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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizot et Céline Landreau du 30 juin 2025.

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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole, Vincent Parizeau et Céline Landreau sur RTL.
00:07Et bien évidemment, on va largement évoquer ce dont tout le monde parle en ce moment,
00:13quand vous croisez quelqu'un, il fait chaud, ça il fait chaud, il fait même très très chaud.
00:17Cette canicule, comment on fait notamment au travail, comment on s'adapte, qu'est-ce que permettent les employeurs ?
00:23On en parle avec vous au 3210, on a Yann qui nous appelle de Saint-Brieuc, bonjour Yann.
00:30Est-ce que vous êtes là Yann ? Bon, alors, visiblement, il n'est pas en ligne, moi ce que je peux vous dire.
00:35Oui, je suis là, je suis là, je suis là.
00:37Yann, dites-moi, vous faites quoi, vous travaillez où ?
00:40Ah justement, j'étais sur le chantier, donc c'est pour ça que je n'ai pas forcément...
00:44J'ai tourné avec votre coup de fil, c'est sûr, mais bon, je ne pouvais pas forcément...
00:47Oui, bien sûr, qu'est-ce que vous faites dans la vie ?
00:49Eh bien moi, je suis Plaquisse.
00:51Ah, et vous travaillez où là, précisément ?
00:54Je suis à Saint-Brieuc.
00:55D'accord, mais dans les combles ?
00:57Comble ou voilà, aujourd'hui non, parce que c'est un chantier qui m'est favorable par rapport à aujourd'hui, heureusement.
01:04Mais je suis quand même à faire des bureaux.
01:09Vous allez nous expliquer dans quelles conditions vous travaillez, évidemment.
01:13Même si à Saint-Brieuc, ça va, ce n'est pas le pire en ce moment.
01:16Ah non, ce n'est pas le pire, là on aura 29-30 degrés, donc relativement c'est mieux.
01:21A tout de suite Yann, l'actualité est donc dominée par cette vague de chaleur, évidemment Céline.
01:26Oui, parce qu'en dehors de Saint-Brieuc, sur la majeure partie du pays, eh bien on suffoque cet après-midi.
01:3184 départements, on vous le rappelle, sont en vigilance orange, la chaleur qui n'épargne pas les salles de classe.
01:37Quelques 211 écoles publiques sont partiellement ou totalement fermées aujourd'hui, demain au mercredi.
01:42Il faut boire, il faut éviter les efforts, prendre des nouvelles aussi de nos aînés.
01:45C'est ce qu'a martelé la ministre de la Santé, Catherine Vautrin, ce matin, qui annonce par ailleurs un décret à paraître demain
01:52pour préciser les obligations des employeurs par ces fortes chaleurs, on en parlait il y a un instant.
01:57La politique, c'est aussi l'attrait d'écrier loi Duplon qui vise à simplifier le travail des agriculteurs
02:02et à réautoriser certains néonicotinoïdes qui sera examinés cet après-midi en commission mixte paritaire.
02:087 députés, 7 sénateurs vont plancher et tenter de trouver un texte commun qui sera ensuite soumis aux deux chambres la semaine prochaine.
02:17Paris regrette vivement la lourde condamnation d'un journaliste français, il s'appelle Christophe Gleize
02:23et il a été condamné à 7 ans de prison par la justice algérienne pour apologie du terrorisme.
02:28La justice algérienne qui lui reproche d'avoir été en contact avec un dirigeant de la JS Kabylie,
02:32un club dont ce responsable est aussi responsable du mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie
02:39classé organisation terroriste par l'Alger actuellement, depuis d'ailleurs 4 ans maintenant.
02:48Pas de pub avant la météo, j'attendais qu'elle parte.
02:52Louis Vaudin, pour cet après-midi, 84 départements, on le disait, en vigilance orange
02:56et ça va continuer à grimper dans les heures qui viennent.
02:58Exactement, on a déjà 36 degrés à Aix-en-Provence, par exemple, ou encore à Nîmes,
03:03on a 35 à Bordeaux, comme à Salon-de-Provence.
03:06Bon, à l'opposé, c'est vrai qu'au Cap-de-Lague, on a 19 degrés en ce moment,
03:09ou encore à Dieppe, 22 degrés, donc là on respira un peu mieux,
03:12même si sur le littoral de la Manche, nous serons au-delà des 30 degrés, 30 à 34 degrés.
03:18Et puis dans toutes les autres régions, ces températures vont s'envoler,
03:2034 à 38 degrés attendus, jusqu'à 39 à Bordeaux, à Cognac, à Toulouse ou encore à Nîmes.
03:26Tout ça avec du grand soleil, sauf en montagne, d'ailleurs ça commence déjà.
03:30On aura des orages sur les Pyrénées, le Massif Central, les Alpes ou encore le Jura et les Vosges.
03:34Attention, en fin d'après-midi, ces orages seront localement violents.
03:38Merci beaucoup Louis Baudan.
03:39Les auditeurs ont la parole.
03:41Vincent Parizeau et Céline Landreau sur RTL.
03:44Et donc Yann, notre ami plaquiste qui nous appelle de Saint-Brieuc.
03:49Yann, je voulais rebondir parce que c'est pas vraiment pour vous que vous appelez,
03:54et c'est au sujet de ce que vit et traverse votre épouse.
03:58Exactement, exactement.
03:59Dites-nous.
04:00Si vous voulez, ce matin, moi, ce chantier, j'ai chaud, c'est sûr.
04:06On est dans le bâtiment, donc on a chaud.
04:07On arrive à s'hydrater, on arrive quand même à faire ce qu'on peut.
04:10Mais ma femme, si vous voulez, elle travaille dans une masse, si vous voulez.
04:15C'est une masse, c'est un sang pour les handicapés.
04:18D'accord.
04:20Un foyer d'accueil pour les personnes handicapées, c'est ça ?
04:22C'est exactement ça.
04:24C'est médicalisé, c'est pour les handicapés lourds ?
04:29Oui, très, très.
04:30D'accord.
04:31Très, oui, oui, c'est très.
04:34Oui, les gens, ils peuvent rien faire sans elle, quoi.
04:38D'accord, bien sûr.
04:39Et dans quelles conditions travaille-t-elle alors votre épouse, Yann ?
04:42Eh bien, si vous voulez, je lui ai envoyé un message ce matin,
04:44je lui ai dit, c'est bien, tu vas avoir la clim.
04:46Elle me dit, ben non, que dans la pièce commune, dans toutes les chambres,
04:50il y a 25 chambres, je crois, et il n'y a pas de clim.
04:53Il n'y a pas la clim dans les chambres de ces personnes qui sont lourdement handicapées ?
04:59Non.
05:01Donc ça veut dire que tout le monde est dans la salle commune aujourd'hui ?
05:03Personnel ?
05:04Moi, pour l'instant, elle est d'après-midi,
05:07donc je ne sais pas comment ça va se passer cet après-midi,
05:09mais est-ce qu'elle est du matin ou de l'après-midi ?
05:13Mais ce qu'elle fait, c'est des horaires décalées,
05:15c'est soit 6h le matin jusqu'à 1h30,
05:18ou soit 1h30 jusqu'à 22h.
05:20Donc aujourd'hui, elle part vers 13h30,
05:24mais je ne sais pas dans quelles conditions ils vont être,
05:27mais je sais que ces gens-là, ils sont dans leur chambre.
05:32Moi, je pense à eux.
05:34Si vous voulez, parce que nous, sous les chantiers,
05:37on arrive à s'hydrater, on arrive à se mouiller,
05:39on arrive à faire quelque chose.
05:40Oui, on est autonome,
05:41donc on peut toujours décider de prendre une bouteille d'eau,
05:46d'aller prendre une douche.
05:48Ces gens-là n'ont souvent même pas la possibilité de demander.
05:51Mais ils ne peuvent rien faire.
05:53Ils ne peuvent même pas aller aux toilettes.
05:55Ces gens-là, s'ils n'ont pas de la clim dans leur chambre,
05:59moi, j'en ai l'air à me suivre.
06:00Et à tel point que quand vous en avez parlé à votre femme,
06:03vous étiez persuadé qu'il y avait la clim dans les chambres ?
06:07Oui, bien sûr.
06:09Et là, effectivement, on apprend ça.
06:12Écoutez, Yann, merci d'abord de mettre la lumière sur ce point essentiel.
06:18Si on peut avoir d'autres témoignages de personnes
06:20qui travaillent dans ces foyers d'accueil médicalisés,
06:24dans des chambres qui ne sont pas climatisées,
06:26dans les EHPAD aussi, c'est souvent le cas.
06:28Il y a juste une pièce qui est climatisée.
06:32Sinon, les chambres ne le sont pas.
06:34Merci beaucoup, Yann.
06:35On vous souhaite une bonne journée.
06:36On ouvre le dossier école, peut-être ?
06:38Avec Ambre.
06:39Bonjour, Ambre.
06:40Bonjour, Céline.
06:41Bonjour, Vincent.
06:42Bienvenue, Ambre.
06:43Institutrice.
06:44Tout à fait.
06:45École fermée ou ouverte aujourd'hui, chez vous ?
06:47École ouverte, en région parisienne, école ouverte.
06:50Quelle température dans la classe ?
06:52Plus de 30 ce matin et je pense qu'entre aujourd'hui
06:56et surtout demain où il va faire chaud,
06:58on fera plus de 30.
07:00On le disait, au-dessus de 30,
07:02on le disait d'ailleurs tout à l'heure
07:04avec le spécialiste du code du travail,
07:05au-dessus de 30, on estime qu'on ne peut pas travailler.
07:08On ne travaille pas.
07:11C'est assez difficile.
07:12C'est vrai que le matin, on essaye un petit peu de travailler,
07:16mais les enfants se plaignent vite de maux de tête.
07:18Les après-midi, on fait des jeux en télévision,
07:21on leur demande de ramener des jeux de société.
07:24Je pense que cet après-midi et demain,
07:26on supprimera la récréation l'après-midi
07:27parce qu'il fera trop chaud.
07:29On n'a pas forcément non plus de coin d'ombre
07:31dans l'école où je suis.
07:32La cour de récré n'est pas ombragée ?
07:34Non.
07:36La ville essaie, ça dépend des villes,
07:38mais les écoles essaient de faire des cours au asif.
07:41Oui.
07:42Mais ça coûte très très cher.
07:44Et puis souvent, quand ils commencent à faire les travaux,
07:46il y a parfois de mauvaises surprises
07:47en creusant les sols, etc.
07:48Donc ça, c'est vraiment petit à petit.
07:51Il n'y a pas possibilité de trouver des ventilateurs ?
07:54On n'a pas le droit.
07:55J'ai proposé de ramener, moi j'en ai un à la maison.
07:58Comment ça, vous n'avez pas le droit ?
07:59Tout ce qui ne vient pas de l'éducation nationale,
08:02ce n'est pas du coup, entre guillemets, homologué.
08:04Et on ne peut pas,
08:05parce que les enfants sont quand même assez imprévisibles,
08:07de manière générale.
08:08Ils peuvent mettre les doigts,
08:10les cheveux peuvent se coincer.
08:11Oui, donc si vous n'avez pas du matériel fourni
08:14par l'éducation nationale
08:16et qui a été homologué, comme vous disiez,
08:18vous ne pouvez pas prendre le risque
08:19de faire tourner un ventilateur
08:20que vous rameneriez chez vous.
08:22Non, on est en tort.
08:23Donc moi, je ramène des brunisateurs.
08:25Je demande aux enfants
08:26de ramener casquettes et gourdes.
08:27On va se mouiller régulièrement aux toilettes.
08:30Oui.
08:31Et voilà, on sait comme on peut.
08:33Et sur le comportement des enfants,
08:36j'imagine que c'est plus difficile
08:37de tenir une classe
08:38avec des petits fatigués
08:40par la chaleur eux aussi ?
08:42C'est ça, ils sont très fatigués.
08:43Je pense que chez eux,
08:44ils ne dorment pas forcément bien la nuit,
08:46mais ils sont chaudes.
08:47Mais ils n'arrivent pas très en forme.
08:48On est aussi sur la fin d'année.
08:50Là, sur la dernière semaine,
08:52ils sont excités par les vacances.
08:54Ils savent que ça va être
08:55un peu plus détendu.
08:57Et quand arrive la pause méridienne,
09:00après, c'est difficile.
09:01Les après-médits sont très difficiles.
09:03Et vous ?
09:04Ils sont excités.
09:04Et vous, Ambre,
09:06est-ce que votre potentiel
09:09d'acceptation baisse ?
09:14Est-ce que vous êtes un peu moins patiente ?
09:16Voilà, disons-le comme ça.
09:18Non ?
09:18Moi, si, peut-être.
09:20Alors, plus fatiguée,
09:21et honnêtement, on a mal à la tête.
09:23On ne va pas se le cacher.
09:24C'est dur aussi pour nous.
09:27Après, c'est la fin de l'année.
09:28On sait nous aussi qu'il reste quelques jours.
09:30Donc, l'ambiance est quand même
09:32entre guillemets festive
09:33parce qu'on est content d'être ensemble.
09:36On sait que ce sont les derniers moments.
09:37Bien sûr.
09:38Mais tout le monde est là ?
09:38Ou est-ce qu'il y a des parents
09:39qui ont pris l'initiative
09:41de ne pas envoyer leurs enfants à l'école ?
09:43Ça dépend des écoles.
09:44Moi, oui, je suis.
09:45Ça va plus être un secteur
09:46plus défavorisé.
09:49Donc, j'ai quand même
09:50beaucoup de présents.
09:51Mais dans les écoles du 93
09:54plus favorisées,
09:56il y a quand même plus d'accent
09:57puisque partir en juillet
09:58coûte moins cher.
09:59Ben oui, c'est ça.
10:00Et puis, honnêtement,
10:00les parents savent très bien
10:01que la dernière semaine d'école,
10:04ce sera des jeux de société,
10:05ce sera des films.
10:06On ne va pas faire le programme
10:08la dernière semaine.
10:09Le programme, il est terminé.
10:11Donc, c'est vrai que ça n'encourage
10:12pas non plus les parents
10:13à ne pas partir.
10:14J'ai un parent qui est parti là,
10:16avant-hier.
10:17Il gagne 500 euros sur son voyage.
10:19Ce n'est pas négligeable.
10:21Ben non, bien sûr, évidemment.
10:23Donc, là aussi, vous comprenez.
10:25Vous comprenez ce genre de décision.
10:29Ben oui, je suis maman aussi.
10:29Donc, on cherche le mieux
10:31pour nos enfants.
10:32C'est vrai que là, honnêtement,
10:34moi, certains parents
10:35avec qui je m'entends bien
10:36et qui ne travaillent pas,
10:37je leur ai demandé
10:38si c'était possible
10:38de garder leurs enfants
10:40cet après-midi.
10:41Parce que pour les enfants,
10:43pour tout le monde,
10:44ce n'est pas agréable.
10:45Ils seront beaucoup mieux
10:46chez eux au frais.
10:46Et puis, quand la salle de classe
10:47est pleine,
10:48ça fait quand même
10:49plein de petits radiateurs
10:50à 37 degrés.
10:52Tout à fait.
10:52Et moi, sur l'étage,
10:53je n'ai pas de fenêtre.
10:55Enfin, je ne peux ouvrir
10:55qu'une fenêtre en espagnolette.
10:58Oui.
10:59Vous nous donnez chaud
11:00rien que de nous décrire
11:01la situation.
11:01Tout à fait.
11:01Je vous invite dans ma classe
11:03si vous voulez.
11:04Alors, pourquoi pas,
11:05mais plutôt cet automne.
11:06Bon, écoutez,
11:10vous les embrassez
11:10de la part d'RTL.
11:12Merci, c'est gentil.
11:13Bon après-midi.
11:14Merci à vous aussi.
11:15Bon après-midi,
11:16si possible,
11:17pour vous,
11:18institutrices de CE1
11:20dans cette classe
11:21à plus de 30 degrés.
11:22Courte pause,
11:23on a une autre maîtresse
11:24d'école
11:24qui a fait le 3210
11:25dans un instant.
11:26On parle bien sûr
11:43de la canicule.
11:45On reviendra d'ailleurs
11:45sur le travail,
11:47ce qui se passe
11:48notamment dans le BTP.
11:49Mais pour l'instant,
11:49on est focalisé
11:50sur les écoles.
11:52Parce que bon,
11:52en ce qui concerne
11:53les collèges et les lycées,
11:54la question est réglée.
11:55Il est vite répondu.
11:56Voilà, la question est vite répondue.
11:58Les établissements
11:59sont fermés
12:00ou occupés
12:01par les examens.
12:01Les écoles,
12:02en revanche,
12:02c'est encore une semaine d'école.
12:04Environ 200 établissements
12:05ont été fermés.
12:06Décision des préfets
12:08en général.
12:10Mais globalement,
12:11Elisabeth Borne a dit non.
12:13On parle de 200
12:14sur un peu plus de 47 000.
12:15Voilà, c'est ça.
12:16Donc l'immense majorité
12:17des écoles
12:18reste ouverte.
12:20Vous trouvez ça normal
12:21de les laisser ouvertes ?
12:22Anne, maîtresse d'école,
12:24j'aime bien,
12:25je préfère dire,
12:26que professeur des écoles.
12:27Bonjour, Anne.
12:28Bonjour et bienvenue, Anne.
12:30Bonjour à toute l'équipe,
12:31merci.
12:32Quel âge ont vos enfants ?
12:34Alors, mes élèves.
12:35Mes élèves, pardon.
12:36Mes élèves sont en CM2,
12:38futurs collégiens.
12:39Très bien.
12:40Bon, voilà,
12:41ils en finissent
12:42avec l'école primaire.
12:44Exactement.
12:45Vous approuvez la décision
12:47qui a été prise
12:48de globalement
12:49maintenir
12:50les écoles ouvertes
12:52et de finir l'année
12:53cette semaine ?
12:55Alors,
12:56personnellement,
12:56je dirais oui.
12:58Je l'approuve complètement.
13:00Il faut raison garder.
13:01Il faut également
13:04avoir un sens
13:06de bon père
13:06ou bonne mère
13:07de famille.
13:08À savoir,
13:09je fais attention
13:10à mes élèves.
13:12Je vérifie
13:13dans quel état
13:13ils sont.
13:14Ils ont des bouteilles d'eau,
13:15des casquettes.
13:17On ne fait pas
13:17d'activité en extérieur.
13:20On reste dans la classe
13:21et on a complètement
13:23adapté
13:24notre sortie scolaire
13:25du jour.
13:26Par exemple ?
13:28Nous devions aller
13:30au cinéma
13:30sur Metz,
13:32puis picniquer
13:34au plan d'eau
13:35Messin,
13:36puis visiter
13:38des quartiers
13:40remarquables
13:41de Metz.
13:42On a juste été
13:44au cinéma
13:44et on est rentrés.
13:45Avec la clim
13:46en plus dans le cinéma ?
13:48Avec une toute petite
13:49clim
13:50au cinéma.
13:51Mais moi,
13:52contrairement à la collègue
13:53parisienne,
13:54je prends le droit
13:56de mettre un ventilateur
13:57dans ma classe.
13:58Est-ce que
13:59vous le prenez
14:01ce droit ?
14:01Parce que normalement,
14:03effectivement...
14:05Je l'ai pris
14:05ce droit.
14:07Je le revendique.
14:08Ça aussi,
14:08c'est une question
14:09de bon sens.
14:10C'est aussi une question
14:10de bon sens pour moi.
14:11J'imagine que vous
14:12les tenez un petit peu
14:13à l'écart du ventilateur
14:14les enfants.
14:15Exactement.
14:15Ils sont en CM2,
14:17ils ne bougent pas
14:17de leur place.
14:18On imagine que ça dépend
14:19aussi d'âge des élèves
14:20peut-être.
14:21Voilà, sûrement aussi.
14:23Mais moi,
14:23mes élèves,
14:24j'ai toute confiance.
14:24il y a un ventilateur
14:27dans la classe.
14:28Même si,
14:29alors tout à l'heure,
14:29on avait cette institutrice
14:30qui nous disait
14:31qu'il ne fait plus de 30
14:31dans la classe.
14:33Alors non,
14:33il ne fait pas 30,
14:34mais on doit être
14:35à 25-26.
14:37Avec les volets fermés,
14:39complètement fermés.
14:40Mais ça reste,
14:41c'est chaud bien évidemment,
14:43mais ça reste raisonnable.
14:44On peut travailler encore.
14:45On peut faire classe.
14:47Faire classe.
14:48Faire classe, oui.
14:50C'est ça.
14:50Les maintenir
14:51dans une petite activité
14:53tranquille,
14:54oui.
14:55Voilà.
14:56Et vous confirmez
14:58ce qu'elle nous disait également,
14:59à savoir que les élèves
15:00sont quand même
15:00un petit peu plus turbulents ?
15:02Non, pas les miens.
15:04Très bien.
15:04Bon bah, écoutez.
15:06Je pense qu'ils souffrent
15:08de la chaleur
15:09comme tout le monde
15:09en France,
15:10comme tout le monde
15:11dans le monde.
15:12et on est bien obligés
15:15de s'adapter
15:16et de réfléchir
15:17à des moyens
15:18pour ne pas trop souffrir.
15:20Est-ce que c'est l'occasion
15:21pour vous de parler
15:21aussi davantage avec eux
15:23changement climatique,
15:25événements météo ?
15:25Est-ce que quand on est
15:26instite avec des élèves
15:27de CM2,
15:28on s'appuie sur ce qu'on vit
15:29dans ces moments-là
15:30pour en faire de la pédagogie ?
15:32Alors, je n'ai pas parlé
15:33de changement climatique,
15:36mais question et réflexe
15:38de bon sens
15:39quand il fait chaud.
15:41Première chose,
15:42on part le matin
15:43avec une casquette
15:44sur la tête.
15:46Deuxième chose,
15:47on prend de l'eau
15:47et on ne prend pas
15:48des canettes de coca,
15:50même en sortie
15:50avec les copains.
15:51Alors du coup,
15:52tous vos élèves,
15:53ils arrivent,
15:53ils ont leur casquette ?
15:55Quatre n'en avaient pas
15:56sur 21.
15:59Et beaucoup
16:01avaient par contre
16:02de l'eau.
16:04Après,
16:06ils ont vu leur maîtresse
16:07prendre des gants de toilette,
16:09les mouiller régulièrement.
16:10des lingettes,
16:13des petits...
16:15Comment on appelle ça ?
16:16On appelle ça
16:17des shpouloumpes en Lorraine.
16:18Des quoi ?
16:19Des shpouloumpes.
16:21Des shpouloumpes ?
16:21Mais qu'est-ce qu'on fait
16:22avec des shpouloumpes en Lorraine ?
16:23Vous savez,
16:24c'est les petits...
16:25Oui, voilà,
16:26vous aurez un nouveau mot.
16:27pour effacer les tableaux.
16:30Un petit chiffon, quoi ?
16:31Un chiffon, voilà.
16:32On appelle ça
16:33une shpouloumpes, nous.
16:34Une shpouloumpes, d'accord.
16:35Ça vient de shpul,
16:36Anne, en allemand.
16:37Ok.
16:37En tout cas,
16:39voilà,
16:39c'est-à-dire des règles,
16:40j'allais dire,
16:41de bon sens
16:42que vous leur inculquez.
16:43C'est aussi ça,
16:44c'est aussi ça,
16:45l'éducation.
16:46Mais cela dit,
16:47restez avec nous, Anne.
16:48C'est intéressant
16:49parce qu'on a Alain
16:50qui nous appelle de Bayonne,
16:51qu'on m'accueille d'ailleurs.
16:53Bonjour, Alain.
16:54Oui, bonjour.
16:55Bienvenue.
16:56Bonjour, Alain.
16:57Et vous, vous nous dites,
16:58eh bien, mes petits-enfants,
16:59ils n'iront pas à l'école.
17:01Non, ils ne vont pas à l'école.
17:02Leurs parents ont décidé
17:03de les garder
17:04parce que la période
17:07permet de les garder.
17:09Il n'y a plus autant d'intérêt
17:10qu'en plein milieu
17:11du programme scolaire.
17:12Enfin, ça,
17:13c'est les parents
17:14qui ont décidé ça, Alain.
17:16Ce sont les parents
17:16qui ont décidé ça.
17:17Les établissements scolaires
17:18sont ouverts.
17:19Oui.
17:19Voilà, dans Lyon,
17:21les établissements scolaires
17:22sont ouverts,
17:22mais il y a encore
17:24quelques examens.
17:25Donc, beaucoup font
17:27des activités,
17:28font des jeux,
17:29font un tas de choses
17:30qui ne sont pas,
17:32que leurs parents ont jugées
17:33non indispensables.
17:35Ils ont quel âge,
17:35vos petits-enfants ?
17:37Ça va de la plus petite
17:38au, elle a 6 ans et demi,
17:416 ans, 6 ans.
17:42Et puis,
17:43ceux qui sont encore scolarisés,
17:45ils ont jusqu'à 15 ans, 16 ans.
17:48Oui.
17:49Alors, ceux-là,
17:49c'est collège.
17:50Ceux-là, c'est collège
17:51ou lycée.
17:52Effectivement,
17:52les établissements
17:53sont déjà fermés,
17:54mais pour la petite
17:54qui doit être,
17:55j'imagine,
17:56CE1.
17:58Exactement, oui.
17:59Bon, ben,
18:00elle ne va pas à l'école.
18:01Vous savez quelle température
18:02il faisait dans sa classe,
18:03non ?
18:04Oui, oui, oui.
18:05On s'est renseigné.
18:06Donc, il faisait 32 degrés.
18:0832 degrés.
18:09Et puis,
18:10le problème,
18:10c'est que les infrastructures
18:11ne permettent pas
18:12de générer
18:13un coup en d'air
18:14qui pourraient soulager
18:16un petit peu
18:16les gamins
18:17de ces chaleurs.
18:19Mais,
18:20bon,
18:20comme la maîtresse d'école
18:22disait juste précédemment,
18:24il y a de l'eau.
18:26Si les gamins
18:27n'en ont pas à l'école,
18:29ils leur donnent
18:29des petites canettes d'eau.
18:31Là,
18:32une casquette,
18:33une tenue vestimentaire adaptée.
18:35Et puis,
18:36ça semble relative,
18:37ça fait bien passer.
18:38Mais là,
18:39bon,
18:39ben,
18:40les parents ont décidé
18:41de ne pas les mettre
18:43à l'école.
18:43la difficulté,
18:45c'est surtout,
18:46en ce qui me concerne,
18:47j'ai un appareillage
18:49la nuit pour dormir,
18:51pour m'aider à respirer.
18:53Et les fortes chaleurs,
18:55donc déjà,
18:55le masque
18:56est un petit peu gênant
18:59à porter en permanence.
19:01Donc,
19:01s'il y a ça,
19:03on ne peut pas dormir
19:04avec la clim,
19:04ce n'est pas possible.
19:05On se réveille le lendemain,
19:06on est mort.
19:07Enfin,
19:08mort de maladie.
19:09J'entends par là,
19:10j'étagère un peu.
19:11Mais,
19:12donc,
19:12moi,
19:12en fait,
19:13je dors davantage
19:14sur le matin
19:15quand il y a un petit peu
19:16plus de fraîcheur.
19:17J'ai un appareil muni
19:19d'un humidificateur,
19:21mais ça ne suffit pas
19:22et c'est quasiment insupportable
19:25en tout début de nuit
19:26de dormir avec ça.
19:27Les nuits vont être difficiles.
19:28Bayonne,
19:29je regarde 36 degrés,
19:3036 degrés aujourd'hui,
19:32demain 37.
19:33C'est compliqué.
19:35Bon,
19:35c'est passager.
19:37Voilà,
19:37c'est passager.
19:38La nouvelle nouvelle,
19:38nous disait Louis Baudin,
19:39c'est que normalement,
19:39à partir de mercredi soir,
19:40on commence à respirer un petit peu.
19:42Oui,
19:43oui,
19:43oui,
19:43ça va s'arranger.
19:44Bon,
19:44bonne journée,
19:46bonne nuit,
19:47le mieux possible,
19:48évidemment,
19:49du côté du Pays Basque.
19:53On revient sur nos salariés
19:56qui travaillent en extérieur,
19:58en général,
19:59dans le bâtiment.
20:00Gilles,
20:00a fait le 30 de 10.
20:01Bonjour Gilles.
20:02Bonjour Gilles.
20:03Bonjour.
20:04Vous avez 51 ans,
20:05donc j'imagine un petit peu
20:06d'expérience dans le bâtiment.
20:08Oui,
20:08ça va,
20:09ça fait 22 ans que je travaille
20:10dans les travaux publics.
20:12Vous en avez croisé
20:13des canicules au boulot.
20:15Oui,
20:15c'est pour ça que j'ai rigolé,
20:17parce qu'à chaque canicule,
20:17on parle de nous en disant
20:18qu'on va faire quelque chose
20:19pour nous.
20:20La seule chose qu'on peut faire
20:21pour nous,
20:22c'est que les gens soient tolérants.
20:24Parce qu'en fait,
20:24comment c'est plus tôt,
20:26j'ai rencontré une paire
20:26de patrons qui seraient d'accord.
20:29Sauf qu'en fait,
20:29ce ne sont pas les patrons
20:30qui ne veulent pas,
20:30c'est les riverains
20:31qui ne veulent pas.
20:31Les voisins.
20:33Vous arrivez avec un marteau-piqueur
20:35à 5h du matin,
20:36quand c'est la canicule,
20:37là où tout le monde s'endort,
20:38personne ne voudra.
20:39Et pourquoi nous comprendre,
20:40nous,
20:41riez du bâtiment,
20:41il y a des choses plus simples.
20:42Ce qui a changé pour nous,
20:44c'est qu'on a la clim
20:45dans les véhicules,
20:46et c'est vrai que,
20:47c'est pas terrible pour l'écologie,
20:49on est un peu ronds pour ça,
20:50mais en fait,
20:51notre have de paix,
20:52entre guillemets,
20:52c'est notre camionnette
20:53avec la clim.
20:53De temps en temps,
20:54vous allez vous reposer
20:55dans la camionnette,
20:56du coup,
20:57il faut mettre le moteur.
20:58Ouais,
20:59ben voilà.
20:59Donc,
20:59on se fait régulièrement engueuler
21:00par les riverains
21:01parce qu'on pollue,
21:02parce qu'on fait du bruit,
21:03mais c'est notre seul moyen
21:04de nous ressourcer,
21:05quoi.
21:05Aujourd'hui,
21:06on s'en sort bien,
21:06on a 34 au soleil,
21:08on est en plein soleil,
21:09il fait 34,
21:10il y a un petit vent,
21:11c'est difficile.
21:1234 en plein soleil,
21:13on s'en sort bien.
21:15Ouais,
21:15on s'en sort bien.
21:16J'ai eu,
21:17alors je reconnais
21:18que c'était il y a 6 ans,
21:20je crois qu'on a eu
21:21un 42 en plein soleil.
21:24Et quand c'est comme ça,
21:24vous restez sur le chantier,
21:26Gilles ?
21:26Ben oui,
21:27le droit de retrait,
21:30c'est la meilleure façon
21:30de se faire licentir,
21:31quoi.
21:32Si je téléphone à mon patron,
21:33j'ai eu le droit de retrait.
21:33C'est assez marrant
21:34parce qu'on en parlait
21:35tout à l'heure
21:35avec un spécialiste
21:36du code du travail
21:37qui nous parlait
21:38du droit de retrait.
21:39Vous,
21:39avec votre expérience,
21:40vous dites,
21:41si moi je dis à mon patron,
21:43je fais jouer
21:44mon droit de retrait,
21:44vous êtes sûr
21:45que le lendemain matin,
21:46c'est un retrait
21:49qui va durer longtemps,
21:50quoi.
21:51Ah ben oui,
21:51de toute façon,
21:52après,
21:53on rentre vivé,
21:54il faut que le boulot se fasse,
21:55mais non,
21:55rien n'est fait pour nous.
21:57Alors moi,
21:57là je suis dans
21:58une petite société,
21:59on a la chance,
22:00on est obligé
22:00d'avoir le casque
22:01à proximité de nous
22:02si on a un contrôle.
22:03Je pense à mes collègues
22:04avec qui j'ai travaillé
22:05la semaine dernière,
22:06ils étaient à côté de moi,
22:07tout seul,
22:08en plein milieu
22:08du centre-ville de Metz,
22:10il était obligé
22:11d'avoir le casque
22:11et les manches longues
22:12parce que vous pensez bien
22:13que le soleil
22:15c'est cancérigène,
22:16donc il y a de plus en plus
22:17de grosses sociétés
22:17qui obligent
22:18les manches longues,
22:19comme ça,
22:19s'il y a le cancer,
22:20ben c'est pas de leur faute.
22:22Manches longues,
22:23casques,
22:24baudriers,
22:25tout l'équipement
22:26en plein milieu
22:26d'une place,
22:27ou quand on fait
22:29du macadam,
22:30j'ai fait du macadam
22:31vendredi,
22:32j'ai fait une tonne
22:32de macadam vendredi,
22:34j'ai de la chance,
22:35comme j'ai dit,
22:35moi je suis dans
22:35une petite société,
22:37on travaille très vite,
22:38on peut se mettre
22:38à l'abri,
22:39on a de la chance.
22:40Mais moi,
22:41ce qui me fait rire,
22:42c'est que systématiquement
22:43on nous parle,
22:43la canicule,
22:44les gens qui bossent dehors,
22:46qu'est-ce qu'ils vont faire ?
22:47On a de l'eau ?
22:48Ah, ils nous donnent de l'eau.
22:48C'est formidable.
22:49Grande avancée.
22:50Grande avancée.
22:51Reste avec nous, Gilles.
22:51On a Rachid
22:52qui a fait le 3210 aussi.
22:54Bonjour Rachid.
22:56Bonjour.
22:56Bonjour.
22:57Vous allez pouvoir
22:58nous parler de votre expérience.
22:59Vous avez travaillé
23:00sur des stations pétrolières
23:01en plein désert,
23:02c'est ça ?
23:03Exactement,
23:04dans le sud de l'Algérie,
23:05oui.
23:05Et alors là,
23:06comment ça se passe
23:07dans ces cas-là ?
23:08Alors,
23:08dans ces cas-là,
23:09c'est des horaires
23:10qui sont décalés.
23:12Au lieu de commencer,
23:13par exemple,
23:137h, 8h,
23:14on commence à 3h du matin.
23:16Mais c'est ce que nous disait,
23:17Gilles,
23:17vous imaginez
23:18si vous travaillez
23:19dans le bâtiment
23:19à 3h du matin,
23:20les voisins,
23:21non,
23:22ça ne va pas être possible.
23:22Oui,
23:23alors on peut adapter
23:25certaines tâches,
23:26coulage de béton,
23:27ou alors pas le marteau-piqueur,
23:28bien sûr,
23:28marteau-piqueur,
23:29on peut attendre
23:308h, 9h.
23:31Pour ça,
23:31par exemple,
23:32on avait,
23:33nous,
23:33des tentes climatisées
23:36qui se déplaçaient
23:37avec les ouvriers
23:38pendant la journée.
23:40C'est des tentes
23:41avec des gros ventilateurs
23:42qui envoient de l'air
23:43à l'intérieur
23:43pour être un petit peu
23:44protégés des rayons du soleil
23:46et en même temps
23:47avoir un petit peu
23:47de fraîcheur
23:48pour travailler.
23:49Voilà.
23:49Oui,
23:50ce que vous nous dites,
23:51Rachid,
23:52c'est qu'en fait,
23:53il y a des moyens
23:54de s'adapter.
23:55Il faut parfois
23:55s'en donner les moyens
23:56et c'est aussi
23:57au patron
23:57de prendre
23:59les bonnes mesures.
24:01C'est sûr que
24:02Gilles,
24:04si vous aviez
24:04une tente
24:05avec des ventilateurs
24:06à vos côtés,
24:07ça vous aiderait
24:08ou pas par rapport
24:08à la voiture climatisée ?
24:10Alors,
24:12oui,
24:12l'idée est louable
24:14mais pour moi,
24:15j'ai des chantiers
24:16mobiles,
24:16mobiles
24:16qui durent
24:17une demi-journée,
24:17une journée.
24:19Je me déplace
24:20d'un chantier à l'autre
24:20et je n'ai pas assez
24:21de place dans le véhicule.
24:23Avec tout le matériel
24:23que j'ai,
24:24plus prendre...
24:27Mais je ne suis pas
24:28tous mes collègues.
24:29J'ai effectivement
24:30une grosse société
24:31avec du gros matériel.
24:33Ils vont avoir
24:34un arbre de paix
24:35où ils vont se reposer
24:36mais ils bossent quand même
24:37en plein soleil
24:37avec le casque,
24:38les manchelons.
24:39Oui,
24:39ils pourraient mettre...
24:41Mais je ne suis pas sûr
24:41que par exemple
24:42quand on fait du macadam,
24:43on avance.
24:44On fait du macadam,
24:45on avance,
24:46on est sur le macadam,
24:47on est sur du chaud
24:47et ce que je sais,
24:48c'est que les routiers,
24:50nous on appelle ça
24:50les routiers,
24:51ceux qui font les enrobés,
24:53ils ne sont pas adaptés.
24:54Ils font du macadam,
24:55ils font du macadam,
24:56calicule ou pas calicule.
24:57Il n'y a rien d'adapté.
25:01C'est un courage
25:03à mes collègues.
25:05Courage à vous tous
25:06et à tous ceux qui travaillent.
25:07Merci bien.
25:08Merci à Gilles,
25:09merci à Rachid,
25:10merci à toutes celles
25:11et tous ceux
25:11qui ont fait le 30 de 10.
25:13On s'excuse auprès de Philippe
25:15qui devait intervenir.
25:16Ils voulaient juste faire
25:18une mise au point
25:18puisqu'on avait commencé
25:19cette séquence
25:20avec la question
25:22des EHPAD
25:23et des...
25:25Des foyers
25:25qui accueillent
25:26notamment les personnes
25:26en situation de handicap.
25:28Et ils nous expliquaient,
25:29Philippe,
25:29que dans les EHPAD
25:30quand même,
25:30il y a toujours
25:31cette pièce
25:32réfrigérée,
25:35en tout cas climatisée.
25:36Ça, c'est la règle
25:37depuis la canicule de 2003
25:40mais qu'effectivement,
25:41les chambres individuelles
25:42ne le sont toujours pas.
25:44On va faire
25:44qu'une petite pause
25:45et puis dans un instant,
25:46ouvrir un autre dossier
25:47qui vous a beaucoup mobilisé
25:49au 30 de 10.
25:50On va parler politique
25:51et des propositions
25:52de Gabriel Attal,
25:53l'ancien Premier ministre
25:54qui veut réformer
25:55une nouvelle fois
25:55les retraites.
25:56Tout ça, évidemment,
25:57en prévision
25:57de la prochaine présidentielle.
26:00Et il propose,
26:00Gabriel Attal,
26:02d'arrêter de parler
26:03d'âge légal
26:04de départ en retraite
26:05pour se concentrer
26:06sur la durée de cotisation.
26:07A tout de suite !
26:08Contactez-nous gratuitement
26:09via l'appli RTL
26:11ou au 30 de 10.
26:1250 centimes la minute.
26:14RTL.
26:15Vous écoutez RTL midi,
26:16les auditeurs ont la parole.
26:1864 ans,
26:19c'est l'âge légal
26:19de départ en retraite
26:20et il a fait couler
26:21beaucoup d'encre,
26:22provoquer aussi
26:23quelques manifestations.
26:24Et si finalement,
26:25on reformait les retraites
26:27sans âge légal
26:28de départ
26:29pour se concentrer
26:30uniquement sur la durée
26:30de cotisation,
26:32c'est la proposition
26:32de Gabriel Attal.
26:34Elle vous fait réagir.
26:35Le numéro,
26:35vous le connaissez,
26:363210
26:36et on revient
26:37dans 55 secondes.
26:39Céline Landreau
26:40et Vincent Parizeau.
26:41Les auditeurs ont la parole
26:42sur RTL.
26:44On parle de réforme
26:45des retraites.
26:46Ça faisait longtemps,
26:47non ?
26:48Vous ne trouvez pas ?
26:49On revient encore
26:50sur ce sujet.
26:51Pourquoi ?
26:52Eh bien parce que
26:52Gabriel Attal fait
26:53un certain nombre
26:54de propositions aujourd'hui
26:55dans le journal
26:56Les Echos
26:57et notamment
26:58l'idée
26:59d'une nouvelle
27:00réforme des retraites
27:02sans âge légal
27:03de départ,
27:04c'est-à-dire uniquement
27:05basée sur la durée
27:06de cotisation.
27:07Il souligne au passage
27:08que cette durée
27:09de cotisation,
27:10elle continuerait
27:11d'augmenter régulièrement
27:12pour travailler...
27:14Mais ce n'est pas
27:14travailler moins.
27:15Non, ce n'est pas
27:16travailler moins longtemps,
27:16c'est même
27:17travailler plus longtemps
27:18et puis il propose même
27:19d'ailleurs d'introduire
27:20en plus une part
27:21de capitalisation.
27:22Mais en finir
27:23avec cet âge
27:25coup près,
27:2664 ans désormais
27:28avec...
27:28Enfin, pas tout à fait
27:29désormais d'ailleurs
27:29avec l'âge
27:30avec la réforme
27:32et de se contenter
27:35de regarder
27:36le nombre
27:37d'années
27:38ou de trimestres
27:39cotisés.
27:40Qu'en pensez-vous
27:42Olivier ?
27:43Bonjour Olivier.
27:44Ah non,
27:45c'est Jean-Sébastien
27:46qui est avec nous.
27:47Bonjour Jean-Sébastien.
27:48Oui, bonjour.
27:49Bienvenue.
27:50Artisan couvreur,
27:51tiens je vois.
27:52Vous travaillez aujourd'hui ?
27:53Oui, oui,
27:54on n'a pas le choix.
27:55Avec cette chaleur là
27:56sur les toits ?
27:56Oui, oui,
27:57on travaille.
27:58C'est compliqué
27:59non j'imagine ?
28:00Il faut adapter
28:01les horaires.
28:02On commence à 6 heures,
28:03on arrête à 14 heures.
28:05Comme ça,
28:06ça permet
28:07le gros coup de chaud
28:08c'est après manger surtout.
28:09Et sur des toits
28:10en tuile ?
28:12Ardoise là.
28:13Ardoise,
28:13donc c'est encore plus dur
28:14non ?
28:15Oui,
28:16parce que l'ardoise
28:17est chaude.
28:17Oui,
28:18j'imagine.
28:19Cela dit,
28:20on n'est pas là
28:20pour parler
28:21canicule,
28:22Jean-Sébastien,
28:23on est là
28:23pour parler retraite.
28:25Moi,
28:25je dis
28:25ce qu'a dit Attal,
28:27il a raison à 100%.
28:29ça va enlever
28:30beaucoup de problèmes.
28:31C'est-à-dire que
28:31la pénibilité au travail
28:33va s'adapter
28:33obligatoirement.
28:34Parce que je veux dire,
28:35en passant sur les trimestres,
28:37si vous voulez,
28:38cotisés,
28:39pour avoir une retraite pleine
28:40sans avoir l'âge légal.
28:42Moi,
28:42j'ai commencé à 15 ans
28:43à travailler.
28:44On va dire qu'ils vont dire
28:45qu'il faut cotiser
28:46à l'heure actuelle
28:47180 trimestres
28:48ou 190 trimestres.
28:50Moi,
28:50je pourrais prétendre
28:51avoir ma retraite pleine
28:52à 59-60 ans.
28:53Vous voyez ce que je veux dire ?
28:54Oui,
28:54avec l'âge légal
28:56qu'ils me mettent en ce moment,
28:58il faudrait que j'aille
28:58jusqu'à 64 ans minimum.
29:00Donc,
29:00ça va me faire travailler
29:0149 ans
29:02dans mon métier.
29:04Oui.
29:04En plus,
29:05avec un métier physique
29:06est compliqué.
29:08Ils veulent mettre
29:09de la pénibilité,
29:10sauf que la pénibilité,
29:11ce n'est pas facile
29:11à mettre en place
29:12parce que tous les métiers
29:13ont la pénibilité
29:14plus ou moins.
29:15Même une personne de bureau,
29:16elle a mal au cervical,
29:17elle a des tendinites,
29:18elle a mal aux mains.
29:18C'est une usine à gaz,
29:19la pénibilité.
29:20Exactement,
29:20trop d'usines à gaz.
29:21Parce que là,
29:22s'ils disent on met
29:23180 trimestres en 2025
29:25et en 2040,
29:27on finit à 200 trimestres,
29:28ça équivaut en gros
29:29à 47 ans,
29:3045 à 47 ans de travail.
29:32Une personne de 15 ans
29:33qui commence à travailler
29:35généralement,
29:35ce sont tous les métiers pénibles.
29:37Les gars du bâtiment,
29:38les femmes ou les hommes
29:40qui travaillent
29:40dans les usines
29:41à la chaîne
29:42ou d'autres métiers
29:43que j'oublie.
29:44Mais parce qu'on n'a pas
29:46physiquement
29:47et intellectuellement,
29:48on ne peut pas faire d'études
29:49ou on n'a pas voulu
29:50parce que moi,
29:50j'ai choisi mon propre métier.
29:52Oui,
29:52il ne s'agit pas
29:53de montrer du doigt
29:55tel ou tel.
29:56J'ai choisi mon métier.
29:57Mais il n'y a pas de raison
29:58que parce que vous avez
29:59commencé à travailler
30:00à 15 ou 16 ans,
30:01vous soyez obligé
30:03de travailler
30:04beaucoup plus longtemps.
30:05Parce qu'il ne s'agit pas
30:06de dire un peu plus longtemps.
30:08C'est beaucoup plus longtemps
30:09que ceux qui ont commencé
30:11à travailler
30:11à 20 ans ou 21 ans.
30:13Tout à fait.
30:13Après,
30:14j'entends les détracteurs
30:15qui vont dire
30:15oui,
30:16mais moi,
30:17j'ai fait 10 ans d'études
30:18pour devenir médecin,
30:19chirurgien,
30:20avocat
30:20ou autre métier.
30:22Sauf qu'on n'a pas
30:23la même vie.
30:24Moi,
30:24je suis artisan couvreur.
30:25J'ai déjà une vie
30:26supérieure à mes salariés.
30:27Il faut être honnête.
30:29Un médecin chirurgien,
30:31il n'a pas la même vie
30:32qu'un salarié couvreur
30:33ou maçon
30:33ou charpentier
30:34ou une caissière.
30:35d'accord,
30:36il a travaillé 10 ans
30:38de sa vie
30:38pour avoir ses études
30:39et pour pouvoir
30:40faire son métier.
30:41Sauf que lui,
30:41dans sa vie,
30:42il aura certainement
30:43beaucoup plus de moyens
30:44et d'aisance
30:44pour pouvoir arriver au bout
30:46beaucoup moins fatigué.
30:47Vous voyez ce que je veux dire ?
30:48D'ailleurs,
30:49chez les médecins,
30:50vous avez beaucoup
30:51qui vont bien au-delà
30:51de 64 ans.
30:5215 ans.
30:53Moi,
30:53mon médecin vient
30:53de prendre sa retraite,
30:54il avait 71 ans.
30:55Vous voyez ce que je veux dire ?
30:56Voilà,
30:56c'est ça,
30:57bien sûr.
30:57Et puis,
30:57on ne va pas se leurrer.
30:58Mon médecin,
30:59il n'a pas une Twingo.
31:01Vous voyez ?
31:01On n'a pas du tout
31:02la même vie.
31:03Donc,
31:04il n'y aurait plus
31:05d'usine à gaz
31:05à mettre en place.
31:06Automatiquement,
31:07la pénibilité
31:07se mettrait en place.
31:09C'est-à-dire que
31:10les gars du bâtiment,
31:11moi,
31:11je parle du bâtiment
31:12parce que j'en fais partie,
31:13mais il y a des métiers
31:13où on ne suppose même pas
31:15la pénibilité qui existe
31:16parce qu'on regarde
31:17toujours soi-même
31:18mais on ne regarde jamais
31:19les autres.
31:19Aux agents d'entretien,
31:20à la restauration aussi.
31:22Les terrassiers,
31:23les égoutiers,
31:24enfin,
31:25il y en a tellement,
31:25tellement.
31:26Et comme je disais tout à l'heure,
31:27même une personne
31:28dans un bureau,
31:28il a sa pénibilité
31:29obligatoirement.
31:31Mais ce n'est pas la même.
31:32Donc,
31:33en commençant tôt,
31:34on peut finir tôt.
31:36Moi,
31:36si je dois arrêter,
31:37par exemple,
31:37ils vont me dire
31:38M. Sausset,
31:39moi,
31:39je m'appelle Jean-Sébastien Sausset,
31:40j'ai le droit
31:41à la carrière longue.
31:44Sauf qu'on va me dire
31:46à 60 ans,
31:46monsieur,
31:47vous pouvez prendre
31:47votre retraite,
31:48sauf qu'on va vous faire
31:49une décote de 60 à 64.
31:51Alors,
31:51j'ai une bêtise,
31:52si j'ai 1200 euros par mois
31:53et là,
31:54on me dit
31:54qu'on vous enlève 300 euros,
31:55vous n'allez gagner plus
31:56que 900 euros,
31:57je fais quoi, moi ?
31:58Alors,
31:58on va me dire
31:58d'aller travailler
31:59encore plus longtemps
32:00alors qu'à l'heure actuelle,
32:00j'ai 53 ans
32:01et j'ai toutes les pathologies
32:04des muto-scholétiques,
32:07c'est-à-dire
32:07j'ai mal au coude,
32:09j'ai mal au genou,
32:09j'ai mal au dos.
32:10Je ne suis pas la pompe-blinde,
32:11j'ai choisi mon métier.
32:13Non,
32:13mais 53 ans seulement,
32:14donc ça ne va pas s'arranger.
32:16Ça ne va pas s'arranger,
32:17monsieur Jean-Sébastien.
32:18J'ai encore la route
32:18à faire pour avoir la retraite.
32:20Donc,
32:20s'ils veulent que je sois
32:21six mois arrêtés,
32:22à mon avis,
32:23la sécurité sociale,
32:24ça va leur coûter plus cher
32:25que de mettre des gens
32:26fatigués à 60 ans
32:27à la retraite.
32:28Eh bien,
32:28c'est dit,
32:29même si en termes d'équilibre,
32:30ça pose sans doute question
32:32parce que
32:33cette idée
32:34de se concentrer
32:36uniquement sur le nombre
32:37d'années de cotisation,
32:38elle n'est pas nouvelle,
32:40elle a déjà été évoquée
32:41à plusieurs reprises,
32:42mais en termes d'équilibre
32:44pour le régime,
32:45ce n'est pas...
32:46Pas forcément avantageux
32:47pour les comptes publics.
32:48Exactement,
32:49donc ça permettrait
32:50d'ouvrir peut-être
32:52avec autre chose
32:54que le système aujourd'hui
32:56et donc notamment
32:56la capitalisation.
32:58Olivier a fait le 3210.
32:59Bonjour Olivier.
33:00Bonjour.
33:01Oui,
33:01bonjour,
33:01oui.
33:02Bienvenue.
33:04Fonctionnaire.
33:05Pour l'instant,
33:06oui.
33:06Ok,
33:07je n'ai pas toujours été.
33:10Très bien,
33:11très bien.
33:11J'ai aussi fait du privé,
33:12donc je sais...
33:13Comme ça,
33:14vous avez les deux volets
33:15de la chose.
33:16Dites-nous,
33:17alors qu'est-ce que vous pensez
33:18de la proposition à ça ?
33:20Je suis d'accord
33:21qu'il n'y a pas de demandage
33:22parce que,
33:23comme je dis,
33:23si vous cotisez
33:24pendant 40 ans,
33:25si vous commencez
33:26à 20 ans,
33:26à 60 ans,
33:27vous avez vos 40 ans.
33:29Mais comme j'ai écouté
33:31un petit peu ce qu'il disait,
33:33je pense qu'il faut aussi
33:34mettre de la pénibilité dedans.
33:35Mais moi,
33:38je pense que tous les métiers
33:39sont pénibles,
33:40même le vôtre,
33:41il a de la pénibilité.
33:42Mais je ne sais pas
33:43si vous avez vu
33:44au moment du conclave,
33:45ils n'ont même pas réussi
33:46à se mettre d'accord
33:47parce que la pénibilité,
33:49les patrons disent
33:50attendez,
33:50la pénibilité,
33:51il faut regarder
33:52au cas par cas.
33:52si vous dites
33:55un métier dur,
33:57je dis n'importe quoi,
33:58on gagne
33:59infimez par an.
34:01La difficulté,
34:02c'est de qualifier
34:03ce métier dur,
34:04c'est ce que disait
34:05notamment le patronat,
34:06c'est que le chef d'équipe
34:07qui fait les plannings
34:08de son équipe
34:10de couvreurs
34:10n'a pas la même pénibilité
34:11que celui qui est sur le toit.
34:12Il suffirait
34:13de quantifier ça,
34:15vous voyez ce que je veux dire ?
34:16Par exemple,
34:16celui qui est carleur
34:17qui est à genoux
34:17toute la journée
34:18ou qui porte des sacs
34:21de ciment,
34:21c'est pas...
34:23Voilà.
34:24Donc lui,
34:24il aurait droit au maximum,
34:25l'autre,
34:25il aurait un peu moins.
34:26Donc vous,
34:27vous estimez
34:27qu'il faut prendre en compte
34:28la pénibilité
34:29en plus des années
34:31de cotisation,
34:32si je comprends bien ?
34:33Je pense qu'il faudrait
34:33la rentrer dedans.
34:35Après,
34:36au lieu de dire
34:36qu'il faut 44 ans,
34:37vous allongez un petit peu,
34:38je dis n'importe quoi,
34:40on dit
34:40qu'il faut 45 ans
34:41et puis voilà.
34:41Par contre,
34:42j'entendais,
34:43oui,
34:43celui qui fait des études
34:44qui commence tard,
34:46cette personne,
34:47elle aura forcément
34:48un meilleur salaire,
34:49une meilleure situation.
34:51Donc,
34:51elle pourra cotiser différemment,
34:53elle pourra peut-être
34:53prévoir sa retraite à côté.
34:55Oui,
34:56c'est-à-dire faire
34:56de la capitalisation.
34:57C'est aussi une des pistes
34:58d'ailleurs préconisées
34:59par l'ancien Premier ministre
35:00Gabriel Attal,
35:00c'est mettre une part
35:01de capitalisation
35:02dans le système.
35:03Moi,
35:03je pense qu'il faudrait
35:04aussi plafonner
35:06les versements
35:08de la retraite,
35:09par exemple,
35:09qu'il n'y ait pas
35:11une retraite
35:12à plus de 4 000 euros,
35:12même si vous avez
35:13cotisé beaucoup.
35:15Plafonner les retraites,
35:16y compris des salariés
35:18qui ont beaucoup cotisé,
35:20parce que s'ils avaient
35:21un gros salaire,
35:22ils ont beaucoup cotisé.
35:22ce que je vous propose,
35:24Olivier,
35:25c'est d'en reparler avec vous,
35:26vous restez avec nous,
35:27on continue ce débat
35:28et je sais que Françoise
35:30et François,
35:31tiens,
35:31veulent également intervenir.
35:33Envoyez-nous vos messages
35:34sur l'application RTL
35:35ou appelez-nous
35:36au 30 de 10.
35:3750 centimes la minute.
35:39Jusqu'à 14 heures,
35:40les auditeurs ont la parole.
35:42Vincent Parizeau
35:42et Céline Landreau
35:43sur RTL.
35:45Et on parle avec vous
35:47des propositions
35:48de Gabriel Attal
35:49sur la retraite,
35:51parce qu'il a une nouvelle
35:53piste de réforme.
35:54Il dit qu'il faudrait
35:55trancher ça soit par référendum,
35:56soit à l'occasion
35:57de la nouvelle élection
35:58présidentielle.
35:59On imagine que dans son esprit,
36:00d'ailleurs,
36:01il serait candidat.
36:02En tout cas,
36:03il dit une réforme
36:05sans âge légal
36:06de départ
36:08pour une retraite
36:08à taux plein.
36:10Une réforme uniquement
36:11basée sur la durée
36:12de cotisation
36:13qui continuerait d'ailleurs
36:14d'augmenter.
36:16Et on vous retrouve,
36:17évidemment,
36:19Olivier,
36:19vous étiez avec nous,
36:20vous disiez
36:21plafonner les retraites.
36:23Alors,
36:23vous donniez
36:24le chiffre de 4 000 euros.
36:25C'est déjà plafonner
36:26la retraite.
36:28Mais là,
36:28on parle de la retraite
36:29de base.
36:30Évidemment,
36:31avec les complémentaires,
36:32ça monte beaucoup plus haut.
36:34Ce que je veux dire aussi,
36:35c'est que quand on dit
36:36une caisse unique,
36:38moi,
36:38je veux bien
36:39qu'une caisse unique,
36:39mais en tout cas,
36:40c'est pour tout le monde aussi.
36:41C'est pour le simple
36:42balayeur
36:43jusqu'à celui
36:44qui est en haut,
36:44politique compris.
36:45Oui,
36:48c'est-à-dire
36:48que vous pensez,
36:52par exemple,
36:53aux parlementaires
36:54qui ont un système
36:56de retraite particulier.
36:58Voilà.
36:58Ou même,
36:59quand vous prenez
36:59des gens qui sont
37:01à la SNCF
37:02ou à la RATP
37:02qui partent bien à l'âge.
37:04Après,
37:05bon,
37:05ils se sont battus
37:05pour l'avoir,
37:06ils l'ont,
37:07je ne dis rien.
37:09Mais si on doit être
37:09tous pareils,
37:10on est tous pareils.
37:11Et puis,
37:11les nouveaux entrants
37:12n'auront pas
37:13les acquis
37:14qu'avaient leurs aînés
37:15dans ces entreprises.
37:16Oui,
37:16mais si on repense
37:20le système,
37:20il faut le repenser
37:21entièrement.
37:22Et puis,
37:23comme là,
37:23des fois,
37:24il y en a
37:25qui ont l'âge
37:26de partir,
37:28ils ont leur cotisation
37:29mais ils n'ont pas l'âge.
37:29Il y a une décote.
37:31Et donc,
37:32ils vont faire du RATP,
37:32mais le RATP,
37:33c'est gratuit.
37:34Ça ne leur donne rien
37:34non plus.
37:35Ça,
37:35ce n'est pas normal
37:36non plus.
37:36Alors,
37:37les avis sont partagés.
37:38Vous pouvez rester
37:39avec nous,
37:40Olivier.
37:41On a des défenseurs
37:42de la proposition Attal,
37:44mais on a aussi
37:44des opposants.
37:46C'est le cas
37:46de Mickaël
37:47dans le Nord.
37:48Ça l'herse.
37:48Bonjour Mickaël.
37:50Bonjour.
37:50Bonjour Estelle.
37:51Bonjour à tous.
37:52Bienvenue.
37:53Alors,
37:54vous nous dites
37:55attention
37:55si on touche
37:56à l'âge légal,
37:57effet pervers.
37:59L'effet pervers,
38:02c'est que
38:02on commence tous,
38:04je pense que
38:04tous les Français
38:05ont une idée
38:06du macronisme.
38:07On a surtout
38:08une idée
38:09de M. Attal
38:09qui est dans
38:10la droite ligne
38:11de M. Macron
38:11et sous ces airs
38:14de « je vais enlever
38:16l'âge légal,
38:17ça va aller
38:17beaucoup mieux ».
38:19Vous dites aussi
38:20que les annuités
38:21de cotisation
38:22vont continuer
38:23d'augmenter.
38:24Ils parlent aussi
38:26de capitalisation.
38:28Donc là,
38:29on est en train
38:29de partir
38:30sur le système américain
38:32où ils vont nous mettre,
38:33alors je ne sais plus,
38:33en ce moment,
38:34ça doit être 42 années
38:35de cotisation.
38:37Ils vont nous faire passer
38:38à 46 ou 48 années.
38:40Alors oui,
38:41on pourra partir
38:41à l'âge qu'on veut,
38:42mais si vous n'avez pas
38:43fait 48 ans,
38:44vous aurez des décotes
38:45comme l'un de vos
38:46précédents intervenants
38:48parlaient,
38:49qui voulaient partir,
38:50ils pouvaient partir
38:50à 60 ans,
38:52mais comme maintenant
38:52c'est 64,
38:53il y a des décotes,
38:54mais ce sera exactement
38:55le même système.
38:56De toute façon,
38:57on touche aux retraites,
38:59on s'est touchés
38:59aux retraites
39:00des petits gens
39:01comme nous,
39:02les ouvriers,
39:04mais j'entendais
39:05là Olivier
39:05qui parlait
39:06des politiciens,
39:06quand vous voyez
39:07qu'ils cumulent
39:08les retraites,
39:10j'ai été sénateur,
39:11j'ai été ministre,
39:12j'ai été député,
39:13j'ai été maire,
39:14j'ai été...
39:14Moi, personnellement,
39:16j'ai trois carrières.
39:17J'ai fait trois carrières
39:18de 10 ans.
39:19Je ne vais pas cumuler
39:20mes trois retraites.
39:21Moi, je vais cumuler
39:22des années de cotisation.
39:24Et eux,
39:25tout en haut,
39:26ils se permettent
39:26de nous donner
39:27des leçons
39:28en nous disant
39:29vous,
39:29si vous ne cotisez pas
39:31jusqu'à 64 ans,
39:33vous aurez encore
39:34les retraites
39:35quand on voit
39:35que vous travaillez
39:37toute votre vie,
39:37vous vous retrouvez
39:38avec une retraite
39:38à 1 200,
39:40alors qu'eux,
39:41ils cumulent,
39:41ils arrivent
39:41à des 26,
39:4230 000 euros par mois
39:43et ils continuent
39:44de travailler.
39:45Vous prenez
39:46M. Bayrou,
39:47il y a déjà
39:47une retraite
39:47et ils continuent
39:48à toucher
39:48son salaire
39:51de Premier ministre.
39:52Alors,
39:53au-delà
39:53de ce parallèle
39:54avec les politiques
39:55qui pourraient faire
39:56l'objet d'ailleurs
39:56d'une autre émission
39:57mais qui nous éloignent
39:58un tout petit peu
39:59du sujet de la discussion,
40:01vous,
40:01ce que vous nous dites,
40:02Michael,
40:02c'est attention...
40:03M. Attal,
40:03il nous enfume.
40:04Voilà,
40:04c'est de l'enfumage
40:05parce que,
40:06en gros,
40:07c'est pas parce qu'on fait
40:07disparaître l'âge d'égal
40:08qu'on va pas augmenter
40:10le nombre d'années
40:10nécessaires
40:11dans les cotisations.
40:13C'est lui-même
40:14qui le dit d'ailleurs.
40:15Vous lisez très bien,
40:16vous décryptez très bien
40:17le Attal dans le texte,
40:19si je peux me permettre.
40:19Non, non, mais il y a encore pire,
40:21c'est le mot que vous dites pas souvent,
40:24c'est la capitalisation.
40:25Oui, il le dit,
40:26tout en introduisant
40:27une part de capitalisation.
40:29Voilà, tout en introduisant
40:30une part de capitalisation.
40:31C'est une idée qui revient
40:32de plus en plus dans le débat,
40:33la capitalisation.
40:34D'ailleurs, il est pas le seul
40:35à la mettre sur la table.
40:35On s'en va droit
40:36vers un système américain,
40:37la sécurité sociale,
40:39ils ont tout fait
40:40pour la faire tomber
40:40en faisant baisser
40:42les charges patronales.
40:43Résultat des courses,
40:44après ils disent,
40:45et après ils nous disent,
40:46vous allez prendre des mutuelles
40:47et de plus en plus élevées.
40:48et ils nous disent
40:50que la Sécu,
40:50ça va pas du tout.
40:51On arrive sur un système
40:53américain partout.
40:54Réjouis, pas du tout.
40:55Merci Olivier pour votre appel.
40:57On va juste accueillir François.
40:59Bonjour François.
40:59Bonjour François.
41:01Oui, bonjour.
41:02Bonjour à tous.
41:03Un commentaire alors
41:04sur cette proposition
41:05de Gabriel Attal,
41:06en finir avec l'âge légal.
41:08Bien voyons,
41:09tous ces charmants politiciens,
41:11ils ne savent pas quoi faire
41:12pour s'esquiver.
41:14C'est-à-dire,
41:14le gros problème de la France,
41:16c'est les retraites,
41:16les avantages
41:17de la fonction publique.
41:18Ils ont tous des avantages,
41:19si M. Damelard,
41:20ils ne veulent pas
41:21qu'on en parle.
41:22Il faut remettre tout à plat.
41:24C'est-à-dire qu'il faut faire
41:25un moratoire.
41:28Vous avez dit
41:2860% de la caisse de retraite
41:31est prise par les 30%
41:32de la fonction publique.
41:34Vous trouvez ça normal ?
41:35Alors,
41:35ils nous annoncent un système
41:37où c'est qu'il y aura
41:38encore moins d'argent
41:39qui va rentrer dans les caisses
41:40de l'État
41:40parce que la priorité,
41:41c'est ça.
41:42si vous ne voulez pas
41:43avoir des retraites
41:43à 500-600 euros,
41:44il faut aller jusqu'à 67 ans.
41:4667 ans,
41:47c'est la moyenne
41:49que les pays européens
41:50ont fait.
41:51La grosse quantité,
41:52il y a plus de 20 pays
41:52en Europe
41:53qui sont à 67 ans.
41:54Ils ne descendent pas
41:55dans la rue,
41:55ces gens-là.
41:56Ils savent
41:57qu'il faut travailler.
41:58Vous ne ferez pas
41:59de rentrée d'argent
42:00comme le système
42:01de M. Attal.
42:02Mais pendant ce temps-là,
42:03les M. Attal
42:04a bien parlé,
42:05il a commencé,
42:05mais il n'a pas enfoncé
42:06le clou.
42:07Tous les avantages
42:08qu'ils ont,
42:08tous ces gens-là,
42:09les régimes spéciaux,
42:10ce n'est pas normal
42:11d'avoir des gens
42:11qui ont des régimes spéciaux
42:12comme ça.
42:14Ils prennent
42:15les 6 derniers mois,
42:16nous les 25 dernières années,
42:18il faut faire un référendum
42:19sur les 5-6 gros thèmes
42:21qu'il faut pour la France
42:23et il faut mettre les retraites,
42:25il faut mettre tout le monde
42:25à 67 ans,
42:26le privé,
42:27le public.
42:28Il faut faire absolument
42:29un aliment.
42:30Et ça,
42:31vous demandez
42:31un référendum pour ça.
42:34Bien sûr,
42:35parce que les Français
42:35qui sont dans le privé,
42:37ils sont mal servis.
42:38On voit les gens
42:39qui vont en retraite
42:39à 50-55 ans,
42:40la CNCF,
42:41la RATP,
42:42et qui bloquent les gens
42:43pour partir en vacances,
42:44encore pire.
42:45Donc,
42:45il faut supprimer
42:47les régimes spéciaux.
42:49Il y a 5 000,
42:50écoutez-moi bien,
42:51il y a 5 000,
42:525 000 fonctionnaires
42:53qui sont au travail,
42:54il y en a
42:551 000 millions en retraite.
42:56Quand est-ce qu'ils vont
42:56en parler de cela ?
42:58Il y a 8 millions,
42:58il y a plus de retraités
42:59que d'actifs
43:00dans la fonction publique.
43:01Et voilà pourquoi
43:01les caisses de retraite
43:03du privé sont étranglées,
43:04ruinées,
43:05ruinées,
43:06et pour mettre
43:06un système...
43:07Même si la situation
43:08a quand même évolué
43:10au fur et à mesure
43:11des réformes
43:14en ce qui concerne
43:15la fonction publique,
43:16mais tout cela
43:17s'étale dans le temps
43:18et on n'en touche pas
43:20encore les fruits,
43:21les bénéfices.
43:22Merci en tout cas,
43:23François,
43:24de votre appel.
43:25Où ?
43:26Que fait-on ?
43:27On marque une pause
43:28et puis on continue ensuite.
43:29Je m'en doutais.
43:29Jusqu'à 14h.
43:33Vincent Parizeau
43:34et Céline Landreau
43:35vous donnent la parole
43:36sur RTL.
43:38Les auditeurs
43:39ont la parole.
43:40Vincent Parizeau
43:41et Céline Landreau
43:41sur RTL.
43:42Et on est ensemble,
43:43vous le savez,
43:43jusqu'à 14h,
43:44on continue de parler
43:45de ces propositions
43:46formulées par Gabriel Attal,
43:48l'ancien Premier ministre
43:49dans le journal
43:50Les Echos.
43:51Aujourd'hui,
43:52Gabriel Attal
43:52qui propose de réformer
43:54une nouvelle fois
43:55le système des retraites
43:56en supprimant
43:57la notion d'âge légal
43:58de départ en retraite
43:59pour se concentrer
44:00sur la durée
44:01de cotisation.
44:03Denise nous a appelées
44:04pour réagir.
44:05Bonjour Denise.
44:06Bonjour,
44:06bonjour à toute l'équipe.
44:08Merci pour vos bonnes émissions.
44:10Merci de ce compliment Denise.
44:12D'accord avec Gabriel Attal ?
44:14Oui, moi je suis d'accord.
44:15Je vais vous dire franchement,
44:16j'ai 77 ans,
44:17je suis à la retraite,
44:18évidemment.
44:19J'ai été dans le milieu infirmier,
44:22j'ai payé mon contrat,
44:24j'ai fait mes études
44:26en remboursant
44:27le petit salaire
44:29que j'avais
44:29pendant 5 ans de nuit
44:30parce qu'on manquait
44:31d'infirmière.
44:32Donc voilà,
44:32ça fait un petit détail.
44:34Et donc,
44:34j'ai commencé
44:35à 18 ans
44:36et j'avais largement
44:38le temps de cotisation
44:40mais il fallait
44:40que j'attende l'âge
44:41parce qu'après
44:42je suis passée
44:42dans le privé.
44:43Voilà.
44:45Ça vous a paru injuste.
44:48Oui,
44:48mais je n'avais pas envie
44:50de prendre ma retraite,
44:50je faisais un métier
44:51qui me plaisait
44:52donc j'ai même travaillé
44:535 ans en plus
44:53dans le privé
44:55parce que j'étais mieux payée
44:56que dans le public.
44:57J'ai pensé à ce moment-là
44:58à ma retraite.
44:59Voilà.
45:00Mais moi je trouve
45:00que c'est tout à fait normal
45:02de ne plus parler d'âge
45:03mais d'années de cotisation
45:04parce que
45:06pour moi
45:07c'est scandaleux.
45:09On trompe les gens.
45:10Il y a beaucoup de gens
45:11qui ne comprennent pas
45:12qu'en partant
45:13à l'âge légal,
45:15enfin actuellement,
45:16ils n'auront pas
45:17leur salaire complet.
45:18Et alors
45:19quand ils se retrouvent
45:20à la retraite,
45:21ils se disent
45:22mais comment ça se fait
45:23que je n'ai pas plus que ça ?
45:24Donc ce n'est pas normal.
45:26Les gens sont mal informés
45:27ou ne veulent pas comprendre.
45:28C'est-à-dire qu'il y a l'âge
45:29et la durée de cotisation
45:30aujourd'hui.
45:31C'est double lame.
45:33Voilà.
45:34Donc moi je ne partirai
45:35que sur la durée de cotisation
45:36parce qu'à ce moment-là
45:38on part sur cette idée
45:39je dois cotiser
45:40tant d'années.
45:42Point final,
45:43les gens peuvent faire
45:44un peu leurs calculs.
45:45Je sais qu'on ne les fait pas
45:46au début de nos carrières.
45:47Moi j'en connais.
45:48Je sais que j'ai été comme ça.
45:50Mais moi je pense
45:51que c'est en années de cotisation
45:53qu'il faut parler.
45:53Il ne faut pas parler en âge.
45:55Et après les gens comprennent.
45:57Même si probablement
45:59que si on décide
46:00de supprimer la notion d'âge
46:02et qu'on parle qu'en années
46:04de cotisation,
46:05ça sera un peu préjudiciable
46:08pour les comptes publics,
46:08pour les retraites
46:09et qu'il faudra sans doute
46:11augmenter encore
46:13le nombre d'années de trimestre
46:15à devoir cotiser.
46:17Alors là,
46:20moi je pense
46:20qu'ils sont suffisamment
46:22débrouillés
46:22au niveau de nos gouvernements
46:24pour faire des économies.
46:25Alors j'écoutais
46:26la personne précédente
46:27qui avait un peu débordé
46:28et qui parlait
46:28de nos responsables politiques
46:30avec tous les avantages sociaux
46:32et les retraites
46:34qu'ils ont
46:35après avoir tenu
46:36un poste important
46:37au niveau du gouvernement.
46:39Je dirais pas un peu,
46:43je dirais beaucoup
46:43parce que si on fait la somme
46:45de tout ce qu'il aurait donné
46:46après avoir eu
46:47une responsabilité politique
46:49quelle qu'elle soit,
46:51je pense que là
46:52on aurait déjà
46:53d'énormes économies.
46:54Vous n'avez pas beaucoup
46:55d'endroits,
46:57de boîtes
46:58où vous avez travaillé
46:59qui vous laissent des...
47:01Je dirais même
47:01il n'y en a pas...
47:02qui vous laissent des avantages
47:03à part la SNCF
47:04pour les billets de train
47:05de la famille, etc.
47:07Enfin c'est ce que je connais.
47:08mais moi ça
47:10j'en suis pas jalouse
47:11mais quand même
47:12nos gouvernements
47:13ils devraient avoir honte.
47:14Honte d'essayer
47:15de tout le temps
47:16culpabiliser les retraités
47:18qui se débrouillent
47:19comme ils peuvent,
47:19qui ont cotisé,
47:21qui ont fait
47:21une façon d'économiser
47:24en achetant une maison,
47:25en remboursant,
47:26en se privant.
47:27On n'est pas partis
47:28en vacances
47:28tous les étés
47:30avec nos enfants
47:30pendant des années.
47:32Je ne comprends pas
47:33que ça me dépasse.
47:34Donc eux
47:34ils devraient déjà
47:35je suis tout à fait d'accord
47:36regarder
47:38leur propre
47:39monnaie
47:40et toutes les dépenses
47:41vraiment aberrantes
47:44qu'ils font
47:44sur notre dos.
47:46C'est absolument inconcevable.
47:47Vous n'êtes pas la seule
47:50à dire ça
47:51et à exprimer
47:51votre colère,
47:52votre révolte
47:53par rapport à cela.
47:55Souvent
47:56on commence
47:57sur le dossier
47:58et très vite.
47:58Et très vite.
47:58– Sous-titrage

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