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  • 03/06/2025

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Transcription
00:00Alors ce matin, vous avez peut-être écouté cette masterclass de notre ami Laurent Tessier,
00:05France Inter qui a minimisé les violences lors de la victoire du PSG en Ligue des Champions.
00:09France Inter n'a pas raconté la réalité de ce qui s'est passé dans les rues.
00:12La vérité a été cachée, heureusement que les réseaux sociaux sont là pour nous la montrer.
00:16Et puis l'antenne d'Europe 1, disons-le.
00:19Hier dans la matinale de 7h à 10h, le temps passé a parlé des violences, des interpellations dans les journaux,
00:24les éditos, les débats, la revue de presse, 3 minutes et 5 secondes.
00:27Vous entendez bien, 3 minutes et 5 secondes en 3 heures d'émission.
00:32Aucun sujet entre 7h et 8h, juste des brèves.
00:35Avec dans le journal de 7h dimanche, rien n'est venu perturber la grande journée de fête.
00:41Cette phrase est absolument folle.
00:43Écoutez par exemple les titres du journal de 7h, c'est l'ouverture de 7h,
00:49puisque c'est Nicolas Demorand qui présente de 7h à 10h.
00:52Et écoutez ce qu'il disait.
00:53A la une de l'actualité ce matin, un président nationaliste à la tête de la Pologne.
00:59Il ira dans le Donbass aussi.
01:01L'actualité c'est aussi le Sénat qui se penche aujourd'hui sur la fast fashion,
01:05l'immunothérapie et puis les supporters parisiens qui ont fait le plein d'émotions.
01:09Presque le trop-plein après ce week-end de célébration qui s'est achevé au Parc des Princes.
01:14Vous voyez, presque le trop-plein, qu'est-ce que ça veut dire ?
01:17On ne dit pas les choses.
01:19Un sujet en fin de journal sur la fête dimanche soir au Parc des Princes.
01:22Rien sur les boutiques pliées samedi soir, pliées et pillées.
01:26Les deux morts, les voitures brûlées, les forces de l'ordre agressées,
01:29les tirs de mortiers, le scénario de guerre civile.
01:32On fait le service minimum en lancement.
01:35Samedi soir, des incidents ont entaché les célébrations jugées inacceptables
01:39par Emmanuel Macron qui assure que les auteurs seront poursuivis et punis.
01:44Mais hier, rien n'est venu perturber la grande journée de fête à Paris.
01:47Rien n'est venu perturber la grande journée de fête à Paris.
01:51Cette phrase est complètement folle quand même.
01:52Je vous assure, moi je voudrais que cette journaliste,
01:56c'est quand même même...
01:56Parce que ou elle n'a pas les dépêches, ou elle n'a pas la télévision,
02:00ou elle ne sait pas ce qui s'est passé, ou elle dit n'importe quoi,
02:03mais il faut lui expliquer, il faut lui expliquer à cette jeune femme.
02:07Ou alors, elle ne veut pas dire les choses.
02:09Ce qui est aussi possible.
02:10Elle veut, comment dit-on, mentir à ses auditeurs ?
02:14Je n'ose le croire.
02:16Écoutez France Inter, les titres du journal cette fois à 7h30.
02:20Nous serons au parc où les princes sont hier soir devenus des rois.
02:24Retour sur la fête que les supporters du PSG ont réservé à leurs champions.
02:28Bien sûr, tout va très bien madame la marquise.
02:30Rien ensuite dans l'édito politique de Patrick Cohen à 7h43 consacré à Alfred Dreyfus.
02:36Aucune question dans l'interview politique de Sonia de Villers.
02:39Qui recevait l'écologiste Marine Tondelier ?
02:41C'est quand même un sujet d'actualité, me semble-t-il.
02:44Pas un sujet sur les violences du week-end entre 7h et 8h.
02:48Le journal de 8h arrive.
02:49Et par quoi ouvre France Inter ?
02:51Il faudra attendre 8h09 pour avoir enfin le premier sujet sur les violences.
03:07Ensuite une chronique sur la situation à Gaza.
03:098h20, grand entretien sur le prix du livre Inter.
03:13La revue de presse en parle quelques secondes.
03:15Alors, Reda Bellage, lui était là hier.
03:18Il est porte-parole du syndicat de police unité Île-de-France sur Europe 1.
03:22Et il avait un tout autre discours.
03:24J'ai pris un VTC depuis le 95.
03:28Et oui, j'ai vu la mort sur le périph'ouïe.
03:30Des mecs super organisés.
03:32Ils avaient tous des mortiers.
03:33Ça tirait sur les voitures.
03:35J'ai vu une favelas en fait.
03:36J'ai vu une favelas.
03:37J'ai vu des individus violentés, des policiers.
03:40J'ai vu des familles qui étaient là pour s'amuser et qui ne pouvaient pas s'amuser.
03:43Pour rentrer et sortir de Paris, on n'avait plus le droit.
03:46C'était devenu une zone de non-droit en fait, Paris, tout simplement.
03:49Bon, le Parisien a fait également sa une aujourd'hui sur les violences.
03:52Quelle honte !
03:52Quatre pages de sujet alors qu'hier, le sujet était en douzième page.
03:55Donc, manifestement, il y a une petite discussion en interne, pourquoi pas, aux Parisiens.
04:01Et la rédaction a pris le parti de parler aujourd'hui fortement.
04:08Et elle a eu raison d'ailleurs de ce qui s'était passé.

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