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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Olivier Boy du 18 juillet 2025.
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00:00On sait qu'ils se disent désormais favorables à une dissolution, donc c'est une majorité, 39% qui y sont opposés.
00:07Il y a une vraie inversion de tendance, 14 points de plus en un mois seulement.
00:11On va en parler avec vous et avec Alexandre d'abord. Bonjour Alexandre.
00:14Bonjour Olivier.
00:16Vous, quel est votre avis là-dessus ?
00:19Au 44%, c'est pas assez encore, mais effectivement ça va augmenter et la dissolution va y avoir trois.
00:25On en parle plus longuement avec vous, Alexandre, dans 10 minutes, juste après le journal de Nathalie Michet.
00:31Bonjour Nathalie.
00:32Bonjour Olivier, bonjour à tous.
00:34Et à la une ce matin, ce cambriolage ce midi, pardon, ce cambriolage subi par Michel Platini.
00:39Oui, c'est une information RTL, l'icône du football français a été ciblée par au moins un malfaiteur dans sa maison près de Marseille.
00:46C'était au petit matin, il a aperçu un homme cagoulé prendre la fuite.
00:50On vous raconte tout dans ce journal.
00:51Quand la solidarité permet de sauver des hectares de forêt dans le Morbihan,
00:56les agriculteurs, avec leurs moyens, ont prêté main forte aux sapeurs-pompiers hier pour combattre le feu dans la forêt de Brocéliande.
01:03N'hésitez pas à faire la sieste sur la route des vacances, les paupières lourdes, les envies de bailler.
01:08La somnolence peut provoquer des accidents.
01:11Certaines aires d'autoroutes vont jusqu'à aménager des zones spéciales pour vous aider à piquer un somme.
01:16C'est une information RTL, Michel Platini a été victime d'un cambriolage dans sa résidence près de Marseille.
01:24L'ancien footballeur et ex-président de l'UEFA s'est vu dérober une vingtaine de trophées et deux médailles Maxime Lévy.
01:31Et ça s'est passé très tôt ce matin.
01:33Oui, vers 5h30 ce matin, Michel Platini se réveille en sursaut.
01:36Il entend du bruit provenant de son jardin dans sa maison située près de Marseille, dans les Bouches-du-Rhône.
01:40Selon nos informations, il aperçoit un individu cagoulé et habillé en noir qui passe juste devant sa baie vitrée.
01:47Le suspect prend la fuite.
01:49Michel Platini vient de se faire cambrioler.
01:51Aussitôt, l'ancienne star du football remarque notamment que son chalet de jardinage présente des traces d'effraction.
01:57C'est là qu'il expose certains de ses nombreux trophées et médailles reçues tout au long de sa carrière.
02:03Michel Platini constate alors qu'une vingtaine de ses distinctions manquent à l'appel.
02:07Plus de peur que de mal, Michel Platini n'a pas été blessé pendant le cambriolage.
02:12Joint par RTL, le parquet de Marseille confirme l'ouverture d'une enquête pour des faits de vols par effraction aggravée commis au domicile de Michel Platini.
02:20Merci beaucoup Maxime Lévy.
02:21Les pompiers restent à pied d'oeuvre près de Marseille contre l'incendie survenu à Martigues.
02:26Depuis ce matin, la situation s'améliore très nettement et le feu est désormais contenu.
02:30Mais il faut encore éteindre de petits foyers dans des zones escarpées.
02:33Soulagement en tout cas pour les habitants, l'ordre de confinement a pu être levé dans la matinée.
02:40Seule une dépendance de maison et une installation agricole ont été brûlées d'après un dernier bilan qui est toujours provisoire.
02:47La maison d'Anne-Marie, elle, a échappé de justesse aux flammes.
02:51Il y a encore la maison, il y a encore les bâtiments, donc ouf !
02:55Bon, il y a quelques dégâts annexes à la piscine et tout ça, mais bon, je trouve qu'on a beaucoup limité les dégâts par rapport à la vision apocalyptique que j'ai eue hier soir.
03:05Là, on avait des flammes juste derrière le grillage, des flammes de plusieurs dizaines de mètres de haut.
03:13Et le problème, c'est que comme ce sont des pins, c'est épouvantable, c'est une torche qui s'enflamme à chaque fois un pin.
03:19Moi, j'ai cru que tout allait y passer.
03:21Avec le vent qui tournait, qui rabattait d'un côté et de l'autre, tout va brûler.
03:25Je n'ai pas dormi de toute façon.
03:27Alors toute la nuit, j'ai dit mais j'aurais dû emmener ça, j'aurais dû emmener ça, j'aurais dû emmener ça.
03:30Puis finalement, moi, je n'ai rien emmené.
03:32Et puis finalement, quand j'ai vu que la maison n'avait rien, bon, c'est un gros soulagement.
03:36Et un grand merci à tous les pompiers qui ont travaillé toute la nuit d'arrache-pieds.
03:40Des propos recueillis par Manon Meilleur pour RTL.
03:43Et ce feu survenu à Martigues a parcouru au total 240 hectares de végétation.
03:49En Bretagne, le feu de la forêt de Brocéliande a pu être lui maîtrisé au cours de la nuit dernière.
03:53Et lui a parcouru 120 hectares de terrain, trois fois moins que l'incendie survenu à l'été 2022 dans ce site légendaire du Morbihan.
04:01Pas de victimes, pas d'habitation touchée, pas d'évacuation.
04:04Mais il a tout de même fallu mobiliser jusqu'à 300 pompiers au plus fort de la bataille.
04:08Des soldats du feu, aidés par la solidarité des habitants et des agriculteurs.
04:13Mathieu Lopinot.
04:14Les agriculteurs ont apporté de l'eau aux pompiers.
04:17Valentin fait des allers-retours avec son tracteur et sa citerre.
04:20On se relaie avec des tonnes de 10 mètres cubes.
04:23Donc on va chercher un reste dans un étang.
04:25Et puis on réapprévisionne les pompiers.
04:27Je me suis arrêté à une heure et j'ai repris à 6h30.
04:29Il y a des personnes qui ont tourné toute la nuit.
04:31Pourquoi vous faites ça ?
04:32Pour aider les pompiers, ils ont besoin de nous.
04:33Ça nous tient à cœur de tenir la forêt brossée dans le ciel.
04:35Là on parle de la forêt, mais ça peut toucher aussi vos terres agricoles ?
04:38Ça peut toucher nos terres, ça peut toucher nos exploitations.
04:40Depuis quelques années, on commence à voir.
04:42Les étés sont très secs.
04:43On se tient toujours prêt au cas où.
04:44On espère avoir un peu d'eau les prochains jours qui arrivent.
04:47André coordonne le dispositif entre les pompiers et les agriculteurs.
04:50L'idée c'est que les pompiers se consacrent à leur mission,
04:52qui sont d'éteindre le feu,
04:53et qui ne fassent pas des kilomètres pour aller chercher de l'eau.
04:55Les agriculteurs vont le chercher ici à 4-5 kilomètres plus loin à l'eau.
04:58Ça veut dire que les pompiers devraient faire au moins ça,
05:00ces 4-5 kilomètres-là, avec leur camion pour aller le chercher.
05:02Ça a été organisé bien sûr, mais c'est spontané.
05:04Les agriculteurs sont prêts à venir.
05:05D'ailleurs, ils voulaient tous venir hier.
05:06On n'avait pas besoin des 60 agriculteurs.
05:08Hier après-midi, 8 tracteurs, ça suffit largement.
05:10Là, vous le constatez, vous, c'est sec, là.
05:12Ah oui, c'est très très sec.
05:13L'été va être compliqué, oui.
05:14Tous les éléments sont réunis pour qu'un feu se développe.
05:16Sur les 15 premiers jours de juillet,
05:17Le Morbihan a enregistré en moyenne 10 incendies par jour.
05:22C'est 50% de plus qu'en 2022.
05:24Mathieu Lopinot dans le massif forestier de Pimpon-Brosséliande.
05:28Le nord de la Bretagne, on y attend des pluies importantes
05:31accompagnées d'orages à partir de cet après-midi,
05:34tout comme en Normandie.
05:35Ce soir et la nuit prochaine,
05:37les départements d'Ile-et-Vilaine, du Calvados et de la Manche
05:40seront en vigilance orange, pluie, inondation.
05:4213h06 sur RTL, vous l'avez entendu tout à l'heure.
05:45Serge Attelaoui est désormais un homme libre.
05:47Il retrouve une vie de famille.
05:49Il va réapprendre la liberté après avoir passé 20 ans en prison.
05:52Serge Attelaoui est sorti de détention ce matin à Maud
05:55en vertu d'une décision judiciaire de remise en liberté conditionnelle.
05:59Ce père de famille de 61 ans avait été arrêté en 2005 en Indonésie
06:03et condamné à la peine capitale pour trafic de drogue,
06:06accusation qu'il a toujours rejetée.
06:09Serge Attelaoui avait été transféré en France en février dernier
06:12après un intense travail diplomatique.
06:14L'actualité internationale à présent et ses nouveaux affrontements
06:18dans le sud de la Syrie.
06:19Après les violences meurtrières qui ont fait près de 600 morts
06:22en l'espace de quelques jours,
06:24la situation se dégrade à nouveau dans le secteur de Souhaïda.
06:28Mourad Jabari, le cessez-le-feu qui avait été instauré mercredi,
06:31se révèle extrêmement fragile.
06:33Oui, parce que les affrontements continuent entre les combattants bédouins
06:36proches du régime syrien et les Druzes, soutenus par Israël.
06:39Des échanges de tirs, des combats rapprochés, des explosions
06:41ont lieu en ce moment dans l'ouest de la ville de Souhaïda.
06:44L'armée gouvernementale syrienne, dans le cadre d'un cessez-le-feu,
06:47s'est retirée de la ville et de la zone hier.
06:49La présidence syrienne accuse les combattants Druzes de violer ce cessez-le-feu.
06:53Depuis ce matin, des combattants de tribus arabes sunnites de toute la Syrie
06:56affluent dans la région de Souhaïda pour prêter main-forte aux bédouins dans ce conflit.
07:00En début de semaine, le pouvoir syrien est intervenu dans la région
07:03pour mettre fin aux affrontements entre ces combattants Druzes et bédouins,
07:06rétablir l'ordre et l'autorité de l'État.
07:08Le président, par intérim Ahmed Al-Shara, s'est vu ensuite contraint de retirer son armée
07:13suite à des menaces et des frappes israéliennes.
07:16L'armée s'est retirée pour éviter un conflit de plus grande ampleur,
07:18selon le président syrien.
07:20Mais face à ces nouvelles violences, ces nouveaux combats,
07:23les forces de sécurité syriennes se préparent à se redéployer dans la ville de Souhaïda.
07:27Merci Mourad.
07:28Et à l'instant, le haut-commissaire de l'ONU aux droits humains
07:31demande justement des enquêtes rapides et transparentes
07:34sur ces violences dans le sud de la Syrie.
07:36Dans la bande de Gaza, les paroissiens de l'église de la Sainte Famille
07:40ont reçu ce matin la visite des deux plus hauts dignitaires chrétiens de Jérusalem.
07:44Ils sont allés rencontrer les fidèles et les habitants,
07:47endeuillés par le bombardement israélien qui a fait trois morts hier
07:50dans la seule église catholique de la bande de Gaza.
07:53Depuis, Benyamin Netanyahou a dit regretté profondément.
07:57Le Premier ministre israélien parle d'une erreur de la part de l'armée.
08:01D'après lui, l'église aurait été frappée par un tir perdu,
08:04mais n'aurait pas été directement visée.
08:06Et ce matin, d'après la défense civile palestinienne,
08:08les nouveaux bombardements israéliens ont fait au moins 14 morts.
08:11Et puis Nathalie, on va parler de vacances dans un instant
08:13avec les auditeurs d'Hertel au 3210.
08:16On attend vos coups de téléphone pour nous parler de vos vacances.
08:18Tiens, la montagne, pourquoi pas, puisque la destination à la côte,
08:22il y a déjà 500 kilomètres de bouchons cumulés en ce moment à l'heure où on parle.
08:26Et il y a une vraie prudence, un vrai appel à la prudence sur le risque de somnolence.
08:29Oui, c'est ce que dit une étude de la Fondation Vinci Autoroute.
08:32Les accidents liés à la somnolence au volant
08:34peuvent être évités en détectant les signes avant-coureurs.
08:37On apprend que 86% des conducteurs impliqués dans ce type d'accident
08:41ont déjà failli l'année précédente perdre le contrôle de leur véhicule
08:45à cause de cette envie de fermer les yeux absolument irrépressible.
08:49Alors pour vous aider à piquer un somme et éviter le danger, faites la sieste.
08:53Il y a même des aires qui sont spécialement aménagées, Valentin Boisset,
08:57comme celle où vous vous trouvez, c'est du côté de Limourgenvry au sud de la capitale.
09:01Oui, une aire de sieste, ça ressemble à quoi ?
09:03Il y a des tunnels avec en dessous des transats, des matelas et des masques
09:07qui sont distribués par les agents de Vinci.
09:10Je vais me déplacer vers un monsieur qui justement vient de s'allonger sur l'un de ces transats.
09:15Bonjour.
09:16Comment vous vous appelez ?
09:17Martin.
09:18On est dans un espace pour faire des siestes.
09:20Ça m'arrive d'avoir des petits coups de mou à certains moments
09:22et donc c'est vrai que faire une sieste, ça peut être sympa.
09:26Vous avez combien d'heures de route aujourd'hui ?
09:27Nous avons autour de 7 heures de route.
09:28Ça vous est déjà arrivé de somnoler au volant ?
09:30Il y a des moments où sur des trajets, je sens qu'il y a une baisse d'attention.
09:33Si on sait qu'on n'est pas loin du point d'arriver, souvent on essaie de forcer un petit peu,
09:37même si on sait que ce n'est pas forcément l'idéal.
09:39Merci beaucoup, je me retourne.
09:40Bernadette Moreau, vous êtes déléguée générale de Vinci Autoroute.
09:44Alors cet espace, il est dédié aux courtes siestes.
09:47On a à la fois des grands coussins, on a aussi des cocons à sieste.
09:51Comme une bulle en fait.
09:52Comme une bulle, et puis on leur propose de faire une sieste flash
09:55qui va leur permettre de retrouver un bon niveau d'éveil
09:58pour poursuivre leur trajet en toute sécurité.
10:02C'est bien noté, sieste flash, 15 à 20 minutes donc.
10:05Ça ne devrait pas vous prendre trop de temps sur la route
10:06et ça pourrait vous éviter un accident.
10:08Merci beaucoup Valentin Boisset.
10:10Eux ne vont pas du tout dormir aujourd'hui.
10:13Les coureurs du Tour de France qui participent à la 13ème étape,
10:16elles s'annoncent dantesques.
10:17Ça va être un contre-la-montre de moins de 11 kilomètres.
10:20Mais des pentes bien raides entre Loudanviel et Péragude.
10:23Les meilleurs grimpeurs auront forcément l'avantage.
10:26On aura peut-être un nouvel exploit de Tadej Pogacar
10:28qui de nouveau porte le maillot jaune.
10:30Contre-la-montre à suivre sur RTL avec un direct chaque demi-heure
10:34en compagnie de Nicolas Georgerot.
10:36Et à 18h30, le club Jalaber avec Hortense Crépin.
10:39Oui, Tadej Pogacar qui sera.
10:41Le dernier a s'est lancé aujourd'hui
10:42puisqu'on part dans le sens inverse
10:44et c'est le maillot jaune qui part en dernier.
10:47Tout à l'heure, la météo Valérie Quintin aujourd'hui,
10:49on a compris, il fait chaud aujourd'hui.
10:50Oui, il fait chaud, il fait plus chaud qu'hier.
10:52Les températures sont reparties à la hausse.
10:53Alors côté ciel, on a du soleil pratiquement partout.
10:55Il y a de l'instabilité orageuse actuellement dans le massif central.
10:58Ça, ça devrait peu à peu s'estomper.
11:00Les gros orages qui nous intéressent sont surtout attendus la nuit prochaine,
11:03notamment dans le nord-ouest et bien sûr toute la journée de demain.
11:06Donc pour cet après-midi, en attendant, un temps très ensoleillé la plupart du temps
11:09avec un petit peu plus de nébulosité à l'ouest
11:12et des températures qui sont très très nettement reparties à la hausse.
11:1522 degrés à Cherbourg, température la plus basse cet après-midi.
11:1829 à Nancy, 31 degrés pour Reims, 32 à Paris et Orléans,
11:2233 degrés à Lyon, à Limoges, à Montpellier
11:24et un très gros 36 degrés à Montélimar.
11:27Merci beaucoup Valérie Quintin, merci Nathalie Michet pour votre journal de 13h.
11:31On fait une courte pause dans un instant.
11:33Vous nous appelez au 3210 et donc ce sondage.
11:3644% des Français qui sont désormais favorables à une nouvelle dissolution.
11:40A tout de suite.
11:40Et vous nous appelez au 3210 d'abord sur ce chiffre BVA-RTL
11:56qui marque un vrai changement de tendance sur l'hypothèse d'une dissolution.
12:0144% des personnes interrogées qui se disent désormais favorables
12:05contre 39% des favorables.
12:07Donc pour la première fois, il y a une majorité de Français qui souhaitent une nouvelle dissolution.
12:11C'est 14 points de plus en un mois.
12:14Ça veut dire une hausse vraiment spectaculaire
12:16qui marque un vrai changement d'opinion là-dessus.
12:21On a commencé à en parler avec vous Alexandre
12:23et vous, vous nous disiez, ça ne vous étonne pas du tout de voir cette hausse.
12:26Vraiment, il y a un mois, quand on interrogeait ces mêmes personnes dans ce même sondage BVA,
12:30la plupart étaient plutôt craintifs sur l'hypothèse d'une dissolution
12:33avec l'hypothèse d'une nouvelle campagne, d'une nouvelle désorganisation peut-être des forces politiques.
12:39C'était plutôt l'inquiétude qui l'emportait.
12:42Et là, ça n'est plus du tout le cas, Alexandre.
12:44Non, ce n'est plus du tout le cas.
12:46Et je pense que même les 66% qui ne seraient pas favorables,
12:50c'est parce qu'ils se disent, voilà, il y a eu la dissolution,
12:54on a eu un Premier ministre, puis un deuxième Premier ministre.
12:57Donc, ce n'est peut-être pas la solution.
12:59Si maintenant, ces gens-là, vous leur posez la même question en leur disant,
13:02ben voilà, vous avez le choix de la dissolution et vous aurez une vraie alternative,
13:07je pense qu'on sera au-dessus des 44%.
13:10Les gens se disent une dissolution, mais pourquoi quoi ?
13:13Et d'autres disent, maintenant, ça bloque tout le temps, il faut une dissolution.
13:16Et surtout, on ne voit pas tout à fait en quoi ça pourrait apporter une clarification.
13:20On l'a déjà évoqué, mais il faudrait qu'un parti gagne largement
13:25pour qu'il y ait une majorité claire.
13:26Ce n'est pas franchement une hypothèse qui se dessine comme ça.
13:29Donc, ça peut être exactement la même situation à la fin.
13:33Effectivement, et les 66% qui ne veulent pas de la dissolution
13:36se disent que la dissolution ne sera pas une solution.
13:39La vraie solution, ce serait le courage de Macron de dire, je démissionne.
13:44Ça, ça, c'est la solution.
13:46Mais pas la dissolution.
13:48Alexandre, justement, on est avec Christelle Craplet,
13:50en ligne.
13:51Bonjour, Christelle Craplet.
13:53Bonjour.
13:54Vous êtes précisément la directrice d'opinion BVA,
13:56donc à l'origine de ce sondage RTL dont on parle depuis ce matin.
14:00C'est vrai que les chiffres sont quand même tout à fait édifiants.
14:02Vous avez aussi cette impression-là,
14:04quand je dis vraiment en un mois une telle hausse de 14%,
14:07un tel changement d'opinion publique,
14:09c'est un vrai mouvement notable d'un point de vue sondagier, j'allais dire.
14:14Ça ne s'arrive pas tous les jours, un vrai retournement comme ça ?
14:17Non, effectivement, il y a un vrai mouvement
14:19qui est lié aussi à un état d'esprit et à un climat un peu morose,
14:24où les Français sont un peu inquiets de la situation,
14:26et puis qui est lié aussi aux annonces qui ont été faites mardi par François Bayrou,
14:31parce qu'on voit aussi dans l'enquête un certain rejet de ces annonces
14:35et une popularité au plus bas pour le Premier ministre.
14:37Tout ça fait que probablement dans leur esprit chemine un peu cette idée
14:40de changer les choses, de changer de Premier ministre,
14:44et peut-être de revenir aux urnes,
14:46même si je t'en paierais un tout petit peu dans le sens où ils sont encore très partagés.
14:50On a une petite majorité, 44%, mais on a encore 39% qui ne sont pas favorables,
14:5417% qui ne savent pas.
14:55Mais effectivement, il y a un retournement.
15:00En fait, ce qui prédominait il y a un mois, c'était l'inquiétude
15:02et le sentiment que ça ne servirait à rien parce que ça ne changerait pas les choses.
15:06Là, on a l'impression que c'est comme s'ils étaient un peu fatalistes
15:09en se disant qu'il n'y a pas d'autre solution.
15:12Peut-être que là, ça permettra un peu plus d'y voir clair,
15:16même s'ils restent un peu inquiets sur le sujet.
15:18Et effectivement, vous l'avez évoqué vous-même,
15:20c'est vraiment en écho à l'impopularité record de François Bayrou.
15:24Les annonces qu'il a effectuées cette semaine
15:27ne prennent pas auprès des personnes que vous avez interrogées.
15:31Il n'y a pas le phénomène où on lui est reconnaissant
15:34de prendre des mesures courageuses pour des décisions difficiles
15:37quitte à risquer l'impopularité.
15:38Il n'y a pas cet effet-là pour ces annonces de cette semaine ?
15:41Non, il n'y a pas cet effet-là, sans surprise.
15:43Il n'y a pas tellement d'adhésion sur le fond.
15:44Il y a un rejet quand même assez majoritaire
15:46avec le sentiment que c'est injuste et mal ciblé.
15:49Mais on pourrait au moins, dans l'opinion,
15:50lui reconnaître cette image d'homme courageux
15:53qui assume des décisions populaires.
15:55C'est du reste comme ça qu'il se présente.
15:57Or, on voit que son image se détériore très nettement ce mois-ci.
16:02Et notamment sur ce type d'item.
16:05Quand on voit, par exemple, le fait qu'il serait capable
16:08de prendre les décisions qui s'imposent,
16:09il n'y a que 23% des Français qui sont d'accord.
16:12C'est 20 points de moins par rapport à sa nomination.
16:14Donc, on voit qu'il n'arrive pas à capitaliser
16:16sur cette notion et de courage
16:18et d'hommes qui prennent des décisions
16:20qui, même si elles sont impopulaires,
16:21s'imposeraient à tous.
16:22Je ne sais pas si vous pouvez me donner votre avis là-dessus,
16:24mais un tel niveau d'impopularité, c'est tenable.
16:27Là, il est le Premier ministre le moins populaire.
16:29Je ne fais pas d'erreur.
16:31Depuis le début de la présidence d'Emmanuel Macron,
16:33depuis 2017, c'est le moins populaire
16:35de tous les premiers ministres qu'il a eus.
16:37Oui, effectivement, c'est le moins populaire.
16:39Alors, Elisabeth Borne avait, elle aussi,
16:40pas mal baissé au moment de la réforme des retraites.
16:44Elle n'est jamais tombée aussi bas.
16:46Elle n'a pas tenu, au final.
16:47Effectivement, elle n'a pas tombé.
16:49Donc là, la chute est assez vertigineuse
16:50pour François Bayrou.
16:52Surtout, ce qui est assez frappant,
16:53c'est que le noyau dur d'opposants
16:55semble un peu se cristalliser à son égard,
16:57puisque maintenant, les Français nous disent
16:59plus seulement qu'ils ont plutôt
17:00une mauvaise opinion de lui,
17:01mais qu'ils ont une très mauvaise opinion de lui.
17:03Et ça, c'est effectivement pas très positif.
17:05Et ils ont du mal, finalement, à se projeter dans l'avenir,
17:09puisqu'ils considèrent même
17:10qu'ils n'évitera pas la motion de censure
17:11et que, finalement, il y aura sans doute
17:13un renversement du gouvernement à la rentrée.
17:15Merci beaucoup, Christelle Craplet, d'avoir été avec nous.
17:17Je rappelle que vous êtes la directrice d'opinion BVA,
17:19donc BVA auteur de ce sondage pour RTL.
17:23On est en ligne avec Brigitte.
17:24Bonjour, Brigitte.
17:25Bonjour.
17:26Vous avez entendu à la fois Alexandre,
17:28qui jugeait inévitable une dissolution,
17:30les explications un peu dans les chiffres de Christelle Craplet.
17:33Quelle est votre opinion et votre avis là-dessus ?
17:37Alors, mon opinion, c'est que, de toute manière,
17:38ça ne servira à rien qu'il y ait une dissolution,
17:40pour moi, de la Chambre.
17:42Effectivement, ce qu'a lancé Alexandre,
17:44c'est qu'il faudrait une dissolution du Président,
17:47parce que, de toute manière,
17:49le problème, c'est qu'il n'aura aucune majorité.
17:54Donc, il n'aura pas de fiabilité.
17:56Il ne pourra pas.
17:56Et même, en plus, le fait qu'ils proposent,
18:01par exemple, qu'ils ont lancé leur projet pour les retraités,
18:06il faut bien savoir que, quand même,
18:08il y a un retraité sur deux qui vote.
18:11Donc, il faut aussi qu'ils pensent à ça.
18:13Et que, de toute manière,
18:15moi, je ne vois vraiment pas,
18:16il n'y a aucune possibilité qu'il y ait une union.
18:19Il n'y aura pas d'union nationale.
18:21Il n'y aura pas...
18:22Justement, Brigitte, je voulais vous demander,
18:24effectivement, vous évoquez le cas des retraités.
18:27On a beaucoup dit que les gouvernements,
18:29ils ne prenaient jamais de décision contre les retraités,
18:31précisément parce que beaucoup de retraités,
18:33les retraités votent beaucoup plus que les autres.
18:36Donc, taper à leur portefeuille,
18:37c'est vraiment prendre un risque politique.
18:39Vous ne lui reconnaissez pas une forme de courage
18:42à François Bayrou d'oser, justement,
18:44geler les pensions de retraite,
18:46alors que ça va lui coûter, effectivement,
18:48en popularité, on le voit déjà.
18:51Ah ben, c'est certain, c'est certain.
18:53Mais il y en a un petit peu marre.
18:54Bon, c'est vrai que ce n'est pas le but.
18:56Mais il y en a marre de taper sur les retraités.
18:58Les retraités, tous les retraités,
18:59c'est des gens qui ont bossé,
19:00qui ont fait leur carrière.
19:01Moi, j'ai fait 46 ans.
19:03Voilà, je mérite ma retraite.
19:06Je ne l'ai pas volée.
19:08Donc, je pars du principe
19:09que les gens qui sont à la retraite,
19:11ils ne le volent pas.
19:12J'habitais, moi, le 15e,
19:13avant d'habiter Aix-en-Provence.
19:15Le dimanche matin, au marché,
19:17je voyais des petits vieux
19:17qui avaient bossé toute leur vie
19:18et qui ramassait les restes des marchés, etc.
19:25C'est honteux, honteux.
19:28Merci, Brigitte.
19:29Alors, condamne, voilà.
19:30Merci, Brigitte,
19:31de nous avoir appelés au 30 de 10.
19:32À très bientôt avec vous sur RTL.
19:34On est avec Jean-Claude maintenant.
19:36Bonjour, Jean-Claude.
19:37Je vous en prie, au revoir.
19:37Au revoir, Brigitte.
19:38Bonjour, Jean-Claude.
19:39Oui, bonjour.
19:41Allô ?
19:41Oui, vous nous entendez au revoir.
19:43Bonjour, c'est Jean-Claude.
19:44On vous entend parfaitement, Jean-Claude.
19:46Vous disiez, dans la petite fiche que je vois,
19:48pour vous, François Bayrou,
19:50c'est juste le bouclier d'Emmanuel Macron.
19:52C'est ce que vous avez dit.
19:52Ah, exactement, oui.
19:54Exactement.
19:55De toute façon, il a pris Bayrou
19:58parce qu'il n'avait personne d'autre.
19:59C'est le seul qui était volontaire.
20:01Bayrou, il s'accroche à tout.
20:02Il s'accroche à tout.
20:03Parce que le Front populaire,
20:06enfin, le Front républicain contre Marine Le Pen,
20:10moi, je pense que Marine Le Pen
20:11est aussi républicaine que les autres.
20:13Il n'y a pas de problème.
20:15Vous êtes électeur de Marine Le Pen, vous, pour être...
20:18Je suis électeur de Marine Le Pen depuis longtemps,
20:20depuis son père, déjà.
20:22Le problème, c'est que là,
20:25s'il y a une dissolution,
20:26ça va faire comme la dernière fois.
20:28Macron, il va faire ce qu'il veut.
20:31Il ne tiendra pas compte du vote des gens.
20:33En tout cas, c'est le même.
20:35Il va refaire les mêmes personnes.
20:37Il va refaire le même cinéma qu'il a fait la dernière fois.
20:39Il y a les mêmes blocs.
20:40Le problème de cette Assemblée,
20:42c'est qu'il y a trois blocs à peu près équivalents.
20:44Le bloc RN, le bloc central et le bloc de gauche.
20:47Et qu'il n'y a aucune majorité absolue qui se dessine.
20:50Et a priori, si on en croit les études d'opinion,
20:52ça ne bouge pas beaucoup.
20:54Demain, pour une prochaine dissolution,
20:57le RN n'aurait pas plus, a priori,
20:59en l'état des chiffres de majorité absolue,
21:02pour être appelé directement à Matignon.
21:03– Mais les élections sont toujours des surprises.
21:07On ne sait pas ce que les gens votent d'abord.
21:09Parce que moi, je côtoie beaucoup de retraités de mon âge,
21:12des gens âgés.
21:14Les opinions, quand même, ils ont l'air de tourner.
21:17À chaque fois qu'on a quelque chose à prendre,
21:20on le prend chez les retraités.
21:23Parce qu'on sait que c'est une catégorie de gens
21:26qui ne peuvent pas manifester ou qui manifesteraient peu,
21:28puis qu'ils n'en ont rien à faire.
21:29De toute façon, les gens peuvent manifester,
21:31les retraités, même s'ils se mettent en grève,
21:33ou pas, est-ce qu'ils feraient comme grève les retraités ?
21:35– Et quand vous voyez ce que dit le RN,
21:38est-ce que vous comprenez leur appel ?
21:40On n'a pas encore tout à fait compris
21:41s'ils allaient appuyer sur le bouton censure ou pas.
21:45Vous comprenez un peu ces hésitations du parti que vous soutenez ?
21:49– Moi, je crois qu'ils hésitent,
21:50parce que c'est quand même une situation assez difficile
21:53avec l'argent qu'il faut trouver.
21:56Je crois qu'ils sont un petit peu dans le vague aussi
21:58pour trouver de l'argent.
22:00Ils auraient peur de retourner leurs électeurs contre eux.
22:03– Merci beaucoup, Jean-Claude,
22:05d'avoir été avec nous sur RTL au 3210.
22:08On va faire une courte pause.
22:09On aura Robert sur la question,
22:10un dernier auditeur qui nous a appelé là-dessus au 3210.
22:12Et puis ensuite, on va changer de sujet.
22:15Tiens, on est vendredi aujourd'hui.
22:16C'est à nouveau un grand week-end de départ en vacances
22:18qui se profile.
22:19On va parler vacances avec vous.
22:21On voulait savoir si vous êtes de plus en plus adeptes
22:24de la montagne, par exemple.
22:25C'est un sujet qu'on a traité tout à l'heure dans le journal.
22:27Et effectivement, il y a plus en plus de gens
22:29qui délaissent un peu les plages
22:31pour profiter de l'air un peu plus tranquille de la montagne.
22:34A tout de suite sur RTL, 13h26.
22:35Jusqu'à 14h,
22:39Olivier Bois vous donne la parole sur RTL.
22:45Tour de France 2025 sur RTL.
22:48Et on retrouve Nicolas Georgerot sur la route du Tour
22:50et cette 13ème étape, ce contre-la-montre
22:52aujourd'hui très particulier.
22:53Oui, entre l'Oudanvielle et l'Altiport de Péragut
22:56dans les Hautes-Pyrénées.
22:5810,9 km précisément.
23:00Tout en montée ou quasiment.
23:02Et avec ce mur final sur les rampes de l'Altiport
23:04où certains coureurs vont perdre 15, 20 secondes
23:07voire plus en seulement 300, 400 mètres.
23:10Il y a des passages vraiment à 20%.
23:12Ce n'est pas la peine de tourner autour du pot.
23:14Allez, Pogacar encore une fois.
23:15Immense favori de ce contre-la-montre atypique.
23:183,30 minutes.
23:19Entre 3,31 précisément.
23:21Entre Pogacar et Vingegaard.
23:22Il y aura sans doute autour de 4 minutes 30
23:24voire davantage ce soir.
23:26On suivra Kevin Vauclin, 5ème du Général.
23:28Il s'élancera à 16h57.
23:30Evenpool, 17h01.
23:31Vingegaard, 17h03.
23:32Pogacar dernier s'est lancé, 17h05.
23:36Et Mathéo Vercher, le premier à arriver.
23:38Il va d'ici 7 à 8 minutes maintenant.
23:40Merci Nicolas.
23:41A tout à l'heure, 14h pour un prochain point sur la course avec vous.
23:45Olivier Bois.
23:46Les auditeurs ont la parole sur RTL.
23:49Allez, on voulait parler vacances maintenant avec vous
23:51sur RTL au 3210.
23:54On est avec Nathan Bocard d'ailleurs avec nous en studio.
23:56Bonjour Nathan.
23:57Bonjour.
23:57Depuis 6h ce matin, vous répondez à toutes les questions
24:00que les auditeurs nous ont envoyées notamment sur les transports.
24:03On abordera avec vous dans un instant la question du train particulièrement cher.
24:07Vous nous expliquerez précisément comment ça fonctionne.
24:10Mais d'abord, on voulait parler de montagne.
24:12Parce que c'est vrai que la montagne, c'est une destination de plus en plus prisée.
24:15Vous entendiez tout à l'heure le maire de la Plagne.
24:18Et on est avec Bertrand là-dessus.
24:20Bonjour Bertrand.
24:21Oui, bonjour.
24:22Lui, Bertrand, vous faites partie de ceux qui ont laissé tomber la plage
24:26pour privilégier la montagne ?
24:28Oui, j'étais 10 ans sur Salari, Cassie, Bordel.
24:33Et c'est des villages qu'on ne peut plus approcher.
24:38Même en moto, parce que moi je voyage toujours en moto l'été.
24:42Et même en moto, ça devient impossible.
24:45Pourquoi ?
24:46Trop de monde.
24:47Énormément de monde.
24:49Il n'y a plus beaucoup de plages en plus dans ces coins-là.
24:52Mais franchement, beaucoup trop de monde.
24:56La circulation est impossible.
24:59Si vous n'êtes pas en moto, vous mettez trois quarts d'heure pour entrer dans Bordel.
25:02Pourtant, Bordel, ce n'est pas une grosse ville.
25:04Et donc, vous avez switché à quel moment ?
25:06À quel moment vous êtes passé en mode montagne, alors ?
25:09Là, cette année, j'ai décidé.
25:10Ça fait 10 ans, mais j'ai fait du camping-car.
25:13Et là, cette année, j'ai dit non, on va faire la montagne.
25:16On va faire la RGA comme beaucoup de motards connaissent.
25:18C'est quoi la RGA ?
25:19La RGA, c'est Tonon-Menton.
25:21On traverse tous les plus grands cols des Alpes
25:25par une route qui est dédiée.
25:28Et on fait 12 000 virages.
25:30Et les plus grands cols, le Galibier, le Notaré.
25:34Vous faites attention aux cyclistes, Bertrand, sur la montagne, surtout.
25:37Oui, je sais bien.
25:39Oui, parce qu'il y a énormément de monde aussi.
25:41Mais il y a quand même moins de monde que sur la Côte d'Azur, je peux vous assurer.
25:44Et alors, qu'est-ce que vous y retrouvez ?
25:45Le côté nature, un peu moins de monde, un peu d'espace,
25:49les vacances un peu sportives quand même.
25:51C'est quoi les arguments ?
25:52Oui, moins de monde.
25:53Et puis, se voir avec la communauté des motards.
25:58Parce qu'il y a énormément de motards sur cette route-là.
26:01Et surtout, la fraîcheur.
26:03Parce qu'on n'a pas sur la Côte d'Azur maintenant.
26:06Et en plus, la beauté du paysage.
26:09Parce que franchement, les Alpes, c'est ce qui est le plus beau.
26:11Exactement, je suis bien d'accord avec vous, Bertrand.
26:14Merci beaucoup de nous avoir appelés au 3210, Bertrand.
26:16Et justement, montagne, c'est aussi synonyme parfois de vacances santé.
26:21Et on est avec Frédéric, tiens, au 3210.
26:23Bonjour Frédéric.
26:26Est-ce que vous êtes là, Frédéric, avec nous sur RTL ?
26:28Oui, je vous entends.
26:29Vous m'entendez, nous aussi, on vous entend.
26:30Oui, santé à la montagne.
26:31Vous êtes médecin, donc vous, Frédéric.
26:34Oui.
26:34Et effectivement, il n'y a pas mieux que la montagne, j'allais dire,
26:37pour se refaire la cerise un peu aussi pendant les vacances.
26:39Donc, vous n'êtes pas d'accord avec ça ?
26:41La montagne, peu importe, en fait.
26:44L'important, c'est de se reposer, c'est de prendre le temps.
26:48La montagne ou la mer, peu importe.
26:50Effectivement, peut-être que, comme l'auditeur précédent disait,
26:53pour se reposer, c'est peut-être mieux d'aller dans des endroits
26:56où c'est plus calme et où il y a moins de monde.
26:58Parce qu'il n'est pas certain que la foule et le tumulte soient reposants.
27:02Mais la montagne, oui, oui, la montagne est probablement
27:07l'air plus pur que dans les grandes villes.
27:10Qu'est-ce que vous nous donneriez comme conseil, Frédéric,
27:13pour essayer d'être en forme pendant les vacances ?
27:17Que ce soit une vraie période pour à la fois se reposer,
27:19mais aussi préparer l'année.
27:21Est-ce qu'il y a des petits rituels qu'on peut mettre en place
27:22pour faire un peu de sport, faciles à mettre en place tous les jours
27:25pour essayer de passer des vacances les plus vivifiantes et reposantes possibles ?
27:30Peut-être que justement, les rituels à mettre en place,
27:33déjà, c'est de casser les rituels habituels, probablement.
27:36Déjà, après, effectivement, activité physique,
27:42tout simplement de la marche à pied,
27:43c'est à la portée de tout le monde, quel que soit le rythme.
27:47Voilà, marcher, déjà.
27:49Après, pour ceux qui peuvent courir,
27:51mais marcher tous les jours, prendre le temps,
27:52on a plus le temps.
27:54Donc, on a le temps de marcher, par exemple.
27:55Et ça, c'est très simple à mettre en place tous les jours,
27:59et ça fait du bien.
27:59Merci beaucoup, Frédéric, de nous avoir appelé au 3210 les vacances.
28:04Donc, on en parle depuis ce matin sur RTL avec vous, Nathan,
28:07et avec tous les auditeurs qui nous ont posé des questions.
28:10Vous leur répondez sur RTL depuis ce matin.
28:14Et notamment, cette question, toujours sur le prix des transports,
28:18notamment le prix des trains.
28:19Il y avait des questions très précises là-dessus,
28:20sur comment est-ce qu'on peut essayer d'économiser,
28:22comment est-ce qu'on peut essayer d'avoir des trajets
28:24les moins chers possibles ?
28:25C'est un vrai enjeu, les prix des trains,
28:27notamment cette année.
28:28On a beaucoup, d'ailleurs, depuis 15 jours,
28:29d'auditeurs qui nous parlent de ça,
28:31des prix du transport.
28:32Comment on peut faire, concrètement,
28:33pour essayer d'être le plus efficace possible ?
28:35Alors, la première chose, c'est de comprendre
28:36comment fonctionne l'algorithme,
28:38parce que c'est un algorithme qui décide
28:40des prix de vos billets de train.
28:41Comment il fonctionne ?
28:42Il y a trois règles, en gros, à retenir.
28:44C'est que plus le train est plein,
28:46plus il est cher.
28:47Donc, évitez de prendre un Paris-Lyon le vendredi soir.
28:50Deuxième règle,
28:50plus vous y prenez tard,
28:52plus ce sera cher.
28:53Donc, c'est de prendre au maximum à l'avance.
28:55Puis, la troisième règle,
28:56on ne peut pas y faire grand-chose,
28:57c'est que l'algorithme de la SNCF,
28:59il compare avec le prix des autres modes de transport,
29:01donc des cars, des avions,
29:02et il va s'adapter en fonction.
29:05À retenir, en tout cas,
29:06prenez-vous-y le plus tôt possible
29:08et évitez les trains les plus recherchés.
29:10Deuxième chose qu'on peut dire,
29:11c'est de bien regarder,
29:12de bien se renseigner,
29:13de décortiquer les offres,
29:15les cartes avantages.
29:16Par exemple, la carte avantages à 49 euros par an,
29:18qui vous fait des réductions,
29:20des prix plafonnés.
29:21Mais voilà, si vous voyagez beaucoup,
29:22ça peut être rentable.
29:23Un autre exemple,
29:24c'est le programme TGV Max,
29:25ça coûte 80 euros par mois
29:28et vous prenez vos billets gratuitement
29:30tant qu'il y a de la place.
29:31Donc voilà, ça c'est...
29:32C'est un gros investissement par mois,
29:3480 euros,
29:34il faut être un gros voyageur quand même.
29:35Oui, mais c'est vrai que si vous faites
29:36un aller-retour au Paris-Lyon,
29:37c'est rentabilisé.
29:38Mais il faut être flexible.
29:39Et puis, la concurrence aussi.
29:41Exactement, c'est mon troisième conseil,
29:42c'est de regarder un petit peu ailleurs.
29:44De plus en plus.
29:44Parce qu'il n'y a plus que la SNCF
29:46qui fait rouler des TGV,
29:47on a déjà une entreprise italienne,
29:48Trenitalia,
29:49qui fait Paris-Lyon, Paris-Marseille
29:50et qui le fait moins cher
29:51parce que vu qu'elle arrive sur le marché
29:53et qu'elle veut se faire une place,
29:54vous avez des billets
29:54à partir d'une vingtaine d'euros
29:57pour faire Paris-Lyon, Paris-Marseille.
29:59Cette entreprise,
30:00elle vend à perte
30:01pour attirer des clients.
30:02Donc, mon bon conseil,
30:03c'est de prendre le réflexe
30:04et maintenant
30:04parce qu'il y en aura
30:04de plus en plus
30:05des compagnies concurrentes.
30:07Au lieu d'aller sur le site de la SNCF,
30:08allez sur des comparateurs de billets,
30:10regardez les autres options
30:11que vous avez
30:11et vous pourrez souvent trouver
30:13moins cher,
30:14en tout cas sur les TGV.
30:15Et sur le Paris-Marseille d'ailleurs,
30:17précisément ce trajet
30:18depuis la mi-juin,
30:19je crois que c'est ça,
30:20il y a Trenitalia
30:21qui opère sur ce secteur-là
30:23et j'ai lu que la SNCF
30:25baissait ses prix justement
30:27parce qu'ils sont un peu inquiets
30:28de la concurrence
30:28de plus en plus forte
30:29et le succès de Trenitalia
30:30sur cette ligne-là.
30:31Est-ce que c'est le cas ou pas ?
30:33Alors, c'est en tout cas
30:33ce que disent
30:34deux comparateurs de billets de train,
30:37surtout Combo
30:38qui est un site en ligne
30:39qui a fait les calculs
30:40et qui dit que sur les
30:40deux premières semaines
30:42où la concurrence est arrivée,
30:43donc c'était les deux dernières
30:44semaines de juin,
30:45les prix de la SNCF
30:47ont baissé de 33%
30:48sur ces TGV inouïs,
30:50donc c'est les TGV classiques
30:51qu'on connaît tous.
30:52Les prix auraient baissé de 33%.
30:54Pourquoi je dis aurait ?
30:54Parce que la SNCF
30:55conteste formellement ces chiffres,
30:57elle dit qu'ils sont fantaisistes
30:58et elle nous dit que,
30:59d'ailleurs je cite
31:00la réponse de la direction,
31:01qui pourrait imaginer
31:02que les TGV auraient autant baissé que ça ?
31:04Toutefois, elle reconnaît que...
31:05En tout cas, le comparateur,
31:06il est formel,
31:07il y a deux comparateurs
31:08qui disent que les prix ont baissé
31:09comme quoi la SNCF
31:10pourraient faire un effort.
31:11En tout cas, quand elle est concurrencée,
31:13elle est en mesure, potentiellement,
31:14de faire des vrais efforts
31:16sur les tarifs.
31:16Merci beaucoup Nathan.
31:17On est avec Philippe là-dessus
31:18au 3210.
31:19Bonjour Philippe.
31:20Oui, bonjour Olivier.
31:22Vous entendez la SNCF
31:23qui baisse ses prix parfois
31:24quand la concurrence
31:25lui mord les mollets.
31:27Finalement,
31:28est-ce que c'est votre impression
31:29que le train est trop cher aujourd'hui ?
31:31Ah ben oui, trop cher
31:32et trop en retard aussi.
31:36Donc si on a des correspondances,
31:38on les loupe.
31:38Vous êtes client de TGV ?
31:43Ah non, mais moi,
31:44je ne le prends plus du tout le train.
31:45Pourquoi alors ?
31:46Dites-nous les prix que vous avez vus
31:47et pourquoi vous avez arrêté.
31:49Les dernières fois où je l'ai pris,
31:51à chaque fois,
31:53ça a été 100% de retard.
31:55100% de retard, d'accord.
31:57Donc c'était des retards
31:58de 2h, 3h.
31:59Loupé de correspondance,
32:01ça m'a fait à la fin
32:02un retard de plus de 10h.
32:04Donc qu'est-ce que vous faites
32:04comme moyen alternatif ?
32:06C'est la voiture pour vous
32:07à la place du train ?
32:07Moi, je prends la voiture.
32:09En plus, je suis très souvent chargé
32:10parce que je fais de la musique,
32:11donc j'ai des instruments,
32:13j'ai des amplis.
32:14Maintenant, le train,
32:15si je prends le train,
32:17j'arrive avec les amplis,
32:18ça me coûte une fortune.
32:19Merci Philippe d'avoir été avec nous
32:21au train de Nice.
32:22Merci beaucoup Nathan
32:23d'être resté avec nous
32:24pour nous expliquer
32:26comment ça fonctionne,
32:27justement,
32:27les prix des trains
32:28à la SNCF
32:29et les bons conseils
32:30que vous avez pu nous donner.
32:31On va faire une courte pause
32:32à nouveau sur RTL
32:33et dans un instant,
32:33on va parler des restos routiers.
32:35De moins en moins
32:36de restos routiers,
32:37c'est vraiment flagrant,
32:38divisé par 10
32:39en une trentaine d'années.
32:41Il reste plus que 300 restaurants routiers
32:43aujourd'hui sur les routes.
32:44Évidemment,
32:44on a beaucoup d'auditeurs
32:45chauffeurs routiers
32:46sur RTL
32:47qui nous ont appelés
32:47pour réagir
32:48à ce mouvement-là
32:50tout de suite sur RTL.
33:02Jusqu'à 14h avec vous
33:03au 30 de 10,
33:05on va parler des restaurants routiers.
33:06Je ne sais pas si vous avez entendu
33:07ce matin RTL événement
33:09formidable de Gauthier Delon-Bugard
33:11qui a fait une vraie enquête
33:11là-dessus
33:12sur ce mouvement
33:13des restos routiers.
33:14Rendez-vous compte,
33:15la France en comptait
33:16donc 3500 dans les années 60
33:18et il n'en reste plus
33:20que 300 aujourd'hui.
33:21Donc 10 fois moins,
33:22c'est une vraie hécatombe
33:23chez les restaurants routiers
33:24qui était un vrai rendez-vous
33:26pour tous les routiers
33:27puisque ça offre des menus
33:28pas chers,
33:29la possibilité également
33:29de prendre une douche,
33:30d'offrir un vrai repos
33:31et un vrai moment
33:33de convivialité aussi
33:34entre routiers.
33:35On voulait vous entendre
33:36là-dessus
33:36parce que voilà,
33:37on peut aussi être
33:38sur la route
33:40et fréquenter
33:41les restaurants routiers
33:41ou travailler dans le secteur
33:43et fréquenter ces établissements
33:44qui sont encore une fois
33:44bon marché.
33:45On va en parler
33:46avec Jean-Luc d'abord.
33:49Bonjour Jean-Luc.
33:50Oui,
33:50bonjour Olivier.
33:51Bonjour aux auditeurs.
33:53Bonjour,
33:53ravi d'être avec vous
33:54Jean-Luc au 3210.
33:55Vous êtes routier vous-même
33:56ou vous étiez routier ?
33:57Je suis toujours routier.
33:58Je suis à la retraite
33:59mais je continue de rouler.
34:00Bon,
34:00alors vous,
34:00les restos routiers,
34:01vous avez fait toute votre carrière
34:03dans ce métier peut-être.
34:05Vous avez vu cette situation évoluer
34:07et ces restos routiers
34:08disparaître
34:09les uns après les autres.
34:09Ah oui,
34:10tout à fait.
34:11C'est vrai que moi,
34:12quand j'ai commencé à rouler,
34:13j'étais adepte des restaurants routiers.
34:15J'y allais le soir,
34:15pas midi
34:15parce qu'à midi,
34:16on a rarement le temps.
34:18J'y allais le soir,
34:19presque tous les soirs d'ailleurs.
34:20Et puis,
34:22c'est vrai que
34:23de fil en aiguille,
34:24depuis le Covid surtout,
34:26c'est depuis le Covid.
34:26Ah oui ?
34:27Parce qu'il y en a
34:27qui ont joué le jeu.
34:29Il y a des restaurants
34:29pendant le Covid,
34:30je veux vous dire,
34:31qui restaient ouverts,
34:31qui amenaient des plateaux repas
34:33dans les camions,
34:35carrément,
34:36parce que comme on n'avait pas le droit
34:39à tous les repas dans les camions,
34:41par contre,
34:41il y en a d'autres
34:41qui se fermaient leur parking
34:42et qui ne voulaient pas
34:44de routiers.
34:46Donc,
34:46je pense que le Covid
34:48a beaucoup changé les choses.
34:49Mais bon,
34:49il n'y a pas que ça.
34:50Attention.
34:51Ils disent des restaurants
34:53qu'ils ont de plus en plus de mal,
34:54c'est-à-dire qu'ils ont
34:54de plus en plus de mal
34:55à être rentables.
34:56Le principe,
34:57c'est d'offrir des menus pas chers,
34:58donc une quinzaine d'euros
34:59pour accueillir les routiers
35:01et qu'ils étaient un peu subventionnés
35:03et qu'ils n'y arrivent plus aujourd'hui.
35:05Il y a ça aussi,
35:06parce que les repas,
35:09avec une douche,
35:10un café,
35:12ça ne tirait pas
35:13en dessous de 20 euros.
35:14Sans parler d'apéritif,
35:15bien sûr.
35:16Donc,
35:16si vous prenez juste la douche,
35:17le repas,
35:18le café,
35:18c'est 20 euros.
35:19Avant,
35:19je me rappelle,
35:20quand on était en franc,
35:20on mangeait,
35:21on mangeait,
35:22on prenait la douche,
35:22on prenait le café,
35:23on prenait l'apéritif
35:24pour même pas 50 francs.
35:26Donc,
35:26si vous faites la transition,
35:28ça a quand même bien augmenté.
35:30Mais il n'y a pas que ça.
35:31Les ambiances,
35:31l'ambiance dans les restaurants routiers,
35:33avant,
35:34c'était convivial,
35:35on se retrouvait entre copains.
35:37Maintenant,
35:38c'est...
35:40Vous vous trouvez avec des chauffeurs,
35:43les gars,
35:44qu'est-ce qu'ils font ?
35:44La plupart du temps,
35:45ils débectent sur leur patron.
35:47Ouais,
35:47mon patron ci,
35:48mon patron ça,
35:48et ils y restent.
35:49Donc,
35:50je me pose des questions.
35:50Ou alors,
35:51ils sont en masseau,
35:52je ne sais pas.
35:54Mais il y a ça.
35:55Et puis,
35:56bon,
35:56les gens ont changé.
35:58Avant,
35:58on faisait ce métier
35:59par vocation.
36:01Maintenant,
36:02depuis pas mal d'années,
36:04Pôle emploi,
36:05maintenant,
36:05c'est France Travail,
36:06ils payent le permis
36:07à plein de gens
36:08parce qu'il y a une pénurie
36:10de chauffeurs routiers.
36:11Donc,
36:11on paye le permis
36:12à plein de gens.
36:13Résultat des courses,
36:14il y en a qui font ce métier
36:15qui,
36:16à la base,
36:16ne devraient pas le faire.
36:18Et résultat des courses,
36:20ils n'ont pas la mentalité routier.
36:22Merci Jean-Luc
36:23de nous avoir appelé.
36:24On a beaucoup de coups de fil
36:25sur ce sujet.
36:25On a Marc,
36:26notamment en ligne
36:27au 3210.
36:28Bonjour Marc.
36:29Oui,
36:30bonjour.
36:30Vous aussi,
36:31vous routiez à la retraite.
36:33Vous avez entendu
36:34ce que disait
36:34Jean-Luc.
36:36Jean-Luc,
36:36oui,
36:36tout à fait.
36:37Bonjour Jean-Luc.
36:40Absolument,
36:40il a entièrement raison.
36:41On a une pénurie,
36:43non seulement de routiers,
36:44mais au niveau des restaurants,
36:47il y a une grosse faiblesse
36:48qui apparaît
36:49à cause des charges
36:51et des taxes
36:51parce que,
36:52moi,
36:52j'ai des gens
36:54que je connais
36:55au niveau des restaurants.
36:56Ils ont des parkings immenses
36:58parce que,
36:58pour garer des camions,
36:59il faut des grands parkings.
37:00Et ils se font taxer
37:02les places de parking.
37:03C'est-à-dire qu'ils ont,
37:04selon la superficie,
37:05ils ont reçu des taxes
37:06énormes,
37:07dont une qui est
37:08sur la Lince-Fernet-Cat
37:09que je connaissais bien
37:10qui, malheureusement,
37:11a fermé.
37:11Elle avait reçu une taxe
37:12à 80 000 euros à payer.
37:14De toute façon,
37:14ils ne ferment pas par plaisir.
37:15S'ils ferment,
37:16c'est qu'ils n'arrivent plus
37:17à rentrer dans leur fer.
37:19Ils n'arrivent pas.
37:19Voilà.
37:20Et le fait,
37:20c'est qu'à force
37:22de vouloir taxer tout le monde,
37:25on taxe,
37:26je dirais,
37:27la priorité de la France.
37:29Il n'y a pas de routier,
37:29il n'y a rien dans les magasins,
37:31il n'y a rien dans les maisons,
37:31il n'y a rien partout.
37:32On ne peut pas s'habiller,
37:33on ne peut pas manger.
37:35Aujourd'hui,
37:35on fait tourner une industrie,
37:38je dirais,
37:38complète.
37:39Et malheureusement,
37:40les premiers touchés,
37:41je pense que c'est
37:42les restaurants routiers
37:43parce qu'on a aussi
37:45une pression
37:47de la part des patrons
37:48du fait qu'il faut être à l'heure,
37:50il faut être...
37:51Le midi,
37:52on n'a pas trop de temps.
37:53Le soir,
37:53c'est vrai qu'on peut se poser,
37:55on a la chance,
37:56on a la douche,
37:57la convivialité,
37:57la gentillesse des gens.
37:59C'est très important.
38:01J'allais dire,
38:01les routiers,
38:02on vous entend souvent,
38:03les routiers sur RTL,
38:05c'est un métier
38:06que la plupart d'entre vous
38:08décrivez comme un métier passion,
38:10que les gens aiment
38:10faire ce métier.
38:12Mais quand même,
38:12on imagine,
38:13c'est un métier de solitude
38:14et ces restaurants routiers,
38:16c'était aussi un vrai moment
38:17pour vous
38:18de dégayer le voyage,
38:20de rompre,
38:21j'imagine,
38:21de rompre le rythme,
38:22le train-train.
38:23Tout à fait,
38:24parce qu'on a cette chance aussi,
38:27je dirais,
38:27de faire un métier
38:29où on voyage.
38:30Moi,
38:31souvent,
38:31on me l'a dit,
38:31t'es assis et tu voyages.
38:33C'est vrai,
38:33on fait un beau métier.
38:34Mais quelque part,
38:36on a aussi cette chance
38:37de rencontrer des gens sympas
38:39qui ont convivialité
38:39dans chaque région différente.
38:41Et c'est vrai
38:41que c'est un plaisir
38:42de rencontrer
38:43des gens différents
38:44de tous horizons.
38:46Parce que
38:46les routiers,
38:47on ne se connaît pas tous.
38:48Mais quand on se reconnaît
38:49un petit peu
38:50seulement les entreprises
38:51ou les copains,
38:53comme disait Jean-Luc,
38:53il est vrai
38:55que c'est sympa.
38:56Ça fait un moment
38:56de convivialité.
38:57On se couche un peu plus tard,
38:58mais ça fait du bien.
38:59On attend à 5 heures.
39:00Et puis voilà.
39:01Bon,
39:02merci Marc
39:02d'avoir été avec nous
39:04au 3210.
39:04Et on est avec Patrick,
39:05chauffeur routier également.
39:06Patrick,
39:07bonjour Patrick.
39:09Oui,
39:09bonjour Olivier.
39:09J'entendais,
39:11je ne sais pas
39:11quelle est votre impression
39:11par rapport à ça,
39:12dire que le métier
39:13aussi a changé.
39:16Les jeunes routiers,
39:17ils expliquaient ça
39:18en tout cas à Gauthier
39:19dans son enquête RTL
39:20en disant
39:20que les salaires
39:21ne sont pas mirobolants.
39:22Et aujourd'hui,
39:23certains préfèrent
39:24manger dans leur camion
39:25et ne pas s'arrêter
39:26au resto routier
39:27pour économiser
39:28la prime repas.
39:30C'est le cas ou pas ?
39:32Non,
39:32oui,
39:33tout à fait.
39:33Moi,
39:34je suis d'accord
39:34avec les deux collègues,
39:35mais il n'y a pas que ça.
39:36Il y a ceux
39:37que vous dites là maintenant,
39:39les jeunes,
39:39ils ne veulent plus
39:40manger dans les restos
39:41parce que le repas,
39:43mais s'ils calculent
39:44qu'ils vont manger
39:45un McDo
39:45avec un Coca,
39:47voilà,
39:48une connerie comme ça,
39:49ils vont s'en tirer
39:49pour 12,
39:5013 euros
39:51à maximum,
39:52bon,
39:53et ils restent seuls
39:54dans leur camion.
39:55Ils y sont toute la journée,
39:56ils y sont le soir,
39:58ils y dorment.
39:59Donc voilà,
40:00ça c'est un grand problème.
40:01Et le problème aussi
40:02pour mon majeur,
40:05enfin,
40:06la concurrence étrangère,
40:07pardon,
40:08parce qu'il y a
40:08beaucoup,
40:09il y a trois fois plus
40:09de camions en France,
40:11mais il y a peut-être
40:13la moitié du car,
40:14c'est des chauffeurs français.
40:16Et dans cette moitié du car,
40:18c'est que des anciens.
40:19Je dirais la moyenne d'âge
40:21entre 50 et 60.
40:22Parce que quand vous allez
40:23dans les restos routiers,
40:24vous pouvez compter
40:25le nombre de jeunes qu'il y a.
40:26Quand je dis jeunes,
40:27c'est entre 20 et 30 ans,
40:28il n'y en a pas beaucoup.
40:29S'il y en a un ou deux,
40:30c'est parce que le père
40:31et le grand-père étaient routiers
40:32et qu'ils ont été piqués
40:33avec cette seringue-là.
40:37Donc voilà,
40:38le problème,
40:38il est là pour moi.
40:39Bien sûr,
40:40les prises augmentées,
40:41bon,
40:41OK, d'accord,
40:42mais vous savez,
40:43moi,
40:43personnellement,
40:44au lieu d'aller manger
40:46un McDo,
40:47comme ça,
40:48je préfère m'arrêter
40:49le soir.
40:50Eh bien,
40:50de tout,
40:51pas de camion,
40:52parce qu'on sait tous
40:53ce que c'est,
40:54mais il y a d'autres
40:54sujets de conversation,
40:55on a des amis,
40:56voilà,
40:56un moment sympa.
40:59Merci Patrick,
41:00on a du mal à vous entendre,
41:01la liaison coupe,
41:02en tout cas,
41:02merci de nous avoir appelé
41:03au 3210,
41:04et on va prendre un dernier appel
41:05là-dessus,
41:06c'est Lionel,
41:07bonjour Lionel.
41:08Oui,
41:09bonjour tout le monde.
41:09Voilà,
41:10un mot pour finir avec vous
41:11sur ce sujet,
41:12j'imagine que vous êtes d'accord,
41:13vous êtes vous-même aussi routier,
41:14vous êtes d'accord avec vos collègues,
41:16vous rendez hommage quand même
41:17à ces restos routiers
41:18qui tiennent malgré tout
41:19à continuer à vous accueillir,
41:20il y a une vraie volonté
41:21de faire partie de votre vie,
41:23c'est vrai ou pas ?
41:25Ah bah oui,
41:25tout à fait,
41:26tout à fait,
41:28je maintiens
41:29et j'essaye
41:31par la mesure du possible
41:32d'aller dans les restos routiers,
41:36après,
41:38vu qu'il y en a de moins en moins,
41:40des fois,
41:40par rapport à nos heures
41:41de conduite et tout ça,
41:42on ne peut pas forcément
41:44s'y rendre
41:44puisqu'il y en a de moins en moins,
41:48donc alors,
41:49on sait par la force des choses
41:51où on veut aller
41:53et ceux où on veut moins aller,
41:55parce que comme
41:56les auditeurs précédents,
41:59ils ont expliqué,
42:00par rapport au Covid,
42:01par rapport à tout un tas de choses,
42:03on privilégie
42:05certains restos routiers,
42:07mais bon,
42:08il y en a de moins en moins
42:09dû aux charges,
42:10dû à plein de choses
42:11et comme j'expliquais
42:12au standard tout à l'heure,
42:15il faudrait réduire les charges
42:17et favoriser ces restaurants.
42:22Merci Lionel
42:23et merci à tous routiers
42:26de nous avoir rappelés,
42:27c'est toujours un plaisir
42:27de vous entendre sur RTL,
42:29vous êtes les bienvenus
42:30sur l'antenne,
42:31on a été ravis
42:32de discuter avec vous
42:33sur ce sujet,
42:34même si c'est un peu compliqué
42:35la disparition
42:36de ces restaurants routiers.
42:37On va faire une courte pause
42:37dans l'instant,
42:38on va se faire un plaisir
42:39et parler de Johnny Hallyday.
42:41On aime toujours
42:42parler de Johnny Hallyday
42:42sur RTL,
42:43il se trouve qu'on a
42:44une série absolument formidable
42:46en ce moment
42:46de Laurent Marsic,
42:48les archives RTL
42:49avec Johnny
42:50depuis 40 ans,
42:52tout est ouvert
42:52et on va en parler
42:53avec deux grands fans
42:54de Johnny
42:55dans un instant,
42:55à toute suite.
43:04Jusqu'à 14h,
43:05les auditeurs
43:06ont la parole
43:06sur RTL.
43:08Avec Olivier Bois.
43:10Jusqu'à 14h,
43:11les auditeurs
43:12ont la parole
43:12sur RTL.
43:14Avec Olivier Bois.
43:16Et on va parler de Johnny
43:17pour finir cette émission.
43:19Toujours un plaisir
43:20de parler de Johnny
43:20qui nous a quittés
43:21en 2017.
43:23Il y a cette formidable série
43:24sur RTL
43:25tout l'été,
43:26tous les matins
43:26à 6h20,
43:278h20
43:27dans la matinale
43:29avec les archives RTL
43:31et Johnny Hallyday
43:32concoctées par Laurent Marsic.
43:34Tiens,
43:34ce matin par exemple,
43:35incroyable épisode,
43:36Laurent revenait
43:37sur la tournée
43:38de 1972,
43:39tournée itinérante
43:40de Johnny.
43:41Il trimballait derrière lui
43:43un chapiteau
43:43pour 4000 personnes,
43:44une tournée
43:45comme un cirque.
43:47C'est le Johnny Circus.
43:48Écoutez.
43:50Qu'est-ce qui vous a donné
43:51l'idée
43:51d'aller chanter
43:52sous un chapiteau de cirque ?
43:54C'est-à-dire que c'est venu
43:55la première fois
43:56qu'on a fait
43:56le Paré des Sports.
43:57Et on a dit
43:58c'est quand même dommage
43:59qu'en tournée
44:00qu'on ne puisse pas
44:01avoir un bon son
44:02parce qu'on doit changer
44:04de salle tous les jours
44:05et puis chaque salle
44:07a une résonance différente.
44:10Alors quand on installe
44:11du matériel tous les jours,
44:12évidemment,
44:12on ne peut pas faire
44:13un mixage tous les jours
44:13aussi bien
44:14que si on a la même salle.
44:15Alors on dit
44:15que ce serait bien
44:15d'emmener avec nous
44:16notre scène
44:18et notre salle.
44:19Et l'idée du cirque
44:20est venue comme ça.
44:21Il y a tout,
44:22je veux dire,
44:22dans ce cirque.
44:23Ce n'est pas uniquement
44:24le spectacle.
44:24Je veux dire,
44:24ça commence l'après-midi.
44:25Il va y avoir
44:27des endroits
44:28où on peut manger.
44:29C'est un genre
44:29de fête foraine.
44:30Une petite fête foraine.
44:32Aujourd'hui !
44:33Johnny Hallyday
44:34sur RTL
44:34en 1972.
44:36Rendez-vous compte.
44:37Archive secrète
44:37Johnny Hallyday.
44:38C'est vraiment
44:38la formidable série
44:39de Laurent Marsig
44:40tout l'été.
44:41Vous la retrouvez évidemment
44:41sur l'application RTL
44:44et on vous entend
44:44sur Johnny.
44:46Bonjour Astrid.
44:48Bonjour Olivier.
44:49Vous entendez Astrid
44:50cette interview
44:52de Johnny Hallyday
44:52en 1972.
44:53C'est un peu tout Johnny.
44:55à partir en tournée
44:56avec un chapiteau immense.
44:57Ça avait été
44:57un gouffre financier
44:58mais lui,
44:59ce qui comptait pour lui
45:00c'était de faire
45:00une bonne tournée,
45:01de faire des bons concerts
45:02au mieux pour ses fans.
45:04C'est vraiment
45:05tout lui résumé là.
45:07C'était de faire
45:08le show à l'Américaine.
45:09Ça a été un des rares français
45:10à faire des shows
45:11aussi grands.
45:12On l'a vu après
45:13par la suite
45:13sur tous ses spectacles.
45:15Chaque fois,
45:15on avait un show magnifique.
45:17Vous l'avez vu en concert vous ?
45:19Oui, bien sûr.
45:20Plusieurs fois.
45:21Mes parents m'emmenaient
45:21déjà quand j'étais petite.
45:24Et après,
45:24moi j'ai continué.
45:25J'ai emmené mes enfants aussi.
45:26Vous l'avez vu
45:27combien de fois en concert Johnny
45:28si vous faites les comptes ?
45:30J'ai dû le voir
45:30quatre, cinq fois à peu près.
45:32Et à chaque fois,
45:32c'était toujours
45:33impressionnant
45:35à voir
45:35ces prestations
45:37ou quoi ?
45:38Ce côté bête de scène
45:38qu'il avait ?
45:40C'est ça.
45:40C'était ce qu'il donnait,
45:41tout ce qu'il dégageait.
45:42Il mettait
45:43toute son énergie
45:45et puis c'était vraiment
45:46un spectacle à voir.
45:47C'est vrai que là
45:48on parlait du chapiteau.
45:49On associe le chapiteau au cirque
45:52mais aussi au spectacle.
45:53Et là, c'est pareil.
45:54Quand il arrivait,
45:54quand il ouvrait le point
45:55et qu'il sortait de là
45:56ou qu'il arrivait en hélico,
45:58c'était magnifique.
45:59Personne n'a fait ça.
46:00Il n'a pas son égal.
46:01Quelques stars américaines
46:02mais françaises,
46:03il n'y a pas.
46:04Et il en donnait
46:05pour leur argent
46:06aux spectateurs.
46:07Pour lui,
46:07ses concerts,
46:08il mettait un point d'honneur
46:09à ce que ce soit
46:09un spectacle complet.
46:11On l'entend avec ce Johnny Circus
46:12mais ça a été le cas
46:13tout au long de sa carrière
46:13que ce soit au Stade de France
46:15ou ailleurs.
46:15il n'hésitait pas
46:17sur le show.
46:19Ah non, non.
46:20Il donnait tout.
46:21Il fallait vraiment
46:22que ce soit le spectacle
46:23qui nous marquerait,
46:25qui marquerait
46:25tous ceux qui venaient l'écouter,
46:26tous ses fans.
46:27On écoute votre chanson préférée
46:29de Johnny.
46:29C'est quoi Astrid ?
46:30Ah oui,
46:31c'est « Reclame pour un fou ».
46:33Allez, on écoute.
46:33Je n'étais qu'un fou
46:37Mais par amour
46:42Elle a fait de moi
46:46Un fou
46:48Un fou d'amour
46:51Mon ciel
46:53Voilà Astrid pour vous.
46:56Votre chanson préférée
46:56de Johnny Hallyday.
46:58Ça a été un plaisir
46:58de vous avoir au 3210.
47:00Astrid,
47:00à bientôt sur RTL
47:02et on va terminer avec Marlène.
47:04Bonjour Marlène.
47:05Oui, bonjour.
47:06Alors vous avez entendu
47:07le Johnny Circus.
47:10Je ne sais pas
47:10si ça vous rappelle
47:11les souvenirs.
47:12Vous vous souvenez
47:12de cette tournée de 72
47:13avec un cirque itinérant
47:15ou pas ?
47:16Oui, je m'en souviens
47:18mais j'étais trop jeune.
47:20En tout cas,
47:20je n'y suis pas allée.
47:21Je n'ai pas vu.
47:22C'est dommage.
47:22Et donc,
47:23vous pouvez aller sur RTL
47:24et écouter vraiment
47:25cette série de Laurent Marsy
47:26que vous avez
47:26toutes les archives
47:27qu'on a retrouvées
47:29de Johnny sur RTL
47:31tout au long de sa carrière.
47:33Il vous manque,
47:34Johnny, vous,
47:35Marlène ?
47:36Ah ben oui.
47:37Oui, oui.
47:38Oui.
47:39Il me manquera toujours.
47:40Excusez-moi d'ailleurs
47:43de parler,
47:44je suis très ému.
47:44Vous avez une question,
47:45c'est fou.
47:46Voilà.
47:47J'ai déjà dit à mon mari
47:48que le jour de mes obsèques,
47:49je ne voulais que des chansons
47:51de Johnny.
47:51Voilà.
47:53Vous l'avez vu en concert,
47:53vous ?
47:54Plein de fois, oui.
47:55Plein de fois.
47:56C'est quoi le souvenir
47:57qui vous reste
47:58des concerts de Johnny Liddell ?
47:59Le côté justement impressionnant,
48:00la communion qu'il y avait
48:02avec son public ?
48:03Oui,
48:03les concerts de Johnny,
48:05c'était toujours
48:06assez grandiose.
48:08Effectivement,
48:09une communion avec son public
48:10que je n'ai jamais retrouvée ailleurs
48:12alors que j'adore les concerts,
48:13donc j'en ai vu d'autres,
48:15d'autres artistes.
48:16Mais Johnny,
48:17c'était Johnny,
48:17il se donnait vraiment à fond.
48:19et puis son public était,
48:24comment dire,
48:26on était vraiment
48:27en totale communion avec lui.
48:29C'était...
48:30Il était proche de vous, quoi,
48:32même dans des stades bondés
48:34avec 50 000 personnes ?
48:36Ah ben oui.
48:37Oui, oui.
48:38Oui, oui, de toute façon,
48:39c'était mon idole,
48:40donc oui, oui,
48:41on était...
48:41Enfin, tout le public,
48:42évidemment,
48:44pas que moi,
48:44mais on était tellement...
48:46Enfin voilà,
48:48c'était notre idole,
48:48donc c'était quelque chose
48:51d'incroyable,
48:52incroyable,
48:52les concerts de Johnny, oui.
48:53En tout cas,
48:54on entend votre émotion,
48:55Marlène,
48:56rien qu'à évoquer Johnny,
48:58c'est beau à entendre,
49:00franchement.
49:01On va écouter
49:01votre chanson préférée,
49:02j'ai vu qu'il y en avait deux.
49:03Alors, vous choisissez entre quoi ?
49:04Que je t'aime
49:05et Retiens la nuit,
49:06vous êtes obligée de choisir.
49:07Que je t'aime, alors.
49:08Que je t'aime.
49:11Que je t'aime.
49:13Que je t'aime.
49:15Que je t'aime.
49:16Que je t'aime.
49:19Que je t'aime.
49:21Que je t'aime.
49:27Que je t'aime.
49:28Voilà,
49:29Que je t'aime,
49:30Johnny Hallyday,
49:30votre chanson préférée.
49:31Marlène,
49:32ça a été un plaisir
49:32d'évoquer le souvenir de Johnny
49:34avec vous au 3210,
49:37alors que je vous recommande
49:38encore une fois cette série
49:39Les Archives Secrètes,
49:41Johnny Hallyday sur RTL,
49:42tous les matins,
49:436h20,
49:448h20,
49:45dans la matinale,
49:46avec Stéphane Carpentier,
49:47évidemment,
49:48sur l'application
49:49et sur le site RTL.
49:51Également,
49:52comme c'est...