Regardez Les auditeurs ont la parole avec Céline Landreau et Vincent Parizot du 13 juin 2025.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Céline Landreau, de rappeler l'essentiel de l'actualité, à commencer par cette situation.
00:05Cette situation, effectivement, est Donald Trump qui accentue la pression sur Téhéran
00:08après les attaques israéliennes de la nuit sur les sites militaires et nucléaires iraniens.
00:13Le président américain exhorte l'Iran à conclure un accord avant qu'il ne reste plus rien.
00:18Ce sont ses mots prévenant que les prochaines attaques seront encore plus brutales.
00:22Cette nuit, on le rappelle, 200 avions israéliens ont mené des raids aériens,
00:25attaques qui se sont poursuivies à la mi-journée.
00:27Emmanuel Macron a réuni, lui, à Paris, un conseil de défense ce matin.
00:32Sur cette situation, au Proche-Orient, il prendra la parole en fin de journée.
00:36Une des deux boîtes noires du Boeing 787 d'Air India,
00:39qui s'est écrasée hier matin, peu après son décollage dans le nord-ouest de l'Inde, a été retrouvée.
00:45Elle va permettre, évidemment, d'avancer sur l'enquête.
00:49Le patron de Boeing, lui, a annulé aujourd'hui sa venue au salon du Bourget
00:54pour se consacrer précisément à cette enquête.
00:56Et puis, les élèves de Première Générale et Technologique passaient leur bac de français ce matin.
01:01Ils se sont penchés sur des textes de Corneille, Musset, Rabelais ou encore Nathalie Sarraute.
01:07Place au week-end, maintenant, avant l'épreuve de philosophie.
01:11Lundi prochain pour les terminales.
01:14Le temps, Valérie Quintin, pour cet après-midi.
01:16On dit, il fait chaud, on le répète.
01:18Mais ça va se refroidir de manière assez brutale.
01:20Oui, mais pas tout de suite.
01:22Et puis, ça va se faire.
01:23On va perdre peut-être une dizaine de degrés.
01:25Mais on est tellement haut que, finalement, même avec la baisse des températures...
01:28C'est la brutalité des orages.
01:29Oui, la brutalité des orages.
01:31Alors, ça, c'est le cas pour le nord-ouest.
01:32On a déjà de gros orages actuellement en Vendée qui sont en train de gagner la Loire-Atlantique.
01:36Normandie, Île-de-France, Picardie-Nord et Pas-de-Calais seront placés en vigilance orange d'ici 16h à peu près.
01:42On attend de très gros orages sur ces régions.
01:44D'autres orages vont aussi aborder le sud-ouest.
01:46Un petit peu plus tard, vigilance orange en place à partir de 18h entre les Pyrénées, le Bordelais et la Dordogne.
01:52Alors, à chaque fois, de brusques rafales de vent, de la grêle, beaucoup d'eau.
01:55Donc, en quantité sur des instants assez brefs.
01:58Pendant ce temps-là, partout ailleurs, un plein soleil et des températures qui restent très élevées,
02:01qui baisseront après les orages, mais pas énormément.
02:0430 degrés attendus à Ajaccio, 32 au Mans cet après-midi, 33 à Tours comme à Paris,
02:0935 à Besançon et Clermont-Ferrand, 36 à Limon et même 38 degrés attendus à Brive.
02:14Merci beaucoup, Valérie.
02:16Les auditeurs ont la parole.
02:17Vincent Parizeau et Céline Landon sur RTL.
02:20Je crois que M. Netanyahou, il n'en a rien à faire du nucléaire iranien ou de quoi que ce soit.
02:26Il n'en a rien à faire des gens qui sont autour de lui.
02:29La seule chose qui compte pour lui, c'est de continuer la guerre.
02:32Parce que tant qu'il est en guerre, il est en place.
02:35Il sait très bien que le jour où il n'y aura plus de guerre,
02:37où Israël aura cessé la guerre avec tous les pays qui sont autour d'elle,
02:41M. Netanyahou sera rattrapé par la Cour internationale de la haine.
02:44Voilà donc pour l'avis laissé par Jean-François sur le répondeur RTL.
02:50Tiens d'ailleurs, on va essayer de rappeler Jean-François pour qu'il intervienne et qu'il développe
02:54cette question de l'attitude, de la responsabilité du Premier ministre israélien.
03:01D'ailleurs, on en dira évidemment quelques mots avec vous, Karine,
03:04mais vous vous êtes vraiment, j'allais dire, au cœur de la situation, indirectement,
03:10puisque vous nous expliquiez que vous habitez habituellement à Tel Aviv,
03:13que vous êtes venue à Paris pour quelques jours, c'est ça ?
03:16C'est ça.
03:17Et que vous avez, à Tel Aviv, votre époux, votre fille, vous les avez eus au téléphone depuis hier soir ?
03:24Oui, je les ai eus ce matin, ils attendent en fait.
03:28C'est malheureux, il m'a dit, on attend que ça nous tombe dessus.
03:32Parce qu'ils ne peuvent pas sortir, ils ne peuvent pas aller travailler,
03:36votre fille ne peut pas aller, je ne sais pas si elle fait des études ou autre.
03:39Elles passent son bac, oui, elles passent son bac, ils ne peuvent pas sortir.
03:41Enfin, on leur a demandé de ne pas sortir et de rester à la maison pour être à proximité des abris.
03:47Et est-ce qu'ils font partie de ces gens, comme nous le décrivait notre correspondante à Tel Aviv,
03:51Bethsa Bessalem, tout à l'heure, qui ont fait des réserves, fait des courses,
03:55en se préparant à rester peut-être plusieurs heures, plusieurs jours, justement, dans ces abris ?
03:59Alors, dans les abris, sachez que les courses, on les a depuis déjà deux ans.
04:03D'accord.
04:04C'est-à-dire qu'on sait qu'on doit avoir de l'eau, on sait qu'on doit avoir des boîtes de conserve, des choses comme ça.
04:09Donc, ce n'est pas nouveau.
04:11Il n'y a rien de plus.
04:13Et vous, comment vous vivez cette situation, forcément, en plus, avec...
04:19Vous ne savez pas quand vous allez pouvoir rentrer, du coup ?
04:21Ben non, je ne sais pas quand je vais pouvoir rentrer, mais je la vis comme une grande injustice, en fait.
04:26Parce qu'on se rend compte, regardez, Israël frappe l'Iran, ça fait la une de l'actualité.
04:32Mais quand Israël prend des missiles, des outils, tous les deux jours,
04:37ben, on n'entend rien.
04:39C'est-à-dire qu'on a l'impression que seul Israël frappe,
04:43comme si on était complètement fou, et qu'on ne reçoit rien en retour.
04:47Vous avez entendu le message laissé par Jean-François, juste avant que je vous reprenne,
04:53qui met vraiment en cause la politique menée par le Premier ministre israélien et par son gouvernement.
04:59Alors, moi, je vais vous dire clairement, le gouvernement actuel que Netanyahou a mis en place,
05:12je ne suis pas pour, parce que Smotrich et son acolyte, on sait que ce sont des fous.
05:16Tout le monde en Israël sait que ce sont des fous.
05:18Des fous ?
05:19Oui, des fous, c'est des fous, c'est des extraits, c'est des fous.
05:23Or, aujourd'hui, on se retrouve dans une situation où Israël est obligé de se défendre.
05:27Parce que, quand vous entendez l'Iran qui dit, on va anéantir, on va détruire l'État d'Israël,
05:32quand les outils veulent détruire l'État d'Israël,
05:35quand le Hamas veut détruire l'État d'Israël,
05:37quand le Hezbollah veut détruire l'État d'Israël,
05:40au bout d'un moment, il faut bien comprendre qu'on ne va pas attendre comme ça bêtement
05:44qu'il se passe quelque chose.
05:47Enfin, c'est de la logique.
05:49Alors oui, Netanyahou, il est ce qu'il est,
05:51mais pour le moment, ponctuellement,
05:53on ne peut pas faire autrement que de se défendre.
05:55Maintenant, de toute façon, lui, il sait qu'il ne sera pas réélu,
05:58c'est une certitude.
06:00Mais pour le moment, il est là.
06:02Donc, on doit bien faire avec ce qu'on a.
06:03Parce que c'est la guerre ? Parce que l'État fait corps, finalement ?
06:07Le pays fait corps ?
06:09Ben, évidemment.
06:10N'importe quel État serait ça.
06:12On dit à un État, on va vous détruire.
06:16Vous allez disparaître de la carte.
06:18Vous attendez ?
06:20Vous avez le sentiment, Karine,
06:21que la politique que vous présentez
06:26comme une politique de défense, en fait, d'Israël
06:29est incomprise, même aujourd'hui, en France ?
06:31Évidemment.
06:34Les chefs d'État ne sont pas des abrutis, en fait.
06:39Oui, c'est injuste, mais ils savent très bien ce qu'ils disent.
06:43Mais par exemple, la France envisage,
06:46on le sait, même si ce n'est pas fait,
06:48mais envisage de reconnaître un État palestinien ?
06:55Je trouve que ce n'est pas le moment.
06:58Mais moi, je suis pour la reconnaissance d'un État palestinien
07:01aux côtés d'un État d'Israël.
07:03Mais ce n'est pas le moment.
07:04Ce n'est pas quand on vous attaque et qu'on tue des gens chez vous
07:06que vous allez dire, ah bah ok, alors vous êtes les bienvenus.
07:11Ça ne peut pas être comme ça.
07:12Et est-ce que l'Iran vous faisait vraiment peur, Karine ?
07:17On a vu lors de la riposte du mois d'avril,
07:22si mes souvenirs sont bons,
07:23que finalement,
07:25elle n'avait pas produit
07:26beaucoup d'effets.
07:29Alors, moi j'y étais.
07:32Je peux vous assurer que ça fait très peur
07:33quand vous avez votre téléphone qui bip
07:35et qui vous demande d'aller tout de suite, immédiatement,
07:37dans les abris.
07:37Ça fait très peur.
07:38On sait que l'Iran, ce n'est pas le Hezbollah.
07:43C'est pour les gens qui ne maîtrisent pas bien, Karine,
07:46quand vous dites que l'Iran, ce n'est pas le Hezbollah,
07:47ça veut dire que c'est une menace bien plus importante à vos yeux ?
07:50Évidemment, bien sûr.
07:52Et on rappelle que le Hezbollah est la milice pro-iranienne au Liban.
07:56Où était ?
07:57Parce qu'il a été quand même décapité lui aussi.
08:00Lui, il a dit, là, sur les informations israéliennes,
08:03il a dit qu'il ne riposterait pas,
08:05enfin qu'il n'aiderait pas l'Iran.
08:06Voilà, ça c'est sur les informations israéliennes.
08:07Oui, oui, non, non, mais effectivement.
08:08Voilà, donc après, nous, on a cette chance,
08:12c'est que l'État d'Israël a investi énormément d'argent
08:15pour la défense, pour qu'on ait le dôme de fer.
08:19C'est-à-dire que nous, au lieu de construire des tuiles,
08:20on construit un dôme de fer pour protéger la population.
08:23Ce qui permet d'intercepter, on le rappelle,
08:26nombre de missiles et de drones qui visent l'État d'Israël.
08:28Voilà, et c'est ça qu'il faut dire aussi.
08:30Si Israël n'avait pas ce dôme de fer,
08:33il y aurait des milliers de morts aussi.
08:36Au bout d'un moment, il faut peut-être aussi
08:37que les gens se posent les bonnes questions.
08:39Israël est toujours présentés comme le belligérant,
08:45celui qui va faire la guerre, etc.
08:47Mais en fait, il ne faut pas oublier que Tzahal,
08:49c'est une armée de défense.
08:50Alors oui, la guerre, ce n'est pas beau.
08:52Oui, tout ça, ce n'est pas beau.
08:53Le feu, ça mouille.
08:55Le feu, ça brûle et le ça mouille.
08:56On le sait déjà.
08:58Au bout d'un moment, il faut vraiment se poser les bonnes questions.
09:00Et vous faites bien de le rappeler ici au 30 de 10
09:05sur l'antenne d'RTL.
09:07Vous pouvez rester avec nous, Karine, bien évidemment.
09:11On a Grégory qui veut intervenir.
09:12Bonjour Grégory.
09:14Oui, bonjour.
09:14Ce que je vous propose, puisqu'on entend la musique,
09:16c'est de patienter encore quelques instants.
09:19A tout de suite, Grégory.
09:20Oui.
09:21Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL
09:24ou appelez-nous au 30 de 10.
09:2650 centimes la minute.
09:2813h, 14h.
09:30Les auditeurs ont la parole.
09:32Avec Vincent Parizeau et Céline Landreau.
09:35Vous avez la parole, effectivement,
09:36et vous continuez de réagir à cette actualité internationale.
09:40Ces frappes israéliennes qui ont visé cette nuit
09:42des centaines de sites militaires et nucléaires en Iran.
09:46Et juste avant la pause, on a accueilli Grégory.
09:49Bonjour Grégory.
09:50Bonjour.
09:51Vous souhaitiez réagir, Grégory.
09:53Comment vous analysez les choses ?
09:56Quel regard vous portez sur cette situation ?
09:58Je ne suis pas du tout expert en géopolitique.
10:00Mais ça m'attriste que des nations puissent lancer une aviation
10:05sur une autre nation, quelle qu'en soit la nature.
10:09Déjà, la guerre préventive, je ne comprends pas.
10:11La dernière guerre préventive qu'on a eue, c'était, je crois,
10:14Georges Bouche contre l'Irak pour des armes de destruction massive
10:16que l'on n'a jamais retrouvées, a priori.
10:18Moi, je ne sais pas plus du nucléaire iranien.
10:22Après, je comprends la position de la dame juste avant de claire qu'il faut se défendre.
10:25Mais on se défend contre des terroristes, pas contre des nations.
10:29Même si on est un petit pays, tout petit pays,
10:33entouré essentiellement par des pays hostiles.
10:38Et on rappelle que l'Iran prônait la destruction d'Israël.
10:45Oui, mais il y a de nombreux pays, enfin, plusieurs pays ont prôné depuis des années,
10:49peut-être même encore plus, la destruction d'Israël.
10:51Mais pour l'instant, le pays le plus puissant dans la région, c'est Israël.
10:55Que va faire le Liban ?
10:57Que va faire le Liban ?
10:59Comme le monsieur l'a dit avant, je crois, avant les autres étudiants de la parole.
11:03L'Iran n'a aucun moyen de se défendre.
11:06Enfin, c'est facile.
11:08Après, dans ce cas-là, si on peut raisonner par l'absurde et par l'extrême,
11:11on pourrait dire que peut-être que la Russie,
11:13donc je ne suis pas du tout un fervent admirateur,
11:16attaque l'Ukraine.
11:17C'est une guerre préventive car elles ont peur qu'elle rentre dans l'OTAN
11:19et que ça menace sa sécurité nationale.
11:22C'est géométrie variable.
11:23Donc là, on peut attaquer tout le monde en disant que c'est une guerre préventive.
11:26Ce qu'on pourrait vous répondre, c'est qu'à ma connaissance,
11:29en tout cas, il n'y avait pas de velléité ukrainienne de détruire la Russie.
11:35Ce qui était le cas dans le discours, pour le moins, des Iraniens
11:38qui, en plus, ne respectaient pas leurs obligations nucléaires
11:42sur le volet militaire.
11:45Ah oui, c'est pour ça que je disais que si on raisonnait vraiment par l'absurde,
11:48et je sais très bien que l'Ukraine, mais après, nous,
11:50qui sait, on se rappelle de l'Irak,
11:52on n'a jamais trouvé d'armes de destruction massive.
11:54Qu'est-ce qu'on en sait, nous, de l'uranium ?
11:56Alors, il y a des inspections,
11:57et d'ailleurs, il y avait un objectif
12:04qui était à peine caché
12:06de la part des autorités iraniennes,
12:08même si, officiellement,
12:10il a toujours été dit qu'il n'était pas question
12:13d'avoir la bombe.
12:16Dans les faits,
12:17l'enrichissement permanent depuis des années
12:19montrait que les ambitions étaient clairement celles-ci.
12:22mais, Grégory, vous posez d'ailleurs la question globalement
12:26du droit international.
12:30Aujourd'hui,
12:31qui, il y a quelques années, j'allais dire,
12:34était défendu par l'ONU,
12:36mais je ne sais pas si vous avez remarqué, Grégory,
12:38mais depuis des années,
12:39enfin, depuis 2-3 ans,
12:42l'ONU, on n'en parle plus.
12:44Non, puis en même temps,
12:45c'est aussi grâce ou à cause
12:47des droits de veto de chacun.
12:49Un droit de veto, on stoppe tout,
12:51donc on ne peut plus rien faire.
12:52Moi, j'ai connu l'ONU,
12:53je suis allé à Sarajevo pendant la guerre,
12:55sous l'IFOR,
12:57c'était l'ONU.
12:58Et là, il y avait encore des forces internationales.
12:59Vous étiez soldat dans le cadre de cette force ?
13:02Oui, en 96-97,
13:06en fin de guerre.
13:06Et on était sous l'IFOR,
13:09en protection, etc.
13:11Il y avait encore,
13:12quand il y avait des conflits,
13:13on pouvait encore s'interposer
13:15ou essayer de faire quelque chose.
13:16Mais là, maintenant,
13:17c'est la porte ouverte à tous.
13:19Ça prouve que maintenant,
13:20si le Pakistan veut bombarder l'Inde
13:21et l'Inde aussi,
13:21utilise leur bombe atomique,
13:22allez-y, de toute façon,
13:23personne ne dira rien.
13:24Ça vous fait peur,
13:26aujourd'hui, ça, Grégory ?
13:28Non, peur, non,
13:29parce que sinon,
13:30je m'inquiéterais de beaucoup de choses.
13:31Oui, ça, c'est sûr.
13:32C'est inquiétant,
13:33mais bon,
13:34moi, je n'ai pas d'impact là-dessus,
13:36de peur de quelque chose
13:37dont je n'ai pas d'impact.
13:39Mais c'est désolant,
13:40il faut aussi bien
13:40pour le peuple israélien
13:42et de confession juive,
13:44parce qu'on va assimiler bientôt,
13:45ça commence,
13:46le peuple israélien
13:47aux attaques israéliennes.
13:49Il peut y avoir des attentats
13:49sur le peuple juif
13:50qui n'ont rien demandé non plus
13:51par des gens
13:52qui n'auront rien compris,
13:53comme il n'y a pu avoir
13:54en interdésamalgame.
13:55Oui, puis après,
13:55on a des amalgames,
13:56on mélange tout,
13:57et ça arrive sur de l'antisémitisme,
14:01alors que, évidemment,
14:03le peuple israélien
14:03n'est pas comptable
14:06de ce qui se passe
14:08au niveau de ses dirigeants.
14:11Qui de la haine.
14:12Oui, exactement.
14:13Merci, Grégory.
14:15Restez avec nous,
14:16évidemment, si vous le souhaitez.
14:17Merci pour votre appel.
14:18On va accueillir Jean-François,
14:19peut-être,
14:19dans cette discussion aussi.
14:20Bonjour, Jean-François.
14:22Bonjour, Vincent.
14:23Bonjour, Céline.
14:23Bonjour, Jean-François.
14:25C'est vous qui nous aviez laissé
14:27le message sur le répondeur,
14:28si je comprends bien.
14:29Oui, c'est absolument ça.
14:30C'est moi qui vous ai laissé ce message.
14:32Et vous nous dites que, finalement,
14:34c'est une espèce de course en avant,
14:37une course à l'échalote
14:37pour Netanyahou.
14:39J'ai l'impression,
14:40depuis un moment,
14:41j'ai l'impression que son but,
14:43ce n'est plus de rattraper,
14:45de sauver les otages,
14:47comme il le disait,
14:49comme il l'a dit pendant longtemps.
14:51Parce qu'en fait,
14:51maintenant, les otages,
14:52on n'entend plus parler du tout.
14:54Sa seule chose,
14:56c'est, à mon avis,
14:57c'est sauver son avenir politique,
14:59parce qu'il sait très bien
15:02qu'il est foutu.
15:03Si le peuple israélien,
15:05et j'ose espérer
15:06que c'est ce qui va se passer,
15:08que le peuple israélien
15:09le fera tomber,
15:11on en voit déjà un peu les prémices
15:13dans les manifestations
15:13qu'on voit régulièrement
15:15à Jérusalem et à Tel Aviv.
15:17Oui, mais vous avez entendu
15:18notre auditrice,
15:20la toute première auditrice
15:21qui était avec nous.
15:22Oui, absolument.
15:24Qui disait,
15:25on voyait bien
15:25que ce n'était pas sa tasse de thé,
15:27le gouvernement israélien.
15:28Il est entouré par des fous,
15:30c'était son expression,
15:31mais,
15:32mais,
15:32quand on est attaqué,
15:34on fait bloc.
15:35J'entends bien,
15:36j'entends bien,
15:37mais le truc,
15:39c'est que,
15:40attaqué,
15:41oui,
15:42ça fait deux ans,
15:43bientôt deux ans,
15:44qu'Israël a été attaqué
15:45par le Hamas,
15:46et j'entends bien
15:46qu'il y ait eu
15:47une volonté,
15:49une velléité,
15:50je ne sais pas,
15:52de vengeance,
15:52ou de montrer
15:54qu'il pouvait montrer
15:56les muscles
15:56et dire
15:57ça ne se passera pas comme ça.
15:58Sauf que,
15:59entre temps,
16:00on est à plus de 50 000 morts
16:02du côté palestinien.
16:03Pour combien
16:04de dirigeants du Hamas ?
16:06C'est ça,
16:07moi,
16:07qui m'interpelle.
16:08C'est qu'on a tué
16:09des milliers et des milliers
16:10d'enfants
16:11qui n'avaient rien demandé,
16:12comme les enfants israéliens,
16:15d'ailleurs.
16:15La riposte est aujourd'hui
16:17complètement disproportionnée,
16:18c'est ce que je voulais dire.
16:19la riposte est complètement
16:21disproportionnée.
16:22Et là,
16:23sur le coup de,
16:24comme le disait
16:25Grégory juste avant,
16:27on n'a pas exactement
16:29les preuves
16:29de ce que l'Iran détient.
16:31Alors,
16:31je veux bien entendre
16:32que l'Iran
16:33commence
16:34à vouloir s'armer.
16:36Ça fait un moment
16:36qu'ils veulent s'armer.
16:37Oui,
16:37ça fait des années.
16:38Une bombe atomique,
16:39ça fait des années.
16:40Ça fait des années
16:41qu'il y a des inspecteurs
16:42qui viennent vérifier.
16:43Mais pour l'instant,
16:44on n'a vraiment pas
16:45de preuves tangibles.
16:47Et on était en pleine négociation
16:49avec les Etats-Unis
16:50pour la non-prolifération
16:51des armes atomiques.
16:53Ah ben là,
16:53c'est fini.
16:54Elle n'aura pas lieu
16:54cette séance de négociation.
16:56Mais je pense que
16:57c'est le bon coup
16:59que Netanyahou a joué
17:00de façon à ce que
17:01ça n'ait pas lieu
17:02en attaquant l'Iran.
17:04Il savait très bien
17:05que l'Iran
17:06allait riposter
17:07par l'envoi de drones
17:08ou de missiles balistiques
17:10et que pour lui,
17:11c'était assimilable
17:12à une déclaration de guerre.
17:15Et c'est juste
17:16ce qu'il voulait.
17:17Parce que lui,
17:17il sait très bien,
17:18Netanyahou,
17:18que le jour
17:19où le peuple israélien
17:20vit en paix
17:21à côté de ses voisins,
17:22c'est le tribunal international
17:23qui l'attend
17:24pour crime de guerre.
17:26Merci beaucoup,
17:27Jean-François,
17:29de cet appel.
17:30Je vous en prie.
17:30Et on vous souhaite
17:31une bonne journée.
17:32Merci de nous avoir
17:33fait partager
17:34votre sentiment,
17:35votre analyse.
17:35On va accueillir
17:36Jean-Pierre,
17:36peut-être maintenant,
17:37Jean-Pierre,
17:38qui a, je crois,
17:39un avis un petit peu
17:39différent de celui
17:40de Jean-François.
17:41Bonjour, Jean-Pierre.
17:42Bonjour.
17:43Oui, merci.
17:46Est-ce qu'on vous entend bien ?
17:48Jean-Pierre,
17:50on va faire une petite pause
17:52parce qu'on va essayer
17:53de rétablir la liaison
17:54parce que ça coupe beaucoup
17:55et on va accueillir
17:56et on va accueillir Salim.
17:57Salim qui est à Dijon.
17:59Bonjour, Salim.
18:00Oui, bonjour à tous.
18:01Bienvenue sur RTL.
18:03Dites-nous comment
18:03vous avez réagi ce matin
18:05en apprenant cette attaque
18:07et l'ampleur de cette attaque
18:09israélienne sur l'Iran,
18:11les installations iraniennes nucléaires
18:14et par exemple sur Téhéran.
18:18Alors, j'ai envie de dire
18:19qu'une fois de plus,
18:21on a un peu plus l'habitude
18:23maintenant qu'Israël
18:24attaque ses voisins,
18:26peu importe lesquels,
18:27qu'ils soient béigérants,
18:28agressifs, hostiles ou pas.
18:30C'est le cas, agressifs, hostiles,
18:32c'est le cas de l'Iran
18:32depuis des années.
18:34À ma connaissance,
18:36l'Iran n'a jamais attaqué
18:37avec des armes israèles.
18:38Alors si, il y a eu
18:40les ripostes du mois d'avril
18:42avec...
18:43Voilà, on est d'accord.
18:45C'est des ripostes,
18:46mais l'Iran n'a jamais
18:47attaqué personne.
18:48Pas que Israël,
18:49elle n'a jamais attaqué personne
18:50depuis sa création.
18:52Enfin, je ne sais plus...
18:53En tout cas, depuis 79,
18:55l'arrivée des islamistes.
18:57Donc, il faut arrêter de dire
18:58que l'Iran, c'est un pays
18:59belligérant, un pays hostile,
19:01un pays, je ne sais pas quoi.
19:03C'est que de la propagande,
19:05pour moi.
19:06L'Iran ou les pays
19:08d'encore le Liban ou...
19:10Après Salim, on peut aussi
19:12se mettre à la place des Israéliens
19:13quand on est menacé
19:14de destruction totale.
19:17On peut comprendre
19:18qu'on n'ait pas envie
19:19d'attendre, de vérifier
19:20que la menace soit suivie
19:21des faits.
19:22Alors, je veux bien
19:23entendre cet argument.
19:24Par contre,
19:25vous me sortirez
19:27qui a dit
19:28qu'il voulait rayer
19:29Israël de la carte
19:30de la part des Iraniens.
19:31Qui l'a dit et quand ?
19:33Oh, ça a été dit
19:34par plusieurs dirigeants.
19:35Alors, ça a été dit
19:37en 2008 ou 2009.
19:40Au-delà des déclarations,
19:42Salim,
19:44l'Iran, on le sait,
19:45armait le Hezbollah
19:47qui lui-même
19:48attaquait l'Iran
19:50et envoyait des missiles
19:51sur l'Iran
19:51depuis le Liban.
19:53Donc, vous voulez dire
19:54que c'est quand même
19:56des attaques indirectes ?
19:58Oui, on est d'accord.
19:58L'Iran a des proxys,
20:00comme on dit.
20:01Comme Israël
20:02ou les Etats-Unis
20:03ont des proxys
20:04dans le coin.
20:05En fait, le sujet
20:06est beaucoup plus global.
20:07On ne peut pas zoomer
20:08que sur le sujet
20:09Iran-Israël
20:10puisque pourquoi l'Iran
20:12au final,
20:12pourquoi l'Iran
20:13souhaite détruire
20:14si on veut dire Israël ?
20:15Pourquoi le Hezbollah ?
20:18Pourquoi les pays arabes
20:19sont globalement hostiles
20:20hormis les régimes
20:21un petit peu ?
20:23Pourquoi on se pose ?
20:24Ça, c'est la vraie question
20:25en fait.
20:25Pourquoi ?
20:26Pourquoi ils ne sont pas hostiles
20:27contre, je ne sais pas,
20:28la Tunisie ?
20:29Enfin, je n'en sais rien moi,
20:29un pays lambda.
20:32C'est qu'il y a un vrai sujet.
20:33Le vrai sujet,
20:34il est là.
20:35C'est qu'Israël,
20:36sans l'appui des Occidentaux,
20:38la France,
20:39l'Europe,
20:39les Etats-Unis principalement,
20:41Israël n'est rien.
20:43En fait,
20:43c'est un tout petit pays
20:44réellement.
20:45Donc,
20:45pourquoi ces pays occidentaux
20:47soutiennent Israël
20:48à ce point-là ?
20:50Ça, c'est la vraie question.
20:51Ce qui est certain quand même aussi,
20:53Salim,
20:53c'est que le pouvoir iranien,
20:54il s'est construit
20:55et il se maintient
20:56sur quelques principes,
20:59j'allais dire,
21:00de base,
21:00l'anti-américanisme,
21:02bien sûr,
21:03mais aussi
21:03l'hostilité
21:05féroce et permanente
21:07à l'égard d'Israël,
21:09à tel point que certains
21:10parmi les dirigeants
21:12ont souhaité,
21:13et ont dit qu'ils souhaitaient,
21:15sa destruction,
21:16Salim.
21:16Mais on comprend
21:17que vous trouviez
21:18un petit peu
21:19surprenant,
21:21finalement,
21:21cet isolement
21:22dans cette région
21:24d'Israël,
21:26alors qu'Israël
21:27est soutenu
21:27par la plupart
21:28des Occidentaux,
21:30à commencer par les Américains,
21:31évidemment.
21:32Merci, Salim,
21:34de nous avoir appelé,
21:35d'avoir réagi.
21:35Vous entendez cette musique,
21:36vous la reconnaissez.
21:37C'est celle qui annonce
21:38l'arrivée de Jean-Alphonse Richard
21:39et de l'heure du crime.
21:39Ça a l'air vous fait plaisir.
21:40Bien sûr,
21:41ça me fait plaisir
21:41de vous voir en chair et en os.
21:4414h,
21:44l'heure du crime,
21:45Jean-Alphonse.
21:45Dans l'heure du crime,
21:46aujourd'hui,
21:47on va aller aux Etats-Unis,
21:49dans le Colorado,
21:51avec l'affaire Robert Spangler,
21:53ancien animateur radio,
21:55ancien journaliste,
21:56grand sportif,
21:58séducteur,
21:59tout pour être heureux,
22:00sauf qu'autour de lui,
22:02ses épouses meurent autour de lui.
22:06Une, deux,
22:07puis trois épouses.
22:08La première s'est suicidée
22:10après avoir tué leurs enfants,
22:12suicide pour la deuxième,
22:13accident de randonnée
22:13pour la troisième.
22:14Alors,
22:14il n'a vraiment pas de chance
22:15Robert Spangler.
22:17Mais il n'a jamais été inquiété
22:18jusqu'à sa retraite
22:20quand un policier
22:21va rouvrir
22:21ses dossiers
22:22de mort mystérieuse.
22:24On va alors aller
22:24de surprise en surprise.
22:26C'est l'affaire Robert Spangler,
22:28le tueur en série d'épouse.
22:30Ça,
22:31c'est pas banal.
22:31Il y a des tueurs en série,
22:32mais série d'épouse,
22:33ça,
22:33c'est spécialisé.
22:34Le mari assassin,
22:36heure du crime,
22:3714h,
22:38RTL.
22:38Ah bah,
22:39on va pas manquer
22:40cette émission.
22:40Ah,
22:40j'espère,
22:41je vous attends.
22:42Le journalisme mène à tout,
22:43paraît-il.
22:43la preuve.
22:45On marque une petite pause,
22:47on vous retrouve dans un instant
22:47au 3210.
22:5013h,
22:5014h,
22:52les auditeurs ont la parole
22:53avec Vincent Parizeau
22:55et Céline Landreau.
22:58Céline Landreau
22:59et Vincent Parizeau,
23:00les auditeurs ont la parole
23:01sur RTL.
23:03Et vous êtes vraiment nombreux
23:04à vouloir intervenir,
23:06réagir à la situation
23:08qui s'est fortement dégradée
23:10depuis hier soir
23:12avec ses frappes massives
23:14israéliennes sur l'Iran
23:16qui ont visé notamment
23:17les installations nucléaires
23:19iraniennes
23:20avec les risques,
23:22on a entendu cette auditrice
23:24habitante de Tel Aviv,
23:26les risques de répliques iraniennes.
23:28Et on retrouve Jean-Pierre.
23:30Avec Jean-Pierre,
23:30on avait des difficultés
23:31de liaison tout à l'heure,
23:32on avait dû interrompre
23:34très vite son intervention.
23:36Il est de nouveau avec nous,
23:37Jean-Pierre,
23:38à la Roche-sur-Yon.
23:39Bonjour.
23:39Re-bonjour Jean-Pierre.
23:40Merci.
23:41Comment vous réagissez-vous
23:43à cette opération militaire
23:45israélienne sur l'Iran ?
23:47Moi, je réagis vivement
23:50parce que je suis content
23:52de cette intervention israélienne.
23:54En fait, elle nous défend.
23:56Elle défend l'Occident
23:57parce que le jour
23:58où l'Iran aura
24:00des ogives nucléaires
24:02braquées sur Israël
24:03et qui, évidemment,
24:04attaquera,
24:05c'est évident,
24:06là, on pleurera tous
24:07que l'Israël subisse ça.
24:09Et là, on sera tous coupables.
24:11Donc, il est temps
24:12de faire le nécessaire
24:14depuis des années.
24:15En plus,
24:16il y a des tractations
24:17qui n'aboutissent pas.
24:18Et quand on me dit,
24:19moi, j'entends
24:20mes collègues dire
24:21que l'Iran est un État.
24:23Non, c'est un État terroriste.
24:25Je n'oublie pas, moi,
24:26qu'aujourd'hui,
24:27nous avons des Français
24:28qui sont retenus en Iran
24:30comme otages.
24:31Je vais parler d'un cas
24:32que je connais.
24:33Madame Collère,
24:34aujourd'hui,
24:35n'a rien demandé.
24:36Elle visitait l'Iran.
24:37elle est retenue.
24:38Ça, ça ne gêne pas
24:39M. Jean-Noël Barraud,
24:41notre ministre des Affaires étrangers,
24:42de passer devant
24:43l'ambassade d'Iran
24:45à Paris
24:45qui est ouverte
24:46tous les jours
24:46alors que nous,
24:47nous avons des otages
24:48en Iran.
24:50Honte à l'Occident
24:51là-dessus.
24:52Vous connaissez,
24:55vous êtes allé en Iran,
24:56Jean-Pierre, je crois.
24:56Oui, je suis allé
24:57il y a 15 ans.
24:58Oui, il y a 15 ans.
24:59Il y a 15 ans.
25:00J'ai vu ce peuple
25:01soumis.
25:02N'oublions pas
25:03qu'on a une responsabilité
25:04quand même là-dedans
25:05parce que
25:05l'Ayatollah Romény,
25:07il était en France.
25:08À Neuf-le-Château, oui.
25:10Oui, on l'a bien accueilli.
25:13On lui a permis
25:13de gagner l'Iran
25:15où il a fait sa révolution islamique
25:17et depuis,
25:18ce peuple le subit.
25:20D'ailleurs,
25:20en fait,
25:21je dis aux Françaises
25:22allez faire un tour là-bas
25:24en Iran.
25:25Ce n'est pas aussi simple
25:27que pour aller dans d'autres pays
25:29aller en Iran aujourd'hui.
25:31Mais Jean-Pierre,
25:32je voudrais juste rebondir
25:33un instant sur un point.
25:35Vous dites effectivement
25:36et c'est la réalité
25:38que le peuple iranien
25:39subit ce régime.
25:41L'assise du pouvoir iranien,
25:43elle est très fragile.
25:44L'assise des islamistes
25:45aujourd'hui en Iran.
25:47Mais justement,
25:49est-ce que ce n'est pas
25:49par ce dogme
25:52de la destruction
25:54d'Israël
25:55que le pouvoir
25:56a réussi
25:57à se maintenir
25:58comme l'anti-américanisme ?
26:00Voilà,
26:01c'est des dogmes
26:04qui d'ailleurs
26:04sont avant tout
26:07de la rhétorique.
26:09Non,
26:09c'est une extrême minorité.
26:11Les gardiens
26:11de la révolution
26:12en Iran,
26:13qu'est-ce qu'ils représentent ?
26:13Tout le monde le sait.
26:14Tous les journalistes
26:15qui sont allés en Iran,
26:16ils l'ont constaté.
26:17Mais le peuple,
26:18dans son ensemble,
26:19subit tous les jours
26:20ce diktat.
26:21Alors aujourd'hui,
26:22nous,
26:22on se retrange à hier ça.
26:24Évidemment,
26:25on a bon dos finalement.
26:27Mais Israël,
26:28aujourd'hui,
26:29il se dévoue pour nous.
26:30Alors maintenant,
26:30on peut critiquer
26:31Netanyahou,
26:32c'est sûr.
26:33Mais nous,
26:34on n'a pas cette...
26:36C'est à nous
26:37qu'il faut...
26:38C'est l'Occident
26:38qui devrait faire corps
26:40derrière Israël.
26:41Pas pour tout,
26:42je l'entends.
26:43Mais là,
26:43en l'occurrence,
26:44avant qu'il nous soit trop tard.
26:46La menace nucléaire iranienne,
26:49pour vous,
26:50elle était réelle,
26:51Jean-Pierre ?
26:52Elle est avérée.
26:53Mais on voit bien
26:54ces tractations
26:55qu'il y a à Doha
26:56ou je ne sais pas
26:57dans quel pays.
26:58À Oman.
26:59À Oman.
27:00Ça n'aboutit pas
27:01parce qu'en fait,
27:02cette commission,
27:04elle est menée en bateau.
27:05C'est évident.
27:07D'ailleurs,
27:07j'ai entendu
27:08des gens qui ont participé
27:10lors d'une émission.
27:11Ils ont dit
27:11que ça peut durer des années.
27:13En attendant...
27:13De toute façon,
27:14maintenant,
27:14c'est plié.
27:15On n'imagine pas trop
27:16que les Iraniens
27:18retournent à la table
27:19des négociations.
27:21Et aujourd'hui,
27:22Israël a bien fait
27:23et c'est le seul,
27:24malheureusement,
27:25à défendre
27:26notre mode de vie
27:27surtout.
27:28C'est ça qu'il faut retenir.
27:29Restez avec nous,
27:30Jean-Pierre,
27:30parce qu'évidemment,
27:31les avis
27:32sont partagés
27:34et divergent.
27:35Bonjour, Charlie.
27:37Charlie est avec nous
27:39de Paris.
27:39Bonjour, Charlie.
27:41Bonjour.
27:41Écoutez,
27:42merci de nous donner
27:42la parole.
27:43C'est normal.
27:44Jean-Pierre dit
27:44en fait,
27:46aujourd'hui,
27:46Israël nous défend.
27:48Nous.
27:49Alors,
27:49déjà,
27:51dans un premier temps,
27:52à l'autre bout du fil,
27:52vous avez un Français
27:54de droite,
27:54et j'assume.
27:55Bonjour, Charlie.
27:56Un Français de droite
27:56qui essaie,
27:58qui va dire,
27:59parce que je voudrais
28:00remettre un peu
28:00l'épisode au milieu du village
28:01concernant la politique
28:03de Netanyahou,
28:04que je suis contre.
28:06Qui lui-même
28:06est de droite,
28:07on le rappelle.
28:09Non, mais attendez,
28:10il y a divers droits.
28:11Il y a la droite juste,
28:12et il y a la droite
28:14un peu zinzin.
28:15Donc,
28:16moi,
28:16en tant que Français de droite,
28:17je condamne fermement
28:18les attaques
28:20qui ont lieu
28:21le 7 octobre,
28:23mais dont les auteurs
28:25ont été punis.
28:26Point bas.
28:27Le Hamas,
28:27vous voulez dire ?
28:29Tout à fait.
28:29Le Hamas.
28:31Sachant que
28:31le drapeau palestinien,
28:33ce n'est pas le drapeau
28:33du Hamas.
28:34On est bien d'accord.
28:36Bon.
28:37Ensuite,
28:38aux prémices de ma réponse
28:39concernant
28:39à l'attaque
28:40d'Israël à l'Iran,
28:41c'est que je m'adresse
28:42aux citoyens
28:44de confession juive
28:45de France
28:45et d'Israël,
28:47ce n'est pas parce que
28:48nous ne sommes pas d'accord
28:49avec eux
28:50que nous sommes antisémites.
28:53Les trois critères
28:53de l'antisémite,
28:54c'est la discrimination,
28:55l'humiliation,
28:55la violence.
28:56Non, mais ça,
28:56c'est très important
28:57de le rappeler, Charlie.
28:58Il n'y a aucune raison
28:59d'imaginer
29:00de près ou de loin
29:02que la communauté juive
29:05est en quoi que ce soit
29:06responsable
29:07des décisions prises.
29:10On est d'accord.
29:11Ce n'est pas parce
29:12qu'on n'est pas d'accord
29:13avec eux
29:14qu'on est antisémite.
29:15Ça, ça me rend d'accord.
29:16Et je suis de droite,
29:18je ne suis pas de gauche,
29:18je ne suis pas de gauche.
29:19Enfin, bref.
29:20Ensuite,
29:21concernant les attaques,
29:22quand j'entends
29:22l'ambassadeur d'Israël
29:24qui dit
29:24« Ah non, non, non,
29:26ce n'est pas un acte de guerre,
29:28c'est juste
29:28une expédition punitive,
29:30je peux vous dire
29:30que ce monsieur
29:30a fait l'école du rire.
29:32Parce qu'on ne peut pas dire,
29:34on ne peut pas attaquer
29:35un pays souverain
29:36comme l'Iran
29:38ou peu importe,
29:39ce n'est pas possible.
29:40Là, avec ces attaques,
29:41Benjamin Netanyahou
29:43aura plongé
29:43une fois de plus
29:44les juifs du monde entier
29:46dans une insécurité
29:48sans fin.
29:50Il y a bien eu
29:51des tractations
29:51de l'Iran,
29:52tout ça et tout,
29:52mais le chien à bois,
29:53la caravane passe.
29:54Les Iraniens
29:55n'ont jamais attaqué personne
29:57et concernant le peuple iranien,
29:59j'en connais beaucoup,
30:00ce sont des gens
30:00intelligents et cultivés.
30:01Il y a eu la guerre
30:02avec l'Irak.
30:03Il y a eu le conflit
30:04Iran-Irak,
30:05peu de temps d'ailleurs
30:06après la rédition.
30:06Oui, il y a eu un conflit
30:08qui a été épouvantable.
30:10l'équivalent d'ailleurs
30:11de la caravane.
30:13Il y a eu des réponses
30:14mutuelles.
30:15Après, bon,
30:18après,
30:18le problème d'Israël,
30:19quand j'entends
30:20déjà le...
30:22comment le...
30:24un auditeur
30:25ou le jeudi public
30:27sur un autre réseau
30:28qui a dit
30:28la puissance d'Israël
30:30de où une armée
30:31est puissante
30:32quand elle bombarde
30:33des femmes,
30:34des enfants
30:35et des nourrissons.
30:37Là, vous parlez
30:38de Gaza,
30:39j'imagine,
30:41plus que de l'Iran
30:43parce que,
30:44pour l'instant,
30:44sur l'Iran,
30:45même s'il y a des frappes
30:45effectivement
30:46qui ont touché
30:47Téhéran,
30:49ce sont essentiellement
30:51les sites nucléaires
30:52et les sites militaires
30:53qui ont été visés
30:54jusqu'à présent.
30:56On entend bien
30:57que les avis divergent
30:59et il n'est pas question
31:00d'ailleurs
31:01de mettre tout le monde
31:02d'accord sur la question,
31:03mais on note
31:04que vous êtes très nombreux
31:05à avoir voulu réagir
31:07à chaud ce matin
31:08quelques heures
31:09après le début
31:09des frappes.
31:10On aura sans doute
31:11l'occasion
31:11d'y revenir sur RTL.
31:12Dans un instant,
31:13on change complètement
31:14de sujet.
31:15On parle du bio
31:17avec un constat
31:18assez mitigé.
31:20Certes,
31:20les consommateurs
31:21semblent avoir retrouvé
31:22le chemin des rayons bio
31:23mais les surfaces cultivées
31:25en bio,
31:26elles,
31:27diminuent dans le pays.
31:28A tout de suite.
31:29Contactez-nous gratuitement
31:31via l'appli RTL
31:32ou au 30 de 10.
31:3350 centimes la minute.
31:35Les auditeurs ont la parole.
31:36Vincent Parizeau
31:37et Céline Landreau
31:38sur RTL.
31:39On parle du bio,
31:40de ce qu'il y a
31:41dans nos assiettes
31:41parce que c'est vrai
31:42que ça redémarre un petit peu.
31:43En tout cas,
31:44côté consommation,
31:45notamment dans les enseignes
31:46spécialisées
31:47et la vente directe.
31:49Mais les surfaces
31:51cultivées en bio,
31:52elles,
31:53diminuent.
31:54Et évidemment,
31:55ça nous interroge.
31:57Jean-Luc,
31:58vous êtes très concerné
31:59par le bio
31:59parce que vous êtes
32:00vous-même producteur
32:01de lait bio
32:02et je crois d'ailleurs
32:02que vous représentez
32:03la filière bio
32:05dans le nord,
32:05c'est cela ?
32:06Oui, c'est ça.
32:08Bonjour à tous.
32:09Bonjour.
32:09Bonjour et bienvenue.
32:10Merci d'avoir fait
32:11le 30 de 10.
32:14C'est intéressant
32:15ce que vous allez nous dire
32:15parce que vous,
32:16vous faites les deux.
32:17Vous produisez du lait bio
32:18et du lait conventionnel,
32:20c'est ça ?
32:21Non, non, non.
32:22Moi, je produis du lait bio
32:23mais je m'occupe aussi
32:24d'agriculteurs
32:25qui produisent du lait conventionnel.
32:26D'accord.
32:27Donc, c'est pour ça
32:28que j'ai les infos
32:30sur le prix du lait bio
32:31et le prix du lait conventionnel.
32:32C'est-à-dire,
32:33quelle est la différence
32:33de prix,
32:35j'allais dire,
32:35au départ ?
32:37Aujourd'hui,
32:37à nos producteurs,
32:38il y a 5 centimes au litre.
32:40Alors,
32:41c'est combien un litre
32:42de lait vendu
32:43par le producteur
32:44pour qu'on se rende compte
32:44de la différence
32:45que ça représente ?
32:47Un lait,
32:48un producteur
32:49de lait conventionnel,
32:50on va dire
32:51le lait standard
32:51sans les primes de qualité
32:53et tout ça,
32:53c'est 48 centimes le litre.
32:55Un producteur
32:56de lait bio aujourd'hui,
32:57c'est 48 centimes
32:58et demi le litre.
33:00Ah,
33:00un demi-centime ?
33:02Oui,
33:02un demi-centime.
33:03Oui,
33:03un demi-centime.
33:04Nous,
33:04on parle toujours
33:05en mille litres.
33:06Donc,
33:06on est à 480 euros
33:07les mille litres
33:08en conventionnel
33:09et 485 euros
33:11les mille litres
33:11en bio.
33:12Donc,
33:13la différence
33:13entre le lait conventionnel
33:15et le lait bio,
33:16c'est un demi-centime
33:17au litre.
33:18Mais moi,
33:18j'ai envie de vous dire
33:19que lorsque je vais acheter
33:21ma bouteille de lait,
33:22ça ne fait pas
33:23un demi-centime
33:24de différence.
33:25C'est plus.
33:25Ça,
33:26on le sait très bien.
33:28Moi,
33:28vu ma fonction,
33:29j'ai rencontré
33:30les transformateurs,
33:32donc en l'occurrence
33:33notre groupe Lactalis.
33:35Et j'ai rencontré
33:36les distributeurs,
33:36en l'occurrence
33:37une directrice
33:38de magasins au champ.
33:40Et eux,
33:40c'est des gentils,
33:41ils ne prennent rien
33:42de plus que tout le monde,
33:43ils gagnent juste leur vie
33:44avec notre lait.
33:45Ils sont où les méchants ?
33:46Les méchants,
33:47on me dit,
33:48c'est encore nous
33:48parce qu'on les vend
33:50trop cher,
33:50je pense.
33:51Donc,
33:51il faudrait qu'on leur donne
33:52peut-être
33:52pour gagner un peu d'argent.
33:53Deuxième degré,
33:55on le précise.
33:56Voilà,
33:56bien sûr.
33:58Oui,
33:58non,
33:59mais aujourd'hui,
33:59il y a un moment
34:00où l'État a poussé
34:01quand même beaucoup,
34:02a donné beaucoup d'argent
34:03pour faire le bio en France,
34:05pour transformer des fermes
34:06comme les nôtres
34:06dans notre secteur.
34:07On est beaucoup
34:08de producteurs bio
34:08parce qu'on a beaucoup
34:10de bocages,
34:10on a beaucoup de haies,
34:11on a beaucoup de frairies.
34:13Et aujourd'hui,
34:13on se retrouve,
34:14moi,
34:14j'ai beaucoup d'amis
34:15qui jettent l'éponge.
34:16Cette année-ci,
34:17il y en a,
34:18sur une vingtaine,
34:19il y en a six ou sept
34:19qui sont repartis
34:20en conventionnel
34:21parce qu'il n'y a plus moyen,
34:22on ne s'en sort plus.
34:23Alors,
34:24je veux bien
34:24que la consommation bio
34:26redémarre,
34:26tant mieux,
34:27heureusement,
34:28mais les producteurs
34:29ne s'y retrouvent pas.
34:30Et aujourd'hui,
34:31si l'État a investi
34:32beaucoup
34:32dans la production bio,
34:35ça serait bien
34:36qu'il tienne la route
34:37et qu'il tienne la barre,
34:38qu'il aide
34:38les producteurs bio
34:39aujourd'hui.
34:40On disait,
34:41il y a moins de surface bio,
34:42ça veut dire
34:42que c'est plus difficile
34:43aujourd'hui
34:44de s'installer.
34:45Vous,
34:45vous vous êtes installé
34:46en bio
34:46il y a combien de temps ?
34:48Moi,
34:49j'étais en viande bovine
34:50en conventionnel
34:51en 2016,
34:52mon fils a repris
34:52une exploitation laitière,
34:53il a voulu faire du lait.
34:55Donc,
34:55la banque a conseillé
34:56à mon fils
34:57pour pouvoir le financer
34:59de passer en bio
35:00en 2016.
35:01Donc,
35:01c'est la banque
35:02qui a dit
35:02qu'il faut passer en bio ?
35:04Non,
35:04elle a conseillé,
35:05elle n'a pas obligé,
35:06mais elle a conseillé.
35:07Elle a l'air de dire
35:07que ça ira mieux
35:08pour sortir des revenus
35:10conséquents.
35:12Voilà.
35:12Et aujourd'hui,
35:13ma belle-fille,
35:13on doit installer
35:14ma belle-fille aujourd'hui,
35:15donc en 2025,
35:16la banque nous dit
35:16que ça serait mieux
35:17qu'elle s'installe
35:17en conventionnel.
35:19Signe d'une rentabilité
35:20plus importante
35:21en conventionnel.
35:21C'est effectivement
35:22la démonstration
35:23par exemple.
35:24Mais on ne change pas
35:24effectivement
35:25une installation comme ça
35:27d'un claquement de doigts,
35:28c'est plus compliqué
35:29que ça,
35:29on l'imagine.
35:30Et puis,
35:30quand on s'est mis
35:32à faire du bio,
35:32on a envie de rester
35:33dans le bio,
35:33on a un système pour ça,
35:35on a des structures pour ça
35:36et aujourd'hui,
35:37la logique comptable,
35:39la logique de rentabilité
35:41pourrait nous faire repartir
35:42en conventionnel.
35:44Merci Jean-Luc
35:45pour ce témoignage éclairant.
35:46Je voudrais qu'on donne
35:47la parole peut-être
35:48à un consommateur.
35:49Non,
35:51c'est un consommateur
35:52qui est avec nous.
35:52Oui,
35:53c'est Clément,
35:53pardon.
35:54Oui,
35:54vous avez raison,
35:55c'est un consommateur.
35:56Oui,
35:57bonjour.
35:57Bonjour.
35:59Consommateur de bio
35:59au quotidien ?
36:01Oui,
36:01au quotidien.
36:02J'ai toujours consommé
36:03du bio en fait
36:04depuis que c'est moi
36:06qui fais les courses.
36:07Pourquoi ?
36:09C'est en grande partie
36:11en point de vue écologique
36:14en fait,
36:14pour éviter
36:15tout ce qui est produit
36:16un peu chimique.
36:17Donc pour votre santé ?
36:19Ce n'était pas
36:21ma première motivation.
36:24C'était plus
36:24le côté environnement
36:26que la santé.
36:28La santé,
36:28ça vient un peu après.
36:29Du coup,
36:30j'en suis content
36:30parce qu'avec tout ce qui sort
36:31comme histoire,
36:33avec les produits
36:34qui restent dans les foils,
36:36etc.,
36:36encore récemment
36:38avec les enfants.
36:39Avec le cadmium notamment.
36:40ça veut dire
36:42que vous acceptez
36:43depuis des années
36:44de mettre un budget
36:45plus conséquent
36:45dans votre alimentation
36:46que si vous achetiez
36:47de la nourriture conventionnelle ?
36:49Oui,
36:50et surtout j'ai changé
36:51ma manière de consommer.
36:53Il y a beaucoup de choses
36:54que je ne consomme plus du tout
36:55en fait.
36:56Par exemple ?
36:57Je ne sais pas.
36:59Par exemple,
36:59les choses toutes simples,
37:01je peux faire mes biscuits
37:02facilement
37:03avec de la farine,
37:04de l'eau,
37:05un peu d'épices
37:06et puis je fais mes biscuits secs.
37:08Je n'ai pas besoin
37:08d'acheter des choses.
37:10Ça ne prend pas longtemps.
37:12Et ils sont bons
37:12vos biscuits, Clément ?
37:14Pas toujours.
37:16En général, oui.
37:17Oui, mais c'est meilleur
37:17quand on les fait soi-même,
37:19c'est toujours bon.
37:21Non, mais c'est un exemple.
37:22Après,
37:23je n'ai pas un budget
37:24de dingue non plus.
37:25Donc,
37:25j'achète plutôt mon bio
37:26dans les grandes surfaces
37:27conventionnelles.
37:29Et là, par contre,
37:30c'est vrai qu'il y en a
37:30de moins en moins.
37:31Oui,
37:31ça, vous constatez
37:33que les rayons
37:34de la part
37:34consacrés en bio
37:35est plus petite.
37:37On a un agriculteur.
37:39Vous achetez votre viande bio
37:40aussi, Clément ?
37:42En label.
37:43C'est-à-dire,
37:43je ne mange quasiment
37:44que du porc
37:45qui est un éleveur
37:46qui élève son porc
37:47en plein air.
37:48Pas trop loin
37:49de chez moi.
37:50C'est nifiant.
37:51On s'excuse
37:53auprès de Nicolas.
37:54Malheureusement,
37:54on n'aura pas le temps
37:55de le prendre.
37:56Nicolas qui est agriculteur
37:58qui produit
37:58de la viande,
38:00du veau,
38:00bio.
38:01La conventionnelle,
38:02je crois.
38:03Conventionnelle,
38:03pardon,
38:03et qui constate
38:04et qui constate
38:06que ceux
38:06qui sont passés
38:07en bio
38:07sont repartis
38:09en arrière
38:10et ont essayé
38:10de repasser
38:11en conventionnelle.
38:12On aura l'occasion,
38:13j'espère, Nicolas,
38:14de vous reprendre.
38:16Nicolas de séchant,
38:17précisément.
38:18Mais aujourd'hui ?
38:19Ah bah,
38:20aujourd'hui,
38:21c'est le bac.
38:22Le bac français.
38:23Ça nous renvoie
38:24à quelques souvenirs,
38:25j'imagine.
38:27On va en parler.
38:28Parlez-nous
38:29de votre bac.
38:30Comment ça s'est passé ?
38:31Bon, mauvais souvenirs ?
38:32Peut-être quelques anecdotes ?
38:34A tout de suite.
38:36Jusqu'à 14h.
38:38Vincent Parizeau
38:39et Céline Landreau
38:40vous donnent la parole
38:41sur RTL.
38:4313h, 14h.
38:45Les auditeurs
38:46ont la parole
38:46avec Vincent Parizeau
38:48et Céline Landreau.
38:50Et on parle du bac,
38:51évidemment,
38:51parce que ça a commencé
38:52aujourd'hui
38:53pour les élèves de première,
38:54le bac français.
38:56Et on accueille Gaëtan ?
38:57Non, vous voulez,
38:58vous vouliez un peu plus
38:59des auteurs,
39:02des textes étudiés ?
39:02Non, non, non.
39:03Mais on parle surtout
39:04de vos souvenirs du bac,
39:05les bons, les moins bons,
39:06peut-être les anecdotes.
39:08Je ne sais pas,
39:08Gaëtan,
39:0940 ans,
39:10vous avez passé le bac
39:11en quelle année, Gaëtan ?
39:12Je l'ai passé en 2003.
39:14Très bien.
39:15C'était chaud,
39:16non, en 2003 ?
39:17Une grève des profs
39:19qui avait commencé
39:20en avril.
39:21Et alors,
39:22passer le bac
39:23en pleine grève
39:24de profs,
39:24ça donne quoi ?
39:26Ça donne du stress
39:27parce qu'on ne sait pas trop
39:28si l'établissement
39:29allait être ouvert ou pas
39:30pour l'épreuve.
39:32Ah oui ?
39:33Donc, c'était le bac
39:34de français
39:35dont vous parlez ?
39:36Non, c'était
39:36lorsque j'ai commencé
39:38la première épreuve,
39:39le bac de philosophie.
39:41Bac philo.
39:42Et quand vous y allez,
39:42vous ne savez même pas
39:43si l'établissement
39:44va être ouvert ?
39:46Ah non,
39:46j'étais encore en grève
39:47à ce moment-là,
39:47donc on ne savait pas
39:48exactement comment
39:50ça allait se passer.
39:50Et alors,
39:51comment ça s'est passé ?
39:53Eh bien,
39:53lorsque je suis arrivé
39:54devant le lycée,
39:55la première chose
39:56que je vois,
39:56c'est deux quarts
39:58de CRS.
39:58Ah bah,
39:59ce n'est pas l'accueil.
39:59Comité d'accueil,
40:00oui.
40:01Deux quarts de CRS
40:02et après,
40:03on voit une table
40:04installée par nos professeurs
40:07pour nous accueillir
40:07avec des dénoiseries
40:08et des boissons.
40:09C'est mignon ça,
40:10franchement.
40:11Ils ont été sympas.
40:13Voilà,
40:13puis à côté,
40:14il y avait la télé locale
40:14qui interviewait
40:16mes camarades de classe.
40:17Donc du coup,
40:18ça a fait un peu
40:19tomber le stress.
40:20Voilà,
40:21il y avait une incertitude.
40:22Est-ce que
40:23l'épreuve
40:25va bien avoir lieu ?
40:25Bon,
40:26elle a eu lieu.
40:27Et finalement,
40:27note de philo,
40:28Gaëtan,
40:28vous en souvenez ?
40:30Une note de philo,
40:31si je ne me trompe pas,
40:32j'ai dû avoir neuf.
40:33Bon,
40:33c'est pas mal.
40:34Je vais vous dire,
40:35en philo,
40:35c'est pas mal.
40:36Près de la moyenne.
40:39Non,
40:39mais moi,
40:39je ne suis pas très exigeant.
40:41Avec une moyenne de neuf,
40:42je vous rappelle
40:42qu'on n'a pas le bac.
40:43Non,
40:43mais on va à l'oral.
40:45Merci,
40:45Gaëtan.
40:46On donne la parole
40:47un peu à tout le monde,
40:49évidemment,
40:49au 3210.
40:50On accueille Fabrice,
40:51peut-être.
40:51Bonjour,
40:51Fabrice.
40:53Bonjour.
40:53Bonjour,
40:54Fabrice,
40:54bienvenue.
40:55Alors,
40:55parlez-nous de votre bac.
40:57C'était en quelle année ?
40:58Alors,
40:59moi,
40:59c'était en 84.
41:00Très bien.
41:01Et alors,
41:02comment ça se passe ?
41:03Alors,
41:03ça se passait plutôt bien.
41:05Alors,
41:05l'anecdote,
41:06c'est que entre l'année de terminale,
41:08l'année de première et de terminale,
41:10j'ai rencontré une jeune femme
41:12qui avait 23 ans.
41:13Moi,
41:13j'en avais 18 et un peu plus.
41:14Oui.
41:15Et ça s'avérait que cette personne
41:17était ma prof de philo.
41:18D'accord.
41:19Vous aviez une relation
41:21avec votre prof de philo ?
41:24Tout à fait.
41:25Ah,
41:25j'imagine le truc.
41:27Alors,
41:27pendant un an,
41:29bon,
41:29plus ou moins caché,
41:30bon,
41:30des amis,
41:30je savais,
41:31mais ce n'était pas méchant.
41:32C'était matheur,
41:33il n'y avait aucun...
41:33aussi.
41:34Oui.
41:34Et donc,
41:35bon,
41:35la jeunesse faisant,
41:37notre relation,
41:38c'est un peu délité,
41:39on va dire.
41:40Oui,
41:40ça,
41:40c'est la vie quand on est jeune,
41:42oui.
41:42Voilà.
41:43Et donc,
41:44le jour de l'époque de philo,
41:45j'étais arrivé à l'examen,
41:47c'était...
41:47Elle faisait partie
41:48des trois personnes
41:49qui nous surveillaient.
41:50Oui.
41:51L'extribution des copies
41:52d'hierge blanche,
41:53aucune criche.
41:54Elle ne vous a pas aidé ?
41:55Rien.
41:56Et au contraire,
41:57quand j'ouvre ma feuille,
41:58ma copie,
41:59j'ouvre ma copie
42:00et je trouve un petit mot
42:01manuscrit en me disant,
42:03après cette preuve,
42:04je te kiffe.
42:05Merci.
42:07Ah oui,
42:07d'accord.
42:08Wow,
42:09bel encouragement !
42:10Bel encouragement !
42:11Résultat des cours,
42:13deux.
42:14Ah oui,
42:14c'est ce que j'allais vous demander,
42:15ça vous a motivé ou pas ?
42:17Elle ne vous a pas mis
42:18dans la meilleure situation,
42:19quand même.
42:19Voilà,
42:19je ne sais pas
42:20si c'était cause AFM,
42:22j'ai eu deux.
42:23Bon,
42:23j'ai quand même...
42:24Vous avez quand même
42:24décroché le bac,
42:25Fabrice ?
42:25Non,
42:26j'étais au rattrapage,
42:27je suis à quelques points.
42:28Bon.
42:29Non,
42:29mais voilà,
42:29l'anecdote.
42:30Et du coup...
42:31Vous ne l'avez jamais revue,
42:32cette prof de philo ?
42:33Ah ben,
42:33le soir même,
42:34après avoir repris mes affaires,
42:35non,
42:36je ne l'ai plus jamais revue.
42:37Incroyable,
42:38cette histoire,
42:38effectivement,
42:39d'une relation
42:40avec sa prof de philo
42:41qui est là
42:41pour la correction,
42:42enfin,
42:42pour la surveillance
42:43de l'épreuve
42:44et qui lui met
42:45dans sa copie du bac
42:46un petit mot
42:48pour lui dire
42:48« Après l'épreuve,
42:49je te quitte ».
42:50Sympa.
42:50Voilà.
42:51Si jamais elle nous écoute,
42:53je ne sais pas
42:53si on la salue,
42:54mais en tout cas...
42:55Je ne sais pas
42:56ce qu'elle est devenue,
42:56mais voilà,
42:57je la salue,
42:57mais il n'y a pas.
42:59Merci Fabrice,
42:59incroyable cette anecdote.
43:01Et on prend la minute
43:03qui nous reste
43:03pour saluer Christopher,
43:04peut-être.
43:05Bonjour Christopher.
43:06Bonjour Céline,
43:06bonjour Vincent.
43:07Vous avez une minute
43:08pour nous raconter
43:09cette histoire,
43:09c'était en quelle année ?
43:11Alors,
43:11c'était en 2009
43:11pour mon oral de français.
43:13Oui.
43:14Donc,
43:14je prends les transports
43:15en commun pour y aller
43:16et je vois que sur le moment,
43:17je n'ai pas ma convocation
43:18avec moi.
43:19Ah !
43:20Donc,
43:20j'ai essayé de faire
43:23un petit peu distraction
43:24en serrant la main
43:25de la prof,
43:26en arrivant,
43:26en disant
43:26« Bonjour madame,
43:27voilà,
43:27donc tout s'est bien passé
43:28finalement,
43:29elle n'a pas cherché
43:30à avoir ma convocation,
43:31j'ai eu beaucoup de chance
43:32et ce n'est pas tout à fait fini
43:34puisque après,
43:35je me suis dit
43:35« Tiens,
43:36j'ai un petit creux,
43:36je vais aller à la boulangerie »
43:37et je me suis rendu compte
43:38que je n'avais pas non plus
43:39mon portefeuille sur moi,
43:40donc pas ma carte d'identité.
43:42Vous y êtes allé en touriste,
43:43quoi.
43:44Exactement.
43:44C'est l'acte manqué,
43:45ça.
43:46Ça,
43:46c'est l'acte manqué.
43:47C'est plus le stress,
43:47voilà,
43:47je pense qu'il y a fait
43:48que j'avais tout oublié.
43:49Partir à son bac
43:50sans son portefeuille,
43:51sans sa carte d'identité,
43:52sans sa convocation
43:53et passer l'épreuve
43:56et l'avoir,
43:56j'imagine,
43:57Christopher.
43:58Et j'ai fini quand même
43:59par avoir,
43:59alors je ne sais plus
44:00quelle note j'avais eu,
44:00mais j'ai eu plus de 10
44:01en tout cas,
44:02donc ça ne s'est pas
44:02trop mal passé.
44:03Belle histoire.
44:05Bon,
44:05bravo à vous.
44:06Merci Christopher,
44:07on salue Pascal
44:08qu'on n'a pas le temps
44:09d'entendre,
44:11qui voulait insister
44:12aussi sur un point,
44:13je crois,
44:14Pascal,
44:14ne pas oublier
44:15parce qu'on parle,
44:15c'est vrai,
44:16beaucoup.