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  • 11/06/2025

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News
Transcription
00:00Dans l'actualité, Laurent Nunez, on poursuit d'abord notre entretien sur CNews et Européens.
00:04Vous avez été auditionné hier par la commission des lois suite aux violences et aux scènes d'émeutes intervenues après la victoire du PSG.
00:11Je voudrais qu'on en parle longuement parce que vous vous êtes, j'allais dire, justifié.
00:15Non, ce n'est pas le mot, en tout cas vous avez présenté les choses de manière clinique et les mots ont leur importance.
00:19Mais tout d'abord, cette nuit-là, est-ce que tout ce qui s'est passé a été dit selon vous ?
00:23Ce matin, l'un des journalistes qui sont intervenus dans la matinale de CNews, Amoré Bucot, a parlé d'autres choses par rapport aux scènes qu'on a vues,
00:31a parlé d'individus qui se sont introduits dans des immeubles.
00:33On a l'exemple d'une gardienne d'immeubles qui a vécu une véritable nuit d'enfer et d'angoisse, qui a dû se réfugier dans la cave.
00:39Et en réalité, pour tous ces riverains, il n'y avait qu'un dernier rempart.
00:42C'est la porte de leur appartement, même pas la porte cochère de l'immeuble.
00:46Parfois la porte de l'appartement, il n'y avait plus les forces de l'ordre.
00:49Comment vous appelez cela ?
00:50D'abord, deux choses par rapport à ce que vous venez de dire.
00:55Si vous m'avez bien écouté, je n'ai pas nié ce phénomène.
00:58Ce que j'ai expliqué hier, c'est qu'on a eu trois théâtres en fait.
01:01Il y a eu tout ce qui s'est passé autour du Parc des Princes, où il y avait un dispositif policier,
01:05avec des casseurs, des pilleurs, des individus qui venaient pour s'en prendre aux forces de l'ordre,
01:08qui ne venaient absolument pas pour faire la fête et célébrer la victoire du Paris Saint-Germain.
01:12D'ailleurs, souvent, ils étaient là avant, ils n'ont même pas regardé le match.
01:14On les a eus au Parc des Princes, autour du Parc des Princes.
01:17On les a eus aussi, évidemment, sur les champs, mais comme traditionnellement,
01:20après une victoire d'un club de football, on a un rassemblement sur les champs.
01:24Donc, on avait évidemment ces deux théâtres, les champs qui ont été aussi tenus.
01:27On avait énormément d'effectifs sur les champs.
01:29Alors, évidemment, vous avez des images qui passent en boucle sur CNews, sur BFM, sur les réseaux sociaux.
01:33On voit des policiers qui viennent impacter des groupes de jeunes casseurs,
01:37des groupes de jeunes pilleurs pour les empêcher de commettre des dégradations.
01:40C'est ce qui s'est passé sur les champs.
01:41Il y a eu des interventions systématiques.
01:42Alors, évidemment, ça donne des images un peu impressionnantes.
01:45Mais moi, qui les regarde avec un oeil de technicien, de professionnel et de patron,
01:49qui a demandé de l'impact et du contact, je les regarde avec satisfaction.
01:52On intervient et on disperse des groupes de casseurs.
01:55Qu'est-ce que vous voulez qu'on fasse d'autre ?
01:56Le mot satisfaction peut être choquant, Laurent Nunez ?
02:00Non, mais dans l'action de la police.
02:01Dans l'action de la police.
02:02Moi, ce que j'ai demandé, c'était les instructions du ministre d'État.
02:05C'est qu'il y ait des interventions, des interpellations.
02:07C'est ce qui a été fait sur les champs.
02:08Où, malheureusement, il y a eu un commerce qui a été pillé en trois minutes ensuite.
02:12Les forces de l'ordre sont intervenues dans un contexte qui était très compliqué.
02:16Très compliqué, puisque pendant qu'ils s'occupaient des 30 interpellés à l'intérieur du magasin,
02:21d'autres casseurs les attaquaient depuis l'extérieur.
02:23Le travail des forces de l'ordre a été, évidemment, et on le salue quotidiennement.
02:28Certes.
02:29Mais quand ils ne sont pas là.
02:29Ce travail-là, quand il est filmé, quand on voit des forces en mobilité,
02:33comme on leur demande, quand on voit des forces interpellées,
02:35il est parfois présenté sur les réseaux sociaux et sur certaines chaînes d'information,
02:38mais ce que je respecte comme étant un chaos sécuritaire.
02:41Non, ce sont des forces de police qui travaillent et qui interpellent.
02:44Comment vous qualifiez en un mot ce qui s'est passé ?
02:46Vous avez souvent dit pas un échec, pas une réussite.
02:48Ce sont des violences urbaines.
02:50Nous avions un dispositif costaud qui les a contenues.
02:53Et on a évité des pillages et des dégradations bien pires.
02:56Ça, il faut le dire.
02:56Quand on a vu ces violences...

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