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  • il y a 3 jours
Jeudi 19 juin 2025, retrouvez Laetitia Gabaut (Économiste, Observatoire de l'Epargne Européenne (OEE)), Clara Lardé (Spécialiste, Paul Bert Serpette), Grégoire Naacke (Directeur, Observatoire de l'Épargne Européenne) et Alban de la Raitrie (Gérant Privé, La Financière d'Uzès) dans SMART PATRIMOINE, une émission présentée par Nicolas Pagniez.

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00:00Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans Smart Patrimoine, Smart Patrimoine l'émission qui vous accompagne dans la gestion de vos finances personnelles
00:14mais l'émission qui décrypte également avec vous les enjeux et les actualités du secteur de la gestion de patrimoine.
00:20Une émission que vous pouvez retrouver tous les jours sur Be Smart for Change, sur les réseaux sociaux de Be Smart for Change
00:25et bien sûr vous pouvez nous écouter en podcast sur toutes les plateformes de podcast.
00:30Au sommaire de cette édition, nous commencerons tout d'abord avec Patrimoine Passion, le rendez-vous dédié aux investissements de plaisir, passion ou alternatif de Smart Patrimoine
00:37et en l'occurrence nous nous demanderons ce que veut dire investir dans un sac.
00:42Le sac à main est-il un objet de collection ? Peut-il devenir un objet d'investissement ?
00:46C'est ce que nous verrons dans un instant avec Clara Lardé, marchande de mode chez Paulbert Serpette.
00:52Nous enchaînerons ensuite avec Enjeu Patrimoine, un enjeu patrimoine consacré à l'épargne européenne.
00:58Nous ferons un point sur l'épargne en Europe, sur l'observatoire même de l'épargne en Europe
01:03avec Grégoire Nack, directeur de l'Observatoire de l'épargne européenne
01:07mais aussi avec Laetitia Gabot, économiste à l'Observatoire de l'épargne européenne.
01:12Nous tenterons de comprendre ensemble quelles ont été les dynamiques à l'œuvre depuis le début de l'année
01:16alors que certains des sujets épargnes ont pu être un petit peu chahutés ou mouvementés.
01:21Et puis enfin, nous finirons cette émission avec l'œil de l'expert, un œil de l'expert où nous parlerons du PEA.
01:27Nous nous demanderons pourquoi est-ce qu'il faut parler du PEA
01:29et c'est une question à laquelle répondra Alban Delarretrie, gérant privé à la financière du ZES.
01:34On se retrouve tout de suite sur le plateau de Smart Matrice.
01:36Les sacs à main et notamment les sacs à main issus de grandes maisons peuvent-ils être un objet de collection et deux, un objet d'investissement ?
01:50C'est le sujet qui va nous animer à présent dans Patrimoine Passion.
01:53Et pour en parler, nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine, Clara Lardé.
01:56Bonjour Clara Lardé.
01:57Bonjour.
01:57Bienvenue sur le plateau de Smart Patrimoine, cette marchande de mode au marché, Paul Baire Serpette.
02:03Alors première question, effectivement, quand on parle de sacs à main et qu'on évoque le sujet sacs à main,
02:09que ce soit comme un objet de collection ou un objet d'investissement,
02:13on parle de tous les sacs à main ou on reste cantonné aux trois, quatre grandes maisons de luxe françaises ?
02:19Moi, j'ai top trois quand même.
02:21D'accord, plutôt trois que quatre.
02:23Chanel, pour commencer, je dirais.
02:26En second, le Birking, Calvin & Poop.
02:29Et en troisième, le Kelly.
02:30Donc deux sacs de la maison Hermès et un sac de la maison Chanel.
02:34Ah oui, d'accord.
02:34Donc ça reste un marché très, très, très resserré, si je comprends bien.
02:38C'est quelques modèles iconiques de quelques maisons.
02:40Non, vous avez parfois des modes.
02:43C'est-à-dire, par exemple, il y a quelques années, on a vu une résurgence du sac Constance de chez Hermès.
02:49Mais c'est des bulles, en fait.
02:50D'accord.
02:51Mais si vous voulez, sur la longueur, sur le temps, je dirais que ces trois sacs-là ont traversé les décennies avec beaucoup de succès.
02:59D'accord.
02:59Donc c'est effectivement les trois plus emblématiques.
03:02Exactement.
03:02Si je compare avec un autre type d'actifs, quand on parle de montre, effectivement, on a des marques ou des modèles qui traversent le temps comme ça.
03:11Mais il y a un marché autour.
03:12C'est pareil pour les sacs à main ?
03:14Exactement.
03:15Oui.
03:15C'est exactement la même chose.
03:16Alors, on a vu, par exemple, ça se voit par rapport à l'évolution des prix.
03:21D'accord.
03:23Alors, de mémoire, un sac Chanel de 55, je parle du classique, le Timeless, en 2006, il était d'environ 1200 euros.
03:32D'accord.
03:32Aujourd'hui, il faut compter plus de 10 000 euros, 11 000 euros.
03:35D'accord.
03:35Donc ça fait...
03:36Oui, oui, 9, 9, 9.
03:39Pour le Kieli, je crois qu'on est passé de 2 000 en 2006 à 10 000 aujourd'hui.
03:47D'accord.
03:489, 10 000.
03:49Et pour le Birkin, de mémoire, c'était 4 000 en 2006.
03:53Et aujourd'hui, pareil, on est dans les 10 000.
03:55Donc, en fait, sur 18 ans, vous avez eu une croissance au niveau du prix qui est complètement délirante, surtout pour le Chanel.
04:03Et comme on l'explique, ça, ce n'est pas juste un sujet de matières premières et d'inflation ? C'est quoi ?
04:08Ça devient un objet de collection à l'heure actuelle ? C'est un sujet de demande ?
04:13Alors, c'est un objet d'investissement même, de collection également, mais d'investissement.
04:18C'est-à-dire qu'en fait, ce sac qui a été créé...
04:21Alors, par exemple, je prends le Birkin, qui a été créé, je crois, en 83 ou 84 pour l'actrice Jane Birkin.
04:28Alors, pour la petite histoire, elle avait rencontré, en fait, sur un vol Paris-Londres, à l'époque, le CEO d'Hermès, Jean-Louis Dumas, je crois.
04:36Et elle lui avait parlé de ses difficultés à trouver un sac qui corresponde à ses besoins de maman.
04:40Et donc, il a créé pour elle le Birkin.
04:43Et ce sac est devenu totalement iconique.
04:45D'ailleurs, je crois que...
04:46On le voit à l'écran, à l'heure actuelle.
04:48Voilà, c'est exactement ça.
04:50Et je crois qu'en juillet, ils vont mettre en vente, d'ailleurs, le sac de Jane Birkin.
04:54Ils ont même refusé de communiquer le prix, c'est vous dire.
04:56D'accord.
04:57Je pense que ça va atteindre des sommets.
04:59Et en fait, les femmes, aujourd'hui, oui, alors, il y a d'abord ce côté un peu fantasmé de ce sac, comme le Kelly,
05:06qui fait un peu partie des piliers de la garde-robe en matière d'accessoires pour une femme actuelle.
05:11Et en fait, ce qui est absolument ahurissant, c'est que le Kelly date des années 50, le Birkin des années 80.
05:18Et ils ont traversé les époques.
05:20Alors, je vous ai dit tout à l'heure, vous avez des bulles.
05:22Il y a eu des sacs qui ont, voilà, comme le saddle de Dior.
05:26À un moment, tout le monde voulait le saddle de Dior.
05:28D'accord.
05:28À un moment, ça a été le Constance.
05:29Mais ces sacs-là, c'est les trois mammouths.
05:34D'accord.
05:34Mais comment on explique qu'ils aient pris autant de valeur ?
05:36C'est parce qu'il y a une demande qui est toujours présente ?
05:38Non.
05:38Évidemment, la demande est exponentielle.
05:40Mais surtout, par rapport à Hermès, en fait, pour avoir un sac Hermès aujourd'hui, c'est extrêmement difficile.
05:48Il faut être dans les petits papiers d'Hermès.
05:49Il faut prendre rendez-vous.
05:50Il y a des gens qui attendent des années.
05:52J'ai deux clientes, par exemple, qui ont attendu six ans pour pouvoir avoir un petit Birkin.
05:57D'accord.
05:57Neuf, toujours.
05:58Neuf.
05:58Et en fait, quand elle a eu son rendez-vous, elle n'a pas eu le Birkin.
06:02Ils lui ont dit, voilà, nous avons un Constance en magasin ou un autre.
06:06Je ne me souviens plus quel modèle.
06:07Et donc, elle est repartie un peu frustrée parce qu'elle est repartie avec son Constance.
06:09Donc, on n'est pas assuré, même quand on a les moyens de s'acheter un sac comme celui-là, d'avoir le sac en question.
06:14Les grandes maisons jouent un peu la rareté aussi.
06:16Alors, ils jouent la rareté, mais pas que.
06:18En fait, pour faire un sac de cette qualité-là, c'est des heures de travail.
06:24Vous avez quand même des, comment on appelle ça, des artisans qui sont formés pendant des années pour pouvoir faire ce sac.
06:31Il est extrêmement particulier parce qu'il est tout scellé, donc les points sont faits à la main.
06:35Donc, c'est tout un savoir-faire.
06:36Et je pense que Hermès a joué la longévité justement par rapport à la qualité.
06:41C'est-à-dire qu'ils se disent, vous voulez un sac Hermès ?
06:43Ça se mérite.
06:44Ça prend du temps de faire du beau.
06:46Et donc, si vous le voulez, il faut attendre.
06:49Alors, c'est pour ça que vous avez énormément de sacs vintage qui se vendent.
06:52C'est ce que j'allais dire.
06:53Ça doit créer un marché de l'occasion phénoménal de l'autre côté.
06:55Où là, pareil, la valeur doit progresser.
06:59Alors, ce qui est étonnant, c'est que même parfois, le vintage est plus cher que le neuf.
07:02D'accord, parce que disponible.
07:04Exactement.
07:04Et vous avez tout compris.
07:05C'est-à-dire qu'en fait, Hermès crée la frustration et donc le désir.
07:09Et les gens qui ne veulent pas attendre, qui veulent l'immédiateté, pardon,
07:14eh bien, ils se tournent vers le deuxième.
07:17D'où le fait qu'un sac iconique comme les trois que vous venez de citer,
07:22parce que ce sont ceux qui traversent effectivement les années.
07:25Mais il y a d'autres sacs sur des périodes plus ponctuelles qui peuvent aussi prendre de la valeur.
07:29D'où le fait que ça devienne potentiellement un investissement,
07:31parce que ça peut prendre beaucoup plus de valeur que le jour où on l'a acheté neuf,
07:36ou même encore mieux, où sa mère ou sa grand-mère l'a acheté neuf.
07:40C'est ça, c'est ce que vous voyez aujourd'hui ?
07:41Par contre, les sacs vintage, par exemple, des années 60,
07:45je dirais qu'en matière de prix, sont plus abordables que les sacs plus récents.
07:51Par exemple, un sac, je dirais, un Kelly des années 60,
07:56pas forcément, je parle en boxe classique, entre 6 et 7 000.
08:01En boxe, ça veut dire quoi ?
08:03Le boxe, c'est une manière de traiter le cuir, c'est-à-dire que c'est un cuir assez lisse et brillant.
08:08Est-ce que j'imagine que l'état de conservation doit jouer énormément aussi ?
08:11Est-ce que c'est comme les œuvres d'art, où la collection d'où est issue l'œuvre joue,
08:16et où là, je ne sais pas, un propriétaire...
08:19Alors, un tableau, je n'y connais pas grand-chose, je ne sais pas si ça s'abîme,
08:22mais un sac, oui, si vous le portez, ça s'abîme.
08:24Alors, il est toujours mieux de le faire réparer par la maison Hermès,
08:27parce que du coup, voilà, c'est une plus-value.
08:29Mais là, pareil, il y a un sujet délai ou...
08:32Alors, ça, les délais, oui, il y en a toujours chez Hermès,
08:34mais c'est le coût aussi qui n'est pas le même.
08:37Si vous faites réparer ça par votre coordonnier,
08:39la valeur de votre sac diminue aussi,
08:40parce que ça ne sera forcément pas fait de la même manière.
08:42Et donc, du coup, il y a le sujet réparation et la provenance,
08:49ça joue ou pas forcément ?
08:50C'est-à-dire la provenance ?
08:51Si ça sort de la garde-robe d'une personne célèbre, par exemple,
08:55si c'est une édition encore plus particulière pour quelqu'un...
09:00Alors, en général, quand ça sort de la garde-robe d'une personne célèbre,
09:04comme le sac de Jane Birkin, ça part directement aux ventes aux enchères.
09:07D'accord, donc c'est même plus un sujet investissement, c'est...
09:10Oui, si, parce que je crois que c'était en 2022,
09:14ils ont quand même réussi à vendre un Birkin, je crois, en Himalaya.
09:19Il attend la somme pharaonique de 350 000 euros, quand même.
09:23D'accord.
09:24Voilà, donc en matière d'investissement, je trouve que c'est pas mal pour un sac à main.
09:28Pour conclure, Clara Lardé, si on veut investir dans un sac à main,
09:31si je comprends bien, d'autres prennent de la valeur,
09:34mais on le rappelle, ceux qui, selon vous, traversent les années,
09:36c'est le Kelly, le Birkin et le...
09:382,55 Cool Timeless de Chanel.
09:41Merci beaucoup, Clara Lardé.
09:42Je vous en prie, merci à vous.
09:43Je rappelle que vous êtes donc marchande de mode au marché,
09:47Paul Baer-Serpet.
09:48Et quant à nous, on se retrouve tout de suite dans Enjeu Patrimoine.
09:56Et nous enchaînons à présent avec Enjeu Patrimoine,
09:58où nous allons tenter de comprendre ensemble
10:01quelle est la situation de l'épargne en Europe,
10:05de l'épargne européenne.
10:06Et pour en parler, nous avons le plaisir de recevoir,
10:08sur le plateau de Smart Patrimoine, Grégoire Nack.
10:10Bonjour, Grégoire Nack.
10:11Bonjour, merci pour l'invitation.
10:13Bienvenue à vous.
10:14Vous êtes directeur de l'Observatoire de l'épargne européenne.
10:17Et on a le plaisir d'accueillir également Laetitia Gabot.
10:19Bonjour, Laetitia Gabot.
10:20Bonjour.
10:21Vous êtes économiste au sein de l'Observatoire de l'épargne européenne.
10:24On va commencer avec vous, Grégoire Nack.
10:26Je rappelle que l'Observatoire de l'épargne européenne
10:27a notamment pour mission de promouvoir la recherche
10:30sur l'épargne en Europe.
10:31Ça tombe bien, c'est ce qui nous intéresse ici
10:33dans Smart Patrimoine.
10:34Mais afin d'en comprendre notamment son rôle
10:36dans la croissance économique, notamment.
10:39Et c'est un sujet qui est beaucoup regardé
10:42à l'heure actuelle par les politiques.
10:44Vous avez publié votre tableau de bord
10:46de l'épargne en Europe,
10:47qui porte sur le quatrième trimestre 2024.
10:50Qu'est-ce que vous constatez en Europe ?
10:52Est-ce que les sujets qui nous animent en France,
10:55fiscalité, difficulté d'accès au crédit
10:59quand on veut investir dans l'immobilier
11:01ou autres, sont des thématiques partagées
11:04en Europe également ?
11:06Oui, le sujet, il est très d'actualité,
11:10notamment pour le financement
11:11de la transition énergétique et numérique.
11:14Et un peu sensible aussi,
11:16parce que ça touche tous les ménages,
11:18notamment en France, avec l'épargne réglementée,
11:21qui est un produit très populaire, historique, etc.
11:23Donc c'est à la fois très actuel et sensible,
11:26et on le voit bien à chaque fois
11:29qu'il y a une modification du taux du livret A,
11:31à quel point ça fait parler
11:32et ça impacte le ménage français.
11:36Mais ce n'est pas qu'en France,
11:39dans les autres pays,
11:40il y a beaucoup de similitudes.
11:42Nous, on observe finalement,
11:44il y a quelques points sur lesquels
11:45il y a une exception française,
11:47mais pas tant que ça,
11:48une relative similarité,
11:51notamment entre la France et l'Allemagne,
11:54les pays d'Europe du Sud un peu différents,
11:56avec une forte part de l'immobilier
11:59et moins d'épargne de long terme.
12:01Mais c'est plutôt les pays d'Europe
12:03versus les pays anglo-saxons,
12:05où là, les modèles sont assez différents.
12:08Ce qui se passe en France,
12:09se passe en Europe,
12:09si je comprends bien.
12:10La situation d'un épargne français,
12:11la situation de l'épargne français,
12:12qui sont toutes bêtes,
12:13avant peut-être d'aller effectivement
12:14sur ce que vous constatez,
12:16Laetitia,
12:16spécifiquement sur le quatrième trimestre,
12:18mais on parle beaucoup
12:19de l'excédent d'épargne
12:20des ménages français.
12:22On pourrait dire l'excédent d'épargne
12:23des ménages européens.
12:24Les réflexes sont les mêmes, par exemple ?
12:25Oui, surtout l'épargne Covid,
12:27le fait que le taux d'épargne
12:29dans la plupart des pays,
12:31dont la France,
12:33est resté à un niveau supérieur
12:35à ce qui était observé
12:36avant le Covid.
12:38Donc, en fait,
12:39le taux d'épargne,
12:40c'est quand même une mesure
12:41de la frilosité des ménages
12:43et une certaine inquiétude
12:45vis-à-vis du contexte politique,
12:48du contexte géopolitique, etc.
12:51Mais dans quasiment
12:52tous les pays d'Europe,
12:53on est encore à des niveaux
12:55significativement au-dessus
12:56de ce qui était observé
12:58avant le Covid.
12:59Laetitia Gabo,
12:59si on regarde le tableau de bord
13:01de l'épargne en Europe,
13:02vous relevez,
13:03enfin, l'observatoire
13:04de l'épargne européenne
13:05relève trois points.
13:07La hausse des taux d'intérêt
13:08d'emprunt d'État à 10 ans,
13:09la baisse des marchés d'action
13:10dans la plupart des pays,
13:12sauf en Allemagne et en Italie,
13:13et les prix de l'immobilier
13:14qui continuent à augmenter,
13:16sauf en France.
13:16Donc là, effectivement,
13:17on revient peut-être
13:18sur l'exception française
13:20sur ce sujet.
13:22Que dire de ces trois constats,
13:24Laetitia Gabo ?
13:25Alors déjà,
13:26on peut partir
13:27pour la France.
13:29Vraiment,
13:30ça a été une année
13:31un peu d'exception
13:32pour la France
13:33par rapport aux autres pays européens
13:34parce que, en fait,
13:36la France,
13:36c'est le seul pays
13:37qui a été impacté
13:38par la baisse
13:39des marches d'action,
13:40ce qui a été
13:41beaucoup moins le cas
13:42sur les autres pays
13:42où, là,
13:44les marches d'action
13:44ont eu de bonnes performances
13:46et donc, de ce fait,
13:47les ménages, en fait,
13:48ont profité
13:49de ces effets de valorisation
13:51alors qu'en France,
13:52c'est vraiment le seul pays
13:53dont la poche d'action,
13:55en fait,
13:55a diminué
13:56du fait de la baisse
13:57des marchés.
13:58D'accord.
13:58Mais ça, c'est sur l'ensemble
13:59de...
13:59Ça veut dire que
14:00les marchés d'action
14:01ont baissé
14:02et, du coup,
14:03le montant investi
14:05sur les marchés d'action
14:06par les ménages français
14:06a diminué
14:08là où, dans les autres pays,
14:09il y avait un peu plus
14:09de confiance et...
14:10C'est ça.
14:10Mais, donc, oui.
14:12Mais, par contre,
14:12ce qu'on remarque globalement,
14:14c'est qu'il y a le rôle
14:15de l'intermédiation
14:16et que, en fait,
14:18par rapport aux actions,
14:20le rôle de l'intermédiation
14:21est important
14:22parce qu'on remarque
14:23que, via l'assurance-vie,
14:25les fonds de pension
14:25et les fonds au PCVM,
14:29en fait, du coup,
14:30la détention d'action
14:32indirectement,
14:33en fait,
14:33n'a pas réellement baissé
14:35en France.
14:35C'est vraiment plus
14:37axé sur l'action
14:38en direct en 2024
14:39où ça a été, du coup,
14:41un peu moins avantageux
14:42pour les Français
14:43en 2024.
14:45Grégoire Nac,
14:46ça montre, là aussi,
14:47encore,
14:47c'est des effets
14:48de comportement,
14:49quelque part.
14:49C'est le particulier
14:50en France
14:51et peut-être un petit peu
14:51plus frileux
14:52sur les marchés d'action
14:53que le particulier européen ?
14:56Oui, enfin,
14:57moi, ce que je trouve
14:57très intéressant
14:58sur l'année 2024,
14:59c'est, comme disait Leticia,
15:01le rôle de l'intermédiation,
15:02c'est-à-dire
15:02sur les actions
15:03détenues en direct
15:03qui restent une faible part
15:05en France,
15:07donc c'est 6%.
15:08En Europe,
15:09c'est à peu près
15:10pareil dans la moyenne.
15:12Donc, on estime
15:12à peu près 6%
15:13d'actions détenues
15:14en direct
15:14et on a fait une étude
15:16récemment avec l'AFG
15:17où on estime
15:18la détention totale
15:19directe et indirecte.
15:20On est à l'ordre
15:20de 20% en France
15:22et dans la moyenne européenne.
15:24Il y a certains pays,
15:24comme en Suède,
15:25où c'est beaucoup plus élevé.
15:26Mais en 2024,
15:27les marchés baissent
15:29en France.
15:30Il y a une certaine
15:31incertitude
15:31et les flux sont négatifs
15:32dans tous les pays
15:33sur l'année,
15:34sur les actions
15:35détenues en direct.
15:35En revanche,
15:36quand c'est de l'épargne
15:37intermédiaire,
15:38l'intermédiaire joue son rôle
15:40quand même.
15:40Oui, bien sûr.
15:41Il reste investi.
15:42Voilà, de moins paniquer.
15:44Et sur les OPC,
15:45les flux sont positifs
15:46et en France,
15:47restent positifs
15:48de manière assez significative.
15:50Et sur l'assurance-vie,
15:51pareil.
15:52Donc, la baisse
15:53est moins importante.
15:55sur l'année,
15:58le CAC 40,
15:58il est en baisse
15:59d'un peu plus de 2 %,
16:01alors que dans tous
16:01les autres pays,
16:02il est en hausse.
16:04Les marchés US
16:04ont bien performé.
16:06Le stock,
16:07c'est autour de 15-16 %,
16:08je crois.
16:10Voilà,
16:10il y a une année difficile
16:11en France,
16:12notamment à cause
16:12du contexte politique.
16:14Mais finalement,
16:15l'intermédiation
16:16permet de limiter
16:18l'impact
16:18sur le patrimoine
16:19des ménages.
16:21Si je peux me permettre
16:24de citer un autre travail
16:26qu'on fait chaque trimestre,
16:27on calcule un indice
16:28de mesure
16:29de la performance
16:30du patrimoine
16:31d'un ménage
16:31traditionnel français.
16:34Finalement,
16:35en 2024,
16:36elle n'est pas mauvaise
16:37la performance
16:37parce qu'on est à peu près
16:38à 2 % en termes réels.
16:39D'accord.
16:40Oui, bien sûr.
16:41Parce qu'on a rebaissé
16:41et globalement,
16:44sur les produits obligataires,
16:45la performance
16:45n'était pas trop mauvaise
16:47entre l'assurance-vie euro
16:48et l'assurance-vie CAC.
16:49la performance
16:50est plutôt meilleure
16:51que quand on était
16:52en période inflationniste
16:53et où les ménages
16:54sont allés massivement
16:55sur le livret A
16:56pour résumer à l'extrême.
16:58Justement,
16:58c'était un des autres
17:00enseignements
17:00sur lesquels
17:01je voulais revenir,
17:02Laetitia Gabo.
17:03Les taux de placement
17:04financier ont progressé,
17:06c'est ce que vous constatez,
17:08donc,
17:09au dernier trimestre 2024,
17:11plus 0,9 pp
17:12sur le trimestre en moyenne
17:13ou alors
17:13ils sont restés stables
17:15et en France
17:15on a plus vu
17:16de la stabilité
17:16que de la progression.
17:17C'est ça.
17:17Mais globalement,
17:18on peut dire
17:19que sur les derniers trimestres
17:21en 2024,
17:22les placements financiers
17:23progressent
17:24mais très faiblement
17:24partout en Europe.
17:26C'est plutôt
17:27une stabilité.
17:28On voit 0,9
17:29en pourcentage
17:31c'est quand même
17:32assez faible.
17:33Mais voilà,
17:33il y a une stabilité
17:34des taux d'épargne
17:35qui reste élevée
17:36et en fait,
17:37le taux d'épargne
17:38c'est à la fois
17:40le taux de placement
17:42financier
17:42avec le taux de placement
17:45non financier
17:45qui comprend
17:46tous les achats,
17:47tous les investissements
17:48en biens immobiliers.
17:51D'accord.
17:51Et qui lui,
17:52baisse modérément
17:53si j'ai bien compris.
17:54Voilà.
17:54D'où relativement
17:55une stabilité.
17:56Et après,
17:57à cela,
17:58on retire en fait
17:59le recours au crédit.
18:02Et donc là,
18:02c'est pareil.
18:03Le retour au crédit
18:03en fait,
18:04on reprogresse
18:05mais très légèrement.
18:06D'accord.
18:06Parce que,
18:07je sens,
18:08il y avait les taux
18:08qui ont beaucoup
18:09augmenté en 2023
18:11et aussi en 2024
18:14mais ils ont commencé
18:14à diminuer
18:15vers la fin de l'année.
18:16Et donc,
18:17la hausse
18:18du taux d'intérêt
18:18en fait,
18:19a quand même
18:19beaucoup impacté
18:20les ménages.
18:21Et effectivement,
18:23mais on a quand même
18:25un taux d'épargne.
18:25C'est ce qu'on disait
18:26au début,
18:27qui lui,
18:28reste stable
18:29dans la plupart des pays.
18:30C'est-à-dire que,
18:31quelque part,
18:31et c'est d'ailleurs
18:32pour ça que les politiques
18:32en parlent autant,
18:33c'est qu'on n'investit
18:34pas dans l'économie réelle
18:35ou on l'investit un peu
18:36mais on garde en épargne.
18:37On consomme moins.
18:39Oui,
18:39alors dans cette épargne,
18:42il y a quand même
18:43des...
18:43C'est investi, oui.
18:44C'est moins important
18:46qu'aux États-Unis.
18:48Mais je pense
18:49qu'il y a aussi
18:49une prise de conscience
18:50de la nécessité
18:51de constituer
18:52une épargne de long terme
18:53dans un contexte
18:55de vieillissement
18:56des populations
18:56et où les taux de remplacement
18:58du système de retraite
19:00est amené à diminuer
19:01dans tous les pays
19:03de nos échantillons
19:04à part les Pays-Bas
19:05qui ne sont même pas
19:06dans le tableau de bord d'ailleurs
19:07mais qu'on couvre souvent
19:08dans d'autres études.
19:09On est dans un système
19:10qui repose principalement
19:11sur le pilier 1.
19:13Et je dirais
19:14que la France
19:15et l'Allemagne,
19:16malgré le fait
19:17que le système de retraite
19:18est en premier lieu
19:19repose sur le pilier 1,
19:21il y a un socle
19:22d'épargne de long terme
19:23significatif
19:24avec notamment
19:25l'assurance-vie
19:26et les fonds de pension.
19:27C'est moins vrai
19:28en Espagne
19:29ou en Italie
19:30où c'est encore
19:30et là,
19:31la place de l'immobilier
19:32joue un rôle important aussi.
19:33C'est encore une culture
19:34très investie
19:35dans l'immobilier
19:36et donc moins
19:37en financier.
19:38plus 4,8%
19:40en moyenne
19:41d'augmentation
19:42sur les encours
19:43en assurance-vie
19:44et fonds de pension
19:45au quatrième trimestre 2024.
19:46C'est ce que vous constatez
19:47dans l'observatoire.
19:48Ce que je trouve intéressant,
19:49Grégoire Nac,
19:50c'est que
19:50en revanche,
19:51ce que vous constatez,
19:52c'est que
19:52les encours
19:54sur les parts
19:54de fonds d'investissement
19:55détenus en direct
19:56progressent
19:57partout
19:57sauf en France.
19:59Oui,
19:59alors là encore,
20:00la France,
20:02il y a assez peu
20:03de détention
20:04d'action en direct
20:05mais je disais
20:06à peu près 6%,
20:07on est à peu près
20:08à la moyenne
20:09des pays d'Europe
20:11mais à la moitié
20:12de la Suède
20:12pour donner un exemple.
20:14Mais il y a très peu
20:14d'OPC détenus en direct
20:16en France.
20:16Et donc là,
20:17on parle des OPC
20:18en direct.
20:19Les OPC sont détenus
20:20à travers l'assurance-vie.
20:22D'accord.
20:22Mais effectivement,
20:23en fait,
20:24pour moi,
20:25il y a trois graduations.
20:26C'est une spécificité
20:26d'investissement française.
20:28Oui,
20:28mais en fait,
20:29en France,
20:30c'est beaucoup
20:31l'assurance-vie.
20:32Et bon,
20:33moi,
20:33ce que je rappelle
20:34souvent
20:34et ce qui est un peu...
20:36Souvent,
20:36les gens présentent
20:37l'assurance-vie
20:38comme un produit
20:38alors que c'est
20:39une enveloppe fiscale.
20:40Oui,
20:40bien sûr.
20:41Mais même le PEA,
20:42on voit,
20:43il n'est souvent pas plafonné
20:44alors que fiscalement,
20:46le PEA,
20:46pour détenir des actions,
20:47c'est un des meilleurs produits
20:48en Europe
20:49pour détenir des actions en direct.
20:51Mais ça ne fait pas
20:52un taux de détention
20:54d'actions en direct
20:54ou bien supérieur.
20:56Et donc,
20:57les OPC,
20:57c'est un peu pareil.
20:59Effectivement,
20:59les flux sont négatifs
21:01alors qu'ils augmentent
21:02dans les autres pays.
21:04Ça,
21:04c'était pour le quatrième trimestre 2024.
21:06Que retenir,
21:07Grégoire Nack
21:07et ensuite,
21:08Laetitia Gabot
21:08de ce tableau de bord
21:10pour l'année 2025,
21:12par exemple,
21:13sachant qu'on dit
21:13à mi-2025
21:14à l'heure actuelle ?
21:15C'est toujours un peu frustrant
21:17parce que les derniers chiffres
21:18qu'on a,
21:19ils s'arrêtent
21:19au dernier trimestre
21:20de 2024.
21:23Mais 2025,
21:24ce qui est intéressant
21:24de voir,
21:25là,
21:26on a parlé
21:26des grandes poches
21:28qui sont
21:28les actions
21:31et les produits
21:31de taux
21:33détenus de manière
21:33directe et indirecte.
21:35Et si on additionne tout ça,
21:36on arrive à 55,8%
21:39en France.
21:39Et tout le reste,
21:40c'est des liquidités.
21:41Et donc,
21:42les liquidités,
21:44on voit que
21:45quand les taux
21:46rebaissent,
21:49les ménages
21:51ont tendance
21:52souvent à garder
21:53en liquidité
21:53parce qu'ils ne sont pas
21:54incités
21:54à aller sur des produits
21:56peu rémunérés
21:57et à garder
21:58dans leur épargne.
21:59Donc ça,
21:59je pense que c'est
22:00vraiment
22:00un ratio
22:04intéressant
22:05à suivre.
22:06Et si
22:06on continue
22:08de voir
22:08ce transfert
22:09depuis plusieurs années
22:10quand même,
22:11de transfert
22:12un peu
22:12dans l'assurance-vie
22:14des supports
22:15en euros
22:16vers des UC.
22:17Laetitia Gabot,
22:18très rapidement,
22:18il faut effectivement
22:19regarder les liquidités
22:20aussi des épargnants
22:21européens.
22:22Oui,
22:22en fait,
22:23le patrimoine
22:24financier
22:24des ménages
22:25européens
22:25est principalement
22:26investi
22:27en liquidités.
22:29Et cette part
22:29est très forte
22:30en Allemagne,
22:32en France aussi.
22:33En moyenne,
22:34c'est autour
22:34de 40%
22:36de liquidités
22:37pour l'ensemble
22:38des ménages
22:38européens.
22:39Donc voilà.
22:40À suivre,
22:41avec vous
22:41dans les prochains mois.
22:42Merci beaucoup
22:42en tout cas
22:43Laetitia Gabot,
22:44merci Grégoire Nac
22:45et quant à nous,
22:46on se retrouve
22:47tout de suite
22:47dans
22:47L'œil de l'expert.
22:48Pourquoi faut-il parler
22:54ou reparler
22:55du PEA
22:56à l'heure actuelle ?
22:57Voilà le sujet
22:57qui va nous animer
22:58à présent
22:58dans L'œil de l'expert
22:59et pour en parler,
22:59nous avons le plaisir
23:00de recevoir sur le plateau
23:01de Smart Patrimoine
23:02Alban de la Rétrie.
23:03Bonjour Alban de la Rétrie.
23:04Bonjour Nicolas.
23:05Bienvenue sur le plateau
23:06Smart Patrimoine,
23:06vous êtes gérant privé
23:07à la financière
23:08d'UZS.
23:08Je vous pose la question
23:09directement,
23:10pourquoi faut-il parler
23:11du PEA à l'heure actuelle
23:12Alban de la Rétrie ?
23:13Écoutez,
23:14c'est un très bon sujet,
23:15c'est une bonne question.
23:16En fait,
23:16pourquoi est-ce qu'on en reparle
23:17ou pourquoi est-ce qu'on en parle ?
23:19Parce que le PEA
23:20a été un peu
23:21le parent pauvre
23:22de ces dernières années.
23:24Nos amis conseillers
23:24en gestion du patrimoine
23:25n'en parlaient plus beaucoup.
23:29Certains banquiers
23:30non plus
23:30et puis c'est vrai
23:32qu'en France
23:33l'investissement
23:34en actions
23:35n'est pas forcément
23:36le plus prisé
23:37mais le PEA
23:39a quand même
23:40un grand intérêt
23:41parce qu'il permet
23:42d'investir du coup
23:43en actions,
23:44plan d'épargne en actions
23:45dans une enveloppe
23:46fiscale intéressante
23:48sur plein de marchés différents
23:50et puis depuis
23:51l'avènement des ETF
23:52qui sont éligibles
23:53à ces PEA
23:54on n'est plus limité
23:55en fait aux seules actions
23:56de l'Union Européenne
23:57ce qui était le cas avant
23:59maintenant grâce aux ETF
24:01on peut aussi mettre
24:02des marchés américains
24:03des marchés émergents
24:05parce qu'on peut mettre
24:06des ETF dans un PEA
24:07exactement
24:08en fait dans un PEA
24:09on peut mettre
24:10comme son indique
24:11des actions
24:11européennes
24:12européennes évidemment
24:13de l'Union Européenne
24:14d'ailleurs c'est important
24:15de les préciser
24:15exactement
24:15de l'Union Européenne
24:16pas de franc suisse
24:17c'est pas de livre
24:18d'accord
24:18voilà par contre
24:19on peut mettre
24:20de la couronne suédoise
24:21de la couronne norvégienne
24:23de l'euro
24:24bien évidemment
24:25voilà
24:26et puis on peut mettre
24:27donc des actions
24:28des OPC
24:29d'accord
24:29mais bien sûr
24:30qui sont éligibles
24:31donc il faut qu'ils aient
24:32au moins 75%
24:33de leurs actifs
24:34qui soient
24:35dans les règles
24:37qu'on vient de donner
24:38d'accord
24:39et puis on peut mettre
24:41des ETF
24:41et du non-coté
24:43d'accord
24:43on peut invertir
24:44en non-coté via le PEA
24:45bien évidemment
24:45encore faut-il avoir
24:46un broker qui le propose
24:47mais en tout cas c'est possible
24:48alors soit c'est via
24:49votre broker
24:50ou votre banque
24:50soit aussi
24:51si vous avez
24:52un ami
24:53qui crée sa boîte
24:54c'est une très bonne enveloppe
24:56pour mettre
24:57les actions
24:58de cette société
25:00dans votre PEA
25:02puisque
25:03en admettant
25:04que votre ami
25:04est un grand succès
25:06et qu'il fasse fortune
25:07votre PEA
25:08enfin les actions
25:09qui seront dans ce PEA
25:10seront défiscalisées
25:11à la sortie
25:12c'est pas le seul moyen
25:15d'investir en actions
25:16en France
25:16on peut investir
25:17via l'assurance vie
25:18via le compte-titres
25:19c'est quoi les avantages
25:20du PEA
25:21c'est quoi les arguments
25:22du PEA
25:23pour revenir sur le devant
25:24de la scène
25:24à le bord de l'arrêté
25:25alors les avantages
25:27il y en a plusieurs
25:28d'abord donc c'est une enveloppe
25:29qui est défiscalisée
25:32c'est une enveloppe
25:33très facile d'accès
25:35on peut y investir
25:35avec 1000 euros
25:37même moins
25:37chez certains courtiers
25:39on peut le faire gérer
25:40on peut le gérer
25:42en gestion libre
25:42on peut le faire gérer
25:44par un mandat de gestion
25:45chez un professionnel
25:47dans une banque privée
25:47comme la financière du ZES
25:48ou dans n'importe quelle banque
25:49ou via des courtiers en ligne
25:51donc c'est très facile d'accès
25:54c'est pas très cher
25:55parce que les frais
25:55sont réglementés
25:57d'accord
25:57les frais du PEA
25:58sont réglementés
25:59d'accord
25:59les frais du PEA
26:00sont réglementés
26:01depuis quelques années
26:02on peut donc y loger
26:04je vous ai dit
26:06un petit peu
26:06ce qu'on voulait maintenant
26:08bien sûr
26:08et puis on est
26:10donc on a
26:11une enveloppe fiscale
26:13qui permet
26:14de ne pas payer d'impôt
26:15ni sur la plus-value
26:15ni sur les revenus
26:17tant qu'on reste
26:17à l'intérieur du PEA
26:18et lorsqu'on sort du PEA
26:20avec un délai
26:21qui est supérieur
26:23à 5 ans
26:24d'accord
26:24on ne paye
26:25des prélèvements sociaux
26:27que sur les plus-values
26:28d'accord
26:29prélèvements sociaux
26:29que sur les plus-values
26:30et pas d'impôt sur le revenu
26:32et pas d'impôt sur le revenu
26:33sur les gains potentiels
26:35du PEA
26:36si on fait des pertes
26:37sur son PEA
26:37on peut les reporter
26:38sur sa file d'impôt
26:39alors si on fait des pertes
26:40on peut les reporter
26:40à condition que l'on casse le PEA
26:42d'accord
26:43effectivement il faut
26:44casser le PEA
26:45très rapidement
26:46à le banc de l'arrêt
26:46quelle différence
26:47avec un PEA-PME ?
26:49alors le PEA
26:50donc c'est 150 000 euros
26:51d'investissement
26:52et donc on a accès
26:53à toutes les classes d'actifs
26:55peu importe
26:55la taille
26:56de ces actions
26:59d'accord
27:00on peut mettre
27:00tous les titres
27:01que l'on souhaite
27:02du L'Oréal
27:03comme une toute petite boîte
27:04alors que dans le PEA-PME
27:07là on peut aller
27:08jusqu'à un investissement
27:10de 225 000 euros
27:11d'accord
27:12en cumulant
27:14le PEA
27:15et le PEA-PME
27:17et par contre
27:18on est limité
27:19donc sur des tailles
27:20de sociétés
27:22qui sont moins importantes
27:23et c'est un grand intérêt
27:24encore aujourd'hui
27:25puisque les small caps
27:26sont en train de revenir
27:27sur le devant de la scène
27:28avec une surperformance
27:29en 2025
27:30depuis le début de l'année
27:31donc
27:31des small caps
27:33par rapport au large
27:33ce qui n'était pas arrivé
27:34depuis très longtemps
27:35Merci beaucoup
27:36Alban de la Réterie
27:37de nous avoir accompagné
27:38dans Smart Patrimoine
27:38je rappelle que vous êtes
27:39gérant privé
27:40à la financière du GES
27:41merci beaucoup
27:42et quant à nous
27:43on se retrouve très vite
27:44sur Be Smart for Change

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