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  • 07/06/2025
Maître Olivier Clermont, porte-parole des notaires du Grand Paris,
Sandrine Allonier, porte-parole de Vousfinancer, directrice des études économiques, spécialiste des crédits, Bruno Halluin, co président de la Fédération des promoteurs immobiliers d’Ile de France échangent dans l'émission grand format de Figaro Immo, animée par Olivier Marin.

Bilan, indicateurs, évolution des prix, des taux, des conditions d'emprunt au S1 2050, projections, tendances et conseils pratiques pour faire les meilleurs choix.

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Transcription
00:00Vous souhaitez investir dans l'immobilier, vous avez raison, vous souhaitez acheter un bien ou le vendre,
00:06mais vous avez besoin d'éclairage, de conseils sur l'évolution des prix, l'évolution des taux, les conditions d'emprunt.
00:12C'est justement la promesse de cette émission, comment réussir votre projet immobilier à Paris et en Ile-de-France.
00:19Figaro Imo, c'est parti !
00:21Bonjour à tous et bienvenue dans cette émission spéciale de Figaro Imo, une émission grand format.
00:34On va faire un tour d'horizon sur l'activité des marchés, à la fois du neuf, de l'ancien et du prestige, à Paris et en Ile-de-France,
00:41avec ce thème, comment réussir son projet immobilier, c'est une belle promesse.
00:46Trois parties dans cette émission, très simplement, le bilan des six premiers mois de 2025,
00:52ensuite on verra les enjeux, les perspectives du second semestre et puis les conseils pratiques.
00:58Trois experts, trois parties, trois experts autour de la table qu'on est très heureux de recevoir aujourd'hui.
01:04Maître Olivier Clermont, bonjour.
01:05Bonjour Olivier.
01:07Porte-parole des notaires du Grand Paris.
01:09Vous avez, il y a quelques jours, fait votre conférence de presse.
01:13Justement, on aura des indicateurs très intéressants sur ce marché de l'immobilier ancien à Paris.
01:20Sandrine Allonnier, bonjour.
01:21Bonjour Olivier.
01:22Sandrine, porte-parole de Vous Financez, spécialiste des crédits, des taux d'intérêt, mais on va dire de l'immobilier au sens large.
01:30Bruno Alluin, bonjour.
01:32Bonjour Olivier.
01:32Co-président de la FPI Ile-de-France, la Fédération des promoteurs immobiliers d'Ile-de-France.
01:37Et vous êtes à la tête de Dream.
01:39Tout à fait.
01:40Sur la promotion immobilière.
01:42Alors, avant de démarrer l'émission, tous les trois, peut-être on est dans une période, on parle beaucoup de sport, on parle de Roland-Garros, la Ligue des champions.
01:51Comment vous pourriez qualifier les six premiers mois de cette année 2025 sur le front de l'activité immobilière ?
01:58Sandrine.
01:58Alors, s'il faut faire une analogie sportive, je dirais qu'on a un début d'année qui a été dans les starting blocks, mais finalement avec des petites phases quand même d'essoufflement.
02:11Voilà, la performance n'a pas été au niveau attendu, mais elle reste quand même pour l'instant, sur ce premier semestre, tout à fait honorable, puisqu'on compare par rapport à l'année dernière.
02:23Donc oui, là on est sur évidemment des très bons chiffres, des très bonnes performances, mais l'année 2025 a priori ne sera pas historique, en tout cas du point de vue de la production de crédit.
02:32Donc pour vous, c'est honorable ?
02:34Tout à fait.
02:35Maître.
02:36Alors nous, on a les cinq premiers mois, parce qu'aujourd'hui on est sur les cinq premiers mois, et puis le dernier mois, un petit mois de mai quand même.
02:43Donc on peut dire que le premier trimestre en tous les cas repart, les volumes repartent, on est très contents de tout ça.
02:51Donc un frémissement, un bon début d'année 2025 par rapport à 2024.
02:57Cependant, on est encore en dessous des volumes de 2023.
03:02Voilà, ça c'est donc...
03:04Donc et pour une connotation sportive, un petit peu, comme Sandrine, non ?
03:08Alors en termes de sport, je ne sais pas trop, là je n'ai pas de référence là-dessus.
03:14Je dirais un bon départ, ne doit pas s'essouffler effectivement, parce que frémissement, mais attendons de voir un peu ce qui va se passer dans les prochains mois.
03:23– On va voir ça justement, donc honorable, bon départ, frémissement, Bruno.
03:28– Je partage complètement l'avis de nos deux invités.
03:32C'est un bon début d'année, avec un dynamisme des ventes sur la partie du premier trimestre,
03:38et puis après, effectivement, une forme d'essoufflement liée probablement à la séquence vacances, mois de mai,
03:47donc les gens avaient la tête ailleurs.
03:49Et puis, donc sur le neuf, le début d'année, en termes de nombre de ventes, de réservations et de mises en vente,
03:57est un trimestre qui n'est pas très bon par rapport à l'année 2024, au moins pour le neuf,
04:02puisque ça veut dire qu'on est en production encore un peu en deçà de ce qui s'est passé en 2024,
04:06qui n'était déjà pas une très bonne année.
04:08Donc sur le plan de l'offre, effectivement, dans le neuf, c'est encore compliqué,
04:12malgré un frémissement, effectivement, des ventes au début d'année.
04:15– Bon, alors justement, on va rentrer maintenant dans le détail,
04:19on va voir vos différents indicateurs, maître, justement, maître Olivier Clermont,
04:24Île-de-France et puis Paris.
04:26Tout d'abord, l'Île-de-France, l'état des lieux, déjà au niveau des volumes de vente et des transactions.
04:31– Alors, les volumes de vente en Île-de-France, aujourd'hui, on est à plus de 20%, c'est pas mal.
04:35On a aujourd'hui 29 000 ventes réalisées au premier trimestre.
04:41Mais je dis bien au premier trimestre.
04:43– Attention, je rappelle qu'il y a une petite augmentation au mois d'avril,
04:47au premier avril, des droits de mutation.
04:49Je dis bien des droits de mutation, pas des frais de notaire,
04:52car ce sont des impôts qui ont augmenté.
04:55Et donc, on a senti dans nos études des projets qui devaient se réaliser au mois d'avril,
05:01qui ont été accélérés pour qu'ils se réalisent avant cette augmentation.
05:07Donc, au mois d'avril, beaucoup de ventes, au mois de mars, beaucoup de ventes.
05:11– Juste petite parenthèse, droits de mutation à titre onéreux, cette augmentation,
05:15sur un bien à 300 000 euros, ça représente à peu près 1 500 euros.
05:19– C'est tout à fait ça.
05:19– On est bien en tête…
05:21– 1 500 euros, c'est une belle petite cuisine ou quelque chose comme ça.
05:24– Donc, ça a accéléré, en tout cas, avant la mise en place de cette augmentation,
05:28les ventes, les transactions ?
05:30– Donc, il est certain qu'au mois de mars, tous les notaires ont beaucoup travaillé.
05:35C'est une certitude, on a avancé des dossiers qui devaient se réaliser au mois d'avril.
05:41Donc, par voie de conséquence, on peut considérer que cette augmentation de volume,
05:46elle est peut-être liée à l'augmentation des droits de mutation.
05:50– D'accord. Donc, plus de 1% sur un an, c'est au niveau des volumes de vente en Ile-de-France.
05:56– En Ile-de-France.
05:57– Appartements et maisons ?
06:00– Alors, pour les appartements, on a plus de 20% d'augmentation.
06:05Un peu plus pour les maisons, puisqu'on est passé à 25% d'augmentation en Ile-de-France.
06:12Donc, ça bouge sur tous les fronts, d'accord ?
06:15Ça, vraiment sur tous les fronts.
06:17On peut dire qu'à la fois, les appartements et le volume des ventes des maisons augmentent.
06:22Premier trimestre.
06:23– Oui. Un mot, bien sûr, sur les prix, les prix de l'immobilier en Ile-de-France.
06:28– Alors, les prix de l'immobilier, quand il y a plus de volume,
06:30normalement, par voie de conséquence, à ce que ça baisse, à ce que ça stagne, à ce que ça augmente,
06:35ça augmente.
06:36Attention, on est proche de la stagnation, ça augmente un tout petit peu.
06:42– Donc, on peut dire que les prix augmentent, on peut le dire, on peut dire aussi que ça stagne un petit peu quand même.
06:47– Donc, on est quoi ? La marge, en fait, c'est du plus 0,5, plus 1% à peu près sur un an.
06:51– 10,5 environ, je ne sais pas.
06:53– Donc, des transactions qui repartent en Ile-de-France, des prix légèrement à la hausse en Ile-de-France.
07:00– Tout à fait.
07:00– À Paris, où en est-on à Paris ?
07:02– Alors, à Paris, c'est un peu pareil, le volume de vente augmente, ça c'est certain.
07:10Et les prix, alors là, les prix, ça varie un petit peu.
07:12Vous avez des arrondissements, alors maintenant, on est passé à des prix qui sont à, on va dire, 9500.
07:17Certains vont vous dire 9500.
07:19– Ça, c'est le prix médian au mètre carré de l'appartement ancien.
07:22– Exactement, le prix médian.
07:22Alors, je ne parle que de l'ancien, effectivement, le 9, Bruno, je vous le laisse.
07:26Et puis, à Paris, du 9, il n'y en a pas beaucoup, quand même.
07:30Ça, c'est les prix médian, 9500, donc voilà, avec 10 arrondissements, toujours le grand croissant.
07:37– Oui, mais mètre, c'est quand même un phénomène.
07:38C'est-à-dire que pendant 2-3 ans, les prix n'avaient cessé quand même de baisser régulièrement.
07:42Et là, c'est une première, en fait, stabilisation, voire légère reprise à la hausse des prix.
07:47– Tout à fait.
07:48– C'est un signe.
07:48– C'est un signe.
07:49Je crois qu'on peut considérer qu'en 2024, on était au fond, d'accord ?
07:55– C'était le plancher.
07:57– C'était le plancher, vraiment.
07:58Voilà, donc là, on repart.
07:59Maintenant, la vraie question, c'est est-ce qu'on va continuer de remonter ?
08:02Alors, on est toujours en dessous de 2023, quand même, en termes de volume.
08:06– Oui.
08:07– On est quand même à 10% de moins de 2023, encore aujourd'hui.
08:12Ça, c'est les volumes.
08:13Et sur les prix, les prix ont été au plus bas.
08:15Il faut dire qu'ils n'ont pas arrêté d'augmenter avant.
08:18Ils ont baissé pendant 3 ans.
08:20Il est tout à fait cohérent que ça remonte un petit peu.
08:22Je crois que le plancher a été atteint.
08:24La question, c'est est-ce qu'on rebondit de manière durable ou pas ?
08:29– Alors ?
08:29– Alors ça, c'est la…
08:31– Déjà, on va l'évoquer aussi tout à l'heure, mais quand même, je rebondis…
08:35– Alors, est-ce qu'on va…
08:36Je pense que ça va dépendre beaucoup des signes extérieurs.
08:38Des taux d'intérêt, je crois que ça, aujourd'hui, les taux sont ce qu'ils sont.
08:42Ils ne sont pas si mal que ça, quand même.
08:44Je pense qu'on a arrivé à un taux correct, je pense, pour relancer les investissements.
08:50Les clients acquéreurs se disent maintenant, je suis sur des taux tout à fait normaux,
08:56sur des investissements long-term.
08:59Les prix sont au plus bas, on l'a vu.
09:01Ils peuvent remonter un peu, frémir, mais enfin, les acheteurs qui ont des bons dossiers
09:06peuvent bien travailler les prix, quand même.
09:09Et donc, c'est pour ça qu'on a plus de personnes sur le marché.
09:13Attention, un peu plus de personnes sur le marché, je dirais heureusement qu'on a plus de personnes
09:17au deuxième trimestre.
09:19C'est normalement le beau mois, c'est le printemps de l'immobilier, normalement, on le dit.
09:22C'est là que les projets repartent.
09:25Avec deux mois un peu particuliers sur le deuxième trimestre, qui sont le mois d'avril.
09:30Un peu moins de ventes, parce que certaines ont été faites au mois de mars.
09:34Alors, on a eu beaucoup de promesses, quand même, au mois d'avril.
09:36En toute objectivité, il y a eu beaucoup de promesses au mois d'avril.
09:39Par contre, un mois de mai, qui est ce qu'il est en France, avec beaucoup de ponts.
09:44Donc, un peu déstabilisant, puisque les gens étaient un peu en vacances.
09:48À Paris, notamment, on visite un peu moins au mois de mai.
09:52On préfère partir en week-end sur quatre jours que de rester pour visiter des appartements.
09:57Avec, donc, on le redit, sur vos avant-contrats, c'est-à-dire les projections au mois de juillet,
10:01on est à Paris à 9 750 euros en moyenne par mètre carré, enfin, prix médian.
10:08Ça veut dire une hausse de prix sur un an de 2,7% et puis des écarts de prix qui se creusent entre les arrondissements.
10:15Puisqu'on voit, notamment, Porte de la Chapelle, dans le 18e, qui est le quartier, entre guillemets, le plus abordable,
10:21on est autour de 6 500 euros par mètre carré en moyenne.
10:25Et quand on va du côté quartier Saint-Germain-des-Prés, on est à 16 000 euros par mètre carré.
10:30C'est-à-dire qu'au sein de la même ville, il y a quand même 10 000 euros d'écart entre différents quartiers.
10:35Et ça, c'est quelque chose qui va se creuser, qui va continuer, selon vous ?
10:38– Vous avez remarqué, c'est presque fois trois.
10:40– Presque.
10:40– C'est énorme quand même.
10:43Alors, effectivement, ça continue, parce que les produits sont rares.
10:45Il y a un produit rare, de toute façon, il partira.
10:47Il y aura toujours des gens pour qui l'argent n'est pas un problème
10:50et que Saint-Germain, c'est Saint-Germain, ça nous fait tous rêver.
10:54On rêve tous d'avoir un appartement.
10:55– Les acquéreurs étrangers.
10:56– Les acquéreurs, beaucoup d'Américains, beaucoup d'étrangers qui sont revenus quand même sur le marché.
11:00Et la progression qui avait eu lieu, Paris qui avait suivi tous les arrondissements,
11:07en réalité, un étranger ne va jamais aller acheter dans les arrondissements un peu plus populaires,
11:15si je peux me permettre.
11:15– Quand on parle de fracture des territoires, on peut dire aussi au sein de Paris même,
11:19il y a une fracture au sein des arrondissements et des quartiers.
11:22– Alors, des arrondissements et des quartiers, parce que même Paris-Centre a chuté en termes de prix.
11:27– Oui, ça fait partie des arrondissements qui ont chuté.
11:33Voilà, donc on ne peut pas parler d'arrondissement, on va parler de quartier maintenant.
11:38– Tout à fait.
11:38– Dans un même arrondissement, vous aurez parfois des augmentations de prix
11:42et parfois une baisse de prix parce que…
11:46– Parfois, on le voit, chaque bien est unique, on voit d'une rue à l'autre,
11:50non seulement d'un quartier, mais d'une rue parfois à l'autre, des écarts de prix importants.
11:54– Alors, ce qui est assez extraordinaire, c'est qu'aujourd'hui,
11:56on peut avoir les références de tous les prix des appartements quasiment.
11:59Tout le monde peut l'avoir, c'est public, ce sont des données…
12:02– Les données, valeurs foncières…
12:03– Exactement, qui sont communiquées par les notaires de France.
12:06Donc, autant le dire, on distribue nos données.
12:11Et malgré ça, on voit bien que dans un seul et même immeuble,
12:14les références ne sont pas les mêmes.
12:15Parce que si vous vendez un prix, un bien au rez-de-chaussée,
12:17ce n'est pas la même chose que si vous vendez l'appartement au sixième étage,
12:20avec vue sur tout Paris, sur les toits de Paris,
12:21même si vous n'êtes pas dans un beau quartier.
12:23– D'accord. Merci Maître, en tout cas, pour ce premier état des lieux
12:27de l'immobilier ancien à Paris, en Ile-de-France.
12:29On passe au neuf, Bruno Alluin, avec vous,
12:32co-président de la Fédération des promoteurs franciliens,
12:35promoteurs immobiliers, état des lieux.
12:38– État des lieux…
12:41Alors, concernant la disparité des départements,
12:46parce que, bon, Paris est très spécifique,
12:48on n'a pas… c'est pas suffisamment grand,
12:52le marché n'est pas suffisamment… il n'y a pas suffisamment de neuf
12:54pour vraiment qualifier les choses.
12:56Sur les deux départements aujourd'hui qui tirent et qui continuent à tirer,
13:01l'Ile-de-France sont la Seine-Saint-Denis et puis le 92.
13:06Ce sont les deux départements, effectivement, qui reprennent un peu de vitalité.
13:10– C'est là où il y a le plus de ventes dans le neuf.
13:12– De ventes dans le neuf, alors…
13:13– On pense à Saint-Denis, Saint-Ouen notamment…
13:15– Je ne parle que du neuf, puisque monsieur n'a parlé que de l'ancien,
13:18donc je suis resté sur le domaine du neuf.
13:21Effectivement, il y a des communes en Seine-Saint-Denis,
13:23tout ce qui est ceinture proche de Paris,
13:25qui ont connu à travers les Jeux Olympiques,
13:27effectivement, une requalification de l'image,
13:29parce que beaucoup d'investissements publics, clairement,
13:31les transports, les équipements sportifs, les équipements publics.
13:36On a aussi tout le village des athlètes qui, maintenant, est à la vente
13:39et donc qui dynamisent les ventes avec des prix qui sont au pied du métro,
13:44aux portes de Paris, qui sont, par rapport à Paris, relativement bon marché, on va dire.
13:49– C'est-à-dire de quel ordre, à peu près ?
13:51– Là, on va se situer autour de 6 000 euros, on va dire, pour donner une fourchette.
13:55– 6 000 euros par mètre carré.
13:56– Alors, à Saint-Denis, on peut se dire que ça peut être cher,
13:59mais là où c'est, placé où c'est, avec les infrastructures,
14:04c'est des quartiers qui vont se transformer.
14:06Il ne faut pas oublier qu'effectivement, quand on investit comme ça
14:09beaucoup d'argent dans les quartiers, la transformation d'un quartier,
14:13ça prend du temps.
14:14Mais je pense que, justement, dans les conseils qu'on aura tout à l'heure,
14:16il faut imaginer, effectivement, la revente et la revente
14:19avec une requalification des quartiers.
14:22Et là, par exemple, c'est les zones en première couronne,
14:25comme toute la zone de pleine commune.
14:28Le territoire de pleine commune est un territoire, effectivement,
14:31à forte valeur ajoutée à terme, à travers tous les investissements publics
14:34qui ont pu être faits. Le 92, parce que le 92, il a cette image.
14:39On rejoint un monsieur qui disait, c'est un peu le Saint-Germain
14:43de la ville de France, on va dire, dans les départements.
14:47Après, il y a des départements qui souffrent.
14:49Le 77 a beaucoup plus souffert.
14:50Le 91 aussi souffre au niveau des ventes,
14:53sauf certains secteurs qui restent dynamiques.
14:58Alors, en termes de prix, nous, on a une problématique
15:02sur la constitution du prix du neuf.
15:04La constitution du prix du neuf, ce n'est pas une offre
15:07qui rencontre une demande.
15:08Le prix du neuf, c'est fait par effet d'addition de coût.
15:12On parle de prix technique.
15:13On parle de prix technique, effectivement, puisqu'on additionne
15:15des coûts qui sont liés aux fonciers, aux taxes,
15:18aux coûts de la construction, aux évolutions des normes,
15:22et donc aux frais financiers aussi, puisqu'il y a du portage financier
15:25dans les opérations immobilières, et tout ça a généré,
15:28en termes de coûts, une petite augmentation encore
15:30des prix de vente moyenne sur l'île de France.
15:33Et là, on est autour d'entre 5 500, peut-être 6 000 euros
15:36par mètre carrière moyenne dans le neuf.
15:38On est effectivement autour de 5 700 euros sur le premier trimestre
15:42en prix d'achat moyen sur le neuf, avec effectivement
15:45des disparités en fonction des secteurs.
15:50Par rapport à la qualification, pour faire un état des lieux aussi,
15:53on a plus de résidences principales, puisque effectivement
15:56les investisseurs ont effectivement marqué le pas
15:59à travers la fin du Pinel, et on attend avec impatience,
16:02en tout cas avec beaucoup d'espoir, le statut du bailleur privé
16:06pour voir ce qu'on pourra voir comme mesures
16:07qui dynamiseront la chose.
16:10Mais un retour effectivement de l'ARP à travers les taux de crédit.
16:14Résidence principale, dite ARP.
16:15Pardon, excusez-moi, résidence principale.
16:18Donc de résidence principale, avec effectivement un pouvoir d'achat
16:21qui a été de nouveau augmenté à travers effectivement la baisse des taux.
16:26Pouvoir d'achat, justement.
16:28Quelle transition ?
16:29Alors, taux d'intérêt, conditions d'emprunt, Sandrine ?
16:33Alors, depuis le début de l'année, c'est vrai que la situation
16:36est à nouveau très favorable pour les emprunteurs,
16:40et ça s'en ressent d'ailleurs dans les chiffres de production de crédit,
16:43puisqu'on a des taux de crédit qui se sont stabilisés,
16:48si on regarde au global, aux alentours de 3,20% sur 20 ans,
16:543% sur 15 ans et 3,4% sur 25 ans.
16:58Alors, pourquoi cette stabilisation est positive ?
17:00Parce que tout simplement, du coup, les acheteurs arrêtent d'attendre.
17:05Et c'est vrai que quand on est dans une phase où on a des prix qui baissent,
17:08mais également des taux qui baissent,
17:10tout le monde se dit qu'il est urgent d'attendre et de ne rien faire.
17:13Donc, le fait que les taux de crédit se stabilisent,
17:15avec en outre, sous l'effet de la hausse des taux d'emprunt d'État,
17:20quelques hausses de taux isolées dans certaines banques,
17:23notamment on en a eu en février,
17:25avec des banques qui tout de suite ont fait marche arrière,
17:27parce qu'elles sentent bien, elles voient très bien,
17:29des banques nationales, que dès qu'elles augmentent les taux de 0,20,
17:32on a moins de demandes.
17:33Donc, on a vraiment une sensibilité, elles le sentent immédiatement.
17:37Tout simplement parce qu'on a une très forte concurrence entre les banques.
17:40Elles ont toutes, cette année pour 2025,
17:44des objectifs de production de crédit supérieurs à l'année dernière.
17:47Elles veulent profiter, elles aussi, de cette reprise du marché
17:50pour capter des nouveaux emprunteurs.
17:52Et elles souhaitent le faire sur le premier semestre,
17:55puisqu'évidemment, c'est toujours moins risqué
17:56d'attendre ces objectifs le plus tôt possible dans l'année.
17:59Donc, on a cette vraie volonté des banques de conquête de clientèle.
18:03Et c'est ce qui a fait, c'est ce qui a tiré les taux vers le bas.
18:06Donc, on a eu sur le début d'année des offres spéciales de banques
18:11avec des taux à moins de 3% pour des banques nationales,
18:14qui ont du coup tiré les taux des autres banques vers le bas.
18:17Et là, aujourd'hui, on a vraiment cette situation de stabilisation des taux,
18:21mais avec de forts écarts selon les banques,
18:24en fonction des profils.
18:26C'est-à-dire qu'on a des taux affichés qui peuvent atteindre 3,20, 3,40,
18:29mais les banques sont capables pour capter de beaux clients,
18:32et notamment en Ile-de-France.
18:33Les beaux clients ont une belle situation en couple, CDI,
18:37avec un bon salaire.
18:38Voilà, couple, CDI, plus de 8000 euros de revenus à deux.
18:41Là, on peut avoir des taux à moins de 3% sur toutes les durées,
18:44sur 20 ans et sur 25 ans.
18:46Donc, il y a vraiment cette concurrence interbancaire
18:49et cette volonté de capter des jeunes actifs
18:52qu'elles vont pouvoir accompagner sur le long terme.
18:54qui permettent d'avoir des taux encore très bas aux alentours de 3%.
18:57Mais les conditions d'emprunt se sont améliorées
19:00pour tous les profils quand même ?
19:02Alors, tout à fait.
19:03Essentiellement pour ceux que vous décrivez.
19:05Les conditions d'emprunt se sont améliorées sur tous les profils.
19:08Donc, un, grâce aux taux.
19:09On voit très bien qu'il y a eu un vrai gain de capacité d'emprunt
19:12en seulement un an.
19:14On peut aujourd'hui emprunter 15 000 euros de plus qu'il y a un an.
19:18Et du coup, on est revenu sur des niveaux de capacité d'emprunt
19:21supérieurs à 2023 puisqu'on compare maintenant beaucoup à il y a deux ans.
19:25Alors que dans le même temps, on peut quand même rappeler
19:27que les prix ont baissé de 10% en moyenne en Ile-de-France
19:31et que les salaires ont également augmenté de 10%.
19:34Donc, finalement, sur le papier,
19:36la situation est davantage favorable pour les emprunteurs.
19:40Et en plus, au-delà des taux seulement
19:42qui permettent mécaniquement d'emprunter davantage,
19:44on a en effet une amélioration des conditions
19:46qui a été très favorable en Ile-de-France
19:48puisque les banques demandent moins d'apports personnels
19:50que l'année dernière.
19:51L'année dernière, à cette même date,
19:53elles demandaient 20% d'apports
19:54parce qu'on était dans un marché baissier.
19:56Donc, plus risqué, évidemment, de prêter
19:58une valeur du bien de 100%.
20:01Là, aujourd'hui, on est retourné sur des niveaux d'apports
20:04de 10%, voire moins.
20:06On arrive à prêter seulement avec 5% d'apports,
20:10donc à obtenir des prêts avec des niveaux d'apports très bas.
20:13Et ça, ça a été favorable aux grandes villes
20:15puisque, évidemment, 20% d'apports sur un bien à 400 000 euros,
20:18c'était beaucoup plus difficile à obtenir
20:20que sur un bien à 100 000, 150 000 euros.
20:22Donc ça, ça a vraiment permis aussi
20:24un retour des primo-accédants,
20:26notamment en Ile-de-France et dans les grandes villes
20:29puisqu'ils ont pu revenir avec moins d'apports
20:32et une capacité d'emprunt renouvelée.
20:34Pour poursuivre, quelles sont les raisons objectives
20:36de la poursuite de la baisse des taux d'intérêt ?
20:39Est-ce que ça va continuer ?
20:41Je n'en suis pas certain.
20:44Là, à date, on est sur un marché, on l'a dit,
20:47qui est ultra dynamique avec beaucoup de transactions
20:50qui ont été faites en mars-avril.
20:52Je rappelle que la production de crédit sur le mois de mars
20:55était en augmentation de 70% par rapport à mars de l'année dernière.
20:59C'est quand même un chiffre marquant,
21:01même si on compare par rapport à un plus bas.
21:03Donc on a eu également, de la même façon
21:05qu'il y a eu beaucoup de travail chez les notaires,
21:08dans les banques, c'était la même chose,
21:09avec en plus des congés, des délais rallongés.
21:12Donc à très court terme, là, on est parfois dans certaines banques
21:15sur des délais de traitement de six semaines,
21:17entre le moment où on va déposer un dossier
21:18et le moment où on va avoir un accord.
21:20Donc là, on a des banques qui augmentent leur taux de 0,10
21:24pour réguler les flux.
21:25Mais elles sont peu nombreuses,
21:27mais c'est juste pour dire que, voilà,
21:28c'est vraiment entre l'offre et la demande,
21:30c'est ça qui va agir sur les taux.
21:32Donc là, à ce niveau de taux-là,
21:33on a une demande qui est quand même suffisante
21:36pour les banques pour faire leurs objectifs.
21:39Donc il n'y a pas vraiment beaucoup de raisons
21:42qu'elles baissent davantage leur taux,
21:43pas en dessous de 2,50 en tout cas.
21:45Donc plutôt, vous voyez, une stabilisation.
21:48Plutôt une stabilisation avec des baisses au cas par cas
21:50pour les meilleurs profils,
21:51qui sont facilitées, ces baisses,
21:53enfin rendues possibles,
21:54grâce notamment aux baisses successives
21:56de taux de la BCE qu'on a eues ces derniers mois
21:59et dernières semaines.
22:00Donc ça, ça facilite évidemment.
22:02Et tout dépendrait évidemment du niveau
22:03des taux d'emprunt d'État,
22:04mais qui semblent pour l'instant se stabiliser.
22:07Donc si on a des baisses,
22:08ce sera uniquement en lien
22:09avec les stratégies commerciales des banques
22:10et rendues possibles par la BCE.
22:12Donc c'est plutôt un environnement favorable.
22:14Bon, plutôt favorable.
22:16Autre environnement favorable, Bruno,
22:18c'est le prêt à taux zéro aussi pour le neuf.
22:20Prêt à taux zéro, prêt sans intérêt garanti par l'État,
22:24qui permet de couvrir jusqu'à 30%
22:26pour l'acquisition d'une maison neuve
22:27et 50% pour un appartement neuf dans le collectif.
22:31Ça, c'est une bonne bouffée d'oxygène.
22:33– Tout à fait.
22:34Alors effectivement, dans les conditions d'accompagnement,
22:36puisqu'effectivement, le prêt à taux zéro
22:38est mis en place depuis relativement peu de temps.
22:40– Premier avril.
22:41– Premier avril, donc c'est encore récent.
22:43Il y a 14 banques nationales
22:46qui ont consigné effectivement les accords
22:47pour pouvoir le distribuer.
22:48Effectivement, c'est un joli coup de pouce.
22:52Donc on rappelle le principe.
22:53Le principe, c'est que vous avez un dossier.
22:55Alors il y a des prix plafonds en Ile-de-France
22:58pour effectivement…
23:01Alors c'est toujours un peu compliqué,
23:03mais sur le principe, le PTZ s'applique sur des dossiers
23:06quand on est qualifié en termes de revenus.
23:08Donc là, il y a des grilles de revenus
23:09en fonction du nombre de, comment dirais-je,
23:12de personnes dans le fédé fiscal.
23:14Vous avez par rapport à ça des prix plafonds
23:17qui servent d'assiettes à la cotité.
23:19Mais pour faire simple,
23:21vous pouvez financer jusqu'à 40% de certains biens
23:24avec un prêt à taux zéro.
23:27Différez d'amortissement, c'est-à-dire pendant 10 ans,
23:30vous ne remboursez rien ou 15 ans.
23:33Et ensuite, vous commencez à rembourser un prêt à taux zéro.
23:35Donc effectivement, c'est un très joli coup de pouce.
23:38Sachant que pour le neuf, spécifiquement,
23:40puisque c'est plus la partie pour rebondir sur ce que vous disiez,
23:43effectivement, il y a la baisse des taux.
23:45Et puis ensuite, il y a toutes les mesures d'accompagnement
23:47que peuvent prendre certains opérateurs
23:49pour effectivement engager à l'achat d'un bien neuf.
23:54Mettre clairement.
23:55Oui, pardon, Bruno.
23:56Petite précision quand même par rapport à l'ancien,
23:57avant qu'on passe la main à l'ancien.
23:58C'est vrai que le neuf, il a l'avantage effectivement
24:00d'avoir des taux réduits au niveau de l'imposition,
24:03au niveau de l'acquisition,
24:04puisqu'on est plutôt sous des taux entre 1,5 et 2%.
24:07Oui, entre guillemets, les frais de notaire.
24:09C'est ça, on est à 7 ou 8% dans l'ancien
24:11et 2 à 3% dans le neuf.
24:12Je ne vais pas employer le terme frais de notaire
24:14parce que je sais que ce n'est pas que les honoraires du notaire.
24:17Mais voilà, les DMTO sont réduits,
24:20mais ça fait un écart de 5%,
24:21ce qui n'est pas neutre sur un achat.
24:23Maître.
24:23Et je dirais que sur le neuf,
24:24alors on n'a pas vu de l'application,
24:26vous savez qu'on peut transmettre à ses enfants
24:28100 000 euros tous les 15 ans.
24:29Le législateur a voulu favoriser un peu tout ça
24:32en doublant la chose,
24:33notamment quand on s'achète dans le neuf
24:35ou lorsqu'il y a beaucoup de travaux.
24:36Je pense que vous l'avez beaucoup senti, vous, pour l'instant.
24:37Alors, pour l'instant, cette mesure,
24:39elle est relativement encore confidentielle
24:41parce qu'effectivement,
24:42et on en profite effectivement de cette émission
24:44pour rappeler qu'effectivement,
24:45on a obtenu pour le neuf
24:47effectivement une capacité d'apport,
24:52tout le moins de donation.
24:53Alors, le principe, c'est
24:54un donateur peut donner jusqu'à 100 000 euros
24:58à un enfant ou à un donateur,
25:01sachant que, sans entrer dans le détail,
25:04ça peut aller jusqu'à 300 000 euros max
25:06de transfert de fonds pour un donateur
25:13sans imposition,
25:16ce qui est quand même énorme.
25:17Alors, bien entendu,
25:18on n'est pas obligé d'aller jusqu'à 300 000.
25:19On peut donner 20 000, 30 000, 40 000,
25:21je veux dire, quelque part,
25:22en fonction de ces moyens.
25:24Mais ça, pour le...
25:25Alors, ça, c'est pour la résidence principale,
25:30voire l'investissement,
25:31puisque vous pouvez aussi, dans le neuf,
25:33le mettre en location.
25:34Le mettre en location.
25:35Donc, ça veut dire que c'est quand même
25:36un sacré coup de pouce
25:37fait pour les primo-accédents,
25:39mais pas que, dans le neuf.
25:42Alors, on ne l'a pas encore, nous,
25:44senti beaucoup.
25:46Pourquoi ?
25:46Parce que c'est des grosses sommes,
25:47c'est des sommes importantes.
25:48Et souvent, quand on donne à un enfant,
25:51on aime bien donner à peu près
25:52la même chose à l'autre enfant.
25:53Donc, ça peut fonctionner
25:55beaucoup plus facilement, peut-être,
25:56dans des familles où il n'y a
25:57qu'un seul enfant unique.
26:00Encore faut-il qu'il trouve son bonheur
26:02dans le neuf,
26:03ce qui est tout à fait possible,
26:04parce que c'est quand même très sympa.
26:06Bon, pour l'instant,
26:07on ne l'a pas beaucoup pratiqué.
26:08Je ne vais parler que de mon expérience
26:10de notaire.
26:11J'avoue que j'en ai beaucoup parlé.
26:12J'en ai plus parlé
26:13que j'en ai fait de deux nations
26:15sur ce sujet, malheureusement.
26:19Juste une chose, pardon.
26:20On a évoqué le préat au zéro,
26:22très important.
26:22Effectivement, pour le neuf,
26:23la maison neuve,
26:25le logement collectif,
26:26l'appartement,
26:26c'est aussi valable pour l'ancien,
26:28avec de gros travaux,
26:30ce qui permet d'évoquer quand même
26:31la rénovation énergétique.
26:33Ça bouleverse un petit peu
26:34les marchés, maître, non ?
26:36Ah oui, ça, il est certain
26:38que le marché de l'immobilier,
26:40les petites surfaces,
26:42avec les lettres E, F et G,
26:47souffrent un petit peu.
26:48C'est quelque chose pour nous
26:49qui n'a pas favorisé
26:51la fluidité du marché,
26:54assurément.
26:55Et on voit bien...
26:56Il n'y a pas eu plus de ventes,
26:57notamment de biens classés G ?
26:59Non, il n'y a pas eu plus de ventes.
27:02En tous les cas,
27:02s'il y a eu des ventes,
27:03elles ont eu lieu
27:04avec des prix inférieurs.
27:05Donc ça a certainement contribué
27:06à la baisse des prix.
27:08Ça, c'est une certitude.
27:09On a eu beaucoup plus
27:10de petites ventes très, très vite
27:11parce que voilà,
27:12maintenant, je crois que...
27:13Donc pour vous,
27:14il n'y a pas eu d'effet,
27:15en tout cas sur les transactions
27:16liées particulièrement
27:17à la classification
27:18des biens immobiliers ?
27:20Alors, sur le volume.
27:21Oui.
27:21Sur les prix,
27:22je pense que ça a eu un effet.
27:23Oui, la valeur verte.
27:25Voilà, c'est ça.
27:25C'est revenu,
27:27c'est un vrai facteur de...
27:28Voilà, on a vu des gens
27:29qui n'achetaient pas
27:29parce qu'on regarde notre carte
27:31et puis c'est un vrai sujet.
27:33Dans toutes les ventes,
27:34on en parle.
27:34Et on en parle, justement,
27:36Sandrine,
27:36on peut rebondir là-dessus
27:37puisque les banques,
27:37elles font à la fois
27:38des prêts bonifiés
27:39ou des décotes
27:40pour les biens les plus vertueux,
27:41ceux qui sont classés A, B ou C,
27:43voire d'accompagner les familles
27:45qui vont engager des travaux.
27:46Donc ça a aussi un impact.
27:48Tout à fait.
27:48C'est un vrai impact.
27:49Les banques demandent maintenant
27:51depuis plus d'un an
27:52systématiquement le DPE
27:53pour étudier le dossier de prêts
27:55et notamment en Ile-de-France.
27:58Il faut savoir que si on a un DPE F ou G,
28:01la banque peut demander
28:0110% d'apport supplémentaire,
28:04notamment pour anticiper
28:05une éventuelle décote du bien.
28:07Si on est un investisseur
28:09et que les travaux ne sont pas inclus
28:11dans le financement,
28:13elle ne prendra pas en compte
28:14les revenus futurs.
28:15Donc voilà, ça a un vrai impact.
28:16mais à l'inverse,
28:18en effet, ça peut avoir
28:19un impact très positif.
28:21On a notamment une banque
28:22d'Ile-de-France
28:23qui fait un prêt à taux bonifié
28:26de 30 000 euros à 0%
28:28pour l'achat d'un bien A, B ou C
28:31et d'autres qui, à l'inverse,
28:34en cas d'achat d'un bien
28:36avec un mauvais DPE,
28:37mais si les travaux sont intégrés
28:40dans le financement,
28:41eh bien là, on peut avoir
28:42une décote sur le taux
28:43de 0,20 voire même 0,30.
28:46Donc on a des banques
28:47qui veulent inciter
28:47à la rénovation énergétique
28:49et ça, c'est vraiment des choses
28:50qu'on prend en compte
28:51au moment de constituer
28:53les dossiers de prêts.
28:55Par exemple, on peut avoir
28:56un jeune couple
28:57qui va être un peu limite
28:59en endettement
29:00avec un achat
29:01dans l'ancien.
29:03Eh bien, on va pouvoir
29:03parfois l'inciter plutôt
29:05à faire un projet
29:06dans le neuf
29:07parce qu'avec le prêt à taux 0
29:09plus le booster du prêt à taux 0,
29:11plus le prêt
29:12qui peut se cumuler
29:13pour le bon DPE.
29:15Eh bien, on va pouvoir arriver
29:17avec un taux moyen
29:18de 1%
29:19contre 3% dans l'ancien.
29:22Donc un vrai impact
29:23et sur la mensualité
29:24et sur l'endettement.
29:25Donc c'est vrai que ça arrive
29:26qu'on fasse basculer
29:27des projets anciens
29:29dans le neuf
29:29ou à l'inverse
29:30que pour des projets
29:30dans l'ancien,
29:32on intègre
29:32les travaux de rénovation
29:34et dans ces cas-là,
29:34on va avoir un surplus
29:35de mensualité
29:36de 50 euros seulement.
29:38Donc il y a vraiment
29:39des montages.
29:40On peut faire
29:40de cette contrainte
29:41une vraie opportunité.
29:42Et c'est une vraie révolution
29:43puisque pendant longtemps,
29:44les banques demandaient
29:45quelle est votre capacité
29:47de remboursement
29:48par rapport à un bien immobilier.
29:49Maintenant,
29:50c'est non seulement
29:51quelle est votre capacité,
29:52mais quel type de bien
29:52vous achetez ?
29:53Tout à fait.
29:54Comment est-il classé ?
29:55Bien sûr,
29:56parce que ça va jouer
29:57sur la liquidité du bien
29:58sur son prix.
30:00Donc oui,
30:00ça peut jouer aussi
30:01évidemment sur les factures
30:02énergétiques.
30:03Donc aujourd'hui,
30:04c'est un vrai critère
30:05de choix d'un bien
30:07et c'est un vrai impact
30:08et sur le financement
30:09et sur le prix.
30:10Donc à bien étudier.
30:12J'ai envie de dire
30:12merci pour cette précision
30:14parce qu'effectivement
30:15le neuf entre guillemets
30:16bénéficie.
30:18Alors,
30:19le prix du neuf,
30:20il a un certain prix
30:21parce que dans sa composition
30:22du prix technique,
30:23effectivement,
30:24les dernières normes
30:25de développement durable
30:26et d'énergie,
30:28de réglementation thermique,
30:31tout ce qui est aussi
30:32durabilité,
30:33vie dans le temps,
30:34recyclage des matériaux utilisés,
30:37tout ça rentre
30:37dans une approche
30:38à long terme
30:40de l'immobilier
30:41et donc c'est un élément
30:42extrêmement important
30:44quand on fait un premier achat
30:45ou un achat
30:45de penser à la revente.
30:47Et ce que vous disiez
30:48est tout à fait juste,
30:49c'est-à-dire que nous,
30:50les immeubles qu'on produit,
30:52ils sont bien entendu
30:53classés A,
30:54donc ils sont...
30:55A ou B.
30:56A ou B.
30:56Enfin,
30:57aujourd'hui,
30:57on est quand même
30:59plus sur du A
31:01vu les réglementations
31:02que nous pouvons avoir
31:03actuellement
31:03sur les permis qui sortent,
31:04c'est clair.
31:05Et donc c'est un véritable
31:06avantage du neuf
31:08par rapport à l'ancien,
31:09sachant qu'au-delà
31:11de cet aspect
31:13purement financier
31:14mais qui est important,
31:15on a aussi,
31:16comment dirais-je,
31:17toutes les garanties
31:17liées au neuf.
31:19La garantie décennale,
31:21les biennales...
31:22J'ajouterais que
31:23dans le budget prévisionnel,
31:24dans le neuf,
31:25vous n'aurez pas
31:26de mauvaise surprise
31:26sur les 10 ou 15 prochaines années.
31:28Il n'y aura pas
31:28de nouveaux travaux,
31:30d'une toiture à refaire
31:31et tout ça.
31:32Et ça, il faut que les gens
31:33l'intègrent.
31:33C'est un peu pour ça
31:34que l'immobilier neuf
31:35est plus cher
31:35parce qu'on a des normes,
31:36on a des choses à respecter
31:37mais c'est un petit investissement.
31:39C'est-à-dire qu'on est
31:40carrément assuré
31:41que dans les 10 prochaines années,
31:43notre budget,
31:43on le connaît à peu près.
31:44C'est un pari sur l'avenir.
31:46Et il y a un autre élément,
31:47c'est pendant la vie
31:49entre guillemets
31:50ou l'usage de cet appartement
31:51ou de cette maison,
31:53vous avez quand même
31:53aussi une garantie
31:55sur la consommation énergétique.
31:57puisque là,
31:58dans les frais
31:59entre guillemets
31:59courants,
32:01ce qui fait la vie,
32:02l'eau,
32:02tout au moins pas l'eau,
32:03mais encore que l'eau même,
32:06puisque maintenant,
32:07on a des systèmes
32:08pour que l'eau,
32:08on utilise moins d'eau
32:09tout en ayant le sentiment
32:11d'avoir utilisé
32:11l'eau pleinement.
32:13Vous avez aussi
32:14tout ce qui est
32:15consommation énergétique
32:16et là,
32:16vous avez des DPE
32:17qui n'ont rien à voir
32:18entre le neuf
32:19et donc vous pouvez diminuer
32:20votre facture
32:20par 3, 4, 5
32:22suivant les produits
32:24que vous achetez
32:25et voire plus
32:25puisque aujourd'hui,
32:26on doit être à 250 kW
32:28par mètre carré
32:29de consommation
32:29d'énergie primaire
32:31dans l'ancien,
32:32en moyenne,
32:33et je ne parle pas
32:33des passoires énergétiques
32:34à plus de 400
32:35et dans le neuf,
32:36vous êtes à 50 kW
32:37par mètre carré.
32:38Donc ça fait vraiment...
32:39Si on prend
32:40toutes les composantes,
32:41alors moi,
32:41je suis un pro du neuf,
32:42donc je suis désolé,
32:42je suis obligé
32:43d'évoquer ce sujet-là.
32:45Le neuf a beaucoup d'avantages.
32:47Il a un inconvénient,
32:48c'est que effectivement
32:49son prix de production
32:50est relativement onéreux
32:51puisque par définition,
32:53il tient compte
32:53de tous ses paramètres.
32:54Mais là,
32:54en ce moment,
32:55les promoteurs
32:55font justement
32:56à la fois des offres,
32:58des promotions,
33:00essayer de baisser
33:01un petit peu le prix.
33:02Les projets qui sont
33:03aujourd'hui sur le marché
33:04sont des projets
33:04qui ont été requalifiés
33:06financièrement
33:07par rapport à ce qu'on avait
33:07pu imaginer en 2023
33:09quand on a subi
33:10effectivement
33:10cette crise
33:12des taux
33:12qui a complètement
33:15arrêté
33:15les opérations immobilières.
33:16Aujourd'hui,
33:16les biens qui arrivent
33:17sur le marché
33:18sont normalement
33:18requalifiés
33:19pour rencontrer
33:20un marché.
33:21Après,
33:21il y a une limite
33:22à cela.
33:23C'est pour ça que
33:23le prix moyen aujourd'hui,
33:24il augmente très légèrement.
33:26Mais si on tient compte
33:27de l'inflation
33:28en euro courant,
33:29on pourrait dire
33:29que le prix
33:30a légèrement baissé
33:31dans le neuf
33:32malgré les évolutions
33:34réglementaires.
33:35Donc,
33:35j'ai envie de dire
33:36franchement,
33:36la profession
33:37joue le jeu
33:39d'essayer de travailler
33:40au plus juste
33:40sachant qu'il faut être clair.
33:42On vit une crise
33:43dans les professions
33:44de l'immobilier
33:44où on a eu des volumes
33:45qui ont été divisés
33:46par deux,
33:47voire plus.
33:48Je crois qu'on est toujours
33:49dans le sevrage
33:50des taux d'intérêt
33:51où on a été habitué
33:52à avoir des taux d'intérêt
33:53qui baissaient à 1%
33:54et que ça n'arrivera plus.
33:57Il faut dire à tout le monde
33:58qu'a priori,
33:59ça n'arrivera plus
34:00et il faut s'habituer à ça.
34:01Mais le neuf
34:02a réellement cet intérêt,
34:03moi je le pense,
34:04de dire
34:04je connais mon investissement,
34:06je n'aurai pas
34:07de mauvaise surprise
34:07sur les prochaines années
34:09et mes dépenses
34:09elles sont lissées.
34:10Je connais mon coût,
34:12je sais combien ça me coûte
34:13et après,
34:14je suis assez tranquille
34:14sur les prochaines années
34:15et la revente
34:16sera certainement plus facile.
34:17Mais alors justement,
34:18on l'évoquait,
34:19des bonnes nouvelles
34:20concernant les primes
34:21aux excédents
34:22avec le prêt à taux zéro.
34:23Pour les investisseurs,
34:24la fin du dispositif
34:25d'investissement locatif Pinel,
34:27on se dit
34:27comment se projeter ?
34:28Pour ceux qui ont confiance
34:29dans l'immobilier,
34:30qui sont à la fois
34:31des secondos accédants
34:32mais aussi ceux
34:32qui veulent investir,
34:34on parle de mettre en place
34:35un statut du bailleur privé.
34:37Qu'est-ce que vous en pensez
34:38tous les trois ?
34:39Est-ce que l'idée déjà
34:40est séduisante et bonne, maître ?
34:42Alors cette idée,
34:44je peux dire
34:44que les notaires
34:45en ont parlé,
34:46en ont fait un thème de congrès
34:47notamment depuis très très,
34:49depuis plusieurs années.
34:51Donc on en parle,
34:53on en reparle
34:54et on en reparlera encore.
34:55Reconnaître l'investisseur privé
34:57comme un acteur économique
34:58à part entière
34:59qui permet,
35:00parce qu'il met aussi
35:00de l'argent dans un bien immobilier,
35:02de loger des familles,
35:04de loger des étudiants,
35:05c'est presque un acte citoyen.
35:06Alors, je pense que c'est un acte citoyen
35:09et on ne peut pas tout laisser au public
35:11puisque de toute façon,
35:12ça sera supporté par le public
35:14et ça va coûter encore plus d'argent
35:16lorsque c'est du public.
35:18Donc laisser les investisseurs
35:21leur reconnaître des droits,
35:23leur permettre d'investir,
35:24parce qu'aujourd'hui,
35:25c'est quand même beaucoup plus compliqué.
35:27Investir dans l'immobilier
35:30devient plus compliqué,
35:31notamment parce que les taux augmentent,
35:32mais ce statut qui soit uniforme,
35:34qui permette,
35:35parce qu'on a quand même
35:36un millefeuille de l'investisseur
35:39en France,
35:41et puis ça change.
35:41Alors, ça ne changeait pas
35:42pendant quelques temps,
35:43mais là, ça va changer
35:43de plus en plus souvent.
35:45Donc on voit bien
35:46qu'on investit quelque chose
35:47et puis on peut changer les règles
35:48de manière rétroactive.
35:50C'est la France,
35:50c'est comme ça.
35:51Mais il faut vraiment
35:52qu'on donne un statut
35:54à la personne qui veut investir
35:56et qu'on ait à peu près
35:58tous les mêmes règles.
35:59Parce que sinon,
36:01ça fait un effet de niche
36:02et on va dans des domaines
36:05et après,
36:05on doit rétrograder
36:06et ça fait beaucoup de frustration.
36:08Donc le notariat est pour.
36:09On a déjà parlé
36:10et continuera d'en parler soutenir.
36:12Sandrine.
36:13Alors c'est certain, évidemment,
36:14qu'il faut soutenir
36:15les investisseurs privés.
36:17Beaucoup de ceux
36:17qui vont regarder l'émission
36:18cherchent sûrement des logements
36:20pour leurs étudiants.
36:21Il n'y a pas assez
36:22de logements à louer.
36:23On est sur des marchés locatifs
36:25qui sont ultra tendus.
36:27Les agences immobilières
36:28n'arrivent même pas à suivre,
36:29ne répondent pas aux coups de fil.
36:30Enfin, voilà.
36:31Les gens,
36:32il faut que les gens
36:32puissent se loger.
36:34Donc évidemment,
36:35il faut être incité pour cela.
36:36La bonne nouvelle,
36:37c'est que les investisseurs
36:38sont également de retour.
36:40Notamment parce que
36:41dans un contexte
36:42de volatilité boursière,
36:44les crypto-monnaies,
36:45etc.,
36:46là, on voit revenir
36:47nous ce qu'on appelle
36:48des primo-investisseurs.
36:49Ce sont des jeunes investisseurs
36:51qui ont 40 000,
36:5250 000 euros de côté
36:54et qui veulent acheter.
36:55Donc, c'est beaucoup
36:56de petites surfaces.
36:57Donc, ça crée aussi
36:57des tensions
36:58sur ces petites surfaces.
37:00Mais voilà.
37:01Ou sinon,
37:02des gens qui restent
37:02locataires à Paris
37:03parce qu'ils ne peuvent pas
37:04acheter une surface suffisante
37:05dans laquelle vivre,
37:06mais qui veulent quand même
37:07acheter pour profiter
37:08de ces taux à 3 %.
37:10Et qui vont acheter
37:10un bien en province,
37:11enfin, investir en tout cas
37:12dans un bien en province.
37:13Voilà, ou même à Paris,
37:13mais pas une surface suffisante
37:16dans laquelle vivre.
37:16Donc, il y a quand même
37:17ce retour des investisseurs,
37:18mais ce sont des investisseurs isolés.
37:20On ne peut pas compter sur eux
37:21pour réaugmenter
37:23le parc locatif.
37:25Donc, il faut vraiment
37:26ce statut de bailleur privé.
37:28Mais la bonne nouvelle,
37:28c'est que les banques, déjà,
37:30ont fait beaucoup d'efforts
37:31par rapport à l'année dernière.
37:32Là aussi,
37:33elles sont beaucoup moins exigeantes
37:34pour les investisseurs,
37:35avec des taux plus avantageux,
37:37beaucoup plus flexibles
37:39sur l'apport.
37:40Et surtout,
37:41elles vont de plus en plus
37:42au maximum
37:43de leur marge de flexibilité.
37:45C'est-à-dire,
37:46elles accordent une part
37:48de leur production de crédit
37:50hors critères du Haut Conseil,
37:51c'est-à-dire qu'avec
37:52un endettement de plus de 35 %.
37:54Donc, voilà,
37:55c'est plus flexible aussi
37:55pour les investisseurs
37:56qui étaient beaucoup bloqués
37:57par cette marge.
37:59Bruno, justement,
38:00les investisseurs,
38:01ils sont partis
38:02avec le dispositif Pinal
38:03depuis le 31 décembre dernier.
38:05Alors, on évoque
38:06ce statut du bailleur privé ?
38:07– Alors, on partage
38:08complètement l'avis
38:09des gens autour de la table.
38:11Je pense que c'est
38:12un élément essentiel.
38:13C'est un acte citoyen,
38:14ni plus ni moins.
38:15Effectivement,
38:15c'est un enjeu sociétal.
38:17Il faut savoir
38:17que les bailleurs privés
38:18représentent, je crois,
38:20c'est 30 ou 40 %
38:21des biens
38:22qui sont mises en location.
38:23Donc, il y a un vrai rôle
38:24du bailleur privé.
38:27Effectivement,
38:27comme vous le disiez,
38:28en France,
38:29on a cette fâcheuse tendance
38:30à changer les règles du jeu.
38:32Là, effectivement,
38:32la profession en général
38:34a pris conscience
38:36de l'immobilier
38:37au sens large.
38:38Ça va du notaire
38:39au promoteur.
38:42Tout le monde a conscience
38:43effectivement
38:44de ce rôle
38:45essentiel
38:45du bailleur privé
38:48et donc
38:49de lui conférer
38:50un statut.
38:52– Ça veut dire
38:52un amortissement du bien
38:53ou comment ?
38:54Après,
38:54techniquement…
38:55– Alors, techniquement,
38:57d'abord,
38:58un,
38:58il y a une prise de conscience
38:59de nos politiques
39:00qui voit bien
39:01la crise dans laquelle
39:01nous sommes
39:02avec toutes les implications
39:04au niveau des finances publiques
39:05à travers les droits
39:06de mutation à titre onéreux.
39:07On voit bien
39:07que les départements,
39:08les collectivités locales
39:09ont subi effectivement
39:10une réflexion
39:11des sources de financement
39:13et du coup,
39:13ça a des impacts
39:14sur les collectivités locales
39:16au niveau des équipements
39:16publics,
39:17des routes, etc.
39:17Donc, c'est vraiment…
39:19Il y a tout un écosystème
39:20monté autour de l'immobilier
39:21à travers des taxes.
39:22Donc ça,
39:22on ne le dit jamais assez,
39:23mais il y a un vrai écosystème
39:24indépendamment
39:25du côté du coût économique
39:27puisqu'il y a beaucoup
39:28de petites entreprises
39:29qui travaillent pour.
39:30Une fois qu'on a dit ça,
39:31effectivement,
39:31l'idée,
39:32ça serait de conférer
39:34un statut à travers…
39:36Donc,
39:36on a une ministre
39:37qui est très à l'écoute
39:38et qui est très au fait…
39:39– Valérie Létard.
39:39– Valérie Létard.
39:41– Et donc,
39:41je sais qu'ils sont
39:42en pleine réflexion.
39:43Ils auditionnent
39:44beaucoup de gens.
39:45Toute la profession
39:45est auditionnée
39:46par des commissions.
39:48Et donc,
39:48le système,
39:49effectivement,
39:49pourrait être basé
39:50sur un système
39:51d'amortissement
39:52qui permet effectivement
39:53d'avoir dans ce rôle-là
39:54pour l'investisseur
39:56un avantage à faire.
39:58Sachant qu'il ne faut jamais
40:00oublier que l'immobilier
40:00peut être comparé
40:01à d'autres biens d'investissement.
40:03Donc,
40:03il faut qu'il y ait
40:03un rendement minimum
40:05de cet investissement.
40:06Sachant qu'il y a
40:07beaucoup de contraintes
40:08qui pèsent sur le bailleur.
40:09Et donc,
40:10il faut pouvoir
40:10contrebalancer ces contraintes
40:11par effectivement
40:12un intérêt financier.
40:14Donc,
40:15un statut
40:16amortissement,
40:19déplafonnement,
40:20entre guillemets,
40:20du déficit foncier
40:22sur les revenus globaux.
40:24Et ensuite,
40:25la question sur l'imposition
40:26à la sortie
40:27est une question ouverte.
40:29Il y a aussi
40:29l'impôt sur la fortune immobilière.
40:32On pourra en parler.
40:33Alors,
40:33tout le monde n'est pas concerné.
40:34Mais néanmoins,
40:35si on...
40:36Bon,
40:36il y a tout un tas
40:37de mesures techniques.
40:38de changer le regard aussi.
40:39Changer le regard,
40:40vous avez parfaitement raison.
40:40L'investisseur n'est pas forcément
40:41un nanti qui va...
40:43C'est aussi de changer le regard
40:44sur l'investisseur immobilier.
40:45On avait fait le profil type
40:46de l'investisseur immobilier
40:47en Ile-de-France.
40:48C'est un couple
40:49de deux actifs,
40:51deux enfants,
40:52des revenus autour de 70,
40:5480 000 euros
40:54et qui investissent
40:56dans un bien
40:58du type de 150 000 euros.
41:01Donc,
41:02ce n'est pas des nantis.
41:03C'est des gens,
41:04effectivement,
41:04qui gagnent leur vie correctement
41:05et qui ont un rôle,
41:07comme vous le disiez,
41:08fort justement,
41:09un rôle citoyen
41:09en investissement dans l'immobilier.
41:10Est-ce qu'il n'y a pas eu maître,
41:11justement,
41:12j'en profite vraiment,
41:14une bascule
41:15vers un autre type
41:16d'investissement
41:16puisqu'on parle de Paris
41:17et de l'Ile-de-France
41:18sur tout ce qui est lié
41:20à Airbnb
41:21parce que pas d'encadrement
41:22de loyer,
41:22parce que pas d'obligation
41:24aussi sur la rénovation énergétique.
41:26On voit qu'après
41:26les États-Unis,
41:27en fait,
41:27la France et notamment Paris
41:28a explosé littéralement
41:30dans ses meublés touristiques
41:32Airbnb.
41:33Oui, tout à fait.
41:34Mais on a vu
41:35des clients
41:35qui n'investissaient
41:37que dans l'Airbnb
41:38pour augmenter
41:38la rentabilité du bien.
41:39Alors, je voudrais revenir
41:40au fondamental
41:43de l'immobilier quand même,
41:44c'est que c'est le seul secteur
41:46où on vous prête
41:47pour investir.
41:48Donc, ça,
41:49au début,
41:50on part de zéro
41:50et j'ai quelques clients
41:51qui sont partis de zéro,
41:52mais surtout,
41:53j'en vois aussi quelques-uns
41:54qui n'avaient rien
41:54il y a 30 ans
41:55et qui, grâce à l'immobilier,
41:57grâce à leur effort,
41:59je dis bien leur effort
42:00parce que c'est pas toujours facile
42:01de gérer de l'immobilier.
42:02Il y a du stress,
42:03il y a des choses comme ça
42:04et voilà,
42:05on peut s'enrichir
42:06et, à la fin,
42:09transmettre
42:10ou même vendre
42:10pour mieux vivre
42:11et pour assurer
42:12ces vieux jours
42:13et ça,
42:14ça joue beaucoup.
42:15Et ça, c'est quand même
42:16quelque chose d'extraordinaire.
42:17Et plus vous le faites tôt,
42:19je dis ça aux jeunes générations,
42:21mieux ce sera
42:22parce que plus vite
42:23vous serez sortis de l'emprunt
42:24et plus vite, voilà.
42:24Après,
42:25quand on a eu
42:26du 7 immobiliers,
42:27en sortir,
42:27ça fait du bien aussi
42:28parce que ça ne sert à rien
42:29d'avoir 10 appartements
42:31ou d'en avoir 2 ou 3,
42:32il y a un moment,
42:33il faut sortir,
42:33peut-être transmettre
42:34et ça va peut-être donner,
42:36ça va vous permettre
42:36de donner peut-être
42:37à vos enfants
42:38quand ils auront 30 ans
42:39quelque chose
42:39que vous avez acheté 20 ans avant
42:40et ça leur donnera,
42:42ça leur mettra le pied
42:44à l'étrier
42:45pour acheter à leur tour
42:46quelque chose
42:46et leur résidence principale.
42:47Ça, je reviens là-dessus.
42:48Après,
42:49les différents modes de location
42:50effectivement n'ont pas aidé.
42:52Pourquoi ?
42:52Parce qu'aujourd'hui,
42:55à cause des mesures fiscales,
42:57eh bien,
42:58beaucoup de clients
42:59sont allés sur le Airbnb,
43:01on voit bien qu'il y a eu
43:02un retour
43:02parce qu'au final,
43:05c'était plus rentable,
43:06on pouvait mettre
43:07les gens beaucoup plus facilement
43:08dehors,
43:08dans la location meublée aussi.
43:09– Et pas d'encadrement
43:10de loyer.
43:10– Pas d'encadrement des loyers
43:11et les revenus fonciers,
43:13eux,
43:13c'est ce qu'il y a
43:15de plus lourdement fiscalisé
43:16en France.
43:16Pourquoi quelqu'un
43:17qui va mettre à disposition
43:19un appartement
43:20sur une période
43:21de 3, 6, 9 ou 12 ans
43:23doit être plus fiscalisé
43:25que quelqu'un
43:26qui le met en location,
43:28qui le met à disposition
43:29d'un touriste
43:30qui va venir 4 jours
43:30ou 5 jours ?
43:32Je pense qu'il y a
43:33des petites choses à faire,
43:34je pense que tout le monde
43:34y réfléchit,
43:35je crois qu'on réfléchit beaucoup,
43:36qu'on fait, voilà,
43:37bon, comme maintenant,
43:38je pense qu'on va peut-être
43:39passer à l'action
43:39pour permettre au privé
43:41d'avoir quelque chose
43:42de serein,
43:43de la visibilité
43:45et permettre à votre locataire
43:47de dire, je peux rester
43:48un peu plus longtemps,
43:48je peux bouger facilement.
43:50Sandrine, sur cet aspect ?
43:52Non, je suis complètement
43:54d'accord avec vous
43:56et sur la nécessité
43:58d'agir vite
43:59pour résoudre
44:00cette crise du logement
44:02parce que même si on dit
44:03qu'il est plus facile
44:04d'acheter,
44:06il ne faut pas oublier
44:06qu'on parle quand même
44:07de Paris et d'Île-de-France,
44:09même si on parle du retour
44:10des primo-accédants,
44:11beaucoup ne peuvent pas acheter
44:12et l'âge moyen
44:13du premier achat recule.
44:15On est aujourd'hui
44:16à peu près à 36 ans,
44:18ça fait quand même
44:19plus de 10 ans
44:21qu'on travaille
44:21quand on a 36 ans,
44:22donc beaucoup
44:23en Île-de-France
44:24restent locataires
44:25et il faut arrêter
44:26de dire que les gens
44:27changent de région,
44:28on voit bien
44:28que ce n'est finalement
44:29pas le cas,
44:30que l'effet post-Covid
44:31n'a pas duré,
44:32que certains,
44:33même Parisiens
44:34qui avaient quitté,
44:35reviennent.
44:35Donc eux aussi,
44:36il faut bien
44:36qu'ils se logent,
44:38donc même si on a
44:38le sentiment
44:39que le marché immobilier
44:40va mieux
44:40que les primo-accédants
44:41sont de retour,
44:42beaucoup restent locataires
44:43une phase de leur vie,
44:44donc il faut absolument
44:45pouvoir dégripper
44:46ce marché locatif
44:47en Île-de-France
44:48et évidemment
44:49la solution
44:50de l'incitation fiscale,
44:53on l'a bien vu,
44:54reste quand même
44:55la meilleure.
44:56Et Bruno,
44:56on parle beaucoup aussi,
44:57on peut investir
44:58dans le neuf,
44:59notamment dans le LLI,
45:00le logement locatif
45:01intermédiaire.
45:02Pour ceux qui nous écoutent,
45:03qu'est-ce que c'est
45:04concrètement le LLI ?
45:06Juste un petit mot
45:07encore sur le statut
45:08du bailleur
45:08parce qu'effectivement,
45:09je crois qu'on a besoin
45:10de pérennité,
45:11de stabilité
45:12dans les règles du jeu
45:14et on souffre beaucoup
45:15de ce changement
45:16permanent
45:17de règles du jeu
45:18et ça,
45:20c'est déterminant
45:20dans le système
45:22pour donner confiance.
45:24Alors,
45:25depuis maintenant
45:27quasiment un an
45:30puisque finalement
45:30c'était passé
45:31un petit peu
45:32sous couvert,
45:33il y a la possibilité
45:34pour un particulier
45:35d'investir
45:36dans du logement
45:37locatif intermédiaire,
45:38donc avec des loyers
45:39encadrés
45:40et des revenus
45:41encadrés
45:42pour le preneur,
45:43donc pour le locataire,
45:45de bénéficier
45:46d'un dispositif
45:48qui est le suivant,
45:50vous achetez
45:50un logement neuf
45:51à travers
45:52une société,
45:54donc une SCI,
45:55société civile immobilière,
45:57société civile immobilière
45:58à transparence fiscale
45:59qui permet effectivement
46:00de venir
46:01sur vos revenus globaux,
46:04vous achetez,
46:05vous constituez une SCI,
46:07donc une société civile immobilière,
46:08vous achetez un appartement,
46:09vous bénéficiez
46:10d'une TVA à 10%
46:12et non pas d'une TVA à 20%
46:13comme on a pu le voir
46:14sur les...
46:15au moins comme on peut le voir
46:16dans le neuf,
46:17et d'un crédit d'impôt
46:19pour la taxe foncière,
46:21donc c'est quand même
46:22pas neutre
46:23dans un calcul,
46:24donc...
46:25alors sachant que
46:26il y a une sensibilité
46:28au prix
46:29pour calculer la rentabilité
46:31et également
46:31au niveau de loyer
46:32avec des zones
46:33qui sont les zones
46:34abysse,
46:35A,
46:36donc c'est dans les zones
46:36dites tendues,
46:38voilà.
46:38Donc c'est quand même
46:39en termes de...
46:40vous avez d'emblée
46:41un avantage
46:42qui est lié
46:43à une baisse de la TVA,
46:44donc ça c'est mécanique,
46:45et ensuite
46:46pour la rentabilité du bien,
46:49une taxe foncière
46:49qui est prise à travers
46:50un crédit d'impôt.
46:50On parle aussi de BRS,
46:52le bail réel solidaire,
46:53on parle aussi
46:54de nu propriété,
46:55il y a aussi
46:55d'autres formes
46:57d'investissement immobilier.
46:58Alors effectivement
46:59vous pouvez avoir
46:59du démembrement
47:00de la propriété,
47:01alors là ça s'adresse
47:02à une clientèle
47:03un petit peu plus fortunée
47:04on va dire,
47:05puisque...
47:05alors vous pouvez
47:06cumuler les éléments,
47:07vous pouvez effectivement
47:08rentrer dans un cadre
47:10où vous faites
47:10de la SCI
47:13en LLI
47:14avec du démembrement
47:15en nu propriété.
47:18D'accord.
47:18Et là vous adossez ça
47:20généralement
47:21avec des assurances vie
47:22ou des placements financiers
47:24qui vous permet
47:25effectivement
47:26de pendant un temps,
47:29alors ça ne rentre pas
47:29je crois dans l'IFI
47:30en plus,
47:31c'est des mécanismes
47:33qui sont un peu complexes,
47:35mais là j'ai envie de dire
47:35on s'adresse
47:36à une population
47:36très ciblée
47:38de gens
47:39qui ont un peu
47:41plus aisé on va dire.
47:42D'accord.
47:43Les conseils pratiques,
47:45tous les trois,
47:45je sais que vous avez
47:46énormément travaillé
47:47sur le sujet.
47:48Sandrine,
47:49pour emprunter.
47:50Le conseil,
47:51donc on a dit
47:52que les taux
47:53s'étaient stabilisés
47:55mais avec de forts écarts
47:56selon les banques.
47:58Donc pour ceux
47:59qui ont un projet immobilier
48:00en Ile-de-France,
48:01il faut vraiment
48:02aller voir plusieurs banques,
48:03les mettre en concurrence.
48:04On a des banques
48:05en Ile-de-France
48:06qui prêtent pour les jeunes
48:07actifs à potentiel
48:08sur des durées
48:09jusqu'à 30 ans
48:10à des taux
48:11aux alentours
48:12de 3,10.
48:12Donc ça peut être
48:14avantageux
48:14et ça peut permettre
48:15d'accéder
48:16aux biens
48:17dans lesquels
48:17on peut vivre
48:18avec une surface suffisante.
48:20Donc il y a,
48:20voilà,
48:20en fonction des banques,
48:21on va avoir des banques
48:22qui favorisent le DPE,
48:24on va avoir d'autres banques
48:25qui ont des prêts
48:26pour les jeunes,
48:28on va avoir d'autres banques
48:28qui vont jusqu'à 30 ans,
48:30d'autres banques
48:30qui sont plus pro-investisseurs,
48:32d'autres qui,
48:33pour les jeunes actifs
48:34de moins de 35 ans,
48:35font les mêmes taux
48:36que pour les clients patrimoniaux.
48:38Donc il y a vraiment
48:39des typologies de clients
48:40en fonction des banques
48:41qui diffèrent beaucoup.
48:42Donc le premier conseil,
48:43c'est vraiment d'aller voir
48:43plusieurs banques
48:44ou évidemment un courtier
48:46qui fera ce travail pour vous,
48:47surtout à un moment
48:48où les délais de traitement
48:49sont rallongés.
48:51Ça peut être un très bon conseil
48:52d'aller voir aussi un courtier
48:54puisqu'on va avoir
48:54des écarts de taux
48:55jusqu'à 0,5, 0,60
48:57pour un même profil.
48:59Et ensuite,
48:59en fonction de son projet
49:00neuf ou ancien,
49:02de bien regarder
49:02tous les prêts
49:03à taux bonifiés
49:04qu'il y a.
49:05Et puis évidemment,
49:06soigner vraiment son dossier
49:08pour ceux qui ont un projet.
49:09Attention aux découvertes bancaires.
49:12On peut penser que parfois
49:13quand on a des hauts revenus,
49:14ce n'est pas grave
49:15d'être un peu à découvert.
49:16Mais si au contraire,
49:17ça montre une mauvaise gestion financière,
49:19ça peut être très préjudiciable.
49:20Attention aux dépenses
49:21aussi inconsidérées,
49:23tout ce qui est jeux en ligne,
49:25paris sportifs,
49:26on parlait,
49:26on a commencé sur le sport.
49:28Attention aussi aux paris sportifs,
49:29ça peut être très mal vu.
49:31Donc voilà,
49:31même si les banques
49:32sont plus flexibles,
49:33elles vont rechercher
49:34vraiment des comportements
49:35bancaires sains.
49:36Donc voilà,
49:37il faut savoir que la banque
49:38demandera les trois derniers
49:39relevés de compte.
49:40Donc attention pendant trois mois.
49:42Et l'assurance emprunteur aussi ?
49:44Bien sûr,
49:44ça peut être aussi
49:45un très bon conseil.
49:46Là aussi,
49:46de mettre en concurrence
49:47les différentes solutions.
49:49Soit on passe par sa banque.
49:51Maintenant,
49:52si on a moins de 40 ans,
49:53les banques font aussi
49:54des solutions
49:54d'assurance emprunteur
49:55déléguées internes
49:57qui peuvent être avantageuses.
49:59Mais sinon,
49:59voilà,
49:59bien mettre en concurrence.
50:01Mais si on ne peut pas avoir
50:02tout de suite
50:02une bonne offre bancaire
50:04pour l'assurance,
50:04on pourra changer
50:05n'importe quand.
50:07Donc voilà,
50:08je dirais que c'est
50:09moins un sujet.
50:10Maître,
50:10merci beaucoup Sandrine.
50:11Maître,
50:12les conseils pratiques
50:13quand on souhaite acheter,
50:14alors ?
50:14Je n'ai qu'un conseil.
50:16Anticiper.
50:17Anticiper comment ?
50:18Je dirais déjà
50:19anticiper sur
50:20le quartier.
50:24Si vous trouvez
50:25un bien qui est peu,
50:26vous intéressez,
50:27cherchez,
50:28allez chercher
50:29des informations
50:29sur les prix moyens
50:30dans le quartier,
50:31sur l'immeuble.
50:31On l'a dit tout à l'heure,
50:32une base de données
50:33vous permet d'avoir
50:34l'immeuble.
50:36Anticiper aussi,
50:37dites-vous que
50:37ce que vous achetez
50:38aujourd'hui,
50:38vous le revendrez.
50:40Les diagnostics
50:41sont importants
50:42puisque dans 10 ans,
50:42on vous demandera,
50:43on est beaucoup plus
50:45de choses
50:45qu'on en demande
50:46aujourd'hui.
50:47Et ça,
50:48c'est important
50:48d'anticiper.
50:49Et puis anticiper,
50:49on va voir son notaire
50:50le plus en amont possible
50:51puisque si vous allez voir
50:54le notaire
50:54que quand vous avez
50:55trouvé le bien uniquement,
50:56c'est un peu dommage,
50:57il va le faire
50:57un peu plus rapidement.
50:58Alors que si vous lui dites
50:59bonjour,
51:00si vous avez un notaire,
51:00vous dites bonjour maître,
51:01je cherche un bien dans ce quartier,
51:02qu'est-ce que vous en pensez ?
51:04Il pourra vous conseiller
51:05peut-être un peu là-dessus.
51:06Donc anticipation.
51:07Très bien.
51:08Avant de voir justement
51:09le neuf,
51:09donc bien préparer déjà
51:10en amont son budget,
51:12pas de précipitation,
51:13visiter à plusieurs reprises,
51:15c'est quand même
51:15très important,
51:16comparer les prix,
51:18si le bien est mis en vente
51:19depuis plus de trois mois
51:20et que ça n'a pas bougé
51:21notamment au niveau
51:22d'une annonce
51:22et qu'il n'est pas au bon prix.
51:24Exactement.
51:24Donc on peut négocier,
51:26ne pas hésiter à négocier
51:27si le bien présente
51:28des défauts,
51:29en étage élevé,
51:30sans ascenseur,
51:31sombre,
51:32éloigner des transports,
51:33bien prendre en compte
51:34le DPE
51:35afin d'anticiper
51:37d'éventuels travaux,
51:38tenir compte des charges
51:38de copropriété,
51:39très important,
51:41et puis se faire accompagner
51:42notamment quand c'est une maison
51:43et si on ne s'y connaît
51:44pas très bien,
51:45il est toujours intéressant
51:46d'avoir un ami,
51:47l'environnement,
51:48ou architecte
51:49ou un artisan
51:50qui peut aider l'environnement,
51:51le cadre de vie
51:52bien sûr fondamentale
51:54sur le neuf, Bruno.
51:56Sur le neuf,
51:57moi j'ai envie de dire,
51:58vous avez évoqué tout à l'heure
52:02le fait d'acheter jeune,
52:03je pense que c'est un des conseils,
52:05je pense qu'il ne faut pas hésiter
52:06à investir dans l'immobilier,
52:08il y a beaucoup d'amortisseurs,
52:09alors c'est vrai qu'il y a
52:09beaucoup de choses
52:10qui se passent autour
52:11dans le contexte géopolitique,
52:13dans le contexte économique,
52:14mais il y a beaucoup d'amortisseurs
52:16en France qui permettent,
52:17même si on a un incident professionnel,
52:19d'amortir la chose.
52:21Mon conseil, moi,
52:22c'est le site, bien entendu,
52:24la proximité des transports.
52:26Le neuf a beaucoup d'avantages
52:27par rapport à l'ancien,
52:28on les a évoqués,
52:29des garanties,
52:30les décennales,
52:31les biennales,
52:32vous avez des charges
52:33de copropriétés
52:34qui sont moins onéreuses,
52:35peu de risques de travaux
52:36puisque vous êtes
52:38sur un bien neuf.
52:39Il faut savoir
52:40qu'on revend en moyenne
52:41tous les 7-8 ans,
52:42donc ne pas hésiter aussi
52:44à prendre peut-être des sites
52:45avec un devenir.
52:46On évoquait tout à l'heure
52:47certaines zones,
52:48quand on a des opérations
52:51au pied des transports,
52:52on a beaucoup investi
52:52dans les transports
52:53en Ile-de-France,
52:54ne pas hésiter
52:55à aller sur des sites
52:55qui vont se bonifier
52:58avec le temps
52:58et quand on a un objectif
52:59de revente
53:00à moyen terme,
53:02ce n'est quand même pas idiot
53:02de se dire
53:03qu'on peut réaliser
53:03une plus-value
53:04en pariant sur un environnement
53:06qui va évoluer.
53:07Donc ne pas hésiter.
53:08Alors, bien entendu,
53:10les lignes de transport
53:12sont essentielles.
53:14Après, par rapport à ça,
53:15les conseils sur la finance,
53:17vous les avez donnés.
53:18Moi, j'ai envie de dire
53:18que le neuf a en plus
53:20des frais réduits,
53:21ce qui est quand même
53:22des frais de mutation
53:23qui sont réduits.
53:25Donc il y a beaucoup
53:25d'intérêt.
53:27Une fois de plus,
53:28l'immobilier est une question
53:29de confiance,
53:31de qualité de site.
53:32Le site,
53:32c'est quand même primordial.
53:33Oui, on l'évoquait,
53:35effectivement,
53:3630% plus cher
53:37que dans l'ancien.
53:38Effectivement,
53:38le neuf au départ,
53:39mais sur le long terme,
53:40c'est vraiment un pari
53:41sur l'avenir.
53:42Les normes environnementales,
53:43la performance verte,
53:45pas de travaux
53:46ni de charges
53:47de copropriété
53:47pendant quelques années.
53:48C'est important.
53:49Comme dans l'ancien,
53:50l'emplacement déterminant,
53:51vous le disiez, Bruno,
53:52proche des transports,
53:53des commerces,
53:54des services.
53:54Regardez à la loupe
53:55les secteurs
53:55qui vont prendre de la valeur.
53:57Justement,
53:57on parle aussi
53:58beaucoup du grand pari express.
54:01Investir dans l'immobilier,
54:02vous l'évoquiez,
54:03c'est le pari de la confiance,
54:04c'est le pari de l'avenir.
54:06C'est peut-être
54:06un excellent placement
54:07pour soi,
54:08pour sa famille,
54:09pour la retraite.
54:11En conclusion,
54:12tous les trois,
54:13optimistes
54:13pour ce second semestre 2025.
54:17Sandrine ?
54:18Pour reprendre
54:18l'analogie sportive,
54:20je dirais qu'on est
54:21sur un marathon.
54:22Donc, voilà,
54:23il faut continuer
54:24à poursuivre les efforts
54:26et je pense que
54:27l'ensemble de la profession
54:28est mobilisé
54:29donc, voilà,
54:31on espère qu'il n'y aura
54:31pas de facteur exogène
54:33qui viendra casser
54:34cette dynamique
54:35mais, en tout cas,
54:36voilà,
54:36une année qui semble
54:38être le bon moment
54:39pour acheter
54:40quel que soit son statut.
54:42Le bon moment,
54:43dans le neuf,
54:43un mot,
54:43en un mot ?
54:44Le pire n'est jamais sûr,
54:45au contraire,
54:45il faut croire,
54:46dans l'avenir,
54:46on est là
54:47pour encourager à faire.
54:51Très bien, maître.
54:52Une ascension
54:52et on espère
54:53qu'il va durer
54:54mais on est sur le fil
54:55de rasoir
54:55et on attend
54:56un petit peu
54:56nos prochaines mesures.
54:58Eh bien,
54:59merci à tous les trois,
55:00merci pour vos éclairages,
55:02merci pour votre participation
55:03à ce Figaro IMO
55:05grand format
55:06dédié à l'immobilier
55:07et l'immobilier
55:07à Paris,
55:08en Ile-de-France.
55:09À très bientôt
55:10pour une prochaine émission
55:11de Figaro IMO.
55:13Sous-titrage Société Radio-Canada

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