a été chercher le chat,
05:57là, on a été chercher le communi
05:58pour empêcher que ce mouvement populaire
05:59puisse se développer.
06:01Ça, c'est la bonne chose.
06:01La deuxième chose,
06:02il y a eu une résistance en Iran.
06:03La gauche iranienne,
06:04au départ, elle a résisté.
06:05Vous avez des manies gigantesques
06:06des femmes iraniennes
06:07contre le port du voile.
06:08Je vous parle des classiques du parti.
06:10Qui sont...
06:10Mais les classiques du parti.
06:11Qui ont été ébrancées par ailleurs
06:12dans les lieux des islamistes.
06:14Juste un mot.
06:14La plus n'attend pas.
06:15Un mot sur le Tour de France.
06:16Je pense que beaucoup de Français
06:17sont exaspérés d'entendre parler
06:19de la question israélo-palestinienne
06:20du matin au soir.
06:21Et surtout, le moment du Tour de France
06:22qui est quand même un moment
06:23de communion nationale.
06:24Oui, mais vous savez,
06:25pour une certaine gauche,
06:26c'est pas bien le Tour de France.
06:27Dans leurs symboles,
06:28dans leurs forces,
06:29dans leurs souvenirs,
06:30avec leurs familles,
06:31ils ont envie, peut-être,
06:36à un moment donné,
06:37on arrête de leur ramener
06:38cette question de politique étrangère
06:40constamment sur le dos,
06:41sur toutes les questions du pays.
06:43Et je pense qu'il y a
06:44beaucoup de Français
06:44exaspérés par ça.

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