- 18/06/2025
Jean-Yves Le Gallou, interviewé par Lucas Chancerelle, revient dans ce "Grand Angle" sur le sommet pour la remigration qui a eu lieu le 17 mai dernier à Milan en Lombardie. L'événement s’est tenu non sans difficultés avec une présence antifa et policière importante. Ce sujet de la remigration suscite la polémique : le maire de Milan, Giuseppe Sala, a saisi le préfet pour interdire les débats sur tout le territoire milanais, forçant même les organisateurs à déplacer à deux reprises le lieu de la conférence à plus de 30 km de là.
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NewsTranscription
00:00Ils nous attaquent et en vérité mettent directement en jeu notre existence.
00:05Mais nous ne cèderons pas.
00:07La riposte commence maintenant.
00:09Chaque don est une bouée de sauvetage.
00:11Chaque signature de la pétition que nous avons lancée est une balle contre la censure.
00:16TVL pourrait mourir pour le plus grand plaisir de la Macronie et de l'extrême centre,
00:20pour le plus grand plaisir de la caste médiatique.
00:23TVL peut renaître plus forte.
00:25C'est vous seul, c'est vous seul qui décidez.
00:27Avant de vous laisser retrouver vos programmes, je veux encore vous dire à titre d'exemple
00:32que si 1% des téléspectateurs qui ont regardé nos émissions de fin de semaine
00:37donnaient chacun 120 euros, nous serions sauvés, totalement libérés.
00:42Oui, TVL peut renaître plus forte.
00:44C'est vous seul qui décidez.
00:46Alors mobilisez-vous et mobilisez vos amis vite.
00:57Bonjour à tous, chers téléspectateurs de TV Liberté,
01:09et bienvenue dans ce Grand Angle avec Jean-Yves Le Gallou
01:12pour vous parler d'un sujet, d'un événement, le sommet pour la rémigration,
01:16qui a eu lieu le 17 mai dernier à Milan, en Lombardie,
01:19la capitale de la mode et de l'élégance italienne.
01:22L'événement s'est tenu non sans difficulté, Jean-Yves,
01:26avec une présence antifa et policière importante.
01:29Ce sujet de la rémigration suscite la polémique,
01:32au point où le maire de Milan, Giuseppe Sala, a saisi le préfet
01:36pour faire interdire les débats sur tout le territoire milanais,
01:40forçant même les organisateurs à déplacer à deux reprises
01:43le lieu de la conférence à plus de 30 km de là.
01:47Et ce n'était tout de même pas un rassemblement marginal,
01:50puisqu'il a été soutenu par Matteo Salvini et même plusieurs députés européens.
01:55Et Jean-Yves, vous faites sur votre compte X un commentaire enthousiaste de cet événement.
02:00Le sommet de la rémigration a été une grande manifestation d'éveil
02:03de la conscience européenne, conscience d'une origine commune,
02:07ethnique, culturelle, à faire prévaloir.
02:10Précisément, durant cet événement, on a vu des Français, des Italiens,
02:14des Portugais et d'autres Européens, même des Américains,
02:17avec Jared Taylor, que vous avez retrouvé, comme on le voit sur cette vidéo que j'ai pu filmer.
02:28Vous n'étiez pas seulement là-bas en tant que spectateur,
02:31vous avez prononcé un discours à cet événement.
02:34À quel titre étiez-vous présent ?
02:36Et qu'avez-vous dit lors de votre intervention ?
02:39À quel titre ? Je ne sais pas.
02:41Je m'intéresse à l'immigration depuis un demi-siècle.
02:44J'ai publié beaucoup d'ouvrages sur le sujet.
02:47Et malheureusement, aujourd'hui, la question qui se pose,
02:49c'est celle de la submersion ou de la remigration.
02:52Voilà.
02:53Et personnellement, je préfère la remigration à la submersion.
02:57Je pense que j'ai été aussi invité, évidemment, au titre de Paul Emia
03:00et de cofondateur de l'Institut IAD,
03:03qui œuvre pour la défense de l'identité européenne.
03:07Alors, comme je l'ai mentionné, on a constaté de grandes difficultés d'organisation.
03:10Est-ce que vous avez pu constater un petit peu comment ça s'est passé ?
03:13Je crois qu'on a reçu le lieu très tardivement, finalement.
03:16Oui.
03:16Alors, les organisateurs ont fait preuve d'une résilience extraordinaire
03:20et d'une persévérance extraordinaire.
03:22C'est un modèle.
03:23Puisqu'ils ont été obligés de changer deux fois de salle.
03:27Et pour la salle qu'ils ont fini par obtenir, à savoir une salle de théâtre,
03:30ils ont été obligés de changer l'horaire.
03:32Et il faut savoir que les participants…
03:34Alors, vous savez, il y a des gens qui disent parfois,
03:36oui, enfin, il y avait 400 personnes, oui, c'est très gentil,
03:39sauf que c'était mondial, en quelque sorte, en tout cas européen,
03:44et que les participants ont connu le lieu de la manifestation
03:50qui commençait à 9h du matin, à 6h du matin.
03:53Voilà.
03:54Et malgré tout, eh bien, tout le monde, beaucoup se sont retrouvés.
03:57C'est sûr qu'il n'y aurait pas eu toutes ces difficultés,
03:59il y aurait sans doute eu plus de monde.
04:00Sans parler de ceux qui ont eu des obstacles au moment de sortir de leur pays,
04:06comme ces jeunes identitaires allemands,
04:09qui se sont vus sortir de leur avion avant qu'ils ne partent pour 1 000 ans,
04:17gardés à vue par la police politique allemande,
04:20qui leur a signifié qu'ils n'avaient pas le droit de venir.
04:23Mais bon, ils ont fait preuve de résistance, de persévérance, de courage,
04:26puisque, à défaut de venir en avion, ils sont venus en voiture par les cols alpins,
04:33malgré l'interdiction du gouvernement allemand,
04:36et ils ont été à nouveau mis en garde à vue à leur retour.
04:40Donc, on voit que les choses ne sont pas toujours très faciles,
04:44mais ça prouve la vigueur de l'engagement.
04:49Et, encore une fois, moi, je suis très admiratif pour les organisateurs.
04:53– Ce qu'on avait vu, c'est qu'ils avaient eu comme prétexte, la police allemande,
04:57de reprocher la détention de certains objets,
05:00notamment un pull avec des avions dessus.
05:02– Oui, absolument.
05:03– Ça avait une signification.
05:05Et le gouvernement allemand avait également dit
05:06que ça donnait une mauvaise image de son pays.
05:08Et donc, c'était la raison pour laquelle il était tout à fait impensable
05:11que ces ressortissants puissent se rendre à Milan.
05:13– Oui, mais malheureusement, le gouvernement allemand
05:17a un peu hérité des méthodes de police politique de la RDA,
05:22et la Stasie est manifestement très présente encore
05:26dans les esprits des gouvernants allemands.
05:29– Alors, vous parlez de la présence de plusieurs nations européennes,
05:33mais est-ce que tout l'Occident est vraiment confronté à un même problème
05:36et donc partage un combat commun ?
05:38Les États-Unis, par exemple, c'est quand même un pays d'immigration d'origine.
05:41– Oui, alors ça se discute d'ailleurs parce que les fondateurs de l'Amérique,
05:47des États-Unis d'Amérique, au moment de la guerre d'indépendance,
05:50étaient axés sur la défense de leur identité anglaise, anglo-saxonne,
05:58qu'ils voulaient simplement libre de la tutelle de la puissance anglaise.
06:05Mais ils étaient dans une conception assez identitaire finalement.
06:10Ensuite, les États-Unis, effectivement, ont accueilli des immigrants
06:15non pas venus du monde entier, mais venus d'Europe,
06:22d'Europe anglaise, d'Europe du Nord,
06:25et puis un peu d'Europe italienne, d'Europe irlandaise.
06:31Mais au départ, c'est un pays qui d'ailleurs pratiquait les quotas,
06:38limitait son immigration, pratiquait les quotas,
06:42et qui était une immigration européenne.
06:45Donc qui pouvait se fondre assez facilement dans ce qu'on appelait le melting pot.
06:50– Mais sur l'unicité de ce combat entre peuples occidentaux que vous désignez,
06:54je reprends sous votre poste sur X la question de Pascal Gana,
06:58« Le ciment commun des Européens, le christianisme,
07:01transmetteur de la culture antique par sa synthèse au Moyen-Âge,
07:05a été peu évoqué à cet événement selon Pascal Gana.
07:08Peut-on fonder un mouvement de reconquête en dehors de la réalité ? »
07:11demande-t-il.
07:12« L'ethnie n'est-elle pas notre seul moteur commun ?
07:16Un Corse est-il un Écossais ? »
07:18– Un Corse n'est pas un Écossais,
07:22mais il y a quand même une culture commune,
07:27une origine commune, qui est l'origine européenne.
07:30Moi, j'ai fait valoir le fait que les différents pays européens
07:36sont issus d'une souche commune,
07:38et que le peuplement de l'Europe, il remonte à très loin,
07:43il remonte à des dizaines de milliers d'années,
07:46avec les chasseurs-cueilleurs, dont nous portons encore les gênes,
07:50nous partageons encore les gênes des peintres de Lascaux ou d'Alta Miras,
07:56nous partageons ensuite en commun l'héritage indo-européen,
08:03l'héritage culturel, l'héritage linguistique indo-européen,
08:07qui remonte à Saint-Milan,
08:08et puis bien sûr, on partage aussi l'héritage religieux du christianisme,
08:15qui a lui-même repris une partie de l'héritage antique.
08:19Donc il y a un héritage ethnique, il y a un héritage culturel,
08:23il y a un héritage religieux commun, qui nous distingue des autres peuples.
08:29Mon propos ne vaut nul mépris d'ailleurs des autres peuples, quels qu'ils soient,
08:33c'est simplement, il faut être conscient de notre spécificité,
08:37et au fond de notre devoir, de transmettre à nos descendants,
08:42ce que nous avons hérité de nos ancêtres.
08:45– Alors la rémigration est une idée polémique, qui peut choquer,
08:48y compris les descendants d'immigrés, aujourd'hui intégrés.
08:52On se souvient des réactions qu'avait suscité l'idée d'Éric Zemmour
08:55de créer un ministère de la remigration, précisément, même à droite.
09:00Jean-Yves, va-t-on renvoyer les immigrés intégrés,
09:02remontant à plusieurs générations, chez eux, selon cette idée ?
09:06– Alors, si vous voulez, ça c'est un peu prendre le problème par le mauvais bout,
09:11si je puis me permettre.
09:12– Dans la remigration, il y a d'abord à traiter la remigration des clandestins,
09:19et il y en a beaucoup, la remigration des délinquants,
09:22il y a la remigration de ceux qui ont peut-être un titre de séjour,
09:27mais ne vivent que d'aides sociales ou de chômage.
09:30Voilà, c'est ça d'abord, c'est par cela qu'il faut commencer.
09:34Bon, ensuite, on peut éviter de renouveler des titres de séjour d'étrangers.
09:39Donc voilà, il y a beaucoup à faire en matière de remigration,
09:44avant de se poser la question de ceux qui ont acquis,
09:49pour une bonne ou une mauvaise raison, la nationalité du pays d'accueil.
09:53C'est le cas d'un certain nombre de Français, de Britanniques, d'Allemands, j'en passe.
09:57Bon.
09:59Et donc, ce n'est pas le premier problème à traiter.
10:02Ceci étant, je ne vais pas me dérober,
10:04et je distinguerai parmi ceux qui ont la nationalité du pays d'accueil,
10:12en même temps, généralement, que la nationalité du pays d'origine de leurs ancêtres,
10:17trois cas.
10:18Il y a ceux qui sont inassimilés et hostiles.
10:23Il y a ceux qui sont inassimilés, sans être hostiles,
10:29et il y a ceux qui sont assimilés.
10:33Bon.
10:36Ceux qui sont assimilés, il n'y a pas de problème,
10:40ils peuvent rester, la question ne se pose pas.
10:44Ceux qui ne sont pas assimilés et qui ne sont pas hostiles,
10:47on peut leur poser la question,
10:49est-ce que finalement, vous ne feriez pas mieux de repartir ?
10:53Et puis, ceux qui sont inassimilés et hostiles,
10:57je crois qu'alors, ceux-là, il faut leur retirer la double nationalité qu'ils ont,
11:04la nationalité du pays d'accueil,
11:05puisque s'ils sont inassimilés et hostiles,
11:08ils n'ont rien à faire, ils peuvent aller voir ailleurs.
11:12Si ce ne serait pas mieux, ce serait sûrement mieux pour eux.
11:15Alors, est-ce que c'est nécessaire, selon vous,
11:17de créer un ministère spécifique de la rémigration,
11:19comme le proposait Éric Zemmour,
11:21ou alors le ministère de l'Intérieur suffit ?
11:23Écoutez, alors, je crois que la rémigration,
11:26c'est un peu un mythe mobilisateur.
11:29Ça veut dire, aux Européens,
11:31la submersion n'est pas une fatalité,
11:34vous pouvez reprendre la maîtrise de votre territoire,
11:37vous pouvez reprendre la maîtrise de votre destin.
11:39Et c'est destiné aussi à déplacer la fenêtre d'Overton,
11:45à rendre certains discours plus audibles et à faire pression.
11:50en Italie, où a eu lieu le forum, il y a eu énormément d'articles,
11:55et ça contribue à montrer que finalement,
11:59le gouvernement de Mélanie est assez centriste et modéré
12:06sur les questions de l'immigration,
12:07et qu'on peut essayer d'aller un peu plus loin,
12:10ce que défend notamment la Ligue.
12:12Ça fait partie du débat.
12:14À partir du moment où vous avez des gens qui disent
12:16il faut toujours plus d'immigrés,
12:19500 000 entrées chaque année en France en ce moment,
12:22500 000 entrées en France chaque année en ce moment,
12:25à partir du moment où il y a des gens qui disent
12:27c'est bien, il y a beaucoup d'immigrés,
12:28il en faudra encore davantage,
12:30on ne peut pas rétablir l'équilibre
12:32en disant simplement,
12:34oui, enfin, ajustons un peu les choses.
12:36Non, il faut qu'il y ait des gens qui disent,
12:38non, il faut arrêter et il faut remigrer,
12:41passer d'un solde positif à un solde négatif.
12:44– Mais quand même, Jean-Yves,
12:45un autre questionnement sur ce sujet,
12:47c'est la faisabilité d'un tel projet.
12:50Dans votre interview sur Brésinfo,
12:52vous balayez un petit peu quand même la question du rôle
12:54des pays d'origine de ces immigrés en disant
12:57ça n'est pas mon problème,
12:59mais quand même le sujet de la reprise
13:01de leurs ressortissants par les pays d'Afrique et du Maghreb
13:04est un impensé de cette question.
13:06On le voit bien avec l'Algérie
13:07qui ne veut pas reprendre ses OQTF,
13:09on ne va pas quand même parachuter les migrants
13:11dans leur pays d'origine.
13:13– Non, mais alors l'Algérie est un très bon
13:15et un très mauvais exemple,
13:16parce que l'Algérie, d'abord,
13:17les Algériens ont un statut hyper privilégié
13:22par rapport aux autres.
13:23Par exemple, un Algérien de plus de 65 ans
13:28peut obtenir, qui séjourne en France,
13:30peut obtenir très facilement la pension,
13:35le minimum vieillesse,
13:38sans avoir à justifier particulièrement
13:41d'une présence antérieure sur le territoire.
13:44Donc, sur l'Algérie,
13:46on pourrait changer considérablement les règles
13:48et on pourrait aussi refuser
13:51de continuer à soigner leurs dirigeants.
13:55On a énormément de pression sur l'Algérie,
13:57sauf qu'on ne les utilise pas
13:58pour des raisons que je ne comprends pas très bien.
14:00Et donc, c'est pareil pour les autres pays.
14:04C'est une question de rapport de force.
14:07Voilà, une question de rapport de force.
14:09Et on a quand même des moyens de pression
14:11sur beaucoup de pays.
14:13Encore faut-il avoir le courage de les utiliser.
14:18Je pense que le problème principal,
14:20il est moins dans les pays d'origine des migrants
14:25que dans les salles de rédaction
14:27et dans les associations et les syndicats subventionnés.
14:31Supprimons les subventions aux médias,
14:33supprimons les subventions aux syndicats
14:35et aux associations subventionnées.
14:37Ça deviendra tout de suite beaucoup plus facile.
14:39– Alors quand même, on peut considérer
14:41que c'est un succès pour une première édition,
14:43malgré les difficultés d'organisation.
14:46C'était l'édition 2025.
14:48Les organisateurs ont déjà annoncé
14:49un forum sur la rémigration l'année prochaine, en 2026.
14:52Est-ce que vous en savez un peu plus ?
14:54– Alors je crois qu'il y a un des projets
14:58qui consiste à le faire au Portugal.
15:01Ce qui est tout de même intéressant,
15:03parce que le Portugal est un pays
15:04qui n'était pas touché par l'immigration,
15:07ou très peu touché par l'immigration,
15:09il y a seulement 10 ans.
15:10Et en 10 ans, il y a eu une vague migratoire
15:12très forte qui est arrivée,
15:14qui s'accompagne en réaction de la montée
15:18d'un parti identitaire,
15:20qui est le parti Chega,
15:21qui a réalisé 25% aux dernières élections législatives
15:25il y a quelques jours,
15:27et qui a la rémigration à ce programme.
15:31Il y a d'ailleurs un certain nombre de forces politiques
15:33en Europe qui ont la rémigration à leur programme.
15:37L'AFD qui fait 25% des suffrages,
15:40le FPE en Autriche qui fait plus de 30%
15:44et qui est en train de constituer le gouvernement.
15:46Et donc, c'est un sujet qui se pose.
15:50Et il est évident que ce type de forum,
15:53ça permet de faire avancer les idées.
15:57– Merci Jean-Yves, à très bientôt sur TV Liberté.
15:59– Sous-titrage Société Radio-Canada
16:03– Sous-titrage Société Radio-Canada
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