La commission des lois auditionnent Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, sur les violences après la victoire du PSG. Le 31 mai dernier, le PSG a remporté la finale de la Ligue des Champions. En marge des célébrations de cette victoire, des violences ont éclaté dans plusieurs villes, et notamment à Paris, où près de 5 400 membres des forces de l'ordre étaient mobilisés. Au total, 570 personnes ont été interpellées à Paris et des peines de prisons allant jusqu'à 15 mois de prison ferme ont été prononcées. Retour sur l'audition du préfet de police de Paris.
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00:00:00Bonjour à tous, la séance est ouverte sur LCP. Dans cet épisode, une audition très attendue, celle du préfet de police Laurent Nunez,
00:00:14qui est interrogé sur les violences survenues après la victoire du PSG en finale de la Ligue des champions 5-0 face à l'Inter Milan.
00:00:23Il doit revenir sur les graves dysfonctionnements qui ont été constatés ce soir-là, 31 mai, durant près de 48 heures.
00:00:30De très nombreux affrontements ont eu lieu entre les forces de l'ordre et des milliers de personnes à Paris et dans de nombreuses villes.
00:00:37642 personnes interpellées et deux personnes qui ont trouvé la mort.
00:00:41Alors y a-t-il eu des failles dans le dispositif de sécurité ?
00:00:44Pour le savoir, direction tout de suite la commission des lois pour cette audition de Laurent Nunez.
00:00:48Les députés, donc peut-être effectivement un propos liminaire pour expliquer ce qu'était ce dispositif ce soir-là,
00:00:55à la fois le soir de la finale de la Ligue des champions et puis le lendemain.
00:00:59Vous vous rappelez qu'il y avait évidemment plusieurs événements à organiser ce soir-là.
00:01:05La finale se déroulait à Munich, mais nous avions au Parc des Princes une retransmission qui était organisée avec accès sur titre.
00:01:10Mais le Parc des Princes était plein. Nous avions la probabilité très forte qu'il y ait de nombreux,
00:01:18c'est-à-dire des milliers de supporters du Paris Saint-Germain ou en tout cas de personnes qui se rassemblent aux abords du Parc des Princes.
00:01:26Nous avions évidemment la très forte probabilité, et c'est ce qui s'est produit, d'avoir énormément de monde dans Paris,
00:01:32dans les débits de boissons, sur les espaces publics. Et ça a effectivement été le cas.
00:01:36Nous avions aussi également à gérer des fanzones, notamment en Petite Couronne parisienne,
00:01:43où il y avait plusieurs dizaines de fanzones, dont certaines regroupaient plusieurs milliers de participants.
00:01:48Nous avions évidemment, et c'est un grand classique, le périmètre des Champs-Elysées,
00:01:52puisque sur ce périmètre, traditionnellement, les soirs de match se rassemblent une foule importante.
00:01:58C'est un lieu de regroupement habituel. Et puis, évidemment, en cas de victoire, nous attendions,
00:02:03et c'est ce qui est arrivé à une foule immense partout dans la capitale.
00:02:08Donc, autant dire qu'il y avait une multiplicité d'événements partout dans la capitale et en Petite Couronne,
00:02:15partout sur la plaque parisienne qui relève de ma compétence.
00:02:19Le dispositif a mobilisé 5 400 effectifs pour samedi et la nuit.
00:02:24Donc 5 400, ce qui est tout à fait inédit, dont 34 forces mobiles,
00:02:29soient 2 de plus que ce que j'avais demandé au ministre d'État, c'est-à-dire 32,
00:02:35et donc 5 400 effectifs, le reste étant constitué d'effectifs de la préfecture de police,
00:02:40notamment de la direction de l'ordre public et de la circulation,
00:02:44et puis de la direction de la sécurité de proximité et de l'agglomération parisienne,
00:02:48qui ont été mobilisés. 5 400 par rapport au débat qu'il y a eu sur les forces mobiles.
00:02:52À aucun moment, le ministre ne m'a donné moins de force que ce que j'ai demandé.
00:02:57En tout état de cause, je relativise ce débat, puisque les forces mobiles,
00:03:01par rapport au volume d'effectifs que nous avons mobilisés, c'est un gros tiers.
00:03:04C'est un gros tiers. Un gros tiers des forces.
00:03:07En tout cas, j'avais les renforts que j'avais demandés concernant les missions
00:03:11qui ont été demandées aux forces de l'ordre.
00:03:15Je vais les détailler point par point, secteur par secteur,
00:03:18avant d'en venir évidemment aux incidents.
00:03:20Concernant les missions, d'abord, ce qui a été demandé,
00:03:24et contrairement à ce que j'ai pu lire également dans la presse,
00:03:27ce sont des contrôles, comme on le fait à chaque fois, en profondeur.
00:03:30C'est-à-dire que les préfets de Grande-Couronne,
00:03:33les directeurs interdépartementaux de police nationale de Grande-Couronne
00:03:36et les commandants de groupements de gendarmerie de Grande-Couronne
00:03:38ont procédé à des contrôles dans les gares,
00:03:41sous la sur-acquisition évidemment des parquets,
00:03:44ont procédé à des contrôles dans les gares, des fouilles, des contrôles au péage.
00:03:48On a lancé énormément de contrôles.
00:03:50Donc ça, c'est ce qui a été demandé et réalisé.
00:03:53Pour le Parc des Princes, nous avions un dispositif
00:03:56qui était similaire à celui d'un match de football,
00:03:58donc le soir du match, pour la retransmission,
00:04:01avec un périmètre de protection autour du stade.
00:04:03Et puis surtout, nous avions des effectifs en périphérie,
00:04:06car fort de l'expérience de la demi-finale contre Arsenal,
00:04:10nous savions très bien qu'il y allait avoir plusieurs milliers de personnes
00:04:13qui allaient se regrouper, notamment sur la place de la Porte de Saint-Cloud.
00:04:16Et probablement, ce qui est arrivé, créé un certain nombre d'incidents.
00:04:21Donc ça, c'est pour le dispositif autour du Parc des Princes.
00:04:25Pour les Champs-Élysées, la stratégie qui a été retenue a été de fermer la circulation,
00:04:29de fermer la circulation, de sanctuariser totalement la place de l'étoile,
00:04:34donc circulation automobile, piéton, personne ne pouvait y accéder,
00:04:37de positionner nos parcs de véhicules le long des commerces sur les Champs-Élysées
00:04:40pour les protéger.
00:04:42Trop souvent, par le passé, les soirs de victoire,
00:04:44il y a eu des pillages nombreux de commerces sur les Champs-Élysées.
00:04:47Donc c'était évidemment une de mes préoccupations,
00:04:50que je veux donc partager évidemment avec le ministre d'État,
00:04:52ministre de l'Intérieur, qui était d'éviter des pillages sur les Champs.
00:04:55Donc on avait positionné le parc, d'ailleurs en lien très étroit également,
00:04:59je tiens à le dire, avec Madame la maire du 8e,
00:05:01qui a été représenté à toutes mes réunions.
00:05:06Et puis donc nous étions présents dans les avenues perpendiculaires des Champs-Élysées,
00:05:11où on a souvent des attaques de commerce, les soirs de festivité.
00:05:14Et puis nous avions un dispositif de mobilité,
00:05:17c'est-à-dire des compagnies, à la fois des gendarmes mobiles,
00:05:21des compagnies républicaines de sécurité,
00:05:23et des compagnies d'intervention de la DOPC,
00:05:24qui étaient chargées de disperser et d'aller impacter.
00:05:28les groupes de personnes qui commettraient des dégradations ou des violences.
00:05:33D'ailleurs je tiens à dire que les consignes que j'ai données étaient très claires.
00:05:36Très claires, moi quand on est en briefing,
00:05:38je parle d'aller impacter, d'aller au contact.
00:05:41Contrairement à ce que j'ai pu lire dans certains articles de presse,
00:05:43la doctrine d'intervention des forces de sécurité intérieure
00:05:46est une doctrine d'intervention.
00:05:48Dès qu'il y a des dégradations, dès qu'il y a des violences,
00:05:49on intervient, et il n'y a aucune hésitation.
00:05:53Aucune hésitation. J'y reviendrai.
00:05:56Voilà pour ce qui est des Champs-Élysées.
00:05:57Alors sur le reste, je vous ai parlé du parc des Champs-Élysées.
00:06:01Pour le reste, on avait un gros dispositif dans les transports.
00:06:04On avait plus de 70 équipages qui étaient mobilisés,
00:06:06chargés de la protection des gares, des lignes,
00:06:09et des stations de métro aux abords, évidemment,
00:06:11des lieux les plus sensibles, comme les Champs-Élysées
00:06:13ou le parc des Princes.
00:06:15Voilà, en tout cas, avant d'en arriver aux incidents,
00:06:17je vais évidemment en arriver aux incidents,
00:06:20les instructions, elles étaient vraiment claires.
00:06:23Moi j'utilise dans les briefings ces termes-là.
00:06:24L'impact, on va au contact.
00:06:26Quand il y a des dégradations, à la moindre dégradation,
00:06:29on va au contact, on disperse, on interpelle.
00:06:32C'est ce qu'on a fait très tôt.
00:06:33Je vais revenir pour les incidents.
00:06:35Et en tout cas, là-dessus, moi je ne laisserai pas dire
00:06:36que la doctrine qui est appliquée est une doctrine du passé,
00:06:39qu'il faut la revoir.
00:06:40Voilà, c'est vraiment quelque chose qui, pour nous,
00:06:44est assez, je ne vous le cache pas, assez insupportable à entendre.
00:06:47Les instructions sont les mots que j'emploie.
00:06:48On impacte, on va au contact.
00:06:51Concernant les incidents, d'abord, il y a eu beaucoup de monde dans Paris,
00:06:54il y a eu beaucoup de monde dans Paris,
00:06:56sur les grands boulevards, à la République, à la Bastille, à Barbès,
00:07:00en Petite Couronne, on a eu des milliers de personnes,
00:07:02des milliers de personnes, et évidemment,
00:07:04les incidents ont été très sectorisés.
00:07:06Donc, il y a l'effet images, l'effet chaîne d'information continue,
00:07:11vidéo, qui donne l'impression, en tout cas pour ceux qui veulent le voir,
00:07:16une impression d'absence de maîtrise de la situation.
00:07:19Ça n'est pas le cas.
00:07:20Sur l'ensemble de la plaque parisienne,
00:07:22la situation était totalement maîtrisée.
00:07:24Totalement maîtrisée.
00:07:25Je vais revenir, ce n'était pas facile pour autant.
00:07:27Je pense notamment à la Petite Couronne ou dans d'autres endroits.
00:07:30Concernant les incidents, d'abord, pour le samedi,
00:07:34autour du Parc des Princes, nous avons vu arriver des gens,
00:07:37le soir de la retransmission, par centaines, puis par milliers,
00:07:41sans billets, donc qui n'avaient pas vocation à aller,
00:07:44à rentrer dans le Parc des Princes,
00:07:46et qui, en fait, on a vite constaté qu'ils se désintéressaient globalement du match,
00:07:50qui sont arrivés très tôt, très tôt,
00:07:52et qui, assez rapidement, en fait, ont montré une intention assez belliqueuse,
00:07:57la volonté d'aller au contact, des forces de l'ordre,
00:07:59jet de projectiles, tentative, puis intrusion sur le périphérique.
00:08:03On a eu également des tentatives de pénétration en force dans le Parc des Princes,
00:08:07à de nombreuses reprises, pendant la retransmission,
00:08:10en différent, sur différents secteurs,
00:08:12tentatives qui ont évidemment toutes été repoussées,
00:08:15donc par les forces de l'ordre.
00:08:17Et puis, on a eu surtout beaucoup de prises à partie des effectifs,
00:08:20de jet de projectiles, par des milliers de personnes
00:08:23qui étaient aux abords du Parc des Princes,
00:08:25qui se moquaient complètement du match,
00:08:28et dont on a vu apparaître très vite le profil,
00:08:30qui était un profil, en fait, de casseurs et de pilleurs.
00:08:32Alors, s'en prendre aux véhicules, s'en prendre aux forces de l'ordre,
00:08:35s'en prendre aux commerces.
00:08:37Ce dont ils ont été empêchés, autour du Parc des Princes,
00:08:39que les choses soient claires,
00:08:40il y a eu des réactions extrêmement fortes des forces de l'ordre.
00:08:43De la même façon, ces individus, à plusieurs reprises,
00:08:45sont descendus sur le périphérique pour bloquer la circulation.
00:08:50Mais ce n'est pas en mode, comme on peut le voir,
00:08:52dans certaines manifestations revendicatives.
00:08:54C'était vraiment en mode extrêmement agressif,
00:08:56avec, donc, on érigeait des barricades, des barrières vaubants.
00:09:01Donc, c'était extrêmement complexe,
00:09:05au milieu des flots, évidemment, de circulation.
00:09:08Et il a fallu intervenir à plusieurs reprises.
00:09:10Et à plusieurs reprises, nous avons dégagé le périphérique,
00:09:12dans des conditions difficiles,
00:09:13puisque les ponts étaient occupés par des centaines de personnes.
00:09:17Et puis, nos effectifs descendaient, dégagés des barrages,
00:09:20sous des pluies de projectiles.
00:09:21Et le travail a été fait tout à fait correctement, convenablement.
00:09:27Et on l'a fait systématiquement,
00:09:29notamment grâce aux interventions des compagnies d'intervention de la DOPC,
00:09:33et notamment de la Brave M, dont on parle si souvent.
00:09:37Voilà. Ce soir-là, on a eu deux véhicules brûlés,
00:09:40qui ont tourné en boucle sur les chaînes d'information continue,
00:09:43notamment ce véhicule qui a brûlé,
00:09:45et que les pompiers sont allés courageusement, mon général, éteindre.
00:09:49Et donc, voilà, on a eu deux véhicules brûlés,
00:09:51beaucoup d'interventions de police.
00:09:53Systématiquement, nous allions au contact pour disperser les fauteurs de troubles,
00:09:57donc essentiellement périphériques, autour de la porte de Saint-Cloud.
00:10:01Et le dispositif, ce samedi soir,
00:10:03il a été levé aux alentours de 2 heures du matin.
00:10:06Concernant les Champs-Élysées, Champs-Élysées, même chose.
00:10:10On assiste très tôt, en fin de l'après-midi,
00:10:15à l'arrivée massif d'un public plutôt jeune.
00:10:17Je reviendrai sur la qualification des personnes à qui nous avons eu affaire,
00:10:22que nous avons eu en face de nous, très vite,
00:10:25et qui, très vite, ont commencé, en fait, à prendre à partie nos barrages,
00:10:30les forces de l'ordre.
00:10:33Ce désintéressant totalement du match.
00:10:35Ils ne le regardaient même pas sur leur portable.
00:10:37Donc, on a assisté à des scènes d'une extrême violence, très vite.
00:10:42Et puis, au fur et à mesure, évidemment, que le match se terminant,
00:10:45on a vu arriver des milliers de personnes, évidemment, sur les Champs-Élysées,
00:10:50toujours dans une attitude extrêmement belliqueuse,
00:10:52en début de 2e mi-temps, notamment, alors que le match est en cours.
00:10:56Nos barrages sont pris à partie.
00:10:58On a une tentative d'intrusion sur l'étoile.
00:11:00Et je donne l'instruction au DOPC, au directeur de l'ordre public
00:11:03et de la circulation, pardon, d'utiliser le canon à eau.
00:11:06On doit jouer la 51e minute de la 2e mi-temps.
00:11:09Sinon, le barrage de l'étoile est enfoncé.
00:11:11Et on a des gens qui pénètrent sur l'étoile.
00:11:14Donc, on avait affaire à un public qui, manifestement,
00:11:16n'était pas venu pour fêter quoi que ce soit,
00:11:19de la potentielle ou de la victoire du Paris Saint-Germain,
00:11:23mais qui était venu clairement pour casser et pour piller.
00:11:25Nous, c'est l'analyse qu'on en a faite très vite, très, très vite.
00:11:28Et le dispositif sur les Champs, vous en avez vu des images,
00:11:32il a consisté à aller impacter systématiquement ces groupes
00:11:36qui étaient nombreux et qui s'en prenaient soit aux forces de l'ordre,
00:11:39soit qui tentaient de dégrader aux fins de pillage des commerces,
00:11:42de manière extrêmement violente, très violente.
00:11:45Malheureusement, on déplore un pillage d'un magasin
00:11:51qui est le magasin de chaussures de sport.
00:11:53Donc, c'est le seul qui sera touché.
00:11:56Évidemment, je ne m'en satisfais pas, mais j'insiste,
00:11:58c'est le seul qui est touché sur les Champs.
00:12:00C'est le seul à un endroit où il n'y avait pas le parc.
00:12:03Ils ont profité.
00:12:04Trois minutes après, les effectifs étaient présents.
00:12:06Moi, je me suis moi-même entretenu avec le commandant de la compagnie
00:12:09qui est intervenu.
00:12:10Trois minutes après, ils étaient présents.
00:12:11Ils ont procédé à 30 interpellations à l'intérieur
00:12:14et discuté avec le commandant est très instructif.
00:12:18Nous le savions depuis la salle de commandement, évidemment.
00:12:20Mais pendant qu'ils procédaient aux interpellations,
00:12:23ils étaient attaqués de l'extérieur par des groupes de pillers et de casseurs.
00:12:26Il faut voir dans quel contexte s'est effectuée cette intervention
00:12:29dans ce magasin de chaussures,
00:12:31qui est le seul à avoir été touché sur le périmètre des Champs-Elysées.
00:12:36Et par ailleurs, il y a eu une tentative sur le Chanel.
00:12:39Donc, les vitres ont été brisées, mais ils n'ont pas pu pénétrer à l'intérieur.
00:12:43Donc, voilà, sur les Champs, énormément d'activités
00:12:45avec des groupes qui, massivement, s'en prenaient aux forces de l'ordre,
00:12:51s'en prenaient aux commerces,
00:12:52essayaient de s'en prendre aux commerces,
00:12:54essayaient de rentrer dans les perpendiculaires des Champs,
00:12:56là où il y a les commerces de luxe et autres.
00:12:58Ils ont été systématiquement empêchés.
00:13:02Systématiquement empêchés.
00:13:03Sur le reste, donc, pour les autres périmètres,
00:13:06j'accélère sur les autres périmètres,
00:13:09c'est-à-dire en dehors du Parc des Princes
00:13:11et en dehors des Champs-Elysées,
00:13:13ce que l'on constate,
00:13:15avant que je vous parle des arrondissements 8, 16, 17,
00:13:20avant que je vous parle de ces trois arrondissements,
00:13:23sur la Petite Couronne,
00:13:24on a eu également beaucoup à faire.
00:13:27La plupart des directeurs territoriaux de police
00:13:29de ces trois départements,
00:13:30les préfets des trois départements,
00:13:32disent qu'on a vécu des scènes
00:13:34qui ressemblent plutôt à ce qu'est un 31 décembre
00:13:37ou un 14 juillet.
00:13:38Donc, ils ont eu fort à faire
00:13:39avec beaucoup de prises à partie d'effectifs
00:13:43et beaucoup de réactivité, là encore,
00:13:45conformément aux instructions qui avaient été passées.
00:13:48On a 30 interpellés dans le 92,
00:13:50on en a 49 dans la enseigne Saint-Denis
00:13:53et 19 dans le 94,
00:13:55où je tiens à souligner qu'à 22h40,
00:13:58donc à 22h40,
00:14:00on n'est pas tout à fait à la fin du match,
00:14:03on a un policier qui est renversé par un scooter,
00:14:05monté par deux personnes,
00:14:06et il perd un temps en conscience.
00:14:07Heureusement, il retrouvera vite ses esprits.
00:14:10Mais ça, ça se passe dans le 94.
00:14:12Et dans les transports en commun,
00:14:13même chose, on a énormément d'actions
00:14:16de nos équipages de la sous-direction régionale
00:14:18des transports qui vont, là encore,
00:14:22dissuader, intervenir, interpeller des groupes à risque.
00:14:26Notre police des transports a saisi ce soir-là
00:14:2860 kg de mortiers.
00:14:2960 kg de mortiers.
00:14:31Donc, les contrôles ont été effectués,
00:14:33les interventions ont été faites.
00:14:35J'en viens maintenant aux arrondissements
00:14:38du 8, 16 et 17,
00:14:40et un peu le 7 en bord de Seine,
00:14:42où là, ce qu'on a constaté,
00:14:44ce n'était pas la même physionomique sur les champs,
00:14:46où on avait des groupes à risque,
00:14:47on peut même dire qu'à un moment,
00:14:49sur les champs,
00:14:50il n'y avait que des groupes à risque.
00:14:52Le bon public qui, à la fin du match,
00:14:54a voulu se rendre sur les champs,
00:14:56a vite compris que c'était quand même
00:14:57un peu une situation compliquée.
00:14:59Et on a vu beaucoup de gens, en fait, refouler,
00:15:02ne pas se rendre sur les champs,
00:15:04qui est Champs-Élysées,
00:15:05comme c'est l'habitude, d'ailleurs,
00:15:06les soirs de victoire.
00:15:08On a vu beaucoup de personnes refoulées.
00:15:10Et on a constaté, donc,
00:15:12sur les trois arrondissements du 8, 16 et 17,
00:15:15là, des groupes plus éparses,
00:15:16vraiment de même chose,
00:15:19casseurs-pilleurs,
00:15:20qui cherchaient uniquement, donc,
00:15:22à commettre, en fait,
00:15:25des effractions de commerce
00:15:26pour y commettre des vols.
00:15:29Et c'est ce qu'ils ont fait,
00:15:30c'est ce qu'ils ont tenté,
00:15:31puis fait à de nombreuses reprises.
00:15:33Et systématiquement,
00:15:34les effectifs de la direction de la sécurité
00:15:36de proximité de l'agglomération parisienne,
00:15:38à l'instar de ce qu'a fait la direction
00:15:40de leur public et de la circulation
00:15:41sur les champs autour du parc,
00:15:42sont intervenus systématiquement
00:15:44sur ces groupes de pilleurs
00:15:46qui se sont plutôt illustrés,
00:15:47donc, sur le 8, 16 et 17.
00:15:52Beaucoup moins ailleurs dans la capitale,
00:15:53mais c'était surtout à cet endroit
00:15:54qu'il y a eu ces interventions.
00:15:57Et systématiquement,
00:15:58il y a eu des interventions de police
00:16:00et des interpellations.
00:16:01J'en veux pour preuve
00:16:02les 11 interpellations
00:16:03qui ont été réalisées
00:16:04chez un concessionnaire de moto
00:16:07en haut de la Grande Armée.
00:16:0911 interpellations,
00:16:104 sur un magasin de téléphonie
00:16:12à Venue des Ternes,
00:16:137 sur le Marionneau
00:16:15de l'Avenue des Ternes
00:16:15dans le 17e,
00:16:17sur le Kaué du 17e,
00:16:1812 interpellations,
00:16:19sur le Zara du 17e,
00:16:203 interpellations,
00:16:22sur le Franprix du 8e,
00:16:235 interpellations,
00:16:24sur le Donès de la Grande Armée,
00:16:261 interpellé,
00:16:27sur la Maison du Monde
00:16:27à Venue de Wagram,
00:16:282 interpellés,
00:16:29et je vous passe les listes.
00:16:30Tout ça pour vous montrer
00:16:31la grande réactivité du dispositif
00:16:33qui a permis de bondir
00:16:34à chaque fois sur chacun de ces groupes,
00:16:36sur chacun de ces groupes
00:16:38de casseurs et de pilleurs.
00:16:39Sur Paris, ce soir-là,
00:16:4270% de nos interpellations
00:16:43sont faites sur ces trois arrondissements.
00:16:4570%.
00:16:46Donc on a une concentration
00:16:47de groupes de casseurs,
00:16:49de pilleurs.
00:16:51Concernant le dimanche,
00:16:53j'irai très vite,
00:16:54parce qu'en réalité,
00:16:55le dimanche,
00:16:56il y a eu un travail exceptionnel
00:16:56des forces de l'ordre,
00:16:57il n'y a quasiment pas eu
00:16:58d'incident le dimanche.
00:16:59On a fait une parade
00:17:00avec 110 000 personnes.
00:17:01En vrai,
00:17:02se sont présentées 150 000
00:17:03à 160 000 personnes,
00:17:04en réalité.
00:17:05Il a fallu gérer
00:17:0640 000 à 50 000 personnes
00:17:07en dehors des barrières.
00:17:08Ça s'est très bien passé.
00:17:09Il y a eu quelques points
00:17:10de tension sur l'avenue Marceau.
00:17:12Les gens ne comprenaient pas
00:17:12qu'ils ne puissent pas rentrer,
00:17:14malgré la communication
00:17:15qui avait été faite.
00:17:15Mais tout ça s'est géré
00:17:16de manière remarquable.
00:17:19Même chose, évidemment,
00:17:20pour l'escorte des joueurs.
00:17:22Vous aviez 500 scooters
00:17:23et 500 motos
00:17:24qui accompagnaient
00:17:26le bus des joueurs
00:17:27qui ont été canalisés
00:17:28par la DOPC.
00:17:29Il n'y a pas eu d'incident.
00:17:31500.
00:17:31Alors, évidemment,
00:17:32après,
00:17:32une fois qu'ils étaient dans Paris,
00:17:33ils ont fait des rodéos.
00:17:34Ils ont fait des rodéos
00:17:35sur les trottoirs et autres.
00:17:37Systématiquement,
00:17:37la BRAVEM est allée au contact.
00:17:38On les a dissuadés.
00:17:40On a vidéoverbalisé.
00:17:41On a interpellé.
00:17:41On a dispersé les rodéos.
00:17:43Évidemment,
00:17:43ça, personne n'en parle.
00:17:44Mais n'empêche qu'on l'a fait.
00:17:45On l'a fait.
00:17:45Il fallait le prévoir.
00:17:46Il fallait être en capacité
00:17:47de se dire
00:17:48qu'on pouvait avoir
00:17:49des scooters
00:17:49qui, dans Paris,
00:17:50faisaient des rodéos
00:17:50un dimanche après-midi.
00:17:51C'est ce qui s'est produit.
00:17:52Et on y a mis un terme.
00:17:56On a eu aussi
00:17:56un petit cortège sauvage
00:17:58sur l'avenue Montaigne.
00:17:59Je vous parle
00:17:59de tout ce qui a été montré
00:18:00par les chaînes d'Info en continu
00:18:01et par les vidéos
00:18:02qui a tourné en boucle
00:18:03comme étant des incidents.
00:18:05On a eu effectivement
00:18:05un petit cortège sauvage
00:18:06de personnes qui quittaient
00:18:07la parade
00:18:08pour se rendre au Parc des Princes
00:18:09sur l'avenue de Montaigne
00:18:10puis sur l'ALMA
00:18:10qui ont été impactés
00:18:12puis dispersés.
00:18:13Et on a là aussi
00:18:14procédé à des interpellations.
00:18:16La nuit n'a pas été
00:18:17très calme sur les champs.
00:18:19On a eu ensuite,
00:18:20une fois que la circulation
00:18:21était rouverte,
00:18:21des véhicules
00:18:22qui sont venus en masse
00:18:23sur les champs,
00:18:24sur les toiles,
00:18:24qui se sont arrêtés,
00:18:25des personnes qui sont descendues
00:18:26qui ont allumé des fumigènes.
00:18:27Là encore,
00:18:28intervention systématique
00:18:30des effectifs
00:18:30pour fluidifier la circulation,
00:18:32éviter les incidents.
00:18:33Et on a mobilisé
00:18:34des effectifs de la DOPC,
00:18:36de la Direction de la Sécurité
00:18:37de proximité
00:18:38de l'agglomération parisienne
00:18:39et deux escadrons mobiles
00:18:40qui ont fait un travail
00:18:41toute la nuit
00:18:41pour éviter
00:18:42qu'il n'y ait des incidents.
00:18:43Et il n'y en a pas eu.
00:18:45On a malheureusement
00:18:45une nouvelle tentative
00:18:47d'attaque du Chanel
00:18:48mais qui a été déjouée.
00:18:49mais nous n'avons pas eu
00:18:51d'autres incidents
00:18:52que le seul incident majeur
00:18:54évidemment
00:18:54qui a tourné en boucle,
00:18:55qui est fâcheux,
00:18:56c'est la nouvelle intrusion
00:18:57sur le périphérique
00:18:58le dimanche soir.
00:18:59Effectivement,
00:19:00le dimanche soir,
00:19:001h15 du matin,
00:19:02j'insiste parce que
00:19:02c'est le seul incident du dimanche.
00:19:04C'est le seul incident du dimanche.
00:19:07Il est minuit 30.
00:19:08Moi, je suis évidemment
00:19:10sur le pont.
00:19:11Vous l'imaginez bien.
00:19:12Le stade est vide.
00:19:13Il n'y a plus personne autour.
00:19:15On lève le dispositif.
00:19:16On lève le dispositif.
00:19:17Décision évidemment que j'assume
00:19:18comme toutes les décisions
00:19:21que j'ai pu prendre ce soir-là.
00:19:22Évidemment,
00:19:22moi, je les assume
00:19:23en responsabilité devant vous.
00:19:24On a levé le dispositif.
00:19:26Bon.
00:19:27Trois quarts d'heure après,
00:19:28on a des individus
00:19:29qui sont arrivés
00:19:29pour une grande partie
00:19:31en véhicule
00:19:31et qui, à ce moment-là,
00:19:33ont utilisé
00:19:33des barrières Vauban
00:19:34qui étaient restées là
00:19:35pour ériger une barricade
00:19:37et bloquer le périphérique
00:19:39pendant 15 à 20 minutes.
00:19:40Et donc,
00:19:41le temps que nous regroupions
00:19:42les effectifs pour intervenir,
00:19:43en sécurité pour nos effectifs,
00:19:45puisque là encore,
00:19:46le pont qui surplombait
00:19:48ce barrage était occupé,
00:19:49nous avons pu dégager
00:19:51le périph'.
00:19:52Voilà.
00:19:53C'est le seul incident notable
00:19:55que nous ayons observé
00:19:57ce dimanche.
00:19:58Concernant les bilans,
00:19:59je répondrai à vos questions
00:20:00sur le bilan chiffré,
00:20:01les interpellés.
00:20:02Vous avez parlé
00:20:03d'agression sexuelle.
00:20:04On vous dira
00:20:05ce qu'on en sait.
00:20:07C'est-à-dire qu'on en a très peu,
00:20:08en fait.
00:20:08On en a très peu
00:20:09de recenser.
00:20:11Je vous donnerai évidemment
00:20:12le nombre de blessés.
00:20:13Voilà.
00:20:14Je répondrai à vos questions
00:20:14sur le bilan,
00:20:15les interpellations.
00:20:17Je pense qu'à la fin
00:20:18de ce propos,
00:20:21il me semble quand même
00:20:22plus important
00:20:22de vous livrer mon appréciation
00:20:24avant de répondre
00:20:24à vos questions.
00:20:25L'appréciation de mon appréciation,
00:20:27quelle est-elle ?
00:20:28C'est d'abord celle
00:20:28qu'on a eu affaire
00:20:29à des gens
00:20:29qui n'étaient venus
00:20:31très majoritairement
00:20:31que pour piller,
00:20:32pour casser.
00:20:33Ça, c'est clair.
00:20:34On a eu affaire
00:20:35à un niveau de violence
00:20:37qui était extrêmement élevé.
00:20:39sur des lieux
00:20:39qui étaient multiples
00:20:40et très étendus.
00:20:41Très étendus.
00:20:42Au même moment,
00:20:43on avait évidemment
00:20:44des actions concomitantes.
00:20:46C'était tout
00:20:47sauf des manifestations
00:20:48de joie sportive.
00:20:50On a eu affaire
00:20:50à des casseurs,
00:20:52des pilleurs.
00:20:53Et malheureusement,
00:20:53les moments festifs,
00:20:54ils n'ont pas eu lieu
00:20:55sur les lieux d'incidents.
00:20:57Ils ont eu lieu
00:20:57dans l'Est parisien,
00:20:59ils ont eu lieu
00:21:00dans le Marais,
00:21:01ailleurs.
00:21:01Mais aux endroits
00:21:02où la situation
00:21:04était plus compliquée,
00:21:05il n'y a pas eu,
00:21:06il n'y a pas vraiment eu
00:21:07de moment festif.
00:21:09Je tiens à préciser également
00:21:10qu'on ne peut pas
00:21:12mettre en cause
00:21:13les supporters
00:21:13du Paris Saint-Germain.
00:21:15Les vrais supporters,
00:21:15ce sont des groupes
00:21:17que nous connaissons,
00:21:19y compris pour les vrais
00:21:21supporters ultra
00:21:22du Paris Saint-Germain
00:21:23et ceux que le Paris Saint-Germain
00:21:24a refoulés,
00:21:25qui n'ont plus le droit
00:21:26d'entrer au stade
00:21:26et qui sont plutôt
00:21:27des hooligans d'ailleurs.
00:21:29Ceux-ci ne se sont pas
00:21:29mêlés aux exactions,
00:21:30ne se sont pas mêlés,
00:21:31j'ouvre des guillemets
00:21:32à dessein,
00:21:33aux festivités violentes.
00:21:35On avait bien affaire
00:21:36à des profils
00:21:37de casseurs,
00:21:38de pilleurs,
00:21:39des individus
00:21:40très déterminés
00:21:41qui n'hésitaient pas
00:21:42à attaquer
00:21:42les véhicules de police,
00:21:44y compris ceux
00:21:44de la circulation,
00:21:46qui sont là
00:21:46pour protéger
00:21:47les populations,
00:21:48protéger les foules
00:21:49et qui sont toujours
00:21:51un peu plus isolés
00:21:52évidemment que les autres.
00:21:53Donc ils bloquent
00:21:54la circulation,
00:21:54ils n'ont pas hésité
00:21:55à les attaquer.
00:21:56J'ai 21 véhicules
00:21:57de la circulation
00:21:58qui ont été attaqués,
00:22:00dégradés,
00:22:00dont 5 qui au moment
00:22:01où je vous parle
00:22:02ne sont plus
00:22:02roulants.
00:22:03Ils ne sont plus roulants.
00:22:04Ce qui est évidemment
00:22:05énorme.
00:22:06Et même
00:22:06les transports
00:22:07des interpellés,
00:22:08les cars de transport
00:22:09des interpellés
00:22:10étaient quasiment
00:22:11systématiquement attaqués.
00:22:12En tout cas,
00:22:13on en a eu pour 5 d'entre eux.
00:22:14Ils sont dégradés.
00:22:16Voilà.
00:22:17Donc l'appréciation
00:22:18que je vous livre,
00:22:18évidemment,
00:22:19c'est que c'était
00:22:20une soirée
00:22:20qui était compliquée
00:22:21parce qu'on a eu affaire
00:22:22à des gens
00:22:22qui étaient extrêmement violents.
00:22:25L'essentiel du profil,
00:22:27l'essentiel des profils,
00:22:28c'est plutôt
00:22:29des jeunes des quartiers,
00:22:30de petites et grandes couronnes.
00:22:31On est plutôt
00:22:32sur ce profil.
00:22:33Le peu de...
00:22:35On a quand même
00:22:35commencé à étudier
00:22:36le profil,
00:22:37notamment des personnes
00:22:39qui ont été placées
00:22:40en garde à vue.
00:22:42On a un tiers
00:22:42de mineurs.
00:22:43Un tiers de mineurs.
00:22:44Et pour 70%
00:22:45d'entre eux,
00:22:46ils proviennent
00:22:47de la petite
00:22:47ou de la grande couronne,
00:22:49essentiellement.
00:22:51Contrairement
00:22:52à ce que j'ai pu lire
00:22:52ou entendre,
00:22:53on n'a pas
00:22:53l'échantillon complet
00:22:54encore de l'ensemble
00:22:55des personnes gardées à vue.
00:22:57Mais moi,
00:22:57j'ai un petit échantillon
00:22:58qu'on a regardé
00:22:59autour de 160 personnes
00:23:00gardées à vue sur Paris.
00:23:03Pas loin de 130
00:23:04sont déjà connues
00:23:05des services.
00:23:06On n'est pas sur
00:23:06du primo délinquant.
00:23:07On n'est pas sur
00:23:08du primo délinquant.
00:23:10Concernant...
00:23:11Un focus,
00:23:12quand même,
00:23:12avant d'en terminer,
00:23:13sur le périphérique.
00:23:14Ce qu'on a vu
00:23:15sur le périphérique,
00:23:16des prises d'assauts
00:23:18multiples du périphérique,
00:23:20c'est tout à fait inédit.
00:23:23On le voit
00:23:23pour des manifestations
00:23:24revendicatives.
00:23:26Les taxis,
00:23:27les forains,
00:23:28les agriculteurs,
00:23:29il peut y avoir
00:23:29des blocages
00:23:30de périphériques.
00:23:32Les soirs de matchs aussi,
00:23:34autre que celui-là,
00:23:35il peut y avoir
00:23:35des blocages de périph,
00:23:36de véhicules qui s'arrêtent,
00:23:38qui sortent des drapeaux,
00:23:39des fumigènes.
00:23:40Là,
00:23:40on était clairement
00:23:41sur des gens
00:23:41qui rentraient sur le périph,
00:23:43qui édifiaient les barrages
00:23:45et qui, d'ailleurs,
00:23:47essayaient de s'en prendre
00:23:47aux véhicules.
00:23:48Heureusement qu'on intervenait
00:23:49aux véhicules de particuliers.
00:23:50Heureusement qu'on intervenait
00:23:51très vite
00:23:51pour y mettre un terme.
00:23:53mais les effectifs intervenaient
00:23:54sous des pluies de projectiles
00:23:56puisqu'évidemment,
00:23:57ils avaient le concours
00:23:58de personnes
00:23:58qui étaient situées
00:24:00sur les ponts
00:24:01et parfois,
00:24:02par centaines,
00:24:02les ponts
00:24:03qui surplombaient
00:24:03le périphérique.
00:24:06Concernant,
00:24:06enfin,
00:24:07pour terminer sur ce dispo,
00:24:08encore une fois,
00:24:08moi,
00:24:08j'assume la totale responsabilité
00:24:10de ce dispositif.
00:24:12Il a été préparé.
00:24:13Il a été calibré.
00:24:15Il a été préparé.
00:24:16Il a été calibré.
00:24:18Il a permis d'éviter
00:24:19de nombreuses exactions
00:24:21et de nombreuses violences.
00:24:22Ça, ça me paraît évident.
00:24:24En nombre d'interpellations,
00:24:25il est totalement inédit.
00:24:27491 interpellations
00:24:28pour l'agglomération parisienne,
00:24:30c'est totalement inédit.
00:24:32C'était 79 le dimanche.
00:24:33Le dimanche 79.
00:24:35Il faut remonter
00:24:36à décembre 2018
00:24:37et au mouvement
00:24:37des Gilets jaunes
00:24:38pour avoir des chiffres
00:24:38d'interpellations
00:24:39aussi importants.
00:24:40et j'insiste,
00:24:41une très grande partie
00:24:42a été réalisée
00:24:43dans le 8e,
00:24:4316e et 17e.
00:24:46Mes instructions,
00:24:47comme celles du ministre d'État,
00:24:48ont été appliquées
00:24:49à la lettre
00:24:49et elles ont été respectées
00:24:52par les forces
00:24:52de sécurité intérieure,
00:24:53évidemment.
00:24:54Nous sommes allés
00:24:54au contact
00:24:55systématiquement
00:24:56et les images
00:24:57qui tournent dans le boucle
00:24:58le montrent bien
00:24:59puisqu'on voit bien
00:24:59nos effectifs
00:25:00qui vont au contact,
00:25:01qui interpellent,
00:25:02qui dispersent des groupes
00:25:03et qui empêchent
00:25:03des exactions.
00:25:05Elles ont été appliquées
00:25:06à la lettre.
00:25:06On n'a pas eu
00:25:07de voiture folle,
00:25:09il y avait une foule immense,
00:25:10on n'a pas eu
00:25:11ce genre de difficultés
00:25:12et je veux le dire
00:25:14pour rassurer
00:25:15ceux qui peuvent être choqués
00:25:16quand je parle
00:25:16d'impacter,
00:25:17d'aller au contact,
00:25:18nous n'avons pas
00:25:19à ma connaissance
00:25:20au moment où je vous parle
00:25:21et j'espère que ce sera
00:25:23le cas dans les jours
00:25:24qui viennent
00:25:24de gestes policiers déplacés,
00:25:27de personnes blessées
00:25:28du fait de l'action
00:25:29de la police.
00:25:30Donc l'action,
00:25:31elle a été offensive,
00:25:32efficace
00:25:33et proportionnée
00:25:34ce soir-là.
00:25:36Voilà ce que je voulais
00:25:37vous dire rapidement.
00:25:39Moi, je suis devant vous
00:25:40pour répondre du dispositif.
00:25:42Je vais le faire,
00:25:43évidemment,
00:25:43avec beaucoup de franchises,
00:25:46de transparence.
00:25:47Nous n'avons absolument
00:25:48rien à cacher.
00:25:50Simplement,
00:25:50moi, je suis devant
00:25:51la représentation nationale,
00:25:52devant une commission
00:25:52qui parle de grave
00:25:53dysfonctionnement,
00:25:54M. le Président.
00:25:55Pour moi,
00:25:56il n'y a pas de grave
00:25:56dysfonctionnement.
00:25:57Je vais droit au but
00:25:58et je me défendrai devant vous.
00:26:00Il n'y a pas
00:26:00de grave dysfonctionnement.
00:26:02Moi, j'ai bâti
00:26:02un dispositif
00:26:03qui a été validé
00:26:04par le ministre des Etats,
00:26:05que je lui ai proposé,
00:26:06que je lui ai présenté,
00:26:07qui était un dispositif
00:26:08robuste,
00:26:09qui a eu à faire face
00:26:12à des incidents
00:26:14là où nous les attendions,
00:26:15là où nous les attendions
00:26:16et pas ailleurs.
00:26:18Et quand ils se sont
00:26:19produits ailleurs,
00:26:20nous avions un dispositif
00:26:20suffisamment réactif
00:26:21pour y mettre un terme.
00:26:22Je pense, évidemment,
00:26:23aux exactions
00:26:24qui ont été commises
00:26:25en dehors des champs
00:26:25sur le 8,
00:26:27le 16 et le 17e
00:26:28arrondissement de Paris.
00:26:30Voilà.
00:26:30Moi, on me parle
00:26:31de grave dysfonctionnement.
00:26:32Moi, je suis un patron
00:26:33de police.
00:26:34Je suis un préfet de police,
00:26:35un opérationnel.
00:26:36Alors c'est sûr,
00:26:36quand il est devant
00:26:37des membres
00:26:37de la représentation nationale,
00:26:39il a envie aussi
00:26:40de retourner la question
00:26:41plutôt que de venir
00:26:42interroger un dispositif
00:26:44policier,
00:26:44plutôt que de venir
00:26:45critiquer un dispositif
00:26:46policier.
00:26:47Moi, je vous demande,
00:26:47mais qu'est-ce qui fait
00:26:48aujourd'hui que des jeunes
00:26:50de 15 ans à 20 ans,
00:26:5222 ans,
00:26:53ne viennent dans la capitale
00:26:54que pour piller et casser ?
00:26:55Moi, c'est aussi une question
00:26:56que je vous pose
00:26:57comme patron de police
00:26:58parce qu'au final,
00:26:59qu'est-ce qui ramasse
00:27:00des projectiles sur la figure
00:27:01quand il y a des incidents ?
00:27:02Ce sont méseffectifs.
00:27:04Ce sont méseffectifs.
00:27:05Et qu'est-ce qui fait barrage
00:27:06pour faire en sorte
00:27:07qu'il n'y ait pas
00:27:08d'exaction et de dégradation ?
00:27:09Ce sont méseffectifs.
00:27:10Et donc, puisqu'on me parle
00:27:11de grave dysfonctionnement,
00:27:12moi, je retourne un peu
00:27:13aussi la question.
00:27:13Je sais qu'avec, malheureusement,
00:27:15le drame qui s'est produit
00:27:16aujourd'hui à nos gens
00:27:17dans le département
00:27:18de la Haute-Marne,
00:27:18évidemment,
00:27:19il y a d'autres drames.
00:27:21C'est une question
00:27:21qu'on se pose souvent.
00:27:22Mais sachez que du côté
00:27:23de la police,
00:27:24on se la pose aussi.
00:27:25Comment se fait-il
00:27:26qu'on se retrouve confrontés
00:27:27à des individus
00:27:28qui, finalement,
00:27:29un soir de concorde nationale
00:27:30ne devraient finalement
00:27:32venir que pour fêter
00:27:34une victoire ?
00:27:34Et ça n'a pas du tout,
00:27:36du tout été le cas.
00:27:37À aucun moment,
00:27:38nous avons senti
00:27:39une volonté de fêter
00:27:40quoi que ce soit ce soir-là,
00:27:42mais plutôt une volonté
00:27:43de détruire,
00:27:44de piller,
00:27:44de casser.
00:27:45Et je considère
00:27:46que ce soir-là,
00:27:47nous avons su
00:27:48y mettre un terme
00:27:49et faire face.
00:27:50Et j'en terminerai évidemment
00:27:51pour remercier l'ensemble
00:27:52des forces de sécurité intérieure.
00:27:56Merci, M. le Préfet de police.
00:27:57Non, mais il était
00:27:58tout à fait normal,
00:27:59me semble-t-il,
00:27:59M. le Préfet de police,
00:28:00que la commission des lois
00:28:02puisse, après des incidents
00:28:04graves au cours
00:28:07de la soirée de samedi,
00:28:08puisse précisément
00:28:09entendre le dispositif
00:28:12que vous aviez mis en place,
00:28:13les moyens qui ont été calibrés
00:28:15tels que vous l'avez décrit,
00:28:17et la réalité des événements.
00:28:19Et il me semble
00:28:21qu'au contraire,
00:28:22vos propos permettent
00:28:23d'éclairer,
00:28:24non seulement la représentation
00:28:25nationale ici ce soir,
00:28:26mais de façon générale,
00:28:28le traitement
00:28:28qui a pu être fait,
00:28:30vous avez cité
00:28:30un certain nombre de médias,
00:28:32au cours de la soirée
00:28:33de samedi
00:28:33et du week-end concerné.
00:28:36Je passe immédiatement
00:28:37la parole,
00:28:38M. le Préfet de police,
00:28:39aux orateurs
00:28:39des différents groupes,
00:28:40et nous commençons
00:28:41par M. Terverne
00:28:42pour le Rassemblement national
00:28:44et pour 4 minutes.
00:28:46Merci M. le Président,
00:28:48M. le Préfet de police,
00:28:49chers collègues.
00:28:50Tout d'abord,
00:28:51M. le Préfet,
00:28:51au nom de mon groupe,
00:28:52je voudrais avoir une pensée
00:28:53pour l'ensemble des fonctionnaires
00:28:54de la préfecture de police
00:28:55de Paris,
00:28:56engagés jour après jour
00:28:57pour assurer la protection
00:28:58des biens et des personnes.
00:29:00Nous leur apportons
00:29:00un soutien inconditionnel.
00:29:03Les samedis 31 mai
00:29:04et dimanche 1er juin
00:29:05auront encore été
00:29:06des journées très éprouvantes
00:29:08pour les effectifs
00:29:08de la PP, de la BSPP,
00:29:10des CRS et des gendarmes,
00:29:12victimes d'actes odieux
00:29:13perpétrés par des sauvages
00:29:14et des racailles
00:29:15totalement décivilisés.
00:29:17Tout est prétexte
00:29:17à piller, à incendier,
00:29:19à violenter,
00:29:19alors même que cette soirée
00:29:20devait être un moment
00:29:21de convivialité.
00:29:23Avant de vous poser
00:29:24quelques questions
00:29:24sur ces incidents,
00:29:25je voudrais revenir
00:29:26sur l'absence ahurissant
00:29:27du ministre de l'Intérieur
00:29:28qui vous laisse faire
00:29:29le sale boulot.
00:29:30En effet,
00:29:31après avoir boudé
00:29:32en grande partie
00:29:32le texte sur le narcotrafic,
00:29:33voilà que le ministre
00:29:34de la Parole,
00:29:35qui part comme le RN
00:29:36mais ne prend aucune mesure
00:29:37efficace pour la sécurité
00:29:38des Français,
00:29:39enchaîne les absences
00:29:40lors des manifestations
00:29:41du 1er mai,
00:29:42préférant sa campagne interne
00:29:43chez les Républicains,
00:29:44mais également son absence
00:29:45en cellule de crise
00:29:46lors de la finale
00:29:47du 31 mai.
00:29:49Visiblement,
00:29:49Bruno Retailleau
00:29:49avait d'autres priorités,
00:29:51preuve une nouvelle fois
00:29:51qu'il considère son poste
00:29:52comme un tremplin
00:29:53pour sa carrière personnelle.
00:29:55Comme le disaient
00:29:55beaucoup de policiers
00:29:56et de gendarmes,
00:29:56on attendait beaucoup de lui
00:29:57mais au final,
00:29:58il nous utilise
00:29:59et ne répond pas
00:30:00à nos difficultés.
00:30:02Monsieur le Préfet,
00:30:02concernant ces soirées
00:30:04des 31 mai
00:30:04du 1er juin,
00:30:05quelles ont été
00:30:06les principales difficultés
00:30:08rencontrées,
00:30:10pouvez-vous également
00:30:11me confirmer
00:30:12que le ministre
00:30:13de l'Intérieur
00:30:13ne vous a pas donné
00:30:14les effectifs
00:30:15que vous aviez sollicités ?
00:30:16Puisque je reprends
00:30:18une émission de radio,
00:30:19le journaliste
00:30:20pose la question suivante,
00:30:21il paraît que Laurent Nunez,
00:30:23le Préfet de police de Paris,
00:30:24réclamait davantage
00:30:24d'effectifs,
00:30:25c'est vrai ou pas ?
00:30:26Réponse de Bruno Retailleau,
00:30:28à chaque fois,
00:30:28tous les préfets
00:30:29demandent beaucoup plus,
00:30:30question appuyée
00:30:31du journaliste,
00:30:32donc c'est vrai,
00:30:33réponse de Bruno Retailleau,
00:30:34oui c'est vrai,
00:30:35donc quelles forces
00:30:36supplémentaires
00:30:37aviez-vous donc demandé ?
00:30:39Depuis le rapport
00:30:40de la commission d'enquête
00:30:41sur les groupuscules violents
00:30:42pendant les manifestations,
00:30:43nos forces de l'ordre
00:30:44avaient mis en avant
00:30:45le fait qu'elles ne disposaient
00:30:46plus de moyens suffisants
00:30:47pour faire face
00:30:48aux agressions
00:30:50des groupes hostiles.
00:30:52Ces moyens ont-ils
00:30:53évolué dans le bon sens ?
00:30:55Et enfin,
00:30:56avez-vous sollicité
00:30:57des CRS
00:30:58à projection rapide,
00:30:59vous savez,
00:30:59ces fameuses UPR
00:31:01qui sont adaptées
00:31:03à ce genre de situation
00:31:04extrêmement formées,
00:31:06efficaces,
00:31:07qui ont été mises en réserve
00:31:08à la surprise générale ?
00:31:11Avec mon collègue député européen
00:31:12Mathieu Vallée,
00:31:13nous avions d'ailleurs sollicité,
00:31:15invité le ministre de l'Intérieur
00:31:17à les engager,
00:31:18mais visiblement,
00:31:19il ne sait pas
00:31:20de quoi on parle
00:31:21puisqu'il ne nous a pas répondu.
00:31:24Donc voilà,
00:31:25les questions précises,
00:31:27monsieur le préfet de police.
00:31:28Merci.
00:31:28Merci.
00:31:29La parole est à Antoine Léomand
00:31:30pour le groupe
00:31:30La France Insoumise.
00:31:31Non, c'est Elisa Martin.
00:31:32Elisa Martin,
00:31:33par conséquent.
00:31:34Merci beaucoup.
00:31:35Merci, monsieur
00:31:36et tous ceux
00:31:38qui vous accompagnent
00:31:39d'avoir bien voulu
00:31:41venir auprès de nous.
00:31:43Vous avez déclaré,
00:31:45après les événements
00:31:46que nous évoquons ici,
00:31:49ce qu'il faut dénoncer,
00:31:51c'est des gens
00:31:51qui viennent non pas
00:31:52pour fêter
00:31:52la victoire du PSG,
00:31:54mais uniquement
00:31:55pour dégrader
00:31:55et commettre des violences.
00:31:57Bien sûr,
00:31:58vous avez zoomé
00:31:59sur les événements
00:32:01et il y a eu ensuite,
00:32:03mais vous n'en êtes
00:32:04en rien responsable
00:32:05de la surenchère
00:32:06de la part
00:32:07du ministre de l'Intérieur.
00:32:09La porte-parole
00:32:10du gouvernement,
00:32:11quant à elle,
00:32:11déclare,
00:32:12malgré les images
00:32:13et malgré
00:32:14les exactions
00:32:15qui sont réelles,
00:32:17les violences
00:32:18ont été inférieures
00:32:20à celles d'habitude
00:32:20sur d'autres événements
00:32:22comme celui-ci,
00:32:23tout à fait populaire.
00:32:24Elle a dit ça
00:32:25sur France 2
00:32:26le 2 juin.
00:32:29Donc, moi,
00:32:30ces deux propos
00:32:31m'inspirent
00:32:31deux conclusions.
00:32:33La première,
00:32:34c'est que,
00:32:35d'une façon générale,
00:32:37et de votre part
00:32:38malheureusement aussi,
00:32:40le zoom a été mis
00:32:41d'une manière
00:32:42extrêmement forte
00:32:43sur les violences
00:32:45en leur donnant
00:32:46un caractère exceptionnel,
00:32:48ce qui ne paraît pas
00:32:49être le cas.
00:32:50Ça ne signifie pas
00:32:51qu'elles n'ont pas existé.
00:32:52ça ne signifie pas,
00:32:53évidemment,
00:32:54que ça ne pose pas
00:32:55de problème,
00:32:56mais pour autant,
00:32:57il semblerait
00:32:58que ce qui s'est passé
00:32:59n'est pas un caractère
00:33:00exceptionnel.
00:33:02La deuxième conclusion,
00:33:04la seconde conclusion
00:33:05que je tire
00:33:06de ces propos,
00:33:07c'est qu'au fond,
00:33:08et ça n'étonnera
00:33:08personne ici,
00:33:09et malheureusement,
00:33:10ce que vous racontez
00:33:11fondamentalement
00:33:12n'a étonné,
00:33:13je pense,
00:33:14personne,
00:33:15c'est leur caractère
00:33:16tout à fait récurrent,
00:33:19habituel,
00:33:20prévisible,
00:33:21si je tire
00:33:22jusqu'au bout
00:33:24ma pensée.
00:33:25Donc,
00:33:26ça m'inspire
00:33:27deux questions.
00:33:28La première,
00:33:28c'est qu'avez-vous
00:33:30pu produire
00:33:31comme analyse
00:33:32de ce type
00:33:33de phénomène
00:33:34dans l'objectif
00:33:36de les éviter,
00:33:38et si vous me dites,
00:33:39ce n'est pas tout à fait
00:33:39ce que vous avez dit,
00:33:40d'ailleurs c'est intéressant,
00:33:41ça n'est pas le travail
00:33:42de la police,
00:33:43eh bien,
00:33:43sur qui pourriez-vous
00:33:44vous appuyer
00:33:45pour analyser
00:33:46ces phénomènes
00:33:47et encore une fois
00:33:48les éviter,
00:33:49et ensuite,
00:33:50qu'est-ce qui n'a pas
00:33:50fonctionné selon vous
00:33:52dans le dispositif
00:33:53qui donc n'a pas permis
00:33:55d'éviter
00:33:56les scènes
00:33:58qui ont été
00:33:58largement
00:34:00montrées
00:34:01à tous
00:34:01et toutes.
00:34:03Merci,
00:34:03la parole est à Céline Arieux
00:34:05pour le groupe socialiste
00:34:05et apparenté.
00:34:06Merci,
00:34:07M. le Président,
00:34:07M. le Préfet,
00:34:08merci de votre présence
00:34:09ce soir
00:34:10ainsi qu'à toutes les forces
00:34:11de l'ordre
00:34:11qui accompagnent
00:34:11votre travail.
00:34:12Quelques questions légitimes
00:34:13sur la préparation
00:34:14de cet événement
00:34:16sans effectivement
00:34:16tomber dans les outrances
00:34:17du Rassemblement national
00:34:19dont on a l'impression
00:34:19systématiquement
00:34:21dans ces épisodes-là
00:34:22qu'ils espèrent
00:34:22que ça se passe
00:34:23le plus mal possible
00:34:24pour pouvoir ensuite
00:34:24pendant des semaines
00:34:25en parler
00:34:26et nourrir la peur
00:34:27des uns et des autres.
00:34:28Concernant le blocage
00:34:29des Champs-Elysées
00:34:30à l'exception
00:34:31de la station Concorde,
00:34:32est-ce qu'avec le recul
00:34:33vous ne vous dites pas
00:34:33que ça a été peut-être
00:34:34une erreur
00:34:34puisque ça a participé
00:34:35indirectement
00:34:36à provoquer
00:34:37un éparpillement
00:34:38des supporters
00:34:38dans le quartier ?
00:34:41Comment vous expliquez
00:34:42le gap qui existe
00:34:44entre le nombre
00:34:45d'interpellations
00:34:45491 à peu près
00:34:48je crois
00:34:48vous nous redirez
00:34:49les placements
00:34:49en garde à vue
00:34:50et le nombre
00:34:50de procédures engagées
00:34:51quasiment divisé par deux
00:34:53est-ce que les caméras
00:34:54piétons n'auraient pas
00:34:55dû être systématiquement
00:34:56enclenchées
00:34:56justement pour récolter
00:34:57des preuves ?
00:34:59La mairie de Paris
00:35:00a souhaité ouvrir
00:35:02le stade Charletti
00:35:03vous avez parlé
00:35:04de fanzone
00:35:04mais il n'y avait pas
00:35:05beaucoup de fanzone
00:35:07à Paris
00:35:07enfin je crois
00:35:08qu'il n'y en avait
00:35:08même pas du tout
00:35:09la mairie de Paris
00:35:10avait voulu ouvrir
00:35:11le stade Charletti
00:35:12et ce projet
00:35:12a été retoqué
00:35:13par la préfecture
00:35:14pourquoi ?
00:35:14alors que justement
00:35:15ça permet
00:35:16dans ces situations
00:35:16de pouvoir
00:35:17mieux encadrer
00:35:19en fait
00:35:19les débordements
00:35:20et un mot
00:35:22sur la situation
00:35:23puisque
00:35:23vous avez sans doute
00:35:25me corriger
00:35:26monsieur le préfet
00:35:26mais j'ai l'impression
00:35:26que vous avez
00:35:27un tout petit peu
00:35:28minimisé
00:35:28l'angle
00:35:29des violences
00:35:30sexistes et sexuelles
00:35:31qui ont eu lieu
00:35:32et moi je vous le dis
00:35:33en tant que parisienne
00:35:34j'ai regardé le match
00:35:35à mon domicile
00:35:36je ne suis pas sortie
00:35:37ce soir là
00:35:37mais ça fait bien longtemps
00:35:38d'ailleurs c'est pas vous
00:35:39monsieur le préfet
00:35:40ça fait bien longtemps
00:35:41qu'en tant que femme
00:35:42à Paris
00:35:42je ne sors plus
00:35:43pour des événements
00:35:43comme cela
00:35:44parce que je sais
00:35:45ce que je risque
00:35:45en tant que femme
00:35:46de me retrouver
00:35:47au milieu d'un groupe
00:35:48d'hommes alcoolisés
00:35:50et les remarques
00:35:51et les violences
00:35:52le harcèlement
00:35:53que ça peut occasionner
00:35:55et il y a beaucoup de femmes
00:35:56qui ont témoigné
00:35:56contrairement à ce que vous avez dit
00:35:57qui ont été agressées
00:35:59parce qu'elles portaient
00:36:00des débardeurs
00:36:00des jupes
00:36:01et vous avez semblé
00:36:02minimiser un peu
00:36:03cette spécificité
00:36:04donc chacun prend sa part
00:36:05nous en tant que responsable politique
00:36:06on a une responsabilité
00:36:08nous ne nous habituons pas
00:36:10à ces violences
00:36:10les femmes ont le droit aussi
00:36:12de profiter de ces moments
00:36:13festifs
00:36:14dans les matchs de foot
00:36:15donc c'est l'éducation
00:36:16au consentement
00:36:17à l'égalité
00:36:18mais vous monsieur le préfet
00:36:19vous êtes responsable
00:36:19de la sécurité
00:36:20des françaises aussi
00:36:22et donc qu'est-ce que
00:36:23vous pouvez mettre en place
00:36:24pour garantir
00:36:24que les femmes puissent festoyer
00:36:25dans ces événements
00:36:26et ne pas se sentir menacées
00:36:27comme ça a été le cas
00:36:28malheureusement
00:36:29pour cette occasion
00:36:30la parole est à Patrick Hetzel
00:36:32pour le groupe
00:36:34droite républicaine
00:36:35toutes mes excuses
00:36:35merci beaucoup
00:36:37monsieur le président
00:36:38à mon tour
00:36:38monsieur le préfet de police
00:36:39je voudrais vous remercier
00:36:41pour les explications
00:36:42effectivement très claires
00:36:44que vous avez pu apporter
00:36:46à la représentation nationale
00:36:47ce soir
00:36:47et on le voit bien
00:36:48nous avions l'occasion
00:36:49avec le préfet
00:36:50avec le pardon
00:36:51le président Boudier
00:36:52lors d'une commission
00:36:54d'enquête
00:36:54de travailler
00:36:56sur le développement
00:36:57de violences
00:36:58au sein de certaines manifestations
00:37:00et hélas
00:37:01cela semble se répéter
00:37:03alors je voudrais aussi
00:37:04en profiter
00:37:05pour remercier
00:37:05tous les personnels
00:37:07de la préfecture de police
00:37:08comme vous venez
00:37:08de le faire évidemment
00:37:10et l'ensemble des forces
00:37:12de sécurité intérieure
00:37:13parce qu'on imagine
00:37:14évidemment
00:37:15combien ils ont dû
00:37:17être mobilisés
00:37:19durant ces deux journées
00:37:20du 31 mai
00:37:21et du 1er juin
00:37:22et vous avez insisté
00:37:23aussi sur le fait
00:37:24que leur engagement
00:37:25était total
00:37:26plein et entier
00:37:27et je pense
00:37:28que nous sommes
00:37:28en tout cas
00:37:29un certain nombre
00:37:29ici membres
00:37:30de la représentation nationale
00:37:32à être extrêmement reconnaissants
00:37:33en force de l'ordre
00:37:34pour le travail
00:37:34qu'ils ont pu effectuer
00:37:35alors vous l'avez indiqué
00:37:37hélas un certain nombre
00:37:39de personnes
00:37:40présentes
00:37:41ces deux jours
00:37:43n'étaient pas venus
00:37:44pour fêter
00:37:44alors que cela
00:37:46devait être
00:37:47un grand moment
00:37:48de concorde national
00:37:49ils sont venus
00:37:49pour casser
00:37:50piller
00:37:51et commettre
00:37:53un certain nombre
00:37:54d'exactions
00:37:54et donc
00:37:55permettez-vous
00:37:56poser
00:37:56deux questions
00:37:58d'une part
00:38:00est-ce que vous pouvez
00:38:01nous redonner
00:38:02quelques précisions
00:38:03sur le profil
00:38:03des interpellés
00:38:04en grand nombre
00:38:06combien d'entre eux
00:38:08sont des mineurs
00:38:09et quand on dit mineurs
00:38:11quel âge
00:38:12parce que ça nous interroge
00:38:14préoccupe beaucoup
00:38:15de questions éducatives
00:38:16et ce que vous avez dit
00:38:17à la fin de votre intervention
00:38:18doit collectivement
00:38:20là aussi nous interroger
00:38:21parce que je pense
00:38:21que
00:38:22que font les familles
00:38:23et que
00:38:24et que fait l'éducation
00:38:26pour là aussi
00:38:27faire en sorte
00:38:28qu'il y ait une responsabilité
00:38:30qui soit différente
00:38:32de la part
00:38:33de celles et ceux
00:38:35qui
00:38:35peuvent avoir
00:38:36de telles dérives
00:38:37et puis deuxième question
00:38:38et j'en terminerai par là
00:38:39avec le recul
00:38:41est-ce qu'il y a
00:38:42des décisions
00:38:43qu'aujourd'hui
00:38:44vous prendriez
00:38:45différemment
00:38:46à l'aune
00:38:46des informations
00:38:48qui vous sont parvenues
00:38:50au cours
00:38:51du 31 mai
00:38:53et du 1er juin
00:38:54je vous remercie
00:38:55en tout cas
00:38:55une nouvelle fois
00:38:56merci
00:38:57pour vos équipes
00:38:59Blandine Brocard
00:39:00pour le groupe
00:39:00Les Démocrates
00:39:01merci
00:39:03monsieur le président
00:39:04monsieur le préfet
00:39:05mes chers collègues
00:39:06Paris a su démontrer
00:39:09lors des Jeux Olympiques
00:39:10et Paralympiques
00:39:11de 2024
00:39:11qu'elle était capable
00:39:12d'assurer la sécurité
00:39:14d'un événement
00:39:15d'envergure mondiale
00:39:16chaque jour
00:39:16plus de 45 000 agents
00:39:18étaient mobilisés
00:39:19soutenus par
00:39:193000 caméras
00:39:20de vidéoprotection
00:39:21une coordination
00:39:22millimétrée
00:39:23une vigilance
00:39:24de tous les instants
00:39:25cette réussite collective
00:39:27fruit d'un engagement
00:39:27total des services
00:39:28de l'Etat
00:39:29a été saluée
00:39:30tant en France
00:39:31qu'à l'international
00:39:31c'est pourquoi
00:39:32les scènes de violence
00:39:33auxquelles nous avons assisté
00:39:35les 31 mai
00:39:36et 1er juin dernier
00:39:37à Paris
00:39:37en marge de la victoire
00:39:38du PSG
00:39:39apparaissent d'autant plus
00:39:41inacceptables
00:39:42et préoccupantes
00:39:43le bilan humain
00:39:44est très lourd
00:39:45de morts
00:39:46plus de 200 blessés
00:39:47dont 38
00:39:4838
00:39:48parmi les forces
00:39:49de l'ordre
00:39:50et pourtant
00:39:505400 policiers
00:39:52et gendarmes
00:39:53étaient mobilisés
00:39:53soit le double
00:39:54du dispositif prévu
00:39:56lors de la finale
00:39:57de la coupe du monde
00:39:57en 2018
00:39:58les forces étaient présentes
00:40:00en nombre
00:40:01avec des consignes précises
00:40:02et malgré cela
00:40:03des groupes violents
00:40:04ont pu agir
00:40:05trop longtemps
00:40:06dans un sentiment
00:40:07de débordement
00:40:08et d'impunité inquiétant
00:40:10nous avions déjà connu
00:40:11une situation similaire
00:40:13lors de la finale
00:40:14de 2022
00:40:15des failles
00:40:16avaient alors été reconnues
00:40:17et trois ans plus tard
00:40:18il me semble légitime
00:40:20de s'interroger
00:40:21comment expliquer
00:40:22qu'un tel scénario
00:40:23se reproduise
00:40:24quelles leçons
00:40:25ont véritablement
00:40:26été tirées
00:40:27les violences survenues
00:40:29ne doivent pas
00:40:30être relativisées
00:40:31elles ne sont pas
00:40:32de simples excès
00:40:33festifs
00:40:33elles sont le symptôme
00:40:35d'un climat
00:40:35de violence croissante
00:40:36où une minorité
00:40:37de casseurs
00:40:37et de pilleurs
00:40:38organisée
00:40:39tente de détourner
00:40:40l'élan populaire
00:40:41et la joie collective
00:40:42pour semer le chaos
00:40:44nous devons refuser
00:40:45que la victoire
00:40:46d'un club français
00:40:48censé incarner
00:40:48la fierté
00:40:49l'unité
00:40:49et l'esprit sportif
00:40:50soit systématiquement
00:40:52terni par quelques
00:40:53hors la loi
00:40:53qui saccagent tout
00:40:54sur leur passage
00:40:56dès lors
00:40:56ne faut-il pas
00:40:58faire évoluer
00:40:58nos méthodes
00:40:59d'anticipation
00:41:00de surveillance
00:41:00et de réaction
00:41:01sur le terrain
00:41:02quel est le profil
00:41:04des casseurs
00:41:05comment mobiliser
00:41:06l'ensemble
00:41:07de la société
00:41:07pour que cela
00:41:08ne se reproduise plus
00:41:10nous devons des réponses
00:41:11aux riverains
00:41:11aux commerçants
00:41:12aux spectateurs
00:41:13aux français
00:41:13qui souhaitent
00:41:14simplement célébrer
00:41:15dans la joie
00:41:15leurs champions
00:41:16et nous devons aussi
00:41:17à nos forces
00:41:18de l'ordre
00:41:18elles-mêmes
00:41:19très lourdement
00:41:20exposées
00:41:20je vous remercie
00:41:21merci
00:41:22la parole est à Jean-Luc
00:41:23Versman
00:41:23pour le groupe
00:41:23Liot
00:41:24oui merci
00:41:25cinq remarques
00:41:26la première
00:41:27pour saluer
00:41:27monsieur le président
00:41:28votre initiative
00:41:29nos concitoyens
00:41:30y compris
00:41:31votre territoire
00:41:31provinciaux
00:41:32comme le mien
00:41:33dans les Ardennes
00:41:33beaucoup d'entre
00:41:34sont extrêmement choqués
00:41:35choqués de la violence
00:41:36que vous avez écrite
00:41:37monsieur le préfet de police
00:41:38et choqués également
00:41:39des sanctions
00:41:40je veux dire
00:41:41de la faiblesse
00:41:42ou de l'absence
00:41:43de sanctions
00:41:43en somme de deux cas
00:41:44deuxième point
00:41:45vous remerciez
00:41:46remerciez
00:41:475400 fonctionnaires
00:41:48de police
00:41:48militaires
00:41:49d'argent
00:41:49qui sont intervenus
00:41:50exprimer
00:41:51remerciement
00:41:51à la professeur
00:41:52de police
00:41:52pour son professionnalisme
00:41:53et à vous
00:41:54monsieur le préfet
00:41:54ayant eu depuis
00:41:552018
00:41:56en retirant de fonction
00:41:57l'occasion
00:41:58d'apprécier précisément
00:41:59votre professionnalisme
00:42:00troisième point
00:42:01ma question
00:42:02est sur le suivi judiciaire
00:42:03vous avez rappelé
00:42:04491 interpellations
00:42:06vous avez cité
00:42:07deux cas très précis
00:42:08premier cas
00:42:09les interpellations
00:42:10dans le 8
00:42:1016 et 17
00:42:11en citant
00:42:12un nombre
00:42:12d'interpellations
00:42:13par magasin pillé
00:42:14quel a été
00:42:15le nombre
00:42:15de ces personnes
00:42:16interpellées
00:42:17ou la proportion
00:42:17qui a été effectivement
00:42:19présenté à un juge
00:42:20pour le juger
00:42:20pas au parquet
00:42:21un juge pour le juger
00:42:22deuxième point
00:42:23ceux qui ont envahi
00:42:24le périphérique
00:42:24le simple fait
00:42:25d'enverser le périphérique
00:42:26est une infraction
00:42:27sans qu'il faille
00:42:28aller plus loin
00:42:28quelle a été
00:42:29la suite
00:42:30combien ont été
00:42:30présentés
00:42:31devant un juge
00:42:32quatrième point
00:42:33monsieur le préfet
00:42:34je pense que
00:42:35la préfecture de police
00:42:36comme le ministère
00:42:36de l'intérieur
00:42:37devrait prendre
00:42:38l'habitude
00:42:39de chiffrer
00:42:40le coût
00:42:40d'une intervention
00:42:41nos concitoyens
00:42:42seraient très contents
00:42:43de savoir
00:42:44combien ont coûté
00:42:455400 fonctionnaires
00:42:46qui ont été engagés
00:42:47ça prend combien d'argent
00:42:49combien d'argent
00:42:50les véhicules
00:42:50qui ont été cassés
00:42:51et non accessoirement
00:42:52combien d'heures
00:42:53de récupération
00:42:54non seulement
00:42:55ça a coûté de l'argent
00:42:56à la république
00:42:57de mobiliser les fonctionnaires
00:42:58mais combien de centaines
00:42:59ou milliers d'heures
00:43:00d'actions de police
00:43:01police judiciaires
00:43:01ne pourront pas être faits
00:43:02dans les jours
00:43:03à se dire
00:43:03parce qu'il a fallu
00:43:04les avoir
00:43:05ça pose beaucoup de problèmes
00:43:06les organisateurs
00:43:08etc
00:43:08je pense que
00:43:09ça responsabiliserait
00:43:10tout le monde
00:43:10enfin dernier point
00:43:11quelles leçons
00:43:12quelles améliorations
00:43:13pouvez-vous en tirer
00:43:14et j'en fais deux
00:43:16la première est peut-être
00:43:18spontanée
00:43:18la première
00:43:18ne pourrait-on pas faire
00:43:20des souricières
00:43:21lorsqu'il y a des magasins
00:43:22qui tendent tellement
00:43:23des casseurs
00:43:25c'est-à-dire
00:43:26les attentes
00:43:27de pied ferme
00:43:27pour interpeller
00:43:28et avec des preuves
00:43:30pour les biens en justice
00:43:30et deuxième point
00:43:31les ponts
00:43:32vous avez cité
00:43:33est-ce qu'on ne pourrait pas
00:43:34avoir des objectifs
00:43:35de contrôler les ponts
00:43:36et d'empêcher
00:43:37les ponts aux préféries
00:43:38de tomber aux casseurs
00:43:39ce qui sans doute
00:43:40faciliterait l'intervention
00:43:41de nos forces de l'ordre
00:43:42merci monsieur le préfet
00:43:43de vos réponses
00:43:44et de votre présence
00:43:45merci à vous
00:43:46nous poursuivons
00:43:47avec Marie-France Loro
00:43:48oui
00:43:51merci monsieur le président
00:43:52monsieur le préfet
00:43:53à l'issue de la victoire
00:43:55du PSG
00:43:55le bilan humain et matériel
00:43:57causé par les émeutes
00:43:58qui s'en sont en suivi
00:43:59est dramatique
00:44:00le dernier bilan provisoire
00:44:02du ministère de l'intérieur
00:44:03fait état de 692 incendies
00:44:05dont 264 concernent
00:44:06des véhicules
00:44:07le nombre d'interpellations
00:44:09s'est levé le 2 juin dernier
00:44:10à 559
00:44:12selon les assureurs
00:44:13les dégâts représenteraient
00:44:14des dizaines
00:44:15voire des centaines
00:44:16de millions d'euros
00:44:17monsieur le préfet
00:44:18à l'été 2023
00:44:19le coût généré
00:44:21par les violences urbaines
00:44:22consécutives
00:44:22à la mort de Naël
00:44:23a atteint des sommes
00:44:24phénoménales
00:44:25un rapport sénatorial
00:44:26de la commission
00:44:27des lois du 10 avril 2024
00:44:28a estimé le coût des dégâts
00:44:30à 1 milliard d'euros
00:44:31en premier lieu
00:44:33nous souhaiterions connaître
00:44:35à quel coût
00:44:35vous estimez
00:44:36le montant des dégâts matériels
00:44:37générés
00:44:38au soir du 31 mai
00:44:39et le dimanche
00:44:41sur le périphérique
00:44:42en second lieu
00:44:43et eu égard
00:44:44au bilan financier
00:44:45déjà très élevé
00:44:46des violences
00:44:47de l'été 2023
00:44:48quel dispositif
00:44:49en allez-vous mettre
00:44:50en oeuvre
00:44:50pour lutter contre
00:44:51la récidive
00:44:52de tels comportements
00:44:53je vous remercie
00:44:53merci
00:44:54la parole est à Antoine Léomant
00:44:55merci monsieur le président
00:44:59merci monsieur le préfet
00:45:00pour votre présence
00:45:01je vais peut-être
00:45:02un petit peu changer
00:45:03de braquet
00:45:03par rapport aux autres questions
00:45:04qui sont posées
00:45:05puisque moi mon souci
00:45:05c'était le fait
00:45:07de garantir la possibilité
00:45:08pour les gens
00:45:09qui souhaitaient fêter
00:45:09la victoire
00:45:10et dont j'étais
00:45:11qui voulaient se rendre
00:45:13pacifiquement et paisiblement
00:45:14sur les Champs-Elysées
00:45:15et qui ont trouvé
00:45:16essentiellement du gaz
00:45:17lacrymogène
00:45:18ce qui ne permettait pas
00:45:19malheureusement
00:45:19la possibilité
00:45:21de se rassembler
00:45:22j'ai entendu
00:45:23beaucoup de choses
00:45:24de votre part
00:45:25vous aviez dit
00:45:26avoir donné des consignes
00:45:28d'aller au contact
00:45:29d'intervenir
00:45:30etc
00:45:30j'ai pas entendu
00:45:30parler de consignes
00:45:32qui disaient
00:45:32qu'il fallait assurer
00:45:33la possibilité
00:45:35pour les gens
00:45:35de se rassembler
00:45:36paisiblement
00:45:36et j'ai trouvé
00:45:37pour ma part
00:45:38que c'était
00:45:38ce qui manquait
00:45:39dans le dispositif
00:45:40et je pense que
00:45:41ça peut
00:45:41ça peut créer
00:45:43précisément des tensions
00:45:44et c'est la raison
00:45:45pour laquelle
00:45:45je voulais vous interpeller
00:45:47moi j'étais présent
00:45:48sur place
00:45:48comme supporter
00:45:49pas comme casseur
00:45:50ni délinquant
00:45:51ni je ne sais quoi
00:45:51comme personne
00:45:52qui voulait
00:45:52célébrer la victoire
00:45:53et j'ai fait
00:45:54à peu près
00:45:54comme tout le monde
00:45:55j'ai suivi
00:45:55les grands boulevards
00:45:56j'ai constaté
00:45:57d'ailleurs
00:45:57que la circulation
00:45:58n'était pas coupée
00:45:59partout dans les grands boulevards
00:46:00qu'il y avait des voitures
00:46:01qui circulaient
00:46:01qu'il y avait des motos
00:46:02qui circulaient
00:46:03que donc il y avait
00:46:03des gens
00:46:03qui étaient potentiellement
00:46:04en danger
00:46:05à ces endroits-là
00:46:05et j'aimerais savoir
00:46:06à quoi vous attribuez ça
00:46:09pourquoi il y avait
00:46:09des problèmes
00:46:10avec des voitures
00:46:11qui circulaient
00:46:11j'ai constaté
00:46:13des dispositifs
00:46:13mal expliqués
00:46:14par exemple
00:46:14quand on arrivait
00:46:15sur les Champs-Elysées
00:46:16il y avait un barrage
00:46:16qui était logique
00:46:17pour couper la circulation
00:46:18mais qui était incompris
00:46:19par les gens
00:46:20qui du coup
00:46:21avaient l'impression
00:46:22qu'on leur bloquait
00:46:22l'accès aux Champs-Elysées
00:46:23alors qu'en fait
00:46:23il fallait faire le tour
00:46:24du barrage
00:46:25qui était logique
00:46:25qui était pour empêcher
00:46:26la circulation des voitures
00:46:27et je ne vais pas vous faire
00:46:28le reproche
00:46:28de vouloir couper
00:46:29la circulation sur les champs
00:46:30puisque je fais le reproche
00:46:31de ne pas l'avoir coupé
00:46:32éventuellement ailleurs
00:46:33donc moi j'ai eu plutôt
00:46:34l'impression
00:46:35d'un dispositif
00:46:36qui potentiellement
00:46:36était mal expliqué
00:46:37qui créait de la confusion
00:46:38et qui potentiellement
00:46:39pouvait créer des problèmes
00:46:40notamment parce que
00:46:42les gens étaient perdus
00:46:42et que quand il y a
00:46:43des lacrymaux
00:46:44chez des gens
00:46:44qui disons
00:46:45n'ont pas mon expérience
00:46:46des manifestations
00:46:47ça provoque des mouvements
00:46:48de foule
00:46:49qui sont eux-mêmes
00:46:49assez dangereux
00:46:50et moi c'est le principal
00:46:51sujet sur lequel
00:46:52je vais vous interroger
00:46:53ensuite
00:46:53et j'en terminerai là
00:46:54pour ne pas dépasser le temps
00:46:55mais vous avez dit
00:46:5670% des personnes interpellées
00:46:58étaient de la petite
00:46:59et de la grande couronne
00:47:00c'est plutôt
00:47:00une sous-représentation
00:47:01des personnes de la petite
00:47:02et de la grande couronne
00:47:03puisqu'ils représentent
00:47:0586% de la population
00:47:06francilienne
00:47:07donc j'aimerais savoir
00:47:09si cette sous-représentation
00:47:11des personnes
00:47:12de petite et de grande couronne
00:47:14a du sens
00:47:15pour vous ou non
00:47:16Merci
00:47:17Dernier orateur
00:47:18Agnès Fermat-Le Baudot
00:47:19Oui merci
00:47:21Monsieur le Président
00:47:22Monsieur le Préfet
00:47:23merci pour votre présence
00:47:24parmi nous ce soir
00:47:25et vos explications
00:47:26un grand merci
00:47:28et un total soutien
00:47:29aux forces de sécurité intérieure
00:47:30qui interviennent
00:47:31au quotidien
00:47:32et qui sont intervenues
00:47:33le 31 mai
00:47:34et le 1er juin
00:47:36vous avez expliqué
00:47:38les conditions
00:47:39dans lesquelles
00:47:39vous êtes intervenu
00:47:41d'abord la multiplicité
00:47:42d'événements
00:47:43je crois qu'il ne faut pas
00:47:43l'oublier
00:47:44aussi dans le champ
00:47:46de nos remarques
00:47:47le nombre de forces
00:47:48mises à disposition
00:47:49j'ai une question
00:47:50j'ai une question
00:47:50sur l'évolution
00:47:52des casseurs
00:47:54et des pilleurs
00:47:55car très clairement
00:47:57nous ne parlons pas
00:47:57ici et vous l'avez dit
00:47:58nous sommes quelques-uns
00:47:59à l'avoir dit
00:48:00nous ne parlons pas
00:48:01des personnes
00:48:01qui étaient là
00:48:02pour faire la fête
00:48:03ce qui aurait dû être
00:48:05le cas de toutes
00:48:05les personnes présentes
00:48:07mais bien de pilleurs
00:48:08et de casseurs
00:48:09sur leur mobilité
00:48:11j'ai été
00:48:13comme quelques-uns
00:48:15à regarder
00:48:15les images
00:48:16j'ai été assez impressionnée
00:48:17par la mobilité
00:48:18et la façon
00:48:19dont ces pilleurs
00:48:21et ces casseurs
00:48:21se dispersent
00:48:22est-ce que
00:48:23les forces mobiles
00:48:24mises à disposition
00:48:26sont assez nombreuses
00:48:27ou est-ce qu'elles sont
00:48:28complètement adaptées
00:48:29aux façons
00:48:30dont se dispersent
00:48:31maintenant ces pilleurs
00:48:32et ces casseurs
00:48:34et je voudrais terminer
00:48:36par votre dernière remarque
00:48:38puisque vous nous avez
00:48:39retourné
00:48:40la question
00:48:42peut-être que
00:48:44la question
00:48:45qui se pose à nous
00:48:45sur ce qui s'est passé
00:48:46le 31 mai
00:48:48et le 1er juin
00:48:49et je crois que
00:48:50les images
00:48:51qui m'ont le plus
00:48:51interpellé
00:48:54sont les images
00:48:54sur le périphérique
00:48:55je crois que c'est
00:48:57quelque chose
00:48:57que je n'avais jamais vu
00:48:59ce blocage
00:49:02du périphérique
00:49:03et le danger
00:49:04que ça représente
00:49:05pour les pilleurs
00:49:06et les casseurs
00:49:07mais ça
00:49:07c'est leur problème
00:49:08mais pour les personnes
00:49:10présentes
00:49:11et nos concitoyens
00:49:12qui regagnaient
00:49:14leur domicile
00:49:14tranquillement
00:49:16la question
00:49:18qui se pose à nous
00:49:19c'est
00:49:191998
00:49:20nous sommes capables
00:49:21de faire la fête
00:49:22de façon très nombreuse
00:49:25et bien plus que
00:49:26110 000
00:49:26je crois
00:49:27sur l'échantillisé
00:49:27non non mais
00:49:291998
00:49:31nous faisons la fête
00:49:322018
00:49:33aussi
00:49:34et c'est pas
00:49:35c'est encore plus près
00:49:36comment on en arrive
00:49:37à ces situations
00:49:38de pillage
00:49:40en 2025
00:49:41je crois que c'était
00:49:42un peu le sens
00:49:42de notre question
00:49:43c'est peut-être là-dessus
00:49:44que nous devrons
00:49:45collectivement réfléchir
00:49:46donc pour commencer
00:49:48monsieur le député
00:49:49taverne
00:49:49je vais répondre
00:49:51point par point
00:49:52à vos questions
00:49:53la première
00:49:55sur le
00:49:57le ministre
00:50:00pendant cette séquence
00:50:01moi je suis en contact
00:50:02tout le temps
00:50:02avec lui
00:50:03on se parle
00:50:03tout le temps
00:50:04donc voilà
00:50:05c'est le rôle du préfet
00:50:06de police
00:50:06il est en salle de commandement
00:50:07il commande
00:50:09les effectifs
00:50:10sur la base
00:50:10des instructions
00:50:11que j'ai reçues
00:50:11du ministre d'Etat
00:50:12des dispositifs
00:50:14que je lui ai présenté
00:50:14et on se parle
00:50:15tout le temps
00:50:16et comme vous le savez
00:50:18j'ai un passé
00:50:19j'ai été secrétaire d'Etat
00:50:20auprès du ministre
00:50:21de l'Intérieur
00:50:21donc j'étais membre
00:50:22du gouvernement
00:50:23au ministère de l'Intérieur
00:50:24je ne suis jamais allé
00:50:25à la salle de la préfecture
00:50:25de police
00:50:26je ne suis jamais allé
00:50:27à la salle de crise
00:50:27en salle de commandement
00:50:28je laisse les opérationnels
00:50:30faire
00:50:30et c'était la même chose
00:50:32pour le ministre
00:50:33auprès duquel j'ai été placé
00:50:34Christophe Cassaner
00:50:34le job du ministre
00:50:36c'est pas d'être
00:50:38en salle de commandement
00:50:39concernant les effectifs
00:50:43je vous redis
00:50:43que nous avons
00:50:45en fait
00:50:46vous faites référence
00:50:48à une interview
00:50:48que le ministre a donnée
00:50:49sur RTL
00:50:50où il dit
00:50:52effectivement
00:50:52mais
00:50:53il est vrai
00:50:55que
00:50:55le préfet de police
00:50:57n'a pas eu
00:50:57les UFM
00:50:58qu'il demandait
00:50:59comme à chaque fois
00:50:59pour les préfets
00:51:00mais en fait
00:51:01le ministre
00:51:02parle ce jour-là
00:51:03du dimanche
00:51:04parce qu'effectivement
00:51:05le dimanche
00:51:06nous avions demandé
00:51:07un peu plus
00:51:08de forces mobiles
00:51:08que ce qui nous a été
00:51:09octroyé
00:51:10donc puisque le dimanche
00:51:12nous avons eu de mémoire
00:51:1342 forces mobiles
00:51:14on en demandait
00:51:16un peu plus
00:51:16mais on a compensé
00:51:18avec
00:51:19et c'est ce que font
00:51:20tous les préfets en France
00:51:21avec des effectifs territoriaux
00:51:22nous avons constitué
00:51:23ce jour-là
00:51:24grâce à la direction
00:51:25d'Isabelle Tomatis
00:51:27nous avons constitué
00:51:28quatre compagnies de marche
00:51:29c'est ce qu'on a fait
00:51:30aussi pendant les jeux
00:51:31c'est-à-dire qu'on regroupe
00:51:32une soixantaine
00:51:33de fonctionnaires de police
00:51:34des commissariats parisiens
00:51:36des services spécialisés
00:51:37on les regroupe à 60
00:51:39et ça fait une compagnie
00:51:40et on en a fait quatre
00:51:41comme ça ce jour-là
00:51:42et j'avais ce jour-là
00:51:44un volume de force
00:51:45tout à fait acceptable
00:51:47et il n'y a pas
00:51:48d'incident le dimanche
00:51:49c'est-à-dire ce jour-là
00:51:50il n'y a pas d'incident
00:51:51de surcroît
00:51:51donc non seulement
00:51:52on compense
00:51:53avec nos effectifs
00:51:54mais il n'y a aucun incident
00:51:55sauf évidemment
00:51:56et madame la députée
00:51:58Fernand Le Baudot
00:51:59le rappelait
00:51:59l'incident sur le périph
00:52:00le soir
00:52:01mais c'est moi
00:52:02qui lève le dispositif
00:52:03on aurait peut-être dû
00:52:04le laisser une heure de plus
00:52:05moi j'en sais rien
00:52:05mais c'était vide
00:52:06je ne sais pas
00:52:06il n'y avait plus de personnes
00:52:09autour du Parc des Princes
00:52:11tout s'était vidé
00:52:12on s'est concentré
00:52:13sur les champs
00:52:13où il y avait encore
00:52:14un peu d'activité
00:52:16donc voilà
00:52:16il est faux de dire
00:52:18que je n'ai pas eu
00:52:19les forces que je demandais
00:52:19je ne sais pas
00:52:20d'où cette information
00:52:21est sortie
00:52:22elle a circulé
00:52:23dans les médias
00:52:23mais elle est fausse
00:52:24et le jour où ça a été
00:52:25le plus tendu
00:52:27c'est le samedi
00:52:28et la nuit du samedi
00:52:29et là en force mobile
00:52:30j'en ai deux de plus
00:52:32que j'ai demandé
00:52:33évidemment on les a prises
00:52:34nous on était contents
00:52:35et encore une fois
00:52:36il faut relativiser
00:52:37tout ça
00:52:37parce que ce jour-là
00:52:38ce samedi et la nuit
00:52:40les forces mobiles
00:52:40c'est 37% seulement
00:52:42des effectifs que j'ai
00:52:43donc c'est évidemment
00:52:44très important
00:52:45mais un dispositif
00:52:47doit être regardé
00:52:48vu dans sa globalité
00:52:49justement en parlant
00:52:50de globalité
00:52:51vous faites allusion
00:52:52à la mobilité
00:52:53des forces
00:52:53vous avez raison
00:52:54je vous rejoins tout à fait
00:52:55depuis maintenant
00:52:57une dizaine d'années
00:52:59on a donné beaucoup plus
00:53:01de mobilité
00:53:02aux forces mobiles
00:53:03aux compagnies d'intervention
00:53:05de la préfecture de police
00:53:06parce qu'on est confronté
00:53:07à des manifestations
00:53:08même revendicatives
00:53:10où on a des départs
00:53:11en cortège sauvage
00:53:12les gilets jaunes
00:53:13c'était beaucoup ça
00:53:14des manifs pas déclarés
00:53:15des gens qui s'étalaient
00:53:16un peu partout
00:53:16et la réactivité
00:53:18la mobilité
00:53:18était extrêmement importante
00:53:20et nos forces
00:53:21les CRS
00:53:23les EGM
00:53:23les compagnies d'intervention
00:53:24de la préfecture de police
00:53:25se sont spécialisées
00:53:26dans la mobilité
00:53:27et vous avez raison
00:53:28il y a des unités
00:53:29qui sont encore plus mobiles
00:53:31ce sont celles
00:53:32que vous avez citées
00:53:33et qui ont vocation
00:53:34surtout à être projetées
00:53:35en cas de violence urbaine
00:53:36ce sont des unités
00:53:37qui ont été créées
00:53:38par M. Gérald Darmanin
00:53:39ministre de l'Intérieur
00:53:40et qui ont vocation
00:53:41à être projetées
00:53:41quand il y a des incidents
00:53:421. nous en avions
00:53:44on avait la CRS 8
00:53:46la CRS 8
00:53:47était dans notre dispositif
00:53:48qui est une très bonne CRS
00:53:50très réactive
00:53:50mais nous on s'est adapté
00:53:52aussi à ça
00:53:52c'est à dire que
00:53:53nos escadrons
00:53:54de gendarmerie mobile
00:53:55nos CRS
00:53:55sont aussi très mobiles
00:53:56et nous on constitue
00:53:58avec le directeur zonal
00:53:59des CRS
00:54:00avec le général
00:54:01parce que j'avais un général
00:54:02de gendarmerie auprès de moi
00:54:03qui était placé
00:54:06évidemment sous mon autorité
00:54:07mais qui coordonnait
00:54:09les EGM
00:54:09on a constitué
00:54:10ce qu'on appelle
00:54:11des groupements
00:54:11d'intervention rapide
00:54:12on les appelle
00:54:13les GAP
00:54:13qui ont la même fonction
00:54:15que ces unités d'élite
00:54:16et nous les avions aussi
00:54:17et sur les champs
00:54:18elles ont été extrêmement performantes
00:54:20parce qu'elles ont pu intervenir
00:54:21à tout bout de champ
00:54:21et disperser
00:54:23ces manifestants
00:54:25donc je vous rejoins
00:54:26sur la doctrine
00:54:27sur la théorie
00:54:27mais je vous dis
00:54:28on avait
00:54:29ces types de forces
00:54:30on se les était constitués
00:54:31comme on fait à chaque fois
00:54:32à chaque manifestation
00:54:34et d'ailleurs
00:54:35Mathieu Vallée
00:54:36que vous avez cité
00:54:37le député européen
00:54:37le sait bien
00:54:38puisqu'il y a encore peu de temps
00:54:39il était parmi nous
00:54:40donc il sait très bien
00:54:41comment on travaille
00:54:41et c'est ce que nous faisons
00:54:43on crée des gaps
00:54:44et nous avions bien
00:54:45la CRS 8
00:54:46sur les difficultés
00:54:48je n'oublie pas
00:54:49la deuxième question
00:54:50que vous m'avez posée
00:54:51qui est la plus importante
00:54:52moi je crois que la difficulté
00:54:54c'était quand même
00:54:56monsieur le député Léoman
00:54:57je vous répondrai tout à l'heure
00:54:58mais on était quand même
00:54:59confronté à une majorité
00:55:00de pilleurs et de casseurs
00:55:01une majorité de gens
00:55:03qui étaient là
00:55:04pour casser
00:55:04piller
00:55:05et qui étaient en masse
00:55:06et qui étaient présents
00:55:07par milliers
00:55:07par milliers
00:55:08en plusieurs points
00:55:09de la capitale
00:55:09qui une partie d'entre eux
00:55:12ne sont pas venus
00:55:12sur les champs
00:55:13effectivement
00:55:13et ont rayonné
00:55:14partout dans la capitale
00:55:15et essentiellement
00:55:16dans les trois arrondissements
00:55:17que j'ai cités
00:55:17et la difficulté
00:55:18elle était là
00:55:19mais nous l'avons surmonté
00:55:20nous avons été réactifs
00:55:21nous avons été présents
00:55:22et le nombre d'interpellations
00:55:24que nous avons réalisées
00:55:26en témoigne
00:55:27alors après
00:55:28je vous répondrai tout à l'heure
00:55:29mesdames les députés
00:55:29mais moi il n'y a pas un monde
00:55:30où j'accepte le terme de chaos
00:55:31et de fiasco sécuritaire
00:55:33il n'y a pas un monde
00:55:34où j'accepte ça
00:55:35moi je suis préfet de police
00:55:36je peux vous dire
00:55:36que ce n'était pas un fiasco sécuritaire
00:55:38mais je vous répondrai tout à l'heure
00:55:39moi je n'accepte pas ça
00:55:40on ne peut pas dire ça
00:55:41devant des directeurs
00:55:42de services de police
00:55:42devant un préfet de police
00:55:43et vous parlez aussi
00:55:45à des fonctionnaires de police
00:55:46qui ont fait le job
00:55:47sur le terrain
00:55:48le ministre de l'intérieur
00:55:49ce matin il a réuni
00:55:50le ministre d'état
00:55:51a réuni des fonctionnaires
00:55:53de police blessés
00:55:54moi j'en ai eu
00:55:55j'en ai eu 41
00:55:56qui ont été évacués
00:55:57ou qui ont cessé le service
00:55:5841
00:55:59on a eu un sapeur-pompier
00:56:00qui a été blessé
00:56:01il y en a eu d'autres
00:56:02sur le territoire national
00:56:04en dehors de mes effectifs
00:56:05j'ai eu 11 gendarmes
00:56:07ou CRS
00:56:07qui ont été blessés
00:56:08sous ma responsabilité
00:56:09on ne peut pas dire
00:56:10des choses comme ça
00:56:11que c'était un fiasco sécuritaire
00:56:12ce n'est pas possible
00:56:13enfin moi je ne l'accepte pas
00:56:14nous étions présents
00:56:16il y avait un dispositif
00:56:17je vous dirai ce qui peut être
00:56:19encore amélioré
00:56:20ce sera sans tabou
00:56:21mais on ne peut pas dire
00:56:22que c'était un fiasco sécuritaire
00:56:23ça n'est pas possible
00:56:24mais je vous répondrai
00:56:24évidemment tout à l'heure
00:56:25pour la réponse
00:56:27à madame
00:56:28pour le groupe LFI
00:56:30c'était madame Hervieux
00:56:31qui
00:56:31non j'avais madame
00:56:33c'était pas madame
00:56:37Elisa Martin
00:56:38je crois qu'il m'a
00:56:38voilà
00:56:39madame Elisa Martin
00:56:40je peux répondre
00:56:41peux-tu nous dire
00:56:42alors oui
00:56:44alors la porte-parole
00:56:46du gouvernement
00:56:46elle a évoqué
00:56:48elle a parlé
00:56:49de violences inférieures
00:56:50mais
00:56:50elle parlait
00:56:52des dégradations
00:56:53c'est à dire qu'effectivement
00:56:54on a eu
00:56:54grâce au dispositif
00:56:56sans doute moins
00:56:57de dégradations
00:56:58moins d'incidents
00:56:59mais ça ne veut pas dire
00:57:00que le niveau de violence
00:57:01n'était pas plus élevé
00:57:02donc c'est ce qu'elle veut dire
00:57:04quand elle dit ça
00:57:05donc
00:57:05ça ne veut pas dire
00:57:07que le niveau
00:57:08de violence
00:57:09était inférieur
00:57:09nous on considère
00:57:11qu'on a eu affaire
00:57:12à une adversité
00:57:13extrêmement forte
00:57:14et je crois
00:57:16qu'on peut
00:57:17je maintiens
00:57:18l'intensité
00:57:19le caractère
00:57:20je ne vais pas dire
00:57:22exceptionnel
00:57:23peut-être pas
00:57:24mais en tout cas
00:57:24un niveau
00:57:25une intensité
00:57:26dans la violence
00:57:26qui était plus forte
00:57:27que d'habitude
00:57:28avec des masses
00:57:29de personnes
00:57:30qui sont arrivées
00:57:31et est-ce que tout ça
00:57:33est prévisible
00:57:34évidemment
00:57:34ça le est
00:57:35sinon on n'aurait pas
00:57:36bâti le dispositif
00:57:36qu'on a bâti
00:57:37qui je vous le redis
00:57:38était un dispositif
00:57:39qui sanctuarisait
00:57:40les Champs-Elysées
00:57:40qui sanctuarisait
00:57:41les Champs-Elysées
00:57:42et les Perpendiculaires
00:57:43qui sont des lieux
00:57:44de prédation
00:57:45habituel
00:57:46certains d'entre vous
00:57:48ont dit
00:57:48qu'on donnait
00:57:49une image
00:57:49de la France
00:57:50j'espère
00:57:50ça c'est un ancien
00:57:51du renseignement
00:57:51qui parle
00:57:52qui n'échappe pas
00:57:53à certains membres
00:57:53de la représentation nationale
00:57:55que quand il y a
00:57:55des incidents
00:57:56et des troubles
00:57:56à l'ordre public
00:57:57certains pays étrangers
00:57:58ont intérêt
00:57:59à les faire monter
00:57:59en puissance
00:58:00j'espère que ça ne vous échappe
00:58:02pas parce que
00:58:02dans les critiques
00:58:04qui peuvent être faites
00:58:05dans la presse internationale
00:58:06on a parfois
00:58:07on est directement alimenté
00:58:09par des comptes
00:58:10d'influence
00:58:10de pays étrangers
00:58:11qui ne veulent pas
00:58:12forcément du bien
00:58:13et qui évidemment
00:58:13montent en épingle
00:58:14les incidents
00:58:15qui se passent
00:58:15sur notre
00:58:16chez nous
00:58:17mais
00:58:18oui
00:58:19non non mais
00:58:19en le disant ça
00:58:21je suis très sérieux
00:58:22je suis très sérieux
00:58:24et
00:58:24et donc
00:58:26oui
00:58:27ces événements
00:58:28ils étaient évidemment
00:58:29prévisibles
00:58:30et c'est pour ça
00:58:30qu'on a monté
00:58:31ce gros dispositif
00:58:32qui était encore une fois
00:58:34je vous le dis
00:58:34c'était la sanctuarisation
00:58:35des champs
00:58:36éviter quand vous avez
00:58:37des grandes anciennes
00:58:38qui sont pillées
00:58:39l'image est catastrophique
00:58:41et donc
00:58:42c'est ce qui a été fait
00:58:43sur les Champs-Elysées
00:58:44et puis
00:58:45on est intervenu
00:58:46très rapidement
00:58:46sur malheureusement
00:58:47il y a eu des dégradations
00:58:48et des vols
00:58:49dans les commerces
00:58:49ça je ne le nie pas
00:58:51je ne le nie pas
00:58:52mais on a pu intervenir
00:58:53très vite
00:58:54et éviter qu'il y en ait
00:58:55surtout d'autres
00:58:55et donc
00:58:57cette récurrence
00:58:59de ce type de violence
00:59:00on y a répondu
00:59:00par un dispositif
00:59:01qui était évidemment
00:59:02très robuste
00:59:04suite sur
00:59:06pardon
00:59:08sur les agressions sexuelles
00:59:10oui pardon
00:59:10sur les agressions sexuelles
00:59:11alors
00:59:12le phénomène
00:59:13que
00:59:14que vous décrivez
00:59:15très honnêtement
00:59:16moi je ne le nie pas
00:59:17que les choses soient claires
00:59:19qu'il soit
00:59:20compte tenu
00:59:21des
00:59:22de l'intensité
00:59:25de violence
00:59:26à laquelle on a assisté
00:59:28des caractéristiques
00:59:29des personnes
00:59:29moi je ne nie pas
00:59:31du tout
00:59:31le fait
00:59:32qu'il y ait pu avoir
00:59:33des agressions sexuelles
00:59:34que le chose soit clair
00:59:34et je comprends
00:59:35que pour une jeune femme
00:59:36c'était compliqué
00:59:38effectivement
00:59:39de se balader
00:59:39en jupe
00:59:41au milieu
00:59:42je ne le nie pas
00:59:43ce que je vous dis
00:59:44simplement
00:59:44c'est que nous n'avons pas
00:59:46retrouvé
00:59:47dans les plaintes
00:59:48pour agressions sexuelles
00:59:49ce qui ne veut pas dire
00:59:50qu'on nie
00:59:50je ne nie pas
00:59:51le phénomène
00:59:51on n'a pas
00:59:52retrouvé
00:59:52une augmentation
00:59:53du nombre
00:59:54d'agressions sexuelles
00:59:55on a le
00:59:56sur les agressions sexuelles
01:00:00j'ai le chiffre
01:00:01si je prends le temps
01:00:02on a une évolution
01:00:03assez faible
01:00:04en fait
01:00:04voilà
01:00:07donc sur les atteintes sexuelles
01:00:10on en a
01:00:10on a eu 26 faits
01:00:11sur tout Paris
01:00:12sur tout Paris
01:00:13aucune poussée
01:00:14importante
01:00:15sur le
01:00:168
01:00:1616
01:00:17et 7
01:00:17et 17
01:00:20qui étaient les endroits
01:00:21où ça a été
01:00:21le plus difficile
01:00:22on a eu 27 faits
01:00:23sur tout Paris
01:00:24et c'était 11
01:00:25le week-end précédent
01:00:26donc voilà
01:00:27donc il y a eu
01:00:27une légère augmentation
01:00:28des atteintes sexuelles
01:00:30mais voilà
01:00:30c'est pas non plus
01:00:31une explosion
01:00:32mais encore une fois
01:00:33je pense qu'il y a
01:00:34très clairement
01:00:34un chiffre noir
01:00:35enfin très clairement
01:00:36très clairement
01:00:36voilà
01:00:37sur le
01:00:39sur
01:00:41sur
01:00:41voilà
01:00:44et donc évidemment
01:00:45la seule façon
01:00:46c'est la présence
01:00:49c'est la présence
01:00:50des effectifs
01:00:50qui permettent
01:00:51de remédier
01:00:52à cela
01:00:53sur les profils
01:00:56des mineurs
01:00:58donc
01:00:58c'est monsieur
01:00:59le député
01:01:00qui m'interroge
01:01:01là-dessus
01:01:01sur le profil
01:01:02des mineurs
01:01:04on est quand même
01:01:05d'origine
01:01:05je suis obligé
01:01:06de le redire
01:01:07plutôt des profils
01:01:08de personnes
01:01:09qui viennent de petites
01:01:10et de grandes couronnes
01:01:11un certain nombre
01:01:12d'entre eux
01:01:13ne sont pas domiciliés
01:01:14d'ailleurs
01:01:14dans les procédures
01:01:15mais c'est quand même
01:01:16le profil
01:01:17le plus important
01:01:17alors c'est peut-être
01:01:18pas la représentation
01:01:19de ce que représente
01:01:20la grande et la petite couronne
01:01:21sur l'agglomération parisienne
01:01:22mais le profil
01:01:23était plutôt
01:01:24des personnes assez jeunes
01:01:25qui étaient
01:01:26des jeunes des quartiers
01:01:27qui sont les jeunes
01:01:29que nous retrouvons
01:01:29dans les violences urbaines
01:01:30en fait
01:01:31le plus souvent
01:01:31le plus souvent
01:01:32ça c'est clair
01:01:33net et précis
01:01:34et pour le profil
01:01:35pour les mineurs
01:01:36alors
01:01:37on a
01:01:38un gros quart
01:01:39j'ai dit un tiers
01:01:40tout à l'heure
01:01:40je crois que c'est un gros quart
01:01:41de mineurs
01:01:42sur les gardes à vue
01:01:44dans un gros quart
01:01:45de mineurs
01:01:45sur les gardes à vue
01:01:46est-ce que
01:01:49nous aurions pris
01:01:50des décisions
01:01:50différentes
01:01:52très honnêtement
01:01:55non
01:01:56très honnêtement
01:01:56bon
01:01:57les choses seraient à refaire
01:01:58on reprendrait
01:01:59le même dispositif
01:02:00voilà
01:02:00on reprendrait
01:02:01le même dispositif
01:02:02ce qu'il faut
01:02:03qu'on
01:02:03les enseignements
01:02:05qu'on en a quand même
01:02:06tirés
01:02:06sur
01:02:08mais compte tenu
01:02:09de ce qui s'est passé
01:02:09donc c'est toujours facile
01:02:11après de réécrire l'histoire
01:02:12ça c'est le jeu préféré
01:02:14des spécialistes en plateau
01:02:15moi je fais un métier
01:02:17depuis 18 ans
01:02:18où avant la bataille
01:02:19personne n'explique
01:02:20comment il faut faire
01:02:21mais après
01:02:21il y a beaucoup
01:02:21beaucoup de personnes
01:02:22qui vous expliquent
01:02:23les choses
01:02:24c'est la loi
01:02:25de la démocratie
01:02:27on va dire
01:02:28donc il y a beaucoup
01:02:30de personnes
01:02:31qui vous expliquent
01:02:31comment il fallait faire
01:02:32ce que nous
01:02:33on a retenu
01:02:34comme les deux enseignements
01:02:36c'est la confirmation
01:02:38que la mobilité
01:02:39c'est extrêmement important
01:02:40et donc il faut toujours
01:02:42qu'on soit plus mobile
01:02:43il faut qu'on travaille
01:02:44à cela
01:02:44mais c'est extrêmement important
01:02:45mais attention
01:02:46parce que j'ai entendu
01:02:47ici ou là
01:02:48des critiques
01:02:48ah oui
01:02:48il y en a certains
01:02:49telles ou telles unités
01:02:51n'ont pas pu se déplacer
01:02:52elles auraient voulu aller
01:02:53ben oui
01:02:53mais sauf que si vous lâchez
01:02:54les grandes enseignes commerciales
01:02:56pour aller percuter
01:02:57et impacter
01:02:58des groupes de jeunes
01:02:59et que vous faites piller
01:03:00les magasins
01:03:01c'est pas terrible non plus
01:03:02donc voilà
01:03:02ça c'est des décisions
01:03:03que j'assume
01:03:04mais on va encore plus
01:03:06travailler dans la mobilité
01:03:07c'est ce que nous demande
01:03:08d'ailleurs le ministre d'état
01:03:09la mobilité
01:03:10la mobilité
01:03:10et puis ça a été évoqué
01:03:13tout à l'heure
01:03:13par l'un d'entre vous
01:03:14sur le périphérique
01:03:16il est évident
01:03:18qu'il faut qu'on fasse
01:03:18attention aux ponts
01:03:19qu'on soit
01:03:20quand il y a des blocages
01:03:21de périphériques
01:03:22il faut qu'on tienne les ponts
01:03:24ce qui a été un élément
01:03:25de difficulté pour nous
01:03:26clairement
01:03:27voilà
01:03:27si je ne changerai pas
01:03:29le dispositif
01:03:30il y a deux ajustements
01:03:31qui sont ceux-là
01:03:32alors en vrai
01:03:34on les a faits dès le dimanche
01:03:35dès le dimanche
01:03:36on a appliqué
01:03:37ces mesures
01:03:37en rapatriant
01:03:39des effectifs
01:03:40de la parade
01:03:40pour tenir les enseignements
01:03:42de ce qui s'était passé
01:03:43le samedi
01:03:43et c'est ça la vie
01:03:44de l'ordre public
01:03:44ce n'est pas le chaos
01:03:45ce n'est pas le fiasco sécuritaire
01:03:46c'est des hommes et des femmes
01:03:47qui réfléchissent
01:03:48aux situations
01:03:49et qui essaient d'apporter
01:03:50une réponse
01:03:50et dès le dimanche
01:03:52on a modifié ce dispositif
01:03:53de la sorte
01:03:54en rapatriant
01:03:55du monde
01:03:56de la parade
01:03:57malheureusement
01:03:58il y a eu
01:03:58cette scène
01:03:59dont vous parliez
01:04:00madame la députée
01:04:01Firmand Labodeau
01:04:02cette scène
01:04:02qui a eu lieu
01:04:03parce que j'ai décidé
01:04:04de lever le dispositif
01:04:04parce qu'il n'y avait plus personne
01:04:05autour du Parc des Princes
01:04:07concernant
01:04:08les questions
01:04:10qui ont été posées
01:04:11alors
01:04:11c'est par
01:04:12madame
01:04:13je crois
01:04:14sur les jeux
01:04:16oui groupe écologie
01:04:16sur les jeux
01:04:18donc je vous ai répondu
01:04:19et à la fois
01:04:20la finale
01:04:21la Ligue des Champions
01:04:21et les jeux
01:04:22c'est pas tout à fait
01:04:23la même chose
01:04:25sur le fait
01:04:26de couper le périphérique
01:04:28effectivement
01:04:29pourquoi pas
01:04:30couper le périphérique
01:04:31mais c'est à dire
01:04:32on coupe un axe
01:04:32de circulation important
01:04:33et en vrai
01:04:35on l'a fait en conduite
01:04:36quand il y avait
01:04:36les barrages
01:04:37sur le périphérique
01:04:37on coupe les axes
01:04:38au périph
01:04:39de manière à éviter
01:04:40que les gens
01:04:40viennent s'engorger
01:04:42à l'intérieur
01:04:42du périphérique
01:04:43et donc c'est ce qu'on a fait
01:04:45mais on l'a fait
01:04:45en conduite
01:04:46on l'a fait en conduite
01:04:47sur la fanzone
01:04:49pour Charletti
01:04:50j'ai répondu
01:04:51sur Charletti
01:04:52vous m'avez posé
01:04:53la question
01:04:54madame la députée
01:04:54de savoir
01:04:55s'il y avait eu
01:04:55des incidents
01:04:56dans les autres
01:04:57fanzones
01:04:57non
01:04:58donc on a eu
01:04:59des fanzones
01:05:00on en a eu
01:05:01au total
01:05:02je dirais
01:05:03une petite trentaine
01:05:03dont plus d'une quinzaine
01:05:05en Seine-Saint-Denis
01:05:06dont une à Noisille-Grand
01:05:08où il y avait
01:05:087000 personnes
01:05:09pour une capacité
01:05:10à 5000
01:05:11on n'a pas eu
01:05:12d'incident
01:05:12sur les fanzones
01:05:14mais parce qu'on était présent
01:05:15on était très très très présent
01:05:17autour des fanzones
01:05:17c'était
01:05:18la madame la directrice
01:05:20et ses services
01:05:21qui étaient en charge
01:05:21des fanzones
01:05:22à Noisille-Grand
01:05:24ça a été un peu tendu
01:05:24il y a 1000 personnes
01:05:25qui n'ont pas pu rentrer
01:05:26mais voilà
01:05:27les fanzones
01:05:28ont été tenues
01:05:30sur le
01:05:32quantifier
01:05:34le nombre
01:05:34de personnes
01:05:35qui ont été présentes
01:05:36et qui ont commis
01:05:37des exactions
01:05:38je crois qu'on peut parler
01:05:39de milliers de personnes
01:05:39on peut parler
01:05:40de milliers de personnes
01:05:41dans tout Paris
01:05:42entre
01:05:44la porte de Saint-Cloud
01:05:45le parc des Princes
01:05:46les champs
01:05:46on avait des milliers
01:05:48de personnes
01:05:48qui étaient animées
01:05:50des plus mauvaises intentions
01:05:51sur le fondement
01:05:53des interpellations juridiques
01:05:55il y a eu un peu tout
01:05:56dans les interpellations
01:05:57sur le fondement
01:05:58des interpellations juridiques
01:05:59on a eu des interpellations
01:06:01pour destruction
01:06:01dégradation
01:06:02détérioration volontaire
01:06:03des violences volontaires
01:06:05on a eu de la détention
01:06:06de produits explosifs
01:06:07ou incendiaires
01:06:07donc pour les mortiers
01:06:09on a eu de la violence
01:06:10sur les fonctionnaires
01:06:11les personnes dépositaires
01:06:12d'autorité publique
01:06:13donc sur les fonctionnaires
01:06:14ou les militaires
01:06:14de police
01:06:15ou militaires de gendarmerie
01:06:16des violences volontaires
01:06:17avec armes
01:06:18des groupements
01:06:18en vue de commettre
01:06:19des violences
01:06:20ou des dégradations
01:06:20des recels
01:06:21des vols évidemment
01:06:22les personnes qu'on interpelle
01:06:23dans les magasins
01:06:24port d'armes
01:06:25pouribé
01:06:26et rébellion
01:06:26voilà
01:06:27donc les principaux
01:06:28chefs d'inculpation
01:06:30qui ont été retenus
01:06:31sur les outils
01:06:34dont nous aurions besoin
01:06:35je ne vous cache pas
01:06:36qu'on a expérimenté
01:06:39pendant les
01:06:39alors c'est un avis
01:06:41très personnel
01:06:41que je vais vous donner
01:06:42mais on a expérimenté
01:06:43pendant les Jeux Olympiques
01:06:44des dispositifs
01:06:46d'algorithmie
01:06:49sur la vidéoprotection
01:06:51dont il y avait
01:06:53huit cas d'usage
01:06:54un des cas d'usage
01:06:55nous permettait
01:06:55de détecter
01:06:56des mouvements
01:06:56de foules
01:06:58des mouvements
01:06:59de foules
01:06:59foules massives
01:07:01je pense que
01:07:03ce type d'outil
01:07:04en vidéo
01:07:05peut nous être utile
01:07:06dans des soirées
01:07:06comme ça
01:07:07où vous avez
01:07:07des groupes
01:07:07qui s'éclatent
01:07:08un peu partout
01:07:09et la caméra
01:07:10simplement
01:07:11en voyant
01:07:11une rue
01:07:13où soudain
01:07:13on a un attroupement
01:07:15que ça puisse
01:07:15attirer l'attention
01:07:16des vidéos opérateurs
01:07:17pour mieux diriger
01:07:18les forces de police
01:07:19je pense que
01:07:19ce sera une solution
01:07:20malheureusement
01:07:21le texte
01:07:22pour l'instant
01:07:23n'a pas été reconduit
01:07:24et il ne peut
01:07:25être appliqué
01:07:26que pour les manifestations
01:07:27culturelles
01:07:28les événements sportifs
01:07:29les événements d'ampleur
01:07:30dont ne font pas partie
01:07:31la vie courante
01:07:32mais je pense que
01:07:34pour nous
01:07:34ce sera un outil
01:07:35extrêmement utile
01:07:36lors de ces soirées
01:07:38savoir par exemple
01:07:39que dans telle rue
01:07:39qui normalement est déserte
01:07:40où il y a des commerces
01:07:41on a d'un coup
01:07:42200 personnes
01:07:43qui sont présentes
01:07:44donc il y a un problème
01:07:45et donc le vidéo opérateur
01:07:46grâce à l'algorithme
01:07:48il n'y a pas de roco facial
01:07:50il n'y a pas de
01:07:51c'est juste
01:07:51son attention
01:07:52est attirée
01:07:53sur une présence
01:07:54massive de personnes
01:07:55et évidemment
01:07:56l'autre outil
01:07:56qui nous est indispensable
01:07:57ce sont les drones
01:07:58les drones qu'on utilise
01:08:00maintenant on peut le faire
01:08:01et c'est très important
01:08:02pour nous
01:08:02dans des soirées comme ça
01:08:03avec des groupes
01:08:04épars et diffus
01:08:04d'avoir la possibilité
01:08:06d'avoir un champ visuel
01:08:07très élargi
01:08:08donc les dispositifs
01:08:13pour encadrer les mineurs
01:08:14moi je crois que le débat
01:08:15il va s'engager maintenant
01:08:17évidemment il y a des politiques
01:08:20de prévention de la délinquance
01:08:21qu'on mène depuis longtemps
01:08:22dans ce pays
01:08:23mais il y a vraiment besoin
01:08:24d'avoir un choc d'autorité
01:08:25à tout point de vue
01:08:26sur les questions
01:08:28qui m'ont été posées
01:08:29c'est par le groupe
01:08:30c'est Blandine Brocard
01:08:32je crois
01:08:32pour le groupe
01:08:33des démocrates
01:08:35donc je vous ai répondu
01:08:38sur les JO
01:08:39c'est pas la même chose
01:08:40je pense qu'on peut pas comparer
01:08:42alors vous avez cité
01:08:44les deux morts
01:08:44effectivement il y a un mort à Dax
01:08:46et nous nous avons
01:08:46un mort
01:08:47enfin il y a une enquête
01:08:48judiciaire en cours
01:08:49c'est plutôt un accident
01:08:51donc on verra
01:08:52moi je reste très
01:08:53une personne est décédée
01:08:54je laisse la justice
01:08:56faire son travail
01:08:56ça se passe pas
01:08:57sur nos champs d'intervention
01:08:59c'est plutôt dans le septième
01:09:01et c'est manifestement
01:09:03un accident
01:09:04donc on verra
01:09:05la justice fera son travail
01:09:07donc comme je vous l'ai dit
01:09:09la finale de 2022
01:09:10c'est pas du tout
01:09:12la même configuration
01:09:13mais de la finale 2022
01:09:15on a tiré des enseignements
01:09:16on a tiré deux enseignements
01:09:18d'abord
01:09:18c'est une meilleure
01:09:20au stade de France
01:09:21ça se passe au stade de France
01:09:22une meilleure orientation
01:09:24des flux de supporters
01:09:25on a revu tout le schéma
01:09:27le préfet
01:09:28Michel Cadot
01:09:29qui était à l'époque
01:09:30délégué interministériel
01:09:31au jeu
01:09:32et aux grands événements sportifs
01:09:33a fait un travail
01:09:34dans un rapport
01:09:35qu'on applique
01:09:35c'est à dire
01:09:36on a revu les flux
01:09:37de spectateurs
01:09:37et surtout
01:09:38avec les services
01:09:40de madame Tomatis
01:09:41on muscle complètement
01:09:43le dispositif
01:09:43de lutte anti-délinquance
01:09:44maintenant
01:09:45autour du stade de France
01:09:46c'est à dire
01:09:47qu'on a jusqu'à
01:09:48400 fonctionnaires
01:09:49qui ne font que ça
01:09:50qui sont présents
01:09:51à la périphérie
01:09:52pour éviter
01:09:52les vols violents
01:09:54et les atteintes
01:09:55aux personnes
01:09:56donc on a vraiment
01:09:56tiré toutes les leçons
01:09:58de tout cela
01:09:59concernant le groupe
01:10:02Horizon Indépendance
01:10:03c'est monsieur Albertini
01:10:04je crois qu'il m'avait
01:10:05monsieur Albertini
01:10:06qui m'avait interrogé
01:10:07donc sur les finales
01:10:08je vous ai répondu
01:10:08voilà on en a tiré
01:10:09toutes les conséquences
01:10:10bon après
01:10:11le Portugal
01:10:12c'était 300 personnes
01:10:13voilà
01:10:14c'est 300 personnes
01:10:16voilà
01:10:16donc c'est pas
01:10:17dans une ambiance festive
01:10:19donc quand c'est comme ça
01:10:21en général
01:10:21parce que
01:10:22il faut aussi arrêter
01:10:23de dire qu'on peut
01:10:24tout interdire
01:10:25moi c'est pas ma conception
01:10:26des choses
01:10:27mais quand il y a
01:10:28des victoires
01:10:28des clubs
01:10:29que ce soit
01:10:29y compris des clubs
01:10:30étrangers
01:10:31pendant la coupe
01:10:33d'Afrique des Nations
01:10:33on est bien placé
01:10:34pour le savoir
01:10:34le lieu de rassemblement
01:10:35c'est les champs
01:10:36comment est-ce qu'on gère
01:10:37ces événements
01:10:38comme on l'a fait hier soir
01:10:39c'est-à-dire qu'on va pas
01:10:40interdire un rassemblement
01:10:41festif
01:10:42fût-ce-t-il
01:10:43la célébration
01:10:45de la victoire
01:10:45d'un pays étranger
01:10:47simplement
01:10:47on tient les personnes
01:10:48sur la chaussée
01:10:49et on laisse la circulation
01:10:50pour éviter que
01:10:51les personnes
01:10:52envahissent la chaussée
01:10:53et c'est comme ça
01:10:54que ça s'est géré hier
01:10:55mais il y avait
01:10:56300 personnes
01:10:57donc rien de comparable
01:10:58évidemment
01:10:58mais je crois pas
01:10:59que vous ayez fait
01:11:00cette comparaison
01:11:00mais cette précision
01:11:01me paraissait utile
01:11:03comment ça se passe
01:11:05dans les autres pays étrangers
01:11:07vous savez
01:11:09il y a des incidents
01:11:10il y en a partout
01:11:11il y en a ailleurs
01:11:12donc vous avez cité
01:11:13deux exemples
01:11:14où ça s'est bien passé
01:11:14on en a plein d'autres en tête
01:11:16où ça s'est mal passé
01:11:17sur des célébrations
01:11:18et dans des cas
01:11:19ça se passe parfois mal
01:11:20sur des concerts
01:11:21ça se passe parfois mal
01:11:23sur des manifestations
01:11:24voilà
01:11:25je crois qu'on est quand même
01:11:25un pays solide
01:11:27en matière d'ordre public
01:11:28on est quand même
01:11:29un peu un modèle
01:11:30dans le monde
01:11:31donc il faut aussi le dire
01:11:32moi je veux bien
01:11:33encore une fois
01:11:33qu'on parle de fiasco sécuritaire
01:11:35mais enfin
01:11:35on est quand même
01:11:35un pays
01:11:36qui reçoit
01:11:38et notamment
01:11:38la direction de l'ordre public
01:11:39et de la circulation
01:11:40des délégations
01:11:41des pays du monde entier
01:11:42pour voir comment
01:11:43on travaille sur les manifs
01:11:44comment on organise
01:11:45les grands événements
01:11:46et évidemment
01:11:47je ne vous dis pas
01:11:47comment nous sommes sollicités
01:11:49combien nous sommes sollicités
01:11:50depuis les Jeux Olympiques
01:11:51on ne peut même pas répondre
01:11:52aux demandes
01:11:52on a aussi un peu
01:11:53de notre job à faire
01:11:54donc voilà
01:11:55je ne suis pas sûr
01:11:56qu'on ait
01:11:57que dans les autres pays
01:12:00ça se passe forcément mieux
01:12:01et très honnêtement
01:12:03j'entends beaucoup parler
01:12:04en ce moment
01:12:05de remise en cause
01:12:06de la doctrine
01:12:07du maintien de l'ordre
01:12:08le maintien de l'ordre public
01:12:10c'est dans les manifestations
01:12:11c'est dans les manifestations
01:12:13les événements festifs
01:12:15c'est encore autre chose
01:12:16du moins quand il se passe bien
01:12:18et quand vous partez
01:12:19en violence urbaine
01:12:20on n'est plus dans la doctrine
01:12:21dans le schéma
01:12:22du maintien de l'ordre
01:12:22qui existe
01:12:23qui a été élaboré
01:12:24dans ce pays
01:12:24mais on est dans
01:12:25autre chose
01:12:26on est dans autre chose
01:12:27et à tel point d'ailleurs
01:12:29qu'avait été mis
01:12:30sur l'ouvrage
01:12:31et je crois que c'est
01:12:31toujours en cours
01:12:32une révision
01:12:33du schéma national
01:12:34qu'on va appeler
01:12:35schéma national
01:12:36des violences urbaines
01:12:37parce que ce n'est pas
01:12:38la même chose
01:12:38le schéma
01:12:40du maintien de l'ordre
01:12:41par exemple
01:12:41on laisse
01:12:42les journalistes
01:12:45travailler
01:12:45on leur permet
01:12:47de faire leur travail
01:12:47en violence urbaine
01:12:48ce n'est pas forcément
01:12:49top tout ça
01:12:51et violence urbaine
01:12:53ce n'est pas la même chose
01:12:53c'est des groupes diffus
01:12:54qui s'éclatent
01:12:55il faut être extrêmement réactif
01:12:57voilà
01:12:57en tout cas
01:12:59moi cet événement
01:13:00je considère
01:13:01sauf évidemment
01:13:01à ce qu'on me dise
01:13:02le contraire
01:13:02qu'il ne remet pas
01:13:03du tout en cause
01:13:04notre doctrine
01:13:05il ne la remet pas en cause
01:13:06on avait un dispositif
01:13:07qui était performant
01:13:08qui a été réactif
01:13:09le nombre d'interpellations
01:13:10inédites le montre
01:13:11le nombre de dégradations
01:13:12évitées le montre
01:13:13ça ne remet pas en cause
01:13:14notre doctrine
01:13:15soit parce qu'elle a été
01:13:16performante
01:13:17soit parce que ceux
01:13:17qui vous disent
01:13:18qu'elle n'est pas performante
01:13:19la lisent
01:13:20de manière totalement erronée
01:13:21on a pu lire dans la presse
01:13:23il y a quelques heures
01:13:24quelques jours
01:13:24le fait que la doctrine
01:13:26c'était de ne pas intervenir
01:13:28c'est faux
01:13:29je l'ai encore entendu dire
01:13:30par un grand spécialiste
01:13:31des questions de sécurité
01:13:32il y a quelques heures
01:13:33sur une chaîne d'information
01:13:34en continu
01:13:34c'est faux
01:13:35notre doctrine
01:13:36c'est l'intervention
01:13:37et monsieur le député
01:13:40Léomand
01:13:40et ses amis
01:13:41me le reprochent souvent
01:13:42pour ne pas me faire le procès
01:13:43de ne pas être quelqu'un
01:13:44qui intervient
01:13:45moi qui ai cette réputation
01:13:46depuis les gilets jaunes
01:13:47vous savez quand vous regardez
01:13:48vous tapez Laurent Nunez
01:13:49sur internet
01:13:51et vous voyez de quoi
01:13:52on m'affuble
01:13:53donc je ne suis pas réputé
01:13:55pour être un tendre
01:13:56et un doux
01:13:57respectueux des règles républicaines
01:13:59mais quand même
01:13:59je suis quelqu'un
01:14:00qui sait aussi faire respecter l'ordre
01:14:02et donc cette doctrine
01:14:03c'est celle qu'on applique
01:14:05c'est une doctrine
01:14:06l'ordre public
01:14:07c'est une doctrine
01:14:10encore une fois
01:14:10d'intervention
01:14:10et l'EVU
01:14:11c'est encore autre chose
01:14:12alors ensuite
01:14:14pour répondre
01:14:16pour répondre
01:14:18au groupe
01:14:19à monsieur Versman
01:14:20qui est là
01:14:21pardon
01:14:21sur le suivi judiciaire
01:14:24je me défausse pas
01:14:26mais la procureure de Paris
01:14:27a communiqué
01:14:28donc moi
01:14:29je m'en réfère
01:14:31à son communiqué
01:14:31ce que je peux vous dire
01:14:32c'est que nous
01:14:33on travaille très bien
01:14:34avec le parquet de Paris
01:14:35notamment sur le traitement judiciaire
01:14:37en manifestation
01:14:38en violence urbaine
01:14:38voilà
01:14:39on a un groupe de travail
01:14:40qui se réunit très régulièrement
01:14:41et on travaille
01:14:42avec le parquet de Paris
01:14:44pour savoir
01:14:45comment améliorer
01:14:46nos procédures
01:14:47parce qu'il est vrai
01:14:49qu'il y a une partie
01:14:50de nos procédures
01:14:52qui peuvent tomber
01:14:53parce qu'on n'a pas suffisamment
01:14:54bien rédigé le PV
01:14:55de mise à disposition
01:14:56etc
01:14:56je ne crois pas
01:14:57que ça a été le cas
01:14:58sur cette finale
01:14:59ça a pu être le cas
01:15:01sur certaines manifestations
01:15:02ce qui suscite
01:15:03un peu d'incompréhension
01:15:04parce qu'on va donner
01:15:05un chiffre d'interpellation
01:15:06de garder à vue
01:15:07et puis les suites judiciaires
01:15:08sont très faibles
01:15:09c'est parce qu'on n'aura pas été
01:15:11assez bon
01:15:12en la rédaction des procédures
01:15:13ça n'a pas été le cas
01:15:14parce qu'on travaille
01:15:15de plus en plus étroitement
01:15:16avec madame la procureure
01:15:18de Paris
01:15:18notamment sur la rédaction
01:15:20des procédures
01:15:21et comment il faut caractériser
01:15:22un contexte
01:15:22notamment
01:15:23notamment pour ces infractions
01:15:24comme le groupement
01:15:26constitué en vue de commettre
01:15:27des violences
01:15:28etc
01:15:28donc il faut qu'on caractérise
01:15:29un contexte
01:15:30et ça on le fait
01:15:31en lien avec le parquet de Paris
01:15:32qui quelque part
01:15:33nous dit un peu
01:15:34ce qu'ils attendent
01:15:35et nous on essaie
01:15:36d'être en phase
01:15:37avec ces attentes
01:15:38sur le coût de l'action
01:15:40des dégradations
01:15:42effectivement
01:15:42c'est très important
01:15:44nous on ne sait pas le chiffrer
01:15:47mais je pense
01:15:47qu'il sera chiffré
01:15:48on a plusieurs façons
01:15:50de le chiffrer
01:15:50on a parfois
01:15:51des demandes
01:15:51en indemnisation
01:15:52ou des commerçants
01:15:55qui nous donnent
01:15:56évidemment
01:15:56le coût des dégradations
01:15:57on ne l'a pas encore chiffré
01:15:59ce que je peux vous dire
01:15:59c'est qu'à date
01:16:01sur nos véhicules
01:16:02le chiffre qui m'a été donné
01:16:04c'est 160 000 euros
01:16:05de réparation
01:16:07sur nos véhicules
01:16:08qui ont été dégradés
01:16:10pendant ces événements
01:16:10160 000 euros
01:16:11de réparation
01:16:13après sur le coût global
01:16:14de l'action de police
01:16:15je suis assez d'accord
01:16:17avec vous
01:16:17ça vaudrait le coup
01:16:18de chiffrer
01:16:19ce que représente
01:16:20un dispositif
01:16:21pour fêter
01:16:21célébrer un événement sportif
01:16:23ça serait utile
01:16:24vous savez que
01:16:25pour certains types
01:16:26d'événements
01:16:26on le facture
01:16:27à l'organisateur
01:16:28donc on est même
01:16:29tenu de le faire
01:16:30pour partie d'ailleurs
01:16:31on facture
01:16:32au Paris Saint-Germain
01:16:33une partie des festivités
01:16:35mais vous avez raison
01:16:37que ce serait intéressant
01:16:37pour nos concitoyens
01:16:38de savoir le coût
01:16:39que représentent à la fois
01:16:41les dégradations
01:16:42qui sont commises
01:16:43et surtout le coût
01:16:44des forces de l'ordre
01:16:45engagées
01:16:46sur les leçons
01:16:48à tirer
01:16:48c'est vous qui parliez
01:16:50tout à l'heure
01:16:50du contrôle des ponts
01:16:51je pense que oui
01:16:52il faut qu'on fasse attention
01:16:53aux ponts
01:16:53on l'a bien vu
01:16:54sur cette séquence
01:16:55et dès le dimanche
01:16:56d'ailleurs
01:16:56tous les ponts
01:16:57étaient tenus
01:16:57donc voilà
01:16:59et puis sur la souricière
01:17:00on va y réfléchir
01:17:01mais voilà
01:17:02je pense que
01:17:02c'est créer un fromage
01:17:03pour attirer
01:17:04donc on essaie surtout
01:17:06d'être mobile
01:17:06et d'être le moins
01:17:07le moins fixe
01:17:09le moins fixe possible
01:17:10sur la question
01:17:12qui m'a été posée
01:17:13ensuite
01:17:13je
01:17:14qui est partie
01:17:18oui
01:17:18alors c'était la question
01:17:19sur la oui
01:17:19prévenir les phénomènes massifs
01:17:21l'IA
01:17:21oui je m'étais noté aussi
01:17:23que pour
01:17:24d'évoquer l'intelligence artificielle
01:17:26donc
01:17:27mais je l'ai fait
01:17:28donc et pour
01:17:30est-ce que j'en termine
01:17:32quasiment
01:17:34oui pour Madame
01:17:35Madame Borde
01:17:36sur le fiasco
01:17:37sécuritaire
01:17:38je vous ai répondu
01:17:39et également
01:17:40sur l'image
01:17:41qui est donnée
01:17:41dans notre pays
01:17:42bon après moi
01:17:43je suis un haut fonctionnaire
01:17:44je ne suis pas dupe
01:17:44il y a normal
01:17:45qu'il y ait un débat politique
01:17:46des polémiques politiques
01:17:47je ne suis pas dupe là-dessus
01:17:49mais
01:17:50voilà
01:17:51moi je
01:17:52pardon
01:17:52j'étais un peu vigoureux
01:17:54tout à l'heure
01:17:54mais je ne pense pas
01:17:55qu'on puisse parler
01:17:56de fiasco sécuritaire
01:17:57il y a un dispositif
01:17:58qui a répondu à des violences
01:18:00on a fait des interpellations
01:18:01comme jamais on en a fait avant
01:18:02et on a évité bien des exactions
01:18:04voilà
01:18:04on peut avoir une lecture différente
01:18:06je comprends que vous avez
01:18:07une lecture différente
01:18:08mais ce n'est pas la mienne
01:18:08et je peux vous dire
01:18:10que quand on s'est réunis
01:18:12avec l'ensemble
01:18:14on a fait un rétexte
01:18:15évidemment tous ensemble
01:18:16je peux vous dire
01:18:17que mon appréciation
01:18:18elle est partagée
01:18:19par moi bien sûr
01:18:22par mes directeurs
01:18:23et par les responsables
01:18:24des services de gendarmerie nationale
01:18:25et des compagnies républicaines
01:18:26de sécurité
01:18:27voilà
01:18:29et par ailleurs
01:18:33puisque vous m'interrogiez
01:18:34sur la sécurité des parisiens
01:18:36moi depuis je suis préfet de police
01:18:37madame la députée
01:18:38la délinquance baisse à Paris
01:18:39je voudrais qu'elle baisse encore plus
01:18:41et je vais m'y employer
01:18:42mais elle baisse à Paris
01:18:43depuis que je suis préfet de police
01:18:44et le ministre d'Etat
01:18:45m'a demandé de faire encore mieux
01:18:46et je vais faire encore mieux
01:18:47dans le cadre des plans
01:18:48de restauration
01:18:49de la sécurité du quotidien
01:18:50et on va lutter
01:18:51contre le narcotrafic
01:18:52qui nous impacte aussi
01:18:53dans l'agglomération parisienne
01:18:55sur les dégâts matériels
01:18:57je vous redis la même chose
01:18:59il faut que tout ça
01:19:01tout ça se chiffrera
01:19:03et je partage évidemment
01:19:05mais je vous le redis
01:19:06ce qui a été dit
01:19:08madame la députée
01:19:08sur la mobilité
01:19:09évidemment
01:19:10nous on est très mobile
01:19:11et c'est notre doctrine d'emploi
01:19:12réactivité
01:19:13et percussion
01:19:15et on est mobile
01:19:15alors pour monsieur le député
01:19:18monsieur le député Léomand
01:19:19sur le fait de fêter paisiblement
01:19:21c'est un peu le débat qu'on a
01:19:23quand on parle des manifs
01:19:24vous et moi
01:19:24sur les manifestations
01:19:26moi depuis je suis préfet de police
01:19:28et vous ne pouvez pas dire le contraire
01:19:29puisque je discute quand même
01:19:30avec beaucoup de vos députés
01:19:33de votre groupe
01:19:34sur la participation des manifestations
01:19:36sur l'organisation des manifestations
01:19:37nous nous n'intervenons
01:19:39que quand il y a des violences
01:19:40on n'est pas là pour réprimer
01:19:42un mouvement social
01:19:43j'ai eu l'occasion de vous le dire
01:19:44à de nombreuses reprises
01:19:45quand on intervient
01:19:46c'est parce qu'il y a des gars
01:19:47qui sont en train de péter des vitrines
01:19:48ou d'attaquer les forces de l'ordre
01:19:49jamais avant
01:19:50ce soir-là c'était pareil
01:19:52monsieur le député
01:19:54ce soir-là vous êtes allé sur les champs
01:19:55vous avez vu du gaz lacrymogène
01:19:56mais au début
01:19:57on était sur une posture très sympathique
01:19:59moi j'y suis allé
01:20:00j'ai fait la visite
01:20:00j'ai visité l'ensemble des troupes
01:20:02au tout début
01:20:03tout le monde était en attente
01:20:06et quand vous avez des jeunes
01:20:08qui commencent à balancer
01:20:09des projectiles sur les forces de l'ordre
01:20:10qui viennent essayer de casser des barrages
01:20:12de faire sceller les barrages
01:20:14et puis qui s'en prennent à des commerces
01:20:15on est obligé d'intervenir
01:20:17on n'intervient pas sur une foule pacifique
01:20:19ça n'existe pas
01:20:20d'abord on n'a pas le droit de le faire
01:20:21mais surtout ce n'est pas du tout notre intention
01:20:23et ce soir-là
01:20:24moi je suis désolé
01:20:25mais nous ne sommes intervenus
01:20:26que sur des groupes
01:20:27qui soit s'en prenaient à du mobilier urbain
01:20:30soit s'en prenaient au cas des commerces
01:20:31soit s'en prenaient à des forces de l'ordre
01:20:32et on l'a fait
01:20:33de manière extrêmement proportionnée
01:20:36j'en profite d'ailleurs pour dire que ce soir-là
01:20:41sur l'ensemble de l'agglomération parisienne
01:20:44on a utilisé près de 4500 grenades
01:20:464500 grenades
01:20:48sur l'ensemble de l'agglomération parisienne
01:20:50c'est dire un peu l'intensité
01:20:51que nous avions en face de nous
01:20:54sur la circulation qui a été coupée
01:20:57non on ne l'a pas coupée partout
01:20:58on ne peut pas couper la circulation partout
01:21:01ce n'est pas possible
01:21:01on l'a fait autour dans les endroits
01:21:04où il y avait des risques
01:21:05de grands rassemblements de personnes
01:21:07et d'ailleurs quand
01:21:08en marge d'un débit de boisson
01:21:10vous avez des gens qui s'étalent
01:21:12sur la voie publique
01:21:12ce qui arrive assez souvent
01:21:13on intervient pour remettre tout le monde
01:21:15sur le trottoir
01:21:16et quand on n'y arrive pas
01:21:17madame la directrice
01:21:18on coupe ponctuellement la circulation
01:21:20pour éviter la voiture folle
01:21:21évidemment on le fait mais en conduite
01:21:23mais on avait décidé de le faire
01:21:25sur un périmètre qui était déjà très étendu
01:21:27je vous renvoie à la carte
01:21:29qu'on a publiée en marge de l'arrêté
01:21:31que j'ai signé
01:21:31sur la fermeture de la circulation
01:21:34qui a été effective
01:21:35à compter de midi sur l'étoile
01:21:38et la périphérie
01:21:38et 18 heures autour des champs
01:21:40le périmètre était quand même assez large
01:21:42on a coupé la circulation
01:21:43justement pour éviter des incidents
01:21:46sur la mauvaise explication du dispositif
01:21:52je ne comprends pas trop
01:21:55qu'un barrage de circulation vous ait refoulé
01:21:57normalement on laissait passer les gens
01:21:59on échangera après
01:22:03mais sur la circulation
01:22:06en général on coupe la circulation
01:22:09mais les gens peuvent passer
01:22:10et enfin
01:22:12sur les mouvements de foule
01:22:17qu'il y a eu
01:22:17ils étaient provoqués par les casseurs
01:22:19et les pires eux-mêmes
01:22:20dès le début
01:22:21ah si si dès le début
01:22:22dès le début à 18h sur les champs
01:22:2419h
01:22:25il y a des groupes qui allaient
01:22:26qui venaient
01:22:26qui couraient de haut en bas
01:22:27et ça a été comme ça
01:22:29toute la soirée
01:22:30et donc forcément
01:22:31il fallait intervenir
01:22:32sur la question de madame la députée
01:22:35Firmain-le-Baudot
01:22:37pardon
01:22:37sur les UFM
01:22:39la mobilité
01:22:41oui
01:22:41je vous redis ce que je disais tout à l'heure
01:22:43madame la députée
01:22:44nous
01:22:44toute notre stratégie
01:22:46depuis maintenant
01:22:47une dizaine d'années
01:22:47elle repose sur la mobilité
01:22:49donc c'est le grand
01:22:51le grand enseignement
01:22:53qu'on a tiré
01:22:54collectivement
01:22:55du 1er décembre 2018
01:22:57et du mouvement
01:22:58des gilets jaunes
01:22:58et de la grande manifestation
01:22:59du 1er décembre
01:23:01ça a été de rendre
01:23:02plus mobiles les forces
01:23:03de l'ordre
01:23:04d'une manière générale
01:23:05et tout le monde l'a fait
01:23:06les gendarmes mobiles
01:23:07les CRS
01:23:07les compagnies d'intervention
01:23:08de la préfecture de police
01:23:09et maintenant
01:23:10nous avons quand même
01:23:11une grande mobilité
01:23:12qui est quand même
01:23:13la réponse
01:23:14qui est quand même
01:23:15la réponse
01:23:16la plus
01:23:17la plus adaptée
01:23:18à la fois
01:23:19au départ
01:23:20en cortège sauvage
01:23:21aux dégradations
01:23:22pendant les manifestations
01:23:23parce que
01:23:24évidemment
01:23:24quand on se met
01:23:25à distance
01:23:25pendant une manifestation
01:23:26pour éviter
01:23:27d'être traité
01:23:28de provocateur
01:23:29ce qui est trop souvent
01:23:30le cas malheureusement
01:23:31la contrepartie
01:23:32c'est que
01:23:32quand il y a des dégradations
01:23:33il faut intervenir
01:23:34très vite
01:23:34et ça c'est la mobilité
01:23:36qui le permet
01:23:36quand il faut aller récupérer
01:23:38des groupes
01:23:39de pilleurs
01:23:41qui se sont dispersés
01:23:44pour commettre
01:23:44leurs exactions
01:23:45il faut se déplacer
01:23:46très vite sur les points
01:23:47et donc la mobilité
01:23:48c'est vraiment notre atout
01:23:49maître
01:23:49et c'est ce que l'on va
01:23:51continuer à travailler
01:23:52tout est perfectible
01:23:53et on va continuer
01:23:54évidemment à travailler
01:23:55cette grande mobilité
01:23:55et évidemment
01:23:57j'en terminerai par là
01:23:57je crois que j'ai fini ensuite
01:23:58je regrette évidemment
01:24:00comme vous
01:24:01l'image du périphérique
01:24:03ces barrières
01:24:04qui étaient balancées
01:24:06à jet continu
01:24:07le dimanche soir
01:24:09à partir d'1h15 du matin
01:24:10pour bloquer le périphérique
01:24:12par plusieurs centaines
01:24:13de personnes
01:24:14qui étaient venues
01:24:15tard dans la nuit
01:24:17et après que le dispositif
01:24:19ait été levé
01:24:20effectivement je le regrette
01:24:21on a tout fait
01:24:22pour intervenir
01:24:22le plus vite possible
01:24:23et c'est ce qui a été fait
01:24:25mais évidemment
01:24:26je regrette
01:24:27moi aussi
01:24:29cette scène
01:24:30voilà monsieur le président
01:24:31merci monsieur le préfet
01:24:33de police
01:24:33et moi je pense
01:24:33qu'il était important
01:24:34que vous puissiez
01:24:35venir devant la commission
01:24:36des lois
01:24:36j'allais dire presque
01:24:37à froid
01:24:38c'était mon souhait
01:24:39on se met
01:24:3910 jours après
01:24:40les festivités
01:24:42du dimanche
01:24:43et du samedi
01:24:44et du dimanche
01:24:45après beaucoup de commentaires
01:24:47après beaucoup d'interventions
01:24:49dans la presse
01:24:49vous l'avez dit
01:24:50beaucoup de personnes
01:24:52qui ont refait
01:24:53qui ont refait
01:24:54le dispositif de sécurité
01:24:55et le match
01:24:56comme le dit
01:24:56Antoine Léonard
01:24:57à l'instant
01:24:58et il me semblait important
01:25:00que nous puissions
01:25:00vous écouter
01:25:01vous avez apporté
01:25:02des réponses
01:25:02particulièrement précises
01:25:04et éclairantes
01:25:05qui pour certaines d'entre elles
01:25:06reprennent d'ailleurs
01:25:06certaines des conclusions
01:25:07que nous avions pu commettre
01:25:09avec Patrick Etzel
01:25:11lorsque nous avions mené
01:25:12nous-mêmes
01:25:12une commission d'enquête
01:25:13sur des violences commises
01:25:15à l'occasion
01:25:15de manifestations
01:25:16en l'occurrence
01:25:17en mars 2023
01:25:18Voilà pour ces explications
01:25:21de Laurent Nunez
01:25:22le préfet de police
01:25:23sur les affrontements
01:25:25survenus
01:25:26après la victoire
01:25:27du PSG
01:25:27en Ligue des Champions
01:25:29face à l'interminence
01:25:30c'était le 31 mai dernier
01:25:32le prochain à être entendu
01:25:34par les députés
01:25:34de la commission des lois
01:25:35ce sera Bruno Retailleau
01:25:37le ministre de l'Intérieur
01:25:38ce sera à suivre
01:25:38sur LCP
01:25:39à bientôt
01:25:40Ciao ciao
01:25:41Sous-titres par Jérémy Diaz
01:25:43Sous-titres par Jérémy Diaz
01:25:46Sous-titres par Jérémy Diaz
01:25:47Sous-titres par Jérémy Diaz
01:25:48Sous-titres par Jérémy Diaz