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Depuis deux ans, Dominique Pon, directeur général de La Poste Santé & Autonomie, met son expertise au service du groupe La Poste pour en faire un partenaire stratégique des professionnels de santé.

Face à la transformation de ses métiers historiques, La Poste se diversifie et choisit de s’investir dans la santé à travers La Poste Santé & autonomie. Le groupe aujourd’hui une vision claire : allier proximité humaine pour la santé à domicile et la valorisation des données de santé pour mieux accompagner les parcours de soins.

L’objectif : accompagner la transformation du système de santé en devenant un "bras armé" au service des médecins, avec des outils concrets pour fluidifier le parcours patient et répondre aux enjeux de prévention, d’accès aux soins et de souveraineté numérique.

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Transcription
00:00On est un acteur industriel qui peut être un bras armé pour les professionnels de santé,
00:04notamment les médecins, pour adresser des sujets de parcours et mettre à disposition
00:08et des outils numériques et des capacités humaines pour traiter des sujets de parcours.
00:20Je suis arrivé dans le groupe La Poste il y a à peu près deux ans.
00:24Je suis un jeune postier, mais je suis un vieux de la santé.
00:26Ça fait 25 ans que je travaille dans le secteur de la santé.
00:29J'ai dirigé un établissement à Toulouse qui s'appelle la Clinique Pasteur.
00:33Et ensuite j'ai travaillé quatre années au ministère de la santé
00:36pour piloter le numérique en santé en France à la délégation numérique en santé.
00:43Le groupe La Poste c'est un groupe qui est obligé de se diversifier
00:46parce que le cœur de métier historique, à savoir la distribution de courrier,
00:50disparaît avec l'arrivée du numérique.
00:52Et donc dans les nouveaux sujets et champs de diversification,
00:56il y a deux grands sujets.
00:58Il y a un sujet autour du numérique
00:59et un autre sujet sur les sujets de santé à domicile,
01:02de proximité humaine pour les services de santé à domicile.
01:08Dans notre stratégie, on croit qu'il faut avoir deux jambes pour faire de la prévention.
01:12Une jambe de service humain de proximité,
01:15prestation de santé à domicile,
01:16on amène du matériel pour des malades chroniques,
01:19des insuffisants respiratoires, insuffisants cardiaques,
01:21organiser le post-op en stomathérapie, en neurologie.
01:25Il y a un pilier numérique, mais avec un focus sur la donnée de santé.
01:29Je crois vraiment que la valeur, ce que doit défendre notre pays,
01:33c'est la capacité à utiliser nos données de santé dans un cadre souverain.
01:37Et donc dans les services humains,
01:38on a racheté des prestataires de santé à domicile,
01:41par exemple la STEN,
01:41des services d'aide et d'accompagnement à domicile,
01:44des plateaux infirmiers pour faire du télésuivi,
01:46de la télésurveillance.
01:47Et puis du côté numérique,
01:49on a fait l'acquisition de logiciels
01:50qui informatisent des hôpitaux,
01:53par exemple le main care,
01:54des outils de télésuivi,
01:56de télésurveillance numérique,
01:57des sociétés qui font aussi des études cliniques
01:59pour la pharma et la medtech
02:01à partir du traitement des données,
02:03qui s'appelle EVA.
02:07Notre vision, c'est qu'il y a un énorme sujet
02:09autour de la prévention.
02:10On est un pays qui n'a toujours pas vraiment fait sa mutation
02:13vers la prévention.
02:13Et faire de la prévention, ça nécessitera
02:16à la fois des services de proximité,
02:18aller voir les gens les plus éloignés numériques,
02:20les populations les plus fragiles,
02:21et c'est l'ADN du groupe La Poste
02:22d'aller voir les gens chez eux.
02:24Mais pour faire ça,
02:25il faut aussi être en capacité
02:26de s'outiller avec des outils numériques
02:29très high-tech,
02:30avec de l'intelligence artificielle,
02:32avec des grosses bases de données,
02:33avec des entrepôts de données de santé.
02:35Évidemment, on ne résoudra pas tous les problèmes,
02:36mais on pense avoir la taille suffisante,
02:39la pérennité, les moyens aussi,
02:41et la capacité à agir sur le parcours de santé,
02:45pas pour résoudre tous les problèmes
02:46de désertification médicale
02:48ou de difficulté d'accès aux soins,
02:49mais participer à ça,
02:51avec encore une fois une vision d'intérêt général,
02:55qui est l'ADN du groupe
02:56quand on est un groupe à capital public.
02:57Évidemment, La Poste ne va pas opérer
03:02des gens dans des blocs opératoires.
03:04Nous, notre projet,
03:05c'est d'être au service des médecins.
03:06On est un acteur industriel
03:07qui peut être un bras armé
03:09pour les professionnels de santé,
03:11notamment les médecins,
03:12pour adresser des sujets de parcours
03:13et mettre à disposition
03:14et des outils numériques
03:15et des capacités humaines
03:17pour traiter des sujets de parcours
03:18sur des pathologies,
03:19sur de la sortie post-op pour organiser
03:22une sortie de l'hôpital,
03:23éviter une réhospitalisation.
03:26Les médecins aujourd'hui,
03:27ils ont besoin d'être aidés
03:29dans la capacité à traiter
03:30le parcours de bout en bout
03:31pour se concentrer sur le pilotage global.
03:37Pour moi, c'est majeur.
03:38Je suis ingénieur en informatique.
03:40Ça fait 30 ans que je bosse là-dessus.
03:41C'est la première fois
03:42que je vois une technologie
03:43aussi troublante et aussi impactante.
03:46Donc, je pense qu'il y aura
03:46de l'IA partout.
03:48L'énorme enjeu,
03:49c'est d'être en capacité
03:51dans notre pays,
03:52en tout cas en France et en Europe,
03:54à construire nos propres plateformes
03:56d'IA prédictives et génératives.
03:58Donc, nous, aujourd'hui,
03:58on a passé des gros partenariats
04:00industriels sur faire un cloud
04:03dédié à la santé souverain européen
04:05avec Dassault Systèmes,
04:06la Caisse des dépôts,
04:07faire une IA en santé souveraine,
04:10notamment sur des sujets
04:11d'IA génératives,
04:13pour aider, par exemple,
04:13les médecins à faire
04:14des synthèses médicales,
04:15en partenariat avec des boîtes
04:17françaises européennes,
04:18notamment Mistral.
04:19On a un pôle, aujourd'hui,
04:22de 10 000 personnes.
04:24Une des premières solutions
04:25de télésuvis du patient
04:26insuffisant cardiaque,
04:27un des premiers pourvoyeurs
04:29d'entrepôts données de santé,
04:31notamment pour les études cliniques
04:32dans les hôpitaux.
04:33La première société
04:34qui fait aussi les études
04:36avec ce qu'on appelle
04:36le système national
04:37des données de santé
04:38de l'assurance maladie
04:39pour les sociétés savantes médicales.
04:41On commence à être
04:42un des acteurs
04:42qui compte dans le secteur.
04:43Vous l'avez compris,
04:48mon mantra à moi,
04:49c'est qu'il ne faut pas
04:50lâcher l'affaire
04:51sur les sujets de souveraineté.
04:52La souveraineté sanitaire
04:54et numérique,
04:55c'est la seule solution
04:56de garantir dans le temps
04:57l'éthique du système
04:58de santé à la française.

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