- aujourd’hui
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Olivier Boy du 17 juillet 2025.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00L'ennemi public numéro 1 sortira de détention dans une semaine après plus de 40 ans derrière les barreaux.
00:05Et puis des agriculteurs qui retrouvent le sourire, en tout cas les céréaliers avec des récoltes en hausse de 27% comparé à l'an dernier.
00:16La maternité de l'hôpital Jeanne de Flandre au CHU de Lille au cœur d'une enquête après la mort d'un nourrisson.
00:21Enquête confiée à la police judiciaire de Lille.
00:24La petite Zineb, âgée d'à peine une semaine, a rendu l'âme mardi, 5 jours après avoir été retrouvée par terre inconsciente, visiblement victime d'une chute.
00:33Franck Hanson, bonjour.
00:35Bonjour.
00:35Vous êtes notre correspondant dans les Hauts-de-France.
00:38D'après la famille de la victime, Franck, un enfant de 6 ans serait impliqué dans les faits.
00:43Oui, la petite Zineb, née à 7 mois et demi de grossesse sans complications, était dans une couveuse dans un des box du service
00:48où depuis quelques jours déjà les parents et grands-parents s'étaient inquiétés du comportement de cet enfant
00:53dont la maman était hospitalisée, ce que déplore Karima Fahri, la cousine du papa.
00:58Cet enfant déambulait dans les couloirs.
00:59Il était déposé par son papa du matin au soir, de 7h à 20h.
01:03Et à plusieurs reprises, effectivement, l'enfant s'est retrouvé debout sur une chaise,
01:07à s'amuser, comme il le disait avec ses poupées, qui étaient du coup les bébés prématurés du service Néonet.
01:12Zineb a été découverte sur le sol par une autre maman.
01:15Elle a directement vu l'enfant sortir plus tôt.
01:17La maman, âgée de 23 ans, a appris la mort du bébé par téléphone
01:20quand elle préparait les papiers de sortie avec un médecin.
01:23Pour la famille, un tel drame n'aurait jamais dû arriver,
01:25d'autant plus dans cette maternité lilloise réputée.
01:28Il y a de la colère, il y a de la tristesse.
01:30Dans une maternité avec la réputation qui est celle de Jeanne de Flandre, effectivement,
01:33on s'attend à bénéficier des meilleurs services et on ne réfléchit pas aux dispositifs de sécurité.
01:38Les portes étaient grandes ouvertes.
01:39A l'heure où je vous parle, on devrait être en train de fêter une naissance et on organise un enterrement.
01:43Des mesures ont été prises pour limiter les visites au sein du service Néonatologie.
01:47La famille préfère attendre les obsèques pour déposer plainte.
01:50Merci Franck Hanson à Lille pour RTL.
01:52Et c'est l'un des plus anciens détenus de France qui va sortir de prison.
01:55Georges Abdallah, ancien symbole de la lutte palestinienne,
01:59va retrouver la liberté le 25 juillet prochain sur ordre de la Cour d'appel de Paris.
02:04Maxime Lévis, franco-libanais de 74 ans, était en prison depuis 1984.
02:10Oui, le 24 octobre 1984, Georges Abdallah entre dans un commissariat lyonnais.
02:15Il demande à être protégé des agents du Mossad israélien.
02:18Les autorités, les services secrets français se rendent vite compte
02:21qu'il est l'un des fondateurs des fractions armées révolutionnaires libanaises.
02:25Et l'arrête, un groupuscule qui a revendiqué 5 attentats en France au début des années 80.
02:30En 87, l'instituteur libanais et militant communiste est condamné à la perpétuité
02:35pour complicité dans la mort de deux diplomates, un américain et un israélien.
02:39Lui a toujours nié, libérable depuis 1999.
02:43Il aura fallu attendre ce matin pour que la nouvelle tombe.
02:45Il va sortir de prison, son avocat, maître Jean-Louis Chalancet.
02:49C'est une victoire après près de 41 années de détention.
02:52Il aurait pu sortir au moins depuis 20 ans.
02:54Mais c'est vrai que compte tenu de la pression américaine encore présente aujourd'hui,
02:57il y a trois semaines, il plaidait encore pour qu'il reste et qu'il meure en prison.
03:01C'est quand même une victoire et démontre aussi une certaine indépendance des magistrats
03:05qui ont rendu cette décision.
03:06La justice a notamment estimé que la durée de détention de Georges Abdallah, 74 ans, était disproportionnée.
03:12Il sera donc libéré et expulsé vers le Liban le 25 juillet prochain
03:15où il compte retrouver sa famille à Beyrouth.
03:17Maxime Lévy, merci beaucoup.
03:20La famille de Lénart Monterlot, franco-allemand de 19 ans, arrêté en Iran il y a un mois, prend la parole.
03:26Elle assure que le jeune cyclorandonneur est innocent de tout
03:29et demande aux autorités iraniennes de leur envoyer un signe de vie
03:33tout en comptant sur les efforts des diplomaties françaises et allemandes.
03:37Arrêté pour un délit, selon Téhéran, Lénart Monterlot est devenu le troisième Français détenu en Iran
03:43aux côtés de Cécile Colleur et de Jacques Paris, arrêté tous deux en mai 2022.
03:4713h05 sur RTL, quatre semaines de congés payés au lieu de cinq pour les salariés qui le souhaitent.
03:53C'est l'une des propositions du gouvernement pour faire des économies et produire plus.
03:57Presque passé inaperçu lors des grandes annonces budgétaires de François Bayrou mardi.
04:02Cette idée consisterait, pour ceux qui le veulent, à travailler une semaine de plus chaque année
04:06au lieu de partir en vacances et donc à gagner davantage.
04:10Les syndicats sont vent debout mais le gouvernement défend une mesure de flexibilité.
04:15A l'image du ministre de l'économie, en marge d'un déplacement à Metz,
04:19ce jeudi, Éric Lombard a évoqué une idée parmi d'autres avec un objectif prioritaire,
04:24augmenter la productivité.
04:26On a un sujet général dans notre pays, c'est de produire plus.
04:29En réalité, si on se compare, on a une production par personne moindre
04:34que dans les autres pays, notamment de l'Union Européenne,
04:37alors que notre système social coûte aussi cher.
04:40Il n'est pas question de renier sur notre système de protection sociale,
04:43donc il faut qu'on travaille plus.
04:44Toutes ces questions, elles doivent faire l'objet d'un dialogue avec les partenaires sociaux.
04:49Et ce que propose ma collègue, la ministre du Travail, Astrid Panossian-Bouvet,
04:53c'est d'ouvrir un dialogue avec les partenaires sociaux sur cette question
04:55et leur avis va être évidemment décisif.
04:58Le ministre de l'économie et des finances, Éric Lombard, qui répondait à Samuel Goldschmidt.
05:03Ce plan, on le rappelle, il est annoncé, pas encore voté, loin de là,
05:06puisque l'échéance sera à l'automne avec l'examen du budget au Parlement.
05:11Et en l'occurrence, pour le moment, les socialistes se préparent plutôt à censurer le gouvernement.
05:14Alors pour l'instant, rien n'est sûr.
05:16En tout cas, ils en brandissent la menace, à l'image de François Hollande,
05:19dans une interview au journal Le Monde,
05:21des élus socialistes qui se disent toutefois prêts à discuter.
05:25Marie-Bénédicte Allaire, sur quel point espère-t-il faire bouger le gouvernement ?
05:29Écoutez, les députés socialistes ont trois préoccupations principales,
05:33indique un de leurs cadres, la justice fiscale avec la contribution des hauts patrimoines,
05:37un effort pour les classes populaires et moyennes
05:40et une réduction du déficit moins rapide afin de ne pas casser la croissance.
05:44La copie de François Bayrou ne peut pas être une base de négociation,
05:47c'est le musée des horreurs, ajoute cette source.
05:50Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure,
05:52a brandi hier en effet la perspective de la censure,
05:54tout en se disant toujours ouvert au compromis.
05:56Et dans le journal Le Monde,
05:58François Hollande, lui, avance déjà des propositions précises.
06:01La mise en place de la taxe Zuckmann sur le patrimoine des plus riches,
06:04pourtant le gouvernement n'en veut pas,
06:06ou le retour d'un impôt sur la fortune modernisée,
06:09un repoussoir pour les macronistes.
06:11Il demande aussi que les exonérations de cotisations sociales des entreprises
06:15soient revues à la baisse,
06:16que les petites retraites et les prestations familiales soient épargnées,
06:20de même que les aides aux collectivités locales.
06:22L'ancien président appelle François Bayrou à des compromis véritables,
06:26pas juste à des discussions.
06:27Merci Marie-Bénédicte Allaire du service politique de RTL.
06:31Marine Le Pen, elle, brandit aussi la menace de la censure
06:34dans un entretien accordé à nos confrères du journal Le Parisien
06:37aujourd'hui en France.
06:38La présidente du groupe RN à l'Assemblée annonce en outre
06:42qu'en cas de dissolution,
06:43elle sera candidate aux élections législatives
06:45malgré l'exécution provisoire de sa peine d'inéligibilité
06:50pour détournement de fonds publics.
06:51Selon elle, avec sa candidature,
06:53il reviendra au Conseil constitutionnel d'analyser la validité
06:57de cette exécution provisoire qu'elle conteste.
06:59J'avais dit que j'utiliserai tous les recours possibles,
07:02je le ferai, annonce, ajoute Marine Le Pen.
07:05On va parler maintenant de cette très belle récolte de céréales
07:08en France pour cette année.
07:09Oui, alors que les moissons se terminent
07:11avec une dizaine de jours d'avance
07:13dans la plupart des régions françaises
07:14et après une année catastrophique en 2024,
07:17le ministère de l'Agriculture annonce une récolte excellente.
07:21Virginie Garin, une fois n'est pas coutume,
07:23les agriculteurs sont ravis.
07:25Oui, car la météo a été clémente pour les moissons,
07:27pas trop de pluie non plus au moment des sommis.
07:29L'an dernier, la France avait connu la pire récolte de céréales
07:32depuis 1976.
07:34Cette année, elle va retrouver un niveau normal.
07:36Benoît Piètrement est le président d'InterCéréales
07:39et il est ravi.
07:42Ah oui, c'est une très bonne nouvelle pour tout le monde.
07:44On a les agriculteurs qui ont plutôt retrouvé le sourire.
07:46Là, on retrouve une récolte avec des belles quantités.
07:49Il y a un peu d'hétérogénité parce que parfois,
07:51ce n'est pas toujours le cas sur certaines parcelles
07:53qui ont plus souffert des conditions climatiques du printemps,
07:56notamment la sécheresse.
07:57Mais globalement, sur la production totale de blétons,
08:00on serait plutôt à 32,5 millions de tonnes.
08:02On était à moins de 26 l'année dernière.
08:04Donc là, ça donne un peu de boom au cœur à tout le monde.
08:06Et la qualité s'annonce aussi très bonne cette année.
08:09Alors, est-ce que ça veut dire qu'on va payer moins cher
08:11notre baguette de pain, notre farine ou notre paquet de pain ?
08:14C'est peu probable parce que les cours des céréales sont mondiaux.
08:17Pour l'instant, ça s'annonce mieux que l'an dernier.
08:19Mais ça va dépendre des récoltes en Amérique, en Ukraine, en Russie.
08:23Et puis, les baisses de prix, ça n'existe pas vraiment.
08:26Les transformateurs et les distributeurs répercutent en général les hausses,
08:29mais rarement les baisses.
08:31Alors, ce qu'on peut espérer avec une bonne récolte,
08:33c'est juste que les prix dans les rayons n'augmentent pas trop.
08:36Virginie Garin, merci beaucoup.
08:37Et puis, les choses sérieuses qui commencent vraiment sur le tour
08:40avec l'arrivée de la haute montagne.
08:42Et oui, douzième étape ce jeudi entre Hoche et Otakam.
08:45On attend de pied ferme les cadors de la Grande Boucle.
08:47L'étape en présence d'Emmanuel Macron
08:49qui sera aux côtés de Christian Prudhomme, le directeur de la compétition.
08:53Départ à 13h25 et RTL vous fera vivre la course
08:56avec des points toutes les demi-heures et l'arrivée en direct.
08:59Et puis, évidemment, à 18h30, le club Jalaber.
09:01Et avant cela, dans 20 minutes, on a la chance d'avoir Richard Virenc avec nous sur RTL
09:05qui va répondre à toutes les questions des auditeurs d'RTL au 3210.
09:08Appelez-nous pour parler à celui qui a été 7 fois maillot à poids sur le Tour de France,
09:13qui a gagné 7 étapes.
09:14D'ailleurs, il pourra nous dire pourquoi est-ce que, à son avis,
09:17les Français ont un peu de mal cette année à remporter une étape.
09:20Et l'arrivée de la haute montagne, évidemment, ça le connaît.
09:23Richard Virenc, alors Claire Delorme, la haute montagne.
09:25Eh bien, parlons-en de la haute montagne.
09:27Eh bien, il se trouve qu'on aura une petite averse en fin d'après-midi,
09:30essentiellement sur le relief des Alpes et sur la montagne Corse.
09:32Partout ailleurs, ça sera très ensoleillé.
09:34Et attention, toujours ce Mistral assez soutenu,
09:37qui fait que deux départements restent en alerte maximale
09:39pour Feux de Forêt, le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône,
09:42et de manière plus étendue, le bassin méditerranéen.
09:45Et puis, les nuages qui étaient présents sur la moitié nord en matinée,
09:48ils auront tendance à très vite se disperser pour une belle journée.
09:51Mais on aura quand même encore quelques passages nuageux,
09:53essentiellement au nord de la Seine,
09:55entrecoupés quand même de quelques belles éclaircies,
09:58des températures estivales.
10:00À nouveau, plus de 30 degrés allègrement dépassés sur les trois quarts du pays,
10:04surtout en direction du sud-ouest,
10:05on peut avoir jusqu'à 36 degrés à Toulouse,
10:0738 degrés à Perpignan.
10:09Plus au nord, les températures seront un petit peu plus tempérées.
10:11Il fera 26 degrés à Paris, 27 degrés à Orléans,
10:14tout de même 31 degrés à Rennes,
10:16un petit peu plus frais du côté de la Bretagne,
10:17avec 24 degrés à Brest.
10:19Merci beaucoup Claire Delorme.
10:21Travaillez plus pour gagner plus.
10:23Le retour, c'est la mesure proposée par le gouvernement,
10:26donc de supprimer à ceux qui le souhaitent une semaine de congés payés
10:29pour être mieux payés.
10:30On en parle au 3210, on a énormément d'appels là-dessus.
10:33Et on va retrouver Alain dans un instant sur RTL.
10:35Les Français doivent travailler plus.
10:46C'est le message qu'on retient quand même de ces annonces de François Bayrou.
10:51Avant-hier, on avait déjà beaucoup parlé de ces deux jours fériés
10:53potentiellement supprimés.
10:55Et aujourd'hui, cette mesure confirmée,
10:57qui sera proposée,
10:58renoncer volontairement à une semaine de congés payés
11:01pour la transformer en salaire,
11:04pour être mieux payé.
11:04Qu'est-ce que vous en pensez ?
11:05Vous nous appelez au 3210.
11:06Vous êtes d'ailleurs nombreux à l'avoir fait.
11:09On a commencé à entendre Alain il y a 10 minutes.
11:12Alain, vous êtes pour le fait qu'on laisse le choix aux Français,
11:16si j'ai bien compris.
11:18Absolument.
11:19Moi, je suis pour le fait que l'on donne la parole aux salariés
11:23et non pas aux partenaires sociaux qui,
11:25je vous ai entendu le dire, sont vent debout.
11:27On ne leur demande pas leur avis.
11:28C'est les salariés.
11:30Les partenaires sociaux n'engagent que ceux qui leur ont pris une carte
11:33aux différents syndicats.
11:35Tous les salariés en France ne sont pas encartés.
11:39Donc, je pense qu'il y a une possibilité, par exemple,
11:42de donner le choix aux salariés,
11:45de faire un retour par les employeurs,
11:47de créer un site, par exemple,
11:49et d'inviter les employeurs à donner les résultats
11:51de la volonté de leurs salariés.
11:54Là, ce serait quelque chose de finement fait.
11:58Maintenant, il faut savoir économiquement également
12:00que lorsque des salariés partent en congé,
12:03il y a des entreprises qui sont contraintes
12:06pour répondre à leur client,
12:08à la demande de leur client,
12:10de faire appel à du personnel intérimaire.
12:12Ce personnel intérimaire,
12:14il coûte beaucoup plus cher à l'entreprise.
12:16Donc, j'entends par là,
12:18ne pas revenir sur les cinq semaines,
12:21parce que j'entends déjà les gens qui vont dire...
12:23Que ça reste la règle générale, le droit.
12:26Voilà.
12:27Mais de donner le choix aux salariés,
12:30de prendre quatre,
12:31et pourquoi pas trois semaines.
12:33J'ai fait une carrière derrière un volant.
12:36J'étais conducteur poids lourd.
12:38J'ai parcouru des kilomètres.
12:40Eh bien, j'ai été passionné,
12:42et par mon métier,
12:43et aussi par l'entreprise,
12:44qui me permettait de vivre ma passion.
12:47J'ai eu de la chance.
12:48Tout le monde n'est pas dans le même cas.
12:49Il y a des métiers compliqués.
12:51Il y a des salariés qui attendent ces vacances,
12:53ces cinq semaines.
12:54Et je l'entends.
12:55Je dis simplement,
12:56donner le choix aux salariés,
12:58de ne pas prendre cinq semaines.
12:59Je ne sais pas si vous avez entendu tout à l'heure
13:01la représentante de la CFTC,
13:03donc syndicat de salariés,
13:04dire oui,
13:04mais à chaque fois,
13:05on dit liberté de le faire,
13:06mais au final,
13:07on se retrouve,
13:08les salariés,
13:08selon elle,
13:10se retrouvent avec la pression.
13:12C'est pareil pour le travail du dimanche.
13:13En fait, on parle de volontariat,
13:15mais au final,
13:15c'est un critère,
13:16et le salarié se sent obligé de le faire.
13:19C'est fini ce temps-là.
13:21C'était dans le temps,
13:22ça,
13:22pour plaire au patron.
13:23Les salariés courbaient les chines,
13:26mais c'est terminé.
13:27C'est terminé aujourd'hui.
13:29Le salarié sait qu'il a cinq semaines de congé payé.
13:33Si le patron,
13:34s'il demande,
13:35vous voyez,
13:36je vais même aller plus loin,
13:37le salarié qui demande à son employeur
13:39de ne pouvoir en prendre que quatre
13:41ou même trois,
13:42chacun fait ce qu'il veut,
13:44eh bien,
13:44ça,
13:45ça,
13:45c'est de la démocratie
13:46dans l'entreprise.
13:49Et je pense que ça,
13:50c'est excellent
13:51pour l'économie du pays,
13:53pour l'économie du pays,
13:54parce qu'un salarié qui gagne plus,
13:56c'est un salarié qui va dépenser plus.
13:59Donc,
13:59il y a,
14:00ça,
14:01c'est une des rares idées que j'entends,
14:03et qui,
14:04à mon sens,
14:05est pleine d'espoir,
14:07et intelligente,
14:09et ça n'engage que moi,
14:10depuis de nombreux mois
14:12où on entend tout et n'importe quoi.
14:14Merci Alain de nous avoir appelé
14:15au 3210,
14:17on est avec Jacques maintenant.
14:18Bonjour Jacques.
14:20Oui,
14:21bonjour.
14:21Vous pensez
14:22tout le contraire d'Alain,
14:24si j'ai bien lu la petite fiche
14:25sous mes yeux.
14:27Je ne savais pas
14:28ce qu'Alain
14:29allait dire.
14:30Moi,
14:30je pense qu'Alain,
14:31il fait partie
14:32des exceptions,
14:34parce qu'il y a des exceptions
14:35à toutes les règles,
14:37mais quand on a,
14:38j'ai travaillé
14:39pendant 43 ans,
14:41j'ai sorti
14:42depuis pas mal de temps,
14:44et quand on a vécu
14:45dans les entreprises,
14:47sur tous les lieux de travail,
14:48il est certain
14:49que,
14:50comme le disait
14:50la représentante
14:51syndicale tout à l'heure,
14:53qu'il y a toujours
14:54un moyen de pression,
14:55il ne faut pas croire
14:56que,
14:58donner le choix
14:59aux salariés
15:00de travailler plus.
15:01De toute façon,
15:02les cinq semaines,
15:04on voit
15:05ce qu'ils veulent en faire,
15:06c'est-à-dire revenir
15:07aux quatre semaines,
15:09mais pourquoi pas
15:09aux trois semaines,
15:10dans six mois,
15:12dans un an,
15:13parce que de l'argent,
15:15il va falloir en trouver,
15:17d'après ce qu'on nous explique.
15:18Alors,
15:19puisqu'on ne va pas chercher
15:20exactement où il est,
15:21on laisse
15:22les entreprises
15:23délocalisées.
15:24Moi,
15:25je peux vous dire
15:26que j'habite
15:27dans une région,
15:29dans les Ardennes,
15:30dans une petite ville,
15:31où en quelques années,
15:34on a perdu
15:35des milliers d'emplois,
15:37où ma ville
15:37qui comptait
15:38plus de 12 000 habitants,
15:40on compte à peine
15:406 000 maintenant,
15:42tout ça pour
15:43des délocalisations
15:44d'entreprises,
15:45qui pourtant,
15:46à l'époque,
15:47on ne parlait pas
15:48qu'ils n'avaient plus
15:49d'argent,
15:50mais délocalisaient
15:51pour gagner encore
15:52beaucoup plus.
15:53Donc,
15:54c'est le pot de fer
15:56contre le pot de terre,
15:57et malheureusement,
15:59quand l'auditeur précédent
16:01dit oui,
16:02tous les salariés
16:02ne sont pas syndiqués,
16:04j'allais vous dire
16:05que c'est très hommage,
16:07parce que c'est comme ça,
16:08quand les salariés
16:09étaient syndiqués,
16:11qu'il y avait
16:11une possibilité
16:13de mieux se défendre
16:14vis-à-vis
16:15de l'ensemble
16:16du patronat
16:17et que j'ai entendu
16:18le représentant
16:19du MEDEF
16:20tout à l'heure
16:21avait l'air de dire
16:22oui,
16:23mais les salariés,
16:24c'est toujours
16:25si nous ne faisaient pas
16:26passer les salariés
16:27pour des fédéants,
16:28je trouve ça absolument...
16:29Vous avez été choqué
16:30par ces propos.
16:31On rappelle cette
16:31cinquième semaine
16:32de congés payés,
16:33elle a été acquise
16:35en 1982,
16:36les lois au roux
16:37à l'époque
16:38sous le gouvernement
16:38Pierre Montroy,
16:40premier mandat
16:41de François Mitterrand,
16:42sur une série aussi
16:43d'acquis sociaux
16:44qui progressaient.
16:45Vous,
16:46vous avez donc
16:46connu le passage
16:48de 4 à 5 semaines.
16:50Est-ce que c'était
16:50cette cinquième semaine,
16:52vous en aviez besoin
16:53pour votre repos,
16:54pour votre vie de famille ?
16:54C'était quelque chose
16:55qui a compté
16:56dans votre vie professionnelle
16:57?
16:58Ça compte énormément
16:59pour l'ensemble
17:00de la vie des salariés.
17:02Parce qu'en ce moment,
17:03en plus,
17:04on essaye
17:05de faire les gens
17:08travailler
17:08beaucoup plus tard.
17:10Et quand on connaît
17:10le monde du travail,
17:12les trois quarts
17:13des salariés
17:14sont déjà usés
17:15quand ils arrivent
17:16aux alentours
17:17des 60,
17:18que ce soit
17:19interveusement
17:19ou physiquement.
17:20et en plus,
17:22cette cinquième semaine
17:24de congés payés
17:25permet justement
17:27aux gens
17:27de s'évaluer
17:28un petit peu
17:28et également
17:30de faire
17:32des travaux
17:33dans leur...
17:36comment ?
17:37Chez eux ?
17:38Dans leur maison
17:39ou chez eux.
17:40En tout cas,
17:40de faire...
17:40Et là,
17:41c'est un ensemble
17:41de choses en plus.
17:42Et là,
17:43on fait du marché
17:44de commerce.
17:45Ok.
17:45Merci beaucoup.
17:46Il faut de l'argent.
17:46Merci Jacques
17:47de nous avoir appelé
17:48au 3210.
17:49On est avec Stéphane.
17:50Bonjour Stéphane.
17:52Oui, allô.
17:53Bonjour.
17:53Bonjour.
17:54Vous nous appelez
17:55de Joinville.
17:56C'est bien ça Stéphane ?
17:57Oui, tout à fait.
17:58Vous,
17:59vous nous dites
17:59ce qu'il faut
18:00c'est partager le travail
18:01et non pas l'augmenter.
18:03C'est ça qui vous fait réagir
18:04ce midi ?
18:05Oui,
18:06parce que moi,
18:07j'ai commencé
18:08par l'intérim au début
18:09de ma carrière.
18:10C'était dans les années 93
18:11et ça m'a bien aidé
18:14l'intérim.
18:15Mais là,
18:15si tout le monde
18:16commence à prendre
18:18une semaine
18:18à bosser,
18:19à bouffer
18:21une semaine de congé,
18:22quoi, en gros.
18:22Ça fera moins de boulot
18:23pour les intérimaires.
18:24Moins de boulot
18:25pour les intérimaires
18:26et du coup,
18:26déjà que les jeunes
18:27aujourd'hui
18:28n'ont plus trop envie
18:29de bosser,
18:30s'ils n'ont plus
18:30d'opportunités comme ça,
18:32je ne sais pas comment
18:33la France va tourner
18:34à nouveau, quoi.
18:35Et vous, Stéphane,
18:36vous êtes encore
18:37en activité aujourd'hui ?
18:39Oui, oui,
18:39je suis en activité.
18:40Est-ce que,
18:41je ne sais pas
18:42par rapport à votre...
18:43Parce que le gouvernement
18:44dit que c'est un choix.
18:45Ceux qui veulent gagner plus,
18:46ils appellent
18:47la cinquième semaine
18:48et puis ils gagnent
18:50un peu plus d'argent
18:51sur un mois.
18:52Est-ce que vous le feriez ?
18:53Vous profiteriez,
18:54vous, de cette possibilité
18:55ou ça ne vous intéresserait
18:56pas du tout ?
18:58À vrai dire,
18:58à mon âge,
18:59non,
18:59ça ne m'intéresse plus trop.
19:00Je préfère passer
19:01un peu de temps
19:01avec mes enfants
19:02et mes parents
19:03vu que mes parents
19:04sont âgés maintenant.
19:05Donc,
19:06on se retrouve
19:07entre deux eaux
19:08à nos âges.
19:11Moi,
19:11j'ai 53,
19:12donc,
19:13moi,
19:14je veux au contraire
19:15donner le travail
19:16aux autres
19:17et ce que je regrette aussi,
19:18c'est qu'à la rigueur,
19:19je voudrais bien donner
19:20une semaine,
19:20oui,
19:20de mes congés,
19:22mais pour faire
19:22de la formation,
19:24faire du compagnonnage.
19:25Oui.
19:26Voilà,
19:27pour ça.
19:27Dans cette raison-là,
19:28ça serait un but intéressant
19:30parce que moi,
19:31je veux reléguer
19:31mon savoir
19:32et que les jeunes
19:34puissent me remplacer
19:35parce qu'au bout d'un moment,
19:36je vais sur des chantiers
19:37compliqués,
19:38sur du nucléaire,
19:39sur du pétrole,
19:40sur...
19:41Vous avez besoin
19:41de vous former.
19:44Et il y a l'argument
19:45de dire
19:45le salarié
19:46qui peut se retrouver
19:47sous pression
19:48de la part du patron,
19:49c'était le syndicat
19:50qui l'évoquait,
19:52mais il y a aussi
19:52le fait que
19:53on peut peut-être
19:54l'accepter à contre-cœur
19:55en disant
19:55comme le salaire est faible
19:57qu'on a besoin d'argent,
19:58à contre-cœur,
19:58on sacrifie une semaine
20:00de vacances
20:00pour gagner plus,
20:01mais au fond,
20:01on préférerait être
20:02à la maison,
20:03à s'occuper des enfants,
20:05à participer
20:05à la vie de famille,
20:06à avoir plus de temps
20:07pour soi.
20:08Moi,
20:09je rêve
20:10dans des salaires
20:11à peu près confortables
20:12vu mon expérience,
20:14mais je comprends très bien
20:15en début de carrière,
20:17je disais oui à tout
20:18moi aussi.
20:19On dit oui à tout,
20:21mais ce n'est pas forcément
20:21bon pour la santé
20:22et pour la vie de famille.
20:24Merci Stéphane
20:25de nous avoir appelé
20:25au 3210.
20:26On va poursuivre le débat
20:27avec Sylvie.
20:29Bonjour Sylvie.
20:30Bonjour Olivier,
20:31bonjour à tous.
20:33Quel est votre avis
20:34sur la question alors Sylvie ?
20:35Vous nous appelez vous
20:36d'Anthony
20:36en région parisienne.
20:38Oui,
20:39alors moi,
20:39je ne pense pas
20:40que supprimer
20:41une semaine de congés payés
20:43soit la solution à tout,
20:44soit la réponse à tout.
20:46Comme vous l'avez dit,
20:47c'est un acquis
20:47pour lequel les gens
20:48se sont battus,
20:49donc revenir dessus,
20:50ce serait carrément
20:52totalement un aveu,
20:53pas forcément de faiblesse,
20:54un aveu d'abandon.
20:56On laisse tomber.
20:57Moi,
20:57le souci,
20:59ce serait plutôt
20:59en termes de temps
21:00de travail.
21:02J'ai connu la période
21:04avant 35 heures
21:06où je ne connaissais,
21:07je n'avais que les 5 semaines
21:09de congés payés
21:09et j'en vivais bien.
21:11J'ai connu les 35 heures
21:12avec un passage
21:12de RTT après.
21:14Ça n'a rien changé,
21:16ça n'a rien amené.
21:17Moi,
21:17je suis plutôt,
21:18plutôt que de supprimer
21:19deux jours fériés,
21:20plutôt que de supprimer
21:21une semaine de congés payés,
21:22de rallonger
21:23le temps de travail.
21:24Les 35 heures,
21:25il faut les abandonner.
21:26Je pense que passer
21:27une semaine de 37 heures,
21:28voire éventuellement 38,
21:30peut-être revenir à 30 heures
21:31et peut-être la solution
21:32ferait rentrer
21:33à la fois de l'argent
21:34dans les caisses,
21:36à la fois de l'argent
21:36dans la position
21:37et payer aussi
21:40également les impôts.
21:41Merci Sylvie.
21:44On est avec Francis maintenant.
21:45Bonjour Francis.
21:46On va terminer
21:47cette séquence avec vous.
21:48Vous avez été nombreux
21:49à nous parler,
21:50vous êtes retraité,
21:52vous Francis,
21:54et vous vouliez réagir
21:55aussi à cette proposition
21:56de supprimer potentiellement
21:58une semaine de congés payés.
22:00Oui,
22:01bonjour à tous.
22:01C'est de la régression sociale.
22:03En fait,
22:03c'est quoi le progrès social ?
22:05Je reprends les propos
22:05d'Alain tout à l'heure
22:06qui disait
22:06« Eh oui,
22:07moi j'étais conducteur,
22:09j'étais bien dans mon camion,
22:10j'aimais mon métier,
22:11j'aimais mon entreprise,
22:12j'aurais pu n'avoir
22:14que 4 semaines,
22:14voire même 3 semaines. »
22:16Ok, d'accord.
22:17Mais s'il n'a rien d'autre
22:18à faire dans la vie
22:18que de conduire un camion
22:19pour un patron,
22:21on ne doit pas s'attacher
22:23à ce genre de discours.
22:24On doit aujourd'hui dire
22:27« C'est quoi le progrès social ?
22:28Est-ce que c'est s'occuper de soi,
22:30faire du sport,
22:31lire,
22:32s'occuper de sa famille,
22:34faire du jardinage,
22:35faire du travail associatif,
22:37faire du bénévolat,
22:38faire... »
22:39Voilà, c'est ça
22:40le progrès social.
22:41Et à la fin
22:42de la Deuxième Guerre mondiale,
22:44on a établi
22:45une société
22:45qui était capable
22:46de vivre en communauté
22:47malgré tout ce qui s'était passé
22:49pendant cette guerre
22:49autour de 3 piliers,
22:51le code du travail,
22:53la sécurité sociale
22:54et les services publics.
22:56Manque de chance,
22:56à un moment donné,
22:57la mondialisation
22:58a fait que
22:59des fonds d'investissement,
23:02des fonds de pension étrangers
23:03se sont dit « Oh là là,
23:05la sécurité sociale en France,
23:07c'est 700 milliards à peu près,
23:09700 milliards d'euros
23:10de budget.
23:11Comment on va s'attaquer à ça ? »
23:13Et puis,
23:14ils ont mis en place
23:14une stratégie.
23:15Alors moi,
23:15j'ai travaillé
23:16dans des grands groupes américains.
23:17Ils ont mis en place
23:18une stratégie
23:19pour petit à petit
23:20venir gratter
23:21dans ces 700 milliards.
23:22Alors,
23:23au travers de la santé,
23:24au travers de la retraite,
23:25maintenant,
23:26vous avez des grands groupes
23:28style BlackRock,
23:29Vanguard,
23:29qui,
23:30petit à petit,
23:31viennent,
23:32grâce à la stratégie
23:34qu'ils ont mis en place,
23:36petit à petit,
23:37viennent gratter
23:37ce qui faisait le socle
23:39d'une vie en communauté,
23:41d'une société,
23:43en France.
23:43Et ça,
23:44c'est dommageable.
23:45Et quand j'entends...
23:46Et puis,
23:46un jour,
23:47c'est la société
23:48qui a dit
23:48« Les salariés
23:50ont besoin de repos »
23:51puisque à chaque fois,
23:52il y a eu ce débat-là
23:52au moment de...
23:54En 1936,
23:55quand il y a eu
23:55les premiers congés
23:56payés,
23:57certains patrons
23:57étaient scandalisés
23:58en disant « Les salariés
23:59n'ont pas besoin
23:59de se reposer »
24:00ou alors le week-end
24:01de deux jours,
24:01tout ça,
24:02ça a été acquis.
24:03On n'imagine pas,
24:04aujourd'hui,
24:04n'avoir que le dimanche
24:06de repos
24:06quand on est ouvrier
24:07ou salarié.
24:09On l'a de moins en moins.
24:11Regardez tout ce qui est ouvert
24:12le dimanche maintenant.
24:13Alors,
24:14au début,
24:14c'était des exceptions
24:15et il y avait déjà
24:17des débats sur RTL.
24:18On en avait déjà parlé.
24:20J'ai déjà donné
24:21mon avis là-dessus.
24:23Évidemment que le dimanche,
24:25c'était normalement
24:25pour la famille,
24:26pour le sport,
24:27pour les loisirs,
24:28pour le repos.
24:30Et aujourd'hui,
24:31je vous appelle de Nancy,
24:33les grandes surfaces
24:35sont ouvertes.
24:36Les grandes surfaces
24:37ayant ouvert le dimanche
24:39ont tué les petits marchés
24:41qu'on avait
24:41dans les différents quartiers.
24:43Et donc,
24:44ces petits marchés
24:44qui vendaient
24:45des produits locaux,
24:46qui faisaient vivre
24:47ou survivre
24:48des petits producteurs
24:49du coin,
24:50la moitié d'entre eux
24:52ont déjà fermé.
24:53Donc,
24:54on est complètement
24:55à côté de la plaque.
24:56Merci Francis
24:56d'avoir été avec nous
24:58sur RTL
24:58ce midi
24:59au 3210.
25:00On va faire une courte pause
25:01et dans un instant,
25:02on sera donc avec
25:03Richard Virenc
25:04qui va répondre
25:05à toutes vos questions.
25:06On va juste évoquer
25:06les obsèques
25:08de Thierry Ardisson,
25:09le roi de la com'
25:10jusqu'au bout.
25:10On voulait parler
25:11de cette une de Paris Match
25:12aujourd'hui
25:13qu'il voulait.
25:14C'est une photo de lui
25:15dans un cercueil.
25:16Il avait choisi cette photo
25:17presque pour illustrer
25:19sa mort
25:20le jour où cela arriverait.
25:22A tout de suite sur RTL.
25:24Jusqu'à 14h,
25:26Olivier Bois
25:27vous donne la parole
25:28sur RTL.
25:31Tour de France 2025
25:33sur RTL.
25:35L'excitation
25:35des premières grandes étapes
25:37aujourd'hui sur le Tour.
25:38Nicolas Georgerot
25:39au Takam
25:39au bout de la route.
25:40Oui, c'est vrai.
25:41C'est parti depuis
25:425-6 kilomètres.
25:43Maintenant,
25:44on voit beaucoup d'attaques
25:45pour former
25:46l'échappée du jour.
25:46Tout à l'heure,
25:47on a vu notamment
25:47le maillot vert
25:48Jonathan Milan
25:49ou encore
25:49Biniam Guirmaï,
25:50autre sprinter.
25:51essayer de former
25:53cette échappée
25:53puisque la première partie
25:55de cette douzième étape
25:56sera plutôt plane.
25:58Mais ensuite,
25:59dans la seconde moitié,
26:00il y a toutes les difficultés
26:02qui sont concentrées.
26:02Le col du Soulor,
26:03le col des Borders,
26:04la montée d'Otakam,
26:05Olivier,
26:06col hors catégorie,
26:0713,5 km à près
26:08de 8% de moyenne.
26:10Il y a une foule
26:11incroyable,
26:12innombrable,
26:13vraiment sur les pentes
26:13de l'ascension finale.
26:14Énormément de public
26:16espagnol s'appromet.
26:17On a revu d'ailleurs
26:18les maillots basques
26:19Euskaltel
26:20au bord de la route.
26:21L'heure de vérité
26:22pour le maillot jaune,
26:22Benili.
26:23Puis on verra
26:23comment Pogacar
26:24se sentira
26:25au lendemain
26:25de sa chute
26:26et si Vingegaard
26:27était en capacité
26:28d'attaquer.
26:29passionnante cette étape.
26:30Merci Nicolas Georges.
26:31A tout à l'heure,
26:3214h pour un prochain point
26:33sur la course.
26:36Olivier Bois.
26:37Les auditeurs ont la parole
26:38sur RTL.
26:39Et avant de retrouver
26:40Richard Virang
26:40dans quelques minutes,
26:41on va parler
26:42de Thierry Ardisson.
26:43Ses obsèques vont être
26:44célébrés cet après-midi
26:45à 16h30 à Paris.
26:48On le voit
26:48depuis plusieurs jours.
26:50Lui-même avait réglé
26:51tous les détails
26:52de cette cérémonie.
26:54Ce documentaire
26:55qui a été diffusé
26:55dès hier
26:56sur les derniers jours
26:57de sa vie
26:58qu'il a fait en accord
26:59évidemment avec sa femme.
27:01Il avait tout prévu
27:02de A à Z
27:03et on a cette une
27:04qui est assez marquante
27:05aujourd'hui,
27:06la une de Paris Match
27:07c'est Thierry Ardisson
27:08dans un cercueil
27:09sourire aux lèvres
27:11les yeux fermés.
27:13Il avait pris cette photo
27:13en 2005.
27:15Là encore,
27:16il imaginait
27:16qu'elle servirait
27:17ce jour-là.
27:18On a joint Jérôme Béglet
27:19qui est le directeur général
27:21de Paris Match.
27:23Jérôme,
27:23cette photo
27:23c'est pour Thierry Ardisson
27:25on a l'impression
27:26comme un dernier pied de nez
27:28Est-ce qu'on est avec
27:31Jérôme Béglet ?
27:32On ne l'a pas
27:33pour l'instant
27:33Jérôme Béglet
27:35mais on va pouvoir
27:36parler à Christopher.
27:37Bonjour Christopher.
27:38Oui, bonjour.
27:39Je vous remercie
27:39de me laisser la parole.
27:41Je ne sais pas
27:41si vous l'avez vue
27:41cette une
27:43de Thierry Ardisson
27:44la une de Paris Match
27:45qui pose lui-même
27:46dans un cercueil
27:47il avait fait cette photo
27:47en 2005
27:48à l'époque
27:49et il en plaisantait
27:50en disant
27:50ça servira
27:51le jour de ma mort
27:52et effectivement
27:53c'est en une de Paris Match
27:54aujourd'hui
27:54cette photo a été
27:55mise en accord
27:56avec sa famille
27:58ça représente
27:58vraiment le
28:00j'allais dire
28:01le bonhomme
28:02le roi de la com
28:02qui a géré tout
28:03jusqu'à l'annonce
28:05et l'annonce
28:06de sa mort
28:06qu'est-ce que ça vous évoque
28:08vous Christopher ?
28:09Oui, moi ce qui m'évoque
28:10c'est qu'en gros
28:11il reste toujours
28:12droit dans ses bottes
28:13je veux dire
28:13sur la provocation
28:14comme il l'a toujours fait
28:15je veux dire
28:16c'était son
28:17cheval de Troie
28:18je veux dire
28:19ça fait sa réussite
28:20et puis en gros
28:22tout dépend
28:23comment on peut l'interpréter
28:24c'est vrai que
28:25je trouve qu'il y a
28:25un petit sourire narquois
28:26est-ce que ça voulait
28:28peut-être dire aussi
28:29par rapport à des gens
28:30qui ne croyaient peut-être pas
28:31à ce qu'il faisait
28:32je veux dire
28:33en termes d'émission
28:33tout ça
28:34en disant
28:34moi j'ai réussi
28:35et je peux mourir en paix
28:36moi c'est ce qui me semble
28:39logique un petit peu
28:40dans sa vie
28:41dans sa carrière
28:42je veux dire
28:43c'est exactement ça
28:45la logique
28:46qui était la sienne
28:46merci Christopher
28:47on a retrouvé
28:48Jérôme Begley
28:48Jérôme donc le directeur général
28:50de Paris Match
28:50effectivement je le disais
28:51on le voit
28:53on le vit un peu
28:54comme un dernier pied de nez
28:55cette photo
28:55en une de votre journal
28:56c'est une une
28:57dont il m'avait parlé
28:58enfin c'est une photo
28:59dont il m'avait parlé
29:00depuis très longtemps
29:00on l'avait fait ensemble
29:01en août 2005
29:02donc il y a quasiment
29:0320 ans jour pour jour
29:04il s'apprêtait à sortir
29:06confession d'un baby boomer
29:07une de ses biographies
29:09et on disait déjà
29:11qu'il était moins provocateur
29:13qu'avant
29:14qu'en fait
29:14il était mort professionnellement
29:16et il avait dit
29:17tiens pourquoi
29:18est-ce qu'on ne ferait pas
29:18une photo dans un cercueil
29:19et on avait loué
29:22un espace funéraire
29:24en face du père Lachaise
29:25on avait tout monté
29:27avec lui
29:27le choix du cercueil
29:29on a cajou
29:29le caparasson blanc
29:31pour que ça ressorte bien
29:32lui qui était toujours
29:32habillé en noir
29:33et cette photo
29:34elle avait duré une heure
29:35et évidemment
29:36il fallait une double gageure
29:38la première
29:39il fallait qu'il ait
29:39la position qui convient
29:41la bonne position
29:42on avait une dame
29:42des pompes funèbres
29:44qui nous aidait
29:45à faire ça
29:46et lui il ne voulait pas
29:46que cette photo soit lugubre
29:47donc il fallait qu'il arbore un sourire
29:49et voilà
29:50donc c'est cette photo
29:51que 20 ans après
29:51on a ressorti
29:52pendant très longtemps
29:53il m'a dit que c'était
29:54sa photo préférée pour Match
29:55et il m'a dit
29:56le jour où je meurs
29:57il faudra la republier
29:58donc il savait
29:58que vous alliez mettre
30:01cette photo en une
30:02mais pas au point
30:03d'en reparler
30:04récemment
30:05non
30:06il savait
30:08en tout cas
30:08il savait qu'on republierait
30:09cette photo
30:09après la mettre en une
30:10c'est un choix éditorial
30:12je me suis d'abord assuré
30:13que ça ne heurtait pas
30:14la famille
30:14mais je pense que
30:16tout Thierry Ardisson
30:18est dans ce cliché
30:19voilà
30:19sa provocation
30:21son sens de
30:22la transgression
30:23son idée de surprendre
30:25en permanence
30:25et puis
30:26voilà
30:27il se résume
30:28vraiment
30:28à cette position
30:29à ce sourire
30:30et à cette image
30:31vous avez entendu
30:32comme nous
30:33qu'il avait effectivement
30:34il se savait malade
30:36sa femme tournait
30:37un documentaire
30:38qui a d'ailleurs été diffusé
30:39dès hier soir
30:41donc
30:41il avait prévu
30:43tout de A à Z
30:44même la cérémonie
30:45on entend que Philippe Corti
30:46va venir avec des roses noires
30:47par exemple
30:48donc
30:48il a voulu régler
30:50tout ça jusqu'au dernier moment
30:51ça aussi
30:53ça ne vous étonne pas
30:53du personnage ?
30:55Non
30:56Thierry
30:56il avait un sens
30:57de la mise en valeur
30:58et de la mise en scène
30:59XXL
31:00et que ça aille
31:02jusqu'à organiser
31:03ses obsèques
31:04et prévoir
31:05beaucoup de choses
31:05pour les derniers jours
31:07de sa vie
31:07et sa mort
31:08évidemment
31:08ça ne m'étonne pas
31:09il se savait malade
31:11on ne va pas tourner
31:11autour du pot
31:12dans sa jeunesse
31:13il a toujours dit
31:14il avait abusé
31:16un peu d'alcool
31:17et un peu de substances illicites
31:19il avait un foie fragile
31:20donc il savait
31:21qu'il avait un point de fait blessé
31:22et donc il a toujours
31:23envisagé la mort
31:24en face
31:25mais c'est plus facile
31:25de l'envisager
31:26en 2005
31:27quand on a
31:2855 ans
31:2956 ans
31:29que de l'envisager
31:31quelques jours
31:31ou quelques semaines
31:32avant la date fatidique
31:33mais jusqu'au bout
31:34il a voulu être maître
31:35de son destin
31:35et maître de l'image
31:37qu'il renvoyait
31:37merci Jérôme Béglet
31:39d'avoir été avec nous
31:39sur RTL ce midi
31:40directeur général
31:41de Paris Match
31:42avec cette une
31:43donc Thierry Ardisson
31:44qui posait pour vous
31:46il y a 20 ans maintenant
31:47dans un cercueil
31:47et que vous avez décidé
31:48de réutiliser
31:49pour illustrer
31:50la disparition
31:51de ce grand monsieur
31:52de la télé française
31:53dont les obsèques
31:54sont célébrés
31:55je vous le rappelle
31:55cet après-midi
31:57allez on va parler vélo
31:58maintenant
31:58on a vraiment
31:59le grand bonheur
32:00d'accueillir sur RTL
32:02avec les auditeurs
32:02Richard Viring
32:04bonjour Richard
32:05bonjour
32:06bonjour à tous
32:07on vous entend
32:07parfaitement bien
32:08Richard Viring
32:09qu'on avait vraiment
32:09envie de vous avoir
32:10et que vous répondiez
32:11à nos questions
32:12parce qu'évidemment
32:13la première étape
32:14de montagne
32:14là au Takam
32:15au bout de la route
32:16tout à l'heure
32:17racontez-nous
32:17pour les coureurs
32:19c'est une appréhension
32:20c'est une peur
32:22qu'on a
32:22d'attaquer vraiment
32:23les choses sérieuses
32:25oui exactement
32:27pour que ce soit
32:29les sprinters
32:30qui auront beaucoup
32:31de mal en montagne
32:32et pour les grimpeurs
32:33puisqu'il faut
32:34qu'ils marquent des points
32:35et pour ceux
32:36du classement général
32:37il faut qu'ils mettent
32:38la balle au fond
32:39donc là on rentre
32:40vraiment dans une phase
32:41très importante du tour
32:43dans le vif du sujet
32:44on va dire que
32:45les 10 premiers jours
32:46c'était l'échauffement
32:46vraiment
32:47on va démarrer
32:49le Tour de France
32:49à partir d'aujourd'hui
32:50concernant les difficultés
32:52et même quand on est
32:53grimpeur comme vous
32:54est-ce qu'on a toujours
32:56on dit
32:57il faut que le corps
32:58s'habitue aussi
32:58quand la pente
33:00devient très dure
33:01on ne sait jamais
33:01comment on va réagir
33:02au moment de la première montée
33:04c'est vrai ça ?
33:06oui
33:06oui
33:06non
33:07mais comme ils ont eu
33:08une dizaine de jours
33:10pour pédaler
33:11faire des montées
33:12l'avant-dernière étape
33:14avant la journée de repos
33:15il y avait des deuxièmes catégories
33:16quelque part
33:17on est prêt
33:18on est prêt mentalement
33:19on est conditionné
33:21et on n'attend que ça
33:22on attend
33:23d'en découdre
33:24pour les grimpeurs
33:25moi qui étais grimpeur
33:26j'avais qu'une hâte
33:28c'est de passer
33:28aux choses sérieuses
33:29et quand une étape
33:31comme aujourd'hui
33:31ou demain
33:32ou après-demain
33:33on va savoir
33:35on va savoir
33:36qui a quoi
33:36en magasin
33:37on va savoir
33:37mais on est aussi
33:38dans l'attente
33:40mais dans le plaisir aussi
33:41parce que
33:42c'est sport plaisir
33:43quelque part
33:43même si c'est dur
33:44on est un peu
33:45particulier
33:46c'est clair que
33:47les sprinters
33:47ils ne sont pas dans le plaisir
33:48ils sont dans l'angoisse
33:49de se dire
33:50j'espère que je ne vais pas
33:51me faire jeter
33:52et rentrer à la maison
33:53ce soir
33:54donc ils espèrent
33:55que les grimpeurs
33:56ne vont pas déclencher
33:57trop tôt
33:58pour qu'ils puissent
33:59rentrer dans les délais
34:00on a tous nos auditeurs
34:01qui nous appellent
34:02et qui vont vous poser
34:03des questions
34:04j'en avais une quand même
34:04on a vu que
34:05Pogacar avait chuté
34:06hier juste à l'arrivée
34:08le peloton l'a attendu
34:09d'ailleurs assez sportivement
34:11est-ce que pour vous
34:12ça peut jouer quand même ?
34:14une chute
34:15oui ça peut jouer
34:16des séquelles
34:17d'une chute
34:18on peut avoir des séquelles
34:2024-48 heures après
34:21donc comme quoi
34:23même si on est
34:24le plus fort du peloton
34:25comme Pogacar
34:26on n'est pas
34:27j'irais à l'abri
34:29d'une chute
34:29d'une maladie
34:30ce qui vient d'arriver
34:32donc il faut être vigilant
34:33vous avez vu sa chute
34:34il a touché une roue de devant
34:35il a eu un écart
34:36et il a eu beaucoup de chance
34:37dans cette chute
34:38parce que quand il est tombé
34:39vous l'avez vu glisser
34:40il s'est arrêté
34:41pas loin d'un trottoir
34:43donc tout
34:44je pourrais dire
34:45qu'il a encore
34:45beaucoup de chance
34:46et c'était
34:47juste pour le rappeler
34:48qu'il faut qu'il soit vigilant
34:49après
34:50concernant la course
34:51c'était une étape
34:52où il aurait pu se passer
34:54où il aurait pu prendre
34:55une trentaine de secondes
34:57dans les carreaux
34:57voire 40
34:58voire plus
34:58mais les favoris
35:00l'ont joué
35:00Jungleman
35:01donc c'est une bonne chose
35:02quelque part
35:03Richard vous restez avec nous
35:04on va faire une courte pause
35:05sur RTL
35:06dans un instant
35:06les auditeurs d'RTL
35:08vous posent directement
35:09leurs questions
35:10à tout de suite
35:10Richard Vianc
35:11avec nous
35:11dans les auditeurs
35:12on a la parole
35:12jusqu'à 14h
35:13contactez-nous gratuitement
35:15via l'appli RTL
35:17ou au 30 de 10
35:1850 centimes la minute
35:19RTL
35:21les auditeurs ont la parole
35:22avec Olivier Bois
35:23la première étape
35:24de haute montagne
35:25sur la route du Tour
35:26arrivé à Autacam
35:27tout à l'heure
35:27dans les Pyrénées
35:28et Richard Vianc
35:29est avec nous
35:30jusqu'à 14h
35:30pour répondre directement
35:32à vos questions
35:33on accueille Dominique
35:34bonjour Dominique
35:35bonjour Olivier
35:36bonjour Richard
35:37bonjour à tous
35:38je vous laisse vous adresser
35:38à Richard
35:39oui Richard
35:40déjà félicitations
35:41pour votre grande carrière
35:42et j'aurais voulu
35:44vous demander
35:44quel est le prochain
35:45Richard Vianc
35:46selon vous
35:47est-ce que ça peut être
35:48Léni Martinez
35:49ou ce jeune
35:50dont on dit
35:51le plus grand bien
35:51qui n'est pas sur le tour
35:52cette année
35:53qui s'appelle
35:53Paul Sexas
35:54écoutez
35:56je ne sais pas
35:58il faut être un peu patient
35:59pour Léni Martinez
36:01donc il est tout jeune
36:02il a le maillot à poids
36:03Richard là aujourd'hui
36:04vous vous l'avez rappelé
36:057 fois pari
36:06on le rappelle
36:06voilà donc
36:08tout ce que je lui souhaite
36:09c'est de continuer
36:10de l'avoir encore
36:10à la sortie des Pyrénées
36:11parce que là
36:12ça voudra dire
36:13qu'il est vraiment
36:14là pour gagner
36:16ce maillot à poids
36:17sur ce tour
36:18donc là
36:18on va vraiment rentrer
36:19dans les choses sérieuses
36:20à partir d'aujourd'hui
36:21demain
36:22après-demain
36:23samedi
36:23donc là
36:24on va rentrer
36:24dans la haute montagne
36:25donc successeur
36:27écoutez
36:27oui peut-être
36:28il n'est peut-être pas sur le tour
36:29ou peut-être
36:31il est sur le tour
36:32donc il faut être
36:33un peu patient
36:33en tout cas
36:34moi ma vocation
36:35comme vous le savez
36:37vous l'avez un peu marqué
36:38remarqué
36:38c'était le maillot à poids
36:40et l'offensive
36:41en montagne
36:42vous avez le record
36:43Richard
36:43record du nombre de fois
36:45que vous gardez le maillot à poids
36:46c'est ça ?
36:46oui
36:47c'est clair
36:48record
36:48et bon voilà
36:49parce que
36:50c'était quelque chose
36:51qui était quasiment fait
36:53pas pour moi
36:54mais c'était une façon
36:55de courir
36:55et une façon d'être
36:56et une façon de me comporter
36:58qui me permettait
36:59à l'issue de ce maillot à poids
37:01et en plus
37:01j'ai eu la chance
37:02grâce à ce maillot à poids
37:03d'être très populaire
37:04donc ça me boostait
37:06encore un peu plus
37:06est-ce que vous retrouvez un peu
37:07ce côté fougueux
37:09dans Lénine Martinez
37:11par exemple
37:12d'attaquant ?
37:15oui alors
37:15attaquant
37:16il est plus calculateur
37:18que je l'étais
37:18il est
37:20qu'à mon époque
37:22il a l'air très malin
37:23très très
37:24mais bon
37:25on ne fait pas le même gabarit
37:26Lénine Martinez
37:27je ne sais pas son poids
37:28et sa taille
37:29moi je fais que
37:30c'est quand même
37:311m80
37:31pour 62 kilos
37:33je pense qu'il est plus
37:35la taille
37:35d'un Marco Pantani
37:36et même peut-être
37:37un peu plus léger
37:37que Marco Pantani
37:39donc
37:40on a quand même
37:42deux attitudes différentes
37:43la seule chose
37:44qui nous ressemble
37:45c'est que
37:45dans la famille
37:47et dans la façon d'être
37:48le maillot à poids
37:49reste une
37:50raison d'être
37:51vous voyez ce que je veux dire
37:52donc quelque part
37:53on a ça qui nous rapproche
37:54et le jeune Paul Sexas
37:56d'un mot
37:58lui il n'a que 18 ans
37:59donc lui
37:59il est urgent d'attendre
38:00mais
38:00c'est le même
38:01de nos plus grands espoirs
38:03quand même
38:03oui espoir
38:05après vous savez
38:06il faut qu'il soit
38:07mis dans le grand bain
38:08et le Tour de France
38:09reste une compétition
38:11à part
38:11c'est-à-dire que
38:12on peut être bon grimpeur
38:14mais le stress du Tour
38:15la pression du Tour
38:17et la difficulté
38:18le fait que ça soit
38:19au mois de juillet
38:19avec la chaleur
38:20toutes ces choses-là
38:22il faut pouvoir
38:23les assimiler
38:24et on ne pourra
38:25que patienter
38:26et le jour où
38:27il sera
38:28dans de bonnes conditions
38:29pour voir si
38:30il peut prétendre
38:32aller chercher
38:32déjà une victoire d'étape
38:34comment il récupère
38:35au bout de trois semaines
38:36comment il supporte
38:37la pression
38:38parce qu'imaginez-vous
38:39le français
38:39qui va avoir
38:40sur le dos
38:42l'espoir
38:43d'espoir
38:44d'aller enclencher
38:46des maillots à poids
38:46ou l'espoir
38:47d'aller gagner
38:47un tour de France
38:48parce que de suite
38:49c'est une grosse pression
38:50parce que la France
38:51n'attend que ça
38:51et on est un peu chauvin
38:53par rapport à ça
38:53parce que dès qu'on a
38:54un français
38:55qui fait une étincelle
38:56on lui saute dessus
38:57pour lui dire
38:58allez allez tu vas y arriver
38:59et ben voilà
38:59donc après
39:00il se fera ce qu'il se fera
39:01merci Dominique
39:02pour votre question
39:03à Richard Virenc
39:05on va accueillir David
39:06maintenant
39:06bonjour David
39:07bonjour Olivier
39:08bonjour Richard
39:09bonjour à tous
39:10on vous écoute alors
39:10alors déjà je pense
39:12que je me fais le porte-parole
39:13de millions d'enfants
39:14comme moi dans les années 90
39:15qui ont rêvé
39:15devant leur télé
39:16grâce à Richard Virenc
39:18donc je suis très très
39:20honoré de vous parler
39:21aujourd'hui
39:21et si je suis autant
39:22passionné du tour de France
39:23c'est complètement
39:24grâce à vous
39:24donc merci beaucoup
39:25et ma question
39:27j'aimerais plutôt
39:28que vous nous racontiez
39:29un peu
39:29vos années 2003-2004
39:32vos deux dernières années
39:33sur le tour de France
39:34ça a été quelque chose
39:35d'absolument incroyable
39:36je me rappelle
39:37d'une ferveur
39:38moi j'étais sur la route
39:38du tour en 2003
39:39les gens qui scandaient
39:40votre nom partout
39:41c'était vraiment
39:42le retour du phénix
39:43et en fait
39:43on n'a pratiquement
39:44jamais revu ça
39:45après dans le sport français
39:46peut-être
39:46à part le retour
39:48de Zinedine Zidane
39:48après sa retraite internationale
39:50en 2005
39:50donc j'aimerais
39:51que vous nous racontiez
39:52votre retour
39:53sur les routes du tour
39:54et puis ce maillot à poids
39:55que vous avez réussi
39:56à ramener deux fois
39:56et c'est avec ces sept titres
39:58qui vous emmènent
39:59au panthéon du cyclisme mondial
40:00écoutez
40:02c'est vrai que
40:03rien que d'y penser
40:04de ce que vous dites là
40:06me fait
40:07un peu
40:08pas mal
40:09un peu d'émotion
40:10parce que
40:10j'ai été plongé
40:12dans ces deux dernières années
40:14je ne savais pas
40:15à la base
40:16que c'était mes deux dernières années
40:17mais quand
40:17vous réussissez
40:19on va dire
40:19ce que vous
40:20avez accompli de mieux
40:21et à un moment donné
40:22il faut savoir sortir
40:23c'est pour ça
40:24que j'ai décidé
40:24d'arrêter en 2004
40:26que j'aurais pu continuer
40:26parce que j'étais au top
40:28de ma forme
40:28donc pour vous
40:29pour parler de ces deux dernières années
40:30d'arriver sur le Tour de France
40:32et j'avais des comptes
40:35à régler
40:35quelque part
40:36entre guillemets
40:36avec moi
40:38mais avec aussi
40:39pas mal de personnes
40:40parce que
40:41quelque part
40:42j'avais été
40:43blessé
40:44dans
40:45en main
40:47en main
40:47personne
40:48et il fallait
40:49que je règle
40:49des comptes
40:50donc
40:50quelque part
40:52c'était
40:52et quand vous pouvez
40:54on va dire
40:55régler vos comptes
40:56et faire
40:56ce que j'ai fait
40:57il y a une immense
40:59satisfaction
41:00et en plus
41:01quand la messe
41:02elle est faite
41:03avec le public
41:04qui vous remercie aussi
41:06de cela
41:06et que vous vous lancez
41:08dans le combat
41:09comme j'ai pu faire
41:10à corps perdu
41:11parce que
41:12il fallait quand même
41:14relever le défi
41:15et bien
41:16franchement
41:16le soir
41:17vous vous couchez
41:18c'est une fierté en soi
41:19mais c'est une communion aussi
41:21c'est une communion
41:22de passionnés
41:23c'est une communion
41:23du cyclisme
41:24que j'ai pu vivre
41:25à ce moment là
41:26et de la faire partager
41:27à tant de personnes
41:28j'ai eu la chance
41:30comme vous dites
41:31d'être adulé
41:32supporté
41:33mais
41:33sans ces gens là
41:35je crois que
41:35franchement
41:36j'aurais pas pu
41:37faire ce que j'ai fait
41:38parce que
41:39j'ai su me sublimer
41:40me transformer
41:41et grâce
41:42à l'encouragement
41:44au public
41:44à l'euphorie
41:45des gens
41:46qui vous crient dessus
41:47vous savez
41:47qui sont au contact
41:48de vous
41:48sur un mètre
41:50deux mètres
41:51mais ils sont là
41:51des milliers
41:52et en fait
41:53rien que d'y parler
41:55d'y sentir
41:56après c'est un peu difficile
41:58parce que
41:58quand vous arrêtez
41:59par exemple
41:59quand j'ai arrêté
41:59ma carrière
42:00du jour au lendemain
42:01je me suis retrouvé
42:02à la maison
42:02aller tondre une pelouse
42:04aller sortir les poubelles
42:06c'est vrai que les sportifs
42:07se disent
42:07la petite mort
42:08de la retraite sportive
42:09ça peut faire mal
42:10et là
42:11je peux vous dire
42:13c'est waouh
42:14on a presque envie
42:15de dire
42:16bon en fait
42:16je vais revenir
42:17parce que
42:17je ne suis pas fait pour ça
42:19et quelque part
42:20voilà
42:21il faut savoir
42:22à un moment donné
42:22s'arrêter
42:23et passer une autre vitesse
42:24et profiter
42:25d'une autre vie
42:26qui nous attend
42:26qui est très belle aussi
42:28voilà
42:28merci David
42:29on va continuer
42:30à prendre vos questions
42:31vous êtes vraiment nombreux
42:32à vouloir parler directement
42:33à Richard Vérinck
42:34qui nous fait l'amitié
42:35d'être avec nous
42:35jusqu'à 14h
42:36bonjour Olivier
42:37bonjour Olivier
42:39bonjour Richard
42:39je vous laisse vous adresser
42:40bonjour
42:41et posez votre question Olivier
42:42oui donc
42:43tout d'abord
42:44heureux d'échanger
42:46avec Richard Vérinck
42:47immense champion
42:49qui nous a fait tous rêver
42:50pendant des années
42:52sur les routes du Tour de France
42:53effectivement
42:54et je voulais avoir
42:55un peu le regard
42:57et l'avis de Richard
42:58je pense à une étape
42:59comme hier
43:00avec la chute
43:00de Pogacar
43:02et le peloton
43:03qui décide en tout cas
43:04de l'attendre
43:05effectivement
43:07se réjouir
43:08d'un certain fair play
43:09et d'un autre côté
43:10est-ce qu'il n'y a pas aussi
43:11qu'il y ait encore
43:13un débat sur
43:13j'avais envie de parler
43:14des oreillettes
43:15effectivement
43:16sans oreillettes
43:16est-ce qu'il l'attend
43:17peut-être pas
43:18est-ce que l'oreillette
43:19finalement dans son ensemble
43:20sur une étape comme hier
43:21par exemple
43:22ou d'autres étapes
43:23on peut en trouver
43:24d'autres exemples
43:25est-ce que ça gâche pas
43:26un petit peu
43:26le côté spectacle
43:28et le côté effectivement
43:28compétition
43:29parce que ça reste
43:30quand même une compétition
43:31alors certes
43:32c'est beau
43:32l'esprit sportif
43:33ça effectivement
43:35on sera toujours d'accord
43:36il en faut
43:36et il faut en faire preuve
43:37et c'est un exemple
43:38à montrer effectivement
43:39dans les écoles
43:40de cyclisme
43:40au-delà de ça
43:42est-ce que ça gâche pas
43:43un petit peu
43:43le débat sur l'oreillette
43:46Olivier, Richard
43:47il faut qu'on tourne
43:47juste une petite pause
43:49sur RTL
43:50et on répond à votre question
43:51Olivier avec Richard Virenc
43:52à tout de suite
43:52et alors que démarre
44:06la première grande étape
44:07pyrénéenne
44:08arrivée à Otakam
44:09tout à l'heure
44:09je le rappelle
44:10Richard Virenc répond
44:11aux questions
44:12des auditeurs d'RTL
44:13Richard
44:13vous avez entendu
44:14Olivier qui posait la question
44:16d'abord sur la chute
44:17de Pogacar
44:18est-ce que ça vous étonne
44:20ça vous choque
44:20ça vous paraît étonnant
44:21qu'on l'ait attendu
44:22déjà quand il y a
44:24les oreillettes
44:25comme c'est le cas
44:26le moment où il est tombé
44:27dans la seconde
44:28qui a suivi
44:29tout le peloton était courant
44:30qu'il était par terre
44:31que ce soit ceux
44:32qui sont au milieu
44:33derrière tout ça
44:34donc quelque part
44:35ça lisse un peu
44:36on va dire
44:37les attaques
44:38et les offensives
44:40c'est-à-dire
44:41qu'il n'y aurait pas
44:42eu d'oreillette
44:42des coureurs à l'avant
44:44parce qu'on était
44:44dans les 7 derniers kilomètres
44:46ce serait dit
44:47même s'ils auraient vu
44:48sur le coin de l'oeil
44:49la chute
44:50une attaque derrière
44:51on aurait relancé plus vite
44:52et se dire
44:53je ne l'ai pas trop vu partir
44:55tomber
44:55et anticiper
44:58pour que la course
44:58soit un peu plus
44:59pour mettre un coup
45:02à Pogacar
45:02parce que quelque part
45:03la chute
45:03fait partie de la course
45:05et c'est sûr
45:06que de profiter
45:07d'une chute
45:07d'aller prendre du temps
45:08mais des fois
45:09dans des finales de course
45:11il y a des chutes
45:12c'est pas pour ça
45:12que les adversaires
45:14qui sont devant
45:14vont se relever
45:15la chute
45:16fait partie
45:17il faut être attentif
45:18il faut être vigilant
45:19ça se fait
45:20à toutes les époques
45:21j'ai en mémoire
45:22Yann Ulrich
45:23qui avait attendu
45:23Lance Armstrong
45:25qui était à l'époque
45:25aussi le patron
45:26un peu sur le peloton
45:27et tout le monde
45:28avait été étonné
45:29là pour le coup
45:29c'était en montée
45:30il avait attendu sagement
45:31le retour de Lance Armstrong
45:32donc c'est à toutes les époques
45:34c'est ce faire-plaît
45:35moi ma carrière
45:36je me rappelle
45:37que j'ai attaqué aussi
45:38dans les montées
45:40mais quand je voyais
45:40que je n'arrivais pas
45:41à lâcher
45:41un certain Yann Ulrich
45:43je l'attaquais dans les descentes
45:45pour une seule chose
45:46pour qu'il tombe
45:48parce que comme je ne pouvais pas
45:50le faire perdre
45:52dans les montées
45:52je faisais descente à fond
45:54et donc il prenait
45:55beaucoup de risques
45:56et des fois
45:56j'arrivais à le lâcher
45:57et voilà
45:57donc on essayait
45:58sous tous les moyens
45:59c'est clair que l'oreillette
46:00casse un peu ça
46:02parce qu'il y a des coureurs
46:03qui sont à l'avant
46:04un peu fougueux
46:05comme je l'étais
46:06et qui pour les arrêter
46:08c'est sûr
46:08s'il y a quelqu'un
46:09qui est derrière
46:09dans la voiture
46:10avec une oreillette
46:11dit non non
46:12tu ne bouges pas
46:12tu restes là
46:13tu ne bouges pas
46:13donc la personne
46:14il va s'endormir
46:15il va rester là
46:16et l'oreillette
46:17vous êtes favorable
46:18j'ai plus en tête
46:20le directeur sportif
46:21qui dit
46:21ça apporte un peu
46:23de dangerosité
46:24à la course
46:24on met la pression
46:26sur les coureurs
46:27pour qu'ils se placent
46:28et finalement
46:29il y a des choses
46:29je suis d'accord
46:30je suis d'accord
46:30parce qu'il y a
46:31beaucoup de coureurs
46:32qui sont tête en l'air
46:33et il y a
46:34les directeurs sportifs
46:35qui n'arrêtent pas
46:35de rappeler
46:36les moments
46:37on va dire
46:37dangereux
46:38ou des moments
46:39de bordure
46:40tout ça
46:40donc à ce moment là
46:41il y a tous les directeurs sportifs
46:44qui demandent
46:45à tous les coureurs
46:46de monter
46:46par exemple à l'avant
46:47parce que dans 5 km
46:48il va y avoir
46:49un virage à gauche
46:50et le vent de côté
46:50vous imaginez
46:51la route
46:51elle fait 5, 6 mètres
46:527 mètres
46:53tous les coureurs
46:54vont frotter
46:54pour aller devant
46:55donc là
46:55ça crée une panique
46:56par contre
46:57il n'y aurait pas d'oreillette
46:58il y a les 3 quarts
46:58du peloton
46:59ou la moitié du peloton
47:00qui seraient peut-être
47:01en l'air
47:02ou se dire
47:02bon écoute
47:02moi je ne savais pas
47:04je ne veux pas
47:04et donc il n'y a que ceux
47:05qui seraient vraiment
47:06très concentrés
47:07d'être à l'avant
47:08pour le sens de la course aussi
47:09c'est aussi une qualité
47:10certains sentent la course
47:11plus que d'autres
47:12et ça les fait pénaliser
47:14par les arrières
47:14exactement
47:14Richard je vous propose
47:16d'écouter Louison
47:16qui nous a appelé
47:17qui a une question aussi
47:18à vous poser
47:19bonjour Louison
47:19oui bonjour Olivier
47:21bonjour Richard
47:21j'avais une question
47:22suite à l'abandon
47:23de Almeida
47:24selon vous
47:25quelles seraient
47:26les stratégies adoptées
47:27pour l'équipe UAE
47:28pour aujourd'hui
47:29et pour la suite du tour
47:30donc on rappelle
47:30Almeida
47:31c'est l'un des principaux
47:32coéquipiers
47:33de Pogacar
47:35et très important
47:36notamment en montagne
47:36c'est ça Richard
47:37oui exactement
47:39c'est un coup dur
47:40pour Pogacar
47:41je pense que
47:42la tactique de Pogacar
47:44maintenant
47:44il va se calquer
47:45sur Vindegarde
47:46et il va essayer
47:48de se faire amener
47:50au pied d'Otacam
47:51sans avoir
47:52trop à collaborer
47:54et il va essayer
47:55d'attaquer
47:55pour prendre du temps
47:56parce que le temps
47:57est très important
47:58il s'avère
47:59qu'on rentre maintenant
48:00dans le vif du sujet
48:01et quand on équipe
48:02on voit l'équipe
48:03Jumbo-Visma
48:05elle est vraiment supérieure
48:07assez à la Pogacar
48:08maintenant
48:09donc c'est clair
48:11qu'ils vont l'attaquer
48:12mais Pogacar
48:13est tellement fort
48:14donc ça va être
48:16du donnant-donnant
48:17dans le final
48:18mais il faut prendre
48:18l'ascendant
48:20pour Pogacar
48:20c'est-à-dire maintenant
48:21qu'il a perdu
48:22des équipiers
48:23il va devoir jouer
48:24dans les dernières ascensions
48:25et taper à chaque fois
48:26de grands coups
48:27pour prendre du temps
48:28parce qu'à un moment donné
48:29il n'est pas à l'abri
48:30dans les Alpes
48:31parce que là
48:32on ne commence que les Pyrénées
48:33dans les Alpes
48:34d'être à court d'équipiers
48:35et là
48:36de se devoir se débrouiller
48:37un peu tout seul
48:38et d'homme à homme
48:39vous pensez que c'est
48:40entre
48:40c'est Pogacar
48:42qui est le plus fort
48:42par rapport à Vingegaard
48:44mais que
48:44par son équipe
48:46Vingegaard
48:46peut quand même
48:47réussir à monter
48:48quelque chose
48:49oui
48:50mais attention
48:51à Vingegaard
48:51moi Vingegaard
48:52je le vois très fort
48:53en montagne
48:54en haute altitude
48:55regardez l'année passée
48:56il n'a pas couru
48:57il était blessé
48:58il est revenu
48:59au départ du Tour de France
49:00il était très fort
49:01il a fini deuxième du Tour
49:02même s'il a craqué
49:04dans la dernière semaine
49:05jusqu'à la dernière semaine
49:06il était vraiment
49:07l'adversé en numéro 1
49:08là cette année
49:09en plus il a faim
49:10c'est une personne
49:11qui est très concentrée
49:12sur ce qu'il fait
49:12il a toute une équipe
49:14autour de lui
49:14je pense que cette année
49:15il va vraiment donner
49:16du fil à redordre
49:17à Pogacar
49:18et donc la course
49:19va être beaucoup plus
49:20intéressante pour tout le monde
49:21Louison vous êtes satisfait
49:24j'imagine de la réponse
49:25de Richard
49:26oui totalement
49:28vous avez une autre question
49:29pour Richard
49:30ou pas ?
49:32écoutez oui
49:33pourquoi pas
49:34j'avais une question
49:35sur justement
49:36l'état de forme
49:37de l'équipe
49:38EF Éducation
49:39donc celle de Benili
49:40est-ce qu'ils vont être
49:41capables
49:42de protéger
49:43leur maillot jaune
49:44assez suffisamment
49:45pour la suite du Tour
49:47Benili on le voit
49:48c'est vrai très fort
49:49est-ce qu'il n'a pas été
49:50sous-estimé un peu
49:51ce coureur Richard ?
49:53on l'avait déjà
49:54un peu admiré
49:56dans d'autres courses
49:57dans d'autres grands tours
49:58je pense que Benili
49:59ça va être un peu
50:01la révélation
50:02de ce Tour
50:02je le vois aussi
50:04peut-être flirter
50:04avec un certain maillot à poids
50:06je le verrai bien
50:06avec son maillot à poids
50:08dans quelques jours
50:08c'est clair
50:10que ça va être difficile
50:10de conserver
50:11Benili
50:12ça sera peut-être
50:13la bonne surprise
50:14de ce Tour
50:14en fait
50:15moi quand je le vois
50:16pédaler
50:16et agir comme il le fait
50:17c'est le rayon de soleil
50:19de ce Tour
50:20et lui va se battre
50:22comme un dieu
50:22comme il a fait
50:23quand il a défendu
50:25son maillot jaune
50:26il s'est mis devant
50:27il a demandé à personne
50:28et il a pris
50:29les devants
50:30et les maillots jaunes
50:31ça sera difficile
50:32de le garder
50:33ce soir je pense
50:34à l'arrivée de Takam
50:35merci Richard Viran
50:36d'avoir été avec nous
50:37au 32
Recommandations
46:11