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Dans 100% Politique, sur CNEWS, la juriste et essayiste Rachel Khan a jugé qu'Emmanuel Macron était «complètement hors-jeu, hors-sol, has-been», quant au conflit entre l'Iran et Israël. 

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Transcription
00:00Complètement hors-jeu, mais bien plus que ça, hors-jeu, hors-sol, Asbine, il passe complètement à côté de l'histoire tout simplement parce qu'il n'est pas dans l'histoire, c'est-à-dire qu'on n'écrit pas l'histoire quand on est hors de l'histoire.
00:13Il ne se met pas à la place des peuples qui souffrent, il fait passer la lâcheté pour de la diplomatie, du renoncement pour de la sagesse, et puis il brandit à chaque fois la paix, la paix, la paix, sans vouloir en payer le prix.
00:28La paix, c'est un vernis, en fait, qu'il met sur sa politique, et puis il veut se gargariser de l'humanitaire et de Gaza, donc là, en fait, ce qui va se passer dans les prochains jours,
00:41puisque le cessez-le-feu est arrêté entre le régime iranien et Israël, la menace est toujours là, mais le cessez-le-feu est arrêté, tous les projecteurs vont être vers Gaza,
00:51il va pouvoir recommencer sa petite musique sur le droit humanitaire.
00:54Si vous me permettez, Rachel, il n'avait pas arrêté, parce que hier, Jean-Noël Barraud a à nouveau condamné s'est passé à Gaza, a appelé à nouveau à reconnaître l'État, je le cite, de Palestine, comme il dit,
01:05donc en fait, ça ne s'est jamais arrêté, c'est juste que les projecteurs étaient tellement braqués sur Israël et sur l'Iran, avec Emmanuel Macron qui pouvait,
01:12et évidemment, il a décalé la reconnaissance d'un État de Palestine, parce que ça devait arriver le 18 juin.
01:16Tout à fait, mais pour la France, pour les Français, pour les citoyens, et même pour les Européens, c'est une trahison.

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