Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 09/07/2025
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Olivier Boy du 09 juillet 2025.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole sur RTL avec Olivier Bois.
00:06Vous nous appelez comme tous les jours au 3210 pour parler de tous les sujets d'actu aujourd'hui
00:11et notamment pour commencer de ces incendies, cette question qu'on pose ce matin, ce midi sur RTL.
00:16La France est-elle vraiment bien armée pour faire face à ces gigantesques incendies
00:20qui vont être amenés à se répéter ? On va en parler avec vous Sabine dans un instant.
00:24Il se trouve que vous nous appelez de Marseille. Sabine, bonjour.
00:27Oui, bonjour Olivier.
00:28D'abord, comment va Marseille ce midi ?
00:31C'est compliqué, c'est dur. On a perdu nos collines, on a perdu des maisons.
00:39Certains de nos amis n'ont plus de maisons. Ils n'ont plus rien.
00:43Certains ont des dommages, mais ça ira, mais certains n'ont vraiment plus rien.
00:47Une ville vraiment sous le choc. On en parle avec vous Sabine dans un instant.
00:52Juste après le rappel de l'actu, ces incendies qui sont entraînés de régression ce midi.
00:58C'est ce qu'est dit le préfet des Bouges-du-Rhône.
01:01Le feu a été extrêmement violent depuis hier. 700 pompiers restent mobilisés sur le terrain.
01:06Le feu qui a parcouru 750 hectares. Des personnes ont dû dormir en dehors de chez eux la nuit dernière.
01:12Il commence maintenant à être déconfiné, notamment dans cette commune des Pennes-Mirabeau, d'où est parti le feu.
01:18L'incendie également qui a parcouru près de 2000 hectares, vous le savez, dans l'Aude, du côté de Narbonne.
01:23Là encore, le feu ne progresse plus, mais les pompiers restent à pied d'œuvre pour continuer à maîtriser la situation.
01:30L'actu aujourd'hui, c'est le siège du RN, Rassemblement National Perquisitionné.
01:33Le Parquet de Paris qui enquête notamment sur le financement des campagnes présidentielles et législatives de 2022.
01:40Ils tentent de déterminer notamment s'il y a eu des financements grâce à des prêts illégaux ou grâce à des surfacturations de certaines prestations.
01:46Le RN affirme n'avoir rien à se reprocher.
01:49Et Jordan Bardella, le président du parti, parle même ce matin, lui, d'acharnement.
01:54Journée cruciale pour l'Olympique lyonnais qui a rendez-vous en appel devant la commission générale de la DNCG.
02:00L'OL rétrogradé en Ligue 2 qui va essayer de convaincre qu'il peut rester parmi les lits.
02:05Mais il faudra mettre des centaines de millions d'euros sur la table.
02:09On attend normalement la décision ce soir.
02:11Et puis le Tour de France, ça vient de partir sur le Tour avec une étape déjà cruciale.
02:15Le premier contre la montre de cette épreuve, 33 kilomètres autour de Caen.
02:20C'est toujours Mathieu Van Der Poel qui est en jaune.
02:22On attend évidemment de voir la prestation de Tadej Pogacar et de son principal rival Jonas Vingegaard.
02:31Peggy Broch, la météo aujourd'hui ?
02:33Avec du soleil et quasiment partout.
02:35Je dis quasiment parce qu'on a quand même un petit peu plus de nuages sur le nord-est.
02:38Alors surtout entre l'Alsace-Lorraine et la Franche-Comté, un peu comme ce matin.
02:41Sinon, au nord de la Seine, ce sont des nuages de beau temps.
02:44Donc globalement, ça reste très ensoleillé sur tout le pays.
02:47Avec encore du vent.
02:49Misra, les tramontanes faiblissent.
02:50Mais le risque d'incendie est encore élevé.
02:53Des rafales entre 40 et 60 kilomètres heure.
02:55Et les températures remontent cet après-midi.
02:57C'était frais ce matin par endroits.
02:58Mais cet après-midi, on est entre 22 et 27 degrés sur la moitié nord.
03:0126 à 30 degrés dans le sud-ouest.
03:03Et 32 la maximale du côté de Perpignan.
03:05Merci beaucoup Peggy Broch.
03:08RTL.
03:09Les auditeurs ont la parole.
03:10Avec Olivier Bois.
03:12On vous retrouve, Sabine, vous nous avez appelé au 30 de 10.
03:17Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h.
03:19Évidemment, on va parler de ces incendies qui font rage, qui ont fait rage dans le sud-est,
03:23dans l'Hérault, dans l'Aude.
03:24Et bien sûr, à Marseille, on est absolument frappé par ces images qu'on voit depuis hier.
03:30Des collines en feu aux portes des maisons, des immeubles.
03:34Sabine, vous êtes Marseille.
03:36Vous êtes de quel quartier d'ailleurs, vous ?
03:37Alors, je suis au niveau de l'Estac, côté mariniers.
03:40Et c'est là qu'on a été touchés, en fait.
03:42Dès que le vent a tourné, les pelnements de Mirabon, les flammes sont venues chez nous, directement.
03:47Oui, on était tout à l'heure avec Valentin Boisset, envoyé spécial d'RTL,
03:51qui a été l'un des premiers journalistes à pénétrer dans ce quartier tout à l'heure.
03:55Et qui parle vraiment d'un quartier complètement ravagé.
03:57Qu'est-ce que vous voyez, vous, ce midi-là ?
04:00Moi, j'ai pu y aller ce matin.
04:02On avait le droit d'y entrer à pied.
04:05On n'a plus de collines.
04:07Enfin, les collines sont là, mais tout est noir.
04:08Il n'y a plus du tout de végétation.
04:10C'est nu.
04:13Certains voisins, on se regarde avec un sourire, mais c'est avide.
04:17On se demande comment va ta maison.
04:21Est-ce que tu vas souffrir de ça ?
04:24Est-ce que tu as besoin d'un coup de main ?
04:26Et puis voilà, par contre, certains ont pleuré.
04:29On les a pris dans nos bras tout à l'heure, parce que leurs maisons ne sont plus là.
04:33Vous avez été évacuée vous-même, Sabine ?
04:36Alors moi, j'ai reçu des alertes comme quoi il fallait rester au début confiné.
04:41Et après, la dernière alerte que j'ai vue, comme j'avais des petits, c'est une insustente maternelle.
04:46Vous aviez des enfants avec vous hier, au moment où ce feu est allé aussi vite, tellement vite hier.
04:51En fait, depuis midi, je couche les enfants à peu près vers midi.
04:54Et depuis midi, je surveillais les fumées qui venaient des peines Mirabeau.
04:59Et on surveillait, on appelait un peu les voisins en disant,
05:03Fato sont chez toi, parce que ce n'est pas très long, on ne sait jamais si le vent tourne.
05:07Et pour finir, quand j'ai eu la deuxième alerte, j'ai été chercher les petits dans le lit.
05:12Je les ai réveillés comme ça brusquement.
05:13Ils n'ont rien compris, les petits malheureux.
05:15Et j'ai venu en voiture et je suis partie.
05:18Il y avait déjà la queue dans mon quartier, parce que les gens partaient.
05:22Il y a eu une panique à un moment donné, parce qu'on a entendu par exemple la vitesse de propagation de ce feu.
05:27Je crois qu'on était au-delà du kilomètre, qui gagnait un kilomètre par heure.
05:32Ce qui est vraiment absolument colossal en termes de vitesse de propagation.
05:35Il y a eu quand même un sentiment de panique à un moment donné, à voir ces flammes s'approcher si rapidement ?
05:40Oui et non.
05:42Oui, parce qu'il a fallu vite évacuer notre quartier.
05:45Mais comme on est partis déjà assez vite, ça a été.
05:48Par contre, je sais que le quartier qui est juste au-dessus de chez moi, eux, n'ont pas été alertés.
05:53Ils ont vu les flammes arriver dans leur jardin et là, ça a été vraiment la panique.
05:56Par contre, dans l'estac plage, au niveau des ronds-points des pompiers,
06:02il y avait une queue, on roulait cul à cul des voitures et ça n'avançait pas.
06:08Parce que tout le monde essayait de partir à droite, à gauche, dans Marseille, dans l'Europe.
06:11On s'interroge, évidemment, on l'entend sur RTL depuis deux jours, depuis trois jours,
06:19que ce soit dans l'Hérault, dans l'Aude, à Marseille également, le travail absolument formidable des pompiers qui prennent des risques.
06:23Chaque jour, il y a des pompiers qui sont blessés, qui sont intoxiqués par les fumées et qui font ce qu'ils peuvent.
06:28Mais on a quand même entendu des habitants qui disent qu'ils ont mis du temps à intervenir.
06:33On vous laisse interroger ce midi sur le niveau de préparation de la France face à ces incendies-là.
06:39Vous, Marseillaise, de l'estac, un des quartiers, des endroits les plus touchés,
06:44qu'est-ce que vous avez à dire par rapport à ces interventions des pompiers, ces appels que vous avez passés ?
06:49Qu'est-ce que vous avez remarqué, vous ?
06:51Alors moi déjà, avant de critiquer, je vais leur dire merci pour ce qu'ils ont fait pour nous.
06:56Parce que franchement, je suis passée à côté de leur camion, ils sont par terre, ils sont assis, les pompiers,
07:00on voit qu'ils en peuvent fuir, ils sont fatigués.
07:02Mais oui, en fait, quand j'ai vu les fumées, à partir de midi, on attendait toujours qu'au moins un camion de pompiers passe devant nous
07:08pour monter, pour monter la colline.
07:11Et on s'est toujours dit, le camion, il ne passe pas, donc normalement, on ne risque rien.
07:14Et c'est vrai qu'il y aurait au moins un camion qui serait passé,
07:17peut-être qu'il aurait senti le vent tourner et il aurait pu nous faire partir plus tôt.
07:25En fait, pour eux, il n'y avait pas d'urgence.
07:26Et si, pour finir, il y avait une très très grosse urgence.
07:29Évidemment, individuellement, ils ont tous bataillé comme ils pouvaient,
07:33mais c'est peut-être la question des moyens globaux qui se posent.
07:37Autre chose dont je voulais parler avec vous,
07:39je ne sais pas si vous avez déjà connu ça à Marseille.
07:43En tout cas, on a l'impression qu'il faut peut-être malheureusement s'attendre à ce que ça se répète,
07:48prendre des mesures également individuellement dans nos maisons, dans nos jardins.
07:53C'est ce que disait ce matin la porte-parole du gouvernement Sophie Prima sur RTL,
07:56en disant qu'il faut maintenant faire attention à débroussailler autour de chez soi.
08:01Elle disait même qu'il faut que les maires soient plus intransigeants,
08:03qu'il y ait des amendes qui tombent si les personnes ne débroussaillent pas autour de chez eux,
08:08ce qui est leur responsabilité.
08:09Quand vous entendez ça, ça vous choque ou vous dites que c'est normal,
08:13c'est de la responsabilité de chacun maintenant de prendre en compte ces paramètres-là ?
08:18Alors moi, je dirais que c'est de la responsabilité de chacun,
08:21tout en sachant que des fois nos terrains sont très grands et partent dans la colline,
08:25du côté du quartier du marinier.
08:28Et le particulier ne peut pas tout nettoyer lui-même.
08:33Donc c'est vrai que si l'État pouvait donner un coup de main, ce serait pas mal.
08:36Nous, on fait tout ce qu'on peut dans notre quartier tous les ans,
08:39puisqu'on a des obligations légales de débroussaillement qui sont mises en place.
08:43On reçoit par les marins banquiers tous les ans des rappels en disant
08:46qu'aujourd'hui, vous devez commencer à débroussailler,
08:49par rapport aussi à la législation, aux animaux, aux oiseaux.
08:53Mais on ne peut pas faire plus qu'on ne peut.
08:55Moi, j'ai des amis.
08:57Là, elle n'a pas perdu sa maison, mais presque.
09:00Elle est carrément en champ de collines.
09:01Elle était en pleine dente.
09:02Sa maison a résisté.
09:03On se demande pourquoi.
09:04Oui, on est responsable.
09:08On fait ce qu'on peut, nous, dans notre quartier.
09:09En tout cas, on ne sait pas ce mot.
09:10On s'entraîne même entre deux.
09:12Mais on ne peut pas faire plus.
09:13La colline est tellement grande que là, il n'y a plus rien.
09:15Et aujourd'hui, vous êtes rentrée chez vous ?
09:17Comment ça se passe, la journée d'aujourd'hui ?
09:20Non.
09:20Toute la nuit, du coup, je n'ai pas dormi.
09:22Il y avait un groupe de solidarité.
09:23On regardait un peu ce que chacun mettait.
09:26Il y a quelques personnes qui ont réussi à pénétrer dans notre quartier à pied,
09:30dans le noir, parce que l'électricité est coupée.
09:33Certaines maisons n'ont plus d'eau, parce que les canalisations ont été cassées.
09:37Et ils nous ont prévenu, toi, ta maison, ça va, mais on est dans le noir.
09:42On ne voit pas non plus tout.
09:43Donc moi, ce matin, j'y suis allée.
09:46J'ai mon enfant à venir, parce que du coup, hier soir, après le déconfinement,
09:50entre guillemets, je suis allée chez mon fils, à une vingtaine de kilomètres de là,
09:55pour me mettre en sécurité.
09:57Et là, ce matin, en fait, j'ai découvert tout ça, et c'est une horreur.
10:01Merci, Sabine, de nous avoir appelé au 3210 sur RTL.
10:06Témoignage absolument édifiant sur ce que vous avez vécu hier, cette nuit,
10:10sur ce que vous vivez dans ce quartier de l'Estac à Marseille,
10:13qui a été très, très lourdement touché par les incendies.
10:15Merci, Sabine.
10:16A bientôt sur RTL.
10:17Bonne journée à vous.
10:18Dans un instant, on est avec Dylan, justement, pompier volontaire,
10:20qui nous a appelé, qui a appelé RTL au 3210,
10:23pour nous parler, justement, de ces moyens dont on parle pour les pompiers.
10:25A tout de suite.
10:27Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
10:33Avec vous, au 3210, jusqu'à 14h, on continue à parler de ces incendies dans le sud-est,
10:42notamment à Marseille.
10:44On vient d'entendre le témoignage de Sabine, dont le quartier a été dévasté du côté de l'Estac.
10:50Et on est avec Dylan.
10:51Bonjour, Dylan.
10:52Bonjour.
10:53Vous nous avez appelé au 3210, vous êtes pompier volontaire, Dylan, c'est bien ça ?
10:57C'est bien ça.
10:58Alors, évidemment, on a pris les précautions pour dire que les pompiers,
11:01tout le monde les remerciait, tant tous les départements qui sont touchés actuellement
11:04pour leur travail, pour leur implication,
11:06en rappelant que certains d'entre eux étaient aujourd'hui blessés ou intoxiqués par les fumées.
11:10Mais on entend aussi ces personnes qui s'interrogent sur le temps d'intervention
11:15et on s'interroge globalement sur le niveau de préparation des Français.
11:18Est-ce que les pompiers, aujourd'hui, ont les moyens de fonctionner correctement ?
11:21Qu'est-ce que vous nous dites, vous, là-dessus, Dylan ?
11:23Non, non, non, on n'a pas les moyens.
11:26On n'a pas les moyens, que ce soit humain ou même avec tout ce qui est canadaires,
11:32fourgons et autres fourgons incendies.
11:34On n'a pas les moyens nécessaires pour pouvoir venir à bout et en aide comme on le souhaiterait.
11:40Et ça s'est dégradé ?
11:41Bien sûr.
11:43Bien sûr.
11:44Par rapport à tout sur le territoire national, il faut savoir qu'on est 80% environ de pompiers volontaires sur le territoire national.
11:50D'accord.
11:51Et le reste est en pompiers professionnels et effectivement, tout s'est dégradé.
11:55Pour bien comprendre, dans une caserne, vous êtes des pompiers volontaires, des pompiers professionnels.
11:59Donc quand il y a un énorme incendie qui se déclare comme ça, tout le monde est sur le pont, vous vous retrouvez tous ensemble.
12:04C'est exactement, que ce soit des pompiers volontaires ou des pompiers professionnels.
12:10Du moment qu'il y a un incendie, tout le monde est déclenché par rapport au niveau du CODIS et aux moyens envisagés
12:16et aux premiers éléments que l'opérateur du CTA CODIS va pouvoir récupérer.
12:21Et on a fait une enquête récemment sur RTL, enquête d'Arthur Pereira d'ailleurs, vous la retrouvez sur RTL.fr,
12:27sur la crise de vocation des pompiers volontaires avec de moins en moins de candidats.
12:32Je crois qu'il y a une cinquantaine de milliers de pompiers volontaires en moins, sur 25 ans,
12:36par rapport aux années 2000, à aujourd'hui, il y a de plus en plus de mal à recruter des pompiers volontaires.
12:41C'est le cas, vous le constatez, vous, sur le terrain ?
12:43Effectivement, oui, c'est le cas. On a un gros souci, un gros manque d'effectifs et un gros moyen manque de personnel sur le territoire,
12:51que ce soit dans n'importe quel département. On a des gros soucis et des gros soucis de moyens également.
12:57Et puis on voit également que les politiques ne font rien également.
13:00À quel niveau ?
13:03À quel niveau ? C'est-à-dire qu'ils ne font pas de campagne de recrutement,
13:09ou alors ils essayent de noyer tout ça.
13:14Et malheureusement, actuellement, les pompiers volontaires font énormément de travail,
13:19et les pompiers professionnels essayent de recruter le maximum de pompiers professionnels.
13:22Alors que la plupart du monde du volontariat, c'est les pompiers volontaires qui assurent la plupart des missions sur le territoire national.
13:28Et quand vous entendez ces Marseillais qui disent, malgré évidemment tous les remerciements qu'ils adressent à ceux qui les ont secourus,
13:35on a eu l'impression d'attendre longtemps que ça passait loin de chez nous, qu'on n'a pas forcément été pris en charge assez vite.
13:42Est-ce que c'est peut-être le lot aussi forcément d'une urgence ?
13:45On va aux plus urgences, c'est ce que disait Étienne Baudu.
13:47D'abord on sauve des vies, ensuite on sauve les maisons.
13:50Est-ce que forcément on trouve ça toujours trop long quand on est concerné directement,
13:54ou est-ce que ça ne vous étonne pas que ce soit de plus en plus long les délais d'intervention ?
13:57Alors le délai d'intervention, effectivement, c'est de plus en plus long sur le territoire.
14:02Ça a bien augmenté de 3 minutes sur un délai d'intervention.
14:06Parce qu'il faut savoir qu'en tant que pompier volontaire, déjà, soit on est à la maison, soit on est dans une caserne.
14:11Et quand on est à la maison, déjà le temps de monter à la caserne pour pouvoir prendre le départ sur un incendie ou secours à victimes
14:17est de quasiment 10 minutes, voire 13 minutes actuellement.
14:21Donc oui, si les casernes voisines de l'intervention ne sont pas disponibles, ça peut être très long,
14:29voire même, je vais donner peut-être un petit temps entre 15, 20, 25 minutes.
14:34Encore, tout dépend de la région.
14:36En montagne, ça peut être très long, une bonne trentaine de minutes sur certaines interventions.
14:40Merci Dylan de nous avoir appelé au 3210.
14:42C'était passionnant d'avoir votre avis direct du terrain, puisque je rappelle que vous êtes vous-même pompier volontaire.
14:46Il y a beaucoup de pompiers qui nous ont appelés, figurez-vous, au 3210 ce midi.
14:51C'est le cas notamment de Bruno et Yannick.
14:53Je vous salue tous les deux en même temps.
14:54On va discuter tous les trois, peut-être.
14:56Bonjour.
14:57Bonjour.
14:59Vous êtes tous les deux pompiers d'un syndicat de pompiers, c'est ça ?
15:03Dites-nous, Bruno, d'abord.
15:05Alors moi, je suis secrétaire général du syndicat de pompiers volontaires de France.
15:09Donc, un syndicat qui est implanté un petit peu partout en France,
15:13avec la diversité du territoire.
15:15La diversité des interventions et des populations.
15:19Et vous, Yannick ?
15:21Je suis sapeur-pompier professionnel dans les Yvelines
15:23et je suis secrétaire général du syndicat national des sapeurs-pompiers professionnels.
15:27Est-ce que vous êtes choqué, pour poser action très clairement,
15:30par tout ce qu'on vient de dire sur RTL ?
15:32Sachant qu'évidemment, on le dit encore,
15:34il ne s'agit pas du tout de remettre en cause l'engagement
15:36ni les risques que prennent les pompiers.
15:38Mais on attend vraiment d'avoir votre avis là-dessus.
15:41Est-ce que la France est prête pour faire face à ces incendies qui vont se répéter ?
15:45Bruno ?
15:46Alors, au fur et à mesure des années,
15:48les incendies prennent de plus en plus de place au niveau de l'été.
15:53Là, on le voit cette année,
15:55avec une saison estivale, une saison de feu de forêt
15:58qui commence en avance par rapport à ce qu'on a connu.
16:00Et ça n'ira pas dans le bon sens dans les prochaines années.
16:05Les moyens humains et les moyens matériels
16:08ne sont pas forcément prêts au niveau de la quantité.
16:11Et au niveau de la qualité, comme disait Dylan tout à l'heure,
16:14sur le territoire français, il y a environ 39 000 sapeurs-pompiers professionnels.
16:19Et ça, Yannick pourra le préciser.
16:21Et il y a également, sur le papier, 200 000 sapeurs-pompiers mentaires.
16:25200 000 sapeurs-pompiers mentaires, ce sont des hommes, des femmes.
16:2716 ans minimum, jusqu'à 67 ans,
16:31qui, pour la plupart, ont un emploi à côté, à temps plein ou à temps partiel.
16:36Et ce sont eux que vous avez de plus en plus de mal à recruter ?
16:39On a de plus en plus de mal à recruter, ça c'est une chose.
16:43Et on a du mal également à fidéliser.
16:45D'accord. Yannick, qu'est-ce que vous pouvez nous dire là-dessus, Yannick ?
16:49Déjà, je voudrais saluer le travail de mes collègues sur le terrain
16:52dans ces moments difficiles.
16:53Ce que Bonneau vient de dire est très cohérent.
16:59Moi, je veux vous dire, en fait, les sapeurs-pompiers,
17:01la sécurité civile, de manière générale,
17:03c'est comme n'importe quel service public en France,
17:05il est en train de se casser la figure.
17:07Et on s'en rend compte lorsqu'on sort de l'ordinaire.
17:10On s'en rend compte, comme dans les hôpitaux, lorsqu'il y a le Covid.
17:14On s'en rend compte lorsqu'il y a les gilets jaunes avec moins de policiers.
17:17Et bien là, lorsque les feux prennent des dimensions trop importantes,
17:21on se rend compte que d'un seul coup, on n'a pas assez de pompiers,
17:24qu'ils soient professionnels ou volontaires.
17:26Et on n'a pas assez de moyens matériels également à leur donner,
17:30notamment les moyens aériens ou la politique du gouvernement
17:34au travers de la direction de la sécurité civile est complètement mauvaise.
17:40Avec des économies, la France cherche 40 milliards d'économies,
17:45la sécurité civile, elle est dedans.
17:47Sur les moyens, sur les salaires, sur le recrutement, ça joue sur quoi ?
17:52Non, non, c'est pas tant le salaire.
17:56Même si, au moins les sapeurs-pompiers professionnels,
17:59je laisserais bon nous réagir sur les volontaires,
18:01mais les pompiers professionnels demandent des reclassements catégoriels.
18:05Mais ce n'est pas ce qui va éteindre les feux.
18:08Ce qui va éteindre les feux, c'est un nombre de soldats du feu suffisamment portant
18:12et bien appuyé, bien aidé par un nombre suffisant et bien réparti
18:16sur plusieurs points du territoire, des bases aériennes,
18:18ce qui n'est pas le cas en France.
18:20Alors que nous avons le massif forestier le plus important d'Europe.
18:23Mais ça, c'est de l'organisation.
18:24On nous a dit, parce qu'on a déjà connu, on a tous en tête, je crois,
18:27les incendies de 2022, l'été 2022 du côté d'Arcachon,
18:30la test de Buche, la dune du Pilar.
18:33On avait déjà parlé de réorganisation, de prépositionner plutôt justement
18:36les avions qui étaient, je crois, plutôt dans le sud-est
18:38parce que c'était la zone à l'époque la plus arise
18:40pour les remettre un peu dans l'ouest
18:41et effectivement mieux organiser le territoire.
18:45Les promesses n'ont pas été tenues,
18:47la réorganisation n'a pas été bonne.
18:48Bruno, qu'est-ce que vous en pensez ?
18:51Alors l'État, à mon avis, fait un petit peu ce qu'il peut
18:54avec les moyens qu'il a, je pense que l'État a conscience
19:00des difficultés sur le terrain, mais ne veut pas le dire,
19:04ne veut pas le dire, ne veut pas avouer
19:06que nous allons droit dans le mur.
19:09Et ça, je rejoins Yannick, le système de sécurité civile
19:13va droit dans le mur et ça arrive très vite.
19:17Droit dans le mur parce que ça va, c'est triste à dire,
19:19mais ça va se répéter là.
19:20On voit trois ans après encore des gigantesques feux,
19:24on voit les canicules qu'on vit dès la fin du mois de juin,
19:27cette sécheresse évidemment qui aggrave les choses.
19:31Le changement climatique, ça va jouer sur le risque incendie en France.
19:34C'est une certitude.
19:36Ce qu'il faut analyser, c'est que les sapeurs-pompiers
19:41sont volontaires, professionnels, militaires également,
19:44parce qu'on a 5% de militaires en France,
19:46sont répartis sur le territoire français
19:47de façon à peu près équitable, sur une activité normale.
19:52Avec l'apparition des feux l'été,
19:54l'activité normale sur le territoire continue à exister.
19:59Et les feux dans le sud de la France
20:01vont augmenter cette activité,
20:04donc augmenter cette demande de moyens,
20:06que ce soit des moyens matériels et des moyens humains.
20:09Et là, à un moment donné, nous arrivons à une rupture.
20:12Ce qu'il faut vraiment avoir en conscience,
20:15c'est qu'aujourd'hui, à l'heure où on se parle,
20:19les équipes sont déjà fatiguées,
20:20et nous sommes que début juillet.
20:23Yannick, là-dessus ?
20:25Oui, je veux revenir sur votre rappel des feux de 2022,
20:29où effectivement, le Président de la République
20:31et le gouvernement a fait des promesses sur la réorganisation.
20:34Effectivement, les promesses n'ont pas été tenues.
20:35On devait ouvrir une deuxième base aérienne dans le sud-ouest,
20:38ceci,
20:38et elle n'a pas été ouverte.
20:41À la place, on a délocalisé la base de Marignane
20:44dans le Gard pour avoir un rayon d'action un peu plus important,
20:47mais il n'y a pas la deuxième base.
20:49Alors, on va nous répondre qu'on a créé
20:50une quatrième unité de sécurité civile,
20:52qui sont des militaires,
20:54et donc ça fait quelques soldats supplémentaires.
20:57Mais les moyens aériens,
20:58c'est vraiment ce qu'il y a de plus important.
21:01Et en fait...
21:02Nos Canadairs, ils sont vieillissants, on attend.
21:04C'est vrai, ça ?
21:05Oui, oui, oui.
21:06Et sachant que là, si vous commandez un Canadair,
21:08vous ne l'avez qu'en 2032,
21:09si vous le commandez aujourd'hui, là.
21:10Vous ne l'avez qu'en 2032.
21:12Donc, ça fait 7 ans,
21:14parce que le carnet de commande est plein.
21:15Ce n'est pas que l'avion soit compliqué à France,
21:16alors que le carnet de commande est plein.
21:18Il n'y a que le Canada,
21:19une entreprise canadienne qui fait ça.
21:21Non seulement nos Canadairs sont vieillissants,
21:23mais en plus, ils vieillissent plus vite,
21:24parce que nous, on écope dans la mer
21:25et pas dans les lacs canadiens.
21:27Donc, il y a de la corrosion supplémentaire sur les avions.
21:30Et donc, là, on a le parc qui est vieillissant,
21:33l'entretien de plus en plus compliqué,
21:35avec des périodes d'indisponibilité supplémentaires.
21:38Et bon, c'est quand même l'avion qu'il nous faut,
21:41parce que...
21:42C'est plus efficace.
21:44Il est très rapide, il est copse.
21:45Donc, il n'a pas un temps d'attente au sol très important.
21:48Le gouvernement travaille sur l'A400M,
21:50travaille sur des...
21:51Alors, c'est bien,
21:52mais ils ne sont pas aussi maniables,
21:53ils ne sont pas aussi rapides.
21:54Voilà.
21:55Merci Yannick et Bruno de nous avoir appelés au 3210.
21:57Je crois que je peux dire en votre nom
21:58qu'à la question,
21:59la France est-elle prête
22:00pour faire face à l'avenir à des feux
22:01qu'ils ont se répétés ?
22:02Je crois que vous nous répétez non.
22:03Vous nous dites non, pour l'instant, en l'état.
22:06Je ne te dis pas vos propos.
22:07Non, pas du tout, non.
22:08Merci à vous.
22:09Merci de nous avoir appelés au 3210.
22:11A bientôt sur RTL.
22:13Dans un instant, on va changer le sujet.
22:14On va parler et poser une autre question.
22:16Tiens, le gouvernement va-t-il taper sur les retraités,
22:18pardon sur l'expression,
22:19mais c'est quand même la question qui se pose.
22:20On cherche 40 milliards
22:21et peut-être, peut-être,
22:22qu'on va demander aux retraités,
22:24en priorité, de faire un effort.
22:25On en parle dans un instant, 3210.
22:26A tout de suite.
22:28Jusqu'à 14h,
22:29les auditeurs ont la parole sur RTL.
22:32Avec Olivier Bois
22:34Tour de France 2025 sur RTL
22:38Et une étape déjà décisive
22:39avec ce premier contre-la-monde de la course.
22:41On vous retrouve.
22:42Arthur Pereira, c'est parti depuis une demi-heure, Arthur.
22:45Absolument.
22:4533 kilomètres sans difficulté aujourd'hui
22:47pour ce contre-la-monde dans les rues de Caen,
22:49avec des passages par des zones de plaine
22:51aux alentours de la cité de Guillaume-le-Conquérant,
22:53par Colombie-en-Guernic,
22:55en Banplein ou en Cortan.
22:56Condition optimale aujourd'hui avec 23 degrés
22:59et un grand soleil.
23:00Attention tout de même dans les derniers kilomètres
23:02avec un vent en sens inverse.
23:04C'est le Kazakh Fedorov qui a ouvert le bal
23:06il y a 25 minutes.
23:07Le coureur de la formation XDS Astana.
23:09On le rappelle pour un contre-la-monde.
23:11On prend le classement général
23:12et on inverse.
23:13C'est-à-dire que le maillot jaune partira
23:14en dernière position à 17h.
23:17À suivre Bruno Armiral,
23:19le champion de France du contre-la-monde,
23:20attendu dès 14h20.
23:22Aussi le normand Kevin Vauclin,
23:24le natif de Bayeux,
23:25partira à 16h52.
23:26Et puis, un mot tout de même
23:28sur le champion olympique
23:29et le champion du monde de la discipline,
23:31Remco Evenepoel.
23:33Il a 58 secondes de retard sur le maillot jaune.
23:35Départ pour lui à 16h44.
23:37Merci beaucoup Arthur Pereira.
23:39Tout à l'heure à 14h pour un nouveau point
23:40sur ce contre-la-monde.
23:41Vous continuez à nous appeler
23:49au 3210 jusqu'à 14h.
23:52On va parler maintenant
23:52de ce sujet dont on parle
23:55tous les jours quasiment.
23:56Les 40 milliards que cherche le gouvernement,
23:59il va falloir faire des économies.
24:00On sait que François Bayrou a d'ores et déjà dit
24:02qu'il annoncerait entre guillemets
24:03la douloureuse le 15 juillet directement.
24:06Jusque là, on a très peu de détails.
24:09Ce matin sur RTL,
24:10Sophie Prima, la porte-parole du gouvernement,
24:12a refusé de donner,
24:13enfin n'a pas donné les pistes
24:15et notamment sur cette hypothèse
24:16d'une année blanche.
24:18C'est-à-dire geler toutes les prestations
24:19pour tout le monde
24:20qui permettraient de faire économiser des milliards
24:22et notamment en ne revalorisant pas
24:24les retraites.
24:25On entend beaucoup cette petite musique
24:27de dire que les retraités doivent
24:29mettre la main à la poche,
24:31peut-être même plus que les autres.
24:33On est avec Chantal.
24:34Bonjour Chantal.
24:35Bonjour.
24:36Vous nous appelez d'où Chantal ?
24:38De Haute-Savoie.
24:39De Haute-Savoie.
24:40Quand vous entendez,
24:41bon, les retraités,
24:42il faut qu'ils fassent un effort,
24:43qu'est-ce que vous êtes choquée ?
24:45Non, non, je suis outrée.
24:46Je ne suis pas choquée,
24:46je suis outrée.
24:47Je suis outrée
24:48de tout ce qui se passe actuellement.
24:50De toute façon,
24:51on marche sur la tête.
24:53Comme la personne qui a parlé avant
24:55et je ne sais plus qui c'était,
24:57le monsieur qui a parlé avant
24:57et qui disait que retraités,
25:00il y avait,
25:00ça ne voulait rien dire
25:01puisqu'il y a des retraités
25:02qui sont à 1500 euros.
25:03C'était M. Lorenzi l'économiste
25:05tout à l'heure à midi 40
25:07qui expliquait effectivement
25:08que prendre ce groupe
25:09comme un groupe homogène
25:10n'avait selon lui aucun sens.
25:11Mais bien évidemment,
25:13bien évidemment.
25:14Moi, j'habite en Haute-Savoie,
25:15une région qui est particulièrement chère
25:17et je connais plein de gens
25:19qui ont du mal
25:19à finir les fins de mois,
25:20qui sont retraités
25:21avec des petites retraites
25:22et qui ont du mal
25:23à finir les fins de mois.
25:24Je veux dire franchement,
25:25les 40 milliards de dettes,
25:26ils ne peuvent pas faire un effort.
25:28Le gouvernement est tout parti confondu.
25:31Et vous-même,
25:32je vous pose la question,
25:33vous dites évidemment
25:34si c'est indiscret.
25:35Est-ce que vous-même,
25:36dans votre cas,
25:37si on ne vous annonce pas
25:38de revalorisation
25:38de votre retraite,
25:41ça vous pose problème
25:42pour gérer le budget
25:43parce que pendant ce temps-là,
25:44l'inflation continue à courir ?
25:46De toute façon,
25:47on est bien obligé
25:49de faire avec.
25:50C'est toujours nous
25:51qui devons faire l'effort.
25:53On a travaillé 40,
25:54voire plus,
25:55pour d'autres personnes,
25:56plus de 40 ans.
25:57Mes parents, pareil,
25:59ont travaillé plus de 40 ans
26:00et ils se sont forgés,
26:02ils se sont fait eux-mêmes
26:03leur retraite.
26:04Et je ne comprends pas
26:06que ce soit encore
26:06des personnes comme ça
26:08qui soient taxées.
26:09Le gouvernement,
26:10avec leurs chauffeurs,
26:11leurs aides, tout ça,
26:12il faut réduire un petit peu
26:13tout ça
26:14et faire des économies
26:15où ça doit être.
26:16Mais le français,
26:16il ne dit rien.
26:17On est laxiste.
26:18Je ne comprends pas
26:19qu'on ne fasse rien.
26:20Le français,
26:21c'est le mouton de panurge
26:23qui fait tout ce qu'on lui dit.
26:25Voilà.
26:25Et vous pensez
26:26que les retraités,
26:27ils pourraient se mobiliser
26:28en cas de...
26:29Écoutez,
26:30franchement,
26:31il y aurait de quoi quand même.
26:34Il y aurait de quoi.
26:35Mais vous entendez l'argument.
26:36Pour moi,
26:36c'est une honte.
26:37Pour moi,
26:38c'est une honte.
26:39C'est aberrant.
26:40Mais c'est aussi un peu faire,
26:41j'ai l'impression,
26:42opposer les générations,
26:44vous savez,
26:44les unes contre les autres.
26:46C'est-à-dire dire,
26:46regardez les retraités,
26:47ils ont peut-être fini
26:48de payer leur appartement
26:50pour ceux qui ont la chance
26:50évidemment d'être propriétaires.
26:51ils ont moins de frais,
26:52il n'y a plus les frais d'enfant,
26:54les frais,
26:54choses comme ça.
26:55Donc, voilà,
26:56entre guillemets,
26:56ils sont privilégiés
26:57par rapport au petit salaire.
26:59Vous l'entendez,
27:00cette petite musique-là aussi ?
27:01Oui,
27:03mais ça veut dire,
27:05effectivement,
27:05ça peut être vrai
27:07pour certains retraités
27:09qui ont des bonnes retraites,
27:10mais en même temps,
27:11s'ils ont des bonnes retraites,
27:12c'est qu'ils ont bien travaillé,
27:14qu'ils ont eu une part de chance
27:15dans leur vie.
27:17Nous, ici,
27:17on est une région frontalière,
27:19donc les gens qui ont travaillé en Suisse,
27:21c'est sûr,
27:22ils ont une retraite
27:22qui n'a rien à voir
27:23avec les retraites françaises,
27:24mais enfin bon,
27:25il y a une chance partout,
27:27mais ils ont le droit aussi.
27:30Ils n'ont pas travaillé 35 heures,
27:32ils n'ont pas été au chômage,
27:33il y a des gens
27:33qui n'ont jamais été au chômage
27:34de leur vie,
27:35qui n'ont jamais profité
27:36de tout ce qu'on donne à certains
27:39et qui s'assoient un peu dessus.
27:42Moi, il y a plein de choses
27:42qui me révoltent.
27:43Je suis désolée,
27:44je suis révoltée
27:44de ce que l'on vit en France actuellement.
27:46J'aurais 20 ans de moins,
27:47il y a longtemps que je serais partie.
27:48Merci Chantal
27:49de nous avoir appelé au 3210.
27:50On est avec Marc maintenant.
27:52Bonjour Marc.
27:54Vous êtes là, Marc ?
27:55Bonjour.
27:55Oui, oui, je suis là, bonjour.
27:57Vous nous appelez d'où, Marc ?
27:58Le sens de Bretagne, en Bretagne.
27:59Alors, sur ce débat-là,
28:01vous en réagissez comment
28:03quand vous entendez l'hypothèse,
28:04peut-être,
28:05de geler les pensions de retraite ?
28:07Pas très bien, d'abord,
28:08parce que...
28:09Enfin, la première chose,
28:10j'entends souvent dire
28:11qu'il faut que les Français
28:12passent à l'effort.
28:13Alors moi, il y a une question
28:13que je me pose,
28:14est-ce que les députés et sénateurs
28:15sont Français ou pas ?
28:18C'est une question que je me pose
28:19parce qu'il y a moins d'un an,
28:20ils se sont alloués,
28:21et ça, en accord tous,
28:23de LFI à RN,
28:24ils se sont alloués
28:25une augmentation
28:25de leurs revenus.
28:27D'accord ?
28:29Alors, ça fait moins d'un an.
28:30Pourquoi pas nous faire
28:31marche arrière ?
28:31Puisqu'ils demandent un effort
28:32qu'ils le fassent eux-mêmes,
28:34qu'ils nous montrent le chemin.
28:35Ils font marche arrière
28:36et on reprend tout ce qu'ils ont fait
28:39en plus depuis un an.
28:41Je ne sais pas,
28:41c'est un point de vue.
28:42Ce serait symbolique
28:43puisque, évidemment,
28:44ce n'est pas avec ces augmentations
28:46de quelques sénateurs et députés
28:47qu'on trouve des milliards d'euros.
28:49Mais symboliquement,
28:49pour les gens,
28:50c'est important.
28:51C'est ça que vous dites.
28:52C'est très important
28:54dans la tête des gens, je pense.
28:55Et puis le symbole,
28:55vous savez le symbole,
28:56il y a quand même des indemnités
28:57qui ne sont pas négligeables.
28:58Il ne faut pas prendre les gens
28:59que pour des idiots.
29:01Et les augmentations
29:03qui sont allouées
29:03aussi bien pour les frais
29:04que pour leurs indemnités,
29:07ça représente quand même
29:08un certain chiffre.
29:11Donc, pourquoi les retraités ?
29:13Pourquoi éventuellement
29:14même le RSA ?
29:15Il faut taper sur les petits.
29:16C'est ça ?
29:18Vous avez cette impression-là
29:19que ce sont les plus modestes
29:21qui vont payer la note ?
29:23Ce n'est pas une impression.
29:24D'années de dérive
29:24parce que le déficit
29:26et la dette,
29:27ils courent depuis des années maintenant.
29:29Oui, mais enfin bon.
29:30On avait un ministre,
29:32M. le maire,
29:32je crois,
29:32j'ai bonne mémoire,
29:33qui disait que tout allait bien,
29:35tout allait bien.
29:35Maintenant, il est parti en Suisse.
29:36Il est bien là-bas.
29:37Maintenant qu'il nous a mis
29:38dans le caca.
29:40Soyez honnêtes.
29:42Ah bon.
29:42Je ne fais pas de vue
29:43qu'il n'est que le mien.
29:44Merci Marc de nous avoir appelé
29:46au 3210
29:46pour nous donner précisément
29:47votre point de vue
29:48très intéressant
29:49sur cette hypothèse
29:52de ne pas revaloriser
29:53les retraites.
29:54On va faire une courte pause
29:55sur RTL.
29:56On va parler d'un autre sujet
29:58qui vous a beaucoup intéressé
29:58et que vous avez été nombreux
29:59à nous appeler là-dessus.
30:00C'est les fêtes de Bayonne
30:01qui commencent aujourd'hui.
30:03Et ces fêtes de Bayonne,
30:05elles sont souvent synonymes
30:06de beaucoup trop d'alcool,
30:07notamment chez les jeunes.
30:09Et bien justement,
30:09la ville veut responsabiliser
30:12les parents,
30:12entre guillemets,
30:12en disant,
30:13en prévenant,
30:13si jamais on trouve
30:14des mineurs
30:15de 13 ans,
30:1514 ans,
30:16ivre-morts dans la rue,
30:17et bien on pourra
30:18se retourner
30:19contre les parents,
30:20y compris pénalement
30:21pour délaissement de mineurs.
30:22On en parle dans un instant.
30:23Est-ce que c'est une bonne idée ?
30:24A tout de suite sur RTL.
30:25Envoyez-nous vos messages
30:28sur l'application RTL
30:29ou appelez-nous
30:30au 3210.
30:3150 centimes la minute.
30:34Olivier Bois.
30:35Les auditeurs ont la parole
30:36sur RTL.
30:38Jusqu'à 14h,
30:39vos appels,
30:40vos témoignages
30:40au 3210.
30:41On va parler maintenant
30:42de ces fêtes de Bayonne
30:43qui ouvrent
30:43pour trois jours
30:44jusqu'à dimanche.
30:45Ces fêtes qui sont
30:46stilonymes évidemment
30:47de bonne ambiance
30:48dans les rues,
30:49de musique,
30:50de fêtes taurines,
30:50mais aussi souvent
30:52de beaucoup trop d'alcool.
30:54Et la mairie a décidé
30:55un peu de s'attaquer
30:55au problème
30:56de l'alcoolisation
30:57des plus jeunes
30:57en prévenant
30:58qu'ils allaient
30:59potentiellement se retourner,
31:00demander les comptes
31:01aux parents
31:01qui laissent leurs enfants
31:02trop jeunes sortir
31:03et faire ce qu'ils veulent.
31:05Écoutez par exemple
31:06Christian Millet
31:06qui est l'adjoint
31:07au maire de Bayonne.
31:08C'est vrai
31:10que c'est un problème
31:10de santé publique aussi.
31:11C'est-à-dire que
31:11l'alcoolisation massive
31:12et rapide,
31:13ça nous inquiète.
31:14Le procureur de la République
31:14par exemple a annoncé
31:15qu'il pourrait poursuivre
31:17les parents d'enfants
31:18pré-adolescents
31:19si ceux-ci étaient
31:20en situation d'ébriété
31:21pendant les fêtes
31:21pour délaissement de mineurs.
31:23C'est extrêmement important
31:24que d'ailleurs
31:24les parents entendent bien
31:26ce discours du procureur
31:27de la République.
31:28Délaissement de mineurs,
31:29ça veut dire clairement
31:29que c'est condamnable.
31:31Donc les parents
31:31qui pourraient être accusés
31:33de cela
31:33parce qu'ils ont laissé partir
31:34de leur gamin
31:35à 12, 13 ans,
31:3614 ans
31:37dans les fêtes de Bayonne
31:38et que le gamin
31:39est en état d'ébriété.
31:41Les parents
31:41sont directement responsables.
31:43Voilà,
31:44Christian Millet,
31:44l'adjoint au maire de Bayonne
31:45au micro de Denis Grandjoux
31:48qui dit ce mot,
31:49ce motif pénal,
31:51délaissement de mineurs.
31:52Voilà le motif
31:53qui pourrait être reproché
31:54aux parents
31:54si jamais
31:55les forces de l'ordre
31:56tombent sur un enfant
31:57de 12, 13 ans,
31:5814 ans,
31:59ivre mort dans la rue.
32:01On est avec Hélène à Bayonne.
32:02Bonjour Hélène.
32:03Oui, bonjour.
32:04Vous y êtes,
32:05vous allez participer
32:06à ces fêtes de Bayonne
32:07ce week-end.
32:10Vous entendez
32:11Christian Millet
32:12à l'instant,
32:13qu'est-ce que vous en pensez
32:14de cette volonté
32:15de dire aux parents
32:16attention,
32:16si vous faites n'importe quoi
32:17on va venir vous revoir
32:19y compris le procureur
32:20y compris pénalement.
32:22Oui,
32:22il va juste falloir m'expliquer
32:23comment on contrôle
32:24ses enfants
32:25puisqu'en fait
32:26le seul moyen
32:26de savoir
32:27si un enfant
32:27a moins de 16 ans
32:28c'est de savoir
32:29s'il a un bracelet
32:29qu'il a acheté
32:30pour rentrer dans les fêtes.
32:32Voilà.
32:32Comment ça marche ?
32:34Dites-nous justement
32:35pour rentrer dans les fêtes
32:36il faut un bracelet.
32:38Alors si vous habitez Bayonne
32:39Hélène,
32:43je ne sais pas
32:43de vous nous appeler
32:44si vous pouvez vous bouger
32:45un tout petit peu
32:45parce qu'on s'accoupe
32:47on vous entend mal
32:48mais on a vraiment envie
32:49d'avoir votre avis
32:50d'autant que vous êtes précisément
32:51en ce moment
32:52dans les fêtes
32:52donc on essaie de se reconnecter
32:53avec vous
32:54voir si la ligne passe mieux.
32:56On va accueillir Mylène
32:57pour l'instant.
32:58Bonjour Mylène.
33:00Bonjour Mylène.
33:01Bonjour.
33:02Vous êtes à Anglette
33:02vous Mylène ?
33:03Moi j'habite à Anglette
33:04oui.
33:05Dans le secteur également
33:05vous allez participer
33:07aux fêtes de Bayonne
33:07ce week-end ?
33:08Oui tout à fait
33:09je pars dans une heure
33:10prendre le train
33:11pour aller me retrouver
33:12place de la mairie
33:13pour l'ouverture.
33:14Pour l'ouverture
33:14les clés
33:15la remise des clés
33:16de la ville
33:16c'est ça la cérémonie
33:17qui est au reto ?
33:18D'accord.
33:19Et alors qu'est-ce que
33:19vous en pensez
33:20de cette nouveauté
33:21quelque part ?
33:22Demandez des comptes aux parents
33:23en cas de dérapage ?
33:24A contrario
33:25de la personne
33:27que vous aviez avant
33:28moi je suis plutôt pour
33:29je sais qu'il faut
33:30le bracelet
33:31effectivement
33:31mais le bracelet
33:32c'est uniquement
33:33à partir de vendredi soir
33:34on a déjà ce soir
33:36on a demain
33:37toute la journée
33:37demain c'est la journée
33:38des enfants en plus
33:39moi je sais que
33:42elle a 21 ans
33:44elle y va
33:44elle y va
33:45depuis qu'elle a
33:45l'âge de 16 ans
33:46moi je les ai faites
33:48à partir de l'âge
33:48de 18 ans
33:49mais
33:50c'est malheureusement
33:5212-13 ans
33:53sauf si les parents
33:54sont plutôt absents
33:55et à l'Est
33:56ça n'a pas un moyen
33:58d'avoir
33:58on va dire
33:59de surveillance
34:00sur les enfants
34:0112-13 ans
34:01en fait de Bayonne
34:02non
34:02si on n'est pas
34:03avec les parents
34:04effectivement
34:04en tant que parents
34:05on a des droits
34:07mais on a surtout
34:08des devoirs
34:09et moi je sais
34:10qu'au départ
34:11quand elle les a fait
34:12la première fois
34:13j'étais pas
34:13forcément très d'accord
34:14c'était le papa
34:16qui a dit
34:16non non non
34:17elle a le droit
34:17maintenant etc
34:18mais sur certaines conditions
34:20c'est à dire
34:21qu'on allait la récupérer
34:22et puis
34:23et vous avez un discours
34:24sur l'alcool
34:24parce que c'est vrai
34:25que les fêtes de Bayonne
34:27moi j'y suis déjà allé aussi
34:29quand j'étais jeune
34:30c'est vrai qu'il y a de l'alcool
34:32à tous les coins de rue
34:32c'est le principe
34:33de faire la tour
34:33des bars
34:35des beaux dégâts
34:36etc
34:36comment faire
34:37je veux dire
34:38ça paraît complètement
34:39tellement lié
34:40à cette fête là
34:41je ne dis pas forcément
34:41les abus
34:42mais en tout cas
34:42la consommation d'alcool
34:43comment on peut gérer ça
34:45ça c'est le truc
34:47ça c'est une histoire
34:48d'amour
34:49je ne veux pas dire
34:50d'amour propre
34:50mais chacun
34:51a sa propre histoire
34:52je ne dis pas
34:53que je ne suis jamais
34:54trop sortie
34:55en rentrant
34:56des fois dans des moments
34:58un peu moins aussi difficiles
35:00mais derrière
35:01il faut savoir assumer
35:02voilà
35:02c'est vrai que maintenant
35:03je ne le ferai plus
35:04parce que j'ai 51 ans
35:05et que l'âge est là
35:07et le corps aussi
35:07mais
35:08peut-être plus jeune
35:10effectivement
35:11ça m'est arrivé
35:11de rentrer
35:12et de rentrer sous
35:13mais comme moi-même
35:14m'avaient dit mes parents
35:15si tu veux faire ça
35:16il n'y a pas de soucis
35:17mais il faut assumer derrière
35:18c'est exactement le même discours
35:19que j'ai tenu
35:20à Emma
35:22et si elle veut sortir
35:24elle sort
35:24mais voilà
35:25après le truc
35:26c'est
35:27effectivement
35:28l'alcool
35:29même si on met
35:30toutes les
35:30on va dire
35:33les barrières possibles
35:34effectivement
35:35on n'arrivera jamais
35:36à être parfait
35:36on va d'une extrême
35:37à l'autre
35:37comme on fait toujours
35:39en France
35:39après ce qui est sûr
35:42c'est que
35:42il faut savoir
35:43il faut savoir doser
35:45il faut savoir dire
35:45à un moment
35:46oui j'arrête
35:47il faut savoir regarder
35:48le comportement des autres
35:49il faut savoir que
35:50l'alcool
35:51ça nous rend
35:52beaucoup plus
35:53on va dire
35:55on ne va pas faire
35:56forcément attention
35:56on va prendre des risques
35:57ou alors on va
35:58essayer de chercher
35:59querelle plus facilement
36:00c'est ça exactement
36:01il y a des risques
36:02de dérapage
36:03parce que
36:03c'est Denis Grandjou
36:05quel correspondant
36:06d'Hertel
36:06dans la région
36:07qui va d'ailleurs
36:08suivre les fêtes de Bayonne
36:09il disait que
36:10ce travail avait commencé
36:11d'ailleurs depuis
36:12quelques années
36:13parce qu'il y a eu
36:13des histoires d'agression
36:14même des bagarres violentes
36:16il y a même eu
36:17un décès l'année dernière
36:18qui avait choqué
36:19beaucoup de monde
36:19puisque la personne
36:20rentrait juste
36:21chez elle
36:21après son travail
36:23donc c'était
36:24voilà
36:25après d'une région
36:26à l'autre
36:27je vais vous dire
36:27l'alcool
36:29c'est parti
36:30entre guillemets
36:30de nos vies culturelles
36:31en France
36:32moi je le vois très bien
36:33je travaille pour une boîte
36:34qui est bretonne
36:35et j'ai des collègues
36:36qui sont bretons
36:37on n'a pas la même approche
36:38de l'alcool
36:39que nous par ici
36:40par exemple
36:40l'année dernière
36:41la première fois
36:42qu'on a fait les fêtes
36:42de Bayonne avec eux
36:43il y en a certains
36:44qui ont trouvé rigolo
36:45de se jeter
36:46d'un des ponts
36:47pour tomber dans la nive
36:48nous on leur avait
36:49tombé dessus
36:50en disant
36:50non mais c'est des trucs
36:50qu'on ne fait pas quoi
36:51parce que effectivement
36:53voilà
36:54l'alcool
36:54c'est parti
36:55de nos traditions
36:56c'est pas que
36:57c'est comme ça
36:59une valorisation
36:59de l'alcool aussi
37:00et de la fête
37:01à outrance
37:01et notamment
37:02pendant ces grands rendez-vous
37:03qui sont effectivement
37:04après le truc
37:05qui est certain
37:07c'est que
37:07je peux vous le dire
37:08les premières fêtes
37:09que j'ai fait
37:09j'avais 18 ans
37:10c'était à Saint-Sevé
37:11donc c'est dans les Landes
37:11on est sorti
37:13toute une bande de copains
37:14et on en a eu un
37:15qui s'est mis
37:15complètement à l'époque
37:17voilà
37:18nous on ne l'a pas laissé
37:19tout seul
37:20on ne l'a pas laissé tout seul
37:21on a passé la soirée
37:22avec lui
37:22à la Croix-Rouge
37:23à l'époque
37:24mais on est resté avec lui
37:25et je pense que
37:26c'est ça qu'il y a
37:27à l'heure actuelle
37:27le problème qui se passe
37:28on sort en groupe
37:30mais
37:31on ne reste plus le groupe
37:33on oublie un peu
37:33le copain
37:33on oublie le copain
37:34et je pense que c'est ça
37:36que j'ai remarqué
37:37moi je sais qu'Emma
37:38si elle sort
37:39elle sort avec des copains
37:40copines
37:40je sais avec qui elle va
37:41je sais que s'il y a
37:42un souci
37:43il y en aura toujours
37:44un qui a mon numéro
37:45de téléphone
37:45pour m'appeler
37:46pour me dire
37:47attention
37:47Emma ne va pas bien
37:48ça je le sais
37:49merci Mylène
37:50merci beaucoup Mylène
37:51merci à vous
37:51et bonne fête à tous
37:52au revoir
37:53à vous
37:55on est avec Laurent
37:55bonjour Laurent
37:56bonjour
37:57alors sur la question
37:58de la responsabilité
37:59des parents
37:59je ne sais pas si c'est
38:00ce dont vous souhaitez
38:01nous parler
38:01vous êtes à Bayonne
38:02aussi vous Laurent
38:03je vois ça
38:03oui j'ai été à Bayonne
38:04j'ai quitté depuis
38:05j'ai quitté depuis un an
38:07mais
38:07est-ce que
38:08sur la question
38:09de dire
38:09bah oui
38:10de toute façon
38:10que ce soit d'ailleurs
38:11pour d'autres
38:11quand on parle de délinquance
38:13on évoque souvent
38:15ce sujet
38:15de dire
38:16les parents
38:17ont des comptes à rendre
38:18sur ce que font leurs enfants
38:19surtout quand ils sont très jeunes
38:20ça vous choque
38:22comme principe ou pas
38:23non non non
38:24alors moi
38:24je n'ai pas d'enfant
38:25de mon côté
38:26mais
38:26mais
38:27bien sûr
38:29ça ne me choque pas
38:30quand on fait des enfants
38:30je pense qu'on doit être responsable d'eux
38:32et on doit leur montrer
38:33ce que sont les principes
38:35de responsabilité
38:35on a
38:37comme tout citoyen
38:38des droits
38:38on a des devoirs
38:40on a des droits
38:41on a des devoirs
38:42Mylène l'a dit
38:42mais on doit le répéter
38:44et ça
38:44ça incombe aussi
38:46ça incombe
38:47en tant que citoyen
38:48ça incombe en tant que parent
38:49et ils doivent inculter ça
38:51aux enfants
38:51donc
38:51ça me semble
38:53ça me semble de base
38:54un principe de base
38:55à jamais oublier
38:56et quand on envoie des enfants
38:58quand on laisse des enfants de 12-13 ans
39:00partir dans des fêtes
39:00qui sont des fêtes d'adultes
39:01ou de jeunes gens
39:02avec
39:03avec
39:04la culture bayonnaise
39:06qui va avec
39:07il y a les excès
39:08et les excès
39:09d'une fête
39:09on doit être responsable
39:13on doit être responsable
39:14de bout en bout
39:15merci
39:16merci beaucoup
39:17Laurent
39:18de nous avoir appelé
39:18ces fêtes de Bayonne
39:20bonne fête de Bayonne
39:20évidemment
39:21à toutes et à tous
39:22on les suivra d'ailleurs
39:22sur RTL
39:23on peut faire la fête
39:24sans excès d'alcool
39:25et sans se mettre en danger
39:26et surtout
39:27quand on est
39:27quand on est jeune
39:29merci de nous avoir appelé
39:30au 3210
39:31dans un instant
39:31un tout dernier sujet
39:32jusqu'à 14h
39:33on va parler de cette
39:34étude de l'INED
39:35les français qui veulent
39:36de moins en moins d'enfants
39:37de maximum
39:38ce sont les chiffres
39:40aujourd'hui
39:40pour 65% des français
39:42alors qu'avant
39:43c'était plutôt
39:43deux enfants minimum
39:44ça a vraiment changé
39:45de ce point de vue là
39:46parce que de plus en plus
39:47de parents
39:47soit n'ont pas les moyens
39:49d'en avoir plus
39:50soit ont peur aussi
39:51de l'évolution de la société
39:53on en parle ensemble
39:54dans un instant
39:55en 3210
39:55à tout de suite
39:55jusqu'à 14h
39:58Olivier Bois
40:00vous donne la parole
40:01sur RTL
40:02jusqu'à 14h
40:05les auditeurs ont la parole
40:06sur RTL
40:07avec Olivier Bois
40:09les cinq dernières minutes
40:10avec vous
40:10jusqu'à 14h
40:11au 3210
40:12on va parler de ce sujet
40:13donc les français
40:13qui veulent de moins en moins
40:15d'enfants
40:15c'est absolument flagrant
40:16dans les chiffres
40:18de cette étude
40:18de l'INED
40:2065% des 18-49 ans
40:22qui veulent
40:22deux enfants maximum
40:24ça a complètement changé
40:25en 20 ans à peine
40:27avant c'était plutôt
40:28deux enfants minimum
40:29on va en parler avec vous
40:30avec Sophie d'abord
40:31bonjour Sophie
40:31bonjour Olivier
40:33alors parmi les raisons
40:34qu'ils évoquent
40:36l'INED
40:36c'est
40:37inquiétude pour l'avenir
40:38je cite
40:39un climat
40:40incertitude politique
40:41perspective économique
40:42vous comprenez vous ?
40:44oui tout à fait
40:46vous avez 61 ans
40:47je peux le dire Sophie
40:48oui oui tout à fait
40:49il n'y a pas de secret là-dessus
40:50et je peux comprendre aussi
40:52que
40:53bon
40:53c'est vrai que
40:54les jeunes
40:55et majoritairement
40:56les français
40:58n'ont pas beaucoup de
40:59n'ont pas de
40:59très gros salaires
41:01donc
41:01est-ce qu'ils ont aussi
41:02des difficultés
41:03à se projeter dans l'avenir
41:04vous avez des
41:05des jeunes
41:06qui ont la chance
41:07de faire des études
41:08maintenant de plus en plus longues
41:11certains
41:11ont également
41:13contracté
41:13des emprunts
41:14sont obligés
41:16de travailler à côté
41:17pour pouvoir
41:18régler leurs emprunts
41:19ça peut être
41:21vous trouvez ça triste
41:23vous qu'on prenne en compte
41:24que le désir d'enfant
41:26soit limité
41:27par rapport
41:27par ces
41:28ces notions
41:29un peu
41:29j'allais dire
41:30terre à terre
41:31c'est pas
41:31c'est pas le bon mot du tout
41:32mais on est obligé
41:33de le prendre en compte
41:33aujourd'hui
41:34parce qu'il faut savoir
41:35comment on va élever
41:35dans quelles conditions
41:36on va élever nos enfants
41:37oui parce que déjà
41:38même ne serait-ce
41:39qu'un premier enfant
41:40c'est vrai que ça
41:41ça coûte quand même cher
41:42et quand vous avez
41:45peu de moyens
41:45même si vous
41:46vous bénéficiez d'aide
41:47je pense que
41:49le quotidien
41:50où il faut toujours compter
41:51et puis
41:51quand on veut
41:53un enfant
41:53on veut
41:54enfin je vais pas dire
41:55qu'on veut le meilleur
41:55mais on veut au moins
41:56qu'il soit élevé
41:57dans de très bonnes conditions
41:59après
42:00c'est un choix
42:01il faut aussi
42:02ne pas perdre de vue
42:03qu'une maternité
42:04c'est un choix
42:05mais
42:06en même temps
42:08il faut pas
42:08regretter
42:09l'âge et
42:10à l'an
42:11il faudra pas un jour
42:12regretter
42:13de ne pas avoir
42:14d'enfant
42:14moi je pense
42:15aux personnes
42:17qui n'ont pas
42:18beaucoup de famille
42:19peut-être pas forcément
42:20de frères et sœurs
42:21après
42:24l'environnement familial
42:26on n'a plus
42:27on peut avoir des amis
42:28mais c'est pas éternel
42:29c'est vrai
42:29merci beaucoup Sophie
42:30de nous avoir appelé
42:31au 3210
42:31on est avec Cédric
42:32également
42:32bonjour Cédric
42:33bonjour
42:34alors vous avez
42:35vraiment une analyse
42:36intéressante là-dessus
42:36je précise que
42:37vous êtes animateur
42:38d'un podcast
42:39qui s'appelle
42:39Papatriarcat
42:41c'est ça
42:41et que vous avez écrit
42:43un livre
42:43qui s'appelle
42:44Tu vas être papa
42:45aux éditions
42:46First
42:46alors comment vous expliquez
42:48vous justement
42:49que les générations
42:50à l'an
42:50on veut de moins en moins
42:52d'enfants
42:53alors il y a quelque chose
42:54que je trouve
42:54de très intéressant
42:55dans cette étude
42:56c'est la partie
42:57sur les couples paritaires
42:59c'est-à-dire que
43:00où il y a une répartition
43:00de la charge mentale
43:02qui est différente
43:02de celle qu'on connaît
43:03traditionnellement
43:04et qui est encore
43:04majoritaire dans la société
43:05et en fait
43:06ce que ça révèle
43:06c'est quoi ?
43:07c'est que la natalité
43:07quand même
43:08avant ça reposait
43:09grandement
43:09sur le sacrifice
43:11des femmes
43:11des mères
43:11et que lorsque
43:13les hommes commencent
43:14à prendre un peu
43:15conscience
43:15de la charge mentale
43:16physique et émotionnelle
43:17ça les calme
43:19ça montre en fait
43:22que c'est la réalité
43:23après je pense
43:24qu'il ne faut quand même
43:25pas s'arrêter là
43:26dans la manie
43:26mais ça veut dire
43:27quand même
43:28juste pour s'arrêter
43:28là-dessus
43:29donc effectivement
43:29les femmes
43:31les papas disaient
43:32toujours plus d'enfants
43:33c'était bien
43:33pour jouer
43:35etc
43:35mais le jour
43:36où les papas
43:36depuis qu'ils se mettent
43:38un peu plus la main
43:39à la patte
43:39et heureusement
43:40d'ailleurs
43:40à parité
43:42de plus en plus
43:43
43:43entre guillemets
43:44faire le petit troisième
43:45on hésite un peu plus
43:46on a tous
43:47connu cette phrase
43:49d'un homme
43:49qui va dire
43:50je lui ai fait
43:51un enfant
43:51c'est-à-dire que je lui ai fait
43:53puis après il se débrouille
43:53moi je vais revenir
43:55à peu près
43:56enfin quand je dis ça
43:57c'est qu'il y a des études
43:57réalisées là-dessus
43:58mais généralement
43:59les pères
44:00ils commencent à vraiment
44:01s'intéresser à l'enfant
44:01vers 7, 8, 9, 10 ans
44:04quand on peut jouer
44:05quand il y a des activités
44:06mais toute la partie soins
44:07toute cette partie aussi
44:08du postpartum
44:08qui est très dure
44:09on oublie
44:10et je pense qu'il ne faut
44:12vraiment pas oublier
44:12que ça s'inscrit
44:14cette baisse de 10 ans
44:14d'enfants
44:15dans une société
44:15qui isole les parents
44:16qui rend la parentalité
44:18difficile
44:18parfois insoutenable
44:19et les solutions
44:20elles existent
44:21on les connaît
44:22on les a dans le rapport
44:23des mille premiers jours
44:24depuis déjà plus de 5 ans
44:25et le dernier rapport
44:26parlementaire
44:26sur la parentalité
44:28de Sarah Legrin
44:28et Delphine Nizemann
44:29montre bien
44:31qu'il faut vraiment
44:32insister sur certains points
44:33notamment le congé paternité
44:34accompagner les familles
44:36et sortir d'un modèle
44:36où les parents
44:37sont laissés seuls
44:37pour approfondir
44:39sur ce sujet
44:40je vous conseille vraiment
44:40d'aller écouter
44:41votre podcast
44:42qui s'appelle
44:42Papatriarcat
44:44c'est ça
44:44c'est disponible
44:44sur toutes les plateformes
44:46j'imagine
44:46Cédric
44:48et votre livre
44:48Tu vas être papa
44:49aux éditions First
44:50donc pour

Recommandations