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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizot du 28 juillet 2025.
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00:00Commenter l'actualité, de réagir, de témoigner, d'argumenter, d'échanger.
00:04Alors c'est vrai, on va parler des franchises des médicaments.
00:07Ce qui va changer notamment, c'est qu'il va falloir payer maintenant directement cette franchise au comptoir du pharmacien.
00:15Donc là, on vous attend pharmacien et patient.
00:17On va parler du cyclisme avec votre bilan du Tour de France 2025, ce que vous retenez de cette édition.
00:24Et puis bien sûr, de cet accord conclu hier entre l'Europe et les Etats-Unis sur les droits de douane, 15%.
00:30Alors certains secteurs sont particulièrement touchés.
00:32Bonjour Ami.
00:34Bonjour Vincent.
00:35Le vôtre devrait l'être puisque je vois que vous êtes productrice de cognac.
00:40Alors je voudrais savoir si vous êtes déçue, inquiète, rassurée.
00:44Alors on va dire que c'est rassurant d'avoir un accord déjà.
00:48Parce qu'il a annoncé plein de tarifs différents au fil des mois.
00:54Donc 15% c'est un moindre mal.
00:56Bon bah vous développerez ça tout à l'heure avec nous, évidemment sur l'antenne d'RTL.
01:01Mais après le journal d'Antoine Cavallérou.
01:03Bonjour Antoine.
01:03Bonjour Vincent, bonjour à tous.
01:05Et à la une, ces trois morts et deux disparus en Charente.
01:08Lourd bilan de ce drame, l'incendie d'un gîte accueillant des personnes handicapées.
01:14L'origine est encore indéterminée.
01:16Dans ce journal également, les réactions plus que mitigées après l'accord Europe-États-Unis jugées déséquilibrées.
01:22Les constructeurs automobiles, eux, se félicitent tout de même d'une désescalade.
01:27Les accusations de l'ambassadeur israélien en France ce matin sur RTL.
01:31Selon lui, l'ONU bloque l'aide humanitaire aux portes de Gaza.
01:34Nous verrons ce qu'il en est réellement.
01:36Et puis, les mondiaux de natation à Singapour.
01:39Le français Maxime Grousset attendu dans moins d'une heure dans les bassins.
01:42Mais d'abord, l'histoire de deux jeunes héros, Noam et Esteban, 15 et 16 ans.
01:51Bonjour Vincent Serrano.
01:52Bonjour.
01:53Ce week-end, à Jivet, dans les Ardennes, ils ont sauvé à eux seuls une femme de la noyade.
01:58Oui, samedi peu avant 18h30, les deux copains se promènent le long de la meuse
02:01à profiter des derniers rayons du soleil.
02:03Lorsqu'ils entendent au loin, décrit, leurs yeux se lèvent et ils voient un attroupement à une centaine de mètres.
02:08Plein de personnes à un endroit.
02:10On a directement été.
02:11Et nous, quand on est arrivés, on s'est demandé quoi ?
02:13On avait la dame dans l'eau.
02:14Elle était dans l'eau, allongée.
02:15Elle criait qu'elle avait mal à l'épaule.
02:17En fait, ils étaient tous des adultes.
02:18Et bien, pourquoi personne ne bougeait alors que la dame était dans l'eau ?
02:21Donc, on s'est demandé si on devait y aller, si on ne devait pas y aller.
02:24Et au final, on n'a pas hésité.
02:26Il a directement été dans l'eau pour l'attraper par les pieds, par les jambes et la remonter.
02:30Moi, j'étais au-dessus.
02:31On l'a porté, on l'a remonté.
02:32Au milieu des orties, après avoir bravé le courant et plongé tout habillé sans avoir le temps d'enlever leur basket.
02:38Deux ados encore sous le choc aujourd'hui d'avoir été les seuls à se jeter à l'eau.
02:41Je suis choqué que ça doit être nous qui devons bouger.
02:44Alors qu'on est jeunes, là-bas, il y avait des adultes et ils avaient l'air d'être là depuis longtemps.
02:48C'était un devoir de le faire.
02:49On ne sait jamais, elle aurait pu peut-être mourir ou repartir à l'eau et se noyer.
02:53Héros, c'est un grand mot, mais...
02:55On s'est dit que c'était bien ce qu'on avait fait.
02:56Moi, je vais rentrer à la caserne où j'y vais en septembre, quand j'aurai 16 ans.
03:00Et donc, c'est comme un peu ma première intervention.
03:03Noam Esteban, deux héros de 15 et 16 ans, la tête froide,
03:06qui devraient recevoir dans les prochains jours la médaille d'honneur de leur ville.
03:10Récit et témoignage, Vincent Serrano. Merci, Vincent.
03:15Allez, on en revient à ce drame.
03:16Donc, cet incendie en Charente et le bilan, d'ailleurs, pourrait encore s'élourdir.
03:20Trois morts, deux disparus, quatre personnes hospitalisées, dont une en urgence absolue.
03:24Au total, 14 personnes se trouvaient dans ce gîte,
03:26accueillant des adultes en situation de handicap à Montmoreau.
03:30C'est au sud d'Angoulême.
03:31L'incendie est désormais éteint.
03:33On ne connaît pas encore les causes exactes du départ de feu.
03:37Mathieu Auriol est vice-procureur du parquet d'Angoulême.
03:39Nous sommes évidemment sur un drame particulièrement sensible.
03:43Il y a une prise en charge des victimes qui est actuellement organisée.
03:46Certaines familles découvrent l'horreur de ces faits.
03:49Nous avons une enquête de flagrance qui est donc ouverte.
03:51Le parquet d'Angoulême a été prévenu cette nuit.
03:53La priorité sont les constatations.
03:55On est sur une enquête de flagrance du chef d'homicide involontaire
03:57ou blessure involontaire contre X.
04:00On va d'abord évaluer la situation, évaluer les lieux.
04:03Ce qu'on sait, c'est qu'on a un groupe de 8 adultes handicapés
04:08encadrés par 4 éducateurs et les 2 propriétaires des lieux.
04:13Certains sont choqués, certains sont hospitalisés.
04:15Donc la priorité, c'est la prise en charge des victimes,
04:17les constatations et puis construire une enquête digne de ce nom
04:20pour vraiment savoir ce qui s'est passé et ce qui est à l'origine de ce drame.
04:23Un propos recueilli par Denis Grandjou, envoyé spécial de RTL à Montmoreau.
04:27La ministre déléguée en charge du handicap est attendue sur place dans l'après-midi.
04:34Un jour sombre où l'Europe se résout à la soumission.
04:38Le jugement est sévère et il est signé François Bayrou.
04:42Il blâme l'accord commercial entre l'Union Européenne et les Etats-Unis.
04:45Ce matin sur RTL, le ministre de l'Industrie a parlé d'un accord déséquilibré.
04:49Un deal qui fixe à 15% les droits de douane américains sur les produits européens.
04:54Autre réaction ce lundi, celle de Victor Orban.
04:56Le premier ministre hongrois connu pour ses positions anti-Bruxelles.
05:00Il ne mâche pas ses mots contre Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission Européenne.
05:07Ce n'était pas un accord que Donald Trump a passé avec Ursula von der Leyen.
05:10C'est Donald Trump en train de manger Ursula von der Leyen pour le petit déjeuner.
05:14C'est ça qui a eu lieu.
05:16Victor Orban lors d'un live d'un direct sur le réseau social Facebook ce matin.
05:20Alors on ne connaît pas encore le détail précis de l'accord.
05:23On sait qu'il y a des perdants, les vins et spiritueux par exemple.
05:25Mais il y a aussi des secteurs qui se disent qu'on a évité le pire.
05:29L'aéronautique, l'automobile.
05:31Bonjour Christophe Bourroux.
05:31Bonjour.
05:32Les constructeurs européens de voitures saluent une désescalade.
05:35Oui, les constructeurs européens qui craignaient que la taxe de 25% aujourd'hui appliquée par les Etats-Unis
05:40perdure, voire passe à 30% comme le laissait entendre Donald Trump.
05:45Or avec des droits aussi élevés, les voitures sont quasi invendables.
05:48Trop chères pour être compétitives outre-Atlantique.
05:50Toutefois, il y a quand même un grand perdant, l'Allemagne.
05:54L'Allemagne qui chaque année exporte une grande majorité des 750 000 véhicules vendus sur le continent américain.
06:00Or rappelons qu'avant le bras de fer avec les Etats-Unis, la taxe n'était que de 2,5%.
06:06La Fédération allemande des constructeurs prévient que cet accord pourrait se traduire par des milliards d'euros de pertes.
06:13Côté français, peu de conséquences pour les voitures tricolores quasi inexistantes sur le marché américain.
06:19Et pour les équipementiers, c'est la fin d'une incertitude.
06:21D'ailleurs, la Bourse de Paris réagit.
06:23Ainsi, ce matin, l'action Valeo gagne 4% et plus 12% pour Forvia.
06:28Voilà, Christophe Bourreau, spécialiste automobile de RTL et le ministère de l'économie l'annonce aujourd'hui.
06:34Il y aura une réunion mercredi à Bercy.
06:36Toutes les filières économiques concernées par l'accord sont invitées.
06:39Vous êtes un petit patron, par exemple, d'une TPI.
06:42Vous exportez aux Etats-Unis, vous êtes directement concerné.
06:46Vous n'hésitez pas.
06:47Vous faites le 30-10 et vous avez la parole sur RTL dans quelques minutes.
06:50Et puis, le cap des 2 millions de signatures franchit le succès de la pétition contre la loi Duplomb.
06:55Le texte qui autorise notamment la réintroduction d'un pesticide controversé.
06:59Avancer sur la solution à deux Etats sur le règlement du conflit au Proche-Orient.
07:03Voilà l'objet d'une conférence aujourd'hui à l'ONU.
07:06Réunion ministérielle organisée par la France et l'Arabie Saoudite.
07:09On le rappelle, Emmanuel Macron a annoncé qu'il allait reconnaître l'Etat de Palestine.
07:13Ce sera en septembre prochain.
07:14Une décision vertement critiquée ce matin sur RTL par l'ambassadeur d'Israël en France.
07:20Joshua Azarca qui a également commenté la reprise de l'aide humanitaire à Gaza.
07:25Selon Israël, 120 camions ont pu entrer hier dans l'enclave palestinienne.
07:29C'est une première depuis des mois.
07:31L'ambassadeur qui accuse les Nations Unies de bloquer les livraisons.
07:35Il y a presque 1000 camions qui sont en train de pourrir à Gaza
07:38parce que l'ONU a décidé de ne pas les distribuer.
07:40L'ONU dit être essayé en tout cas d'atteindre directement la population civile
07:45pour leur donner de la nourriture, des médicaments.
07:47L'ONU ment.
07:47C'est les représentants de l'ONU qui disent qu'ils essayent, soi-disant, de distribuer.
07:50Ils mentent, catégoriquement.
07:52Et nous attendons, nous les encourageons,
07:54de venir prendre justement cette assistance humanitaire
07:56et de la distribuer aux Palestiniens.
07:58Ils ne le font pas.
07:59L'ambassadeur d'Israël en France ce matin sur RTL.
08:01Bonjour Gauthier Delonbugar.
08:02Bonjour.
08:03Service international de RTL, ce sont des accusations graves.
08:07Que répond l'ONU ? Qu'en est-il réellement aux frontières de Gaza ?
08:10Eh bien, 1000 camions attendent au point de passage de Kerem Shalom.
08:13L'une des trois entrées vers Gaza, explique l'ambassadeur.
08:16C'est vrai, d'après plusieurs journalistes internationaux,
08:18des centaines de palettes de colis alimentaires,
08:20l'équivalent de un jour et demi de nourriture,
08:22sont disposées dans un centre de distribution.
08:24Pourquoi cette aide n'est pas acheminée ?
08:26Eh bien parce que les conditions de sécurité ne sont pas réunies,
08:29disent les ONG qui travaillent avec l'ONU.
08:32Les bombardements sont incessants,
08:33les routes dangereuses pour le personnel humanitaire,
08:36parfois impraticables à cause des nombreuses destructions.
08:39Et puis, les camions sont régulièrement interceptés
08:41par des gens affamés ou des groupes organisés,
08:44d'après les ONG.
08:45Depuis le mois de mai,
08:46seuls 250 véhicules sur 1655 sont arrivés à destination,
08:51disent les Nations Unies,
08:52sans couloir humanitaire sécurisé.
08:54Toute distribution est donc impossible.
08:56Et puis, rappelons-le,
08:57l'ONU n'a pas le contrôle des points de passage.
08:59C'est Israël qui décide si un camion peut entrer ou non
09:02dans la bande de Gaza.
09:03L'État hébreu reste méfiant.
09:05Il accuse le Hamas de détourner les livraisons.
09:08Les autorisations sont donc délivrées au compte-gouttes
09:10et les contrôles des chargements sont drastiques.
09:12Gauthier Delon-Bugard du service international de RTL.
09:15On passe au sport avec les mondiaux de natation à Singapour.
09:18On attend Maxime Grousset dans une grosse demi-heure.
09:21Il a une finale de 50 mètres papillon.
09:23On suivra ça en direct sur RTL avec Isabelle Langer.
09:26Soyez bien à l'heure, 13h47, ça ira très vite.
09:29Isabelle qui a pu s'entretenir également
09:32avec Anastasia Kierpich-Inikova,
09:35médaillée d'argent l'été dernier sur 1500 mètres nage libre.
09:38Elle s'est qualifiée pour la finale ce matin.
09:40C'était plus dur 1500 de ma vie.
09:43Vraiment, c'était très très très dur.
09:45Premier 500, ça va.
09:47Et dernier 500, je ne sais pas comment j'ai fini.
09:50J'ai mal partout, tous les virages.
09:52C'était horrible.
09:53Vraiment, je suis morte.
09:55Ça t'inquiète ?
09:56Oui.
09:57Je ne sais pas si je vais faire médaille demain.
10:00Pas sûre.
10:01Mais là, j'ai donné tout vraiment.
10:03Bon, on verra demain.
10:04Je suis contente que je ne sois qualifiée.
10:06Mais j'ai peur un peu.
10:09Trop pour recueillir par Isabelle Lange,
10:10envoyée spéciale de RTL à Singapour.
10:12On la retrouve donc à 13h45 pour la finale de Maxime Grousset.
10:15Cet après-midi, il y a aussi du cyclisme féminin,
10:18le Tour de France Femmes.
10:18Troisième étape, 163 kilomètres entre Lagacille et Angers.
10:23C'est la Mauritienne Kim Lecourte qui est en jaune.
10:25La Française Pauline Ferrand-Prévot est troisième du classement général.
10:28Merci beaucoup Antoine Cavalier-Vous.
10:31On vous retrouve pour le journal de 18h.
10:32C'est exactement ça.
10:34Et c'est promis.
10:35Eh bien, vous pouvez aller déjeuner maintenant.
10:37C'est prévu.
10:40Claire Delorme.
10:42Oui, Vincent Parizeau.
10:43Que nous annoncez-vous ?
10:46On va dire une après-midi relativement calme,
10:49mais tout en nuances de gris.
10:50C'est vrai qu'on aura une alternance entre nombreux passages nuageux
10:53ponctués de quelques éclaircies,
10:55avec des averses qui auront tendance à se réactiver
10:57sur une large façade est du pays.
10:59On surveillera la Corse,
11:00car il est possible d'avoir des orages assez forts.
11:02L'instabilité sera demi sur l'île de Beauté.
11:05Et puis en Méditerranée,
11:06on a toujours ce Mistral et cette Tramontane
11:08qui va souffler fort jusqu'à 90 km heure,
11:10mais au bénéfice d'un ciel parfaitement dégagé.
11:13On aura également de belles éclaircies
11:15sur le littoral de la Manche.
11:16Mais en ce qui concerne les Pyrénées,
11:18eh bien, on a un petit blocage
11:19avec quand même de nombreux nuages
11:21qui feront déclencher quelques averses sur les reliefs.
11:24Pour ce qui est des températures,
11:25eh bien oui, c'est encore un peu timide
11:28pour ne pas dire frais.
11:29Un peu pour la saison,
11:30on est 3 degrés sous les normales.
11:32Ça se traduit par 21 degrés à Metz,
11:34tout comme à Besançon,
11:3523 degrés à Dijon,
11:3623 degrés également à Limoges,
11:3823 degrés également au Mans.
11:39Et puis, plus on va vers la Méditerranée,
11:41plus on se rapproche des 30 degrés.
11:43Ça sera le cas, par exemple,
11:44du côté de Toulon cet après-midi.
11:45Merci Claire.
11:46Je vous en prie.
11:47Moi aussi, je peux déjeuner ?
11:48Oui, oui, vous pouvez aller déjeuner.
11:50Tout ça va me donner faim, voyez-vous.
11:5213h12.
11:53On va marquer une petite pause
11:55et puis dans un instant,
11:56vous vous retrouvez au 3210,
11:57notamment Ami,
11:58notre productrice de Cognac,
12:00directement impactée
12:00par cet accord annoncé hier.
12:04Et vous êtes nombreux à vouloir réagir
12:05au 3210.
12:06A tout de suite.
12:17Et on vous attend nombreux au 3210,
12:20par exemple, pour parler vélo,
12:22l'édition du Tour de France 2025.
12:25Qu'est-ce que vous en retenez ?
12:26Est-ce que vous estimez que le passage
12:28par Montmartre et la rue Lepi
12:29doit être désormais pérennisé
12:32pour l'arrivée du Tour ?
12:33On va parler aussi des franchises médicales
12:36sur les médicaments.
12:37Vous savez, un euro par boîte jusqu'à présent,
12:40c'était presque un dollar.
12:41En tout cas, ça ne se voyait pas
12:42puisque c'était déduit
12:44lors du remboursement
12:45directement par l'assurance maladie.
12:49Désormais, ça devrait être payé
12:51par le patient au comptoir du pharmacien.
12:54Là aussi, on vous attend,
12:55pharmacien-patient au 3210.
12:56Dans un premier temps,
12:57c'est l'actualité évidemment
12:59du jour de la semaine,
13:00sans doute du mois.
13:01Ces droits de douane
13:02entre l'Europe et les Etats-Unis,
13:04fixés hier par cet accord
13:06commercial à 15%,
13:07sauf exception diverses et variées.
13:11Et on retrouve Ami,
13:12notre productrice de Cognac.
13:15Rebonjour Ami.
13:17Rebonjour Vincent.
13:18Vous nous avez dit,
13:19au moins,
13:20ça nous donne de la visibilité.
13:23N'empêche, jusqu'à présent,
13:24votre Cognac,
13:25il était taxé à combien
13:26lorsque vous l'exportiez
13:28aux Etats-Unis ?
13:29Alors, depuis quelque temps,
13:32c'est 10%.
13:32Mais historiquement,
13:35c'est zéro pour zéro
13:36pour les spiritueux.
13:37C'est ça.
13:37C'est-à-dire qu'il y a
13:39un an, deux ans,
13:42la bouteille de...
13:44Ça convient d'ailleurs
13:45en moyenne,
13:46un litre de Cognac ?
13:48Alors, une 750,
13:50ça va être sur les étagères
13:53aux Etats-Unis,
13:53juste sous la barre
13:55de 50 dollars,
13:56ce qui est le bon prix
13:58pour une bouteille phare.
14:01D'accord.
14:02Mais ça veut dire
14:03que vous allez la vendre
14:0415% plus cher ?
14:05Un peu plus,
14:06parce que le taux d'échange
14:08a aussi augmenté.
14:09Ah oui,
14:09entre l'euro et le dollar ?
14:11Oui, c'est ça.
14:12Ça veut dire que ça va mettre
14:13votre bouteille de 75 cl de Cognac
14:16sur les étagères
14:16aux Etats-Unis.
14:17À quel prix ?
14:18Je pense que ça va tomber
14:20à 60,
14:22parce qu'on va essayer
14:24avec notre distributeur
14:25de réduire ses tarifs
14:28pour le client final.
14:29Donc, 60 dollars
14:31au lieu de 50 dollars,
14:33précisément,
14:34ça fait une sacrée hausse.
14:36Est-ce que vous pensez
14:37que ça va se ressentir
14:39fortement sur le montant
14:42de vos exportations ?
14:43Oui.
14:44Alors, les Etats-Unis,
14:45ce n'est pas notre plus grand marché
14:47pour nous,
14:49mais pour la région,
14:50si.
14:50Nous sommes une toute petite entreprise,
14:53donc on a fait le pari
14:54de parier sur la France
14:55depuis longtemps
14:56pour faire question géopolitique,
14:59mais notre région
14:59est très fortement impactée
15:01des deux guerres commerciales,
15:03la Chine
15:04et ensuite les Etats-Unis,
15:06et le Cognac
15:06est exporté
15:07à 97-98%.
15:09Donc,
15:11ce n'est pas
15:11une très bonne nouvelle
15:13pour la région
15:14de 15%.
15:15L'idéal,
15:16ce serait que les Français
15:17boivent du Cognac.
15:18Tout à fait.
15:20Un peu de patriotisme
15:21économique,
15:22ça ne peut pas faire du mal
15:23pour notre région
15:24et nos boissons spiritueuses.
15:25Oui, bien sûr,
15:26à consommer avec modération,
15:28je suis contraint,
15:29vous le savez,
15:30de le rappeler régulièrement.
15:32Cela dit,
15:33Ami,
15:33vous nous dites,
15:33ça nous donne
15:34de la visibilité.
15:36Vous êtes sûr de ça ?
15:37Quand on connaît
15:38Donald Trump ?
15:40Alors,
15:40je ne le connais pas
15:41personnellement.
15:42bien sûr,
15:43moi non plus.
15:43Je suis américaine.
15:46Ah,
15:46vous êtes américaine ?
15:47Oui,
15:47oui,
15:47vous en avez un petit accent.
15:48Ah,
15:48mais c'est encore mieux,
15:49vous avez la double lecture,
15:50alors.
15:51Tout à fait,
15:51je pensais que vous saviez.
15:53Non,
15:53non,
15:54non,
15:54j'ai bien noté
15:55votre petit accent,
15:55mais je ne me suis pas
15:56permis de vous en parler.
15:58Ah,
15:58c'est intéressant,
15:59ça.
16:01Et donc,
16:02qu'est-ce que vous pouvez
16:03nous en dire,
16:04justement ?
16:04Est-ce que vous avez
16:04confiance en Donald Trump
16:07ayant sa parole ?
16:08Pas nécessairement.
16:10Depuis l'annonce
16:12de Liberation Day,
16:14c'est vrai qu'il nous a
16:16dit 200%,
16:1850%,
16:1930%,
16:20et c'est toujours
16:22des menaces importantes.
16:25On ne sait pas.
16:26Et on a un deal,
16:28mais combien de temps
16:28ça tiendra ?
16:30Et dans quelles circonstances ?
16:32Est-ce que les Epstein Papers,
16:33ça va avoir un impact
16:34sur son mandat ?
16:35Alors,
16:35l'affaire Epstein,
16:36oui,
16:36c'est ça,
16:37effectivement.
16:38Mais ce qui est étonnant,
16:39c'est qu'au pays du libéralisme,
16:42là,
16:43on a affaire
16:44à un président
16:45qui symbolise
16:47à lui tout seul
16:48quasiment
16:49une forme
16:50d'entrave
16:51à la circulation
16:51des marchandises.
16:53Oui,
16:54son slogan
16:55« Make America Great Again »,
16:56il pense le faire.
16:57Je pense réellement
16:58qu'il souhaite
16:59amener du travail
17:00aux Etats-Unis,
17:01du travail industriel,
17:02mais je ne suis pas certaine
17:05qu'il ait compris
17:06le marché d'aujourd'hui.
17:09Et en tant qu'aujourd'hui
17:11européenne,
17:12on achète beaucoup
17:13de services,
17:13donc notre équilibre commercial,
17:15notre balance commerciale.
17:17Et pas juste
17:18quand il montre
17:19que l'Europe
17:20n'achète rien.
17:21Non,
17:21ce n'est pas vrai.
17:22On achète beaucoup
17:22de services américains.
17:25Et c'est ça
17:27que je ne suis pas sûre
17:28qu'il ait compris
17:29dans toute cette démarche.
17:32Et bon,
17:33ça serait bien
17:33qu'il revienne
17:35sa stratégie
17:36avec peut-être
17:38des consultants
17:40autres
17:40qui l'ont
17:42avec qui
17:43il a travaillé
17:44la première fois.
17:46Dites amis,
17:47et puis après
17:47je vous laisserai
17:48à vos vignes
17:49du côté
17:50de Bellevigne,
17:52la bien nommée.
17:54Qu'est-ce qu'on en dit
17:55chez vos amis
17:56également
17:57producteurs
17:58de cognac
17:59ou autres,
18:00d'ailleurs,
18:01à Armagnac
18:01dans la région ?
18:04Est-ce qu'on est
18:05particulièrement inquiets ?
18:08Alors oui,
18:10du côté
18:10des maisons
18:11des négoces,
18:12je pense qu'ils ont
18:12une meilleure
18:13surveillance
18:14sur les marchés.
18:16Il y a eu
18:16un deal trouvé
18:17avec les Chinois
18:18avec des prix minimums
18:19dans cette enquête
18:20anti-dumping.
18:21Donc ça,
18:22c'est un marché
18:22qui réouvre
18:23aujourd'hui
18:24mais avec moins
18:26de consommation
18:26qu'avant.
18:27Et c'est le même
18:28constat aux États-Unis,
18:30juste la pression
18:31de dire
18:32peut-être
18:33qu'il y aura
18:33des tarifs,
18:34peut-être
18:35ceux qui sont dans le bateau
18:37au moment que les tarifs
18:38sont annoncés
18:39sont taxés
18:39plus fort.
18:41Donc,
18:41il n'y avait
18:42pas un surstockage
18:44énorme
18:44et on était vraiment
18:46dans l'attente
18:46de ce qui allait tomber
18:48et je pense que
18:50c'est déjà bien
18:51d'avoir trouvé un accord.
18:52Les 15%,
18:53c'est dur à avaler
18:54mais on ne sait vraiment
18:55pas pour combien
18:56de temps ça va durer.
18:58Voilà.
18:59C'est déjà bien
19:00d'avoir un accord
19:00parce qu'au moins
19:01on a un chiffre
19:02sur lequel on peut
19:03se baser
19:04au moins
19:05à court
19:06ou moyen terme.
19:08Voilà ce que
19:09vous nous dites,
19:09Ami.
19:10Eh bien,
19:12ça fait longtemps
19:12qu'une Américaine
19:14produit du cognac
19:15comme vous,
19:16une Américaine comme vous,
19:17je parle de vous,
19:17Ami, bien sûr.
19:18Oui, oui, oui.
19:19Le mois prochain,
19:19ça fait 20 ans
19:20que je suis en France
19:22et j'ai rejoint
19:22l'exploitation familiale
19:24en 2016.
19:26Donc,
19:26ça fait un moment.
19:27Merci beaucoup
19:28en tout cas
19:28d'être intervenue
19:29sur l'antenne d'Hertel.
19:30On vous souhaite
19:31une belle journée.
19:32Alors,
19:32vous êtes un certain nombre
19:33à vouloir intervenir.
19:35on a des chefs
19:36d'entreprise.
19:37Tiens,
19:38on a Hervé.
19:39Bonjour Hervé.
19:41Est-ce que Hervé
19:42est avec nous ?
19:43Oui.
19:45Bonjour Hervé.
19:46Chef d'entreprise,
19:47mais pas directement,
19:50j'allais dire,
19:51impacté par cette affaire.
19:52Vous n'exportez pas
19:53aux Etats-Unis ?
19:54Absolument.
19:55Absolument.
19:56Mais ça ne vous empêche pas
19:56d'avoir un avis
19:57sur la question ?
19:58Écoutez,
20:00oui,
20:01un avis qui vaut
20:01ce qu'il vaut,
20:02mais pour avoir travaillé
20:03pendant 15 ans
20:04dans des entreprises américaines,
20:06je ne suis pas du tout surpris.
20:08Les Américains,
20:09c'est eux d'abord,
20:10et ça a toujours été le cas,
20:12et je pense que ça le sera toujours.
20:14Bon,
20:15simplement,
20:15Trump,
20:16il est un peu plus...
20:17Il est un peu moins idiot
20:19que certains le pensent.
20:20Il est un peu plus
20:21cow-boy,
20:22quoi que...
20:23Parce que,
20:23en gros,
20:24les réactions aujourd'hui,
20:26c'est
20:26l'Europe a baissé pavillon.
20:28Je pense que
20:29les réactions sont bonnes.
20:31J'ai écouté
20:31vos intervenants auparavant,
20:35comment dirais-je,
20:36le consultant
20:37que vous avez
20:38fait parler,
20:39et je suis tout à fait d'accord
20:41avec ce qu'il disait,
20:42quoi.
20:43Oui,
20:43oui,
20:43Sébastien Jean,
20:44qui est spécialiste
20:45du commerce international,
20:47et ça s'explique,
20:49pourquoi ?
20:50Ça s'explique
20:50par la puissance américaine,
20:52et notamment parce que
20:52l'Amérique nous protège
20:55via l'OTAN,
20:55c'est ça ?
20:56Et donc,
20:56du coup,
20:57on s'impose
20:58par cette force ?
21:00Alors,
21:00ça c'est une raison,
21:01mais les Etats-Unis,
21:04c'est un continent.
21:05Je me souviens
21:06de mon premier voyage
21:07dans les années 70
21:09aux Etats-Unis,
21:10découvrir l'énormité
21:12de la puissance,
21:14c'est quelque chose
21:16de...
21:17L'Europe à côté,
21:18c'est trop éparpillée,
21:21c'est trop...
21:21Alors,
21:22il y a l'aspect défense,
21:23effectivement,
21:23mais il n'y a pas
21:26une véritable union européenne,
21:28quoi,
21:28et on n'a pas
21:29la meilleure défenseur
21:30des intérêts européens.
21:32Je pense que
21:33quelqu'un comme
21:34M. Breton
21:36aurait certainement
21:37été plus coriace.
21:39Oui,
21:39lui aussi,
21:40estime que...
21:42qu'on a...
21:45capitulé,
21:46d'une certaine manière,
21:47en acceptant
21:50ce deal,
21:51encore une fois,
21:51deal,
21:52le terme est un peu
21:52impropre,
21:53parce que dans un deal,
21:54c'est du donnant-donnant.
21:55Là,
21:56on ne voit pas trop
21:56ce que les Etats-Unis
21:59nous donnent.
22:00Pour l'instant,
22:00il faut...
22:01Mais ça a toujours
22:02été le cas,
22:03je veux dire,
22:05une de vos précédentes
22:07intervenantes disait,
22:08les Américains
22:10croient qu'on n'achète
22:12rien aux Etats-Unis,
22:13ce n'est pas vrai.
22:14On achète beaucoup
22:15aux Etats-Unis,
22:15parce que quand on parle
22:17du cognac,
22:18on parle des voitures,
22:19etc.,
22:19mais il y a
22:20tout le flux
22:21de services financiers
22:22dû aux services
22:23américains.
22:25C'est énorme,
22:26énorme,
22:27énorme,
22:27énorme.
22:27Après,
22:28est-ce que c'est possible,
22:29si on pense
22:30à tout ce qui est
22:32les entreprises
22:33du numérique,
22:35est-ce que c'est possible
22:35d'envisager
22:36une taxation
22:38alors qu'il n'y a
22:40pas d'alternative ?
22:42Ça,
22:43c'est le mauvais mot,
22:45je pense.
22:45Il faut plutôt
22:46essayer de convaincre
22:47les Américains
22:48d'être un peu
22:49moins protectionnistes,
22:51leur montrer
22:52qu'historiquement,
22:54ça n'a jamais été
22:54une bonne chose
22:55que de mettre
22:55des droits de douane
22:56et que c'est...
22:59C'est une fausse solution.
23:01C'est une solution
23:02à court terme,
23:03mais bon,
23:04on verra très bien
23:05ce que ça va donner
23:06quand les Américains
23:08vont se trouver
23:09confrontés
23:10à la hausse
23:11du coût de la vie
23:11chez eux
23:12à cause de ces droits.
23:14Eh bien,
23:14nous verrons effectivement
23:15à ce moment-là
23:16en temps et en heure
23:18merci beaucoup Hervé.
23:19Je vais faire circuler
23:20la parole un petit peu
23:21plus rapidement.
23:21Vous êtes nombreux
23:22à vouloir intervenir.
23:23Merci à vous
23:24et merci aux auditeurs.
23:25Merci à vous.
23:26Merci d'avoir fait
23:27le 3210 Hervé.
23:29Damien est avec nous.
23:30Bonjour Damien.
23:31Bonjour Vincent.
23:32Alors,
23:32est-ce que vous estimez
23:33que...
23:34Est-ce que vous voyez
23:35le verre à moitié plein
23:36ou le verre à moitié vide
23:37dans cette histoire ?
23:38C'est-à-dire,
23:38au moins,
23:39on a un accord
23:39ou on a capitulé ?
23:41On a clairement capitulé.
23:43On a clairement capitulé.
23:45On a des droits de douane
23:47qui augmentent
23:48et nous,
23:48on n'a rien du tout.
23:49On est complètement nus
23:50face aux demandes
23:51de Donald Trump.
23:52On a échoué complètement.
23:54Alors,
23:54le risque à l'origine,
23:56c'était de prendre 30%.
23:57Là,
23:57on a limité la casse à 15%.
23:59Oui,
24:00alors 30%,
24:00mais s'il avait mis
24:02ces 30% en place,
24:04il y aurait eu forcément
24:04des figures de rétorsion
24:05en face.
24:06Donc,
24:06à un moment ou à un autre,
24:07il y aurait eu
24:08un rapport de force.
24:09C'est ce que Trump
24:10apprécie en plus.
24:11Ça a souvent été dit
24:12dans les médias,
24:13c'est quelqu'un
24:14qui apprécie le conflit,
24:15qui apprécie les gens
24:15qui lui résistent
24:16et que plus on sait facilement,
24:18plus il vous écrase.
24:19Là,
24:19on est en plein dedans.
24:20Là,
24:21c'est même plus,
24:22pour moi,
24:22de la capitulation,
24:23je vais même plus loin,
24:23c'est le syndrome de Stockholm.
24:25C'est-à-dire qu'il nous poignarde
24:26et en plus,
24:27on le remercie
24:28en lui disant
24:28merci,
24:29M. Trump,
24:29c'est un super accord,
24:31c'est même dommage
24:31que vous ne soyez pas montés
24:32à 25%,
24:33on aurait été encore plus contents.
24:34C'est hallucinant.
24:35Moi,
24:35je dis que c'est hallucinant
24:36et c'est inquiétant aussi
24:38pour ce que l'Europe
24:39représente dans le monde.
24:40Comment voulez-vous
24:41être crédible
24:42quand on voit
24:42qu'un pays
24:43qui est plus petit que nous
24:43d'un point de vue économique,
24:45même si c'est les Etats-Unis,
24:46on est le premier marché mondial,
24:48on sait face à Trump.
24:49Alors oui,
24:50on sait qu'il est dur,
24:51regardez les Chinois,
24:52ils ne se sont pas dégonflés,
24:53ils sont même montés
24:53jusqu'à des taux invraisemblables
24:55pour que ça fasse suite
24:56au bout d'un moment
24:56parce que ça en devenait ridicule
24:58d'un côté comme de l'autre,
24:59mais on est revenu
24:59à des choses
25:00beaucoup plus raisonnables.
25:01Il aurait fallu tenir
25:02preuve qu'il y avait un accord,
25:04une précipitation
25:04de la part de l'Europe,
25:05on voit que la deadline
25:06c'était le 1er août,
25:07on s'est empressé de signer.
25:09Quand vous êtes pressé de signer,
25:10c'est comme pour un bon de commande
25:11pour quoi que ce soit,
25:12ce n'est pas bon signe,
25:13c'est que vous êtes vraiment
25:14aux abois
25:14et que vous êtes prêt
25:15à accepter tout et n'importe quoi.
25:16Et là, c'est la preuve.
25:17Et quels vont être les dégâts ?
25:19Moi, c'est ça qui me terrorise,
25:21entre guillemets,
25:22c'est quels vont être les dégâts
25:23sur l'économie européenne,
25:24sur les emplois.
25:25Maintenant, notre seule chance
25:26de nous en sortir à mon sens,
25:28c'est de se réveiller
25:29en tant qu'Européens,
25:30en tant que consommateurs,
25:31parce que visiblement,
25:32on est trahis par les politiques.
25:33Il ne nous reste plus
25:33que notre carte bleue pour agir
25:35et c'est aux gens, à chacun.
25:36Ça veut dire boycotter
25:37les produits américains, c'est ça ?
25:38Complètement, mais complètement.
25:41En même temps,
25:41ça va être difficile
25:42de ne pas aller sur Google
25:44et Facebook ?
25:46Justement, c'est ce qu'on croit.
25:48Il y a un groupe sur Facebook
25:50qui s'appelle Boycott USA.
25:51J'invite les gens à les voir.
25:53Il y a 30 000 personnes,
25:54alors c'est relativement peu,
25:5532 000, je crois, aujourd'hui.
25:56Mais il y a des vraies alternatives
25:58et on s'aperçoit
25:59qu'on a beaucoup plus d'alternatives,
26:00même sur le numérique,
26:01même si pour le numérique,
26:02aujourd'hui,
26:02on ne peut pas se passer d'eux.
26:03Il ne faut pas se le cacher.
26:05Il y a des sujets,
26:05ça serait illusoire de dire
26:06qu'on peut se passer de Google, etc.
26:08Mais il faut bien...
26:10Justement, je pense que
26:11c'est une alerte intéressante.
26:12On se rend compte
26:13qu'on leur a laissé le champ libre
26:14sur ces activités-là
26:16et aujourd'hui,
26:16on est complètement pris au piège,
26:18on ne peut plus se passer d'eux.
26:18Si on continue demain,
26:20ça sera sur d'autres domaines
26:21et on sera complètement...
26:23Alors, merci, si je puis dire.
26:24Donc, c'est dangereux.
26:25C'est une vraie prise de conscience.
26:27C'est peut-être...
26:28Je vais aller un peu loin,
26:29mais ce qui est en train de se passer,
26:30c'est peut-être un mal pour un bien
26:31dans le sens où
26:32ça doit nous faire réfléchir
26:34en tant que consommateurs.
26:35Consommateurs européens,
26:36c'est nous qui avons la clé.
26:38C'est nous qui avons la clé
26:39lorsqu'on achète un produit.
26:41Merci de l'avoir dit sur RTL, Damien,
26:44que ce soit une prise de conscience
26:45et que les Européens privilégient
26:47les produits européens.
26:50Sans peut-être aller jusqu'au boycott
26:51des produits américains,
26:53mais en tout cas,
26:54que ça crée une prise de conscience.
26:56Eh bien, c'est...
26:57Merci à vous, Damien,
26:58et merci à tous d'être intervenus.
27:00On s'excuse auprès de Sébastien
27:01que malheureusement,
27:02on ne va pas avoir le temps
27:03de prendre sur l'antenne d'RTL
27:04parce qu'on a beaucoup d'autres sujets
27:05qui vous passionnent
27:07et notamment cette question
27:09de payer directement
27:11chez le pharmacien
27:12la franchise médicale
27:14sur les médicaments.
27:15On va en parler avec vous
27:16dans un instant,
27:17pharmacien et patient,
27:19puis ensuite,
27:19on parlera de votre Tour de France 2025.
27:22Quel est le bilan que vous dressez ?
27:24A tout de suite,
27:2432 10.
27:26Jusqu'à 14 heures,
27:28les auditeurs ont la parole
27:29sur RTL.
27:31Avec Vincent Parizeau.
27:33Vincent Parizeau,
27:34les auditeurs ont la parole
27:35sur RTL.
27:37Alors, pour ce budget 2026,
27:39quand on nous annonce douloureux,
27:41on a déjà une idée
27:42de la potion amère
27:44qui attend les assurés sociaux
27:45sur les dépenses de santé.
27:47Catherine Vautrin,
27:47on a dit un peu plus
27:49ce week-end dans Le Monde.
27:50Avec le principe
27:51qu'elle résume ainsi,
27:52il faut arrêter
27:52avec l'idée
27:53que l'assurance maladie,
27:55c'est gratuit
27:56et que j'y ai droit.
27:58Alors, parmi les mesures,
27:59il y a donc le doublement
28:00du plafond
28:00des franchises médicales.
28:03La franchise médicale,
28:04c'est la somme
28:04qui n'est pas remboursée
28:05aux patients.
28:05C'est 1 euro par boîte
28:07de médicaments
28:08avec un plafond
28:09qui va passer
28:11de 50 à 100 euros
28:12par an
28:13et 8 euros maximum
28:14par mois.
28:15Mais, ce qui va changer,
28:17c'est que ces franchises
28:18qui sont aujourd'hui
28:18déduites
28:20par la suite,
28:21ultérieurement,
28:22sur vos autres remboursements,
28:24directement par l'assurance maladie,
28:26ces franchises,
28:27vous allez les payer
28:28au comptoir
28:29du pharmacien.
28:30En tout cas,
28:31c'est ce qui est prévu
28:31parce qu'on a des pharmaciens
28:33et des pharmaciennes
28:34qui ne sont pas forcément
28:36ravis, ravis.
28:37Visiblement,
28:38je suis, moi,
28:39ravi d'accueillir
28:39Cynthia
28:40du côté de Marseille.
28:41Bonjour, Cynthia.
28:42Bonjour, merci de nous répondre.
28:44Bien sûr.
28:45Pharmacienne vous-même, hein ?
28:47Tout à fait, titulaire.
28:48Titulaire.
28:49Alors, prête
28:50à encaisser
28:51donc ces franchises
28:53directement
28:54de la part
28:56des patients ?
28:58Même pas en rêve.
28:59Même pas en rêve.
29:00Ah ben, ça, moi, c'est clair.
29:02C'est-à-dire qu'il n'en est pas question
29:04pour vous ?
29:04Il n'en est pas question
29:06et je vous mets au défi
29:08de trouver un pharmacien français
29:09qui acceptera
29:10de jouer aux agents des impôts.
29:12C'est pas notre métier,
29:13c'est pas notre boulot,
29:14on n'est pas là pour ça.
29:16On est là pour assurer
29:17un enjeu de santé publique.
29:19On n'est pas là pour récolter
29:20les euros par-ci, par-là.
29:22Si l'État n'est pas foutu
29:23de le faire lui-même,
29:24c'est pas notre problème.
29:25Oui, mais est-ce que c'est
29:27jouer les impôts
29:28que de dire à un patient
29:30lorsqu'il prend une boîte
29:31de médicaments ?
29:33Ben, voilà, c'est un euro.
29:36Vous me devez un euro.
29:38En fait, nous,
29:40on différencie deux choses.
29:41Nous, notre enjeu,
29:42notre boulot,
29:44c'est de faire en sorte
29:44que les gens se soignent bien,
29:46correctement,
29:48qu'on fasse les traitements
29:50dans un coût le moins intense possible
29:54parce qu'effectivement,
29:56on est tous d'accord pour dire
29:57qu'il est impératif
29:58de retresser les finances de l'État.
30:00Mais à un moment donné,
30:02nous, notre boulot,
30:03ce n'est pas d'expliquer aux gens
30:04et encore moins de les culpabiliser
30:06en leur disant,
30:06ben voilà,
30:07vous nous devez un euro,
30:07vous ne partirez pas de là,
30:08vous n'aurez pas votre boîte d'antibiotiques
30:10si vous ne me donnez pas
30:10les un euro.
30:11Parce qu'en plus,
30:12j'imagine qu'on va devoir récupérer
30:14possiblement les franchises
30:15qui sont dues aux consultations
30:18des médecins,
30:18tout ça.
30:18Donc,
30:19en fait,
30:20chacun son boulot.
30:21Moi,
30:21mon métier,
30:22c'est d'expliquer aux gens
30:23comment ils doivent se soigner
30:24correctement
30:25pour que ça coûte
30:26le moins cher possible
30:27en rebond.
30:28Donc,
30:29que l'État commence déjà
30:30par faire en sorte
30:31d'avoir des traitements
30:33disponibles en France,
30:34ce qui est loin d'être le cas.
30:35Oui,
30:36éviter les pénuries.
30:37ça coûte plein d'après.
30:38Exactement.
30:39Cynthia,
30:39sur le fond,
30:40est-ce que vous n'êtes pas d'accord
30:42avec Catherine Vautrin
30:43qui dit
30:44qu'il y a quand même
30:45dans la population française
30:47chez les assurés sociaux
30:48l'idée
30:49que l'assurance maladie,
30:51c'est gratuit
30:51et qu'on a droit
30:53de toute façon
30:54et qu'on ne paye pas.
30:55Alors qu'en fait,
30:56d'ailleurs,
30:56on paye sans s'en rendre compte.
30:59Déjà,
30:59on paye sans s'en rendre compte
31:00pour la très grande plupart
31:02d'entre nous
31:03qui payons nos impôts.
31:04Et en plus,
31:04bien évidemment
31:05qu'il est indispensable
31:06que les assurés
31:07aient la notion
31:08de ce que ça coûte
31:09que de se soigner.
31:10Mais ce n'est pas pour autant
31:10qu'il faut les culpabiliser
31:12et ce n'est pas pour autant
31:13non plus
31:14qu'il faut nous mettre
31:15cette charge à nous.
31:17On fait déjà énormément
31:18tous les jours.
31:19On est déjà
31:20au bout du rouleau.
31:21En plus,
31:22il n'y a pas plus loin
31:23que quelques jours
31:24où on nous a littéralement
31:25assassinés
31:26et je pèse mes mots
31:28assassinés
31:29parce que
31:29le gouvernement
31:30a signé
31:31par anticipation
31:32des milliers
31:33de licenciements
31:34dans la branche
31:35officinale française
31:36avec la diminution
31:37des remises génériques
31:38qui pour autant
31:39était un accord
31:40entre les laboratoires génériques
31:42et les pharmacies français.
31:42Alors je comprends
31:43votre colère
31:44sur ce plan.
31:45On est un petit peu
31:45hors sujet.
31:47Si, parce que
31:48c'est un peu
31:49fort de café quand même.
31:50On va lire.
31:50On a demandé
31:51de nous faire ça
31:52alors qu'on nous a
31:53poignardés dans le dos
31:54il y a moins d'une semaine.
31:55Il faut quand même
31:56oser.
31:56Un point pour l'audace.
31:57Vous trouvez que c'est un petit peu
31:58difficile à digérer.
31:59Cynthia, vous m'avez dit
32:01je vous mets au défi
32:01de trouver un pharmacien
32:02qui est pour.
32:03Alors on va essayer.
32:04Moi j'aime bien relever
32:05les défis.
32:06On a Fabien qui nous appelle
32:07de peau.
32:08Bonjour Fabien.
32:09Oui bonjour Vincent.
32:10Alors vous, vous gérez
32:11des dizaines de pharmacies
32:14en France.
32:14C'est ça ?
32:15Vous gérez les stocks.
32:16Vous gérez les stocks
32:17d'une quarantaine
32:17de pharmacies en France.
32:18Voilà, vous n'êtes pas
32:19directement pharmacien
32:20mais vous gérez leurs stocks.
32:21C'est ça.
32:22Moi l'officine
32:23je l'ai arrêtée
32:24il y a 15 ans.
32:25Non, par rapport
32:26à cette récupération
32:29des pharmaciens
32:30au comptoir
32:32effectivement
32:34il est important
32:36que les gens
32:37sachent
32:38combien
32:39coûte une ordonnance.
32:41Le prix du médicament.
32:43Et quand vous dites
32:44à la précédente auditrice
32:46quel est leur sujet
32:47quand elle parle de...
32:48Cynthia.
32:49Cynthia pardon.
32:50De la faire des génériques ?
32:52Mais elle n'est pas du tout
32:53au sujet.
32:54C'est des économistes
32:55bouts de chandelle
32:56qui veulent faire.
33:00Actuellement
33:00il y a des médicaments génériques
33:02qui coûtent 60 centimes
33:0380 centimes.
33:04A côté de ça
33:05vous avez des traitements
33:06qui coûtent 60 000 euros
33:07la boîte
33:0730 000 euros la boîte.
33:09Il y a des patients
33:09qui viennent
33:10pour des traitements
33:11à 30 000 euros
33:11le mois.
33:13Comment
33:14le gouvernement
33:16a-t-il pu accepter
33:17qu'il y ait des médicaments
33:18en France
33:19qui coûtent 30 000
33:2050 000
33:2060 000 euros la boîte
33:21voire plus cher
33:22et derrière ça
33:24ils mettent
33:25les traitements
33:25pour les pharmaciens
33:26à vendre
33:26à 60 centimes
33:27où on perd
33:28du pognon
33:28on n'en gagne pas
33:30on en perd
33:30de leur vent
33:31ils veulent faire
33:32des économies
33:32ils veulent taper
33:34sur tout et n'importe quoi
33:34parce qu'ils font
33:35au comptoir
33:37pour revenir au comptoir
33:38c'est ce dont vous voulez parler
33:40donc effectivement
33:41on va se reconcentrer
33:42là-dessus
33:43au comptoir
33:44moi je suis d'accord
33:47pour que
33:48les gens
33:50sachent
33:50combien ils coûtent
33:51combien
33:51combien vaut un traitement
33:53le fait de récupérer
33:55leurs vents
33:55c'est pas leur boulot
33:56au pharmacien
33:57c'est pas leur boulot
33:58ils perdent
34:01beaucoup de temps
34:02à délivrer
34:03à expliquer aux gens
34:04il y a un devoir de conseil
34:05il y a un devoir
34:06il y a tout un tas de choses
34:07à faire au comptoir
34:08il y a des gens
34:10qui commencent
34:11attention
34:12il y a un danger en plus
34:13il y a un danger
34:14il y a le danger
34:15c'est qu'il y a certaines personnes
34:16qui n'ont pas un euro en poche
34:18qui vont venir
34:19et quand on va leur dire
34:20moi j'ai vu un patient
34:21qui est venu
34:22dans une pharmacie
34:23on m'a raconté ça tout à l'heure
34:24il est parti
34:25on lui demandait 3 euros
34:26pour la pharmacie
34:27il est parti
34:28en me disant
34:29moi je ne peux pas payer
34:30et il a pris sa ordonnance
34:31il l'a foutu par terre
34:32cette personne
34:33ne va pas d'aujourd'hui
34:34dans l'hôpital
34:35parce que c'est gratuit
34:36restez avec nous Fabien
34:38parce que
34:40Carole
34:41personnelle de santé
34:43exactement
34:43mais ni pharmacienne
34:44ni autre
34:45vous êtes infirmière libérale
34:46c'est ça ?
34:46oui bonjour
34:47bonjour à tous
34:48déjà
34:49le fond de la question
34:50est-ce que vous
34:51êtes d'accord
34:53avec la ministre
34:54sur le thème
34:54il y a trop de français
34:55qui pensent que c'est gratuit
34:56totalement
34:57totalement
34:59et moi je le vois
35:00au quotidien
35:00je le vois tous les jours
35:03quand j'ai des patients
35:04au cabinet
35:05qui ne viennent même plus
35:07avec un moyen de paiement
35:09c'est-à-dire que les gens
35:10viennent avec
35:11carte vitale
35:12carte de mutuelle
35:12et les mains dans les poches
35:14parce que
35:16c'est gratuit
35:17elle a parfaitement raison
35:19moi ce discours
35:20je l'entends
35:20depuis une quinzaine d'années
35:21où
35:22quand je demande
35:24moi sur les actes en série
35:25je fais
35:25le tiers payant
35:26mutuel
35:27et sécurité sociale
35:28ce qu'on appelle les actes en série
35:29c'est quand une personne
35:30a besoin
35:31de plusieurs passages
35:32quand ils viennent au cabinet
35:33pour faire une prise de sang
35:34410%
35:36ils sont au régime général
35:38et je ne fais pas
35:39le tiers payant
35:40volontairement
35:41sur la mutuelle
35:42c'est-à-dire qu'il reste
35:432,43 euros
35:44ils seront
35:45remboursés
35:48par la mutuelle
35:48donc je leur explique
35:50je leur dis
35:50il restera
35:512,43 euros
35:52à régler
35:53vous serez remboursé
35:54directement par la mutuelle
35:55la plupart du temps
35:56on me dit
35:57ah mais je n'ai pas pris
35:58d'argent
35:58je n'ai rien pris avec moi
35:59parce que d'habitude
36:00je ne paye pas
36:01et là
36:02j'ai le même discours
36:03depuis 10-12 ans
36:04où je dis
36:06la santé a un coût
36:08et oui
36:09je pourrais vous faire
36:09le tiers payant
36:10sur la part mutuelle
36:11mais je ne le fais pas
36:12volontairement
36:12parce qu'on doit
36:14tous se rendre compte
36:15que la santé
36:15a un coût
36:16et les gens
36:17qui sont en ALD
36:18donc en affection
36:19de longue durée
36:20ou 100%
36:21me disent régulièrement
36:22ah mais non
36:22moi je ne paye pas
36:23c'est gratuit
36:24donc pareil
36:25j'ai le même discours
36:26la notion
36:27de la santé gratuite
36:29et de la sécu gratuite
36:30alors qu'en fait
36:31ils ne se rendent pas compte
36:32mais quand même
36:32la franchise
36:33elle est prélevée
36:35tout à fait
36:37et je leur dis
36:38je leur dis
36:38ce n'est pas gratuit
36:39monsieur et madame
36:40c'est pris en charge
36:41par la société
36:42donc ça vraiment
36:44et effectivement
36:45les pharmaciens
36:46je comprends
36:47voilà
36:47que ce soit compliqué
36:48pour eux
36:49mais j'ai envie de dire
36:50on a tous notre rôle
36:52à jouer
36:52là-dehant
36:53on a tous un rôle
36:54de santé publique
36:54à jouer
36:55et je pense sincèrement
36:56qu'en expliquant les choses
36:57et en plus
36:58moi j'en parle
36:58avec mes patients
36:59je peux vous assurer
37:00vraiment
37:01que beaucoup
37:03sont prêts
37:04à payer
37:05une partie
37:06de leur médecin
37:06alors bien sûr
37:07ceux qui le peuvent
37:07on est bien d'accord
37:08mais beaucoup
37:09sont prêts
37:10et le foro volontiers
37:12et que l'exemple
37:13qui a été donné
37:13en disant
37:14le patient
37:14qui ne se soignera pas
37:15oui il y en aura
37:17mais il y en a toujours eu
37:19il y en aura toujours
37:20et je pense sincèrement
37:21qu'on a un vrai rôle
37:22de santé publique
37:23là-dedans
37:24en tant que professionnel
37:25de santé
37:25à jouer
37:27vous le faites déjà
37:28par la tamédiaire
37:29de l'antenne d'RTL Carole
37:31vous pouvez rester avec nous
37:32je voudrais qu'on conclue
37:32avec Florence
37:33qui elle-même est pharmacienne
37:34bonjour Florence
37:35oui bonjour
37:36en région parisienne
37:37bonjour
37:38vous venez d'entendre
37:40les points de vue
37:41alors des pharmaciens
37:42qui sont plutôt opposés
37:43celui de Carole
37:45qui dit
37:46il faut franchement
37:47qu'il y ait une prise de conscience
37:48et vous
37:48qu'en dites vous
37:49moi ce que j'en dis
37:50moi je suis complètement d'accord
37:51avec Cynthia
37:52la première pharmacienne
37:54qui disait
37:55même pas en rêve
37:56on n'est pas des collecteurs d'impôts
37:58exactement
37:59moi je suis complètement
38:01contre cette mesure
38:02et j'espère que
38:03ça ne passera jamais
38:05parce qu'on nous pond
38:06à ces choses comme ça
38:08moi je suis contre
38:10pourquoi ?
38:11parce qu'au comptoir
38:11on doit faire notre travail
38:13de pharmacien
38:14on ne doit pas faire
38:14notre travail de collecteur
38:15d'argent
38:16pour le gouvernement
38:17ce n'est pas notre travail
38:18nous on est là
38:20comme disait
38:21ma consoeur
38:22pour expliquer le médicament
38:24expliquer l'ordonnance
38:25donner des conseils
38:26c'est ça notre travail
38:27et moi je me vois mal
38:29pour une personne
38:30qui soit en ALD
38:31ou pour un ALD
38:31parce que la personne
38:32en ALD
38:32qui a 30 boîtes
38:34sur une ordonnance
38:36quand elle a
38:37par exemple
38:3712 boîtes de Doliprane
38:38ça peut monter
38:39à 30 boîtes
38:40par ordonnance
38:41je me vois mal
38:43lui dire
38:43vous me devez 30 euros
38:44c'est impensable
38:45donc ça c'est
38:47même si vous lui expliquez
38:49que ces 30 euros
38:50de toute façon
38:51ils vont lui être
38:52prélevés ultérieurement
38:53sur ses remboursements
38:54oui mais moi
38:55je vais moi-même
38:57chez le médecin
38:57j'ai moi-même
38:58des médicaments
38:58quand je vois
38:59mon relevé
39:00sur Amélie
39:01je vois que j'ai été
39:03prélevée de temps
39:03donc on le voit
39:04tout le monde le voit
39:05il suffit d'aller
39:07sur son compte Amélie
39:08pour voir que
39:08on m'a prélevé de temps
39:10on fait ses comptes
39:12sur l'année
39:12et tout le monde
39:13peut le faire
39:13donc pour vous
39:14c'est une mesure
39:16qui ne peut pas avoir
39:17vraiment d'effet
39:19sur les dépenses
39:22sur les dépenses
39:23de l'assurance
39:23je ne crois pas
39:24pourquoi
39:24parce qu'en plus
39:25les gens connaissent
39:26le prix des médicaments
39:27parce que quand nous
39:28imprimons la délivrance
39:30sur l'ordonnance
39:31le prix est marqué dessus
39:32oui ils le savent
39:33ils le savent
39:34merci beaucoup
39:35en tout cas
39:35on a pris la température
39:37sur ce dossier
39:38brûlant
39:38on l'a compris
39:39et on y reviendra
39:40sans doute
39:41une courte pause
39:41et puis dans un instant
39:43on revient
39:43sur ce Tour de France
39:442025
39:45et notamment
39:46Montmartre
39:47avec dans quelques instants
40:03quelques minutes
40:04même si on a pris
40:05un tout petit peu de retard
40:06le direct
40:08avec Isabelle Langer
40:09à Singapour
40:10pour la finale
40:11du 50 mètres papillon
40:12des mondiaux
40:13de natation
40:14on espère évidemment
40:15une médaille
40:17ou une victoire
40:18pour Maxime Grousset
40:19et on va vivre ça
40:20en direct
40:20ça va aller très vite
40:21moins de 30 secondes
40:22évidemment
40:22le 50 mètres papillon
40:23en attendant
40:24on parle du Tour de France
40:25ce Tour de France 2025
40:28qu'est-ce que vous en retenez ?
40:29le quatrième succès
40:30de Pogacar
40:31l'unique victoire française
40:33de Valentin Paré-Peintre
40:34au Mont Ventoux
40:35ou bien sûr
40:36ce qui s'est passé hier
40:37avec le passage
40:38à trois reprises
40:39à Montmartre
40:40bonjour Michel
40:40bonjour
40:42amateur de cyclisme
40:43Michel
40:44oui bien sûr
40:44c'est toujours le Tour de France
40:46de nous vous appelez-vous ?
40:48parce que j'ai trouvé ça bizarre
40:50pourquoi monsieur Macron
40:51n'est pas venu me remettre
40:52je vous avais posé la question
40:54déjà de savoir
40:55où vous étiez
40:56d'où nous vous appelez-vous
40:57Michel ?
40:59dans la Bretagne
41:00d'accord
41:01c'est la raison pour laquelle
41:02je crois que vous êtes allé
41:03au départ du Tour
41:05à Saint-Malo
41:05c'est ça
41:06ouais
41:06et tous les ans
41:07vous suivez le Tour de France
41:08avec passion
41:10j'ai l'impression
41:11et notamment
41:13cette dernière étape
41:14vous vous dites
41:15mais pourquoi
41:15Emmanuel Macron
41:16n'était pas là ?
41:17voilà
41:17c'est quand même
41:18ça fait quand même
41:19il n'est pas loin
41:21il aurait pu remettre
41:22quand même le challenge
41:23au gagnant du Tour
41:26du maillot jaune
41:27je veux dire
41:27bon en même temps
41:28le président de la république
41:29ne peut pas être partout
41:30partout
41:31bon heureusement
41:32que madame le maire
41:33était là quoi
41:34oui
41:34et qu'est-ce que vous avez pensé
41:37de cette dernière étape
41:38un an après les jeux
41:39le passage sur la butte
41:41Pontmartre
41:41apparemment
41:42il y a du pour et du contre
41:45c'est quoi le contre ?
41:47je ne sais pas
41:47apparemment il y a des coureurs
41:49qui ne sont pas trop d'accord
41:50par rapport au pavé
41:51je veux dire
41:51et puis les sprinters
41:53qui devaient avoir l'habitude
41:54de jouer la gagne
41:56j'ai trouvé ça très joli
41:58très bien
41:59et puis ça crée
42:00une ambiance de folie
42:02évidemment
42:03oui bien sûr
42:04moi ce qui m'a
42:06le tour de France
42:08cette année
42:09était en France
42:10oui
42:10donc moi
42:12à Saint-Malo
42:14on a vibré
42:15au départ
42:16c'est une fête populaire
42:20le tour de France
42:21ah bah oui
42:22bien sûr
42:22et vous appréciez
42:23que le tour de France
42:25soit vraiment revenu en France
42:26qu'il n'y ait pas eu de passage
42:28ou de départ
42:29à l'étranger ?
42:30bah oui
42:31ça c'est bien quand même
42:32bah après
42:33je sais pas
42:34j'aurais voulu entendre
42:35Bernard Hinault
42:35sur ce système là
42:37moi je pense qu'il est d'accord
42:38avec nous
42:39écoutez
42:41on aura l'occasion
42:42de lui demander
42:43mais je propose
42:44que la parole circule
42:45parce que vous êtes nombreux
42:46à vouloir nous parler
42:47de votre tour de France
42:48Alain également
42:50est avec nous
42:50bonjour Alain
42:51bonjour
42:53bonjour à tous
42:53alors vous
42:54vous avez adoré
42:55l'étape d'hier
42:56de toute façon
42:58j'ai apprécié
43:00il faut pas me demander
43:00pourquoi
43:01j'ai apprécié
43:02le tour de France
43:03en 2025
43:03donc d'un bout à l'autre
43:05et puis c'est vrai
43:06que de voir
43:07le petit jeune
43:08par épeinte
43:09je crois qu'il a également
43:11son frère
43:11oui ils sont deux
43:12voilà ils sont deux
43:14bon de le voir
43:16avec la joie
43:17qu'il avait dans les yeux
43:18quand on l'a vu à l'arrivée
43:19moi ça m'a
43:21m'accompagné
43:22moi ça nous a émus
43:22et puis je trouve que
43:24monsieur Pogacar
43:25alors que les compteurs
43:27étaient gelés
43:27il a quand même
43:29fait le show
43:30jusqu'au bout
43:31parce qu'il pleuvait
43:34les pavés
43:35moi j'ai adoré
43:37les trois fois
43:38les trois montées
43:39de la butte
43:41j'ai trouvé
43:41que ça nous changeait
43:42du traditionnel
43:44retour
43:45sur les champs d'Elysée
43:47là j'ai trouvé
43:48que c'était
43:48un beau final
43:50ça a bien
43:51il y avait beaucoup de monde
43:52il y avait de la joie
43:53il y avait
43:54vraiment moi j'ai apprécié
43:55ça veut dire que
43:57vous vous seriez favorable
43:58à ce que désormais
44:00chaque arrivée du tour
44:02ce soit
44:02certes les champs d'Elysée
44:03comme c'est le cas
44:04depuis
44:05je crois 1975
44:06mais aussi le passage
44:09à Montmartre
44:10oui le passage
44:11à Montmartre
44:11et pourquoi pas
44:12mettre à l'honneur
44:13il y a d'autres
44:14très beaux quartiers
44:15il faut voir après
44:15la faisabilité des choses
44:16attention
44:18mais Montmartre
44:20moi je trouve que
44:21c'est un bel endroit
44:22en plus
44:23moi je trouve
44:26voilà
44:26on pourrait mettre
44:27des quartiers
44:27on le fait
44:28on met des villages
44:30alors j'en fais quelque chose
44:32parce que je vous donne
44:32un petit secret
44:33j'ai été
44:35j'ai roulé
44:36en poids lourd
44:37pour le tour de France
44:382024
44:39depuis Florence
44:41jusqu'à Nice
44:42j'ai transporté
44:44la caravane
44:46du
44:47voilà
44:47du
44:47du
44:49du maillot à poids
44:49pour ne pas le citer
44:50du groupe Leclerc
44:51donc j'étais
44:52j'ai vécu
44:53le tour de France
44:532024
44:54de l'intérieur
44:55ça doit faire
44:56de sacrés souvenirs
44:57ça là
44:57inoubliable
44:58on est allé à Monaco
45:00on est allé
45:01j'ai fait
45:02le
45:02comme
45:02on est resté
45:04deux jours à Nice
45:04puisqu'il y avait
45:05un contre la montre
45:06et après il y avait
45:06l'arrivée
45:07et donc
45:08j'ai pu monter
45:09dans un char
45:10du Gaulois
45:12la viande
45:12le poulet le Gaulois
45:13et j'ai eu la chance
45:15de faire
45:16le trajet
45:17jusqu'à Monaco
45:18dans la caravane
45:20j'ai vécu
45:20un moment
45:21c'est inoubliable
45:22dans la vie
45:22d'un conducteur routier
45:23que je suis
45:24restez avec nous
45:26Alain
45:27Olivier
45:29est avec nous
45:30du côté de Saint-Malo
45:31beaucoup d'appels
45:32de Bretagne
45:33on sent que
45:33la Bretagne
45:34est une terre de cyclisme
45:35bonjour Olivier
45:36bonjour Vincent
45:38qu'est-ce que vous retenez
45:40de ce Tour de France
45:412025
45:42parce qu'on parle
45:43beaucoup de
45:43on parle beaucoup
45:45effectivement
45:45de l'étape française
45:46celle du Mont Ventoux
45:47avec Valentin
45:48on parle beaucoup
45:49de l'étape d'hier
45:50avec le Mont Ventoux
45:51on oublie que Pogacar
45:53il a gagné
45:54pour la quatrième fois
45:55voilà exactement
45:56c'est ce que j'ai envie
45:57de retenir
45:57c'est le secoueur
45:59Tadej Pogacar
46:00effectivement
46:01je veux voir
46:02le verre à moitié plein
46:03c'est-à-dire
46:04le potentiel
46:05qu'a encore
46:06ce jeune homme
46:07ce jeune coureur
46:08qui peut je pense
46:09marquer vraiment
46:10de son empreinte
46:12ce sport
46:13le cyclisme
46:13en général
46:14du Tour de France
46:15même si certains
46:17l'ont décrit
46:18comme un peu
46:19fatigué
46:20peut-être limite
46:22un peu désabusé
46:23même si on l'a vu
46:24quand même attaquer
46:24hier sous la pluie
46:25c'était risqué
46:26imaginez qu'il tombe hier
46:27oui mais je pense
46:30que c'est une pression
46:31qu'on lui met
46:31inconsciemment
46:32tous plus ou moins
46:34finalement
46:34et c'est plus
46:36dans ce sens-là
46:37je pense que lui
46:38effectivement
46:38il est aguerri
46:39il commence aussi
46:41à accumuler
46:42maintenant
46:42les grandes victoires
46:44et avoir une espèce
46:46d'aura
46:46effectivement
46:47il est encore
46:50très jeune
46:50donc il peut encore
46:52effectivement
46:52faire de grandes choses
46:54et je pense qu'on n'a pas fini
46:55avec un cours
46:56comme ça
46:57et deuxième chose
46:58Vincent
46:58si je vous permets
46:59oui très vite
47:00parce qu'on va devoir
47:00filer à Singapour
47:01ce que je retiens
47:02ce que je retiens aussi
47:03c'est nos deux français
47:04qui figurent dans le
47:05dans le placement général
47:06au top
47:07c'est quand même
47:07rien
47:08quand on voit la concurrence
47:09on peut s'en féliciter
47:11deux français dans le top 10
47:11c'est bien
47:12et bien
47:12vous me donnez la transition
47:14parce qu'un français
47:16médaillé
47:17pourquoi pas
47:17médaillé dehors
47:18sur le 50 mètres papillon
47:19on peut rêver
47:20on va le savoir tout de suite
47:21et on va à Singapour
47:23on entend le public
47:24et on attend Isabelle Langer
47:26en direct
47:26bonjour Isabelle
47:27bonjour Vincent
47:28bonjour à toutes et à tous
47:29bah écoutez
47:30oui vous arrivez au bon moment
47:31puisque Maxime Grousset
47:33arrive à l'instant même
47:34sur la plage de départ
47:35de ce 50 mètres papillon
47:37il est tranquille
47:39Maxime Grousset
47:40hier il a réalisé
47:41une performance incroyable
47:4222 secondes 61
47:44vous vous doutez bien
47:45que ça va aller très très vite
47:46en demi-finale hier
47:47meilleure performance mondiale
47:48de la saison
47:49il a battu son propre record du monde
47:51c'est son principal adversaire
47:52aujourd'hui
47:53aucun des garçons en finale
47:54n'a nagé aussi vite
47:56dans sa carrière
47:56donc on va voir
47:57ce que ça va donner
47:58il est entouré quand même
47:59de trois ans
48:00un champion du monde
48:01de la distance
48:02l'italien Tchekon
48:03le portugais
48:04Matos Ribeiro
48:05et l'éternel
48:06britannique Ben Prande
48:08attention surtout
48:09l'ignodo numéro 5
48:11à côté de lui
48:11au Suisse
48:12Noé Ponti
48:13ce sera peut-être
48:14le plus gros adversaire
48:16de Maxime Grousset
48:17aujourd'hui
48:17Maxime Grousset
48:18qui avait fait
48:19le même scénario
48:20en 2023
48:21Fukuoka
48:22meilleur temps
48:22des demi-finales
48:23mais ils étaient
48:24un petit peu loupés
48:25dans la finale
48:26pour remporter
48:27une médaille de bronze
48:28les garçons
48:29sont sous les ordres
48:30du starter
48:31ils vont monter
48:31sur leur plot
48:32dans un instant
48:33pour ce 50 mètres papillon
48:35et pour ouvrir
48:36pourquoi pas
48:36le compteur
48:37des médailles
48:37pour l'équipe de France
48:38ici à Singapour
48:40sur les épaules
48:41de Maxime Grousset
48:42champion du monde
48:43du 100 mètres papillon
48:44en 2023
48:45à Fukuoka
48:46le silence se fait
48:47dans cette piscine
48:48Vincent
48:48ils sont sous les ordres
48:50du starter
48:50c'est parti
48:51pour Maxime Grousset
48:53le départ de Max
48:54et il est tout de suite
48:55en action
48:56Maxime Grousset
48:56il y a du bon monde
48:57à côté de lui
48:58pour le moment
48:58il est un petit peu en retard
48:59il va falloir
49:00qu'il produise son effort
49:01il va falloir
49:02qu'il donne tout au Max
49:03il reste 15 mètres
49:05pour le moment
49:05et bien c'est le Suisse
49:06bon ticket en tête
49:09oh là là
49:09ça va être compliqué
49:10d'aller chercher
49:10même la médaille
49:11pour Maxime Grousset
49:12oh là là là
49:14si
49:14fin de double
49:16seconde 48
49:18pour Max Grousset
49:19champion du monde
49:20plus 50 mètres papillon
49:23avec un record de France
49:25encore
49:25pour le français
49:26énorme Max Grousset
49:28les 15 derniers mètres
49:29il est revenu de très loin
49:31très très loin
49:32pour Max Grousset
49:33le début de course
49:34n'a pas été parfait
49:35mais quelle course
49:37il nous a fait
49:37le français
49:38la première médaille
49:41pour l'équipe de France
49:42formidable
49:42il voulait sa revanche
49:43vous savez Vincent
49:44Max Grousset
49:45parce que l'année dernière
49:46il était passé à côté
49:47de ses épreuves individuelles
49:49aux Jeux Olympiques
49:50et il voulait sa revanche
49:51ici à Singapour
49:53et bien c'est bien parti
49:54le 50 mètres papillon
49:55qui sera olympique
49:56aux Jeux Olympiques
49:58de Los Angeles
49:58ça promet de belles choses
49:59pour l'avenir
50:00le sourire de Maxime Grousset
50:02de son entraîneur
50:03Michel Chrétien
50:04à Lincep
50:05il a le drapeau dans les mains
50:06Maxime Grousset
50:07et dans quelques minutes
50:09d'ici une quarantaine de minutes
50:10il pourra savourer
50:11la Marseillaise
50:12et nous aussi
50:13ah bah oui
50:14on va savourer ça
50:14on l'a déjà savouré
50:15avec vous en direct
50:16donc médaille d'or
50:17pour Maxime Grousset
50:19tous ces jouets
50:19dans les 15 derniers mètres
50:20on y reviendra évidemment
50:21à 14h
50:22on marque une courte pause
50:23et puis dans un instant
50:24on conclut cette émission
50:26avec Dominique
50:27qui a adoré hier
50:29le passage à Montmartre
50:29à tout de suite
50:30sur RTL
50:43on aime le sport
50:44et vous l'avez compris
50:45encore
50:46sous le coup
50:46de l'émotion
50:47de cette belle médaille d'or
50:49vous l'avez vécu
50:50en direct
50:51à l'instant
50:51avec Isabelle Langer
50:53médaille d'or
50:53du français
50:54Maxime Grousset
50:55dans le 50 mètres papillon
50:57donc de ces
50:58mondiaux de natation
50:59à Singapour
51:00mais le sport
51:01c'était aussi
51:02hier
51:03l'arrivée du Tour
51:05avec en prime
51:06des Champs-Elysées
51:07le passage
51:08à Montmartre
51:09ça vous fait
51:10beaucoup réagir
51:11et Dominique
51:11bonjour Dominique
51:12bonjour
51:13vous avez la parole
51:14comment vous avez trouvé
51:16cette dernière étape
51:18moi j'ai trouvé ça génial
51:20qu'à 50 kilomètres
51:21de l'arrivée
51:22donc on bloque
51:23les compteurs
51:24tac
51:24qu'il n'y avait plus
51:26d'histoire de chrono
51:27à l'arrivée
51:28et donc
51:29ça ça a été pris
51:30en raison de la pluie
51:32non ?
51:32oui oui
51:33peu importe
51:34mais je trouvais l'idée
51:35assez bonne
51:36et j'ai trouvé
51:37qu'après
51:37les coureurs
51:39se sont lâchés
51:40et j'ai bien apprécié
51:41parce que
51:42je pense que ça a libéré
51:43un petit peu
51:44Tadej Pogacar
51:45donc il a un petit peu
51:46donné la cadence
51:48dans
51:48les ascensions
51:50parce qu'il avait déjà
51:52gagné le Tour
51:52à ce moment-là
51:53c'est-à-dire que
51:53voilà
51:54donc il était
51:55un petit peu libéré
51:56et après
51:56j'ai adoré
51:57cette bataille
51:58dans le dernier passage
51:59où
52:00Oud van Aert
52:01elle a semé
52:02mais
52:03les coureurs
52:04étaient libérés
52:05on voit
52:06vraiment
52:07des coureurs
52:08dans tout
52:08dans tout
52:10c'est-à-dire que
52:12même
52:12j'essaye de
52:14de rebondir
52:16sur ce que vous dites
52:17même s'il n'avait pas plu
52:18vous trouvez
52:19que c'était une bonne idée
52:20de bloquer
52:21de bloquer les temps
52:23de considérer
52:24que voilà
52:24Pogacar avait gagné
52:25et maintenant
52:27les coureurs sont libérés
52:28ils se donnent
52:30et après
52:30bon
52:31après on gagne
52:32on perd
52:33je pense que
52:34même si
52:35la victoire pour eux
52:36c'est important
52:37mais ils étaient libérés
52:39et quelle ambiance
52:40quelle ambiance
52:41vous avez vu
52:42il y avait du monde
52:44moi ça m'a rappelé
52:45les Jeux Olympiques
52:46et je trouve
52:47qu'il faut renouveler
52:48il faut renouveler
52:49ça veut dire que
52:50vous vous êtes favorable
52:52à ce que
52:53ce passage
52:54par Montmartre
52:55la rue Le Pic
52:56ça devienne
52:57ça devienne un classique
52:58en fait
52:59oui
53:00si tous les ans
53:02on a une bataille
53:02comme ça
53:03dans les derniers kilomètres
53:05entre
53:05des coureurs
53:06qui ont encore
53:07du punch
53:08qui ont envie
53:10de se battre
53:10parce que sinon
53:11c'est une histoire
53:12de sprint
53:13à l'arrivée
53:13des Champs-Elysées
53:14comme on le voit
53:14depuis des années
53:16là j'ai trouvé
53:17qu'il y avait
53:17une bataille
53:18personne n'était capable
53:19de dire
53:20qui allait gagner
53:21voilà
53:22et le fait que
53:23Pogacar a été vaincu
53:25par Ruth Van Aert
53:26moi je trouve
53:27que ça c'est beau
53:28ça veut dire
53:29qu'il était
53:30prenable
53:32on pouvait l'attaquer
53:33c'est intéressant ça
53:35peut-être qu'on a vu
53:36d'ailleurs
53:37c'est la première fois
53:38qu'on a vu vraiment
53:39un autre coureur
53:42prendre le dessus
53:43sur Pogacar
53:44voilà
53:45bah écoutez
53:46on espère
53:47comme vous
53:48on en parlera
53:49c'est pas fait encore
53:50nous disait tout à l'heure
53:51Nicolas Gengero
53:52mais forcément
53:53la question va se poser
53:54de pérenniser
53:55ce passage
53:57à Montmartre
53:58et par la rue
53:58le Pic
53:59bien évidemment
53:59du Tour de France
54:01pour l'arrivée
54:02les prochaines années
54:03merci
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