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00:00Europe 1 Soir, 19h, 21h, Pierre de Villeneuve.
00:03Avec mes camarades de la première heure, bonsoir Joseph Messes-Escarron.
00:06Bonsoir.
00:07Bonsoir Victor Hérault, réaliste politique à Valeurs Actuelles.
00:11Nous accueillons la sénatrice LR de Paris et porte-parole des Républicains.
00:14Bonsoir Agnès Évrenne.
00:15Bonsoir.
00:15Merci d'être avec nous, Bruno Retailleau a réagi tout récemment, il y a moins d'une heure,
00:21sur ces émeutes post-victoire du PSG.
00:25On écoute le ministre de l'Intérieur.
00:26Ceux qui pensent qu'il aurait fallu plus de policiers ou de gendarmes pour arrêter les barbares se trompent.
00:31Ceux qui pensent que la question de la doctrine du maintien de l'ordre est en cause se trompent.
00:36Et ils trompent aussi les Français.
00:37On ne mettra jamais des cordons de CRS devant chaque vitrine de magasin.
00:41Vous ne mettrez jamais des escadrons de gendarmes mobiles sur chaque carrefour, dans chaque rue.
00:46D'ailleurs, les consignes qui avaient été passées, dont nous avions discuté avec le préfet de police,
00:50étaient très claires.
00:51C'était d'intervenir systématiquement.
00:53J'espère que les sanctions de l'autorité judiciaire seront exemplaires et seront très très lourdes.
00:59Et c'est un fait beaucoup plus général que la question du maintien de l'ordre.
01:02S'il ne s'agissait que de maintien de l'ordre, ce serait simple et ce serait déjà résolu.
01:06C'est une question de société.
01:07Il va falloir reconstruire une société sur d'autres piliers, sur d'autres murs porteurs,
01:11qui ont été méticuleusement, méthodiquement, ces dernières décennies, déconstruits.
01:16C'est la fin de la phrase qui est très intéressante.
01:17Il va falloir reconstruire une société sur d'autres murs porteurs, lesquels, Agnès Sévren et comment ?
01:22Et à quelle vitesse ?
01:23Il a raison, Bruno Retailleux, en fait, c'est un mal qui est structurel et ancien, j'allais dire.
01:28C'est des décennies, en fait, de laxisme judiciaire, d'effacement de l'autorité de l'État, c'est vrai.
01:34Et on peut inclure toutes les couleurs politiques.
01:37D'échec de l'assimilation-ci, il faut le dire.
01:39Parce que ça fait des décennies.
01:40Mais oui.
01:41Mais attendez, Bruno Retailleux, il est là depuis combien de mois ?
01:44Non, non, mais je parle de la grande famille de la droite républicaine.
01:47C'est trop facile de dire qu'il y a eu des défaillances sécuritaires.
01:51Moi, j'ai parlé avec le commissaire central du 15e arrondissement.
01:54Il m'a expliqué que dès lors qu'il y avait un but, il y avait des masses de foules, de jeunes qui se mettaient à courir dans tous les sens.
02:02Et que par ailleurs, ils avaient eu des consignes extrêmement claires qui étaient de dire exaction égale réaction.
02:08Jusqu'à maintenant, c'était de la résilience.
02:09Cette fois-ci, ils avaient des consignes extrêmement claires.
02:12Donc, il me dit honnêtement, les consignes ont été passées.
02:14On a réagi systématiquement.
02:16Le vrai problème, en fait, c'est qu'on a affaire à des barbares.
02:20C'est la stricte vérité.
02:21Et qu'est-ce qu'on fait contre les barbares ?
02:22Quand on a des voitures brûlées, des vitrines brisées, des dizaines blessées.
02:30Non, mais attendez, des tirs de mortiers.
02:33Moi, ça me choque profondément.
02:35Et donc, oui, ce sont des barbares dans la mesure où, en fait, barbare égale n'est plus civilisé.
02:40C'est-à-dire qu'on ne respecte plus l'ordre républicain.
02:42Donc, on re-civilise.
02:43On ne respecte plus, en fait, la règle, tout simplement, et la vie humaine.
02:47Et donc, qu'est-ce qu'il faut faire par rapport à ça ?
02:49La difficulté aujourd'hui, c'est que quand il y a des matchs de foot, c'est qu'ils savent qu'il y a une forme d'impunité.
02:54Pourquoi ? Parce qu'en fait, ils sont massés dans un ensemble.
02:57Et que donc, ils peuvent ne pas être identifiés.
02:59Et c'est là-dessus, en fait, qu'ils parient.
03:01Donc, après, évidemment, il faut plus de fermeté.
03:03Et c'est le souhait de Bruno Retailleau.
03:05Il l'a dit, il faut travailler sur différents sujets, sur le laxisme pénal.
03:09Et surtout, moi, je le dis très franchement, là, je suis choquée que ce soit du sursis.
03:13C'est inadmissible qu'on ait trois mois de sursis.
03:15Trois mois de sursis ?
03:16Pourquoi ?
03:16Mais vous vous rendez compte que...
03:17Les premiers déferments, c'est ce que disait Jean-Baptiste Marti en direct du tribunal judiciaire.
03:21Trois mois avec sursis, 500 euros d'amende.
03:24Et l'autre, travaux d'intérêt général.
03:25Vous appelez ça une sanction ?
03:26Comment voulez-vous, en fait...
03:27Non, mais ne m'engueulez pas, je suis absolument en colère.
03:28Oui, mais moi, je suis en colère.
03:29Je suis en colère.
03:30C'est déjà un moment qu'on engueule, là.
03:31Qu'il faut véritablement, comment dire, à un moment donné, vous savez,
03:36la lutte contre la délinquance, c'est la certitude de la sanction,
03:38la force de la sanction et la rapidité de la sanction.
03:42Là, comment est-ce qu'il peut réaliser, en fait, sa culpabilité si la sanction est décorrélée ?
03:47Là, il ne va rien se passer.
03:48Mais en général, comme il y a cette forme de césure, en fait,
03:51un an, voire un an et demi après, alors que parfois, ils sont réinsérés,
03:55donc ça n'a aucun sens.
03:56Et puis, deuxièmement, il faut aussi désormais être extrêmement ferme sur l'excuse de minorité.
04:02Vous savez, ils n'ont plus d'empathie.
04:03C'est des sociologues, aujourd'hui, qui le disent.
04:05Un jeune, quand il tue, je suis désolé, on en a vu des exemples,
04:08il faut qu'il comprenne qu'il ira en prison toute sa vie.
04:12Des sociologues qui ont d'ailleurs changé d'avis maintes fois.
04:15Joseph Massescaron.
04:17Et quelle est la peine, en fait, pour vous, qu'ils auraient dû en courir ?
04:21Écoutez, pour moi, une peine très forte, ils auraient dû aller en prison.
04:25pour comprendre, en fait, sa faute, sa culpabilité.
04:27Vraiment, je le pense.
04:28Alors, vous savez ce qu'on va vous répondre tout de suite, Agnès Evren.
04:31Moi, je le pense.
04:31Il n'y a plus de place dans les prisons.
04:34Voilà.
04:34La surpopulation carcérale.
04:36Oui.
04:37Voilà.
04:37Et donc, on fait quoi ?
04:38Vous savez d'ailleurs, juste, j'ouvre une parenthèse,
04:40vous savez que chaque semaine, les juges reçoivent un mail
04:45venant de la préfecture qui leur dit, il y a tant de places dans les prisons.
04:48Vous avez raison.
04:49Et évidemment, comment ils ne pourraient pas adapter leur jugement en fonction de ça ?
04:52Il faut faire des prisons qui soient tout à fait, comment dire, ajustées à l'âge de ces jeunes, en fait.
04:59Des prisons spécifiques.
05:00Ça existe dans des pays européens.
05:02Pourquoi est-ce qu'on ne le ferait pas en France ?
05:03Puisqu'aujourd'hui, on le voit bien, on n'arrive plus à incarcérer
05:05parce que, justement, il y a une surpopulation, aujourd'hui,
05:09qui fait qu'il n'y a pas d'exécution des peines.
05:12Souvent, c'est lié, justement, à cette surpopulation carcérale.
05:15Agnès Evren, est-ce que vous diriez qu'il y a urgence ?
05:18Évidemment qu'il y a urgence.
05:19Pourquoi je vous pose la question ? Parce que quand il y a eu le Covid,
05:21les Chinois, ils ont bâti des hôpitaux, souvenez-vous, en dix jours.
05:26Pourquoi est-ce que nous, quand on dit qu'il faut une prison adéquate pour ce genre de violence,
05:31est-ce que ça va prendre des années, voire des décennies ?
05:34Oui, je pense que c'est urgent parce que, là, maintenant, il faut enfin ouvrir les yeux.
05:37Il y a une ultra-violence qui est de plus en plus décomplexée, de plus en plus jeune,
05:41et qu'il faut des réponses immédiates.
05:43Et donc, oui, le constat, maintenant, tout le monde le sait, il y a un dysfonctionnement de la chaîne pénale.
05:49Aujourd'hui, il faut agir, il faut des peines immédiates, des peines courtes,
05:52et en effet, des prisons qui soient faites aussi pour ces jeunes.
05:56Il y a les tiges, là, travaux d'intérêt général, pareil,
06:00aucun, pour l'instant, n'a été condamné à cette sanction.
06:04Comme une fois, je le redis, c'est la certitude de la sanction et la rapidité de la sanction.
06:08Vraiment, il faut désormais arrêter d'être dans la compromission ou dans l'excuse.
06:12On vient de parler de la surpopulation carcérale, je vais remonter un petit peu en amont,
06:15et vous l'avez dit d'ailleurs, c'est la surpopulation criminelle, surtout, le problème.
06:18C'est-à-dire les masses, effectivement, qui ont déferlé dans les rues,
06:21qui sont impossibles à contenir par des forces de police, autant qu'il puisse y en avoir.
06:25La question, c'est, là, par exemple, il y a eu 600 interpellations.
06:28Admettons qu'il y ait même 600 condamnés et que ces 600 personnes aient les peines que vous estimez.
06:32Ça reste 600 personnes sur plusieurs centaines de milliers.
06:34Comment est-ce qu'on fait face au nombre ?
06:37C'est ce que je disais.
06:39C'est qu'il faut désormais des peines qui soient ajustées pour les jeunes.
06:42Et donc, créer des places de prison.
06:45Vous savez, Emmanuel Macron, il avait dit qu'il créerait des places de prison.
06:48Malheureusement, il n'y a toujours pas de place de prison.
06:49On en est là, je veux dire, c'est une faible.
06:50Il y a la peine et puis, à ce que dit Bruno Retailleau,
06:53il faut reconstruire une société sur d'autres piliers, sur d'autres murs porteurs.
06:57Alors ça, moi, je veux bien, mais comment on fait ?
06:59Ça veut dire, est-ce qu'on fait une nouvelle école ?
07:00Et dans ce cas-là, on vous dira, mais pour une école, il faut de l'argent.
07:03L'école est complètement à la ramasse dans tous les classements PISA ou Singapour dans le monde.
07:09Par où on commence ?
07:10Est-ce qu'on rémunère les profs à leur juste valeur ?
07:13Est-ce qu'on leur donne envie aussi d'enseigner ?
07:16Vous comprenez qu'on est quand même quelque part dans un angle mort
07:20où on se dit que par où on commence, par où on prend le problème ?
07:23Pas aussi désespéré que beaucoup d'observateurs, et j'imagine que vous aussi...
07:27Non, j'essaie d'être lucide, nous on est en responsabilité, donc on doit agir.
07:31Mais on peut être lucide et désespérateur, il faut se dire qu'il y a la personne désespérateur aussi,
07:33donc ils ne sont même plus dans les mains de l'éducation nationale.
07:35Mais c'est ça, et il y a tout l'aspect, évidemment, de la politique éducative.
07:40On a vu aujourd'hui, il y a un délitement de l'autorité à tous les étages.
07:44Bien sûr.
07:44Délitement de l'autorité parentale, et ça, la responsabilité des parents,
07:48aujourd'hui, maintenant, il faut leur dire,
07:50eh bien, ton enfant, il a lancé un tir de mortier qui a failli tuer un policier,
07:54eh bien, on te sort de ton HLM.
07:56Je suis désolée de le dire aussi simplement.
07:59Il faut aussi responsabiliser les parents pour que les jeunes culpabilisent aussi
08:02sur les résultats et les conséquences que ça a sur leur propre foyer.
08:05Ça, c'est important.
08:06Aujourd'hui, on voit bien que l'école, malheureusement, est dans une situation d'échec total.
08:11D'abord, l'ascenseur social est totalement resté bloqué au rez-de-chaussée,
08:14et qu'aujourd'hui, même la promesse du mérite républicain n'est même plus garantie.
08:19Et vous le disiez aussi, les profs, ils sont totalement, comment dire...
08:23Qui a envie d'enseigner aujourd'hui ?
08:24Démunis, parce qu'ils ne sont pas payés, tout simplement.
08:26Et donc, il y a de moins en moins de vocation, parce qu'ils ne sont pas reconnus.
08:29Ils ont peur, ils ont la peur au ventre.
08:30Ils ont la peur au ventre.
08:32Vous savez, est-ce que vous trouvez ça normal qu'en France,
08:34aujourd'hui, on demande à des commerçants de protéger leur commerce,
08:37parce que potentiellement, on va gagner, qu'on va fêter la victoire ?
08:40Est-ce que ça, c'est normal ?
08:41Et en plus, ils ont mis des grillages, et tous les grillages ont été...
08:44Enfin, beaucoup de grillages des commerçants ont été dévontés.
08:46Donc, les commerçants ont peur, les enseignants ont peur,
08:49les parents sont totalement démunis.
08:51C'est la société de la peur, mais ce n'est pas une solution.
08:53Joseph Massescaron.
08:54Vous faites le bon constat, Rotaillot, de lui-même,
08:57dit qu'il faut un changement de logiciel,
09:00puisque c'est ce qu'il dit en substance.
09:01Ma question, c'est une question, en fait,
09:03je veux être très franc avec vous,
09:05qu'on me pose souvent,
09:06parce qu'ici ou là, je vais pour des salons du livre,
09:09pour ceci, pour cela, un peu dans toute la France.
09:11C'est, est-ce qu'on peut attendre deux ans ?
09:15Voilà, bonne question.
09:17Bravo pour votre question.
09:18C'est ça, votre réponse.
09:19Vous savez, la réponse, elle est très simple.
09:22C'est le résultat de Bruno Rotaillot à l'élection interne.
09:2674% de nos adhérents ont validé la stratégie d'être au gouvernement.
09:30Pourquoi ?
09:30Parce qu'en fait, ils sont légitimistes,
09:32et que les questions de sécurité, d'immigration,
09:34de souveraineté, de laïcité, ne peuvent plus attendre.
09:37On n'attendra pas deux ans.
09:38Donc, moi, je pense que Bruno Rotaillot,
09:40il fait ce qu'il peut.
09:41C'est vrai qu'il n'y a pas de majorité,
09:42mais au moins, il est dans la bataille.
09:43Au moins, il est dans la bataille.
09:45Aujourd'hui, on voit qu'il y a des blocages institutionnels.
09:47Quand on prend, quand on vote une loi,
09:49le Conseil constitutionnel ou le Conseil d'État a dit
09:51« Ah ben non, ce n'est pas bien, ce n'est pas comme ça qu'il faut faire. »
09:55Donc non, on ne peut pas attendre, encore une fois,
09:57parce que je le dis, il y a une telle déliquescence de l'autorité de l'État
09:59qu'aujourd'hui, moi, je pense que la droite a un boulevard.
10:01Pourquoi ?
10:02Parce que les gens ne supportent plus, en fait,
10:05l'eau tiède sur les questions de sécurité,
10:06d'immigration, d'intégration, d'assimilation.
10:08Pas que la droite, le RN aussi.
10:09Mais vous savez, bien sûr,
10:11mais 70% aujourd'hui des Français approuvent la politique de Bruno Rotaillot.
10:14Pourquoi ? Parce qu'il a une seule boussole,
10:16c'est le retour à l'ordre.
10:17Et il l'a dit le premier jour où il est arrivé...
10:18Et en attendant, dans les prévisions de sondage
10:21pour la présidentielle,
10:22c'est plutôt Jordan Mardella et Marine Le Pen qui arrivent en tête.
10:25Oui, mais vous savez...
10:26Bruno Rotaillot est loin derrière.
10:27Oui, mais nos opinions...
10:30On veut une radicalité.
10:32Je lisais Édouard Philippe dans Le Point qui disait
10:34non, mais en fait, il faut jouer la carte au centre.
10:37Pas du tout.
10:37Les Français ont envie de radicalité,
10:40que ce soit Marine Le Pen ou que ce soit Jean-Luc Mélenchon.
10:42Je vais vous dire même mieux
10:43pourquoi je dis que la droite a un véritable espace politique.
10:46C'est qu'aujourd'hui, quand on additionne, en fait,
10:47la gauche rassemblée,
10:48c'est-à-dire de la social-démocratie jusqu'à l'extrême gauche,
10:52ça n'est qu'un tiers de l'électorat.
10:54Et que donc, oui, bien sûr, la droite a un boulevard.
10:56Et nos idées sont majoritaires dans l'opinion.
10:58Pourquoi ?
10:59Parce qu'en effet, il y a 11 millions d'électeurs qui ont voté RN.
11:02Pourquoi ? C'est très simple.
11:03Ils veulent plus de sécurité.
11:04Ils veulent moins d'immigration.
11:05C'est vrai.
11:05Donc, votre but, c'est quoi ?
11:06C'est d'aller chercher les électeurs du RN ?
11:08Mais ils reviennent déjà.
11:09Moi, je vous le dis, en tant que présidente
11:10de la première fédération militante de France, LR,
11:12beaucoup au téléphone me disaient
11:13écoutez, moi, j'ai voté Marine Le Pen.
11:16Et aujourd'hui, je reviens.
11:17Pourquoi ?
11:17Parce qu'il y a un programme qui est socialement économique, en fait.
11:21Enfin, c'est du socialisme économique
11:22et c'est du nationalisme anti-européen.
11:25Et pour ces raisons-là, en fait,
11:26voter Bruno Retailleau,
11:27c'est comprendre qu'aujourd'hui,
11:29le programme économique de Bruno Retailleau
11:31est véritablement à droite.
11:32Il n'est pas, quand on écoute parfois Marine Le Pen,
11:34on a l'impression qu'elle a pioché son programme économique
11:36chez la France insoumise.
11:38Merci Agnès Evren d'avoir été notre invitée politique
11:40dans Europe 1 Soir à 19h27.
11:42Le rappel de l'actualité dans un instant.
11:44Et on reparle, bien sûr, de l'actualité
11:45avec Joseph Bass-Escarron
11:47et Victor Hérault, juste après.
11:48A tout de suite sur Europe 1.