Passer au player
Passer au contenu principal
Passer au pied de page
Rechercher
Se connecter
Regarder en plein écran
Like
Commentaires
Favori
Partager
Ajouter à la playlist
Signaler
Violences après la victoire du PSG : les réponses pénales sont-elles à la hauteur ?
Europe 1
Suivre
06/06/2025
Catégorie
🗞
News
Transcription
Afficher la transcription complète de la vidéo
00:00
Mais pour commencer, six jours après les violences en marge du sacre du PSG,
00:05
les sanctions judiciaires prononcées en comparution immédiate interpellent
00:09
et relancent le débat sur l'efficacité de la réponse pénale et le laxisme de notre justice.
00:15
Alors avant de vous entendre, on va écouter l'or BQO,
00:17
procureur de la République de Paris interrogé ce matin sur BFM,
00:21
et selon elle, il ne faut plus penser la prison comme la peine de référence pour la petite délinquance.
00:26
Quand je dis qu'il ne faut pas penser l'emprisonnement comme la peine de référence,
00:30
ce que je veux dire par là, c'est prenons un exemple tout à fait concret.
00:34
Un pompier est outragé lorsqu'il est en intervention.
00:37
Moi je trouve ça scandaleux. Je vais donc le poursuivre.
00:41
Est-ce que je dois envoyer celui qui est outragé de pompier tout de suite en prison,
00:45
s'il a un travail, si c'est la première fois ?
00:48
Ne dois-je pas plutôt choisir ce qu'on appelle une peine de travail d'intérêt général ou un stage de citoyenneté ?
00:54
Ce travail d'intérêt général, il le fera dans un centre hospitalier,
00:57
et il verra quelles sont les difficultés des services hospitaliers,
01:01
quelles sont les difficultés des pompiers.
01:03
Et dans le même temps, François Béroux et Gérald Darmanin,
01:06
eux, ont appelé à un durcissement de la politique pénale,
01:08
notamment la suppression du sursis.
01:10
Invité sur Public Sénat, Dominique Simonneau,
01:13
contrôleuse générale des lieux de privation de liberté,
01:15
déclare que la prison est plus néfaste que bénéfique.
01:18
Je pense qu'elle est pour tout le monde, en ce moment, plus néfaste que bénéfique.
01:22
Et je trouve qu'on devrait vider les prisons, au lieu de parler de construire des prisons,
01:27
vous savez, je trouve qu'on devrait faire comme au temps du Covid,
01:31
vider les prisons.
01:32
Tous les jours, il y a des détenus qui sortent, on est d'accord.
01:35
Eh bien, ils pourraient sortir encadrés par les services pénitentiaires,
01:38
ou sous bracelet électronique,
01:40
en leur enlevant un mois, un mois et demi de leur fin de peine.
01:43
Je ne parle pas des normes criminels,
01:45
je parle de ceux qui remplissent les prisons,
01:47
qui sont l'immense majorité,
01:49
qui sont des petits délinquants.
01:50
Voilà, le décor est planté, qui veut réagir ?
01:54
Écoutez...
01:55
Gilles William.
01:56
Non mais c'est...
01:57
Je viens d'entendre Dominique Simonneau,
02:01
une ancienne du Canard Enchaîné.
02:03
Elle est maintenant responsable, si on ose dire,
02:06
contrôleuse des prisons.
02:08
Qui l'a nommée ? Qui l'a fait traîne ?
02:09
C'est M. Macron.
02:11
Il se trouve que la contrôleuse des prisons
02:13
est contre la prison.
02:16
En réalité, la vérité m'oblige à dire que,
02:19
lorsque je la lisais,
02:20
et lorsque je l'entendais parfois,
02:22
lorsqu'elle était encore journaliste,
02:25
en ce qui concerne la délinquance financière,
02:28
ce n'était pas sa vision des choses.
02:30
Et je peux vous dire, au-delà de Mme Simonneau,
02:32
vous avez tort de dire que la justice est laxiste.
02:36
Ah bon ?
02:37
Non, mais la justice, pardon,
02:40
n'est laxiste qu'envers la violence physique.
02:44
Elle n'est pas du tout laxiste
02:45
envers la délinquance financière,
02:48
dont je m'occupe,
02:49
en tant qu'avocat.
02:50
Et même, je peux vous dire qu'en matière
02:52
de délinquance financière,
02:53
quand ça ne tient pas, ça tient encore.
02:55
Quand on dit qu'en matière de violence,
02:57
quand ça ne tient pas, ça ne tient pas,
02:58
même quand ça devrait tenir.
02:59
Mais quand elle dit que la prison
03:02
est plus néfaste que bénéfique...
03:03
Non, mais alors là,
03:05
ce qu'elle dit aussi,
03:07
que Mme Simonneau dise,
03:11
alors que je sais qui elle est,
03:13
ça ne m'étonne pas.
03:14
Parce qu'il y a une surpopulation carcérale.
03:15
Mais que la responsable du parquet,
03:19
du parquet, je ne vous parle pas des juges,
03:21
du parquet, des procureurs,
03:22
de ceux qui décident des poursuites,
03:25
qui sont en principe...
03:25
Donc leur BQO, procureur de la République.
03:27
Oui, qui sont en principe, au contraire,
03:29
pour l'application des peines,
03:32
et que j'ai connue relativement sévère,
03:36
soit eux aussi pour pas de peine...
03:39
Donc culture de l'excuse,
03:40
qui est entretenue par les magistrats ?
03:41
Non, mais c'est terrible,
03:42
c'est terrible ce que nous vivons,
03:44
parce que contrairement...
03:45
Alors, moi je suis d'un avis totalement opposé.
03:48
D'abord, ceux qui n'ont jamais rien fait,
03:50
vous me permettrez quelquefois d'en douter.
03:52
C'est ceux qui, pour une fois,
03:54
se sont fait prendre.
03:55
Ce n'est pas la même chose.
03:57
Moi, je vous dis,
03:58
je vous prends simplement l'histoire du petit Elias,
04:02
qui a été massacré pour un portable,
04:04
à coup de machette qu'on n'avait pas voulu nommer machette.
04:07
Pourquoi les deux,
04:08
qui n'avaient pas le droit d'être ensemble,
04:10
étaient ensemble ?
04:11
Parce qu'ils savaient très bien que,
04:13
de toute manière,
04:14
s'ils se faisaient gauler,
04:15
pardon pour l'expression,
04:16
il ne leur arriverait rien.
04:17
la certitude de ces gens-là,
04:19
de ne pas être punis,
04:21
les pousse justement à nous punir.
04:23
Raphaël Steinville.
04:24
Tout est lunaire dans ce qu'on a pu entendre
04:27
de ces différentes déclarations,
04:29
qu'une procureure,
04:30
évoquant les émeutes,
04:32
les débordements,
04:33
les violences,
04:34
qui ont succédé à la victoire du PSG,
04:37
qu'elles puissent évoquer,
04:39
un pompier,
04:40
elle a dit,
04:41
« outragé ».
04:42
Mais le pompier,
04:43
il n'a pas été outragé,
04:44
il a été agressé,
04:46
les forces de l'ordre ont été caillessées,
04:49
agressées avec des mortiers.
04:52
C'est leur vie qui est en jeu,
04:53
et on parle juste d'un outrage.
04:55
Cette euphémisation de la réalité,
04:58
elle est insupportable.
04:59
Et ce qui est encore plus insupportable,
05:02
c'est la réponse pénale.
05:05
C'est des peines de prison avec sursis,
05:08
c'est des rappels à l'ordre,
05:12
des peines de prison
05:13
qui sont toujours finalement remplacées
05:17
par quelque chose
05:18
qui n'aura absolument aucun effet.
05:20
Parce qu'au moment des Gilets jaunes,
05:21
on avait quand même prononcé
05:22
des centaines de peines de prison fermes,
05:24
avec des incarcérations immédiates,
05:26
ce n'est pas le cas ici.
05:26
On a découvert,
05:27
enfin on n'a pas découvert,
05:28
on savait qu'une partie de la justice,
05:30
et notamment ses représentants
05:32
les plus notables que sont
05:33
les juges du syndicat de la magistrature,
05:37
avaient une vision extrêmement idéologisée
05:39
de la justice.
05:41
Mais on s'aperçoit que c'est la justice
05:43
finalement dans son ensemble,
05:44
quand on entend la procureure
05:46
s'exprimer en ces mots,
05:48
qui est atteint par ce mal profond
05:52
qui empêche finalement
05:54
de régler les problèmes.
05:55
Mais il y a plus grave,
05:56
c'est que d'une certaine manière,
05:57
on a d'une part la justice
05:59
et les magistrats
06:01
qui sont totalement idéolisés,
06:04
mais on a aussi des politiques
06:05
qui sont responsables
06:06
de la situation dans laquelle on est.
06:07
C'est-à-dire que si aujourd'hui
06:08
un certain nombre de juges
06:09
nous expliquent que la prison
06:10
n'est pas la bonne réponse,
06:14
et que de toute façon,
06:16
souvenez-vous,
06:16
alors entre Dupond-Moretti
06:18
et puis,
06:19
je crois que c'était Rémi Hetz,
06:21
il y a quelques jours,
06:21
qui disait que le quantum des peines
06:23
avait augmenté.
06:25
Mais la prison,
06:26
elle n'est jamais,
06:27
jamais la solution
06:28
qui est proposée
06:29
pour ces primo-délinquants.
06:31
Parce qu'il y a une surpopulation carcérale
06:33
et on entendait hier des magistrats
06:34
nous dire,
06:35
on leur demande régulièrement
06:37
de ne pas incarcérer.
06:38
C'est pour ça que j'en veux
06:40
énormément aux politiques.
06:42
À Christine Taubira, notamment ?
06:44
Mais pas seulement,
06:44
Christine Taubira,
06:45
c'est-à-dire que
06:46
cette sous-dotation carcérale,
06:48
elle est identifiée
06:49
depuis très longtemps.
06:49
Quelle volonté
06:54
les politiques ont mis
06:54
pour aller jusqu'au bout
06:56
des promesses
06:57
qu'ils nous ont faites ?
06:57
Emmanuel Macron,
06:58
en 2017,
06:59
promettait 15 000 places de prison.
07:01
Huit ans plus tard,
07:02
il y en a eu seulement 5 000.
07:04
On propose de louer des prisons maintenant,
07:05
des places de prison à l'étranger.
07:06
Cette embolie du système judiciaire,
07:08
elle a été organisée d'abord
07:09
par le politique.
07:10
Les juges, après, bien sûr,
07:11
on les connaît.
07:12
Je l'ai dit,
07:13
ils sont idéologisés.
07:14
Mais les politiques
07:14
n'ont pas fait ce qu'il fallait faire
07:15
pour donner des solutions aux juges.
07:18
Il est certain,
07:19
et Raphaël a raison,
07:20
à la décharge
07:21
de certains juges
07:23
qui ne sont pas forcément laxistes,
07:26
lorsque vous savez
07:27
qu'il y a une surpopulation carcérale
07:29
qui vient,
07:30
non pas parce qu'on met
07:32
trop de gens en prison,
07:33
c'est qu'on n'a pas de place.
07:34
Il y a moins de place
07:35
en France,
07:36
dans les prisons,
07:37
que dans les autres pays d'Europe.
07:39
La faute à qui ?
07:40
A Christiane Taubira ?
07:41
La faute à Christiane Taubira
07:42
et à M. Macron
07:43
qui n'a pas respecté
07:45
ses promesses.
07:47
Il faut le dire,
07:48
ça aussi.
07:49
Et selon vous,
07:50
alors c'est quoi ?
07:50
C'est la justice qui est laxiste
07:52
ou l'État qui n'a pas
07:52
l'arsenal juridique ?
07:53
Non mais les deux.
07:54
Ou les moyens
07:54
de ses ambitions ?
07:55
Pardon,
07:56
il y a un microcosme judiciaire,
08:00
il y a une sociologie
08:01
du magistrat
08:03
qui est proche
08:04
de la sociologie
08:05
du journaliste
08:07
qui fait que
08:08
ils vivent
08:09
dans un monde parallèle
08:12
d'une certaine manière.
08:13
Ils se parlent entre eux.
08:14
C'est quoi un magistrat ?
08:16
C'est quelqu'un
08:17
qui prend souvent
08:18
le train
08:18
ou le métro
08:19
qui lit libération
08:20
le matin
08:20
et le monde le soir.
08:22
Il faut savoir
08:23
dans quoi il baigne.
08:24
Et de quel côté
08:25
penche la balance
08:26
de la justice ?
08:26
Ils doivent écouter
08:26
France Inter.
08:27
Vous posez la question
08:28
de l'arsenal judiciaire.
08:29
Raphaël Staville,
08:30
dans quelques instants,
08:31
justement,
08:31
l'arsenal judiciaire
08:32
et la prison,
08:32
on va en parler.
08:33
On écoutera notamment
08:34
Robert Ménard,
08:35
maire d'hiver droite
08:35
de Bézier
08:36
qui était l'invité
08:36
ce matin d'Europe 1.
08:38
A tout de suite.
08:38
Il est 13h27
08:39
sur Europe 1.
08:41
13h, 14h.
08:42
Europe 1 13h.
08:43
La suite sur Europe 1
08:44
avec Céline Giraud
08:45
et vos deux chroniqueurs
08:46
du jour.
08:46
Céline,
08:47
Gabriel,
08:48
ou Gilles-William-Golnadel.
08:49
Gilles-William-Golnadel.
08:49
Gilles-William-Golnadel.
08:49
Gilles-William-Golnadel.
08:50
Excusez-moi,
08:50
Raphaël Staville.
08:52
Vous voyez comment je suis
08:52
de traiter ici.
08:53
Excusez-moi,
08:53
Gilles-William-Golnadel.
08:55
Allez,
08:56
à 13h32,
08:57
on va continuer
08:58
à parler de ces violences
08:58
en marge
08:59
de la victoire
08:59
du Paris Saint-Germain.
09:00
Et on va écouter
09:01
tout de suite
09:01
Robert Ménard,
09:03
maire d'hiver droite
09:04
de Béziers
09:04
qui était l'invité
09:05
ce matin
09:05
de Romain Desarbres
09:06
sur Europe 1 et CNews.
09:08
Et vous allez longtemps
09:08
il réagir justement
09:09
à ce laxisme pénal
09:11
mais aussi au manque
09:11
de place de prison.
09:13
Qui a voté les lois
09:14
qui font par exemple
09:15
qu'aujourd'hui,
09:16
il faut le dire aux gens,
09:17
aujourd'hui,
09:18
on ne peut pas condamner
09:19
à quelqu'un
09:19
à moins d'un mois de prison.
09:21
Aujourd'hui,
09:22
si la première fois,
09:23
monsieur,
09:23
que vous êtes condamné,
09:24
si c'est à moins
09:25
d'un an de prison,
09:26
vous n'allez pas en prison.
09:28
C'est ça.
09:28
Qui a voté ça ?
09:29
C'est ces gens-là
09:30
qui l'ont voté.
09:31
Et aujourd'hui,
09:31
il nous explique
09:32
ah oui,
09:33
il y a un problème.
09:34
Enfin, bien sûr
09:34
qu'il y a un problème.
09:35
Mais le même problème,
09:36
il était il y a 10 ans.
09:37
Vous condamnez quelqu'un
09:38
en prison,
09:38
vous le mettez où en prison ?
09:40
Est-ce que vous vous souvenez
09:41
du chef de l'État
09:42
qui nous avait promis
09:43
avant d'être
09:44
pour la première fois
09:45
chef de l'État ?
09:46
Je vais construire
09:46
15 000 places de prison.
09:48
Et on en est
09:48
à quelques milliers.
09:49
Elles sont où ?
09:50
C'est ce que vous dites,
09:50
elles n'y sont pas.
09:51
Mais qu'est-ce qu'on attend
09:52
pour trouver une solution ?
09:53
Voilà,
09:54
qu'est-ce qu'on attend
09:54
pour trouver une solution ?
09:55
C'est pour ça
09:56
que vous posiez la question
09:57
de savoir
09:58
s'il fallait renforcer
09:59
l'arsenal juridique.
10:00
Mais cette question,
10:01
c'est de la flûte.
10:02
Parce que quand...
10:03
Du pipeau.
10:04
Du pipeau, ça marche.
10:05
Oui, mais quand Gérald Darmanin
10:06
nous dit qu'il faut
10:07
des peines minimales,
10:08
quand Bruno Retailleau
10:10
nous dit qu'il faut supprimer
10:11
l'interdiction
10:13
des peines planchées,
10:15
tout ça, c'est très bien.
10:16
Mais lorsqu'on n'a pas
10:17
les places de prison,
10:18
lorsqu'il y a une embolie,
10:19
je me répète,
10:20
du système judiciaire,
10:22
toutes les mesures
10:22
qui viseraient à renforcer
10:23
encore la loi
10:24
et les sanctions
10:25
de toute façon
10:26
sont inefficaces
10:28
et caduques
10:29
parce qu'on ne peut pas
10:30
les mettre en prison.
10:31
Donc, c'est doux
10:32
et agréable
10:33
à tous ceux
10:33
qui sont partisans de l'ordre,
10:35
qui veulent davantage
10:36
de sécurité,
10:37
mais de cette manière
10:37
dans l'efficacité même,
10:40
c'est nul.
10:41
Plutôt que de s'épuiser
10:42
justement à vouloir
10:43
changer la loi
10:44
ou encore dire
10:45
voilà, une action, une loi,
10:46
est-ce qu'on ne peut pas
10:47
justement mettre
10:47
les bouchées doubles
10:48
pour trouver des places
10:49
de prison
10:49
construire des prisons,
10:51
récupérer des bâtiments
10:52
vides pour en faire
10:54
des prisons ?
10:54
Mais c'est le nerf de la guerre,
10:55
il faut commencer par là.
10:57
On a, pour Notre-Dame,
10:59
Emmanuel Macron,
11:00
et je l'en remercie,
11:02
a fait voter
11:02
une loi spéciale,
11:04
une loi d'exception
11:05
qui a permis
11:06
de ne pas s'embarrasser
11:07
d'un certain nombre
11:08
de procédures,
11:09
de normes
11:09
pour pouvoir accélérer
11:11
la reconstruction
11:11
de Notre-Dame.
11:12
Est-ce qu'on ne pourrait pas
11:13
avoir une loi d'exception
11:14
pour préempter des terrains,
11:18
annexer,
11:19
reprendre des bâtiments
11:20
vides,
11:20
les transformer en prison ?
11:21
Des casers militaires, parfois.
11:22
Mais la vérité, c'est ça.
11:23
C'est-à-dire qu'il y a
11:24
une urgence.
11:25
Avant de songer
11:26
à transformer,
11:27
à voter,
11:28
à renforcer la loi,
11:29
il faut déjà
11:30
qu'elle soit appliquée
11:30
et qu'on ait
11:31
des places de prison
11:32
pour pouvoir mettre
11:33
les personnes
11:34
qui méritent d'y être.
11:35
Gilles-William-Gonadel.
11:36
Non, mais c'est terrible.
11:38
Moi, je ne crois
11:39
qu'au combat culturel.
11:40
Le fait que,
11:41
malgré tout,
11:42
la justice laxiste
11:44
soit mise en cause
11:45
de manière aussi
11:46
emblématique,
11:47
c'est intéressant.
11:49
Pardon de...
11:50
Elle s'indigne,
11:50
elle réagit,
11:51
vous avez vu,
11:51
donc il faut la piquer.
11:53
Avec tout le respect
11:53
que j'ai pour la procureure,
11:56
pardon,
11:56
le pompier,
11:58
le pompier,
11:58
il n'a pas été outragé,
12:00
il a été agressé.
12:00
Et pourquoi il était
12:01
agressé,
12:03
le pompier ?
12:04
Parce qu'il a un uniforme.
12:05
Et donc,
12:06
il est agressé
12:06
en tant que français
12:07
par détestation
12:09
de la France.
12:11
Donc, moi,
12:11
cette forme de racisme,
12:13
je souhaite,
12:14
d'une certaine manière,
12:15
qu'elle soit sanctionnée
12:16
sévèrement.
12:17
On a supprimé
12:18
les plaines planchers.
12:19
Pardon,
12:19
mais ça n'est pas
12:20
au magistrat
12:21
de nous dire...
12:22
Ça n'est pas au magistrat
12:23
de nous dire
12:24
ce qu'il faut faire
12:25
avec les prisons.
12:26
On demande au magistrat
12:27
d'appliquer la loi.
12:29
Ce n'est pas la même chose.
12:30
Un magistrat,
12:31
il n'a pas une qualité
12:32
particulière
12:34
pour avoir
12:34
la philosophie
12:35
de la prison.
12:36
Je suis désolé.
12:36
C'est le peuple français
12:37
qui,
12:39
dans sa volonté,
12:40
doit imprimer
12:41
sa volonté.
Recommandations
25:56
|
À suivre
Punchline - Débordements en marge de la victoire du PSG : la violence, est-elle «banalisée» ?
Europe 1
02/06/2025
11:15
Punchline - Victoire du PSG : l'exploit sportif éclipsé par les violences ?
Europe 1
02/06/2025
28:01
Violences après la victoire du PSG - les premières condamnations
Europe 1
03/06/2025
11:35
Célébration de la victoire du PSG sur Paris : une violence endémique ?
Europe 1
01/06/2025
11:29
Punchline - Le témoignage d'une des nombreuses victimes des agressions après la victoire du PSG : Comment en finir avec le sentiment d'impunité ?
Europe 1
04/06/2025
1:14
Violences après la victoire du PSG : une vingtaine d'émeutiers jugés en comparution immédiate
Europe 1
03/06/2025
8:17
Le laxisme de la justice est-il responsable débordements après le match PSG-Milan ?
Europe 1
02/06/2025
1:11
Violences après le sacre du PSG : Gérald Darmanin hausse le ton
CNEWS
03/06/2025
2:22
Violences en marge de la victoire du PSG: des peines de prison ferme pour cette deuxième journée de comparutions immédiates
BFMTV
03/06/2025
1:04
PSG : après la victoire contre Leipzig, des heurts entre des supporters et la police à Paris
Gentside
12/03/2022
1:40
Quels sont les dégâts sur les Champs-Élysées (et aux abords) au lendemain de la défaite du PSG ?
BFMTV
24/08/2020
0:57
Coupe de France : Un penalty oublié pour Lens face au PSG ?
Beinsports-FR
22/12/2024
7:10
Ligue des Champions : le PSG mérite-t-il sa qualification en demi-finale ?
Europe 1
16/04/2025
1:39
Violences après le sacre du PSG: Gérald Darmanin estime que les premières condamnations "ne sont plus à la hauteur"
BFMTV
03/06/2025
11:50
Violences après la victoire du PSG : «Il y a un délitement de l’autorité à tous les étages», estime Agnès Evren
Europe 1
02/06/2025
1:25
Violences après le sacre du PSG: "L'échelle des peines n'est plus adaptée à la violence d'aujourd'hui", estime Mathieu Lefèvre (Renaissance)
BFMTV
03/06/2025
2:04
Violences après la victoire du PSG: 3 personnes interpellées passent en comparution immédiate
BFMTV
02/06/2025
1:32
Violences après la victoire du PSG : « On a les moyens d’appliquer des peines beaucoup plus fermes»
Public Sénat
04/06/2025
14:00
Partie 1 : OM-PSG: Peut-on se réfugier derrière l’arbitrage ?
Le Phocéen
01/04/2024
1:30
Violences lors du sacre du PSG : la droite réclame un changement de braquet pour adapter le code pénal
Europe 1
06/06/2025
5:36
Les violences lors des célébrations du titre du PSG font débat à l'Assemblée nationale - Foot - Ligue des champions
L'Équipe
03/06/2025
8:46
Violences lors de PSG-Inter : Vers un retour des peines minimales pour sanctionner les casseurs
Europe 1
04/06/2025
4:55
Violences en marge de la victoire du PSG : « Faut-il garder le sursis dans le code pénal ? »
Public Sénat
03/06/2025
14:50
PSG ça se discute : un titre sans gloire ?
Le Parisien
16/04/2018
8:15
Violences dans le foot : "la réponse passe par les sanctions !"
ici Bourgogne
25/03/2025