00:00Colère chez les libéraux, protection des soignants et étudiants privés de thèse, voici les trois infos à retenir cette semaine.
00:08La colère monte chez les médecins libéraux.
00:11En cause, la décision du gouvernement de geler les revalorisations tarifaires, pourtant promises dans l'accord conventionnel signé avec l'assurance maladie en mai 2024.
00:20Cette décision fait suite à un avis du comité d'alerte sur les dépenses maladie rendue la semaine dernière, constatant un risque sérieux de dépassement de l'ondame pour 2025.
00:30Ce gel est perçu comme une trahison par la profession alors même que les négociations avec l'assurance maladie venaient de reprendre.
00:36En réponse, les syndicats appellent à rejoindre massivement la mobilisation interprofessionnelle du 1er juillet.
00:42Une manifestation est d'ores et déjà prévue à Paris, place des Invalides, pour dénoncer ce qu'ils appellent un mépris ouvert du système conventionnel
00:49ou encore une mesure irresponsable envers les soins de ville.
00:52Le Parlement a définitivement voté mercredi une proposition de loi renforçant la protection des soignants.
00:58Avec pour objectif d'atteindre la tolérance zéro, la nouvelle réglementation augmente fortement les peines,
01:03jusqu'à 5 ans de prison et 75 000 euros d'amende en cas de violence contre le personnel soignant.
01:09La loi instaure également un délit d'outrage spécifique pour les professionnels de santé,
01:14les alignant sur les agents de services publics et facilite considérablement le dépôt de plainte.
01:18Désormais, les employeurs pourront agir au nom des victimes, évitant ainsi la peur des représailles.
01:23Selon le ministre de la Santé Yannick Noder, cette réforme envoie un message fort
01:27et signale le soutien de l'État aux 65 soignants agressés chaque jour.
01:31Fouadia Nouri, interne en médecine générale, a vu sa demande de soutenance de thèse refusée en mars dernier
01:36par la présidence de l'université de Reims-Champagne-Ardenne.
01:40La raison ? L'étudiant aurait peiné à finaliser sa thèse dans les délais impartis.
01:44Selon l'université, il aurait dû soutenir sa thèse trois ans après avoir validé son DES,
01:49sauf dérogation exceptionnelle.
01:51Or, pour eux, aucun dossier complet de demande de dérogation n'aurait été déposé à temps.
01:55L'interne a bien formulé une demande, mais celle-ci aurait été rejetée implicitement.
01:59De son côté, il conteste et estime avoir fait les démarches nécessaires auprès de la doyenne de la faculté de médecine.
02:05Pour tenter d'obtenir gain de cause, il a déposé un courrier au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.