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Violences après la victoire du PSG : «Il y a un délitement de l’autorité à tous les étages», estime Agnès Evren
Europe 1
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02/06/2025
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News
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00:00
Europe 1 Soir, 19h, 21h, Pierre de Villeneuve.
00:03
Avec mes camarades de la première heure, bonsoir Joseph Messes-Escarron.
00:06
Bonsoir.
00:07
Bonsoir Victor Hérault, réaliste politique à Valeurs Actuelles.
00:11
Nous accueillons la sénatrice LR de Paris et porte-parole des Républicains.
00:14
Bonsoir Agnès Évrenne.
00:15
Bonsoir.
00:15
Merci d'être avec nous, Bruno Retailleau a réagi tout récemment, il y a moins d'une heure,
00:21
sur ces émeutes post-victoire du PSG.
00:25
On écoute le ministre de l'Intérieur.
00:26
Ceux qui pensent qu'il aurait fallu plus de policiers ou de gendarmes pour arrêter les barbares se trompent.
00:31
Ceux qui pensent que la question de la doctrine du maintien de l'ordre est en cause se trompent.
00:36
Et ils trompent aussi les Français.
00:37
On ne mettra jamais des cordons de CRS devant chaque vitrine de magasin.
00:41
Vous ne mettrez jamais des escadrons de gendarmes mobiles sur chaque carrefour, dans chaque rue.
00:46
D'ailleurs, les consignes qui avaient été passées, dont nous avions discuté avec le préfet de police,
00:50
étaient très claires.
00:51
C'était d'intervenir systématiquement.
00:53
J'espère que les sanctions de l'autorité judiciaire seront exemplaires et seront très très lourdes.
00:59
Et c'est un fait beaucoup plus général que la question du maintien de l'ordre.
01:02
S'il ne s'agissait que de maintien de l'ordre, ce serait simple et ce serait déjà résolu.
01:06
C'est une question de société.
01:07
Il va falloir reconstruire une société sur d'autres piliers, sur d'autres murs porteurs,
01:11
qui ont été méticuleusement, méthodiquement, ces dernières décennies, déconstruits.
01:16
C'est la fin de la phrase qui est très intéressante.
01:17
Il va falloir reconstruire une société sur d'autres murs porteurs, lesquels, Agnès Sévren et comment ?
01:22
Et à quelle vitesse ?
01:23
Il a raison, Bruno Retailleux, en fait, c'est un mal qui est structurel et ancien, j'allais dire.
01:28
C'est des décennies, en fait, de laxisme judiciaire, d'effacement de l'autorité de l'État, c'est vrai.
01:34
Et on peut inclure toutes les couleurs politiques.
01:37
D'échec de l'assimilation-ci, il faut le dire.
01:39
Parce que ça fait des décennies.
01:40
Mais oui.
01:41
Mais attendez, Bruno Retailleux, il est là depuis combien de mois ?
01:44
Non, non, mais je parle de la grande famille de la droite républicaine.
01:47
C'est trop facile de dire qu'il y a eu des défaillances sécuritaires.
01:51
Moi, j'ai parlé avec le commissaire central du 15e arrondissement.
01:54
Il m'a expliqué que dès lors qu'il y avait un but, il y avait des masses de foules, de jeunes qui se mettaient à courir dans tous les sens.
02:02
Et que par ailleurs, ils avaient eu des consignes extrêmement claires qui étaient de dire exaction égale réaction.
02:08
Jusqu'à maintenant, c'était de la résilience.
02:09
Cette fois-ci, ils avaient des consignes extrêmement claires.
02:12
Donc, il me dit honnêtement, les consignes ont été passées.
02:14
On a réagi systématiquement.
02:16
Le vrai problème, en fait, c'est qu'on a affaire à des barbares.
02:20
C'est la stricte vérité.
02:21
Et qu'est-ce qu'on fait contre les barbares ?
02:22
Quand on a des voitures brûlées, des vitrines brisées, des dizaines blessées.
02:30
Non, mais attendez, des tirs de mortiers.
02:33
Moi, ça me choque profondément.
02:35
Et donc, oui, ce sont des barbares dans la mesure où, en fait, barbare égale n'est plus civilisé.
02:40
C'est-à-dire qu'on ne respecte plus l'ordre républicain.
02:42
Donc, on re-civilise.
02:43
On ne respecte plus, en fait, la règle, tout simplement, et la vie humaine.
02:47
Et donc, qu'est-ce qu'il faut faire par rapport à ça ?
02:49
La difficulté aujourd'hui, c'est que quand il y a des matchs de foot, c'est qu'ils savent qu'il y a une forme d'impunité.
02:54
Pourquoi ? Parce qu'en fait, ils sont massés dans un ensemble.
02:57
Et que donc, ils peuvent ne pas être identifiés.
02:59
Et c'est là-dessus, en fait, qu'ils parient.
03:01
Donc, après, évidemment, il faut plus de fermeté.
03:03
Et c'est le souhait de Bruno Retailleau.
03:05
Il l'a dit, il faut travailler sur différents sujets, sur le laxisme pénal.
03:09
Et surtout, moi, je le dis très franchement, là, je suis choquée que ce soit du sursis.
03:13
C'est inadmissible qu'on ait trois mois de sursis.
03:15
Trois mois de sursis ?
03:16
Pourquoi ?
03:16
Mais vous vous rendez compte que...
03:17
Les premiers déferments, c'est ce que disait Jean-Baptiste Marti en direct du tribunal judiciaire.
03:21
Trois mois avec sursis, 500 euros d'amende.
03:24
Et l'autre, travaux d'intérêt général.
03:25
Vous appelez ça une sanction ?
03:26
Comment voulez-vous, en fait...
03:27
Non, mais ne m'engueulez pas, je suis absolument en colère.
03:28
Oui, mais moi, je suis en colère.
03:29
Je suis en colère.
03:30
C'est déjà un moment qu'on engueule, là.
03:31
Qu'il faut véritablement, comment dire, à un moment donné, vous savez,
03:36
la lutte contre la délinquance, c'est la certitude de la sanction,
03:38
la force de la sanction et la rapidité de la sanction.
03:42
Là, comment est-ce qu'il peut réaliser, en fait, sa culpabilité si la sanction est décorrélée ?
03:47
Là, il ne va rien se passer.
03:48
Mais en général, comme il y a cette forme de césure, en fait,
03:51
un an, voire un an et demi après, alors que parfois, ils sont réinsérés,
03:55
donc ça n'a aucun sens.
03:56
Et puis, deuxièmement, il faut aussi désormais être extrêmement ferme sur l'excuse de minorité.
04:02
Vous savez, ils n'ont plus d'empathie.
04:03
C'est des sociologues, aujourd'hui, qui le disent.
04:05
Un jeune, quand il tue, je suis désolé, on en a vu des exemples,
04:08
il faut qu'il comprenne qu'il ira en prison toute sa vie.
04:12
Des sociologues qui ont d'ailleurs changé d'avis maintes fois.
04:15
Joseph Massescaron.
04:17
Et quelle est la peine, en fait, pour vous, qu'ils auraient dû en courir ?
04:21
Écoutez, pour moi, une peine très forte, ils auraient dû aller en prison.
04:25
pour comprendre, en fait, sa faute, sa culpabilité.
04:27
Vraiment, je le pense.
04:28
Alors, vous savez ce qu'on va vous répondre tout de suite, Agnès Evren.
04:31
Moi, je le pense.
04:31
Il n'y a plus de place dans les prisons.
04:34
Voilà.
04:34
La surpopulation carcérale.
04:36
Oui.
04:37
Voilà.
04:37
Et donc, on fait quoi ?
04:38
Vous savez d'ailleurs, juste, j'ouvre une parenthèse,
04:40
vous savez que chaque semaine, les juges reçoivent un mail
04:45
venant de la préfecture qui leur dit, il y a tant de places dans les prisons.
04:48
Vous avez raison.
04:49
Et évidemment, comment ils ne pourraient pas adapter leur jugement en fonction de ça ?
04:52
Il faut faire des prisons qui soient tout à fait, comment dire, ajustées à l'âge de ces jeunes, en fait.
04:59
Des prisons spécifiques.
05:00
Ça existe dans des pays européens.
05:02
Pourquoi est-ce qu'on ne le ferait pas en France ?
05:03
Puisqu'aujourd'hui, on le voit bien, on n'arrive plus à incarcérer
05:05
parce que, justement, il y a une surpopulation, aujourd'hui,
05:09
qui fait qu'il n'y a pas d'exécution des peines.
05:12
Souvent, c'est lié, justement, à cette surpopulation carcérale.
05:15
Agnès Evren, est-ce que vous diriez qu'il y a urgence ?
05:18
Évidemment qu'il y a urgence.
05:19
Pourquoi je vous pose la question ? Parce que quand il y a eu le Covid,
05:21
les Chinois, ils ont bâti des hôpitaux, souvenez-vous, en dix jours.
05:26
Pourquoi est-ce que nous, quand on dit qu'il faut une prison adéquate pour ce genre de violence,
05:31
est-ce que ça va prendre des années, voire des décennies ?
05:34
Oui, je pense que c'est urgent parce que, là, maintenant, il faut enfin ouvrir les yeux.
05:37
Il y a une ultra-violence qui est de plus en plus décomplexée, de plus en plus jeune,
05:41
et qu'il faut des réponses immédiates.
05:43
Et donc, oui, le constat, maintenant, tout le monde le sait, il y a un dysfonctionnement de la chaîne pénale.
05:49
Aujourd'hui, il faut agir, il faut des peines immédiates, des peines courtes,
05:52
et en effet, des prisons qui soient faites aussi pour ces jeunes.
05:56
Il y a les tiges, là, travaux d'intérêt général, pareil,
06:00
aucun, pour l'instant, n'a été condamné à cette sanction.
06:04
Comme une fois, je le redis, c'est la certitude de la sanction et la rapidité de la sanction.
06:08
Vraiment, il faut désormais arrêter d'être dans la compromission ou dans l'excuse.
06:12
On vient de parler de la surpopulation carcérale, je vais remonter un petit peu en amont,
06:15
et vous l'avez dit d'ailleurs, c'est la surpopulation criminelle, surtout, le problème.
06:18
C'est-à-dire les masses, effectivement, qui ont déferlé dans les rues,
06:21
qui sont impossibles à contenir par des forces de police, autant qu'il puisse y en avoir.
06:25
La question, c'est, là, par exemple, il y a eu 600 interpellations.
06:28
Admettons qu'il y ait même 600 condamnés et que ces 600 personnes aient les peines que vous estimez.
06:32
Ça reste 600 personnes sur plusieurs centaines de milliers.
06:34
Comment est-ce qu'on fait face au nombre ?
06:37
C'est ce que je disais.
06:39
C'est qu'il faut désormais des peines qui soient ajustées pour les jeunes.
06:42
Et donc, créer des places de prison.
06:45
Vous savez, Emmanuel Macron, il avait dit qu'il créerait des places de prison.
06:48
Malheureusement, il n'y a toujours pas de place de prison.
06:49
On en est là, je veux dire, c'est une faible.
06:50
Il y a la peine et puis, à ce que dit Bruno Retailleau,
06:53
il faut reconstruire une société sur d'autres piliers, sur d'autres murs porteurs.
06:57
Alors ça, moi, je veux bien, mais comment on fait ?
06:59
Ça veut dire, est-ce qu'on fait une nouvelle école ?
07:00
Et dans ce cas-là, on vous dira, mais pour une école, il faut de l'argent.
07:03
L'école est complètement à la ramasse dans tous les classements PISA ou Singapour dans le monde.
07:09
Par où on commence ?
07:10
Est-ce qu'on rémunère les profs à leur juste valeur ?
07:13
Est-ce qu'on leur donne envie aussi d'enseigner ?
07:16
Vous comprenez qu'on est quand même quelque part dans un angle mort
07:20
où on se dit que par où on commence, par où on prend le problème ?
07:23
Pas aussi désespéré que beaucoup d'observateurs, et j'imagine que vous aussi...
07:27
Non, j'essaie d'être lucide, nous on est en responsabilité, donc on doit agir.
07:31
Mais on peut être lucide et désespérateur, il faut se dire qu'il y a la personne désespérateur aussi,
07:33
donc ils ne sont même plus dans les mains de l'éducation nationale.
07:35
Mais c'est ça, et il y a tout l'aspect, évidemment, de la politique éducative.
07:40
On a vu aujourd'hui, il y a un délitement de l'autorité à tous les étages.
07:44
Bien sûr.
07:44
Délitement de l'autorité parentale, et ça, la responsabilité des parents,
07:48
aujourd'hui, maintenant, il faut leur dire,
07:50
eh bien, ton enfant, il a lancé un tir de mortier qui a failli tuer un policier,
07:54
eh bien, on te sort de ton HLM.
07:56
Je suis désolée de le dire aussi simplement.
07:59
Il faut aussi responsabiliser les parents pour que les jeunes culpabilisent aussi
08:02
sur les résultats et les conséquences que ça a sur leur propre foyer.
08:05
Ça, c'est important.
08:06
Aujourd'hui, on voit bien que l'école, malheureusement, est dans une situation d'échec total.
08:11
D'abord, l'ascenseur social est totalement resté bloqué au rez-de-chaussée,
08:14
et qu'aujourd'hui, même la promesse du mérite républicain n'est même plus garantie.
08:19
Et vous le disiez aussi, les profs, ils sont totalement, comment dire...
08:23
Qui a envie d'enseigner aujourd'hui ?
08:24
Démunis, parce qu'ils ne sont pas payés, tout simplement.
08:26
Et donc, il y a de moins en moins de vocation, parce qu'ils ne sont pas reconnus.
08:29
Ils ont peur, ils ont la peur au ventre.
08:30
Ils ont la peur au ventre.
08:32
Vous savez, est-ce que vous trouvez ça normal qu'en France,
08:34
aujourd'hui, on demande à des commerçants de protéger leur commerce,
08:37
parce que potentiellement, on va gagner, qu'on va fêter la victoire ?
08:40
Est-ce que ça, c'est normal ?
08:41
Et en plus, ils ont mis des grillages, et tous les grillages ont été...
08:44
Enfin, beaucoup de grillages des commerçants ont été dévontés.
08:46
Donc, les commerçants ont peur, les enseignants ont peur,
08:49
les parents sont totalement démunis.
08:51
C'est la société de la peur, mais ce n'est pas une solution.
08:53
Joseph Massescaron.
08:54
Vous faites le bon constat, Rotaillot, de lui-même,
08:57
dit qu'il faut un changement de logiciel,
09:00
puisque c'est ce qu'il dit en substance.
09:01
Ma question, c'est une question, en fait,
09:03
je veux être très franc avec vous,
09:05
qu'on me pose souvent,
09:06
parce qu'ici ou là, je vais pour des salons du livre,
09:09
pour ceci, pour cela, un peu dans toute la France.
09:11
C'est, est-ce qu'on peut attendre deux ans ?
09:15
Voilà, bonne question.
09:17
Bravo pour votre question.
09:18
C'est ça, votre réponse.
09:19
Vous savez, la réponse, elle est très simple.
09:22
C'est le résultat de Bruno Rotaillot à l'élection interne.
09:26
74% de nos adhérents ont validé la stratégie d'être au gouvernement.
09:30
Pourquoi ?
09:30
Parce qu'en fait, ils sont légitimistes,
09:32
et que les questions de sécurité, d'immigration,
09:34
de souveraineté, de laïcité, ne peuvent plus attendre.
09:37
On n'attendra pas deux ans.
09:38
Donc, moi, je pense que Bruno Rotaillot,
09:40
il fait ce qu'il peut.
09:41
C'est vrai qu'il n'y a pas de majorité,
09:42
mais au moins, il est dans la bataille.
09:43
Au moins, il est dans la bataille.
09:45
Aujourd'hui, on voit qu'il y a des blocages institutionnels.
09:47
Quand on prend, quand on vote une loi,
09:49
le Conseil constitutionnel ou le Conseil d'État a dit
09:51
« Ah ben non, ce n'est pas bien, ce n'est pas comme ça qu'il faut faire. »
09:55
Donc non, on ne peut pas attendre, encore une fois,
09:57
parce que je le dis, il y a une telle déliquescence de l'autorité de l'État
09:59
qu'aujourd'hui, moi, je pense que la droite a un boulevard.
10:01
Pourquoi ?
10:02
Parce que les gens ne supportent plus, en fait,
10:05
l'eau tiède sur les questions de sécurité,
10:06
d'immigration, d'intégration, d'assimilation.
10:08
Pas que la droite, le RN aussi.
10:09
Mais vous savez, bien sûr,
10:11
mais 70% aujourd'hui des Français approuvent la politique de Bruno Rotaillot.
10:14
Pourquoi ? Parce qu'il a une seule boussole,
10:16
c'est le retour à l'ordre.
10:17
Et il l'a dit le premier jour où il est arrivé...
10:18
Et en attendant, dans les prévisions de sondage
10:21
pour la présidentielle,
10:22
c'est plutôt Jordan Mardella et Marine Le Pen qui arrivent en tête.
10:25
Oui, mais vous savez...
10:26
Bruno Rotaillot est loin derrière.
10:27
Oui, mais nos opinions...
10:30
On veut une radicalité.
10:32
Je lisais Édouard Philippe dans Le Point qui disait
10:34
non, mais en fait, il faut jouer la carte au centre.
10:37
Pas du tout.
10:37
Les Français ont envie de radicalité,
10:40
que ce soit Marine Le Pen ou que ce soit Jean-Luc Mélenchon.
10:42
Je vais vous dire même mieux
10:43
pourquoi je dis que la droite a un véritable espace politique.
10:46
C'est qu'aujourd'hui, quand on additionne, en fait,
10:47
la gauche rassemblée,
10:48
c'est-à-dire de la social-démocratie jusqu'à l'extrême gauche,
10:52
ça n'est qu'un tiers de l'électorat.
10:54
Et que donc, oui, bien sûr, la droite a un boulevard.
10:56
Et nos idées sont majoritaires dans l'opinion.
10:58
Pourquoi ?
10:59
Parce qu'en effet, il y a 11 millions d'électeurs qui ont voté RN.
11:02
Pourquoi ? C'est très simple.
11:03
Ils veulent plus de sécurité.
11:04
Ils veulent moins d'immigration.
11:05
C'est vrai.
11:05
Donc, votre but, c'est quoi ?
11:06
C'est d'aller chercher les électeurs du RN ?
11:08
Mais ils reviennent déjà.
11:09
Moi, je vous le dis, en tant que présidente
11:10
de la première fédération militante de France, LR,
11:12
beaucoup au téléphone me disaient
11:13
écoutez, moi, j'ai voté Marine Le Pen.
11:16
Et aujourd'hui, je reviens.
11:17
Pourquoi ?
11:17
Parce qu'il y a un programme qui est socialement économique, en fait.
11:21
Enfin, c'est du socialisme économique
11:22
et c'est du nationalisme anti-européen.
11:25
Et pour ces raisons-là, en fait,
11:26
voter Bruno Retailleau,
11:27
c'est comprendre qu'aujourd'hui,
11:29
le programme économique de Bruno Retailleau
11:31
est véritablement à droite.
11:32
Il n'est pas, quand on écoute parfois Marine Le Pen,
11:34
on a l'impression qu'elle a pioché son programme économique
11:36
chez la France insoumise.
11:38
Merci Agnès Evren d'avoir été notre invitée politique
11:40
dans Europe 1 Soir à 19h27.
11:42
Le rappel de l'actualité dans un instant.
11:44
Et on reparle, bien sûr, de l'actualité
11:45
avec Joseph Bass-Escarron
11:47
et Victor Hérault, juste après.
11:48
A tout de suite sur Europe 1.
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Débordements en marge de la victoire du PSG : «Ces barbares nous volent tout», dénonce Jean-Philippe Tanguy
Europe 1
02/06/2025
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L'édito de Paul Sugy: «PSG: Pas de célébrations sans violences ?»
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02/06/2025
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Débordements en marge de la victoire du PSG : «On a vu débarquer des fous furieux», témoigne la maire du 8e arrondissement de Paris
Europe 1
08/05/2025
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Émeutes en marge de la victoire du PSG : «L'afaire des comparutions tourne au gag», estime Pascal Praud
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05/06/2025