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Punchline - Otan : Donald Trump sème-t-il le doute sur la défense mutuelle ?
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00:00
On va évidemment partir au sommet de l'AE, l'OTAN, où se réunissent tous les chefs d'État.
00:05
Il y a 32 pays, je vous le rappelle, qui sont membres de l'OTAN.
00:07
Sur place, Dunia Tengour, qui est avec son géré, avec Laurence Ellarié.
00:13
Dunia, bonjour. On sait que Donald Trump a pris l'avion très énervé.
00:17
On l'a entendu avant qu'il prenne l'avion.
00:19
Évidemment, il va arriver encore en grande forme.
00:21
Il a surtout menacé les pays qui ne payent pas assez, qui ne mettent pas assez d'argent dans l'OTAN,
00:27
de ne plus les protéger. Il menace le fait que l'article 5, qui implique la réciprocité d'attaque, ne soit pas respecté.
00:40
Oui, Laurence, le président américain, Donald Trump, a mis quelques réserves sur la définition de cet article 5.
00:48
Vous l'avez dit, cet article 5, c'est l'un des piliers de l'OTAN, puisqu'il prévoit une défense mutuelle en cas d'attaque d'un des pays membres.
00:56
Alors là, le président américain est attendu dans la soirée à l'AE.
01:01
Autant dire que son arrivée est scrutée, attendue par tous les chefs d'État présents ici au sommet,
01:06
à commencer par le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui est en ce moment même en train de s'entretenir avec Emmanuel Macron.
01:14
Alors on sait que Volodymyr Zelensky entretient des relations pour le moins complexes avec le locataire de la Maison Blanche.
01:20
Et ses derniers propos sur cet article 5 peuvent poser question et sont loin de rassurer les alliés.
01:27
En tout cas, les Européens et Emmanuel Macron réitèrent leur soutien militaire, défensif à l'Ukraine face aux attaques de la Russie.
01:37
Mais pour Donald Trump, pas question pour l'Amérique d'être la seule à investir dans l'OTAN, l'OTAN de plus en plus fragile.
01:45
Et il appelle donc les pays membres à mettre plus d'argent, au moins 5% de leur PIB, chère Laurence.
01:53
Si beaucoup Doniatoum, Tengour, Laurence et Larrier, et c'est ce que je disais tout à l'heure,
01:56
tout ce qu'on mettra dans l'OTAN, parce qu'on va devoir passer de 2,2% de notre PIB à 5,
02:01
mais en réalité ça fera 8 milliards d'euros en plus, on ne le mettra pas dans notre défense nationale.
02:06
On ne le met pas réellement dans l'OTAN, parce que ce qu'on calcule, c'est 5% de notre PIB dans la défense française.
02:13
Il n'y a pas à proprement parler de dépenses par rapport à l'OTAN.
02:16
Mais la question ensuite, c'est que mettons-nous derrière ces 5% ?
02:20
Parce qu'il va y avoir bien des tours de passe-passe budgétaire pour faire passer pour de vraies dépenses d'investissement,
02:25
des choses qui en réalité...
02:26
Il y a déjà une proposition qui a été faite à l'Espagne et à la Belgique de décomposer ces 5%
02:31
et qu'un premier plan à 3,5% et un autre à 1,5%.
02:35
Dans le 3,5%, il y a la défense pure et dure, et dans le 1,5%, il y a le cyber, la tech.
02:40
Excusez-moi, aujourd'hui les Etats-Unis, je crois qu'ils assurent 70% des dépenses de fonctionnement de l'OTAN.
02:44
Donc il y a un moment où ils disent, le shérif dit, payez le ticket d'entrée, sinon je ne vous protège pas.
02:50
Ce n'est pas des menaces en l'air.
02:51
Après l'industrie américaine en bénéficie beaucoup quand même.
02:53
Patrick, vous avez raison, quand j'entends Mme Van Halen parler de défense européenne...
02:58
L'Europe de la défense est réveillée.
03:00
D'ailleurs, j'étais très étonné de l'ordre...
03:01
C'est l'armée française.
03:02
...qu'elle allait réunir un collège de sécurité à la Commission européenne.
03:06
C'est la première fois que j'entends parler de ça.
03:07
Bref, les 5%, vous avez tout à fait raison, il y aura 3,5% sur dépenses militaires pure du PIB.
03:13
La Pologne en est déjà à ce stade.
03:16
C'est quelque chose qui est très important.
03:18
Et 1,5% sur les dépenses de cybersécurité, électronique, parce que la future guerre sera une guerre électronique.
03:24
Mais est-ce que vous croyez qu'en quelques années, les pays qui rencontrent des difficultés économiques et sociales et budgétaires
03:30
vont avoir les moyens de consacrer 5% de leur budget à la défense ?
03:34
J'ai les plus grands doutes.
03:35
Question de priorité politique.
03:37
Priorité politique.
03:38
J'ai entendu, par exemple, le Premier ministre Pédon Sánchez espagnol dire que cet objectif était inatteignable.
03:45
Et qu'il ne souhaitait pas se mettre en situation d'accord.
03:48
L'Allemagne, qui veut devenir la première armée en Europe, n'atteindra pas ce chiffre.
03:52
Donc, vous savez, quand on fixe des objectifs...
03:54
Attendez !
03:54
C'est une trajectoire.
03:55
Quand ils...
03:55
Vous voyez bien que c'est une trajectoire.
03:58
Donald Trump, ce qu'il cherche à faire, c'est à nous secouer.
04:00
Et globalement, il y a assez peu de pays qui vont arriver à 5% du PIB.
04:04
Et par ailleurs, ça dépend par principe du PIB.
04:08
Donc, les pays avec un petit PIB...
04:08
Alors, Patrick, terminez.
04:09
Je veux juste terminer.
04:10
Je passe à parler à Éric.
04:11
Que les gros pays.
04:12
Mais de toute façon, il faut savoir une chose.
04:14
C'est qu'il y aura un retour sur investissement vis-à-vis des Américains.
04:17
Parce que je lisais quelque chose avant d'arriver ici.
04:20
La moitié des avions de chasse sont achetés aux Etats-Unis.
04:23
Donc, tant qu'on n'aura pas une production industrielle commune, il n'y aura pas cette Europe de la défense.
04:27
Et donc, il y a un retour sur investissement.
04:28
Donald Trump est également un homme d'affaires.
04:31
Il veut un retour sur investissement.
04:33
Et il sait très bien qu'en augmentant les dépenses militaires, ce sera du budget en plus.
04:38
Il renforce la dépendance.
04:39
Éric Revelle, vous avez la parole.
04:40
C'est très clair.
04:41
C'est un business.
04:42
Mais juste un mot sur l'article 5.
04:44
Je trouve que Donald Trump se sert du fameux article 5.
04:47
Tout pays, membre de l'alliance agressé, doit voir les autres pays venir l'aider.
04:51
En fait, il s'en sert un peu comme les droits de douane commerciaux.
04:54
C'est-à-dire qu'il y a ce qu'il dit, puis ensuite la façon dont il négocie.
04:57
Parce que, deux ou trois semaines après sa réélection à la Maison-Blanche,
05:01
il avait dit qu'il ne remettait pas en cause précisément cet article 5.
05:05
Et là, avant d'arriver, il remet la pression évidemment sur notamment les pays européens,
05:10
en leur disant, attendez, je ne rigole pas sur les 5%.
05:13
Donc, faites attention.
05:14
Parce que l'article 5, ce n'est pas sûr que je le respecte.
05:16
Mais je pense qu'il y a, pour une raison très simple,
05:18
c'est que je ne vois pas quand même les Etats-Unis laisser l'Europe à son destin,
05:23
s'il devait y avoir un destin face à la Russie.
05:26
Et puis surtout, parce qu'il faut le rappeler, oui, vous avez raison,
05:29
c'est un fantastique business pour l'industrie de l'armement américaine.
05:33
Ne l'oubliez jamais.
05:35
Quand vous augmentez les budgets en tendance à 5% de votre PIB,
05:39
vous allez acheter à 70-70% du matériel américain.
05:41
Et je crois qu'il n'y a que dans les hélicoptères...
05:43
Simplement parce qu'il y a que les Américains aussi qui sont capables de livrer sur l'étagère.
05:46
Non, il y a l'interopérabilité à l'intérieur même des manœuvres de l'OTAN,
05:50
pour que ce soit interopérable, pour que ce soit...
05:51
Mais même le système de commandement est américain.
05:52
Et alors que la France a des...
05:55
Rachel a dit, à très juste titre comme souvent,
05:58
qu'avec le cessez-le-feu entre Israël et l'Iran,
06:01
les projecteurs allaient être remis sur Gaza,
06:04
sur la guerre contre le Hamas que mène Israël,
06:07
et les critiques évidemment avec,
06:09
et d'ailleurs ça n'a pas attendu,
06:10
puisque Jean-Noël Barraud, dès hier, a critiqué à nouveau Israël
06:14
et son intervention à Gaza.
06:16
Les projecteurs vont aussi être remis sur le cessez-le-feu
06:19
dont on parle depuis des semaines,
06:20
avec l'Ukraine évidemment,
06:22
parce que je rappelle quand même que Donald Trump,
06:23
c'était passé une quinzaine de jours pour atteindre ce cessez-le-feu,
06:26
qu'il a réussi à extorquer un accord sur les minerais à Volodymyr Zelensky,
06:32
la volonté de faire un cessez-le-feu, ce qui n'était pas gagné,
06:34
on se souvient de la scène dans le bureau Oval,
06:36
que les Européens, qui ne parlaient pas de paix avant l'arrivée de Trump,
06:39
sont allés à Kiev pour dire, il faut faire la paix,
06:41
ils ont appelé en haut-parleur le président américain
06:44
pour dire qu'il avait donc raison et qu'il fallait se cesser le feu,
06:47
et qu'on attend toujours que Moscou vienne à la table des négociations,
06:50
plutôt Vladimir Poutine, pour rencontrer Volodymyr Zelensky.
06:53
Et cette fameuse question,
06:54
parce que Vladimir Poutine, il a condamné les frappes américaines
06:56
sur les centrales et sur le cœur du programme nucléaire iranien,
07:01
mais en même temps, il pilonnait encore l'Ukraine.
07:03
Donc Vladimir Poutine, à l'heure où on se parle,
07:06
ne veut pas faire la paix avec l'Ukraine.
07:08
Et on va remettre les projecteurs là-dessus.
07:09
Grand cynisme là-dessus, russe.
07:11
Oui, on a l'impression qu'il y a un grand marchandage géoplanétaire,
07:14
si j'ose dire.
07:15
On ne s'occupe plus de l'Ukraine.
07:16
L'Iran, j'ai obtenu un accord de paix.
07:18
Je veux obtenir un accord de paix en Ukraine.
07:20
Mais ce qui m'inquiète beaucoup,
07:22
j'ai entendu Vladimir Poutine dire récemment
07:24
que l'Ukraine m'appartient,
07:26
l'Ukraine appartient à la Russie.
07:28
Oui, il a la question de savoir jusqu'où il était prêt à aller.
07:30
Il a dit que toute l'Ukraine est russe.
07:32
Il veut éradiquer l'Ukraine,
07:34
il veut en faire un satellite.
07:36
L'absorber, l'absorber.
07:37
Et donc, ça veut dire qu'à un moment donné,
07:39
désolé, mais il va falloir que Donald Trump
07:41
tape du poing sur la table,
07:42
parce qu'il est en train de se faire rouler dans la farine.
07:44
Il l'avait dit ça, j'ai l'impression qu'il me prend pour un imbécile.
07:46
Voilà.
07:46
Il avait dit ça.
07:48
Ça devient une vraie question sur Donald Trump,
07:50
quand vous voyez le message qu'a publié Donald Trump cet après-midi,
07:53
le message que lui a envoyé le secrétaire général de l'OTAN,
07:56
Mark Rutte, l'ancien Premier ministre néerlandais,
07:58
qui a un message, mais assez extravagant,
08:01
tellement c'est tu es fantastique,
08:03
personne d'autre n'aurait pu réussir ce que tu as réussi en Iran,
08:06
nous sommes en train de sauver l'OTAN, etc.
08:08
Vous êtes en train de me dire que Trump a balancé l'ESMS
08:11
que lui a envoyé Mark Rutte.
08:12
Et le contenu du SMS, c'est une flatterie extravagante.
08:16
Et donc, quand on regarde justement ce qui se passe aux Etats-Unis,
08:18
parce que quand vous regardez justement J.D. Vance,
08:20
qui a une autre voie,
08:21
on peut commencer à se demander s'il n'y a pas des gens
08:23
qui se jouent de Trump et qui essayent de le manipuler par la vanité.
08:26
Je pense que Vladimir Poutine est devenu assez expert en la matière.
08:30
Et il faudra voir si Donald Trump parvient,
08:32
par son imprévisibilité, à garder la main,
08:34
ou si finalement, il n'est pas parfois aussi un peu l'objet de dirigeants
08:37
qui se jouent un peu de lui.
08:38
Alors bien sûr, en étant plus ou moins habile,
08:42
et ça se voit plus ou moins,
08:43
on voit la droite qu'il a renvoyée à Emmanuel Macron la semaine dernière,
08:47
mais quand même, ça devient une question,
08:48
parce que vraiment, lisez le SMS,
08:50
c'est presque, c'est difficile de le prendre au premier degré.
08:53
Il l'a publié, c'est Donald Trump qui l'a publié.
08:56
Effectivement, on a l'impression que la parole de Trump est démonétisée.
09:00
Et en fait, il pourrait être empêché d'exploiter son fameux...
09:03
C'est le feu, ils ont quand même vu que c'est le feu.
09:06
Démonétisé, on aimerait qu'on met...
09:08
J'en connais d'autres, des paroles qui sont démonétisées.
09:10
D'accord, mais est-ce qu'il a...
09:11
Non, mais attends, on va voir si c'est le feu est durable au prochain mois.
09:14
On va bien le voir, parce qu'il peut être, bien sûr, rompu à tout moment.
09:18
Et en Ukraine, je veux dire, à un moment donné,
09:20
eh bien, il va bien falloir savoir ce que l'on fait.
09:23
Est-ce qu'on laisse Poutine grignoter, gagner ce terrain,
09:25
ou est-ce qu'on tape du point sur la table en disant,
09:28
maintenant, ça suffit ?
09:28
Nous n'avons pas les moyens de travailler sur la table.
09:30
Mais à chaque fois, c'est la question, c'est qui est ce...
09:31
Parce qu'en réalité, Donald Trump a un pouvoir immense.
09:35
Les GBU 57, par exemple, ça, c'est fascinant.
09:37
Ça montre à quel point tout le monde est suspendu.
09:39
C'est un homme qui est très susceptible.
09:41
S'il sent qu'il s'est fait rouler dans la farine,
09:43
qu'il ne peut pas exploiter son accord sur les minerais,
09:45
eh bien, à un moment donné, peut-être,
09:47
eh bien, il y aura-t-il une intervention américaine.
09:48
Oui, mais là, on est sur un autre niveau.
09:51
Donc, Donald Trump est tout à fait monétisé aujourd'hui.
09:54
Si vous parlez de la seule personne capable de faire changer...
09:57
Il est président des Etats-Unis,
09:59
donc il a le pouvoir des Etats-Unis.
10:00
Ça n'exclut pas que d'autres puissent essayer de le mettre.
10:02
Les deux sont très compatibles.
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