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  • 03/06/2025

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00:00Les premières décisions sont tombées après les violences lors de la victoire du Paris Saint-Germain en Ligue des Champions.
00:05Je voudrais qu'on écoute tout de suite Gérald Darmanin, ministre de la Justice, il y a quelques jours.
00:09Voilà ce qu'il disait dans le podcast Légende.
00:12Il y a une peine maximale, il faudrait qu'il y ait une peine minimale.
00:14Quand vous touchez un flic, quand vous touchez une femme, quand vous touchez un enfant,
00:17et que votre culpabilité est prouvée, il y a une peine minimale qui doit être appliquée.
00:21Ça n'existe pas la peine minimale.
00:22Je pense que ce serait de nature à se dire, tiens, il y a une forme d'autorité qui rétablit dans notre pays.
00:25Et il ajoutait que les magistrats ont trop de choix de peine.
00:30Nous, on est très compliqués en France.
00:32Un magistrat, il a 235 possibilités de peine à prononcer.
00:35Donc, vous arrivez au tribunal, il a 235 choix.
00:38Bon, personne ne comprend ça.
00:39Évidemment, ils ont 4 peines possibles.
00:41Nous, on a 235.
00:42Et Georges Fenech, qui est un ancien magistrat, va pouvoir commenter cela.
00:45Mais avant, écoutez Benjamin Haddad, ministre en charge de l'Europe.
00:49Il était invité de Sonia Mabrouk ce matin sur ses news européens.
00:52Voilà ce qu'il disait.
00:53J'ai complètement en phase avec ce que vient de dire le garde des Sceaux, Gérald Darmanin.
00:57Face à la violence inacceptable qu'on a vue à la suite du match de foot,
01:00on a besoin d'une réponse qui est d'une fermeté absolue.
01:03Mais il faut quand même voir de quoi on parle.
01:05On a eu, vous savez, moi je suis député parisien, je suis un fan de foot.
01:09Comme tout le monde, j'ai regardé ce match en famille.
01:11Ça aurait dû être un moment de liesse, de rassemblement, de joie pour tout le monde,
01:15pour les familles, pour ceux qui veulent sortir et célébrer.
01:17Et au lieu de ça, on a cette victoire qui est détournée par des casseurs, par des gens.
01:20Ce ne sont pas des supporters, ils étaient déjà là pendant le match, qui ne sont là que pour casser.
01:26Et donc la République doit être impalquable face aux voyous.
01:28On va en parler, vous dites casseurs, vous dites barbares aussi, comme le ministre de l'Intérieur.
01:31Moi j'ai retweeté d'ailleurs le message du ministre de l'Intérieur.
01:33Je suis complètement en phase avec ce que dit le ministre de l'Intérieur et le garde des Sceaux.
01:37Mon cher Georges Fénec, ce matin, on a le compte-rendu des audiences d'hier.
01:42Aurélien, 20 ans, arrêté par les gendarmes à 2h du matin dimanche pour avoir tiré des fusées d'artifice zéreux,
01:483 mois de prison avec sursis.
01:49Bayot, 20 ans, a fait usage d'un mortier d'artifice contre les forces de l'ordre,
01:548 mois de prison avec sursis.
01:56Ali, il est tunisien, en situation régulière, reconnaissons-le.
02:02Il a reconnu avoir lancé un projectile sur les policiers, 8 mois avec sursis.
02:07Il est tunisien, je ne sais pas pourquoi il reste en France.
02:10Moi, un étranger qui lance des projectiles sur des policiers, c'est retour au pays, direct.
02:17Direct, mais ça ce n'est que mon avis.
02:19Brahim, 20 ans, étudiant, en stage en milieu hospitalier.
02:24Tire de mortier d'artifice contre les forces de l'ordre, 2 mois avec sursis.
02:27Anas, 23 ans, refus d'obtempérer un scooter sans permis ni assurance.
02:33Il transportait 2 membres de sa famille sans casque, 8 mois de prison avec sursis.
02:37Non mais, on se moque du monde.
02:39Soyez objectif, vous oubliez l'essentiel.
02:41Ils ont quand même eu un stage de citoyenneté.
02:43Oui, certains.
02:44Oui, un stage.
02:46Non mais, je plaisante, vous comprenez bien.
02:48C'est pas drôle.
02:48Je parle au second degré.
02:50Ce qui va se passer, moi je vais vous le dire ce qui va se passer.
02:51D'abord, vous allez sans doute avoir un communiqué du conseil supérieur d'administrature.
02:56Ça, je l'attends d'une minute à l'autre.
02:58Qui va être cinglant à l'égard du garde des Sceaux.
03:01Qui ose s'en prendre à des décisions de justice, les critiquer.
03:05Et donc, porter atteinte à l'indépendance de la justice.
03:08Ça, et d'une.
03:09Le garde des Sceaux, tout Darmanin et tout volontariste qu'il est, on le voit bien,
03:14ne peut rien contre un pouvoir judiciaire
03:17qui se moque totalement de ce que peut penser, dire ou faire.
03:22Oui, je pèse mes mots, je ne les pèse pas.
03:23Mais en réalité, je le dis tel que je le pense.
03:25Car, souvenez-vous, les contre-circulaires contre Dupond-Moretti,
03:30ça, c'est pour la justice, elle n'en a rien à faire.
03:32Elle est organisée, elle est syndicalisée, elle est idéologisée, elle est politisée.
03:38Tant qu'on ne cassera pas le syndicalisme judiciaire,
03:40tant qu'on ne brisera pas les conditions d'administrature,
03:43on aura toujours ce type de...
03:44Et j'ajoute, si vous permettez...
03:46Je vous en prie.
03:46M. Darmanin, mais M. Darmanin a appartenu à plusieurs gouvernements.
03:51Pourquoi n'ont-ils pas rétabli les peines planchées ?
03:53Pourquoi ont-ils supprimé les courtes peines d'emprisonnement ?
03:57Pourquoi n'ont-ils pas construit les peines de prison ?
04:00Moi, je veux bien tout entendre aujourd'hui de M. Darmanin,
04:02sauf qu'il a appartenu à plusieurs gouvernements de M. Macron,
04:07et que rien n'a été fait.
04:08Bien au contraire, ils ont détruit, je dis bien détruit,
04:11le système répressif français.
04:13Alors, M. Darmanin, qui, à ces dernières minutes, a tweeté,
04:17une partie des condamnations pour violences,
04:18notamment commises à l'encontre des forces de l'ordre
04:21et pour destruction de biens, ne sont pas à la hauteur.
04:23Il faut que les magistrats, en qui j'ai toute confiance
04:25et qui appliquent le code pénal dans des conditions difficiles,
04:28puissent juger ces faits en disposant d'une échelle de peines
04:30ferme, simple et réellement adaptée.
04:33Et il dit, il faut faire évoluer radicalement la loi,
04:36supprimer les aménagements de peines obligatoires,
04:38supprimer le sursis.
04:39Mais si déjà, les magistrats appliquaient la loi,
04:43par exemple, tous ces jeunes gens,
04:44ils sont courts jusqu'à trois ans de prison ferme,
04:47aucune peine de prison ferme n'est prononcée.
04:49Alors, Laurent Jacobelli, si un jour vous étiez au pouvoir,
04:52est-ce que les choses, est-ce que la loi changerait, selon vous ?
04:56Oui, bien sûr, parce que, contrairement,
04:58excusez-moi de vous contredire, Pascal Pro,
04:59à ce que vous avez dit, les juges ont respecté la loi,
05:01c'est-à-dire que ces peines avec sursis
05:03sont aujourd'hui dans les textes, ils peuvent le faire.
05:05Et s'ils le font, c'est qu'il n'y a pas derrière
05:07les outils répressifs nécessaires pour encadrer le travail du juge,
05:11qui doit bien sûr être libre,
05:12mais doit faire appliquer une loi beaucoup plus stricte.
05:14Par exemple, et moi je suis ravi que M. Gérald Darmanin
05:16nous rejoigne après huit ans de macronisme,
05:19il faut des peines planchées.
05:21Tu tabasses un policier,
05:22tu mets un véhicule de pompier en feu,
05:26et bien tu passes au minimum trois mois en prison,
05:29pas en sursis, en prison.
05:30Parce qu'on confond souvent les peines
05:32qui sont données à ces gens
05:33avec la peine réellement exécutée.
05:35Ils vont tous rentrer chez eux, tous.
05:37Ceux qui ont tabassé des policiers,
05:38ceux qui ont agressé des femmes dans la rue,
05:40ceux qui ont mis le feu à des voitures
05:41sont aujourd'hui libres et ils le seront demain.
05:43Donc, je répète,
05:44peine planchée,
05:45retour au pays pour les délinquants étrangers,
05:48arrêter avec l'excuse de minorité
05:50et remettre en place,
05:51vous l'avez dit M. Fenech,
05:53les peines courtes.
05:54Un gamin, un jeune, un ado,
05:56qui pour la première fois va dans la rue
05:57et se met à jeter des pierres,
05:59se met à jeter des cailloux sur des pompiers.
06:02Il doit faire au minimum
06:03une peine en centre spécialisé,
06:05mais il ne doit pas rentrer chez lui libre.
06:07Tout ça doit se mettre en place.
06:09Georges Fenech,
06:10ceux qui nous écoutent
06:11ne vont pas être dupes de votre discours
06:14et ni du mien.
06:16J'espère être il y a d'ailleurs.
06:17Il ne se passera rien.
06:20Ah oui, il ne se passera rien.
06:22Mais Georges Fenech,
06:23la différence c'est que moi je suis au Rassemblement National
06:24et que vous êtes au LR.
06:25Mais vous n'avez jamais été voulu.
06:26On sait très bien que vous n'avez rien fait.
06:27Mais il ne se passera rien.
06:29Ce n'est pas ceux qui depuis des années n'ont rien fait,
06:31ont laissé la situation s'envenimer,
06:33qui prendront les mesures aujourd'hui.
06:35Ce n'est pas ceux qui ont accepté l'immigration massive
06:36et donc la fin de l'assimilation
06:38qui ont changé les choses.
06:40Ceux qui ont libéré les prisons.
06:41Ce que ne sait pas, M. Darmanin,
06:43et pour lequel j'ai beaucoup d'amitié par ailleurs,
06:46il ne sait pas comment ça fonctionne.
06:47Il ne connaît pas son institution judiciaire.
06:50Il ne sait pas qu'il a en face de lui
06:51des adversaires politiques.
06:53Il n'a pas des magistrats.
06:54C'est pour ça que c'est la loi qui doit encadrer.
06:56Non, mais la loi en fait ce qu'on veut.
06:59Les peines planchers, par exemple.
07:00Mais la peine planchée automatique n'existe pas
07:02et elle est anticonstitutionnelle.
07:03Vous pouvez toujours descendre en dessous du plancher.
07:05Donc on l'avait instituée cette peine planchée.
07:07Laurent Giacobé dit,
07:08on l'avait instituée en 2008.
07:10Mais vous avez été anticonstitutionnelle, Jean Chinec ?
07:14Non, parce qu'il y a toujours une possibilité de descendre.
07:16Non, mais anticonstitutionnelle,
07:17il y a des peines planchées dans certains domaines.
07:19Mais pardonnez-moi, par exemple,
07:21en matière routière,
07:23il y a des peines planchées.
07:23Non, mais c'est une contravention, ça.
07:25En matière délictuelle et criminelle,
07:27ça n'existe pas.
07:29Mais pardonnez-moi.
07:29Vous pouvez toujours descendre en dessous,
07:31la trappe.
07:32Vous pouvez toujours descendre
07:34avec une ordonnance motivée.
07:34Ce que vous dites n'est pas vrai parce que...
07:36Bien sûr.
07:37Je suis désolé de vous le dire.
07:40Lorsque vous êtes à 180 à l'heure,
07:42c'est un délit.
07:42Mais bien sûr.
07:43Ce n'est pas une contravention.
07:44Et il y a une peine déjà planchée,
07:45c'est qu'on vous enlève tout de suite votre permis.
07:47Donc ce que vous dites n'est pas juste dans certains cas.
07:49C'est une mesure d'ordre public,
07:51la suspension du permis et condamnation aussi.
07:54Mais la peine planchée automatique,
07:56elle est rejetée systématiquement par le Conseil.
07:59Il est 11h26.
08:00De toute façon, vous restez avec nous.
08:01On marque une pause.
08:03Et là où vous avez raison,
08:05c'est que personne n'est dupe
08:06de ce que vous dites tous les deux
08:08parce que tout le monde imagine
08:11qu'il ne se passera pas grand-chose
08:14avant 2027.
08:16Et 2027 sera un choix de société.
08:19A tout de suite.
08:20Et si vous voulez réagir et échanger
08:21avec nos deux invités,
08:22Laurent Jacobelli et Georges Fenwick,
08:23n'hésitez pas à appeler nous
08:24au 01 80 20 39 21.
08:27A tout de suite sur Europe 1
08:28et radio officielle de Roland-Garros.
08:30Merci, Médie Dazilé.
08:3111h32.
08:3211h-13h.
08:34Pascal Praud sur Europe 1.
08:36On va être avec un auditeur
08:37dans quelques instants,
08:38mais on est sur un sujet
08:39évidemment qui est important.
08:41Est-ce que c'est la première fois
08:42qu'un ministre de la Justice
08:44en fonction,
08:46quelques heures après
08:48une condamnation
08:49prend une position aussi ferme
08:52et comment vous la décodez ?
08:54Est-ce parce que 2027 arrive
08:56et qu'il y a évidemment
08:58un arrière-plan politique
09:00ou est-ce parce que
09:01Gérald Darmanin lui-même
09:04est convaincu qu'il faut monter au créneau
09:06et sans doute les deux ?
09:07Sans doute les deux,
09:08mais c'est un message politique.
09:18Sous-titrage Société Radio-Canada
09:20Sous-titrage Société Radio-Canada
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23:18de centres éducatifs spécialisés
23:19pour les jeunes, fermés
23:21pour des périodes très courtes, ça se fait
23:23aux Pays-Bas, et ça marche. Il faut changer
23:25la loi, il faut des peines planchées, il faut arrêter
23:27avec l'excuse de minorité, mettre
23:29la majorité pénale à 16 ans.
23:32Donc ça, c'est des choses très concrètes.
23:33Mais ce sont des projets de loi à faire passer. D'ailleurs, si M. Darmanin
23:35est honnête et intellectuellement...
23:37Les centres de fermetés resteront vides.
23:39Les prisons construites resteront vides.
23:42Tant que vous n'aurez pas, je le répéterai
23:44jusqu'à la fin, tant que vous n'aurez pas
23:46dépolitisé la justice,
23:48vous pouvez faire ce que vous voulez, dépolitiser
23:50en 3 ans. Mais vous interdisez les syndicats politiques.
23:52D'accord, et ça suffit. Les gens, ils ne seront plus politiques
23:54parce qu'il n'y a plus de syndicats. Mais ce n'est pas
23:56aux juges à faire de la politique. Les juges sont là pour appliquer la loi.
23:58Vous croyez qu'ils n'auront pas l'idéal quand même ?
24:00S'il n'y a pas de syndicats, ils seront toujours ces hommes-là.
24:03Mais écoutez, quand vous avez
24:04des magistrats qui appellent à faire battre
24:06des candidats aux présidentielles, vous les tradirez
24:08devant une section disciplinaire.
24:10J'entends bien, Georges. Mais ce que je veux vous dire, c'est que l'état d'esprit
24:12des juges, c'est parce que
24:14demain, ils ne sont plus syndiqués qu'il changera.
24:17Donc, est-ce que vous faites un changement
24:18dans le recrutement des juges ?
24:20Vous changez tout le recrutement, vous arrêtez l'école.
24:22Vous recrutez des magistrats
24:24sur l'expérience professionnelle.
24:27Des gens qui ont 15 ans de barreau,
24:28de commissaire, de journaliste.
24:30Il faut arrêter
24:31avec le tout jeune
24:34qui sort du cocon familial, qui devient juge
24:36avec un pouvoir dans la poche, et qui croit
24:38qu'il va refaire le monde.
24:39Moi, je sais, j'y suis passé.
24:40Mais alors, qu'est-ce qu'on fait ? Il n'y a plus d'école de la magistratie.
24:43Il faut revenir avant 1958. Avant, il existait un centre
24:45d'études judiciaires.
24:47Mais il faut arrêter avec ce recrutement.
24:49On arrête l'école nationale de la magistratie.
24:52C'est ce que vous dites.
24:53C'est la clé de tout.
24:55Moi, je ne suis pas spécialiste de ça.
24:57C'est comme l'école des journalistes.
24:59C'est le même problème.
25:00Non, ce n'est pas la même chose. Il faut qu'il y ait quand même une école
25:02pour former les cadres dirigeants
25:06de ce pays. Pardonnez-moi, moi, ça ne me choque pas,
25:08Léna, qu'il y ait une haute.
25:09Ce qui me choque, c'est lorsque l'administratif prend le pas sur le politique.
25:14Mais conforme des cadres, le judiciaire prenne le pas sur le politique aussi.
25:18À ce moment-là, il faut tout interdire,
25:21parce que quand il y a une bataille culturelle de la gauche
25:23qui a été gagnée, après, il faut gagner dans l'autre sens.
25:26Effectivement, elle a été gagnée chez les juges.
25:28Mais il ne peut pas y avoir de gauche ou de droite chez les juges.
25:29Vous avez raison.
25:30Elle a gagné dans l'éducation nationale.
25:32Malheureusement, elle a gagné dans un certain nombre de médias.
25:35Mais à ce moment-là, on ne fait plus rien.
25:36Moi, je ne suis pas d'accord avec votre discours défaitiste.
25:38C'est une mesure toute simple, par exemple.
25:40Celui qui a cassé, celui qui a mis le feu,
25:42devra payer.
25:44Lui et sa famille devront payer financièrement.
25:46C'est des mots.
25:47Mais non, il faut mettre la loi en place.
25:48Ils n'ont pas de sous.
25:49Georges Fenech, ce n'est pas parce que vous ne l'avez pas fait
25:51que nous ne le ferons pas.
25:52Et c'est bien ce qu'ont compris les Français.
25:54Aujourd'hui, celui qui, chaque mois, sur son salaire,
25:56se verra prélever 300, 400 euros,
25:59eh bien, croyez-moi, ça joue.
26:01Quand on arrête les allocations logements aux familles de ces délinquants,
26:05ça joue.
26:05Il y a un moment, ils savent qu'ils ne risquent plus rien.
26:07Ils allument la radio,
26:09ils entendent un député de droite
26:10sur une radio libre, européen,
26:12qui leur dit qu'on ne peut rien faire.
26:14Eh bien, croyez-moi, les gars,
26:15ils sont déjà en train de fabriquer leur cocktail Molotov.
26:17Eh bien, il est 11h55.
26:19Et je vais vous laisser, Georges Fenech,
26:21puisque vous n'êtes pas obligé de casser le matériel.
26:24Pardon, excusez-moi, le studio.
26:25Je sais qu'on va pouvoir vous retrouver dans quelques instants
26:27chez l'excellente Sonia Mabrouk,
26:29pour qui vous avez une amitié sur CNews, bien sûr.
26:34Ah oui, non, mais il croque à tous les...
26:35Multiplique.
26:36Et je vous soupçonne de préférer être à l'antenne
26:41avec la belle Sonia qui est sur l'antenne d'Europe 1,
26:43c'est pourquoi vous nous quittez.
26:45Parce qu'elle me respecte beaucoup.
26:47Et moi, je vous ai fait.
26:49C'est pas que de vous respecter, je vous ai fait.
26:54Je reconnais que vous m'avez beaucoup apporté.
26:56Monsieur Fenech a droit de cumuler les émissions,
26:59comme ça il a le droit ?
27:00Mais parce qu'ils sont plusieurs Fenech.
27:03Il a changé d'avis chez Sonia Mabrouk.
27:05Il y a deux ou trois Georges Fenech, c'est les frères Fenech.
27:10Ils sont très connus.
27:11Vous avez raison, parce que quand on est en débat, il est très contradicteur, etc.
27:16Et quand je l'écoute, il peut dire exactement ce que je viens de dire dans une heure.
27:19Je suis d'accord avec vous, mais c'est pour ça que je l'ai dit plusieurs fois à l'antenne,
27:23il y a Georges Fenech 1, Georges Fenech 2.
27:24J'en remercie également Laurent Giacomelli.
27:26Merci de votre invitation.
27:27Merci M. Giacomelli.
27:28Allez Metz l'année prochaine.
27:29Allez Metz.
27:30Je n'ai pas l'impression que vous êtes passionné par le football club de Metz.
27:33Non.
27:33Ah si, bien sûr, attendez, on les supporte.
27:35Si je vous demandais, je ne veux pas vous mettre en difficulté,
27:37mais si je vous disais qui est le dernier buteur l'autre jour
27:40qui a marqué ce but formidable de 50 mètres.
27:41Je ne suis pas un fan de foot, mais je soutiens notre équipe,
27:44parce que les Grenades nous représentent et on est fiers de Metz et de notre région.
27:47Qui est gardien ?
27:49Oui, c'est facile.
27:50C'est facile.
27:51Non, non.
27:52Vous avez le droit de ne pas être un fan de foot.
27:54Il est 11h57.
27:56Bon, la pause et puis nous revenons pour la deuxième partie.

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