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  • 05/06/2025
Et si vous passiez à la téléconsultation ? Pédiatre et directrice médicale chez Qare, Julie Salomon revient sur les avantages concrets de cet outil simple, utile, qui fait gagner du temps sans jamais faire perdre le sens du soin. Comment ce mode d’exercice peut-il améliorer le quotidien des médecins tout en répondant aux besoins des patients, notamment des plus éloignés du soin ? Elle explique.

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Transcription
00:00Faisons confiance aux médecins. Ils savent ce qui est bon pour les patients et ils savent quelles sont leurs limites.
00:13La téléconsultation, c'est un outil parmi d'autres à disposition des médecins pour pouvoir rendre service à la population.
00:19Pour le médecin, l'avantage, c'est de pouvoir mieux organiser ses journées
00:23et de pouvoir cadrer certaines interactions avec des patients qui, avant, pouvaient être répartis sur plusieurs heures, plusieurs jours.
00:30Moi, j'ai plutôt l'impression que la téléconsultation, ça permet de créer du lien et ça va vers le patient
00:37parce qu'il y a beaucoup de patients qui sont éloignés du soin.
00:40Et puis, pour certaines spécialités, je pense à la psychiatrie, ça permet aussi de faire tomber certaines barrières,
00:45notamment de stigmatisation, de honte ou même des barrières de distance.
00:52C'est rejoindre une communauté de médecins, rejoindre une société de téléconsultation qui est agréée par le ministère de la Santé
00:58qui a montré qu'elle a travaillé sérieusement.
01:00On a un encadrement des données de santé, un encadrement des outils qu'on utilise
01:03de façon à ce que les choses soient faites de façon sécurisée.
01:06Et puis, une communauté de médecins qui sont spécialistes ou généralistes,
01:10qui peuvent aider à ne pas se sentir seules.
01:15La plupart des patients qui utilisent CARE sont des patients qui n'ont pas d'accès aux soins.
01:18Sur CARE, on va aller chercher les ressources là où elles sont pour les proposer là où il y en a besoin.
01:22Et ça permet de répondre à une problématique d'accès aux soins dans les désirs médicaux.
01:28S'il est bon en présentiel, il sera bon en téléconsulte.
01:31Ce qu'il faut qu'il sache, c'est que c'est un outil, de la même façon qu'on n'utilise pas un stéthoscope pour regarder une oreille,
01:36l'outil de la téléconsultation, il permet des choses, mais il a ses limites.
01:39Et donc, ce qu'il permet, c'est d'orienter les patients, de faire un débrouillage dans une histoire médicale,
01:45de pouvoir évaluer des symptômes qui pourraient relever ou pas de l'urgence,
01:48et pouvoir donner un délai raisonnable pour aller vers le présentiel.
01:55Avec une gestion autonome, des volumes de téléconsultation qu'on veut faire, de la durée qu'on veut en faire, etc.,
02:01ça permet de diminuer un petit peu la charge mentale des médecins
02:04et beaucoup reconnaissent que ça permet un meilleur équilibre entre la vie pro et la vie perso,
02:08tout en maintenant une activité qui est utile pour la population.
02:14C'est un projet porté par des médecins, construit avec des médecins
02:17et qui est animé par des médecins.
02:18Les outils qui se sont développés ont du sens en termes d'usage médical,
02:23de l'aide à la prescription, de l'aide à la décision, de la décision médicale partagée.
02:27Il y a des échanges entre les médecins qui exercent au sein de CARE,
02:31que ce soit des généralistes, des spécialistes, des hospitaliers, des libéraux.
02:37L'avantage de CARE, c'est la grande souplesse et la grande liberté pour le médecin.
02:41S'il trouve qu'il y a des choses qui peuvent lui poser question,
02:43entre médecins, on va venir l'aider, que ce soit sur la formation qui est faite en autonomie
02:48ou l'accompagnement qui peut être fait au sein de la communauté des médecins qui travaillent avec CARE.
02:52Ça permet justement d'avoir une réassurance sur des inquiétudes.
02:58Il y a beaucoup d'interrogations de la part de jeunes parents.
03:01D'avoir une évaluation par un professionnel de santé qualifié, c'est vraiment précieux.
03:05Et côté médecin, le fait de pouvoir voir le patient, de pouvoir voir l'enfant,
03:08ça donne déjà une information très importante par rapport à un message, on dira, asynchrone,
03:12c'est-à-dire un message par mail, par WhatsApp ou un coup de téléphone.
03:17Un papa qui consultait pour sa fille qui avait mal au ventre et qui avait vomi.
03:21J'ai pu demander à l'enfant de se lever, de s'asseoir,
03:25au papa d'appuyer sur le ventre de l'enfant et le visage que présentait l'enfant était très rassurant.
03:29Et donc en fait, cette évaluation du visage de l'enfant m'a permis d'être rassurante pour le parent
03:33et d'avoir une première action qui ne nécessitait pas forcément d'avoir un déplacement en présentiel pour un avis médical.
03:41La téléconsultation, elle a été adoptée et je pense que c'est difficile d'imaginer de revenir en arrière.
03:47Et elle aurait peut-être plutôt tendance à continuer à prendre sa place
03:50dans une forme d'orientation en amont du présentiel pour essayer de désengorger les cabinets comme les urgences
03:55et n'y adresser que des patients qui ont du sens à être examinés et de vus en présentiel.
04:00Faisons confiance aux médecins. Ils savent ce qui est bon pour les patients et ils savent quelles sont leurs limites.
04:07Sous-titrage Société Radio-Canada
04:11Sous-titrage Société Radio-Canada

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