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00:00Europe 1, Pascal Pro et vous.
00:02Et nous sommes avec notre invité Pascal Robert-Sebag, infectiologue.
00:05Avec un sujet effectivement qui inquiète les cas d'intoxication alimentaire sévère d'enfants dans le département de l'Aisne la semaine dernière.
00:13Une jeune fille de 12 ans est décédée, ces cas sont liés à la bactérie E. coli.
00:18C'est ce qu'a annoncé le ministre de la Santé Yannick Neuder.
00:21Depuis le 12 juin, 18 enfants ont contracté la bactérie, 8 encore sont hospitalisés à Lille,
00:27Saint-Quentin, Reims et Amiens et 6 sont sous dialyse.
00:30Donc les autorités ont déployé plus de 30 enquêteurs pour remonter la chaîne de consommation.
00:35Il s'agit probablement d'une infection alimentaire sur de la viande à l'origine.
00:41On est d'accord ?
00:42C'est ce qu'on sait aujourd'hui.
00:45Alors maintenant il faut remonter les boucheries, l'approvisionnement, quel abattoir ?
00:48Est-ce que les contrôles vétérinaires ont été faits ? J'y reviendrai.
00:51Parce que c'est un germe, les chérichia coli, qui est normalement banal, qui fait partie de notre flore intestinale.
00:57Ce qu'on appelle le microbiote, vous avez de l'échérichia coli.
01:00Mais vous avez un échérichia coli extrêmement dangereux, qui s'appelle l'échérichia coli entero-hémorragique,
01:06et qui peut entraîner ce qu'on appelle le SHU, syndrome hémolytique et urémique.
01:11C'est-à-dire que ça peut entraîner des destructions de globules rouges, donc des anémies,
01:15et des problèmes rénaux extrêmement graves, si vous voulez, qui peuvent entraîner la mort.
01:19Et c'est ce qui semble s'être passé, les intoxications.
01:22Alors dans la plupart des cas, ça peut rentrer dans l'ordre d'une manière en quelques jours.
01:29Donc dans certains cas, si vous avez effectivement un syndrome hémolytique et urémique,
01:34ça peut être très grave et ça peut entraîner la mort.
01:37Alors combien de boucheries ont été fermées ? Est-ce qu'on sait le nombre de boucheries ?
01:42C'est-à-dire que la plupart, c'est à 51, que ça s'est passé en particulier.
01:46Il semblerait que 5 boucheries, on est en train d'étudier, qui ont été fermées,
01:50et on va regarder toute la chaîne, si vous voulez, d'approvisionnement de ces boucheries.
01:54Pourquoi la viande en particulier ?
01:57On sait que ce germe dangereux, Echerichia coli entero-hémorragique,
02:02il est dans l'intestin des bovins.
02:06Vous voyez, il est déjà dans l'intestin des bovins.
02:08Donc il peut être transmis directement dans la viande.
02:10C'est pour ça qu'il y a des contrôles vétérinaires avant de délivrer une viande qui est considérée comme saine.
02:15Alors est-ce qu'il y a eu de rupture, si vous voulez, du contrôle vétérinaire qui fait que des viandes ont été avariées ?
02:21C'est la raison pour laquelle on demande sur la viande rouge aux enfants de moins de 5 ans
02:26de bien faire cuire la viande, en particulier la viande hachée.
02:29Parce que souvent, la viande hachée, si vous voulez, vous l'achetez, il faut la consommer très rapidement.
02:32Donc le steak tartare peut être effectivement dangereux si la viande est un petit peu avariée.
02:39Donc c'est important de bien faire cuire les choses.
02:42On peut l'avoir aussi dans des fromages au lait cru, le lait, ça vient aussi des bovins,
02:46où vous pouvez avoir une contamination par ce E. coli entero-hémorragique qui est effectivement extrêmement dangereux.
02:53On a parlé d'un cas mortel.
02:54Et d'autres enfants qui sont à l'hôpital.
02:57Et ça veut dire que ça nécessite des perfusions sanguines, une grosse anémie,
03:02et parfois même de la dialyse rénale parce que vous avez un non-fonctionnement du rein.
03:05Et donc ça peut effectivement traîner la mort.
03:08Alors il faut savoir, et je le dis pour les auditeurs,
03:11que les traitements antibiotiques ne sont pas efficaces.
03:14Ils ne sont pas efficaces pourquoi ?
03:16Parce que le problème de cette bactérie E. coli, comme vous dites,
03:20c'est qu'elle va libérer une toxine.
03:22C'est la toxine, qu'on appelle les chigatoxines,
03:24qui va entraîner les troubles, si vous voulez, intestinaux.
03:27Et si vous tuez la bactérie, elle va quand même libérer les toxines.
03:31Donc il faut être extrêmement prudent.
03:32Il n'y a qu'un seul antibiotique qui semblerait ne pas transmettre,
03:35ne pas faire éclater les bactéries et libérer les toxines,
03:38qui est l'azithromycine, enfin peu importe.
03:40Ça veut dire que le traitement, il va être un traitement symptomatique.
03:43On va traiter, s'il y a une forte diarrhée, on va traiter la fièvre.
03:47Perfusion aussi, une anémie, perfusion sanguine.
03:49Et puis également une dialyse au niveau rénal,
03:51s'il y a un syndrome urémique.
03:53Pourquoi on ne trouve pas la cause ?
03:56Ça fait maintenant 8 jours, 10 jours, j'ai lu à 30 enquêteurs.
03:59Qu'est-ce qui fait qu'on a du mal à identifier la cause ?
04:02Il faut effectivement regarder, c'est une véritable enquête que vous allez faire.
04:06Mais oui, mais là j'imagine que vous analysez en ce moment
04:09toutes les viandes de toutes les boucheries, j'imagine que ça se passe comme ça.
04:11Mais normalement, si vous voulez, le contrôle vétérinaire au départ de l'abattoir,
04:16si vous voulez, il doit contrôler effectivement la qualité de la viande.
04:19Et ils font effectivement un certain nombre de sondages sur différents morceaux de la carcasse,
04:24du bœuf, du mouton, mais c'est en partie souvent, le plus souvent c'est le bœuf,
04:29pour voir s'il y a effectivement cette bactérie.
04:31Et on peut effectivement enlever cette bactérie, si on la trouve au niveau de la viande,
04:35désinfecter entre guillemets la viande.
04:38Donc il y a une enquête.
04:39Mais alors, c'est la viande, c'est le fromage, le fromage au lait cru,
04:43c'est effectivement les aliments en supermarché,
04:46parce que j'ai vu qu'il y avait peut-être des cas dans les supermarchés
04:48où vous avez des lasagnes avec de la viande hachée qui a pu être contaminée.
04:53Donc c'est vraiment, il est très important ce travail.
04:56Il y a eu, il y a quelques années, une intoxication alimentaire avec cette bactérie,
05:00sur des pizzas, rappelez-vous.
05:01Vuittonine, l'affaire Vuittonine.
05:02Vuittonine, c'était la même bactérie.
05:04Oui, Vuittonine, dans les pâtes de la pizza.
05:06Et souvent, les toxiques d'infection alimentaire grave, c'est ce fameux germe.
05:09Il y en a d'autres, mais les shérichia coli, c'est le plus souvent le germe responsable.
05:12Et c'est à cause de l'insaboralité de l'usine des pizzas, d'ailleurs.
05:15Ah oui, tout à fait, ça a été fermé.
05:18Alors, l'augmentation progressive du nombre de contaminations a évidemment créé l'inquiétude à 51,
05:22où d'abord 2, puis 4 boucheries ont été fermées par précaution,
05:26par les autorités, suivies par les rayons boucheries de 2 supermarchés.
05:32Donc là, on est tous azimuts, c'est toutes boucheries...
05:34Mais vous voyez que c'est localisé.
05:36Ça veut dire qu'il faut aller rechercher dans quels abattoirs ont été tués ces animaux
05:40qui ont été livrés à Intermarché, Boucherie et Boucherie,
05:42et voir si les contrôles vétérinés ont été faits.
05:44Normalement, ils entretiennent des fichiers pour dire tel jour, tel animal a été contrôlé,
05:50c'était absent, ceci ou présent.
05:52Donc, il y a eu quelque part une rupture du contrôle alimentaire,
05:56pour les vétérinaires.
05:57C'est toute la filière et notamment l'approvisionnement de ces boucheries
06:00qui est également à l'étude.
06:01Lorsque vous dites que cette bactérie, si j'ai bien compris,
06:03elle est dans un animal.
06:06Elle est dans un animal, mais vous ne tuez pas un seul animal.
06:09Si le contrôle n'a pas été fait sur une série d'animaux à un moment T,
06:14si vous voulez, vous pouvez l'avoir sur différents animaux.
06:17Si c'est dans le supermarché, si c'est dans 3 ou 4, 5 boucheries,
06:20ça peut être plusieurs animaux.
06:22À votre avis, c'est plusieurs animaux ?
06:23Ça peut être plusieurs animaux, oui.
06:24Il faut remonter effectivement la filière
06:27d'où se sont approvisionnés ces bouchers,
06:31où se sont approvisionnés les supermarchés
06:33ou les produits alimentaires contaminés.
06:36C'est une enquête, c'est vraiment une enquête.
06:38Elle est importante cette enquête.
06:39On va écouter Yannick Noderre.
06:41Il n'y a rien à faire pour cette bactérie ?
06:42On ne peut pas...
06:44Non, non, mais cette bactérie,
06:45je vous dédie, à part la dithromycine...
06:47Non, mais elle est présente toujours.
06:50Il y a deux types.
06:51L'échelichia coli est un germe banal.
06:53C'est un germe banal que vous avez, vous, que j'ai, moi, que nous avons tous,
06:57dans le microbiote intestinal, dans la flore intestinale.
07:00Et vous avez une souche de cette bactérie
07:02qui s'appelle l'échelichia coli entero-hémorragique,
07:05qui lui, effectivement, est extrêmement toxique,
07:08va entraîner de la fièvre.
07:08J'entends bien, mais ça, on ne peut rien faire.
07:10Cette bactérie, elle existe, elle est là ?
07:12Cette bactérie, elle existe, comme il y a des virus qui existent,
07:15vous le savez bien,
07:15comme il y a d'autres bactéries, des streptococques, des staphylococques.
07:18Et on ne sait pas comment elle arrive,
07:19on ne sait pas pourquoi elle est là.
07:21Je le répète, on la trouve dans l'intestin des bovins.
07:25Elle est présente.
07:26Vous l'avez dans les selles des bovins.
07:28Et les selles, vous pouvez vous contaminer
07:30en touchant l'eau sale, le lait cru également, tout ça.
07:34Donc, prudence.
07:35Mais l'hygiène joue un rôle important.
07:37Yannick Noderre, ministre de la Santé,
07:38écoutez ce qu'il a dit, ce n'est pas une épidémie.
07:41C'est 18 enfants, pour l'instant,
07:43qui ont contracté une bactérie
07:47qui s'appelle un Echerichia coli.
07:50Donc, il ne s'agit pas d'une épidémie,
07:52il ne s'agit pas d'un virus,
07:54c'est vraiment une bactérie
07:56qui provoque des diarrhées,
07:59des diarrhées sanglantes.
08:00Donc, il faut consulter s'il y a ces symptômes.
08:04Et puis, parfois, dans un certain nombre de cas,
08:06il y a des complications
08:07qui sont d'ordre neurologique et rénal.
08:11C'est pour ça qu'à l'heure où je vous parle,
08:13six enfants sont encore sous dialyse,
08:16en dialyse,
08:18au centre hospitalier,
08:19au CHU d'Amiens,
08:21de Lille et de Reims.
08:23Et on vient de rencontrer
08:25un des enfants qui est ici,
08:27hospitalisé à Saint-Quentin.
08:29Robert Sobag est avec nous,
08:31il est 12h21.
08:32Vous êtes sur Europe 1 ce matin,
08:34on va le remercier,
08:35il est un fixiologue.
08:36Je vais quand même en profiter
08:37de votre présence ici
08:38pour vous poser deux ou trois autres questions
08:41sur l'actualité médicale.
08:42J'ai vu qu'il y avait un nouveau traitement
08:45pour le sida,
08:46j'ai vu ça,
08:47dans le Figaro.
08:48L'autre jour,
08:48il y a souvent des papiers très intéressants,
08:51médecine dans le Figaro.
08:52Et j'ai vu qu'il y aurait,
08:53donc c'est quoi un vaccin ?
08:54Vous avez aujourd'hui
08:55ce qu'on appelle des formes injectables,
08:57qui permettent effectivement
08:59d'avoir une couverture
09:00comme les médicaments
09:01que vous ne pouvez pas avoir orales
09:02pendant deux mois.
09:04Et donc tous les deux mois,
09:05vous faites une injection
09:05tous les deux mois
09:06et vous êtes effectivement protégé.
09:08Ça, c'est pour les personnes
09:09qui sont déjà séropositives
09:11et qui ont contracté la maladie.
09:12Il y a un nouveau produit
09:13qui s'appelle l'Enacapavir,
09:15si ma mémoire est bonne,
09:17qui lui va permettre,
09:18ce n'est pas un vaccin
09:19qui va protéger pendant au moins six mois.
09:21Et ça veut dire
09:22sur des populations africaines,
09:23même non contaminées,
09:25comme si vous les vacciner,
09:26vous leur faites une injection
09:27dans les pays du Sud,
09:28c'est extrêmement important.
09:30Une injection tous les six mois
09:31et vous avez une couverture.
09:32Alors ce produit,
09:33il est enregistré aux Etats-Unis,
09:35il ne l'est pas encore en France.
09:36Apparemment, il va coûter très cher,
09:37mais je crois qu'il y a des accords
09:38pour en faire bénéficier les pays.
09:40Alors, ce n'est pas une guérison,
09:42je répète,
09:43vous n'allez pas éliminer
09:44complètement le virus,
09:45mais vous allez le traiter.
09:47Effectivement,
09:47au lieu de prendre des médicaments
09:48tous les jours,
09:49vous allez avoir une injection
09:50tous les deux mois
09:51qui va être faite.
09:52Alors ça, c'est déjà en France
09:53et également ce qu'on appelle la PrEP,
09:55vous savez, pour les gens...
09:56Oui, alors ça, c'est utilisé
09:58depuis de nombreuses années.
09:58Oui, mais c'était par voie orale.
10:00Et là, vous allez avoir une PrEP,
10:01effectivement, par voie injectable.
10:03Les gens n'ont plus à prendre
10:04en disant, tiens,
10:04je vais avoir une soirée,
10:05ceci, cela,
10:06je prends vite mes médicaments
10:0748 heures avant
10:08et trois jours après.
10:09Là, vous allez faire une injection,
10:10ils sont couverts pendant deux mois
10:11et ils peuvent avoir,
10:12effectivement...
10:14Alors, la seule chose,
10:15il faut être extrêmement prudent
10:16parce qu'à partir du moment
10:17où vous dites,
10:17vous n'attrapperez pas le SIDA,
10:18vous êtes protégés,
10:20pas de préservatif
10:20et donc, effectivement,
10:22on n'attrape pas le SIDA
10:22mais on voit une augmentation massive
10:24des infections sexuellement transmissibles.
10:26Moi, j'ai vu beaucoup de cas de syphilis
10:27que je n'avais pas vus
10:28depuis mes études de médecine,
10:30d'internat, etc.
10:31On voit des syphilis régulièrement
10:32dans le service.
10:33Mais c'est extraordinaire
10:34parce que vous avez connu,
10:35si j'ose dire,
10:36l'aventure du SIDA au début
10:37et lorsqu'on était séropositif,
10:40c'était quasiment
10:40une condamnation à mort.
10:42Et là, si j'ai bien compris,
10:43vous venez de nous dire
10:44que lorsqu'on est séropositif,
10:46on peut recevoir
10:47tous les 15 jours simplement.
10:49Il n'y a même plus
10:49de traitement quotidien
10:50ou de pilules quotidiennes.
10:51Vous avez un traitement oral,
10:53c'est aujourd'hui
10:54un comprimé par jour.
10:56On était parti avec 25,
10:58très très peu d'effets secondaires.
10:59Et vous avez maintenant
11:00un traitement injectable.
11:01Il y a des gens
11:02qui peuvent oublier,
11:03si vous voulez.
11:03On vous fait une piqûre,
11:05une injection
11:05tous les deux mois
11:07et vous ne prenez pas
11:08de médicaments.
11:09Aucun effet secondaire.
11:09Quasiment pas, non.
11:10Le pronostic a complètement changé.
11:13C'est-à-dire qu'on ne meurt
11:14plus du sida aujourd'hui.
11:15On ne développe plus la maladie.
11:16Oui, mais Pascal, pardon.
11:17Le sida n'étant plus
11:18synonyme de mort aujourd'hui,
11:20on est entre 5000
11:22à 7000 nouveaux cas par an.
11:24Parce que moi,
11:25je vois des jeunes qui arrivent,
11:26on les détecte séropositifs,
11:28je me dis, mais comment ?
11:28Pas de préserver.
11:29Oh ben écoutez,
11:30non, c'est pas grave,
11:30je ferai l'injection
11:31ou je prendrai un comprimé par jour.
11:33C'est comme les diabétiques.
11:34Moi, manger des bonbons
11:35avec le papier,
11:36ça ne m'intéresse pas.
11:37Je ne veux pas me protéger.
11:38Je prendrai les médicaments.
11:39C'est-à-dire qu'aucun ne prend...
11:40C'est sidérant,
11:41parce que dans ma génération,
11:42je peux vous dire que
11:43quand tu avais 25 ans
11:44que tu faisais un test...
11:45Parce que c'était mortel,
11:47ça ne l'est plus aujourd'hui.
11:48Et ils prennent ça
11:49avec cette légèreté-là.
11:50Mais beaucoup, oui.
11:51Voilà.
11:52C'est pas normal,
11:53si vous voulez,
11:53je ne parle pas des pays
11:55en voie de développement,
11:56c'est pas normal
11:56que dans notre pays,
11:57nous ayons tous les ans
11:58entre 5000 et 7000
12:00nouveaux cas de sida détectés.
12:03Et la plupart du temps,
12:04chez des jeunes.
12:05Écoutez, merci.
12:06Merci Robert Sebaix.
12:07C'est toujours un plaisir
12:09de vous avoir.
12:09J'allais dire,
12:10vous nous avez manqué,
12:11mais c'est vrai que
12:12vous étiez très présents.
12:13Il ne faut pas trop voir.
12:13Ben voilà.
12:14Vous étiez très présents
12:16pendant la période de Covid.
12:18Il est classe,
12:19M. Sebag.
12:19C'est vrai.
12:20Il est tout le temps classe.
12:21Mais puis,
12:21il est sympathique.
12:23Ce qui est tout le temps le cas,
12:25bien sûr,
12:25chez les médecins,
12:26mais plus que d'autres.
12:28Si tu veux.
12:29Parce qu'il est pédago.
12:31Il comprend qu'on ne comprend pas,
12:32donc il est gentil avec nous.
12:34On n'a pas fait des études de médecine,
12:35on ne sait pas tout.
12:36Donc,
12:37il prend le temps de nous expliquer.
12:39Bon,
12:40merci.
12:40Merci à vous.
12:41Merci vraiment.
12:42Et bonjour à la famille,
12:43j'ai envie de dire,
12:44cher Robert Sebag.
12:45Merci.
12:45Merci.
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