- 15/07/2025
La justice est-elle à la hauteur de vos attentes ? Les prisons sont elles des passoires ?
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Olivier Boy du 15 juillet 2025.
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Olivier Boy du 15 juillet 2025.
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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole sur RTL, avec Olivier Bois.
00:06Et vous nous appelez au 3210 sur RTL, les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h avec une invitée exceptionnelle,
00:12aujourd'hui la procureure de la République de Paris, Laure Becquot.
00:16Vous êtes restée avec nous, Madame Becquot, pour répondre directement aux questions des auditeurs d'RTL.
00:21Et elles ont été nombreuses, elles sont nombreuses au 3210, et notamment Joël, qu'on a juste entendu tout à l'heure à 13h.
00:27Je vous salue à nouveau, Joël, pour le coup, Laure Becquot vous écoute.
00:31Oui, bonjour, Madame. J'avais une petite question, une grosse interrogation même.
00:35Le fait de regrouper tous les trafiquants, narco-trafiquants, dans une même, ou dans une ou deux mêmes endroits,
00:42est-ce que vous trouvez que c'est pas plus dangereux que ça ?
00:46J'aurais voulu avoir votre opinion, parce qu'on a toujours entendu parler que c'est allé faire des ghettos,
00:50mais là on remet tout le monde, les plus grands, les plus dangereux, au même endroit.
00:54Alors, quand on sait que l'année dernière, ils arrivaient déjà à se faire livrer des piscines,
00:58parce qu'ils avaient le chaud dans les prisons, regroupant les plus grands trafiquants,
01:05est-ce que vous trouvez que ça pourra vraiment faire avancer les choses ?
01:09Bonjour, Monsieur, merci de votre question.
01:12Je pense que votre question, elle est légitime, et elle est d'autant plus légitime
01:18qu'évidemment, lorsque la réflexion a été construite sur ces prisons
01:23qui vont accueillir ce qu'on appelle le haut du spectre, dans notre jargon,
01:27eh bien, on s'est posé effectivement la question de regrouper des profils de haute dangerosité.
01:32Après, l'explication de ce choix a été la suivante,
01:37qui a été un triste constat, sans doute un triste constat pour vous, Monsieur,
01:42lorsque vous avez appris que c'était une réalité,
01:44mais un triste constat aussi pour les magistrats,
01:46qui, lorsqu'ils incarcèrent des gens, surtout des gens de la criminalité organisée,
01:50leur idée, c'est que l'incarcération, son premier effet,
01:53c'est qu'ils arrêtent leur activité criminelle.
01:55Or, on s'est aperçu, malheureusement,
01:57que, pour un certain nombre d'entre eux, cette activité criminelle se poursuivait.
02:01Donc, il a fallu avoir cette réflexion, de se dire,
02:05eh bien, comment on construit des établissements pénitentiaires,
02:09tout ça sur un fonds de surpopulation carcérale que vous n'ignorez sans doute pas,
02:13comment on construit une réflexion pour que, à minima,
02:18le premier effet d'une détention, c'est-à-dire d'empêcher la réitération des faits,
02:23soit une réalité.
02:24Et c'est pour ça qu'on a décidé de regrouper les hauts du spectre,
02:29encore une fois, dans des prisons tout à fait dédiées.
02:32Concrètement, ça veut dire, comment ils vont être plus surveillés ?
02:36Il y aura moins de téléphones ?
02:37Les surveillants sont mieux fermés ?
02:38Absolument.
02:38Comment ça va se passer ?
02:39En fait, la réflexion telle qu'elle se construit,
02:42c'est que, d'abord, pour ces détenus,
02:44il y aura des personnels pénitentiaires aguerris, formés, professionnalisés,
02:50et qui seront, je dirais, beaucoup plus nombreux pour surveiller les détenus.
02:55Et puis, il y aura aussi des conditions d'incarcération
02:58qui seront plus rudes, d'une certaine manière,
03:02pour éviter ces communications illicites vers l'extérieur.
03:06Alors, beaucoup m'excusez de vous couper,
03:07mais comment vous allez pouvoir réaliser ça,
03:09alors qu'aujourd'hui, vous n'y arrivez pas ?
03:12C'est-à-dire que vous êtes en train de dire
03:13que vous allez mettre des gens plus compétents
03:14que ceux qui sont déjà compétents et qui sont en place ?
03:17Alors, c'est simplement ce qui va se passer.
03:18Pardon, moi, je suis peut-être basique,
03:20mais je vais juste comprendre.
03:21Ce que je vous expliquais, monsieur,
03:23c'est qu'il va y avoir, pour chaque détenu,
03:25un nombre plus important de surveillance,
03:27donc une surveillance accrue.
03:29De surcroît, par exemple,
03:30les parloirs seront des parloirs sans contact,
03:33c'est-à-dire qu'ils se passeront à l'intérieur
03:35de ce qu'on appelle un visiophone.
03:38De surcroît,
03:38Ces maisons dédiées seront, par exemple,
03:44beaucoup plus perfectionnées techniquement
03:46pour les brouillages de téléphones.
03:51Les contrôles de cellules seront accrus.
03:54Donc, tout ce qui permettait finalement
03:56un contact vers l'extérieur
03:58et une poursuite d'activités criminelles
04:00va être, d'une certaine manière,
04:02en tout cas, c'est l'objectif anéanti.
04:05Et donc, c'est au moins le premier objectif
04:07qui sera réalisé.
04:09Est-ce que, par exemple,
04:10Mohamed Amra va être transféré ?
04:13Donc, la première qui va être opérationnelle,
04:15si je ne fais pas d'erreur,
04:16ce sera à la fin du mois de juillet,
04:17c'est la prison de Vendin-le-Vieil
04:19dans les Hauts-de-France.
04:21Est-ce que Mohamed Amra,
04:23je rappelle, dont on a beaucoup parlé,
04:25qui s'est évadé,
04:26que vous avez repris au bout de plusieurs mois
04:27et que c'était en Roumanie,
04:29est-ce que dans le haut du spectre,
04:31c'est incontestablement lui ?
04:32Est-ce que lui, il va être transféré dans cette prison-là ?
04:34Il est déjà dans ce type d'établissement.
04:35Il est à Condé-sur-Sarthe, l'une des deux,
04:38donc il va rester dans celle-là ?
04:39Il va être dans ce type d'établissement, évidemment.
04:42Il est dans un établissement déjà resserré
04:45sur la surveillance,
04:46mais il ne m'appartient pas de dire
04:48qui va être, vous l'aurez compris,
04:50transféré dans ce type d'établissement,
04:51à la fois pour la Sécurité Générale
04:54et puis aussi parce que la procédure impose
04:56que les personnes concernées
04:58se voient notifier dans les jours et semaines qui viennent
05:01ces intentions de transfert qui les concernent.
05:04Joël, merci beaucoup pour votre question.
05:07Merci, Laure Becquot, pour votre réponse à Joël.
05:09On a Jean-Yves également en ligne au 3210.
05:11Bonjour, Jean-Yves.
05:13Oui, bonjour.
05:14Vous nous appelez de Quimper, Jean-Yves,
05:16et Laure Becquot, la procureure de Paris,
05:19écoute votre question.
05:20Oui, bonjour, Madame Becquot.
05:22C'est gentil, je suis un peu flatté de pouvoir vous parler.
05:26Je suis un peu pris de court,
05:28mais après, je me disais un peu,
05:29tous les services, les établissements qu'on a
05:32à comparer avec le service militaire avant,
05:34qui devaient être assez importants finalement.
05:36Aujourd'hui, on a encore des casernes,
05:38des choses un peu civiques.
05:40On dit qu'il y a trop de places en prison,
05:41il y a ceci, il y a cela.
05:42Il y a les peines planchées.
05:43Maintenant, vous voulez peut-être juger plus vite
05:46et mettre les gens tout de suite devant la réalité.
05:48Pourquoi ne pas avoir cette lumière
05:50de placer les gens,
05:52ou les plus jeunes du moins,
05:53ils vont en caserne un mois.
05:57Ça pourrait être une idée.
05:59Est-ce que la prison ne peut ne pas être forcément systématique
06:04et trouver des alternatives ?
06:07Est-ce qu'elle n'est pas plus dure ?
06:09Moi, je ne sais pas, ça me crée peur.
06:10Là, j'ai des soucis avec la justice, par exemple.
06:13Je pense qu'une autre alternative me conviendrait.
06:17Je vous remercie beaucoup de votre question, monsieur,
06:19parce que je partage tout à fait votre point de vue.
06:22Je partage votre point de vue en deux sens.
06:24D'abord, parce que je crois qu'on sera tous d'accord
06:27pour se dire que les objectifs d'une peine de prison,
06:30ils peuvent être triples.
06:32D'abord, c'est sanctionner la gravité des faits.
06:36Et donc, si les faits sont extrêmement graves tout de suite,
06:38on n'a pas trop de questions à se poser.
06:39C'est prison directe, si je puis dire.
06:42Mais ensuite, on tient compte également de la personnalité.
06:47Donc, un multirécidiviste, même pour des faits anodins,
06:50on peut se dire que la prison doit être une réponse.
06:53Mais en revanche, dans tout ce panel des gens
06:55qui sont amenés devant la justice,
06:57vous avez des gens pour qui la peine de prison,
07:00par rapport à la gravité des faits qu'on leur approche,
07:03leur personnalité.
07:04Le troisième objectif de la peine,
07:06c'est évidemment de dire,
07:08eh bien, il faut empêcher qu'ils recommencent
07:10et qu'ils prennent conscience de la gravité de son acte.
07:13Et vous avez raison, monsieur,
07:14un certain nombre d'autres peines,
07:16ce qu'on appelle notamment le travail d'intérêt général,
07:18sont des peines, ce qu'on appelle alternatives à la prison.
07:22On travaille pour une administration.
07:23Si, par exemple, on a outragé,
07:26c'est-à-dire qu'on a injurié un pompier
07:29parce qu'on était en état alcoolique
07:30et que lorsqu'il a voulu intervenir pour vous sauver,
07:33vous l'injuriez,
07:34eh bien, pourquoi ne pas le faire travailler
07:35dans un hôpital, gratuitement,
07:38pour voir la difficulté des services de secours ?
07:40Bien sûr, ça impose l'accord des services
07:43avec lesquels on travaille,
07:46parce qu'il faut accompagner, évidemment,
07:47ces peines alternatives.
07:49Et quand vous parliez de l'armée, monsieur,
07:50moi qui suis une magistrate
07:52qui est quand même un certain nombre d'années derrière elle,
07:54il y avait un amiral qui s'appelait
07:55l'amiral Braque de la Perrière
07:57qui avait formé ces types de stages
08:00qui étaient contrôlés par les militaires
08:02et qui étaient des procédures alternatives
08:04qui permettaient, évidemment, de remettre.
08:07C'est notre objectif à tous,
08:09l'intéresser dans le droit chemin
08:11et la société plus en sécurité.
08:13Donc, cette proposition que vous faites,
08:15c'est une proposition qu'on explore.
08:17Nous avons, encore une fois,
08:18ces travaux qu'on appelle d'intérêt général
08:21ou des travaux non rémunérés
08:23qui s'adressent aux mineurs comme aux majeurs
08:25et que nous essayons de construire
08:27avec les mairies,
08:28avec les services hospitaliers,
08:30avec les militaires,
08:31avec eux.
08:32Voilà.
08:32Et véritablement,
08:34c'est aussi ce type de solution
08:36qu'on doit accepter
08:38dans notre société, me semble-t-il.
08:40Et vous l'expliquez,
08:42c'est parfois des arguments
08:44qui sont compliqués à comprendre
08:45où il y a parfois une vision simpliste
08:47en disant un délit ou un crime,
08:49la prison automatique.
08:50Par exemple,
08:50si on prend le cas très concret
08:51d'un jeune de 16 ans
08:52qui s'est fait interpeller cette nuit,
08:54je ne sais pas si vous avez ce cas-là,
08:55mais prenons le cas général,
08:57qui s'est fait interpeller,
08:58encore une fois,
08:58en train de tirer un mortier,
09:00bras tendu,
09:00face aux forces de l'ordre,
09:02dans le but de blesser.
09:03Parce que quand on tire
09:04bras tendu sur un policier,
09:08c'est pour le blesser,
09:09potentiellement en tout cas.
09:10Est-ce qu'il faut que la prison
09:11soit immédiate
09:12ou est-ce que ça n'est pas forcément
09:13la réponse adéquate tout le temps ?
09:16Qu'est-ce que vous assumez là-dessus,
09:17vous, en tant que procureur de Paris ?
09:18Dans le cas de figure
09:20que vous présentez,
09:21de toute façon,
09:22s'il est inconnu,
09:23la prison ne sera pas
09:25la réponse immédiate
09:26parce que la loi nous l'interdit.
09:27Les législateurs ont décidé,
09:29tant qu'on n'avait pas
09:30une étude de personnalité antérieure
09:32dans un dossier,
09:33on ne pouvait pas requérir
09:34l'emprisonnement ferme
09:35en matière de délit.
09:37Ça serait différent
09:38si ce mineur, évidemment,
09:39avait commis un crime.
09:40Là, la prison serait tout de suite
09:41au bout du chemin.
09:43Mais, encore une fois,
09:44je crois que...
09:45Allez, si on se disait
09:47qu'un jour, finalement,
09:48la justice, c'est le bon sens.
09:50Et ce que vient de vivre
09:51votre auditeur,
09:52c'est le bon sens.
09:53Si le bon sens veut dire
09:54que certaines peines
09:55empêcheront la récidive,
09:57permettront l'indemnisation
09:59de la victime
09:59et feront qu'on est
10:01dans une société apaisée,
10:03pourquoi avoir un réflexe
10:04de penser immédiatement
10:05à l'emprisonnement
10:06si l'emprisonnement
10:07est au contraire
10:08la possibilité
10:09pour l'intéressé
10:10de rencontrer en prison
10:11quelqu'un plus délinquant
10:12que lui,
10:13quelqu'un qui va avoir
10:13un sentiment d'injustice
10:15par rapport à la peine rendue
10:16et quelqu'un
10:17qui n'indemnissera pas
10:18sa victime.
10:19Donc, tout ça,
10:19ça se pèse.
10:20C'est extrêmement compliqué.
10:22J'ai envie de dire
10:23que quand on apprend
10:24à être magistrat,
10:25on apprend à manier
10:26le code pénal,
10:26le code de procédure pénale.
10:28Et ce qui est le plus difficile
10:29au cours des années,
10:30c'est de savoir
10:31quand on se lève,
10:32quelle est la peine
10:32juste à requérir.
10:33Ça, ce sont effectivement
10:35une réflexion
10:36qu'on peut comprendre,
10:37des arguments
10:37qu'on entend
10:38en disant
10:39qu'est-ce qui est le plus efficace
10:40pour qu'il n'y ait pas
10:41réitération de fait.
10:43Est-ce que, par contre,
10:44quand vous prenez en compte,
10:45est-ce que vous prenez en compte
10:46le fait qu'il y ait
10:47surpopulation carcérale,
10:49ce qui est indéniable aujourd'hui,
10:50c'est un vrai problème,
10:51est-ce qu'aujourd'hui
10:51un procureur
10:52ou un juge à l'audience
10:54peut se dire
10:54je ne vais pas prononcer
10:55une peine de prison ferme
10:56parce que je sais
10:57la situation catastrophique
10:59que j'ai
11:00dans la maison d'arrêt
11:01de Fleury-Mérogis
11:02ou dans celle de Villepinte
11:03ou dans toutes celles
11:05d'Île-de-France.
11:05Est-ce qu'aujourd'hui
11:07c'est quelque chose
11:08qu'un magistrat a en tête
11:09au moment de prononcer
11:10une peine ?
11:10Dans la temporalité
11:12de ce que vous décrivez,
11:13j'ai plutôt envie
11:14de vous dire
11:14de façon un peu abrupte
11:16non.
11:16Non.
11:17Parce qu'encore une fois,
11:19au moment de l'audience,
11:20on pèse
11:20la gravité des faits,
11:22la personnalité
11:23de l'auteur
11:23et l'idée
11:24d'indemniser la victime.
11:26En revanche,
11:27une fois cette peine prononcée,
11:28on va savoir
11:29si on peut l'aménager immédiatement,
11:31c'est-à-dire
11:32mettre l'intéressé
11:33sous bracelet électronique,
11:34faire une détention
11:36à domicile,
11:37faire une mesure
11:38d'aménagement
11:39de la peine
11:39pour que cette peine
11:40prononcée
11:41à hauteur de la gravité
11:42des faits
11:43ne soit pas nécessairement
11:44exécutée
11:45dans une prison.
11:46Voilà pour votre réponse.
11:48On a Jean-Luc maintenant
11:49au 3210.
11:50Bonjour Jean-Luc.
11:51Oui, bonjour.
11:52Bonjour à tous.
11:53Bonjour madame la procureure.
11:55Posez votre question,
11:56je vous écoute.
11:56Moi je vous appelle,
11:57moi je me bats
11:57contre les violences
11:59faites aux femmes
11:59et aux enfants
12:00et je rencontre
12:03beaucoup de victimes,
12:05ça a été mon cas,
12:06de récidivistes,
12:08de gens
12:08qui n'ont jamais été condamnés
12:11contre les violences
12:12faites aux femmes,
12:12des trucs comme ça
12:13et il faut attendre
12:13tout le temps
12:14plusieurs cas
12:18pour qu'ils soient
12:18vraiment condamnés.
12:19Ils ne sont jamais condamnés,
12:21rarement condamnés
12:22à la hauteur des faits.
12:23Donc j'aurais voulu savoir
12:26moi quand est-ce que
12:27la justice va prendre
12:29vraiment conscience
12:29des violences faites aux femmes
12:31et condamnées
12:32vraiment à la peine,
12:34vraiment à des peines sévères,
12:36toutes ces violences.
12:38Il y a une femme
12:40qui est assassinée
12:41tous les deux, trois jours,
12:42une femme violée
12:43toutes les dix minutes
12:43et dans 30 ou 40%
12:45par des récidivistes
12:46et jamais condamnés.
12:48Moi je rencontre
12:49beaucoup de victimes
12:50et beaucoup de femmes
12:51qui me disent
12:52non c'est
12:53la personne
12:54qui m'a agressée
12:55qui a été récidiviste
12:56qui n'avait jamais été condamnée.
12:58Donc j'aurais voulu savoir
12:59pourquoi
12:59concernant les femmes
13:02et les peines
13:03ne sont pas
13:03pas assez sévères.
13:05Pas assez sévères.
13:07Il y a des peines
13:08les peines sont sévères
13:09et la justice
13:10ne condamne jamais
13:11à la hauteur des peines
13:13qui devraient être condamnées.
13:15Alors c'est difficile
13:17de vous répondre monsieur
13:18sur sévérité des peines
13:19parce que vous comprenez
13:20que c'est un propos général
13:24qu'il est compliqué
13:25d'analyser.
13:27Moi ce que j'ai envie
13:28de vous dire
13:28parce que vous savez
13:29ce combat de lutte
13:30contre les violences
13:31faites aux femmes
13:31et contre les mineurs
13:32je le porte depuis
13:33très longtemps.
13:35Et je trouve quand même
13:35et j'espère que vous serez
13:36d'accord avec moi
13:37sur ce point
13:38que la justice
13:39a beaucoup progressé.
13:40Elle a beaucoup progressé
13:42sans doute
13:42partiellement
13:43par le mouvement MeToo
13:44mais en prenant en compte
13:46d'autres notions
13:48qu'on n'intégrait pas
13:49nécessairement
13:49les phénomènes
13:50d'emprise
13:51de contrôle coercitif
13:53et autant d'éléments
13:54qui nous ont permis
13:55d'avoir un regard
13:56plus éclairé
13:56sur ce que pouvaient être
13:58les violences
13:59faites aux femmes.
14:00Et de fait
14:00moi je ne vous parle
14:01que de ce que je connais
14:03de la plaque parisienne
14:04je ne vais pas vous parler
14:05pour l'ensemble
14:05de la nation.
14:06Nous avons aujourd'hui
14:08des procédures
14:08de comparution immédiate
14:09systématisées
14:10en matière de violences conjugales
14:12et quand vous parliez
14:14de personnes
14:14récidivistes
14:15moi ce n'est pas
14:16ce que je constate
14:17sur la plaque parisienne.
14:18Souvent
14:18on constate
14:20que les faits
14:21notamment les plus graves
14:22interviennent
14:23dans un contexte
14:25de durée
14:25des violences conjugales
14:27mais pas forcément
14:28lorsqu'ils avaient été
14:29précédés
14:30par des plaintes.
14:32Et c'est-à-dire
14:32qu'on s'aperçoit
14:33qu'il y a un fait
14:34très grave
14:34et lorsqu'on est en capacité
14:36d'entendre la victime
14:37ce qu'on souhaite tous
14:37parce que
14:38tout ce qu'on veut
14:39ce qu'on croit
14:40on veut lutter
14:40c'est évidemment
14:41contre les féminicides
14:42et contre cette
14:43multiplication des faits
14:45et bien la victime
14:46vient de plus en plus
14:47nous déclarer
14:48et bien oui
14:49mais ce n'est pas
14:49la première fois.
14:51Et là
14:51on découvre
14:52à l'inclusion
14:52d'une seule plainte
14:54une histoire
14:54qui dure très longtemps.
14:56Et donc là
14:57pour progresser
14:57dans la lutte
14:58contre les violences conjugales
14:59qu'est-ce qu'il faut faire ?
15:01Et bien il faut entraîner
15:02la révélation des faits
15:03le plus vite possible.
15:04Dès le premier acte
15:06il faut que
15:07les personnes victimes
15:08se dirigent
15:09vers les commissariats
15:11pour déposer plainte.
15:12Et ça
15:13c'est une politique pénale
15:14en concertation
15:15avec les brigades locales
15:17de protection de la famille
15:18et les policiers
15:18et les associations
15:19d'aide aux victimes
15:20que nous menons
15:21et je peux constater
15:22sur les dernières années
15:24que de plus en plus
15:25fréquemment
15:26désormais
15:26nous avons des victimes
15:28qui se présentent
15:29dès le premier fait.
15:30Et les policiers
15:30et les gendarmes
15:31le signalent plus systématiquement
15:32au procureur
15:33dès qu'il y a des faits
15:34ou même sur une main courante
15:36effectivement.
15:36Les mains courantes
15:37n'existent plus sur Paris
15:38elles sont interdites
15:39c'est-à-dire que
15:40même si la personne
15:42ne dépose pas plainte
15:43le policier
15:44signale de lui-même
15:46pour dire
15:47j'ai connaissance
15:47de faits dangereux
15:48et d'une femme en danger.
15:49Merci Laure Bécouot
15:50d'avoir été avec nous
15:51sur RTL
15:51procureur dans la République
15:52de Paris
15:53pour un exercice
15:53dont vous n'avez pas l'habitude
15:54répondre directement
15:55aux auditeurs d'RTL
15:56Je suis prête à revenir
15:58pour écrire vos auditeurs
15:59Revenez avec plaisir
16:00puisque les questions
16:01étaient nombreuses
16:02et vos réponses
16:02ont été parfaitement claires
16:03directement à nos auditeurs
16:05Merci à bientôt sur RTL
16:06Laure Bécouot
16:07On va faire une courte pause
16:08dans un instant
16:08on va parler
16:09du budget
16:10puisque le moment de vérité
16:13c'est comme ça
16:13que le Premier ministre
16:14a choisi d'intituler
16:15sa conférence de presse
16:16cet après-midi
16:17à 16h
16:18qui va payer les 40 milliards
16:19à tout de suite sur RTL
16:20Contactez-nous gratuitement
16:22via l'appli RTL
16:23ou au 30 de 10
16:2450 centimes la minute
16:26Olivier Bois
16:28Les auditeurs ont la parole
16:29sur RTL
16:31Jusqu'à 14h avec vous
16:33au 30 de 10
16:34on va parler maintenant
16:35de ce rendez-vous
16:36tout à l'heure à 16h
16:37la conférence de presse
16:38de François Bayrou
16:39Moment de vérité
16:40voilà
16:41comment il a décidé
16:42d'intituler cette conférence
16:43il répondra ensuite
16:44aux questions
16:45pour annoncer normalement
16:46ses arbitrages
16:47donc les 40 milliards
16:48qu'il faut trouver
16:49pour le budget
16:492026
16:51est-ce que vous comprenez
16:52qu'on nous demande
16:53des efforts
16:55on en parle avec vous
16:56et avec
16:56avec Hubert d'abord
16:58bonjour Hubert
16:59Bonjour Olivier
17:00Vous nous appelez d'où Hubert ?
17:02Je vous appelle
17:03de la Haute-Marne
17:03Alors prêt à faire des efforts
17:05vous vous comprenez
17:06qu'il faille payer
17:07pour sauver
17:08le budget de la France
17:09ou pas ?
17:10Je suis d'accord
17:11parce que quand on voit
17:13l'état de la dette
17:13de la France
17:14et compagnie
17:14je comprends
17:15qu'on nous demande
17:16des efforts
17:17de faire des efforts
17:18moi je veux bien
17:19bien que je n'ai pas
17:21une grosse retraite
17:22vraiment une petite retraite
17:24enfin bref
17:25mais par ailleurs
17:28Mais ceci dit
17:29pardon de vous interrompre
17:29mais justement
17:30parlons de votre cas personnel
17:31parce que vous êtes retraité
17:33donc on parle
17:33de cette hypothèse
17:34d'une année blanche
17:35c'est-à-dire
17:35année blanche
17:36rien n'est revalorisé
17:38donc ni les prestations sociales
17:40et ni les pensions de retraite
17:42pour vous ça
17:42ça aurait un vrai impact
17:44sur votre niveau de vie
17:45naturellement
17:47parce que bon
17:47là je ne vous cache pas
17:48qu'avec mon épouse
17:49tous les deux réunis
17:51on a une retraite
17:52de 3500 euros
17:53c'est tout ce qu'on a
17:55on n'a pas d'allocation
17:56on n'a rien du tout
17:57on n'a pas
17:58voilà
17:58c'est tout ce qu'on a
17:59c'est vrai que si
18:00c'est pas valorisé
18:01on va avoir une perte
18:03on aura une baisse
18:04de pouvoir d'achat
18:06mais moi
18:07je vous dis
18:08je suis prêt à le faire
18:09mais d'un autre côté
18:10j'aimerais bien
18:12que ces gens
18:13ces donneurs de leçons
18:15tous ces politiques
18:17qui nous
18:18qui disent
18:20qu'il faut qu'on fasse
18:20de l'effort
18:21en face eux-mêmes
18:23quand on voit
18:24qu'ils s'augmentent
18:26leur rémunération
18:27tant au niveau
18:28des députés
18:29que du Sénat
18:30que tous les fonctionnaires
18:32afférents
18:33à ces organismes-là
18:34sont revalorisés
18:36et ainsi de suite
18:36moi je n'arrive pas
18:38à comprendre ça
18:38c'est vrai que ça ne va pas
18:39faire des sommes énormes
18:40par rapport aux 40 milliards
18:42demandés
18:44mais
18:44comme on dit
18:45les petits ruisseaux
18:46font les grandes rivières
18:47donc
18:48en tapant sur
18:49en réduisant
18:51toutes
18:51toutes ces choses-là
18:53on arrivera
18:54peut-être
18:54à dégager
18:55un certain
18:57comment
18:57une certaine somme
18:59et puis qui permettrait
19:00de remettre
19:00un peu
19:00mais
19:01que ces députés
19:03et sénateurs
19:03fassent un effort
19:04moi ça me
19:06ça m'énerve
19:08au plus au point
19:08de voir
19:09leur attitude
19:10par rapport à ça
19:11est-ce que vous avez
19:13l'impression
19:13qu'on demande
19:14on va demander
19:14des efforts
19:15aux français
19:17les moins aisés
19:19et qu'on ne demande
19:19pas assez d'efforts
19:20vous prenez l'exemple
19:20des parlementaires
19:22effectivement
19:23ils se sont augmentés
19:24en tout cas
19:24leurs frais de mandat
19:25il y a quelques mois
19:27mais d'une manière générale
19:28qu'on ne tape pas
19:29j'allais dire
19:30assez sur les
19:31plus riches en France
19:32ah ben bon
19:33moi je comprends
19:34qu'il y a
19:35une certaine réaction
19:37par rapport à ça
19:38bon il faut savoir
19:39que quand même
19:39les plus riches
19:40contribuent aussi
19:42ils sont imposés
19:44on ne peut pas dire
19:45qu'ils ne payent pas
19:46d'impôts
19:46c'est vrai que
19:47par rapport à ce qu'ils gagnent
19:49on pourrait
19:49éventuellement
19:51on pourrait
19:52qu'ils soient un peu
19:54plus imposés
19:55mais
19:55en faisant bien attention
19:57à une chose
19:58c'est que ces gens là
19:59s'ils gagnent de l'argent
20:01ça veut dire que
20:03quelque part
20:03c'est
20:04c'est leur travail
20:06à eux
20:06qui est rémunéré
20:08c'est des gens
20:08qui ont investi
20:09qui se sont lancés
20:11dans l'entrepreneuriat
20:12et ainsi de suite
20:13et qui ont
20:14et qui ont créé
20:15des emplois
20:15un très grand nombre
20:16d'emplois
20:17alors faisons attention
20:18de ne pas
20:19effrayer ces gens là
20:22et qu'ils partent
20:23disons qu'ils partent
20:25de la France
20:26il y a un équilibre
20:28à avoir
20:28dans ce genre
20:29de raisonnement
20:30moi
20:31c'est là
20:34où
20:34il faut
20:35être vigilant
20:36et sur
20:37vous êtes
20:38vous-même
20:39donc retraité
20:39Hubert
20:39vous nous l'avez dit
20:40et effectivement
20:41on entend quand même
20:42souvent cet argument
20:43en ce moment
20:44de dire
20:44il faut que les retraités
20:45mettent la main à la poche
20:46c'est-à-dire de dire
20:46ils sont
20:47pas plus privilégiés
20:49mais
20:49ils ont moins besoin
20:51je résume
20:52ce qu'on peut entendre
20:53ils ont moins besoin
20:53d'argent que les actifs
20:54donc il vaut mieux
20:55taper sur les retraites
20:57que sur les salaires
20:58des gens qui travaillent
20:59ça vous choque
21:00quand vous entendrez ça ?
21:02un petit peu
21:03mais d'un autre côté
21:04oui ça me choque
21:06parce que
21:07les gens
21:08ceux qui sont en retraite
21:09s'ils ont des retraites
21:11un petit peu importantes
21:12ça veut dire que
21:13quelque part
21:14ils ont
21:15travaillé
21:16ils ont mis de côté
21:17ils sont investis
21:20dans leur métier
21:21le long de leur vie
21:23et ils sont
21:24constitués
21:25un capital
21:26donc
21:26et ça
21:27c'est pour
21:27qu'eux
21:28puissent en profiter
21:29une fois
21:30qu'ils ne travaillent plus
21:33mais
21:34moi
21:35bon
21:36je vous donne
21:36je prends mon cas
21:38par exemple
21:39moi et mon épouse
21:41on a
21:42énormément travaillé
21:44on a
21:44on était
21:44bon
21:45on a
21:46à un moment donné
21:47on a tout perdu
21:47donc
21:48on a
21:49ce qu'on a là
21:51actuellement
21:51c'est
21:52bon
21:53après 40 ans
21:54c'est à la sueur de votre front
21:55exactement
21:56mais on n'a pas d'argent de côté
21:58rien du tout
21:59on est locataire de notre logement
22:01et puis
22:02et puis on n'a rien
22:03donc
22:04c'est vrai que
22:06des petites retraites
22:07des gens qui n'ont pas grand chose
22:09moi je vous dis
22:11je suis prêt
22:11à réduire
22:13bon
22:13parce que vous disiez
22:14vos 3500 euros
22:15donc
22:16net
22:17pour vous
22:17pour votre
22:18vous et votre femme
22:19c'est ce que vous gagnez
22:20chaque mois
22:21vous avez du mal
22:22à joindre les deux bouts
22:23avec ça
22:24non
22:24on n'a pas
22:25disons qu'on n'a aucun
22:27aucun loisir
22:29on ne va pas au cinéma
22:30on ne va pas au restaurant
22:31on prend très peu
22:33de vacances
22:34on ne va pas
22:35on ne va pas
22:36en vacances
22:37on n'a jamais été en vacances
22:39de notre vie
22:41on ne sait pas ce que c'est
22:42parce que
22:43c'est vrai que ce serait différent
22:45là encore
22:46c'est l'argument qu'on entend
22:47en disant
22:47bon
22:48la plupart des retraits
22:49de la plupart en tout cas
22:50certains retraités
22:51après une vie de travail
22:52sont propriétaires
22:53de leur logement
22:54donc n'ont plus de
22:55moins de charges fixes
22:56mais vous par exemple
22:57ce n'est pas votre cas
22:58vous n'avez pas de maison à vous
22:59donc vous payez un loyer
23:00donc vous avez besoin
23:01de cet argent
23:02qui rentre tous les mois
23:02sur les
23:03comment
23:04les 3500 euros
23:06il y en a moitié
23:07qui partent en charge fixe
23:09d'accord
23:09oui
23:11bien moitié
23:12donc avec les loyers
23:14puis bon
23:15on n'est pas propriétaire
23:16on a acheté un véhicule
23:17c'est en leasing
23:18parce qu'on ne peut pas
23:20se permettre
23:20d'acheter
23:21bon
23:22merci Hubert
23:23merci de nous avoir appelé
23:24au 3210
23:25on va faire une courte pause
23:27et on va continuer
23:27à en parler
23:28avec Gilles et Daniel
23:29qui viennent de nous appeler
23:30également
23:30au 3210
23:32sur donc
23:32cet arbitrage
23:33ces arbitrages
23:34qu'on attend pour 16h
23:35cet après-midi
23:36de la bouche
23:36de François Bayrou
23:37à tout de suite
23:37sur RTL
23:38Jusqu'à 14h
23:40les auditeurs ont la parole
23:42sur RTL
23:42avec Olivier Bois
23:45RTL
23:46les auditeurs ont la parole
23:47avec Olivier Bois
23:49et cette question
23:50qui va payer l'addition
23:51dans la réponse
23:52donc normalement
23:52à 16h
23:53tout à l'heure
23:54puisqu'il y a
23:54une conférence de presse
23:55ça c'est une certitude
23:56et on attend de savoir
23:57donc dans quelle mesure
23:58François Bayrou
23:59annoncera très précisément
24:00qui paiera quoi
24:01et qui aura quel effort
24:03à faire
24:04on en parle avec vous Gilles
24:05au 3210
24:05bonjour Gilles
24:06oui bonjour
24:07alors vous attendez
24:09cette échéance
24:1116h tout à l'heure
24:13écoutez
24:14j'attends
24:14mais je ne sais pas
24:15ce qu'il va pouvoir nous dire
24:16parce que
24:16dans l'état où se trouve
24:18le pays
24:19et c'est quand même
24:21notre ami
24:21Emmanuel Macron
24:22qui nous a mis dedans
24:23quand même
24:23parce qu'on est passé
24:24environ 1 milliard
24:25de dettes
24:26à 3 milliards
24:27300 millions
24:27et donc
24:28en 70 ans
24:298 ans de temps
24:30donc on en est là
24:31alors moi je vais vous dire
24:33je n'ai pas sa grande solution
24:34je ne suis pas
24:35j'ai fait un peu
24:36d'études de comptabilité
24:37quand on dépense plus d'euros
24:38qu'on en rentre
24:39par définition
24:40quel est le déficit
24:41ça c'est la base
24:42bon maintenant
24:43qu'est-ce qu'il va nous annoncer
24:45il va nous geler
24:46tout
24:46bon effectivement
24:47les retraites
24:48déjà les retraités
24:49c'est quand même pas
24:49les plus nantis
24:50contrairement à ce qu'on dit
24:51et je vais rebondir un peu
24:52sur ce qu'a dit
24:53l'auditeur précédent
24:54ça dépend
24:55combien on touche
24:55leur retraite
24:56et donc ça
24:57c'est la première chose
24:58deuxièmement
24:58le mot économie
25:00ça c'est un mot
25:01qu'ils ont du mal
25:02à prononcer
25:02tous les macronistes
25:03tous
25:03moi je vois dans ma commune
25:04ils ne savent pas quoi faire
25:06ils ne savent pas faire
25:07le mot économie
25:08maintenant je vais vous dire un truc
25:09quand on voit
25:10le gros problème
25:12c'est les charges sociales
25:13les dépenses sociales
25:14quand on voit
25:15que dans notre pays
25:16il y a entre 1 million
25:17et 1 million 500 000 personnes
25:18qui n'ont rien à foutre
25:19dans notre pays
25:19et qu'on malheureusement
25:21on finance
25:21parce que on est humain
25:23on n'est pas des salopards
25:24à un moment donné
25:26cet argent là
25:27il ne va pas ailleurs
25:28et donc moi je maintiens
25:30je maintiens
25:31de manière très stricte
25:32que nous ne pouvons plus
25:33accepter
25:34tous ces personnes
25:35et ils doivent quitter
25:36notre territoire
25:37sinon on n'y a rien à y faire
25:38c'est tout
25:39et alors
25:40entre les soins médicaux
25:43qu'on balance à tout le monde
25:45alors que les français
25:45ne peuvent même plus se soigner
25:46parce qu'ils n'ont plus
25:47les moyens avec leur mutuelle
25:48concernant
25:49tout simplement
25:50aussi
25:51les logements
25:52on manque de logements
25:53il y a des logements
25:55qui sont occupés
25:55par des gens
25:55qui n'ont rien à y faire
25:56et bien non
25:57ça ce n'est plus acceptable
25:59dans notre pays
25:59quand on est riche
26:01on peut dépenser des ronds
26:01vous ne dites pas le mot
26:03mais pour vous
26:03c'est un contrôle plus strict
26:05de l'immigration en France
26:06et c'est ça
26:07mais ce n'est pas plus strict
26:08c'est draconienne
26:09des mesures draconiennes
26:12que Rataillot
26:13il est gentil
26:13Rataillot
26:14il dit des belles paroles
26:14tout le monde l'écoute
26:15avec plaisir
26:16parce qu'il parle bien
26:17mais le problème
26:17il n'a aucun pouvoir
26:18ce gars-là
26:19il n'est pas au pouvoir
26:20c'est la Macronie
26:21qui gouverne
26:22avec les socialistes
26:23donc il faut mettre
26:25un coup de pied
26:25dans la fourmilière
26:26il faut dégager tout ça
26:27on revote
26:27ça c'est la parole du peuple
26:29et terminé
26:29affaire régler
26:30Vous pensez vous
26:31que ce gouvernement
26:32n'a pas la légitimité
26:33ou pas l'assise
26:34en tout cas politique
26:35pour mener à bien
26:36ces réformes-là ?
26:38Ça se voit
26:38il n'y a pas de majorité
26:39il va sauter au premier tournant
26:40dès qu'on va annoncer
26:42le budget
26:42machin
26:43allez
26:44je donne à Paris
26:45le 1er octobre
26:45il n'y a plus de gouvernement
26:46Macron
26:48c'est bien qu'ils nous disent
26:49on va défoncer
26:503 milliards et quelques
26:51pour l'armée
26:51mais avec quels ronds ?
26:53il n'y a plus de sous
26:54on commence dans l'armée
26:56on fait des économies
26:57C'est-à-dire qu'on devait déjà
26:57trouver 40 milliards
26:58mais effectivement
26:59la surprise du chef
27:01cette semaine
27:01ça a été effectivement
27:02pour le coup
27:03l'augmentation de 3 milliards et demi
27:04pour la défense
27:06donc là encore
27:06ça veut dire qu'il faut trouver
27:07encore plus d'argent
27:08Je suis d'accord
27:09qu'on ait une armée
27:10qui tienne la route
27:11parce que le problème
27:12c'est que ce n'est pas l'armée
27:13qui tienne la route
27:13c'est qu'avant
27:14ils ont bradé l'armée
27:15soit disant que tout allait bien
27:16le problème
27:18c'est qu'à un moment donné
27:18il y a la force
27:20de donner du pognon à tout le monde
27:21il n'y en a plus
27:22quand il n'y en a plus
27:23on fait quoi ?
27:23les pauvres retraités
27:24les pauvres salariés
27:26tous ceux qui bossent
27:27ou qui ont bossé
27:29et qui ont capitalisé
27:30Merci Gilles
27:31de nous avoir appelé
27:32au 3210
27:34on va prendre là-dessus
27:34une dernière auditrice
27:36Daniel
27:36bonjour Daniel
27:37Bonjour
27:38Vous nous appelez d'où Daniel ?
27:41Je vous appelle des Yvelines
27:42Des Yvelines
27:43Alors qu'est-ce que vous dites ?
27:44Alors j'ai 73 ans
27:45je suis veuve
27:46et retraitée
27:48Alors moi
27:49moi ce qui me chagrine
27:51c'est de voir nos dignes
27:54enfin entre guillemets dignes
27:57représentants
27:58ne font pas d'efforts
28:01nous citoyens
28:02nous devons faire des efforts
28:04être exemplaires
28:05on nous brosse
28:05dans le champ du poil
28:07et moi j'aimerais
28:08qu'on institue
28:10un salaire de 2000 euros
28:11pendant deux ans
28:12aux députés
28:14sénateurs
28:15ministres
28:16actuel ministre
28:17ex-ministre
28:19président
28:19ex-président
28:21les hauts fonctionnaires
28:22un salaire de 2000 euros
28:24pendant deux ans
28:25plus de voitures de fonction
28:27plus d'augment de fonction
28:28plus les petits arrangements
28:30sous-table
28:30pour vous ça permettrait quoi
28:33sur le fond ?
28:34ça permettrait de dire
28:34voilà
28:35ça va pas faire de grosses économies
28:36mais comme disait un auditeur
28:39les cibrisseaux font de grandes rivières
28:40est-ce que ça permettrait aussi
28:41de dire Daniel
28:42vous nous demandez de faire des efforts
28:43nous qui gagnons 2000 euros
28:45par mois ou moins
28:45voilà ce que ça pèse
28:48quand on parle de 30, 40, 100 euros
28:50en moins
28:51ça a un vrai impact
28:53c'est ça ?
28:54tout à fait
28:54tout à fait
28:55tout à fait
28:56moi j'estime que
28:58je répète
29:00nos dignes
29:00entre guillemets
29:01représentants
29:02qui ont demandé
29:03à être élus
29:04puisqu'ils nous ont caressés
29:06dans le champ du poil
29:06pour être élus
29:07montrent l'exemple
29:10parce que
29:10c'est pas à nous
29:11de montrer l'exemple
29:12parce qu'on est obligé
29:13d'être exemplaires
29:14est-ce que vous pensez
29:17on a lancé le débat aussi
29:19on voulait avoir votre avis là-dessus
29:20est-ce que vous faites confiance
29:21à François Bayrou
29:22pour mener à bien
29:23il n'a pas la meilleure des places
29:27je ne voudrais pas être à sa place
29:28et je ne voudrais pas être
29:31premier ministre
29:31tout d'un coup
29:32parce que
29:33là je trouve que
29:35c'est un gouffre
29:36il doit remplir un gouffre
29:38et je ne sais pas
29:40comment il va faire
29:40mais je pense
29:41qu'il aura certainement
29:42des solutions
29:43pour toucher les petits salaires
29:44les retraités
29:45ceci, cela
29:46je ne peux pas lui donner raison
29:52mais je ne peux pas lui donner un tort
29:53en tout cas vous reconnaissez
29:54que sa tâche est compliquée
29:57elle n'est pas facile
29:59elle n'est pas facile
30:00et puis
30:00tout le monde lui tire dans les pattes
30:04mais enfin
30:05il a voulu être premier ministre
30:07c'est toujours pareil
30:08il a voulu la place
30:09merci Daniel
30:10à lui d'assumer
30:11exactement
30:13merci Daniel
30:14de nous avoir appelé
30:14au 30 de 10
30:16dernière courte page
30:17dernière pause ensemble
30:19et puis on va continuer
30:20à parler de
30:20de cette conférence de presse
30:22de François Bayrou
30:22à venir tout à l'heure
30:23à 16h
30:23à tout de suite sur RTL
30:24Olivier Bois
30:26les auditeurs ont la parole
30:27sur RTL
30:28jusqu'à 14h
30:32les auditeurs ont la parole
30:33sur RTL
30:34avec Olivier Bois
30:36vous nous appelez au 30 de 10
30:37on continue à parler
30:37de cette conférence de presse
30:39tout à l'heure
30:39à 16h
30:40de François Bayrou
30:41il a lui-même indiqué ce matin
30:42donc cette conférence
30:44s'appellerait
30:45un moment de vérité
30:46c'est vrai qu'on l'attend
30:47c'est un peu un feuilleton
30:48depuis des semaines
30:49des mois
30:49il avait commencé en avril
30:50par dire
30:51il faudra payer telle somme
30:52mais je vais vous dire
30:53progressivement
30:54le temps de réfléchir
30:55j'annoncerai mi-juillet
30:56ce qui va se passer
30:57et c'est vrai que
30:58dans ce temps-là
30:59tout le monde attendait un peu
31:00de savoir à quelle sauce
31:01il allait être mangé
31:03j'allais dire
31:03bonjour Shadon
31:04bonjour Shadon
31:07est-ce que vous
31:08oui bonjour
31:08bonjour
31:09effectivement
31:10il y a un petit côté
31:11on attend depuis des semaines
31:13ces annonces
31:13avec l'impression
31:14qu'il ne se passe rien
31:15en attendant ces annonces
31:17c'est votre impression aussi
31:18à vous
31:18absolument
31:20la France est
31:21totalement paralysée
31:22et ce n'est pas
31:23monsieur Bayrou
31:23qui va nous sortir de là
31:25parce que monsieur Bayrou
31:26il est bien gentil
31:27moi je l'appréciais beaucoup
31:28avant qu'il devienne
31:29ministre
31:30premier ministre
31:31et là c'est carrément
31:33comme les autres quoi
31:34moi je n'attends rien
31:36de lui
31:37déjà ce monsieur
31:39est impliqué
31:39dans l'affaire
31:40Betarame
31:41dans l'horrible
31:42affaire Betarame
31:43il n'est pas poursuivi
31:45dans l'affaire Betarame
31:46il a été auditionné
31:47par la commission
31:48non mais je précise
31:48juste les choses
31:49pour dire qu'il n'est pas
31:50mis en examen
31:51et finalement
31:52il n'a même pas eu
31:53de signalement fait
31:54par la justice
31:54par la commission d'enquête
31:55oui il est protégé
31:57je pensais
31:58parce que vous savez
31:59ils ont pris maintenant
32:00deux catholiques
32:01parce que monsieur Bayrou
32:02était catholique
32:02je l'appréciais moi
32:03pour ça
32:03Chaden je vous propose
32:04de rester sur le budget
32:06si on parle du budget
32:08et de la méthode Bayrou
32:08justement
32:09pour ce budget
32:11cette méthode
32:12qui effectivement
32:12qui consiste un peu à dire
32:13je vais bientôt vous dire
32:15mais pas tout de suite
32:16je vais réfléchir
32:16d'abord je crée une commission
32:18ça a été pareil un peu
32:19avec les retraites
32:20vous savez
32:20il a créé le conclave
32:21pour les retraites
32:22en disant
32:22on ne décide pas tout de suite
32:23mais on réfléchit
32:24et c'est vrai qu'on a l'impression
32:25que voilà
32:26on verra si cet après-midi
32:27il y a des annonces
32:28sonantes et trébuchantes
32:29mais pour le moment
32:30ça reste un petit peu
32:31toujours flou
32:32ce qu'il dit
32:33François Bayrou
32:34oui je pense
32:35qu'il faut quand même
32:36prévoir des élections
32:38pour octobre
32:39c'est mieux
32:39parce que la France
32:40elle est totalement
32:41c'est pas la peine
32:43là on tourne en rond
32:43on tournera encore en rond
32:45pendant deux ans
32:45ça ne sert à rien
32:46de perdre deux ans
32:47donc on va faire des élections
32:49en octobre
32:49c'est mieux
32:50les gens iront voter
32:51probablement pour Marine Le Pen
32:52puisque les médias
32:53lui font de bons sondages
32:55lui déroule le tapis rouge
32:56et tout ça
32:57et puis après on verra
32:59de toute façon
32:59que ce soit la droite
33:01l'extrême droite
33:02la gauche
33:02regardez en Italie
33:04l'extrême droite
33:04est arrivée au pouvoir
33:05et il disait
33:06qu'ils allaient arrêter
33:07l'immigration
33:08et madame
33:09je ne sais plus
33:10comment elle s'appelle
33:10qui est
33:11Mélanie
33:11Georgia Mélanie
33:12voilà
33:12500 000 immigrés
33:14par an
33:15elle fait rentrer
33:16en défense
33:17il faut en rentrer
33:17les immigrés
33:18pour nous pousser
33:19contre eux
33:19et il y a des chaînes de télé
33:21qui se sont spécialisées
33:22dans sa tête
33:22qu'ils veulent
33:23détruire la France
33:24moi ce qui me fait peur
33:26c'est la racaille d'en haut
33:27c'est celle-là
33:28qui est au cœur
33:29de la France
33:29qui veut la détruire
33:30parce que la petite racaille
33:31d'en bas
33:32si on voulait l'éradiquer
33:33ça serait fait
33:34à mon avis
33:35ils la laissent
33:35pour cacher leur méfait
33:37pour cacher
33:38ce qu'ils font en haut
33:38c'est ça la réalité
33:39si on voulait
33:41on condamnerait les parents
33:43à payer des amendes
33:44pour ce que leurs enfants font
33:45et croyez-moi
33:46ça s'arrêterait tout de suite
33:47il n'y a pas besoin
33:48de faire
33:49des émissions spéciales
33:50etc
33:51chaque fois que la petite racaille
33:52d'en bas
33:53c'est des incivilités
33:55ou
33:56ça s'emprunt
33:57à des policiers
33:58on finit
34:00les parents
34:00par des amendes
34:01croyez-moi
34:01que quand les parents
34:02paieront
34:03ça s'arrêtera tout de suite
34:05c'est tout
34:06voilà
34:06on perd du temps
34:07on est en train
34:08de détruire la France
34:10d'en haut
34:10et ça
34:11personne ne le dit
34:12et beaucoup de gens
34:13s'en rendent compte
34:14merci Chaden
34:15d'avoir été avec nous
34:16au 3210
34:16pour parler de ce sujet
34:18on a un dernier
34:18dernier appel
34:20là-dessus
34:21c'est François
34:21bonjour François
34:22bonjour
34:23vous nous appelez
34:24de Dieppe
34:25François
34:27donc sur François Bayrou
34:28il est Premier ministre
34:29donc depuis
34:30la fin de l'année dernière
34:32sur la méthode Bayrou
34:33est-ce que
34:34voilà
34:34on a un petit peu
34:36ce côté
34:36y compris nous les médias
34:37ça y est
34:37on va savoir à 16h
34:39on voit un petit peu
34:40l'élément de communication
34:41le moment de vérité
34:43c'est François Bayrou
34:44qui a lui-même décidé
34:45d'appeler comme ça
34:46sa conférence de presse
34:47ça a un petit côté
34:48selon vous
34:49ça vous agace
34:50cette espèce
34:50un peu d'effet de suspense
34:51qu'on a depuis des mois
34:52avec ce gouvernement
34:54ça va encore accrocher
34:56d'une souris
34:57pour ne pas changer
34:57oui
34:59vous avez cette impression-là
35:00que rien ne se passe
35:02vous aussi
35:02un petit peu dans la veine
35:03de ce que disait Chaden
35:03paroles et paroles
35:05après les actes
35:07on sait que
35:07c'est pas lui qui gouverne
35:09on sait que c'est
35:09M. Macron
35:10et comme lui
35:11il n'en fait qu'à sa tête
35:12eux ils subissent
35:13ils subissent
35:15des directives
35:15un peu comme
35:16les médias français
35:17qui sont à la solde
35:19du gouvernement
35:20on ne peut plus rien
35:21pas RTL j'espère
35:23vous ne parlez pas d'RTL
35:24quand vous dites ça
35:25quand même
35:25ah non
35:26on les connait
35:28les copains
35:29des copains
35:29des copains
35:30d'accord
35:31non non
35:32sur RTL
35:32on n'est personne
35:33à la solde de personne
35:34c'est pour ça
35:34qu'on vous écoute
35:35tous les midis
35:36nous donner votre avis
35:38votre analyse
35:38sur l'actualité
35:39et tout peut se dire
35:41sur l'antenne d'RTL
35:41comme on le constate
35:42avec vous
35:42avec vous François
35:44mais si on rentre
35:44sur le fond
35:45est-ce que vous
35:45vous allez entendre
35:47comme nous tous
35:47cet après-midi
35:48tout à l'heure
35:48quels efforts
35:49on va nous demander
35:52est-ce que vous craignez
35:53qu'on vous tape
35:54au portefeuille
35:54vous François
35:55à titre personnel
35:56déjà
35:57personnellement
35:58les restaurants
35:59c'est très très rare
36:00c'est une fois par mois
36:01oui
36:02et il faut serrer la ceinture
36:03bientôt il n'y a même plus
36:04de trous à la ceinture
36:05pour pouvoir en mettre
36:06quand on voit
36:07l'embonpoint
36:08de monsieur
36:09comme j'appelle
36:11monsieur à 40 000 euros
36:12de siège
36:13bientôt on ne voit même pas
36:13ses yeux
36:14on dirait un surmulot
36:15comme monsieur Bayrou
36:16avec Burger King
36:17et le fait
36:18d'avoir du mal
36:19à sortir de l'avion
36:20mais ces gens-là
36:21ils devraient demander
36:22à monsieur
36:22l'excellent Charles Gave
36:24comment il faut faire
36:24pour faire des économies
36:25et là
36:26ils verront quelqu'un
36:27on entend votre colère
36:29parce que
36:30effectivement
36:31c'est vrai
36:31qu'on dit
36:32allez 2%
36:33on n'augmente pas
36:35les prestations
36:35ça fait 2%
36:361% par-ci par-là
36:37mais je veux dire
36:39c'est des
36:39quelques dizaines d'euros
36:41à la fin
36:41qui comptent
36:42sur le niveau de vie
36:43par exemple
36:43sur vous
36:44les petits plaisirs
36:45que vous pouvez éventuellement
36:46vous offrir
36:46ça va peser
36:47sur votre pouvoir d'achat
36:49les pouvoirs d'achat
36:51avant on faisait un plein
36:51de 300 euros
36:52pour le mois
36:53maintenant c'est 200 euros
36:54tous les 15 jours
36:55puis on a l'impression
36:55de rien avoir dans le cabine
36:56ah oui
36:58c'est de plus en plus dur
36:59selon vous
37:00pour vous
37:00oui
37:02on voit bien
37:02avec les informations
37:04que vous nous dites
37:05à la radio
37:05comme quoi
37:06les grandes distributions
37:08profitent pour augmenter
37:09les fournitures scolaires
37:10exactement
37:12on l'a dit tout à l'heure
37:13sur RTL
37:13pour le coup
37:13c'est une certitude
37:15les fournitures scolaires
37:16elles vont augmenter
37:17de 2%
37:18donc c'est l'UFC
37:19que choisir
37:20qui a dit ça
37:20sur 118 produits
37:21donc là typiquement
37:23c'est une hausse
37:24solante et trébuchante
37:25sur le pouvoir d'achat direct
37:26pour tous les parents
37:27qui vont acheter
37:28les fournitures
37:28à la prochaine rentrée
37:30oui puis après
37:31il y a toujours des gamins
37:32qui veulent dernier cri
37:33de cartable
37:36ou de stylo
37:36ils prennent les affaires
37:37de l'année dernière
37:38puis voilà
37:38on fait des économies
37:39comme ça aussi
37:40si un cahier
37:41n'est pas trop usé
37:42on le récupère
37:43pour l'année d'après
37:43comment ils faisaient
37:45avant les anciens avant
37:45vous avez l'impression
37:46que les politiques
37:48ne se rendent pas compte
37:48des économies
37:49des efforts
37:50que font déjà
37:50tous les jours
37:51les français
37:52pour joindre
37:54les deux bouts
37:55les politiciens
37:56nous ont appris
37:57donnez-moi votre argent
37:58je le serai dépensé
37:59à votre place
37:59voilà
38:00donc privez-vous
38:03et nous on va bien
38:04on va bien se gaver
38:05on va bien grossir
38:06puis
38:06hamburger king
38:08comme a dit
38:08François Bayreau
38:09bon bah voilà
38:10ça veut tout dire
38:11ça le poursuit ça
38:12cette phrase
38:13hamburger king
38:14ça faisait beaucoup rire
38:15Alex Vizorek
38:17sur RTL
38:17ils l'ont sorti
38:18à toutes les sauces également
38:20merci beaucoup François
38:21d'avoir été avec nous
38:21au 3210
38:22et donc à 16h
38:23et donc à 16h
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