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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Olivier Boy du 14 juillet 2025.

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00:00Nous entendrons la crainte d'un entrepreneur face aux menaces de surtaxes américaines.
00:05Et puis le tour de France, c'est parti pour la montagne, les volcans d'Auvergne au programme de la dixième étape.
00:11Jusqu'à 13h.
00:14RTL midi.
00:15C'était l'homme en noir, c'était un visage de la télévision française.
00:18Thierry Ardisson nous a quittés ce matin, il avait 76 ans, il est décédé des suites d'un cancer du foie.
00:23Avant de revenir sur son immense carrière, je vous propose d'écouter d'abord sa voix en 2020 sur RTL,
00:29l'invité du journal inattendu Thierry Ardisson se livrait à sa manière à l'exercice de l'autoportrait.
00:36Je suis intelligent, créatif, cultivé, j'aime les gens, je suis très attentionné.
00:40Je suis exigeant avec les autres parce que je le suis d'abord avec moi-même.
00:43J'ai le sentiment d'être un être unique, rare, capable à la fois d'imaginer des concepts nouveaux
00:48et de les fabriquer avec soin et succès.
00:50J'aime ma femme et elle-même.
00:52Je crois qu'elle a compris la chance qu'elle a eue de me rencontrer.
00:55Thierry Ardisson sur RTL, sa mémoire saluée ce matin dans les rues de Paris.
00:59Écoutez par exemple Jérôme Fannes de l'animateur au micro de Valentin Boisset.
01:03J'ai le souvenir de Thierry Ardisson, les émissions du samedi soir où on attendait la fin pour sortir en boîte.
01:08Il faisait un peu le buzz.
01:09Il était un inventeur de la télé, il a inventé pas mal de concepts.
01:11Toujours les questions extraordinaires.
01:13On se souvient même de questions...
01:15Desquelles par exemple ?
01:16Sucer, s'est trompé, des choses comme ça.
01:18Pas la plus glorieuse mais c'est celle dont je me souviens à l'instant.
01:20Je trouve que dans l'époque moderne, c'était un peu intéressant d'avoir des gens qui sont justement climants.
01:24C'est un peu rare en ce moment.
01:25Donc homme libre, c'est ça que j'aimais chez lui.
01:27Puis l'autre émission dont je me souviens, c'était 93 Faubourg où il invitait des gens à dîner chez lui.
01:32Des choses incroyables.
01:33Vraiment, j'aimais beaucoup Thierry Ardisson.
01:34Avec nous en studio, Isabelle Morini-Bosque.
01:36Isabelle, vous êtes avec nous jusqu'à 14h.
01:38On va parler de la mort de Thierry Ardisson.
01:40Son émission mythique, c'est quand même tout le monde en parle, qui était un incontournable dans les années 2000.
01:45Il fallait passer chez Ardisson quand on était en promo.
01:48Tout le monde en parle dans les années 2000.
01:50Salut les Thériens dans les années 2010.
01:52Oui, bien sûr, c'était un incontournable comme 30 grandes autres émissions qu'il a assurées en 30 ans de carrière.
01:58Puisque je vous l'ai dit, il me disait comment tu vas résumer ma mort quand je serai partie entre le provocateur, l'insuffleur de talent, le dénonciateur de fausses valeurs, etc.
02:10Et il avait raison, c'est extrêmement compliqué de résumer toute sa carrière.
02:13Avec un mot de titre, l'homme en noir est provocateur.
02:17Isabelle, il faut le rappeler aussi, vous l'avez évoqué, c'est un vrai dénicheur de talent, Thierry Ardisson.
02:22C'est un vrai dénicheur.
02:22Et ça, pour le coup, c'est quelque chose sur lequel on n'insiste pas assez.
02:26Par exemple, Christine Bravo avec Froufrou.
02:29C'était vraiment l'émission de filles par des filles pour des filles que les hommes adoraient regarder.
02:33Ça a vraiment lancé la carrière médiatique de Christine Bravo.
02:37Il y avait aussi Guillaume Durand, on va la voir en ligne, avec Face à France sur la 5.
02:40C'était une émission extraordinaire.
02:42Les Français parlent au français, Guillaume Durand au milieu.
02:44Et il y avait aussi, évidemment, Graines de Stars avec Laurent Boyer.
02:47On oublie quand même que Jean Dujardin, Michael Gregorio, Jérôme Commander, Alizé,
02:52tous ces gens-là sont partis de Graines de Stars.
02:54Et Ardisson savait s'effacer.
02:57Il ne s'effacait pas souvent, mais là, il savait s'effacer devant ses créations.
03:00Et quand il dit, on ne m'a pas rendu justice sur tout ce que j'avais lancé, il n'a pas tort.
03:05Et quand on dit qu'il a inventé des choses à la télévision,
03:07qu'est-ce qu'il a inventé dans ces émissions qu'on ne retrouverait pas ailleurs ?
03:10Eh bien déjà, le style, on l'a assez brocardé là-dessus, le style d'Ardisson, chic, choc, insolite, insolent.
03:16Alors, on oublie qu'il y a eu Philippe Bouvard avant lui.
03:18Mais Philippe Bouvard avait quelque chose de plus feutré.
03:21Ardisson, il y a les caches.
03:22Je vous dis, le téléspectateur avait, en regardant Thierry Ardisson,
03:26le sentiment qu'il s'encanaillait sans avoir à sortir.
03:29On oublie ça, c'était vraiment des centres de police, lunettes noires pour nuit blanche.
03:34On avait l'impression qu'il y avait les vapeurs de tout à travers l'écran.
03:37Moi, personnellement, c'est ce qui me gênait.
03:38J'en ai souvent discuté avec lui, mais lui...
03:41Il osait tout à la télévision.
03:43Je me rappelle qu'il avait même choqué une fois Serge Gainsbourg par une chanson,
03:46par une question.
03:48Il était lui-même outré par la question de Thierry Ardisson.
03:51Il pouvait tout dire à la télévision, il ne s'interdisait rien.
03:53Il ne s'interdisait absolument rien.
03:55Et il lui arrivait d'être blessé quand on lui faisait la même chose, pour être honnête.
03:58Ça aussi, on en a souvent discuté.
04:00Mais c'est vrai que c'était un fou d'histoire, un royaliste.
04:02Ça, on le lui a assez reproché.
04:05Mais je crois qu'une des petites phrases qui ont le plus choqué,
04:10à part « Est-ce que tu sais, c'est trompé ? »
04:11que même les gamins de 2025 connaissent,
04:14c'est la phrase où il menaçait de tuer son chien si l'audimat blessait.
04:17Parce que tous les gens qui avaient des chiens se sont dit
04:19« Mais il est monstrueux, ce type ! »
04:20Alors que c'était évidemment une boutade.
04:22Mais on ne voyait pas toujours la différence avec lui.
04:25La mort de Thierry Ardisson.
04:26On continue à en parler avec vous, Isabelle Morini-Bosque, jusqu'à 14h.
04:29Et avec les auditeurs au 3210.
04:31Vous nous appelez pour nous raconter les souvenirs
04:33que vous avez, vous, des émissions de Thierry Ardisson.
04:3813h08, on en vient Antoine à cette arrestation après une évasion rocambolaire.
04:42L'interpellation de ce détenu échappé de la prison de Corbat
04:45vendredi dernier près de Lyon.
04:46Il s'était dissimulé dans le sac de linge de son co-détenu
04:49qui, lui, était en train de sortir de détention.
04:51Cet individu de 20 ans, mis en examen récemment,
04:54soupçonné d'être devenu un tueur à gage.
04:55Il a été retrouvé ce matin à l'aube dans la banlieue nord de Lyon.
04:59Vous êtes sur place, Simon Marseille.
05:01Bonjour.
05:02Bonjour.
05:02Et selon plusieurs témoins, cela s'est passé au pied d'une barre d'immeuble.
05:06Oui, peu après 6h du matin, Coralie saute de son lit,
05:10surprise par des cris 4 étages plus bas.
05:13Tout de suite venu sur mon balcon, j'ai vu l'homme qui courait.
05:16D'un coup, ils étaient au moins 6 ou 7.
05:18Du coup, ils l'ont plaqué par terre, sur l'herbe.
05:20Il y a eu des coups, enfin voilà.
05:22C'est là où je vous dis qu'il parle de l'histoire du sac.
05:25C'est quoi l'histoire avec le sac ?
05:27Et après, ils l'ont relevé.
05:29Et là, par contre, ils l'ont poussé plusieurs fois contre le grillage.
05:32Là, il y en a un flic qui s'est retourné.
05:34Et je ne savais pas s'il visait tout l'immeuble.
05:35Il a dit, rentrez mesdames, il n'y a rien à voir.
05:39Et après, ils l'ont pris et ils l'ont emmené par la mort.
05:41Qu'est-ce que vous avez ressenti à ce moment-là, vous, en voyant cette scène ?
05:44Moi, j'étais paniquée, du coup, tout de suite.
05:46Pour ça, j'ai été réveiller mon conjoint en me disant, qu'est-ce que je dois faire ?
05:49Voilà, et au sol, au moment où je ne vous parle, pas une rue balise, aucun marquage,
05:53mais une pelouse partiellement aplatie.
05:56C'était des colosses, se souvient un témoin en évoquant les policiers.
05:59Je lui montre une photo du fugitif.
06:01Pas de doute, c'était lui, tranche cet habitant.
06:03Je le reconnais, garantit un autre voisin.
06:06Les autorités, en revanche, ne confirment pas à ce stade le lieu de l'arrestation du mis en cause.
06:11Il est actuellement en garde à vue pour évasion en monde organisé
06:14et participation à une association de malfaiteurs.
06:17Simon Marseille, en direct de Lyon pour RTL.
06:20Les chiffres du défilé parlent de même.
06:227000 soldats, 65 avions, 34 hélicoptères.
06:25On n'a jamais mobilisé autant de moyens ce matin pour un défilé du 14 juillet.
06:28Tradition de notre fête nationale, une gigantesque parade sur les Champs-Elysées à Paris,
06:32qui fait toujours son petit effet auprès d'un public souvent ébahi.
06:36Et dans le ciel parisien, ils ont notamment vu passer le Vador, un avion espion de l'armée française.
06:43Et pour la première fois, un journaliste a pu monter à bord.
06:46Ce journaliste, c'est vous, Vincent Serrano.
06:48Bonjour.
06:49Bonjour.
06:50Comment s'est déroulé ce vol exceptionnel ?
06:53Comment l'ont vécu les pilotes ?
06:55Cours, mais intense chargé de tension lorsqu'il a fallu pendant près de 25 minutes se caler sur l'allure du drone Reaper
07:01qui nous accompagnait, avec lequel on volait, qui était piloté depuis la base aérienne de Cognac.
07:05Lieutenant Jules.
07:06Difficile, mais très heureux que ce soit terminé.
07:08Mission accomplie.
07:08Je n'ai pas eu trop le temps de profiter.
07:10Et j'ai déjà eu des messages de ma famille au sol qui m'a dit que c'était très beau.
07:14Capitaine Thomas.
07:15Effectivement, avec les nuages qu'on avait dans la zone d'attente, c'était un peu compliqué de trouver le Reaper
07:19et de s'aligner avec lui.
07:20Une fois qu'on l'a collé, c'était bon, après on ne l'a plus lâché.
07:23Donc tout s'est bien passé, on est passé à la seconde près au-dessus du Président.
07:26C'est sympa, c'est vrai que leur lâchement après le passage, il reste encore beaucoup d'étapes.
07:29La dislocation où tous les avions s'éparpillent un peu partout.
07:32Mais après, une fois qu'on est posé au sol, leur lâchement, ça fait du bien.
07:35On vous sentait vraiment quasiment comme des gamins.
07:37De voir tous les autres avions en l'air, voir la tribune derrière l'Arc de Triomphe, c'était vraiment super.
07:41Les mains un peu moites peut-être ? Il y a le capitaine Thomas qui vous a aidé là-dessus ou pas ?
07:44Oui, les mains un peu moites, un peu de transpiration.
07:46Voilà, donc cet avion unique de renseignement de l'armée de l'air française part maintenant en direction de sa base.
07:53D'origine, la base de Cognac où les visiteurs pourront l'apercevoir une nouvelle fois lors de ses festivités du 14 juillet.
08:02Immersion exceptionnelle, merci Vincent Serrano, reporter RTL.
08:05On retrouve maintenant Thomas Lepré, bonjour.
08:08Bonjour.
08:09Service politique de RTL, vous avez assisté au défilé non loin du chef de l'État.
08:13Après son discours au ton martial hier soir, Emmanuel Macron a voulu une démonstration de force de l'armée française
08:19pour citer le président, une armée prête au combat face à un monde plus brutal.
08:24Exactement, vous avez cité ces chiffres impressionnants pour illustrer cette défense opérationnelle à tout instant
08:30à l'image de la 7ème brigade blindée avec ses chars Leclerc, ses canons César et ses soldats entrés militaires
08:36équipés de leurs casques lourds et de gilets pare-balles alors qu'ils défilent d'ordinaire en tenue d'apparat.
08:41Seule petite fausse note, cette glissade d'un cheval de la garde républicaine juste devant la tribune présidentielle,
08:47juste devant Emmanuel Macron, mais pas de quoi perturber le reste du défilé réglé au millimètre.
08:52Un défilé qui s'est terminé, il y a une petite heure maintenant.
08:56Un défilé alors qu'Emmanuel Macron a annoncé hier soir, on le rappelle, une hausse des dépenses militaires,
09:02le tout dans un contexte budgétaire bien morose Thomas.
09:05Oui, plus 3,5 milliards d'euros dès l'année prochaine, 3 milliards de plus en 2027,
09:11de quoi avoir doublé le budget de la défense nationale en 10 ans pour atteindre près de 64 milliards d'euros.
09:17Une accélération nécessaire, estime le chef de l'État, alors que jamais, depuis 1945, la liberté n'avait été si menacée.
09:24C'est ce qu'il a dit hier, charge maintenant à son Premier ministre, François Bayrou,
09:28à sa droite toute la matinée d'aller chercher ses milliards en plus avec une consigne fixée par le Président de la République.
09:35Cette hausse des dépenses militaires ne doit pas être financée par l'endettement.
09:39Le Premier ministre tiendra demain une conférence de presse pour dévoiler sa stratégie.
09:43Thomas Després en direct des Champs-Elysées pour RTL.
09:4813h13 sur RTL, le compteur tourne.
09:50Il reste deux semaines pour négocier un accord avec les États-Unis.
09:52L'Amérique de Donald Trump qui menace de surtaxe de 30% sur les produits européens.
09:57L'hôte de la Maison-Blanche l'a fait savoir ce week-end.
09:59Les ministres européens du commerce sont actuellement à Bruxelles.
10:02Le négociateur en chef de l'UE va rencontrer ses homologues américains dans la journée.
10:06Il estime que l'incertitude ne peut durer indéfiniment.
10:09Bonjour Nathan Bocard.
10:10Bonjour.
10:11Que peut-on espérer de ces discussions ?
10:13Pour schématiser, deux issues sont possibles.
10:15D'abord, un accord, à l'image de celui négocié par le Royaume-Uni avec l'administration Trump en mai dernier.
10:21Il maintenait des surtaxes de 10% sur la plupart des produits britanniques,
10:25avec des concessions pour certains secteurs comme l'acier.
10:28En échange, Londres a dû ouvrir davantage son marché à certains produits américains.
10:33C'est ce type d'accord que cherche actuellement Bruxelles, car de toute façon, il faudra faire des concessions.
10:40C'est aussi l'avis de certains patrons concernés.
10:42Alexis de Galambert est fondateur de la Fabrique Cookie.
10:45Il exporte ses produits aux Etats-Unis.
10:47Moi, je suis évidemment très, très favorable au fait qu'on trouve un deal, quitte à ce qu'on s'écrase sur des demandes supplémentaires de Trump.
10:54S'il applique ses droits de douane à 30%, c'est une petite catastrophe pour beaucoup d'entreprises, en particulier, je pense, des PME comme la mienne.
11:00Pourquoi ? Parce que nous, on n'a pas d'usine aux Etats-Unis, on produit tout en France.
11:04Je pense qu'on a beaucoup, beaucoup, beaucoup à perdre à avoir 30% de droits de douane.
11:08Et en fait, on n'a beaucoup à perdre à entrer en guerre commerciale avec les Etats-Unis.
11:11Parce que malheureusement, ça n'a rien d'un jeu et que derrière, il y a beaucoup d'emplois en Europe qui vont en pâtir.
11:16Donc moi, je suis évidemment favorable à un deal à tout près.
11:19Car c'est ça l'autre issue possible, une guerre commerciale ouverte.
11:23L'UE est prête à répliquer.
11:24Elle a acté une première liste de biens américains qu'elle pourrait surtaxer.
11:27Elle est sur le point d'en arrêter une deuxième à hauteur de 72 milliards d'euros.
11:32Et comme l'a justifié un ministre danois ce week-end, qui veut la paix, prépare la guerre.
11:36Les explications de Nathan Bocard.
11:39Partons sur la route du Tour.
11:41Tour de France 2025 sur RTL.
11:44Les volcors d'Auvergne à l'horizon, le peloton, ses lances, des Neusas dans le puits de Dôme, direction le Mont-Dor.
11:49Une dixième étape de la grande boucle, marquée donc par l'arrivée de la montagne.
11:53Bonjour Nicolas Georgerot.
11:55Bonjour.
11:55Envoyé spécial de RTL, les coureurs vont prendre de l'altitude.
11:59Oui, la montagne, ce n'est pas encore la haute montagne.
12:02L'arrivée est à 1300 mètres d'altitude.
12:04Le passage le plus haut est à 1450 mètres au col de la Croix-Saint-Robert.
12:10Mais c'est l'une des étapes les plus alléchantes de cette grande boucle.
12:14Le massif central qui peut réserver des scénarios assez fous.
12:18Le relief aide beaucoup.
12:19Aucune vallée, on l'a dit.
12:21Et la première côte va débuter dès le septième kilomètre.
12:24Attention aux favoris ou outsiders.
12:26Avec un possible jour sans les conséquences, peuvent être lourdes aujourd'hui en termes de temps perdu.
12:32Pogacar va surveiller tout cela.
12:34On attend les Français à l'avant en ce 14 juillet.
12:37Est-ce que Kevin Vauclin, troisième du général par exemple, va pouvoir suivre le rythme ?
12:41C'est l'une des questions du jour.
12:43Deux noms partant à noter.
12:44Le néerlandais Vandenberghe et surtout le champion d'Allemagne Zimmermann.
12:48Lourdement tombé hier.
12:49Les coureurs sont sur leur vélo.
12:51Kilomètre zéro franchi dans un tout petit peu.
12:53Moins de 10 minutes à 13h25.
12:55Et la course sera lancée.
12:56Merci Nicolas Georgerot.
12:58Et vous allez nous faire vivre à cette étape.
12:59Toutes les 30 minutes des points sur RTL.
13:02L'arrivée en direct.
13:03Puis le club Jalabert à 18h30 avec Hortense Crépin et les envoyés spéciaux de RTL.
13:08Merci beaucoup Antoine Cavallero.
13:10La météo, Claire Delors.
13:11Alors ce sera un après-midi assez mitigé avec une alternance de passages nuageux.
13:15Mais aussi quelques éclaircies.
13:16Le ciel sera quand même couvert cet après-midi sur une large façade ouest ponctuée de quelques ondées.
13:22Même si les éclaircies vont quand même revenir par la Bretagne mais aussi par la Vendée.
13:26Ça reste très ensoleillé en Méditerranée.
13:29Et puis on peut aussi avoir une petite averse principalement des Ardennes vers le nord du Jura.
13:33Mais aussi sur l'ensemble des reliefs des températures estivales comprises entre 28 et 30 degrés.
13:38Plus précisément il fera 28 degrés pour la capitale.
13:40Beaucoup plus frais dû à un air océanique près de la Bretagne avec 21 degrés seulement du côté de Brest.
13:45Mais on garde encore de fortes chaleurs en direction de la Basse et Moyenne-Vallée du Rhône.
13:49Ça peut grimper jusqu'à 34 degrés du côté de Nîmes.
13:51Merci beaucoup Claire Delorme.
13:53Vous nous appelez au 3210.
13:54Les auditeurs ont la parole dans un instant.
13:56Et avec Guillaume Durand qui nous a fait l'amitié d'être avec nous pour réagir à la mort de Thierry Ardisson.
14:02On va tout de suite sur RTL.
14:04RTL midi.
14:05Les auditeurs ont la parole.
14:07Avec Olivier Bois.
14:10Jusqu'à 14h.
14:11Les auditeurs ont la parole sur RTL.
14:14Avec Olivier Bois.
14:15Vous nous appelez au 3210 pour réagir à la mort de Thierry Ardisson qui nous a quitté ce matin.
14:20Il avait 76 ans.
14:23Thierry Ardisson.
14:24C'est ça.
14:24On épouse Audrey Crespo-Marra qui l'a annoncé ce matin.
14:27On est en ligne avec Guillaume Durand.
14:30Bonjour Guillaume Durand.
14:32Bonjour.
14:32Bonjour à tous.
14:33Bonjour.
14:34Je peux citer, c'est Isabelle Monribosque qui vous salue.
14:37Je peux citer votre tweet ce matin, Guillaume Durand.
14:40Thierry Démon qui ira au paradis.
14:43Thierry n'était pas un ange.
14:44Le duc de Buckingham du PAF.
14:46Qu'est-ce que vous avez voulu dire par ces quelques mots ?
14:49Thierry était quelqu'un d'origine très modeste.
14:53Qui avait une envie d'arriver chevillé au corps.
14:56C'était un créatif.
14:59Tout le monde sait que dans cette génération-là,
15:03que ce soit lui, de La Rue, de Chavanne,
15:05les gens s'imposaient essentiellement parce qu'ils créaient des concepts nouveaux
15:09et ne se succédaient pas les uns les autres dans un concept qui était déjà préétabli.
15:15Moi, j'ai connu Thierry Alassin avec le journal télévisé.
15:17Il avait inventé Bain de minuit au bain douche où il interviewait Francis Bacon.
15:23Ça ne faisait pas un gramme d'audience.
15:24C'était très nouveau pour la télévision, même s'il y a eu avant Polak,
15:28même s'il y a eu avant Averti et des gens qui ont été, comme Isabelle le sait, très créatifs.
15:34Mais lui, il était un disciple du patron de match Philippe Aki.
15:42Et son idée, c'était vraiment, on n'attire pas les mouches avec du vinaigre.
15:47C'est-à-dire, son critère, c'était effectivement, comme dans lui par exemple,
15:52c'était de mélanger les interviews de François Sagan avec des jeunes femmes fortement dénudées.
15:57Et au fond, cette influence...
15:58Il le revendiquait, ça.
15:59C'est son côté publicitaire.
16:00Il attirait par un...
16:02J'allais dire un produit d'appel, ce n'est pas très joli,
16:04mais il parlait de culture.
16:06Il aimait les livres, il aimait la culture.
16:08C'était un homme cultivé.
16:10On voyait ça dans ses émissions.
16:11Et le mélange des gens, c'est ce qu'il faisait dans l'entrevue.
16:14Voilà.
16:15Et il a toujours...
16:16Alors, si vous voulez, ça a été un succès à la télévision.
16:19Ça a été un échec dans son ambition
16:21qui était, au fond, de devenir une sorte de Philippe Hattie de la génération suivante.
16:26Il y a eu le cinéma, il y a eu la presse, justement,
16:28où tout ça a quand même beaucoup moins marché que Philippe Hattie,
16:32dont elle est devenue une marque mondiale.
16:36Mais il avait ce rêve-là.
16:38C'était, comme je vous disais tout à l'heure, un pirate inconfortable.
16:40C'est-à-dire que moi, j'ai travaillé avec lui.
16:45Ce n'était pas toujours, comment dirais-je, une valse tranquille.
16:48On avait peur d'aller chez Ardisson ou pas ?
16:53Moi, j'y ai été.
16:54J'ai surtout travaillé avec lui dans Face à France.
16:56J'y ai été une fois.
16:57Vous savez, il y a la formule de Dormesson qui est célèbre,
16:59qui dit, moi, quand j'allais, à tout le monde en parle,
17:01j'avais l'impression d'aller au bordel.
17:05Mais ça a été sa marque de fabrique.
17:08C'est aussi une époque.
17:09Je parle sous le contrôle d'Isabelle.
17:13Ce sont des gens qui venaient de nulle part
17:15et qui arrivaient avec des idées.
17:17Et ce n'étaient pas des gens de télévision
17:20qui prenaient la place d'autres gens de télévision.
17:22Absolument.
17:22Et ça, ça a beaucoup changé.
17:27Et c'est vrai pour les talk shows,
17:28comme c'est vrai comme on l'a fait pour le journal télévisé,
17:30comme c'est vrai quand on a créé LCI.
17:33C'était une époque.
17:34Il n'y avait pas de chaîne d'info à l'époque.
17:36Il a bien fallu les créer.
17:39Et donc, Thierry était assez le symbole de ça.
17:43Après, il y a ce côté homme en noir,
17:44ce côté apparemment maléfique.
17:48Mais en même temps, il avait une tendresse pour son épouse,
17:50pour ses enfants considérables.
17:52Alors ça, est-ce que je peux ouvrir une toute petite parenthèse ?
17:56Parce que contrairement dans le milieu
17:57où les hommes sont quasiment tous dragueurs,
17:59pardonnez-moi,
18:00lui était un mari,
18:01était un vrai fidèle.
18:02Et son épouse, Audrey Crespomara,
18:04il en était absolument fou.
18:06Moi, je me souviens,
18:07il m'a fait tout un déjeuner
18:08pour me dire à quel point il était admiratif
18:09du fait qu'elle avait décroché l'exclusivité
18:11de l'interview des filles de Laetitia Hallyday
18:13dans 7 à 8.
18:15Il était absolument fou de sa femme.
18:17Il y avait aussi ça dans sa personnalité.
18:19Merci, Guillaume Durand, d'avoir été avec nous.
18:21Je vous en prie, c'était avec plaisir.
18:23Guillaume, vous deviez apprécier la phrase
18:25qu'avait dit de Bernard Pivot
18:27qui a été rappelé ce matin dans la presse.
18:29Thierry Ardisson est tellement mégalo
18:30qu'il croit avoir inventé la vulgarité à la télévision.
18:33Non, mais c'est-à-dire que,
18:34pour terminer,
18:36Thierry a construit d'une certaine manière
18:38son émission comme une sorte d'anti-Bernard Pivot.
18:40Tout à fait.
18:41C'est-à-dire une émission culturelle
18:43qui n'était pas une émission littéraire.
18:46Pivot avait un énorme talent.
18:48Mais la forme était classique.
18:50Thierry, lui, avec Corti,
18:53avec Baffi,
18:56il a fait des interviews terribles.
18:58Je ne sais pas si vous vous souvenez d'Anna Karina.
19:01Il l'a reconnue.
19:02Très désagréable, parfois,
19:04avec des femmes qui viennent dans son émission.
19:07Il ne regrettait rien.
19:08Laurent Baffi avait eu quelques regrets
19:09il y a quelques semaines
19:10et ça l'avait agacé Thierry Ardisson
19:12en disant
19:12« Non, non, moi, je ne regrette rien. »
19:13Ce n'était pas la même époque qu'aujourd'hui.
19:15On ne pouvait pas dire...
19:16C'était son discours, en tout cas.
19:17On ne pouvait pas dire les mêmes choses.
19:19On pouvait dire plus de choses à l'époque.
19:20C'était ce qu'il disait, en tout cas.
19:21Merci beaucoup, Guillaume Durand.
19:22C'est vrai.
19:24Au revoir.
19:24Bonne journée à vous.
19:25Au revoir.
19:26Jusqu'à 14h, Olivier Bois vous donne la parole sur RTL.
19:31Christopher, on vous retrouve.
19:34Oui, bonjour.
19:34On a évoqué quelques mots avec vous.
19:37Pour vous, c'était, j'allais dire, votre Thierry Ardisson.
19:40Qu'est-ce que vous retenez de lui, de ses émissions, à la télévision ?
19:44En gros, moi, ce que je retiens particulièrement,
19:47comme je vous ai dit dès le départ,
19:48pour moi, c'était un sniper de la télé.
19:50C'est qu'en gros, il était assez populaire.
19:52C'est pour ça que je pense que ça marchait bien.
19:53Parce qu'il parlait à des grandes personnalités
19:56ou des acteurs, des choses comme ça,
19:58comme si on parlait à quelqu'un dans la rue.
20:00Alors, moi, je trouvais...
20:01Moi, je ressens par rapport à ça.
20:04Et c'est vrai qu'après, bon, je pense qu'il titillait,
20:06je pense, ses invités.
20:08Après, jusqu'à des gens qui pouvaient partir de ses émissions,
20:12parce qu'ils étaient excédés,
20:13ils ne pouvaient plus répliquer derrière.
20:14Parce qu'ils n'avaient plus grand-chose à dire.
20:16Et en gros, je pense qu'ils s'en amusaient de ça.
20:19Et puis, par rapport à ça, je pense,
20:21lui, par rapport à ça, par rapport à ses émissions,
20:23tout ça, lui, ce qu'il voulait, c'était ses audiences.
20:25Vous voyez, un petit peu comme pour tout le monde,
20:27comme toute radio, comme toute télé.
20:28Comme tous les animateurs de télévision,
20:29ils préféraient quand il y avait de l'audience, mais c'est sûr.
20:31Bien sûr. Alors, c'est vrai que quand on met
20:34un petit peu de flash, après, ça se sert.
20:37Et puis, les gens, ils regardent.
20:37Vous voyez, en gros, c'était un petit peu ça.
20:39C'était une personne qui s'amusait, je pense,
20:42dans son travail, mais quand même
20:44qui était, pour moi,
20:46très calculée.
20:48Voilà.
20:50Allez-y, Christopher.
20:51Je vois que vous avez 44 ans, donc on a exactement
20:54le même âge. Moi, tout le monde en parle.
20:56De ma génération, c'était un rendez-vous
20:58du samedi soir, quand même incontournable.
20:59Je ne sais pas si vous avez ce souvenir.
21:01De toute façon, je ne sais pas si vous vous souvenez aussi
21:04de la caricature des inconnus.
21:06Je veux dire, on est en plein dedans.
21:09En gros, c'est par rapport à ça.
21:10Mais c'est vrai que, bon, par rapport à ça,
21:12c'est vrai qu'on se marrait.
21:14On savait qu'il pouvait se passer un truc
21:16sur son plateau, une interview.
21:17On savait qu'il y avait un clash.
21:19Oui, c'est ça que vous retenez.
21:20Vous voyez, c'est ça.
21:22Mais après, c'est vrai que, bon, entre parties,
21:24comme je disais, je veux dire, après,
21:26par rapport à ça, ses émissions, tout ça,
21:27c'est très bien.
21:28Mais c'est vrai qu'après, aussi, il faut parler.
21:30Et puis ça, il ne s'en est pas caché.
21:31C'est sur la drogue.
21:33Parce que vous voyez, actuellement,
21:34il y a eu aussi Jean-Luc Delarue, aussi.
21:36C'était une personne qui était très bien,
21:38qui a fait aussi des belles émissions,
21:39des choses comme ça.
21:40Mais c'est vrai qu'après, c'était une époque,
21:42comme on dit.
21:42Mais le problème, c'est qu'on a laissé,
21:44voilà, sans rien dire,
21:46ces gens-là pouvaient faire, eux,
21:47un petit peu ce qu'ils voulaient,
21:48un peu derrière.
21:49Il avait plutôt un discours.
21:50Parce que lui, effectivement,
21:50il a toujours dit qu'il avait consommé
21:52de l'héroïne quand il était jeune.
21:53Mais il ne consommait plus après.
21:55Il disait plutôt que la drogue,
21:56c'était un engrenage.
21:58Moi, j'ai plutôt...
21:58Jean-Luc ?
21:59Non, Thierry Ardisson.
22:00Alors, Jean-Luc ne s'est jamais vanté
22:02de prendre de la drogue,
22:03contrairement à Thierry Ardisson.
22:05Il ne s'est jamais vanté.
22:06Il en souffrait plus tôt.
22:08Bien sûr.
22:08Ah non, non, pas du tout.
22:09Je veux dire, c'est comme...
22:10En gros, je m'étais en globalité.
22:12Je veux dire, ça ne veut pas dire
22:14comme Jean-Luc Delarue.
22:15En gros, Jean-Luc Delarue,
22:16lui, il s'était un peu caché, forcément.
22:18Je lui ai voulu pas le montrer.
22:19Mais après, moi, je peux comprendre
22:20avec le stress des choses comme ça.
22:22Mais c'est vrai que le problème,
22:25c'est que là, actuellement,
22:26dans ce qu'on vit actuellement,
22:28ça engendrait tout ce qu'on a là, actuellement.
22:31Merci, Christopher, de nous avoir appelés
22:32au 3210.
22:34On va continuer à parler de la disparition.
22:35Mais il n'y a pas que du côté négatif, quand même.
22:36Non, non, non.
22:37On a bien compris votre propos.
22:39En tout cas, merci de nous avoir appelés
22:40au 3210.
22:40On continue à en parler dans un instant.
22:42On sera d'ailleurs avec Patrice Carmouze,
22:44qui a très bien connu Thierry Ardisson
22:46et pourquoi ils ont travaillé ensemble.
22:47C'était son rédacteur en chef
22:48sur l'une de ses émissions.
22:49Pas la plus connue,
22:50mais celle où on voyait plutôt
22:51la facette, justement,
22:52de l'homme cultivé
22:53et qui aimait les livres,
22:55qui s'appelait Rive droite,
22:56Rive gauche, sur Paris 1ère.
22:57On va tout de suite sur RTL.
22:59Jusqu'à 14h,
23:00les auditeurs ont la parole sur RTL.
23:04Avec Olivier Bois.
23:05C'est l'étape dans le Puy-de-Dôme.
23:06Oui, cette étape 100% Puy-de-Dôme.
23:09Passage par Rion.
23:10À l'instant, deux hommes
23:12qui ont lancé un petit peu
23:13les hostilités
23:14sur ces premiers hectomètres,
23:16ces premiers kilomètres.
23:17Notamment le laiton Christ Néland.
23:19C'est le français Valentin Madouas
23:21qui vont être rejoints
23:22par d'autres coureurs
23:23et notamment un autre français,
23:25Léni Martinez.
23:25On sait qu'il y a
23:26beaucoup de points à marquer aujourd'hui.
23:2837.
23:29Et qu'il convoite
23:29le maillot à poids.
23:31Pourquoi pas ?
23:31Pour imiter son grand-père,
23:34Mariano Martinez.
23:35Il avait ramené
23:35le maillot à poids
23:36de meilleurs grimpeurs à Paris.
23:37C'était en 1978.
23:39La première ascension,
23:40la côte de Loubera
23:40dans maintenant 3 kilomètres.
23:42À tout à l'heure.
23:43À tout à l'heure, Nicolas.
23:44Jusqu'à 14h,
23:47les auditeurs ont la parole
23:48sur RTL
23:49avec Olivier Bois.
23:51Et on parle ce midi
23:52de la mort de Thierry Ardisson
23:54avec vous au 3210
23:55jusqu'à 14h.
23:56On est en ligne
23:57avec Patrice Carmouz
23:58également ancien au 3210.
23:59Bonjour Patrice Carmouz.
24:00Bonjour.
24:01Bonjour Olivier.
24:02Vous connaissiez...
24:03Bonjour Isabelle.
24:04Voilà, Isabelle est là
24:05toujours avec nous en studio.
24:06Vous, vous avez travaillé
24:07directement avec Thierry Ardisson
24:08en tant que son rédacteur en chef,
24:09c'est ça, sur l'émission ?
24:11C'est ça.
24:11Rive droite, rive gauche
24:12sur Paris 1er.
24:13Rive droite, rive gauche.
24:14Qui a été une émission importante
24:15justement, la transition
24:16après le Ardisson provocateur
24:19des premières années.
24:21Là, c'était son côté,
24:22j'allais dire, un peu plus...
24:23Une émission qui était,
24:24je ne sais pas si vous allez
24:25reprendre le terme,
24:25mais un tout petit peu
24:26plus confidentielle
24:27et un peu exigeante quand même.
24:29Oui, confidentielle.
24:30C'est vrai, d'abord c'était
24:31sur une scène qui était
24:32Paris 1er, qui était
24:33Paris 1er, qui était
24:33Paris 1er, voilà.
24:35Mais alors avec une image
24:36formidable, l'émission
24:38avait une image formidable
24:39et on a commencé cette émission
24:41et je me souviens,
24:42j'avais déjeuné
24:43quelques temps avant
24:44avec Thierry
24:44qui voulait qu'on fasse
24:45quelque chose ensemble
24:46et à l'époque,
24:47il m'avait dit,
24:48tu sais, j'ai compris,
24:50finalement mon boulot,
24:51moi c'est producteur,
24:52je suis nul à l'antenne,
24:53je vais arrêter l'antenne.
24:54C'est vrai.
24:55À l'époque, il était...
24:56Et c'est vrai,
24:57quand on a commencé
24:58Rive droite,
24:58je me souviens,
24:59il était paniqué,
25:01mais paniqué,
25:02c'était terrible
25:02dès qu'il était à l'antenne.
25:03Un jour, il y avait
25:04quelqu'un qu'on avait
25:05préparé l'interview
25:06et puis moi,
25:07j'étais en train
25:08de faire autre chose,
25:08je n'avais pas entendu
25:09exactement ce qu'il disait.
25:10Je lui ai dit,
25:10qu'est-ce qu'il t'a dit
25:11quand je lui ai demandé ça ?
25:12Il me dit,
25:12je ne sais pas,
25:13moi j'ai mes questions,
25:14il a ses réponses en gros.
25:15Vous voyez,
25:16ça a été un travail.
25:19Vous nous le disiez,
25:20Isabelle, tout à l'heure,
25:21il avait cette attitude
25:22de dire,
25:22comme je suis stressé,
25:24il n'y a pas de raison
25:24que l'autre ne le soit pas
25:25et c'est pour ça
25:26qu'il était
25:27rendu dedans provocateur
25:29parce que lui-même
25:29n'était pas finalement
25:30aussi à l'aise.
25:30C'est pour ça aussi
25:31qu'il ne faisait pas de direct.
25:32Il n'aimait pas
25:33il détestait le direct.
25:35Oui,
25:35alors il avait une autre raison
25:37de ne pas faire des directs
25:38selon lui.
25:39Il fallait donner
25:40un produit fini.
25:42C'est vrai
25:43quand vous faites un direct,
25:45il y a même
25:46l'adrénaline du direct.
25:47On a fait quelques directs
25:48ensemble
25:48et ça s'est plutôt bien passé
25:50et ça ne l'a plus finalement.
25:51Mais enfin,
25:52il disait,
25:53et c'est vrai
25:54quand il enregistrait
25:55ses émissions,
25:55moi j'ai fait,
25:56tout le monde en parle
25:57deux ou trois fois
25:58comme invité,
25:59et quand vous le faisiez,
26:00ça paraissait très long.
26:01Il y avait des creux,
26:04il y avait des machins.
26:04Je me disais,
26:05merde,
26:05ça ne va rien donner.
26:06Et puis comme c'était monté,
26:07resserré,
26:08ça passait très bien.
26:10C'est vrai qu'il avait envie
26:11de donner un produit fini.
26:12Et ce que disait
26:12Guillaume Durand tout à l'heure,
26:14c'était ça sa conception
26:15quand il a créé
26:16Tout le monde en parle,
26:17c'est de dire,
26:17au fond,
26:18dans les dîners en ville réussis,
26:19il y a quoi ?
26:20Il y a un général,
26:21il y a un archevêque,
26:23un homme politique
26:24et une prostituée.
26:25En gros,
26:26c'était de donner un mélange.
26:28Il y a parfois aussi
26:29quelqu'un de réunissant,
26:31rigolo, c'est mieux.
26:32Et je voulais juste
26:33qu'on parle du rôle
26:34de Laurent Baffi
26:34dans son émission.
26:36C'est vrai qu'il a,
26:36aujourd'hui encore,
26:37le binôme reste quand même
26:38complètement incarné
26:39dans cette émission
26:40avec Laurent Baffi
26:41qui a dit des choses
26:41à l'antenne absolument hallucinantes.
26:43Ça faisait aussi partie
26:44du succès de l'émission.
26:45En tout cas,
26:45tout le monde en parle,
26:47là, Patrice Carmouille.
26:48Absolument.
26:48D'abord,
26:49Thierry savait très bien
26:50qu'il n'avait pas un humour
26:52et un sens de la répartie
26:54formidable.
26:57D'ailleurs,
26:57ce que je vous disais,
26:58lui, il avait ses filles,
26:59il travaillait beaucoup
27:00ses interviews,
27:01mais c'était du travail
27:02en amour.
27:03D'ailleurs,
27:03ce qu'il disait un peu
27:04Guillaume Durand
27:05tout à l'heure,
27:07il y a deux sortes
27:08de gens à la télévision.
27:09Aujourd'hui,
27:09il y a des gens
27:10qui sont nés à la télévision.
27:11Ils disaient,
27:12moi, je ne suis pas né
27:12à la télévision,
27:13j'ai fait autre chose avant,
27:14j'ai fait de la publicité.
27:15Il est resté d'ailleurs
27:15publicitaire même
27:16à la télévision.
27:19Donc,
27:19il jouait un rôle
27:20à la télévision.
27:21Ce qui faisait que,
27:23et après,
27:23il est devenu
27:23beaucoup plus à l'aise,
27:25mais c'est ce qui faisait
27:26qu'à un moment,
27:26il n'était pas très à l'aise.
27:27Et c'est vrai
27:27qu'il avait essayé
27:28de commencer.
27:29Il a commencé avec
27:30Laurent Requier,
27:30d'ailleurs,
27:31dans Tout le monde en parle.
27:32C'est Laurent Requier
27:32qui était avec lui
27:34au départ.
27:35Et puis après,
27:35parce qu'avec ma fille,
27:36il s'était un peu fâché
27:38à un moment.
27:39Et puis finalement,
27:40allez,
27:40il s'est remis.
27:42Il y a toujours un moment
27:42où il se fâchait.
27:44Oui,
27:44il s'est toujours.
27:45Alors,
27:45ça,
27:45c'est un truc terrible
27:46chez lui quand même.
27:47C'est qu'il avait
27:48une façon de se fâcher
27:51avec tout le monde.
27:52Et il ne pouvait pas
27:53s'empêcher,
27:54même quand il aimait bien
27:55les gens,
27:55de dire du mal.
27:56Il était obsédé
27:57par le fait
27:57que tout le monde
27:57le copiait.
27:58Je me souviens,
27:59je me souviens,
27:59j'ai toujours l'impression
27:59que tout le monde
28:00le copiait.
28:01Coé,
28:01Marc-Olivier Fogiel.
28:03Dès qu'on faisait
28:03un talk show,
28:04on faisait comme
28:04Thierry Ardisson.
28:05C'était un peu ça.
28:06Oui,
28:06ça,
28:06c'est vrai.
28:07Dès qu'il y avait
28:07un talk show,
28:08si on pose des questions
28:09à quelqu'un,
28:10c'est moi qui ai inventé
28:11le concept.
28:12Ça veut dire
28:12qu'il n'était pas blasé aussi.
28:14Il n'était pas blasé,
28:15mais moi,
28:16je me souviens,
28:16c'est très marrant
28:17parce que comme on a
28:19travaillé ensemble,
28:19on a proposé pas mal
28:20de concepts,
28:22d'émissions à des chaînes
28:23de télévision ensemble.
28:25Et les dernières émissions
28:26qu'il a faites
28:27avec les Arzats
28:29de Dalida,
28:30de Coluche,
28:32c'est un vieux,
28:34vieux projet
28:34qu'on avait eu ensemble.
28:35Je me souviens,
28:35on avait été proposer ça
28:36à la 5
28:37et j'avais écrit,
28:38moi,
28:38un club de la presse
28:41de Louis XIV.
28:42C'était l'idée
28:43d'intervenir déjà
28:43des gens morts,
28:44vous voyez ce que je veux dire.
28:46Ça n'avait pas des prix,
28:47mais lui,
28:47il avait une constance
28:48de dire qu'il n'abandonnait
28:49jamais.
28:51Il était revenu
28:52avec ce concept-là
28:53plus récemment.
28:54Il est revenu
28:54et il est revenu
28:55avec ce concept-là.
28:57Merci Patrice Carmousse
28:58d'avoir été avec nous
28:58sur RSL
28:59pour évoquer le souvenir
29:00de Thierry Ardisson
29:02qui nous a quittés
29:02ce matin.
29:03On a Franck également
29:04qui nous a appelés
29:05au 30 de Nice.
29:06Bonjour Franck.
29:08Bonjour Isabelle
29:09et bonjour Olivier.
29:10Alors vous étiez
29:10le côté ambivalent,
29:12vous êtes l'incarnation.
29:13J'étais pas fan
29:13mais quand même
29:14je reconnais
29:14que vous reconnaissez
29:15son talent.
29:16Vous êtes un peu
29:17sur cette position-là,
29:18non ?
29:18C'est ça.
29:19Le Thierry Ardisson
29:19producteur,
29:20moi j'ai rien à dire,
29:21mais le Thierry Ardisson
29:23présentateur,
29:24interviewer,
29:24moi je trouvais
29:25qu'il respectait pas
29:26la personne
29:26qu'il interviewait.
29:27je n'aimais pas
29:29donc je regardais pas
29:30et j'ai adoré
29:31son dernier passage
29:32je pense télévisuel
29:33chez Léa Salamé
29:35un samedi soir
29:35il y a un mois ou deux
29:36où justement
29:37il a fait un mea culpa,
29:38il s'est excusé
29:39parce que parfois
29:40oui il a peut-être
29:41été trop provocateur,
29:43trop irrespectueux
29:44des personnes
29:45qu'il pouvait interviewer
29:46et moi j'aimais pas
29:47et j'ai 48 ans
29:49donc je l'ai vu grandir,
29:50j'ai envie de dire
29:50évoluer à la télévision
29:52française
29:52donc moi j'étais
29:53attention,
29:55j'étais pas fan,
29:56condoléances quand même
29:57à vous tous,
29:58le monde de l'audiovisuel
30:00et de la radio
30:01à son épouse,
30:02à sa famille
30:03mais moi j'aimais pas
30:04le Thierry Ardisson présentateur
30:05il était mieux derrière
30:06la caméra que devant.
30:08Merci beaucoup Franck
30:09de nous avoir appelé
30:09au 3210
30:11pour évoquer le souvenir
30:11de Thierry Ardisson
30:13on va faire une coup
30:13merci Isabelle Morini-Bos
30:14d'avoir été avec nous.
30:15Je vous en prie,
30:15c'est très juste
30:16ce que vous avez dit.
30:18Et bien voilà,
30:18vous avez les hommages
30:19d'Isabelle Morini-Bos
30:20que vous avez bien fait d'appeler Franck.
30:21A bientôt en tout cas sur RTL
30:22mais merci Isabelle
30:23d'être restée avec nous
30:24depuis midi
30:25à plus tard bien sûr
30:26dans les prochaines éditions
30:27des journaux d'RTL.
30:28On fait une courte pause
30:29dans l'instant
30:29on parle de tout autre chose
30:30le 14 juillet
30:31un peu hors norme ce matin
30:32pour monter une France
30:33prête au combat
30:34c'était comme ça
30:34que c'était annoncé.
30:36Sommes-nous plus près que jamais
30:38d'une guerre potentielle ?
30:39Franchement on vous pose la question
30:40ce matin au 3210
30:41est-ce que en tout cas
30:41c'est votre crainte ?
30:43On en parle avec vous
30:43dans un instant.
30:44A tout de suite.
30:46Jusqu'à 14h
30:47les auditeurs ont la parole
30:48sur RTL.
30:51Jusqu'à 14h
30:54les auditeurs ont la parole
30:55sur RTL
30:56avec Olivier Bois
30:57Et vous nous appelez
30:58au 3210
30:59on va parler maintenant
31:00de cette cérémonie
31:01du 14 juillet
31:02de ce risque de guerre
31:04en tout cas cette France
31:05qui s'y prépare
31:06plus que jamais
31:07Emmanuel Macron a dit
31:08que la menace
31:09n'avait jamais été aussi forte
31:10que depuis 1945
31:11il annonce donc
31:12un budget en hausse
31:14pour les deux prochaines années
31:15est-ce que vous avez peur
31:16en vous
31:16d'une nouvelle guerre
31:18potentielle
31:19ou est-ce que
31:19le risque est exagéré
31:21on en parle
31:22avec Alain d'abord
31:23bonjour Alain
31:24Bonjour Olivier
31:25bonjour à tous
31:26Je vous en prie
31:28quelle est votre position
31:29vous là-dessus ?
31:30Eh bien écoutez
31:31comme beaucoup de français
31:32j'ai la crainte
31:33de voir arriver
31:34sur notre sol
31:35un nouveau conflit
31:38un conflit
31:38qui malheureusement
31:39enfin
31:39un conflit
31:40reste toujours
31:41un conflit
31:42où qu'il ait lieu
31:42mais
31:43on n'est pas
31:45à l'origine
31:46de ce conflit
31:47je veux dire
31:47c'est pas nous
31:48qui avons déclaré
31:49la guerre
31:49et je prends
31:50comme exemple
31:51les russes
31:53qui attaquent l'Ukraine
31:54on n'est pas
31:55dans cette
31:56situation-là
31:58alors aujourd'hui
32:00on nous fait
32:01un défilé
32:01de 14 juillet
32:02on expose
32:04nos armes
32:04on expose
32:05notre puissance
32:06déjà fondamentalement
32:08ça m'a toujours
32:10gêné un petit peu
32:11j'ai 59 ans
32:12je n'ai pas fait
32:12la guerre
32:13les anciens
32:16les anciens
32:16de ma famille
32:17ils l'ont fait
32:17et j'espère
32:19ne jamais vivre ça
32:21mais moi
32:21je suis au milieu
32:22et j'ai 9 petits-enfants
32:23j'ai 5 enfants
32:24et 9 petits-enfants
32:25je me fais
32:26évidemment du souci
32:28et de voir
32:29toute cette puissance
32:30que cette puissance existe
32:32je l'entends
32:33et elle est nécessaire
32:34mais de là
32:35à l'exposer
32:36comme d'autres
32:37dictateurs
32:39dans certains pays
32:40font exactement
32:41la même
32:41et je trouve
32:43je trouve gênant
32:45pour la France
32:46un pays de paix
32:47un pays où les gens
32:48se réfugient
32:49pour trouver la paix
32:50je trouve gênant
32:51que l'on se mette
32:53au niveau
32:54alors je sais
32:55que je ne vais pas
32:56me faire que des amis
32:56mais on se met au niveau
32:57de gens qui sont
32:58peu respectables
32:59et puisque je parle
33:00de gens peu respectables
33:02je trouve
33:03même si
33:04si vous me permettez
33:04d'aller
33:05vous citer une phrase
33:07après
33:07allez-y
33:08je trouve très embêtant
33:10d'avoir
33:11cette année
33:12invité
33:13l'Indonésie
33:14je crois
33:14que le président
33:16indonésien
33:17n'hésite pas
33:19à se retourner
33:21contre son peuple
33:22les droits de l'homme
33:24je crois
33:24que ça n'est pas
33:25sa priorité
33:26et sous prétexte
33:27d'intérêts
33:28indo-pacifiques
33:30ou d'intérêts
33:31commerciaux
33:31puisque j'ai cru
33:32comprendre
33:32qu'on leur avait vendu
33:34pas mal d'avions
33:35de guerre
33:36évidemment
33:36donc avec
33:37les technologies
33:38qui vont avec
33:39moi ça me gêne
33:40que l'on invite
33:41j'ai en mémoire
33:42Kadhafi
33:43mais c'est un autre sujet
33:45Alain
33:45le sujet c'est de savoir
33:46est-ce qu'on a raison
33:47de montrer notre puissance
33:48je vous cite la phrase
33:49d'Emmanuel Macron
33:49parce que lui
33:50il l'assume plutôt
33:50il dit face à un monde
33:51plus brutal
33:52la France doit être plus forte
33:53et pour être forte
33:55il faut être craint
33:56voilà la logique
33:57de ce qu'il voulait faire
33:58ce matin
33:58oui mais moi j'estime
34:00que plus on en montre
34:01plus on
34:02je reviens
34:03sur le sujet
34:04c'est vrai que je me suis
34:05un peu écarté
34:05c'est une généralité
34:07que j'ai voulu faire
34:07effectivement
34:08on a besoin
34:09de tout montrer
34:10Alain on vous entend plus
34:11ça capte plus
34:12je suis désolé
34:12on ne comprend plus
34:13ce que vous nous dites
34:13parce que la liaison
34:14est mauvaise
34:15on va prendre Claude
34:16au téléphone
34:17bonjour Claude
34:18oui bonjour
34:19je vous écoute
34:20qu'est-ce que vous en pensez
34:21vous de ce débat
34:22est-ce que d'abord
34:22vous pensez que la menace
34:23est plus réelle
34:25que jamais
34:25ou est-ce que
34:26elle est un peu
34:27exagérée
34:28si on vous pose la question
34:29comme ça
34:30écoutez
34:31moi je ne pense pas
34:33que la menace
34:34soit exagérée
34:36parce qu'à la tête
34:38de la Russie
34:39il y a quelqu'un
34:40que je pourrais
34:41qualifier
34:42un peu de fou
34:44ou du moins
34:44imprévisible
34:46donc à partir de là
34:48il faut s'attendre
34:49à tout
34:49et quelqu'un
34:51vous citez
34:52Vladimir Poutine
34:52qui ne respecte
34:54que la force
34:55c'est-à-dire
34:55il jauge
34:57la capacité
34:57des adversaires
34:58plus on lui montre
34:59qu'on est fort
34:59plus on l'intimide
35:00c'est ça un peu la logique
35:01qui est quand même
35:02une logique d'escalade
35:03entre des pays
35:04mais c'est comme ça
35:04que c'est présenté
35:06en tout cas
35:06oui
35:07oui oui
35:08mais on sait très bien
35:09que pour
35:11gagner la paix
35:12il faut préparer
35:13la guerre
35:14c'est malheureux
35:15de parler
35:15comme ça
35:16c'est malheureux
35:17de dire ça
35:17mais malheureusement
35:19si on est faible
35:20on sera attaqué
35:22si on est fort
35:24on sera moins
35:25et Claude
35:26par contre
35:27on entend
35:29que le budget
35:30de l'armée
35:30et de la défense
35:32va être revu
35:33à la hausse
35:34quand même
35:34on parle de 6 milliards
35:35et demi en plus
35:36par rapport à ce qui était prévu
35:376 milliards et demi en plus
35:38sur les deux prochaines années
35:39alors qu'on le répète
35:40à longueur de journée
35:41le gouvernement
35:42cherche
35:43les millions
35:44par-ci par-là
35:44pour faire des économies
35:46demain
35:46si on vous demande
35:47à vous
35:48retraiter Claude
35:49et bien de payer un peu
35:50ou de rogner un peu
35:51sur votre retraite
35:52pour payer
35:52la défense en France
35:54est-ce que vous êtes prêt
35:55à le faire ?
35:56Moi je dirais oui
35:58je dirais oui
35:59parce que
35:59bon
36:00j'ai la chance
36:01d'avoir une retraite
36:02qui me permet
36:02de bien vivre
36:03mais ce n'est pas
36:05qu'une chance
36:06c'est aussi
36:06une récompense
36:07mais effectivement
36:09si on a lieu
36:11de faire un effort
36:13moi je suis prêt
36:14à le faire
36:15j'ai déjà
36:15j'étais déjà intervenu
36:17sur votre antenne
36:18pour dire
36:19que j'étais prêt
36:20à avoir une coupe
36:22sur la retraite
36:24s'il en était besoin
36:25au niveau
36:27des finances
36:28de l'Etat
36:29Merci Claude
36:30d'avoir été avec nous
36:31au 3210
36:32on va prendre
36:33un dernier auditeur
36:34sur cette question-là
36:35bonjour François
36:37Oui bonjour
36:38François si on reprend
36:39un peu le déroulé
36:39de ce qu'on a vécu
36:40ces derniers jours
36:40il y a quand même
36:41un plan comme
36:42qu'on voit quand même
36:43de la part des autorités
36:44vendredi le chef des armées
36:45qui prend la parole
36:46c'est très rare
36:47pour dire qu'effectivement
36:48lui aussi la menace
36:50n'a jamais été aussi forte
36:51que la Russie
36:51a pris la France
36:53spécifiquement
36:54comme l'adversaire
36:55principal en Europe
36:56Emmanuel Macron
36:58son discours hier soir
36:59le défilé
36:59qui est un peu hors norme
37:00ce matin justement
37:01en disant que la menace
37:03n'a jamais été aussi forte
37:04est-ce que vous y voyez
37:05un peu quand même
37:05une menace
37:07qui est exagérée vous ?
37:09Non mais attendez
37:10oui bonjour à tous
37:11non mais voilà
37:12c'est à dire
37:12M. Macron
37:13il parle toujours
37:14dans le pessimisme
37:14vous vous rendez compte
37:15que l'Europe
37:16est la première économie mondiale
37:17les Russes
37:18ils ne font pas le point
37:18devant l'Europe
37:19s'ils sont tout seuls
37:20naturellement
37:20quand on voit
37:22M. Macron
37:22c'est le confinable de service
37:23quand on voit
37:24qu'il devrait faire
37:26la locomotive
37:27de l'Europe
37:27M. Macron
37:28parce qu'on a le nucléaire
37:29il n'y en a pas beaucoup
37:29qui ont le nucléaire
37:30donc on a le droit
37:31de parler
37:31et de s'exprimer
37:32en disant
37:33si les premiers
37:33qui largueront
37:34une bombe
37:34c'est nous
37:35donc on prend
37:35des énormes risques
37:36et il faut absolument
37:38qu'il fasse la locomotive
37:39en disant
37:40qu'il faut que tout le monde
37:41soit à 5%
37:42de leur budget
37:43pour leur armée
37:44on est 28 pays
37:45en ce moment
37:46sur l'Europe
37:47si tout le monde
37:48se met à 5%
37:49même à l'heure
37:50M. Poutine
37:50il ne franchira jamais
37:51l'Ukraine
37:52et puis les Russes
37:52ils ont attaqué l'Ukraine
37:57la guerre a commencé
37:58depuis plus de 3 ans
37:59mais on voit quand même
38:00à quel point
38:00ils mettent
38:02tous leurs moyens
38:02en place
38:04pour prendre
38:04quelques kilomètres carrés
38:05par-ci par-là
38:06en Ukraine
38:06alors qu'ils voulaient
38:07marcher sur Kiev
38:08en moins de 3 semaines
38:08ils n'ont pas réussi
38:09à le faire
38:09donc la puissance
38:10de la Russie
38:11elle est moins grande
38:11en tout cas
38:12qu'on pouvait le craindre
38:12à l'époque
38:13mais n'avance pas
38:14je ne comprends pas
38:15les conseillers
38:15de M. Macron
38:16nous faire une soirée
38:17de peau finable
38:18comme ça
38:18vous vous rendez compte
38:19pour l'économie française
38:20on est en guerre
38:21on est en économie de guerre
38:23mais il n'y a pas de guerre
38:24en ce moment
38:24pour la France
38:25sauf que là
38:26M. Poutine
38:27est en train
38:27de traverser
38:28essayer de traverser
38:29l'Ukraine
38:30mais si l'Europe
38:31se met à 5%
38:32dans leur budget
38:32de leur armée
38:33nous serions
38:34la première armée
38:36du monde
38:36vous vous rendez compte
38:37et vous êtes pour
38:39l'augmentation
38:39du budget
38:40de la défense
38:40il faut diminuer
38:42le mammouth d'Etat
38:43qui fait du gaspillage
38:43partout
38:44c'est-à-dire en parlant
38:45des départements
38:46des intercoms
38:47des métropoles
38:47il faut supprimer
38:49par exemple
38:49on a trop de bureaucratie
38:51et il faut faire des économies
38:52pour les balancer
38:53un peu plus
38:54dans l'armée
38:54c'est simple
38:55comme bonjour
38:55là on a du gaspillage
38:56partout
38:57M. Macron
38:57il a loupé
38:58ces 8 années
38:59il aurait pu se rattraper
39:00ou il pourrait se rattraper
39:01en disant
39:02je vais faire
39:02une direction
39:03qu'on ne va pas
39:04se laisser faire
39:05par exemple
39:06M. Poutine
39:06aujourd'hui
39:07ça sera sans doute
39:08d'autres demain
39:08mais avec 5% d'armée
39:11dans tous les pays européens
39:12les 28 qu'on a
39:13M. Poutine
39:14ne fait pas le poids
39:15il n'arrive même pas à avancer
39:16il a des camions
39:17qui ont 80 ans
39:18et il a des armées
39:19il dit
39:19il vient de perdre
39:20500 000 hommes
39:21là-dedans
39:22il y a des généraux
39:22il y a des gradés
39:24son armée
39:25est encore diminuée
39:26mais par contre
39:27il ne faut pas faire
39:27comme il éclaire
39:28le système militaire
39:29qu'on a eu
39:30c'est-à-dire
39:31qu'on n'a pas préparé
39:32la guerre en 1936
39:32à cause des communistes
39:33parce qu'il y a encore
39:34la gauche
39:35la gauche
39:35qui met des bâtons
39:36dans les roues partout
39:36dans ce qui fait qu'automatique
39:38Moïcler a traversé la France
39:39en 8 jours
39:39on ne s'était pas armé
39:40De Gaulle l'avait dit
39:41vous vous rappelez de ça
39:42j'invente rien
39:43et quand vous vous rappelez
39:44qu'en 1962
39:45il dit
39:45on n'a jamais été aussi en danger
39:47en 1962
39:48Khrouchev
39:49il a mis des bombes atomiques
39:50sur des cargos
39:51pour aller les mettre
39:52à Cuba
39:53pour les envoyer
39:53sur l'Amérique
39:54Kennedy a dit
39:55si vous ne faites pas
39:56de mutants
39:56on vous envoie la bombe atomique
39:57je crois que là
39:58dans cette période-là
39:59elle était beaucoup plus
40:00beaucoup plus
40:01pancée
40:01c'est-à-dire qu'il y avait
40:03un danger beaucoup plus
40:04qu'aujourd'hui
40:04mais arrêtons le pessimisme
40:06on met tout le monde
40:07à 5% dans l'armée
40:08et vous verrez
40:09que l'Europe sera très très forte
40:10merci beaucoup François
40:12on vous a entendu
40:14merci François
40:15de nous avoir appelé
40:15au 3210
40:16on aura l'occasion
40:17de reparler de ce sujet
40:18on va faire une dernière
40:20courte pause
40:21et on va parler
40:21des prisons françaises
40:22est-ce que ce sont des passoires
40:23on réagit à l'évasion
40:24de ce détenu
40:25à côté de Lyon
40:27qui est parti
40:27caché dans le sac
40:28de son co-détenu
40:29qui lui était
40:29en procédure de sortie
40:31à tout de suite
40:31sur RTL au 3210
40:33jusqu'à 14h
40:35les auditeurs
40:36ont la parole
40:36sur RTL
40:37avec Olivier
40:39qui est en train de se détenu

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