- 04/07/2025
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizot et Céline Landreau du 04 juillet 2025.
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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole, Vincent Parizeau et Céline Landreau sur RTL.
00:07Et dans la foulée de ce que nous expliquait cette responsable de l'UNICEF, Marie-Charlotte Brun, il y a quelques minutes,
00:14on va parler avec vous de cette éventualité de raboter la niche fiscale pour les donateurs aux associations.
00:23On a Françoise qui a fait le 3210. Bonjour Françoise.
00:26Oui, bonjour, merci d'avoir sélectionné mon appel.
00:30Un mot de commentaire avant de vous retrouver dans un instant ?
00:33On se demande ce que Bercy est encore capable d'inventer.
00:36La personne qui est passée, qui représente l'UNICEF, c'est pour les enfants malheureux dans le monde.
00:42Rabioté de par-ci, rabioté.
00:43Mais jamais ils ne se remettent, eux, en cause.
00:47C'est-à-dire qu'à un moment donné, est-ce qu'ils vont dire on baisse nos retraites, on baisse nos émoluments ?
00:53Jamais.
00:53Bon, bah écoutez, on va vous reprendre dans un instant.
00:57A tout de suite Françoise.
01:00Céline.
01:01C'est moi.
01:01Un dernier appel de l'actualité à 13h en ce qui vous concerne.
01:05Et alors que c'est le départ en vacances pour les écoliers aujourd'hui, départ compliqué pour ceux qui souhaitaient voyager en avion.
01:12Un millier de vols annulés en France encore aujourd'hui au deuxième jour de la grève des contrôleurs aériens.
01:17C'est 40% des vols qui sont concernés par exemple dans les aéroports parisiens.
01:21Après avoir déjà marqué le pas l'an dernier, la baisse des émissions de gaz à effet de serre devrait à nouveau ralentir cette année en France.
01:29Une baisse estimée à seulement 0,8% sur l'ensemble de l'année.
01:32Ce sont des chiffres très mauvais, insiste la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier.
01:37Une hachée qui appelle à un sursaut collectif.
01:39La troisième stratégie nationale bas carbone qui est en cours d'élaboration suppose une réduction de l'ordre de 5% par an entre 2022 et 2030.
01:49On en est donc encore loin.
01:51Et puis des cris de joie ou des larmes de déception.
01:54C'est en tout cas l'heure du verdict pour les quelques 720 000 candidats au baccalauréat.
01:59Le taux de réussite provisoire avant donc la cession de rattrapage est de 85,75% d'après la ministre de l'éducation nationale Elisabeth Borne.
02:08Ce moment-là, lorsqu'on va regarder les feuilles.
02:12Alors maintenant c'est vrai qu'on voit ça sur internet.
02:15Il y a encore les feuilles.
02:16Les feuilles des ennemis.
02:17Ça vous marque toute une vie.
02:19Et puis ça prête souvent à des petites histoires en tout cas, à des cris de joie.
02:24On l'avait vu, des larmes.
02:25Peut-être aussi des anecdotes.
02:26Racontez-nous vos résultats du bac ou ce qui s'est passé dans votre famille.
02:31On vous écoutera sur cette question, je l'espère, avant 14h.
02:35La météo claire de l'Orme pour cet après-midi.
02:39Avec toujours ce pic de chaleur qui s'éternise dans le sud-est du pays.
02:42Absolument.
02:43Encore 14 départements sont en alerte orange canicule avec des pointes pouvant dépasser localement les 37 degrés.
02:49Mistral, Tramontane en plus.
02:51Donc ils peuvent favoriser les départs d'incendies.
02:53Donc je vous invite à la plus grande prudence.
02:55Le tout sous un grand et généreux soleil sur la plupart des régions.
02:59Ça sera quand même un petit peu plus variable sur un large quart sud-ouest avec en prime quelques averses orageuses
03:04qui vont se développer au fil de la journée vers le relief des Pyrénées, du massif central, mais aussi des Alpes.
03:09Et puis on voit le ciel se voiler de plus en plus de la Bretagne ou Haute-France.
03:12Ça annonce l'arrivée d'une nouvelle perturbation pour ce week-end
03:14qui devrait mettre fin à cette vague de chaleur pour le plus grand soulagement de tous.
03:20Et en particulier pour les vacanciers et des températures sinon légèrement en dessous des normales de saison,
03:25près de la Manche, 21 à 25 degrés.
03:27Sur la moitié nord, il fera entre 26 et 30 degrés.
03:30Plus loin vers le sud, plus ça grimpe, 30 à 33 degrés dans le sud-ouest.
03:33Et comme je vous le disais, jusqu'à 37 degrés, voire plus vers le bassin méditerranéen.
03:37Merci beaucoup Claire Delorme.
03:39Les auditeurs ont la parole.
03:41Vincent Parizeau et Céline Landreau sur RTL.
03:43Et pour rendre la parole ou nous laisser un message vocal ou écrit,
03:48vous avez plusieurs solutions.
03:49Le 3210 ou l'application RTL.
03:53Le 3210, c'est ce qu'a fait donc notre amie auditrice Françoise
03:57que l'on retrouve du côté d'Argenteuil.
04:00Rebonjour Françoise.
04:01Oui, bonjour.
04:03Vous nous disiez, ils ont quand même beaucoup d'imagination
04:06ces politiques, il ferait bien un peu de balayer devant leurs portes.
04:11Mais on va évoquer les dons que vous faites, vous, peut-être à plusieurs associations.
04:16Mais c'est vrai qu'il faut trouver de l'argent en ce moment.
04:21Oui, écoutez, les associations ont tiré la sonnette d'alarme
04:26parce que l'État s'est désengagé beaucoup, comme d'habitude,
04:30de ce qui paraît-il coûte cher.
04:32Voilà, moi je recommande à quelqu'un en fauteuil roulant
04:35d'essayer de passer sur les trottoirs
04:37et là, vous ne tenez pas un quart d'heure, vingt minutes.
04:40Donc ces associations ont besoin de dons.
04:43Et effectivement, les trois quarts des Français le reconnaissent.
04:47C'est lié à un avantage fiscal.
04:50Alors qu'ils réduisent l'avantage fiscal,
04:52mais vous savez, ils sont tellement imaginatifs
04:54que je pense qu'ils peuvent renier d'année en année
04:57et un bon jour, il y aura zéro.
04:59Il n'y aura plus aucune déduction fiscale.
05:02Donc, on nous parle de la CSG,
05:04qu'ils ne vont pas augmenter la CSG,
05:06on n'a aucune certitude.
05:08Et de toute façon, Vincent, il faut qu'on m'explique
05:10le principe des vastes communicants.
05:12Si on diminue l'avantage fiscal,
05:14il y a bien une hausse d'impôts, non ?
05:15D'une certaine manière,
05:18c'est une hausse d'impôts qui ne porte pas son nom.
05:20Oui, oui, tout à fait.
05:21Tout à fait.
05:22C'est sûr que s'attaquer aux niches fiscales,
05:26c'est indirectement augmenter les revenus de l'État.
05:30Donc, oui, c'est la fin d'un manque à gagner.
05:34Voilà, c'est la fin d'un manque à gagner.
05:35Est-ce que je leur reproche,
05:37quel que soit le parti politique,
05:38on est en train de culpabiliser les Français,
05:40riches, les riches, les riches français,
05:43les riches, chez les riches.
05:44On entend ça tous les jours.
05:46Et qu'est-ce qu'une personne riche aujourd'hui ?
05:47Ça commence à quel moment, une personne riche, effectivement ?
05:50Voilà.
05:50Vous, vous donnez, vous êtes donatrice, Françoise ?
05:54Oui, je suis donatrice à Handicap International.
05:58J'ai donné au Resto du Coeur
06:00et également à l'Association des Paralysés de France.
06:03Moi, j'ai une personne dans ma famille
06:05qui est en fauteuil roulant.
06:07Je peux vous dire que c'est une sacrée galère, quoi.
06:09Quand vous êtes handicapée,
06:11vous avez un handicap,
06:12eh bien, heureusement qu'il y a certaines associations
06:14pour vous venir en aide.
06:16Et Françoise, quand vous faites vos dons,
06:18alors, pour certains, c'est en fin d'année qu'on fait ça,
06:22est-ce que vous calculez en vous disant,
06:25bon, puisque les impôts vont me redonner tant,
06:28je peux aller jusque-là dans le montant que j'inscris sur mon chèque ?
06:32Non, pas forcément.
06:33J'ai augmenté cette année.
06:35Je ne recherchais pas un avantage fiscal,
06:38une niche fiscale complémentaire.
06:40Ce qui me dérange, c'est le terme employé.
06:41Une niche fiscale.
06:43Il y a une niche fiscale et une niche fiscale.
06:45Oui, c'est ça.
06:46Il y a celle dont on profite, a priori,
06:48pour, on va dire, payer moins d'impôts.
06:51Et puis, il y a celle, j'allais dire,
06:53qui vient du cœur.
06:55Voilà.
06:55Et on nous culpabilise.
06:56Parce que moi, la première, je me suis dit,
06:59réfléchissons, je donnerais peut-être moins,
07:02mais je n'arrêterais pas de donner.
07:04Donc, finalement...
07:05Et si vous donnez moins, ça fait moins de revenus pour les associations ?
07:07Voilà, tout à fait.
07:09Donc, finalement, on arrive à se culpabiliser.
07:12Mais nos politiques ne se culpabilisent pas beaucoup.
07:15En rien, je dirais.
07:16Après, Françoise, effectivement,
07:18dans un moment où le gouvernement cherche 40 milliards,
07:22on a l'impression que, dès qu'il envisage de toucher à quelque chose,
07:26on pense, par exemple, également à la niche fiscale
07:28pour l'emploi d'une femme de ménage,
07:31enfin, de personnel de maison, etc.
07:33Tout le monde se lève et crie.
07:36Donc, ce n'est pas évident.
07:39Bon, mais je pense que nos politiques partent dans tous les sens.
07:45Un coup, c'est la CAG.
07:46Un coup, je suis retraitée.
07:47Je pense qu'il y a beaucoup de pistes qui sont lancées.
07:49Et là, on rappelle que ce n'est pas le gouvernement qui l'annonce.
07:53C'est un rapport qui avait été commandé, on le rappelle,
07:56par Michel Barnier, donc l'ex-premier ministre,
07:58et qui sort dans la presse chez nos confrères du Parisien.
08:02Et donc, il y a beaucoup de rapports qui coûtent beaucoup d'argent.
08:05Et finalement, on est en train de diviser les Français.
08:09On a l'impression qu'on bénéficie d'une niche fiscale.
08:13Quel avantage !
08:14Je suis retraitée, je n'ai pas à me plaindre.
08:16Je ne me plains pas, mais j'en ai marre qu'on tape sur les Français.
08:20On nous divise, on nous culpabilise,
08:24en nous disant tous les jours qu'il faut qu'on fasse des économies.
08:26Oui, moi, mon budget, il tient la route,
08:28contrairement au budget de l'État.
08:30Et ça fait 30 ans que ça dure.
08:31Voilà.
08:33À l'envoyeur, c'est ça.
08:35Retour à l'envoyeur de France.
08:36Un ministère de l'économie, Vincent, c'est un ministère de l'économie.
08:39Et depuis 30 ans, c'est parti dans tous les sens.
08:42Effectivement, que Bercy balaye un peu devant sa porte,
08:45c'est ce que vous nous dites.
08:46En gros, François, j'en vous remercie de votre appel.
08:49On vous souhaite une belle journée du côté d'Argenteuil.
08:53Et bonjour, Jean-François.
08:54Oui, bonjour Céline, bonjour Vincent.
08:56J'espère que vous n'avez pas trop chaud.
08:58Vous êtes toujours là, c'est merveilleux, on est ravis.
08:59Nous, pour le coup, on profite de la clim dans le studio.
09:02Mais on est ravis.
09:03Et profitez bien de Céline, parce qu'il ne reste plus que 50 minutes.
09:07Oh là là, mais la clim, vous savez,
09:09si vous écoutez les occolos, il ne faut pas la mettre, etc.
09:11Ah bah, il paraît, il paraît.
09:12C'est un autre débat.
09:13Mais ce n'est pas pour nous, c'est pour les micros, Jean-François.
09:15Oui, c'est ça, tout à fait.
09:17Alors, vous êtes donateur, vous-même, Jean-François ?
09:19Alors, moi, je vais vous dire,
09:20j'ai eu la chance, entre guillemets,
09:22de fréquenter en 2003 l'Institut Curie,
09:24à Paris, Rue-Dulme.
09:25La chance, entre guillemets, c'était pour vous.
09:28C'était pour moi.
09:29Pour vous soigner.
09:30J'étais pour me soigner, absolument.
09:33Et j'ai été excessivement content de l'Institut Curie.
09:36Et depuis, je donne de l'argent à l'Institut Curie.
09:38Et je suis ravi de donner même de l'argent,
09:40des sommes rondelettes de temps en temps.
09:42Et je donne aussi à la SPA,
09:43parce que j'aime beaucoup les animaux.
09:45Je pense même un jour donner ce qui me restera aux animaux.
09:49Faire un leg.
09:51Faire un leg, voilà.
09:52Et alors là, j'ai aussi eu une femme de ménage,
09:54j'en ai toujours, depuis 1995,
09:58où la mesure avait été votée, je ne sais plus par qui,
10:00qui permettait donc de déduire la moitié des sommes
10:02que l'on donnait avec un plafond qui était très élevé.
10:04Et qui est de 6 000 euros de mémoire, mais je crois.
10:07Voilà, c'est ça.
10:08Et depuis 1995, depuis le début,
10:11j'étais ravi de cette mesure.
10:12J'ai dit, c'est au moins une chose bien qui a été faite.
10:14Si on supprime ça, ça sera très simple.
10:16Moi, la femme de ménage, j'en déclarerai la moitié, à peine.
10:20Et ensuite, ce sera au black.
10:21Voilà, ça sera très simple.
10:23Les dons, si on rabote aussi sur les dons,
10:25les niches fiscales, je trouve ça horrible.
10:27Je suis d'accord avec l'auditrice précédente qui parle,
10:30c'est horrible les niches fiscales,
10:31d'appeler ça comme ça.
10:32Eh bien, on donnera moins, et puis c'est tout.
10:35Et c'est vrai que l'avantage fiscal, il est important.
10:37Moi, je suis célibataire.
10:39Classe moyenne, plutôt élevée.
10:41Je paye des impôts comme pas possible.
10:43Une part, de plus en plus, de plus en plus.
10:46Donc, je suis content de pouvoir déduire ça.
10:48Ça veut dire que quand vous donnez 100 euros,
10:51en fait, ça vous coûte...
10:5450, toutes 50.
10:56Ça dépend de...
10:58Oui.
10:59Non, mais on nous ratiboise surtout, Vincent.
11:02On nous ratiboise surtout.
11:03La classe moyenne, elle trinque.
11:04Et elle est très grande, la classe moyenne.
11:06Elle trinque sans arrêt.
11:07Moi, j'appréhende, c'est la première fois de ma vie,
11:09que j'appréhende d'entendre, non pas d'écouter,
11:12le Premier ministre le 15 juillet.
11:14Ah ben là, tout le monde attend.
11:16Tout le monde attend, et tout le monde s'inquiète,
11:17parce que tout le monde se demande à quelle sauce
11:19il sera mangé, il sera consommé.
11:22Mais visiblement, il y en aura pour tout le monde.
11:24C'est ce qu'il a dit.
11:26Espérons.
11:26Et c'est pas sûr, Jean-François,
11:28que vous soyez très clairement fixé le 15 juillet.
11:31Peut-être que ça attendra la rentrée,
11:33les points de détail pour savoir à quelle sauce
11:35vous serez mangé.
11:35Peut-être pas attendre la rentrée,
11:36parce qu'à la rentrée, je pense qu'il va se passer des choses.
11:38C'est un autre débat.
11:40Effectivement, assez visionnaire, j'ai l'impression,
11:44notre ami Jean-François.
11:46On vous souhaite une bonne journée, en tout cas,
11:48et continuez à faire des dons, bien évidemment,
11:50que ce soit à la Fondation Curie et à la SPA.
11:54On marque une petite pause,
11:55et puis on se retrouve dans un instant.
11:57Et on continue de parler de cette piste d'économie
11:59qui vous fait beaucoup réagir.
12:01A tout de suite, au 3210.
12:03Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL
12:05ou au 3210.
12:0750 centimes la minute.
12:0913h-14h.
12:11Les auditeurs ont la parole.
12:13Avec Vincent Parizeau et Céline Landreau.
12:15Et on continue d'évoquer cette piste d'économie
12:19révélée par nos confrères du Parisien.
12:20Ce rapport commandé par Michel Barnier,
12:23qui préconise de revoir peut-être un petit peu
12:26cette déduction fiscale qui sont faites sur les dons des Français.
12:30Voilà, et qui a coûté quand même, en manque à gagner,
12:333 milliards 600 millions d'euros à l'État en 2022.
12:37Et semble-t-il que ça progresse chaque année.
12:39On ne doit pas être loin des 4 milliards.
12:42Ce n'est pas rien, quand même.
12:43Franck Etanis.
12:44Bonjour Franck.
12:45Bonjour.
12:46Bonjour Céline et bonjour Vincent.
12:48Moi, je vais dire que je suis presque partant
12:51pour faire un effort,
12:52puisque les Français doivent faire un effort.
12:54Mais j'ai envie de dire quel est le sous-pourcentage.
12:56Parce qu'actuellement, on va dire que c'est 60-66%
12:58qu'on peut déduire de nos impôts.
13:00Alors, 60-66% en général pour les associations,
13:03mais 75% pour les associations
13:06comme l'UNICEF, les Restos du Coeur,
13:10la Croix-Rouge, qui sont d'utilité publique, etc.
13:13Et donc, moi, je me dis,
13:14si ce taux passe de 75 à 70,
13:16ou de 66 à 65, 62, voire 60,
13:20j'ai envie de dire que je veux bien faire un effort.
13:22Par contre, si c'est divisé de moitié,
13:24qu'on passe de 75 à 35, 40, etc.,
13:27là, je ne peux pas être d'accord.
13:28Parce qu'il ne faut pas oublier non plus
13:29que ça permet de financer les organisations syndicales.
13:32Et en France, on en a besoin des organisations syndicales.
13:34On a besoin de nous défendre dans le privé
13:38comme dans le public.
13:39Donc, j'ai envie de dire,
13:40ce sera aussi sûrement un financement en moins
13:41pour les organisations syndicales.
13:43et c'est quand même qu'ils nous défendent
13:46quand il y a besoin.
13:47C'est pas forcément une révision du taux, Franck,
13:50c'est mettre un plafond différent, plus bas.
13:53Aujourd'hui, c'est plafonné à 20% des revenus.
13:57Et une des pistes, ce serait de limiter le plafond
14:00à 2 000 euros,
14:01quels que soient les revenus des donateurs.
14:03Bon, ben là, vous me donnez une info en plus
14:05que je n'avais pas entendue depuis ce matin,
14:07mais je m'étais dit, voilà,
14:08s'ils partent sur cette idée-là,
14:10M. Bayrou ou Mme Amélie de Montchalin,
14:12je serais...
14:13Voilà, je me dis...
14:14C'est possible.
14:15En tout cas, vous vous dites,
14:16bon, voilà, moi, je suis un donateur.
14:19Forcément, ça ne fait pas mes affaires.
14:21Mais à l'heure où tout le monde
14:22doit faire des efforts,
14:24et le Premier ministre François Bayrou
14:26a bien précisé
14:27que c'était tout le monde
14:30de haute en bas,
14:32j'allais dire,
14:32de la hiérarchie sociale,
14:35eh bien, il n'y a pas de raison
14:36que non plus les donateurs
14:37ne participent pas un petit peu.
14:39Ça ne vous amènerait pas
14:40à donner moins, si on vous...
14:42Non, parce que je le fais déjà
14:44pour le site d'action,
14:45pour le Téléthon
14:45et une organisation syndicale.
14:47Après, c'est sûr que
14:48j'en choisirais...
14:49J'ai peut-être en sacrifié une
14:50sur les trois, par exemple,
14:51vous voyez, où...
14:53Vous vous regarderiez de plus près
14:54un petit peu, effectivement.
14:55Mais voilà, mais après,
14:56une cotisation pour un syndical,
14:57c'est en fonction du salaire brut.
14:59Donc, de toute façon,
14:59ça, ça changera, à mon avis,
15:01ça ne changera pas.
15:02Ce sera peut-être
15:02les associations
15:03qui trinqueront.
15:06Voilà.
15:07Eh bien, c'est dit, Franck.
15:08On vous souhaite
15:08une bonne journée, Alice.
15:10Alors, il fait toujours
15:11aussi chaud à Nice, non ?
15:12Évidemment, mais c'est respirable.
15:13Bon, tant mieux.
15:15Bon, à bientôt.
15:17Et on accueille René, peut-être ?
15:18Bonjour, René.
15:19Avec plaisir.
15:21En région parisienne,
15:22Boulogne-Billancourt.
15:23Bonjour, René.
15:24Bonjour.
15:25Vous, vous êtes une...
15:27j'allais dire,
15:28multidonatrice.
15:29Vous donnez à plusieurs associations.
15:32Oui, absolument.
15:33Combien ?
15:34Ah ben...
15:35Je n'ose pas dire,
15:37mais bon...
15:38Vous n'avez pas
15:39combien en volume,
15:40mais combien d'associations ?
15:41Ah oui, à peu près
15:427-8, on va dire.
15:44Ah oui, c'est pas mal.
15:45Je ne changerais pas pour...
15:47Bon, ben, les principales,
15:49celles-là qui se donnent
15:50par virement,
15:51genre recherche
15:53pour la fondation...
15:54La fondation
15:56pour la recherche médicale,
15:57et puis l'armée du salut,
15:59et puis l'Institut Pasteur.
16:01Oui.
16:01Mais pour le reste,
16:03bon, ben, évidemment,
16:04je donne pour les animaux
16:05à deux associations.
16:06Enfin, le reste,
16:08je vais diminuer.
16:09Voilà.
16:09Forcément,
16:10parce que vous savez
16:11que vous pourrez moins...
16:14Déduire ce montant
16:17des dons de vos impôts.
16:18Absolument.
16:19Ça permettait de donner plus,
16:20si vous voulez.
16:21Voilà.
16:21Très nettement.
16:23Donc là, non.
16:24Mais est-ce que,
16:25comme le disait
16:26notre ami Niçois à l'instant,
16:28vous comprenez
16:29qu'il fallait faire des efforts,
16:31que c'est près de 4 milliards
16:32de banques à gagner
16:33pour l'État,
16:35et qu'à l'heure
16:36où on en recherche des milliards,
16:38et pas qu'un peu,
16:39c'est normal
16:40que tout le monde
16:41soit un peu mis en contribution.
16:43D'accord.
16:44Mais pourquoi on en est là ?
16:45Par une très mauvaise gestion.
16:46Ah, ça, oui.
16:47Voilà.
16:48Et puis, je veux dire,
16:50on paye déjà
16:51énormément d'impôts.
16:53Alors, voilà.
16:57Cet avantage permettait
16:58de donner beaucoup plus.
17:00Ah ben, c'est sûr,
17:00parce qu'effectivement,
17:01sur 100 euros,
17:02finalement,
17:03ça fait 35 euros au réel, quoi.
17:06Donc, c'est très intéressant.
17:08Et d'ailleurs,
17:09énormément d'associations
17:10en ont profité
17:11longtemps.
17:14C'est une très bonne chose.
17:16La question est de savoir,
17:17c'est si on les réduit
17:18un petit peu,
17:19ces avantages fiscaux,
17:20si on les réduit un petit peu,
17:21est-ce que ça va avoir
17:23vraiment un impact
17:25sur la masse
17:26de dons
17:28des Français ?
17:29Après, j'en suis persuadée.
17:31Vous le pensez.
17:32Ah oui, tout à fait.
17:33Donc, je ne changerai pas
17:34pour les grandes associations
17:35dont je vous ai parlé,
17:36mais les autres,
17:37oui, évidemment,
17:38parce que je donne par direment,
17:39donc c'était très pratique.
17:41Tous les mois,
17:42on me prélève.
17:42Donc, c'était commode.
17:44Voilà.
17:45Je n'avais pas,
17:46avant la fin de l'année,
17:48à faire des calculs.
17:49C'était déjà prévu.
17:50Ils étaient déjà faits,
17:51ces calculs.
17:51Et vous nous disiez,
17:52est-ce que ça va faire baisser
17:53les dons ?
17:54Notre invitée tout à l'heure,
17:55Marie-Charlotte Brun,
17:56directrice de la collecte
17:57à l'UNICEF,
17:57disait que des modélisations
17:59ont été faites
18:00et que les dons
18:01pourraient baisser
18:01de 20 à 25%
18:03si ces avantages fiscaux
18:05étaient reniés.
18:07Sincèrement,
18:08je le crois.
18:09Ils ont malheureusement,
18:10mais je le crois,
18:11oui, tout à fait.
18:12Alors,
18:13tout le monde n'est pas totalement
18:14sur cette ligne,
18:15René,
18:15et c'est la raison
18:16pour laquelle
18:16cette émission est là,
18:18c'est pour créer le débat
18:20et l'écouter.
18:21Bonjour, Jacques.
18:23Oui, bonjour.
18:24Bonjour, bienvenue.
18:26Vous êtes vous-même
18:27retraité également,
18:28je pense, comme René.
18:29Tout à fait.
18:30Mais vous êtes favorable,
18:31non seulement au rabotage,
18:33mais vous prenez même
18:34la suppression
18:35de cet avantage fiscaux ?
18:37Oui, oui, oui, tout à fait.
18:38Mais pourquoi donc ?
18:39Tout simplement
18:40parce que
18:41je ne le trouve pas normal
18:42que par mes impôts,
18:44je subventionne
18:45les associations
18:45qui ne me conviennent
18:46pas du tout.
18:48Ah !
18:49Oui, parce qu'effectivement,
18:50ce manque à gagner
18:50pour l'État,
18:51c'est 4 milliards.
18:53C'est moi qui les paye.
18:54Les éclosations
18:55de certains,
18:55c'est moi qui les paye
18:56avec mes impôts.
18:58Donc vous dites,
18:59finalement,
19:00chacun doit subventionner
19:01les associations
19:02qui le soutiennent
19:02selon ses idées
19:04et ne rien demander
19:06à l'État.
19:07Tout à fait.
19:11J'ai été responsable
19:12d'associations
19:13pendant plus de 30 ans.
19:15On s'est très bien
19:15débrouillés tout seuls.
19:16On a organisé
19:17des activités,
19:19des repas,
19:20des lotos,
19:20etc.
19:21Et on se débrouillait
19:22tout seuls
19:22comme des gens.
19:23Mais l'ouverture
19:24de cette niche fiscale,
19:25elle a permis
19:26de multiplier
19:27les dons aux associations.
19:28Oui, mais attendez,
19:30multiplier les dons,
19:30mais par qui ?
19:32Par nous,
19:33en contribuable ?
19:34Oui,
19:34enfin contribuable.
19:35Qu'on le veuille ou non.
19:36Qu'on le veuille ou non.
19:38C'est là que le bas blesse.
19:40Vous-même,
19:40vous êtes un acteur
19:41ou pas, Jacques ?
19:42Oui, par exemple,
19:44tous les ans,
19:45dans mes supermarchés,
19:46j'ai la banque alimentaire,
19:47j'ai des vesseaux du cœur,
19:49je leur fais des belles poches
19:50bien garnies
19:50et je ne vende rien à personne.
19:52D'accord.
19:53Vous faites des dons,
19:54j'allais dire,
19:54matériels et pas financiers ?
19:56Matériels, oui.
19:57Financiers,
19:58ça m'arrive.
19:58De ce qu'est-ce que
19:59pour mes pompiers,
20:00par exemple.
20:00Vous voyez ce que vous nous dites ?
20:04En fait,
20:04c'est une subvention
20:05par l'État
20:06des associations.
20:08Oui.
20:09Donc,
20:09tout le monde paye,
20:10finalement,
20:11tous les contribuables payent,
20:12quelles que soient
20:13les associations
20:14et c'est ça qui vous dérange
20:15parce qu'il y a des associations
20:16que vous...
20:17Par exemple,
20:17moi,
20:17avec mes impôts,
20:18je vais subventionner
20:19des associations
20:20qui demain vont aller
20:21tout casser
20:22entre Casque-Toulouse.
20:23Ça,
20:24je ne l'admets pas.
20:25Vous voulez,
20:25sur l'autoroute,
20:26vous parlez de cette fameuse autoroute.
20:29Alors,
20:30je ne sais pas
20:30à quelles associations
20:32vous faites référence,
20:33mais c'est possible
20:34qu'effectivement...
20:35Oui,
20:35bien sûr.
20:37Très bonne intervention,
20:40Jacques,
20:41judicieuse.
20:41Je ne suis pas certain
20:42qu'elle aille dans le sens
20:43de ce que pense
20:44la majorité
20:44de nos auditeurs,
20:46en tout cas,
20:46ceux qui veulent intervenir
20:47et qui déplorent
20:48visiblement,
20:49majoritairement
20:50ceux qui pourraient
20:51voir le jour.
20:53Mais c'est très intéressant
20:54de l'avoir entendu,
20:55Jacques.
20:56Et Kevin va peut-être
20:57souhaiter vous répondre.
20:58Bonjour, Kevin.
20:59Oui,
21:00bonjour à vous.
21:00Bonjour, Kevin.
21:01Vous avez entendu
21:02ce que vient de dire Jacques ?
21:03Oui,
21:04tout à fait,
21:04tout à fait.
21:06Je suis un peu partagé,
21:08mais moi,
21:08ce que je vois,
21:10au-delà de l'aspect financier,
21:11avant tout,
21:11je crois que c'est un acte
21:13de citoyenneté.
21:14Parce que moi,
21:15je donne par différents biais,
21:17qu'elles soient directs,
21:18effectivement,
21:18aux collègues,
21:19ne te plaquettes pas
21:20de choses comme ça,
21:20ou alors un don financier.
21:23Et moi,
21:23je ne l'ai jamais déduit.
21:24parce que,
21:25voilà,
21:25j'ai essayé de...
21:25Vous ne les avez jamais déclarés,
21:27ces dons, alors ?
21:27Je n'ai jamais déclaré.
21:29Pour moi,
21:30en fait,
21:30c'est vraiment un acte citoyen.
21:32Et je fais,
21:32en fait,
21:32je vous apporte ma contribution,
21:34c'est un acte positif.
21:36Moi,
21:36ce que je vois,
21:37par contre,
21:37même si je ne dis jamais ça,
21:40en fait,
21:40ce qu'il y a,
21:41c'est que je trouve ça après,
21:42ça m'énerve.
21:43Et ce qui va se passer,
21:44c'est que les gens,
21:45peut-être que,
21:46par le contentement protesté,
21:48ils vont se dire...
21:48Je vais vous interrompre,
21:50Kevin,
21:50parce qu'on a une liaison
21:51qui est un petit peu difficile
21:52et pas très agréable,
21:53j'imagine,
21:54pour nos auditeurs.
21:55On va essayer de l'améliorer.
21:57On va vous retrouver dans un instant.
21:59Le temps d'accueillir Sébastien,
22:00peut-être.
22:01Bonjour Sébastien.
22:03Oui.
22:04Ah,
22:04bonjour.
22:05Oui,
22:06on vous entend.
22:06Si,
22:06la ligne est meilleure.
22:09D'accord.
22:09Est-ce que vous donnez
22:11vos associations ou pas ?
22:13Alors,
22:13moi,
22:13je ne donne pas,
22:14parce qu'en fait,
22:15voilà,
22:15je pense qu'on pose un peu
22:16le problème à l'envers.
22:17Pourquoi il y a autant d'associations
22:18et de choses comme ça ?
22:19Parce que l'Etat,
22:20ce n'est pas son boulot.
22:21Alors,
22:21on s'appuie sur des associations
22:22qui sont devenues des business,
22:24en fait,
22:24globalement.
22:25Donc,
22:25en fait,
22:26quand vous regardez,
22:26il y a plein d'associations,
22:28des grosses associations,
22:29j'en parle d'associations de pétanque
22:30ou de choses comme ça,
22:31où en fait,
22:31ils se retrouvent avec des bureaux
22:32dans Paris qui coûtent une fortune
22:34et un machin,
22:35et les gens,
22:36je comprends les gens,
22:37c'est que globalement,
22:38on donne ses normes,
22:39ses machins.
22:39Moi,
22:39je paye des impôts,
22:41j'estime que l'Etat
22:41doit faire son boulot.
22:43Alors,
22:43les ministres se suffent
22:44comme des gorets
22:45parce que c'est leur métier,
22:47ils ne font pas autre chose
22:47que prendre du pognon aux Français.
22:49Et puis,
22:49d'un autre côté,
22:50on culpabilise les Français
22:51en disant surtout,
22:52il faut donner aux associations.
22:53Si vous avez certaines associations,
22:55ils ont des bureaux
22:56à avenue de 20 grammes
22:57dans Paris
22:57et des choses comme ça.
22:58Là,
22:58moi,
22:58je ne suis pas d'accord.
22:59Pourquoi on n'est pas
22:59ces bureaux
23:00dans le centre de la France
23:01pour faire bosser des gens ?
23:03Par contre,
23:03ce qu'on ne vous explique pas non plus,
23:04c'est ce qu'il n'y a pas longtemps,
23:05par exemple,
23:05les Restos du Coeur.
23:06Ils ont demandé,
23:07comme ça allait baisser
23:08les trucs,
23:10ils ont demandé aux gens
23:10de donner un maximum
23:11et puis,
23:12il n'y a pas longtemps,
23:12j'ai vu dans un petit truc de presse
23:14qu'en fait,
23:15ils avaient l'argent
23:16mais ils ne voulaient pas le débloquer.
23:17Alors,
23:17ils ont demandé aux gens
23:18de donner.
23:19Donc,
23:19moi,
23:20je veux bien,
23:20mais demander aux grosses associations
23:22parce qu'on ne vous le dit pas non plus,
23:24il y a un directeur,
23:25un sous-directeur,
23:26un directeur de cas de marchand.
23:27Après,
23:28il faut bien organiser
23:30aussi la logistique
23:32parce que
23:32les Restos du Coeur,
23:33c'est des milliers
23:35de repas distribués chaque année,
23:36tout ça ne peut pas s'improviser non plus.
23:37Il faut bien vérifier
23:38lorsqu'on donne à une association
23:40le montant
23:41qui est consacré
23:43au fonctionnement
23:45au fonctionnement de l'association
23:46parce que vous avez raison,
23:47il y a des associations
23:48où le fonctionnement
23:50coûte très très cher
23:51et qu'à l'arrivée,
23:52il ne reste plus grand-chose.
23:53Regardez les Restos du Coeur,
23:55avant,
23:55c'était un CD,
23:5520 repas.
23:56Là,
23:56on est arrivé à un CD,
23:5719 repas,
23:58un CD,
23:5918 repas
24:00et ainsi de suite.
24:00Maintenant,
24:01donner aux résidents de l'association
24:02ce qu'il prend comme salaire.
24:03Là,
24:04le mec va vous dire
24:05je ne vous rappelle plus
24:05qu'il y a Alzheimer.
24:06Comme les politiques.
24:07Je ne suis pas porte-parole
24:08des Restos du Coeur,
24:09Sébastien,
24:09mais si le prix,
24:11le nombre de repas diminue,
24:12il y a aussi
24:12l'inflation alimentaire
24:14qui est passée par là
24:15et qui fait qu'un repas
24:15aujourd'hui est plus cher
24:17qu'il y a 15 ou 20 ans.
24:19Oui,
24:19je suis bien sûr,
24:20mais vous voyez,
24:21vous retournez le problème
24:21à l'envers.
24:22Je ne vous parle pas des repas,
24:23je vous parle de la gestion du système.
24:25Alors,
24:25ce soit ça ou les autres.
24:26Alors,
24:26on rappelle que c'est évidemment
24:28un but non lucratif
24:29mais que parfois,
24:30et on l'a vu dans le passé,
24:31il y a eu des scandales.
24:34Souvenons-nous de l'Arc,
24:35par exemple.
24:35Bien sûr.
24:37Où le fonctionnement
24:39mange quasiment...
24:42Tout l'argent des dons.
24:43Voilà.
24:44Donc ça,
24:44effectivement,
24:44il faut bien regarder ça.
24:46On comprend ce que vous nous avez dit
24:49et on vous souhaite
24:50une bonne journée.
24:52On va marquer une courte pause.
24:54Vous êtes très nombreux
24:55à vouloir intervenir
24:56sur cette question.
24:56Donc on va prolonger encore
24:58le débat
24:58après 13h30.
24:59A tout de suite.
25:01Jusqu'à 14h.
25:04Vincent Parizeau
25:05et Céline Landreau
25:05vous donnent la parole
25:06sur RTL.
25:08RTL.
25:10Vous écoutez RTL Midi.
25:11Les auditeurs ont la parole.
25:12On va continuer
25:13à parler avec vous
25:13de ce rapport
25:14commandé par l'ex-premier ministre
25:16Michel Barnier
25:16qui préconise
25:17de réduire
25:18les déductions fiscales
25:19sur les dons des Français.
25:20Et puis,
25:21on vous attend aussi
25:21sur ce sujet.
25:23Les hommes sont moins attentifs
25:24à leur santé
25:25et que les femmes
25:26aient mal informé
25:27aussi sur les maladies
25:29typiquement masculines
25:31ce qui réduit
25:31le taux de dépistage.
25:32C'est un problème.
25:34On vous attend
25:34au 3210
25:35et on revient
25:35dans moins d'une minute.
25:37Céline Landreau
25:38et Vincent Parizeau.
25:39Les auditeurs ont la parole
25:41sur RTL.
25:42Autour d'une question
25:44faut-il limiter
25:45les déductions fiscales
25:46liées aux dons
25:47aux associations ?
25:49Alors,
25:49c'est une piste
25:51évoquée par un rapport
25:52qu'avait commandé
25:53Michel Barnier
25:54à l'heure où,
25:55vous le savez,
25:56l'État,
25:57le gouvernement,
25:58cherche des dizaines
25:59de milliards d'euros
26:00pour équilibrer
26:01un budget.
26:02Or,
26:03cette niche fiscale,
26:04appelons ça ainsi,
26:06coûte environ,
26:07pas loin,
26:08de 4 milliards d'euros
26:09aujourd'hui
26:10à l'État.
26:11On avait demandé
26:12à Kevin
26:12de rétablir un peu
26:13la liaison.
26:14Qu'en a-t-il fait ?
26:15On va le retrouver,
26:15Kevin.
26:16Bonjour,
26:16Kevin.
26:16Ah,
26:17bon,
26:17vous entendez
26:17bien mieux,
26:18Kevin.
26:18Excusez-moi,
26:19oui,
26:19tout à fait.
26:20Donc,
26:21comme je vous dis,
26:21pour moi,
26:22en fait,
26:23je le vois vraiment
26:23déjà à la base
26:24comme un acte
26:25de solidarité
26:26et malgré le fait
26:28que je ne déduis pas
26:28effectivement mes dons,
26:30je me dis,
26:31voilà,
26:31je contribue
26:32à faire un acte
26:33positif
26:34du coup
26:35dans notre société
26:38et moi,
26:38ce que j'ai peur,
26:39c'est que les gens,
26:40en fait,
26:40parce qu'il n'y a que ça,
26:41il n'y a pas d'autres domaines,
26:43mais à force de prendre,
26:44de supprimer
26:46ou de raboter,
26:47les gens,
26:48ils vont s'en avoir marre
26:48et je pense que pour,
26:51on va dire,
26:52manifester contre ça,
26:53ils vont simplement
26:54arrêter de donner
26:56ou arrêter,
26:56voilà,
26:56de donner.
26:57Oui,
26:58tout à fait.
26:59Je vous interromps quand même,
27:00Kevin,
27:01parce que malgré tous nos efforts,
27:02la liaison n'est pas top top.
27:04On n'est pas...
27:04Je m'en excuse.
27:06On n'est pas sur du...
27:06On a bien compris votre message
27:07qui est important
27:09de faire passer.
27:09Et l'essentiel
27:10est qu'il soit passé.
27:12Merci beaucoup,
27:13Kevin.
27:14Vous pouvez d'ailleurs
27:15rester en ligne quand même,
27:16réagir,
27:16ça n'empêche pas.
27:17Daniel est avec nous.
27:18Bonjour, Daniel.
27:19Bonjour.
27:19Oui, bonjour.
27:20Alors ça,
27:21c'est intéressant
27:21parce que vous êtes vous-même
27:22président d'une SPA.
27:25Dans quel coin ?
27:27Les Beaux-de-Provence.
27:28Oh, Vénard.
27:29Belle région des Beaux-Provence.
27:30Oh, Vénard.
27:31Les Beaux-de-Provence.
27:33Profitez bien.
27:33C'est magnifique.
27:34Oui, oui.
27:34Ça, j'imagine.
27:36Enfin, je le sais.
27:36Et on imagine
27:37que votre structure,
27:38elle a besoin de ces dons.
27:40Mais bien évidemment
27:40parce qu'il faut savoir
27:42qu'il n'y a pas de SPA national
27:43mais qu'il y a
27:43de 170 refuges indépendants
27:45qui doivent s'auto-gérer
27:46et dont les principales ressources
27:48sont les dons,
27:49bien évidemment.
27:50Et si demain,
27:52on rabote,
27:53si vous voulez,
27:55ne serait-ce qu'un peu
27:55cet avantage-là,
27:58eh bien,
27:59on a eu des jeunes diminutions
28:00avec la crise financière
28:02qu'il y a.
28:03Et malheureusement,
28:04j'ai bien peur
28:04que nous ayons encore
28:06une diminution
28:06ce qui va entraîner
28:07de gros problèmes
28:08parce que nous,
28:09on est une structure
28:11donc moyenne.
28:12Ça présente quoi,
28:13les dons à votre association ?
28:15Sur l'ensemble de votre budget ?
28:16Sur l'ensemble de mon budget,
28:17c'est pratiquement 50%.
28:19Oui,
28:20c'est pas rien.
28:2050%.
28:21après,
28:21on a les lettres qui peuvent venir,
28:23mais c'est ponctuel.
28:25Mais quand vous croisez
28:26vos donateurs,
28:27vous avez le sentiment
28:27qu'ils le font aussi
28:31par intérêt fiscal ?
28:33Alors,
28:33certains,
28:34oui,
28:34certains le font
28:35par intérêt fiscal,
28:36c'est-à-dire,
28:36il y a des gens
28:36qui voudraient le faire
28:37et puis qui hésitent
28:38un tout petit peu
28:38et lorsqu'on leur énonce
28:40qu'ils peuvent déduire
28:4166% de ce don,
28:43ils disent,
28:44ah ben oui,
28:44pourquoi pas,
28:45parce qu'en fait,
28:45ça nous coûte
28:45un peu moins cher
28:46et ils le font,
28:47bien évidemment.
28:48Alors,
28:48tous ne sont pas concernés
28:50par ça,
28:51mais nous en avons
28:52quand même
28:52une grande partie
28:53qui y pensent
28:54et puis le fait
28:55d'avoir ce type d'annonce
28:56va ralentir un peu
28:58les choses.
28:59Et vous savez,
28:59nous sommes une structure
29:01d'utilité publique
29:02puisqu'on répond
29:03à des demandes
29:04au niveau des fourrières,
29:05etc.
29:06Mais on a de public
29:08que la fonction que l'on a
29:10et aucun fond d'État.
29:12Il faut bien se dire
29:13que quelque part,
29:15s'il y en a besoin
29:16de ces dons,
29:16c'est parce que l'État
29:17ne finance pas
29:18alors que nous sommes
29:19d'utilité publique.
29:21Alors,
29:21on le rappelle,
29:22ce n'est pas fait,
29:23la décision n'est pas faite.
29:24Non,
29:24bien évidemment.
29:25On attend le 15 juillet.
29:27Et puis,
29:28on précise que ce rapport
29:31n'a même pas été commandé
29:32par François Bayrou,
29:34mais par son prédécesseur
29:35Michel Barnier.
29:35On ne sait pas
29:36si l'actuel gouvernement
29:37est toujours...
29:38On sait qu'il cherche
29:39de l'argent,
29:39mais on ne sait pas
29:40si c'est cette piste-là
29:41qui se rend...
29:41Après,
29:42le montant,
29:43je crois,
29:44je ne sais plus,
29:454 milliards,
29:45je crois,
29:46à peu près...
29:46Oui,
29:46il y a du manque
29:47à gagner pour l'État
29:48à hauteur de 4 milliards d'euros.
29:50Je pense qu'il y a
29:51peut-être des économies ailleurs
29:52sur ces 4 milliards
29:53que de toucher
29:55si vous voulez aux associations.
29:56Je vais vous dire
29:56juste aussi,
29:57parce que ce que j'ai peur
29:58également aujourd'hui,
30:00quand vous êtes bénévole
30:01dans une association,
30:01que vous avez des frais
30:02pour vous déplacer
30:03à aller à cette association.
30:05Personnellement,
30:05je n'ai jamais pris
30:06un centime
30:07de remboursement,
30:08de déplacement
30:09en ce qui me concerne
30:10au niveau de l'association,
30:12mais le seul avantage
30:12que l'on a,
30:13c'est que vous pouvez
30:14déduire des frais de route
30:15qui sont inférieurs
30:16des frais professionnels,
30:17bien évidemment.
30:19J'ai peur qu'également,
30:21vous voyez,
30:21ce type d'avantages
30:22soit supprimé.
30:23Ce qui va faire
30:24que certains bénévoles
30:25qui habitent un peu loin
30:26et qui viennent nous aider,
30:27disent,
30:28ben voilà,
30:28ça nous coûte cher,
30:29on ne peut plus déduire
30:29aussi ces avantages.
30:30Il faut faire attention,
30:31je veux dire,
30:32à des impacts
30:33des fois auxquels
30:34on ne pense pas.
30:35Eh bien,
30:36c'est dit,
30:37Daniel,
30:37et je voulais juste préciser
30:38que les 4 milliards,
30:39ça concerne uniquement
30:40les associations
30:42et cette niche fiscale
30:44sur les dons
30:44aux associations.
30:46Après,
30:47il y a toute une palette
30:48de possibilités
30:50de plafonner
30:51ou autre,
30:52de ne viser que,
30:54par exemple,
30:54les foyers fiscaux
30:55au-dessus d'un certain revenu.
30:57On aura l'occasion
30:58d'y revenir,
30:58en tout cas.
30:59Ça,
30:59c'est certain,
31:00ça vous a beaucoup intéressé
31:02et motivé ce débat
31:03au 3210.
31:04On va marquer
31:05une courte pause
31:06et puis dans un instant,
31:08on va parler
31:08d'une affaire d'hommes.
31:10Oui,
31:11les hommes qui sont
31:12moins attentifs
31:13que les femmes
31:14à leur santé.
31:15C'est un des enseignements
31:15de l'étude
31:16Toluna Harris,
31:16interactif pour RTL
31:17et l'Observatoire santé
31:18Bro-BTP
31:19qu'on vous révélait ce matin.
31:20Les hommes moins nombreux
31:22que les femmes
31:22à faire des dépistages,
31:23y compris pour ces maladies
31:25typiquement masculines
31:27comme le cancer de la prostate
31:29ou encore celui
31:30des testicules.
31:31Ça vous fait réagir ?
31:32Vous connaissez
31:33le numéro
31:343210.
31:35On vous attend
31:35à tout de suite.
31:37Céline Landreau
31:38et Vincent Parizeau.
31:39Les auditeurs
31:40ont la parole
31:40sur RT.
31:4313h, 14h.
31:45Les auditeurs
31:45ont la parole
31:46avec Vincent Parizeau
31:47et Céline Landreau.
31:49On en parle
31:50depuis ce matin
31:51sur l'antenne
31:51d'RTL
31:52des maladies
31:53typiquement masculines.
31:55On pense
31:55au cancer
31:56de la prostate,
31:58des testicules,
31:58mais pas seulement.
32:00Il y en a d'autres.
32:01Et visiblement,
32:02les hommes
32:03sont peut-être
32:05moins bien informés,
32:06en tout cas
32:06moins attentifs
32:08aux signes
32:10avant-coureurs
32:12par exemple
32:12sur de telles maladies.
32:13Et moins attentifs
32:13de manière générale
32:14à leur santé
32:15que les femmes.
32:16C'est l'enseignement
32:16effectivement de cette étude
32:18de telles maladies
32:18interactives
32:19pour RTL
32:20et l'Observatoire
32:20Pro-BTP.
32:22Le recours
32:22au dépistage
32:23par exemple
32:23est moins important
32:24chez les hommes.
32:2554%,
32:26c'est 62%
32:28chez les femmes,
32:29y compris
32:29pour ces maladies
32:31typiquement masculines
32:32que vous évoquiez Vincent.
32:33Et on va en parler
32:34maintenant avec Joseph.
32:35Bonjour Joseph.
32:36Bonjour.
32:37Bienvenue Joseph.
32:38Vous appelez
32:39du Roussillon
32:41dans le Vaucluse.
32:45Très bien.
32:46Là aussi,
32:46vous avez beau temps
32:47j'imagine.
32:48Il y a un tabou
32:49autour de ces maladies
32:50masculines
32:51selon vous ?
32:53Écoutez,
32:53moi tout simplement
32:54j'ai eu
32:55une assez mauvaise expérience
32:56parce que
32:57j'ai été opéré
32:58le 7 avril dernier.
32:59Ah, c'est tout récent.
33:01Et j'ai 74 ans.
33:03Mais avant 72 ans,
33:05je ne savais même pas
33:06que les tests de PSA
33:08existaient.
33:10Et pourtant,
33:10je fais partie
33:11des personnes
33:11qui sont assez informées.
33:13Je suis à l'aise
33:13sur Internet.
33:14Votre généraliste,
33:15vous n'en avez jamais parlé ?
33:17Alors non,
33:18jamais.
33:18Non.
33:19Non.
33:20Et lorsque vous faisiez
33:22des analyses sanguines
33:23régulièrement ou pas ?
33:25Non, pas non plus
33:26parce que j'ai la chance
33:27de n'avoir jamais été malade
33:28quasiment jusqu'à 74 ans.
33:31Donc pas d'analyse sanguine,
33:32donc pas de taux de PSA ?
33:34Donc pas de taux de PSA.
33:36Il faut remarquer
33:37que quand on fait
33:39une analyse sanguine,
33:40on n'a pas forcément
33:41le taux de PSA.
33:42Non, s'il n'est pas demandé,
33:43effectivement,
33:44on ne mesure pas.
33:45C'est le médecin
33:45qui vous prescrit
33:46l'ordonnance de l'analyse
33:48qui demande ça.
33:50A priori aussi,
33:52à partir d'un certain âge,
33:53ça paraît logique
33:54aussi de le demander.
33:55Et comment vous vous êtes
33:55rendu compte
33:56qu'il y avait un problème
33:57alors si vous ne faisiez
33:57pas ces prises de sang ?
33:58Alors,
33:59à 72 ans,
34:00j'ai eu effectivement
34:02une prise de sang
34:03et le tout-bim m'a dit
34:07tiens,
34:07bon,
34:08on va quand même
34:08faire un test de PSA.
34:10Mais jamais,
34:10il ne m'avait dit avant.
34:12Alors,
34:12il faut savoir
34:12que je bouge beaucoup,
34:13donc je n'ai pas forcément
34:14les mêmes docteurs.
34:16Vous voyez ce que je veux dire ?
34:17Vous êtes un itinérant
34:19de la santé.
34:20Un peu ça.
34:21Donc,
34:22voilà.
34:23Et donc,
34:24ça pose quelques problèmes.
34:26Bien sûr.
34:27Et à ce moment-là,
34:28j'ai eu un PSA de 7.
34:30Alors que normalement,
34:31je rappelle qu'il faut
34:31être en dessous de 4.
34:33Oui.
34:34Et à ce moment-là,
34:35pas de panique,
34:36bon,
34:36non,
34:37bon,
34:38voilà.
34:39Et l'année d'après,
34:41j'ai un PSA de 4.
34:42Ah oui,
34:42c'est-à-dire qu'avec un PSA de 7
34:43au lieu de 4,
34:44c'est-à-dire près du double,
34:45le médecin vous a dit
34:46bon,
34:47c'est un peu élevé,
34:47mais ce n'est pas grave,
34:48on va attendre.
34:49On précise que le PSA,
34:51parce que peut-être que des gens
34:52ne savent pas ce que c'est,
34:52c'est l'antigène spécifique
34:53prostatique.
34:54C'est ce qu'on mesure
34:55dans le sang
34:56pour savoir s'il y a un problème
34:57ou pas au niveau de la prostate,
34:58si elle fonctionne correctement.
35:00Alors,
35:01il est vrai que certaines personnes
35:02peuvent avoir
35:03cet indice qui est à 7
35:05sans avoir de problème
35:07de prostate.
35:08Mais,
35:09mais c'est tout de même
35:09un indicateur.
35:11Bien sûr.
35:11Ça aurait nécessité,
35:12j'imagine,
35:13quand même
35:13d'aller un petit peu plus loin,
35:15de regarder d'un peu plus près.
35:17Absolument.
35:18Et l'année d'après,
35:20donc là,
35:20à 73 ans,
35:22je recommence quand même
35:23parce que là,
35:24j'ai pris un petit peu
35:25la trouille à ce moment-là
35:27et là,
35:27j'avais 14.
35:29Et à ce moment-là,
35:30j'ai un test
35:32de la prostate,
35:36bon,
35:37qui n'est pas forcément
35:38très agréable d'ailleurs,
35:39mais bon.
35:41Et à ce moment-là,
35:41la personne me dit
35:42non,
35:43la prostate est un petit peu grosse,
35:44un petit peu boursouflée,
35:46mais pas de problème.
35:49Et donc,
35:50en cette fin d'année,
35:52donc 2024,
35:55là par contre,
35:55je vois un autre docteur
35:56qui me dit
35:57oula,
35:57non,
35:57non,
35:57non,
35:58non,
35:58mais il faut quand même
35:59être un peu plus sérieux là.
36:01Et il me dit
36:01bon,
36:01on va faire un IRM.
36:02Et là,
36:03à l'IRM,
36:04on voit qu'il y a
36:05un nodule
36:06dans la prostate
36:07qui fait un peu plus
36:08de 20 millimètres.
36:10Et ensuite,
36:12au moment de faire
36:13une biopsie,
36:14on s'aperçoit
36:14que
36:16après la biopsie,
36:17on s'aperçoit
36:17que la totalité
36:18de la prostate
36:18est malade.
36:21La totalité,
36:22ça veut dire
36:23que le cancer
36:24a été détecté
36:25beaucoup trop tard.
36:26C'est ça.
36:27Alors,
36:28pour autant,
36:29si vous voulez,
36:29je m'en sors assez bien
36:30parce que c'était limité
36:32à la prostate.
36:33Et le PET scan
36:35qui est un système
36:37qui permet
36:37de voir
36:38s'il y a
36:39une évolution,
36:40s'il y a des métastases.
36:41Heureusement,
36:42il n'y avait pas
36:42de métastases.
36:43Et donc,
36:43l'opération
36:44s'est bien déroulée.
36:46Et vous allez mieux
36:46aujourd'hui.
36:48Oui,
36:48l'indice PSA,
36:50alors mieux,
36:50je vais vous expliquer,
36:51mais l'indice PSA
36:52est indétectable.
36:55Donc,
36:55je suis vraiment...
36:57D'une certaine manière,
36:57on peut considérer
36:58que vous êtes guéri.
36:59on peut dire ça,
37:01j'espère,
37:02je crois qu'il les doit,
37:03fortement.
37:03Avec des suites difficiles
37:05de l'opération ?
37:07Oui,
37:07oui,
37:08j'ai eu des suites,
37:09mais qui ne sont pas liées
37:09à l'opération elle-même.
37:11En fait,
37:11je me suis pris un hoquet
37:12pendant huit jours pleins
37:13que personne ne pouvait enlever.
37:16Bon,
37:16mais ça,
37:17c'est propre
37:17à ma personne,
37:19à moi.
37:19Et ensuite,
37:21j'ai fait un hématome
37:22et un urinome,
37:22c'est-à-dire que,
37:23bon,
37:23il y a eu des complications.
37:24En tout cas,
37:26voilà,
37:27illustration
37:27que le laisser-faire
37:29n'est sans doute
37:30jamais bon.
37:32Merci beaucoup,
37:32Joseph.
37:33En tout cas,
37:33on vous souhaite
37:34un bon rétablissement,
37:35en tout cas,
37:36et on est plutôt satisfait
37:37que,
37:37comme vous nous le disiez,
37:39le taux de PSA
37:40est revenu à la normale.
37:41Donc,
37:41d'une certaine manière,
37:41sans doute,
37:42on peut considérer
37:43que vous êtes guéri
37:43de ce point de vue-là.
37:44On va continuer
37:45à parler de cette santé
37:46masculine délaissée
37:48trop souvent par les hommes,
37:50pas toujours assez bien informée,
37:52avec Vivian
37:53qui a fait le 3210
37:54également.
37:54A tout de suite
37:54sur RTL.
37:56Envoyez-nous vos messages
37:57sur l'application RTL
37:58ou appelez-nous
37:59au 3210.
38:0050 centimes la minute.
38:02Les auditeurs ont la parole.
38:03Vincent Parizeau
38:04et Céline Dandreau
38:05sur RTL.
38:06Pour parler des maladies
38:08des hommes,
38:08c'est le sujet du jour
38:09sur RTL.
38:11Oui,
38:11parce qu'on vous a parlé
38:13depuis ce matin
38:13des résultats
38:14de cette étude
38:15Harris Interactive
38:16Toluna
38:16pour RTL
38:18et l'Observatoire Pro BTP
38:19qui nous montrent
38:19que les hommes
38:20sont moins attentifs
38:21à leur santé
38:21que les femmes,
38:22qu'ils ont moins recours
38:23au dépistage,
38:24y compris pour ces maladies
38:25typiquement masculines.
38:27C'est vrai qu'on en parle
38:28moins quand même
38:28globalement
38:29dans les médias.
38:30Je voudrais qu'on pose
38:31la question à Vivian.
38:32Bonjour Vivian.
38:33Oui,
38:34bonjour.
38:34Bonjour RTL.
38:35Bonjour les auditeurs.
38:36Bienvenue.
38:37Vous,
38:37vous avez été confronté
38:38à une maladie masculine ?
38:40Voilà,
38:41tout à fait.
38:42Donc,
38:42pour information,
38:43un résumé rapide,
38:44j'ai recommencé
38:45à travailler
38:46ce lundi
38:47à mi-temps thérapeutique
38:48suite au diagnostic
38:49et d'un cancer du testicule
38:54tout simplement
38:55fin mars.
38:57Donc,
38:57je voulais juste
38:58rapidement
39:00sensibiliser les gens
39:02au sujet du dépistage.
39:05Si le dépistage
39:07est efficace,
39:09vous diminuez
39:10de 100%
39:13les chances
39:16d'infection graves.
39:18Qu'entendez-vous
39:21par dépistage,
39:22Vivian ?
39:23On va essayer
39:24de parler clairement.
39:25Allons-y.
39:26Voilà.
39:27Alors,
39:27le dépistage,
39:28c'est tout simple.
39:29Un peu comme
39:29le cancer du sein.
39:30Ça consiste
39:31à des palpations.
39:32Ça peut être tout simplement
39:33la notification
39:33d'une jeune,
39:35d'une grosseur,
39:37de quoi que ce soit,
39:38au niveau de l'âne,
39:39etc.
39:40Et là,
39:40on ne fait pas l'autruche,
39:41on consulte tout de suite.
39:42C'est ça, la règle.
39:42Voilà, c'est ça.
39:44Alors, tabou,
39:45n'en parlons pas.
39:47Mais ça,
39:47c'est impossible.
39:48Non seulement faites-le pour vous,
39:50mais faites-le pour vos proches.
39:51Bien sûr.
39:51C'est quelque chose
39:52de très compliqué
39:53à expliquer aux gens
39:54puisque les mots font peur.
39:56Bien sûr,
39:56évidemment.
39:57Et ce n'est pas simple.
39:59Vivian,
40:00vous,
40:01vous avez,
40:01comme on dit,
40:02vous avez peut-être été alerté,
40:04vous avez mis la poussière
40:05sous le tapis.
40:06Racontez-nous quand même.
40:07Voilà.
40:08Alors,
40:08tout simplement,
40:08j'avais une jeune
40:09qui s'était installée,
40:10non pas de douleur,
40:11rien du tout,
40:12une jeune.
40:13Et puis,
40:14un jour,
40:14ça devenait vraiment encombrant.
40:17Cette jeune devenait encombrante.
40:18C'est monter,
40:18descendre de la voiture,
40:19c'est s'asseoir
40:20avec des positions
40:21qui deviennent différentes,
40:22pas forcément confortables.
40:24donc,
40:25il était temps
40:25et c'est mon entourage,
40:27autrement dit,
40:28ma compagne,
40:28qui m'a dit,
40:29écoute,
40:29là,
40:29il faut qu'il y aille.
40:31Va voir,
40:31ça peut être juste une petite,
40:32une petite chose.
40:33La petite chose est devenue
40:35très importante.
40:37En plus de ça,
40:37ça a été le jour de mon anniversaire.
40:39Donc,
40:39vous rentrez à 8 heures
40:42pour faire un examen
40:43qui vous paraît banal,
40:44vous sortez à 9 heures
40:45en vous expliquant
40:46que vous avez,
40:48utilisons les mots,
40:49un cancer au stade 2.
40:51Et là,
40:51vous vous dites,
40:52qu'est-ce qu'on fait ?
40:54Alors que,
40:55si ça avait été fait
40:56en temps et en heure
40:57avec des palpations,
41:00avec une sensibilisation
41:01un peu plus accrue,
41:02ça aurait été
41:03un traitement rapide.
41:04J'ai donc subi
41:05une orchidectomie totale,
41:06ce qu'ils appellent
41:07une orchidectomie totale.
41:08C'est donc une ablation
41:10avec une pose de prothèse,
41:11etc.
41:12J'ai fait 3 semaines
41:13de chimiothérapie.
41:15Derrière tout ça,
41:17une semaine avant
41:18le diagnostic,
41:19je faisais du judo
41:21sans mon soucier.
41:24Voilà.
41:25C'est ça qui est intéressant
41:26aussi quand même,
41:27c'est que vous faisiez du sport,
41:29vous dites du judo
41:31ou autre,
41:31et ça n'avait pas
41:32d'incidence.
41:34À ce moment-là,
41:35c'était juste le fait
41:37de s'asseoir,
41:38de se lever
41:38et qui vous posez
41:39un petit problème.
41:40Voilà.
41:41L'incident...
41:42On a vite fait
41:43de mettre la poussière
41:45sous le tapis
41:46quand c'est ça,
41:46parce que finalement,
41:47c'est une gêne
41:48qui intervient
41:49quelques fois
41:50dans la journée.
41:51Quand vous faites
41:52un métier comme le mien
41:53qui est agent de maintenance,
41:54etc.,
41:54vous avez des positions
41:55un peu bizarres,
41:56des choses comme ça,
41:57et vous vous dites
41:57bon,
41:58peut-être je me suis...
41:59C'est musculaire
42:01ou un truc comme ça.
42:01C'est musculaire
42:02ou quoi que ce soit,
42:03mais sauf que là,
42:03ça ne l'était pas.
42:05Et faites-le
42:06pour vos proches,
42:07pas seulement pour vous,
42:08faites-le.
42:09Ça ne coûte rien.
42:10Stade 2, Vivian,
42:11vous avez donc eu l'ablation.
42:12Ça veut dire qu'aujourd'hui,
42:14c'est du passé ?
42:17Alors, du passé,
42:17oui et non.
42:18Alors, du passé,
42:19dans la tête,
42:20oui,
42:21parce qu'il faut passer
42:22à autre chose.
42:24Donc,
42:24suite à l'intervention
42:25chirurgicale,
42:26il y a eu beaucoup
42:27de traitements,
42:27entre autres,
42:28la chimiothérapie.
42:29J'ai refait
42:30mon dernier scanner
42:32qui était
42:32le mardi dernier
42:33avec des prises de sang.
42:35C'est lourd.
42:35C'est lourd.
42:36Encore une fois,
42:37pour vous,
42:38pour votre organisation familiale
42:40et pour les gens
42:40qui sont autour
42:41et qui, eux,
42:43voient ce qui se passe
42:43physiquement.
42:45Et effectivement,
42:46il faut en parler
42:47parce que c'est vrai
42:48qu'on parle beaucoup
42:48du cancer du sein.
42:49Régulièrement,
42:51il y a cette campagne
42:52Octobre Rose
42:52dont on se fait l'écho
42:53largement sur RTL
42:54et qu'on a tendance
42:57à oublier
42:59un petit peu
43:00les hommes
43:01et les cancers
43:01typiquement masculins.
43:02On vous souhaite
43:03beaucoup de courage
43:03pour la suite, Vivian.
43:05Merci.
43:05Jusque-là,
43:06tout va bien
43:06et ça va continuer.
43:07C'est tout ce qu'on vous souhaite
43:08en tout cas.
43:09Et que le prochain anniversaire
43:11soit plus détendu
43:12et plus joyeux.
43:13Il sera beaucoup plus festif,
43:15je vous le garantis.
43:16Merci de votre fidélité, Vivian.
43:18À bientôt.
43:20On accueille Valérie rapidement
43:21parce qu'il nous reste
43:22peu de temps.
43:22Bonjour Valérie.
43:23Bonjour.
43:25Merci d'être avec nous.
43:26Vous voulez nous parler
43:27d'un cancer du sein
43:29de votre mari,
43:29c'est ça ?
43:30C'est ça.
43:31Qui s'est révélé comment ?
43:34Il a été opéré,
43:35il a une grosse opération
43:36à cœur ouvert
43:37et après,
43:38je ne sais pas,
43:38six mois après l'opération,
43:39il avait une boule
43:40en fin de faim
43:41et il pensait
43:42que ça venait
43:42d'opération.
43:43D'opération,
43:44c'est ça.
43:44Je lui ai dit
43:44qu'il faut en parler
43:45au médecin
43:45et au bout d'un moment
43:47il en a parlé
43:47au médecin
43:48qui lui a dit
43:49mais il ne faut pas rigoler,
43:50il y a des cancers du sein
43:51chez l'homme.
43:52Bien sûr,
43:52on en parle moins
43:53mais ça existe aussi.
43:54Et de là,
43:56ils lui ont passé
43:56le jour même,
43:58ils lui ont passé
43:58une échographie,
44:01après ils lui ont passé
44:02une mammographie,
44:03ils lui ont dit
44:03qu'ils n'étaient pas
44:04inquiets
44:05parce que ce n'était
44:05pas vascularisé.
44:07Là-dessus,
44:08ils ont fait une diopsie
44:09et il a été opéré
44:11qu'un jour après.
44:13Il en est où aujourd'hui ?
44:15Aujourd'hui,
44:16ils ont fait
44:16l'ablation complète du sein.
44:18Il est suivi
44:19tous les six mois.
44:19Mais effectivement,
44:22on fait énormément
44:23de prévention
44:24pour les femmes
44:25pour les cancers du sein
44:26et on oublie
44:29que je crois que,
44:30alors je ne sais pas
44:30quel est le pourcentage
44:32de cancers du sein
44:33chez les hommes
44:34mais on en parlait
44:35tout à l'heure
44:35en préparant l'émission,
44:39on n'est pas loin
44:39de 5%
44:40je crois
44:41de cancers du sein
44:42pour les hommes
44:43donc effectivement,
44:45ça vaut la peine
44:46d'en parler.
44:46Merci beaucoup Valérie
44:48Merci à vous tous
44:50et alors j'allais vous dire
44:50merci Céline
44:51c'est votre moment
44:53je crois que vous avez
44:54un petit mot à nous dire
44:56un petit mot à dire
44:57aux auditeurs
44:57Oui, juste vous remercier
44:58chers auditeurs
44:59parce que ça a été un bonheur
45:00d'échanger avec vous
45:01tout au long de la saison
45:02merci à la direction
45:04évidemment qui m'a permis
45:04de le faire
45:05c'était aussi une joie
45:06assez personnelle
45:07d'accompagner mes grands-mères
45:08notamment à distance
45:09à l'heure du déjeuner
45:10merci à toute l'équipe formidable
45:12d'RTL Midi
45:13évidemment
45:13on vous laisse entre de bonnes mains
45:14Olivier Bois
45:15dès lundi
45:15vous Vincent
45:16une partie de l'été
45:17il y aura aussi
45:18Pierre Herbulot
45:18Eric Silvestro
45:19vous avez donc un sacré beau
45:21casting estival
45:22et puis à la rentrée
45:23le 25 août
45:23c'est Amandine Bégaud
45:25qui vous accompagnera
45:26moi
45:26Merci.
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