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  • 26/05/2025
Que ce soit le lieu de résidence, l’architecture d’un bien, sa décoration intérieure, dans l’immobilier haut de gamme, tout est dans le détail. Claude Olivier-Bonnet, directeur général de Coldwell Banker Europa Realty et Bertille Dopler, directrice artistique de la Maison Kyka, apportent leurs éclairages.

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Transcription
00:00L'immobilier de luxe est à l'honneur dans cette émission, de l'acquisition jusqu'à la décoration.
00:05Quelles sont les tendances, quelles sont les envies, quelles sont les attentes ?
00:09On va rêver dans cette émission. Figaro Imo, c'est parti !
00:15Deux invités dans cette émission pour parler immobilier de luxe, de l'acquisition jusqu'à la décoration.
00:26Bonjour à tous les deux. Claude-Olivier Benet, directeur général de Calwell Banker, spécialisé dans l'immobilier de luxe.
00:37Et Bertille Dobler, directrice artistique de la maison Kika.
00:43Alors on va voir avec vous tous les deux justement l'évolution de ces marchés, à la fois du haut de gamme, du luxe, les attentes de la clientèle.
00:51Elles sont importantes, mais peut-être tout d'abord en introduction à tous les deux, j'ai envie de vous demander
00:54« Y a-t-il une embellie dans le marché, à la fois l'activité du haut de gamme ? » Claude-Olivier.
01:01Alors je parlerais peut-être plutôt de frémissement. L'embellie, ça va mieux.
01:05On a connu des périodes un petit peu plus compliquées, un blocage en 2023.
01:09Aujourd'hui, la clientèle haut de gamme, en tout cas, n'a jamais vraiment quitté le marché de l'immobilier.
01:14Elle a toujours été présente. En revanche, les mises en vente sont un peu plus longues.
01:18Il y a toujours de très beaux dossiers. Il y a même des augmentations de prix.
01:22L'immobilier attire. C'est aussi une solution parfois pour se faire plaisir.
01:26Il n'y a pas que du placement. Il n'y a pas que des inconvénients économiques.
01:29Il y a de l'argent. Même en phase de période de crise financière, les riches continuent de s'enrichir.
01:36Et il y a des besoins et il y a des envies de se faire plaisir.
01:38D'autant qu'il y a un report parfois d'une clientèle parfois américaine,
01:41puisque nous, nous sommes de culture américaine et que nous occupions plus de la partie européenne.
01:45Cette clientèle américaine, aujourd'hui, pour aussi des questions politiques,
01:49des questions de mouvement dans leur propre pays, ont envie d'investir sur le sol français
01:53parce qu'en plus de ça, leur pouvoir d'achat est beaucoup plus fort que le nôtre.
01:56Ce qui vaudrait 30 millions à Los Angeles va valoir 10 à 15 millions sur notre territoire.
02:02Donc aujourd'hui, ils viennent là pour un marché d'abord de qualité, pour un marché de plaisir,
02:06sur des beaux secteurs. Et donc, on revoit cette clientèle.
02:09On voit même des Européens, les Belges, les Anglais, qui reviennent sur notre marché.
02:12Un frémissement et du plaisir. Berthi, c'est le cas ?
02:17Oui, exactement. Nous, c'est pour des projets de vie, donc beaucoup de plaisir.
02:20Et on a une vraie remontée en puissance des demandes, là, sur le début de l'année.
02:24À la fois sur du pied-à-terre ultra chic, ultra luxueux dans le centre de Paris,
02:31tout ce qui va être 6e, 7e arrondissement. Et aussi des demandes de ce qui va être plus familiaux,
02:36des grands appartements de réception pour nos familles plutôt de l'Ouest parisien,
02:39avec, nous aussi, des retours d'expatriés, des Anglais ou d'autres pays européens
02:44qui viennent à Paris retrouver une qualité de vie.
02:46Très bien. Alors, on va rentrer dans le détail.
02:49On va voir justement à tous les deux, à la fois des réalisations, des biens vendus,
02:52des biens à la vente, aussi de la décoration.
02:54On va rêver. On démarre avec vous, Claude Olivier.
02:57Tout d'abord, on va poursuivre sur l'état des lieux de ce marché de l'immobilier de luxe
03:02chez Colwell Banker.
03:04Alors, nous, effectivement, nous sommes un ancien premium jusqu'au luxe, on va dire.
03:07Et on a l'habitude de traiter cette clientèle-là.
03:11On a l'habitude également d'accompagner des projets à la fois de mise en vente et de recherche.
03:16Certains clients cherchent depuis un certain temps, veulent vraiment des choses très, très précises.
03:21Aujourd'hui, on sait qu'on a, en gros, quatre éléments qui font la vente.
03:25C'est le secteur et la qualité.
03:27Et ça, c'est quelque chose que nous priorisons.
03:29Nous sommes plutôt placés sur des arrondissements qui sont très recherchés,
03:32sur la banlieue, comme vous, un peu plus ouest et plus recherchée.
03:36Et puis, bien sûr, on est très, très présents sur la côte PACA, sur la côte aussi Grand Ouest.
03:40Donc, on est sur des endroits premium où la clientèle, mais il y a aussi une clientèle,
03:44j'allais dire étrangère, mais aussi une clientèle française qui achète et qui a des moyens.
03:48On a actuellement deux ventes qui viennent de se réaliser, là, juste avant que je passe,
03:52sur Arcachon, aux alentours de 4,9 millions à Oupila et un peu plus de 6 millions sur Osgore.
03:57Avec un projet encore plus ambitieux sur Osgore dans les prochains temps.
04:01On en reparlera quand ça sera fait.
04:02Et puis, on a, comme ça, des besoins de qualité.
04:05Donc, ça, c'est le deuxième niveau.
04:06On a dit le secteur.
04:07Après, c'est la qualité du bien.
04:09Est-ce qu'il a des avantages ?
04:10Est-ce qu'il a des vues ?
04:10Est-ce qu'il est sur le bord d'une montagne à Chamonix ou à Courchevel ?
04:15Est-ce qu'il est au bord de la mer ?
04:16Est-ce qu'il a plutôt une vue, une belle terrasse à Paris ?
04:18Quitte à réduire parfois même la surface pour avoir d'abord cet extérieur et avoir cette qualité.
04:22Et un troisième niveau qui est ça, c'est une nouveauté.
04:25Et ça, ça va rentrer dans votre cadre.
04:26C'est peu de travaux ou pas de travaux du tout.
04:29Je veux acheter et dans le luxe, il faut quelque chose de parcours.
04:31Il faut du clé en main, du consommable.
04:34Aujourd'hui, on vit des expériences, on vit des rotations.
04:37Donc, ça veut dire que le vendeur doit avoir préparé la mise en vente pour que l'acheteur ait envie d'acheter.
04:41D'où l'intérêt de ce type de partenariat.
04:44Et puis, on avait le prix.
04:45Maintenant, un nouveau facteur à entrer en ligne de compte, c'est la fluidité de revente.
04:50Un bien qui reste trop longtemps à la vente, même à un prix raisonnable, je dirais même pas ambitieux, mais raisonnable,
04:55est un bien qui peut avoir des difficultés ensuite à être perçu comme est un bien à acheter.
05:00On vit des expériences.
05:01La clientèle fortunée vient s'installer à Monaco, va faire quelques années ou va repartir peut-être sur le bassin d'Arkèche-en-Royer.
05:09Donc, aujourd'hui, il faut qu'on soit prêt et qu'on suive nos clients dans ce sens-là.
05:12Et la demande est un peu comme ça actuellement.
05:14Donc, ce sont des gens qui prennent plus de temps pour se décider.
05:16Il y a des acheteurs.
05:17Il y a un peu plus de vendeurs.
05:19Et les vendeurs commencent à prendre conscience qu'il faut rester raisonnable dans l'approche.
05:23– Plus de sélectivité aussi.
05:26Et donc, alors, à Paris, en région, à Paris, la situation du marché, on va dire, de l'immobilier haut de gamme à Paris ?
05:31– Alors, sur la base du haut de gamme, il faut savoir qu'en gros, Paris, c'était sur la partie totale.
05:37Il y avait 44 000 transactions à Paris les années précédentes, avant les années 2020.
05:41Là, on est plutôt à 28 000.
05:42Donc, il y a beaucoup moins de transactions qu'avant.
05:44En revanche, sur le marché du luxe, la baisse est que de 7%.
05:47Donc, ce n'est pas énorme en termes de baisse.
05:49Les prix n'ont pas baissé.
05:50Parce que là, quand on parle, par exemple, des fluctuations des prix marché parisiens,
05:54il y a une erreur dans les estimateurs, souvent.
05:57D'abord, parler en prix mètre carré, c'est une absurdité,
05:59puisque dans le luxe, nous, c'est plutôt d'abord ce que ça représente.
06:01C'est un environnement que j'ai 250 ou j'ai 280 mètres carrés,
06:05ça ne va pas forcément changer grand-chose au prix,
06:06si j'ai des avantages dans le 250 mètres carrés.
06:08Mais dans la base prix, l'erreur, c'est d'avoir oublié que depuis 2021,
06:14tous les biens en F ou en G ont été, en général, soldés, ont été vendus,
06:19ont été négociés de façon très forte.
06:21Ce qui est venu baisser la valeur de ces biens-là,
06:23en contrepartie de ventes qui ne se sont pas faites forcément dans le luxe en face,
06:28et ça a fait baisser le prix moyen.
06:29Sur les prix de luxe, le prix n'a pas baissé.
06:31Aujourd'hui, le prix est à peu près stagnant, voire même un peu mieux.
06:34Ça ne bouge pas, oui.
06:35Ça ne bouge pas.
06:35Et le prix est même augmenté dans certains très très beaux quartiers de 4 à 7%.
06:39Donc, on peut atteindre des 30 000 euros sans problème du mètre carré.
06:42À Paris, la clientèle étrangère, avant toute chose,
06:45beaucoup d'Américains, notamment aussi des Asiatiques, Moyen-Orient,
06:48toujours, il y a des tendances.
06:50L'Américain est un peu plus présent.
06:51Il était un peu absent.
06:54On va dire que l'effet JO a été bon.
06:55L'effet Émilie de Paris, ça a été bon aussi.
06:57Et on a cet effet-là aujourd'hui qui fait qu'on rêve d'habiter
07:00dans cette maison de poupée pour certains Américains,
07:03mais dans cet environnement qui est historique et qui est à la fois charmant.
07:06Alors, on va commencer à rêver déjà avec vous, Claude Olivier.
07:09Alors, une sélection de biens vendus récemment.
07:12Vous en avez choisi trois.
07:14Commentaire ?
07:14Oui.
07:14Alors, le premier, c'est celui qui est en duplex boulevard Suchet à Paris
07:18avec une vue exceptionnelle des deux côtés, donc banlieue et tour Eiffel.
07:24Appartement assez original.
07:26Longtemps habité par un amoureux de l'aviation.
07:28Donc, même toutes les sculptures étaient liées à des ailes d'avion ou à des hélices d'avion.
07:34Un amas, un sauna, des terrasses à peu près partout.
07:37Une cuisine d'été ou d'hiver partout.
07:41Deux espaces un peu séparés aussi qui permettaient d'avoir un peu cette façon de gérer sa vie dans le bien.
07:48Et ce bien est un bien d'exception au dernier étage, 12e étage parisien.
07:52Autre exemple de biens vendus.
07:53Alors, on peut avoir, sur les derniers bien vendus, nous avons celui de, je pense qu'on avait pris Saint-Tropez,
07:59qui a été vendu ces derniers temps, magnifique, vu sur la baie.
08:04Un appartement aussi exceptionnel, très bien décoré.
08:07Et là aussi, toujours la même logique.
08:09Ça se vend encore plus facilement quand il est en parfait état.
08:12Au-delà de la qualité, il y a le côté perfection.
08:14Je ne veux pas passer du temps à refaire.
08:16Je veux tout de suite en profiter.
08:18On est dans une société un peu plus de jouisseurs.
08:21Les minéraux sont de l'argent.
08:22Aujourd'hui, ils ont une logique de start-upper aussi.
08:24C'est que j'achète un bien, mais je veux savoir s'il va se revendre facilement.
08:27Donc, je veux quelque chose qui est utilisable immédiatement et revendable facilement.
08:31Donc, dans les biens vendus, on a des biens...
08:33Un troisième, oui.
08:34Il y avait un troisième exemple aussi.
08:35On avait pris, alors je ne me souviens plus sur lequel on était parti.
08:39Oui, ça c'est sur le bassin d'Arcaichon.
08:40Par exemple, sur le bassin d'Arcaichon, pareil, un bien à 4,9 millions.
08:43Aujourd'hui, ça devient un prix raisonnable.
08:46Parfois, c'était monté un peu trop haut.
08:47Mais le bassin d'Arcaichon, le Pila ou le Cap Ferré attirent toujours autant.
08:51Et il y a une grosse demande.
08:52Osgore, actuellement, est allé en poupe.
08:54Quand je vous ai dit tout à l'heure 6 millions d'euros,
08:55Osgore, actuellement, on a des demandes assez importantes.
08:58Et là, on parle de Français qui ont acheté.
09:00Ce sont des chefs d'entreprise.
09:01Vous voyez ?
09:01Donc, là aussi, il n'y a pas que les télétrangers qui achètent du luxe à Paris ou en province.
09:07Exemple de biens à la vente, actuellement, Claude Olivier.
09:09Alors, pour faire rêver un peu, on touche les 15 millions à Saint-Barthes.
09:14Une villa magnifique sur la baie aussi, qui est superbe, avec des prestations de très, très, très haut niveau.
09:21Villa auto, vous l'appelez ?
09:22Oui, au-dessus de la mer, en fait.
09:25Et c'est une terminologie qui se pratique assez souvent.
09:29Cette villa-là, donc, est superbe.
09:30Des prestations de très, très haut niveau.
09:32Des piscines.
09:33Il y a plusieurs espaces, comme ça.
09:36On va avoir un appartement parisien, rue de la Pompe, qui avoisine les 4 millions, 5 millions.
09:42Avec jardin.
09:42Avec jardin.
09:43Important à Paris.
09:44Ah, mais c'est ce qui fait le prix.
09:45Ah, bah oui.
09:45Parce que rue de la Pompe, à la rigueur, je suis au-dessus en près de mètre carré.
09:48Mais j'ai un énorme avantage, ce que je disais tout à l'heure, une qualité.
09:51Une qualité, c'est que j'ai un jardin.
09:52Mais un vrai jardin.
09:53Pas juste, parfois, ce qu'on appelle une terrasse et qu'il n'est qu'un balconnet.
09:56Oui.
09:56Alors là, on est à 4,215 millions d'euros.
10:00C'est ça, le prix de présentation, en tout cas, sur Colwell.
10:06Une propriété belle époque avec vue sur le lac.
10:08Là, on est du côté de Montreux.
10:10De Montreux, tout à fait, puisque Colwell Banker, Europar et Alti, qui est notre société,
10:13puisque nous nous occupons de la partie à la fois frontalière, Belgique, Luxembourg, Liechtenstein, Suisse et Monaco.
10:19On a ouvert la Suisse dernièrement à Montreux.
10:22Et à Montreux, tout de suite, une très, très belle ville là, avec une vue aussi sur le lac.
10:25Et qui attire.
10:27Et qui a déjà, alors que ça fait qu'un mois qu'elle est à la vente.
10:29On voit, on voit les images.
10:30Mais alors, vous indiquez prix sur demande.
10:32On peut en savoir plus quand même, Claude Olivier ?
10:34Non, dans certains cas.
10:34Au moins une indication, on est quoi ?
10:37Je rappelle que juridiquement, en droit français, nous sommes tenus d'afficher tous les prix.
10:40Et nos consulter n'existent pas.
10:42En Belgique, j'ai le droit.
10:43En Suisse aussi.
10:44Donc, en Suisse, je peux rester confidentiel si le client l'exige.
10:48Et on fait attention à ce genre de choses.
10:50On reste confidentiel et on respecte notre clientèle.
10:52Merci beaucoup.
10:54Bertille Dobler.
10:55Alors, à vous pour d'abord, d'où vient l'idée de Maison Kika ?
11:00Alors, l'idée, elle est assez simple.
11:03Avec mon mari, on a fait régulièrement des rénovations, des travaux.
11:06On a joué avec l'immobilier, entre guillemets, à construire notre patrimoine.
11:10Ça s'est transmis à nos familles, à nos amis.
11:13Donc, le constat était assez simple de créer nous-mêmes cette prestation qui n'est pas réellement sur le marché.
11:18C'est-à-dire qu'un clé en main de la chasse immobilière à la rénovation, en passant par la conception, en ayant un seul interlocuteur unique pour faire tout ce projet de vie ensemble.
11:28Alors, comment s'articule justement ce travail ?
11:30Eh bien, vous êtes pris en charge par nos équipes.
11:33Une seule personne est liée à vous et va pouvoir vous accompagner dans votre projet de vie.
11:37D'abord, voir ce que vous avez besoin, comment vous le voyez, où vous le voyez.
11:41Nous, on opère surtout en région parisienne et à Paris même, mais on fait aussi d'autres projets d'envergure qui peuvent être à l'étranger.
11:49Et on va chasser avec nos partenaires le bien parfait.
11:53Alors, il serait parfait sur le papier avec les qualités requises que vous avez évoquées, Claude Olivier.
11:58C'est-à-dire la sectorisation, le bâtiment, les parties communes.
12:02Et par contre, pour l'intérieur, on sait qu'on va aller vous amener sur des projets à travaux.
12:06Car avec notre équipe d'architectes internes, on va pouvoir faire la conception avec vous.
12:10Vous vous accompagnez sur l'acquisition en même temps.
12:13Et ensuite, réalisez les travaux avec notre équipe de compagnons.
12:16Alors, on va voir des exemples.
12:17Justement, Bertil, premier exemple.
12:20Alors, direction rue Nicolo.
12:22On est dans le 16e arrondissement.
12:24Tout à fait.
12:25Un très bel appartement.
12:26Donc là, c'est des clients qui souhaitaient un pied-à-terre à Paris.
12:29Mais ils voulaient être dans cet arrondissement et particulièrement presque dans cette rue où ils ont une attache familiale forte.
12:36Et il fallait trouver une vue sur la tour Eiffel.
12:38Donc, la concession a été un immeuble un peu plus contemporain, années 70.
12:43Mais on a fait un bijou.
12:44Vous avez 170 mètres carrés avec une suite master et deux chambres d'amis.
12:50Le tout baigné par une terrasse de 135 mètres carrés, vu tour Eiffel.
12:54Tout a été repensé, restructuré.
12:56Domotique, climatisation, chauffage et décoration.
13:00Très bien.
13:01Deuxième exemple.
13:01Un hôtel particulier de 300 mètres carrés.
13:04Oui.
13:05Alors, un petit bijou.
13:06Il se cache au sein d'une voie privée dans le 16e arrondissement.
13:10Donc là, c'est pour une famille avec deux enfants qui souhaitaient ce quartier par rapport aux écoles.
13:15C'est un quartier très recherché pour notre clientèle que Claude Olivier doit aussi avoir.
13:20Et là, l'idée, c'était de retrouver une maison familiale, de retrouver presque la campagne à Paris.
13:25Donc avec un très beau jardin de 120 mètres carrés autour de cette maison cachée dans la verdure.
13:31Et c'était de lui redonner tout le charme d'antan pour ce bien qui était inhabité depuis 15 ans.
13:37Troisième exemple.
13:38Vagram.
13:39Donc là, c'est en cours de conception sur 200 mètres carrés.
13:42Exactement.
13:42Donc là, nous sommes dans le 17e.
13:44Nous sommes avec une famille qui a quatre enfants, qui a hérité de cet appartement.
13:48Et l'idée, là, c'était de les accompagner que sur la phase conception, puisqu'ils avaient un bien intéressant et qui, plus tard, pourra permettre de constituer un début de patrimoine
13:56et de faire une culbute pour aller sur autre chose.
13:58C'est aussi ça, mes impliquats, c'est d'accompagner nos clients.
14:01Et là, vous pouvez voir, c'est les projections 3D que nous réalisons pour nos clients, pour qu'ils puissent aller avec nous sur les conceptions,
14:09comprendre là où on veut les emmener, sur la créativité et le rendu final du bien, puisqu'il va être fini en juin.
14:15Qu'est-ce que vous constatez comme tendance, comme attente de la clientèle, de façon générale ?
14:19On sait que chaque bien est unique, chacun aussi a son idée, mais quelle tendance ?
14:24La tendance la plus forte, et en particulier sur ces biens qui sont d'exception avec une clientèle qui recherche du luxe, c'est le service.
14:30Ce qu'ils veulent, c'est le sur-mesure et surtout le clé en main.
14:34La personnalisation, ça c'est sûr, on s'adapte à chaque projet, c'est un projet de vie, ça va presque de soi.
14:40Mais le clé en main, c'est encore plus important, c'est-à-dire qu'on faut les prendre en charge sur toute la partie travaux,
14:47surtout qui est la plus problématique, souvent, pour des gens qui sont à l'étranger, des gens qui n'ont pas le temps, qui ne savent pas faire.
14:52Leur enlever toute cette partie frictionnelle qui peut en effet ne pas avoir envie d'aller dans les travaux,
15:00mais les aider, leur dire ne vous inquiétez pas, nous on est là, on va tout gérer jusqu'au déménagement.
15:05En matière de décoration intérieure, qu'est-ce que vous préférez ?
15:07Plutôt la carte blanche ou vraiment avoir un scénario en amont de ce que l'on a envie ?
15:13Qu'est-ce que vous préférez ?
15:14Tout est possible, la carte blanche totale n'existe pas, parce que même si la contrainte ne vient pas du client,
15:21elle viendra sûrement du bien ou de la copropriété ou d'un point technique.
15:25Donc, carte blanche unique peut-être dans la construction, mais on part toujours d'un brief,
15:31et le cœur du projet c'est le client, et c'est ça le plus important, c'est ça qui nous anime.
15:35Et réinventer des lieux de vie qui soient ordinaires pour en faire des biens d'exception.
15:40Exactement, biens d'exception, mais toujours bien localisés.
15:42Sinon, il n'y aura pas de valeur, même si nous on apporte une valeur d'un point de vue architecture intérieure,
15:48si au départ on a mal conseillé sur le choix d'achat, le bien ne prendra pas la même valeur exponentielle.
15:55Et ça c'est important, c'est que nous on n'est pas juste architectes en disant,
15:58ben voilà, on va vous en faire un petit bijou, c'est que dès le départ,
16:00nos conseillers immobiliers vont vous dire, oui, c'est ce bien qu'il faut prendre et rénover
16:05pour pouvoir avoir une vraie plus-value immobilière.
16:08Claude Olivier, c'est ce que vous voyez aussi sur les attentes, les tendances,
16:12ou même une fois que l'on a acquis un bien de luxe, on veut aussi l'aménager.
16:16Comment ça se passe de votre côté ?
16:18On ressent un peu moins qu'avant cette volonté-là.
16:22Comme je disais tout à l'heure, on a une clientèle aujourd'hui qui vit des expériences,
16:26j'aime bien le terme parce que c'est un peu le terme du marketing.
16:28Aujourd'hui on ne fait plus du marketing, on fait une expérience.
16:31On vit nous une expérience dans le projet, dans l'intermédiation.
16:33On le voit dans la décoration, et là, effectivement, la décoration plus que les travaux.
16:38Les travaux sont, en tout cas chez nous, de moins en moins demandés.
16:42Au contraire, ça peut même faire peur à certaines clientèles parce que des promoteurs,
16:47les entreprises, les délais, les budgets, les matériaux, on ne sait pas combien ils vont
16:52être achetés.
16:52Les devises sont de plus en plus courts.
16:54Avant, ils étaient faits pour deux mois.
16:55Maintenant, ils sont faits sur 15 jours.
16:56On voit cette tendance-là et parfois cette crainte.
17:00Donc il faut des personnes qui rassurent de leur côté sur le fait que c'est faisable
17:03et comment ça va se faire.
17:05Je dirais presque qu'il vaudrait mieux que le vendeur ait un peu amélioré son habitat
17:09avant de le vendre.
17:10Quand on parle de luxe, on parle quasiment de perfection.
17:14Et quand on parle de perfection, je ne peux pas avoir des petits angles de mur abîmés,
17:17je ne peux pas avoir un sol qui est un peu abîmé, les appliques qui ne sont pas de bonne
17:20qualité, d'avoir des tendances avec des cuisines, par exemple, ça n'a rien de péjoratif,
17:25mais Ikea, avoir une piscine qui ne fonctionne pas, tout doit être déjà fonctionnel parce
17:29qu'après, il y a la crainte que derrière, je vais commencer à connaître des ennuis.
17:33Le luxe, c'est j'aime le bien que je vends.
17:36Par conséquent, je l'ai toujours entretenu et il est en bon état.
17:39Et pour celui qui souhaite acheter, la part du coup de cœur, de l'émotion, ça, vous
17:43le ressentez, vous le voyez toujours ou un peu moins ?
17:45Alors les deux sont là quand même.
17:47Il y a la part du pragmatisme quand même.
17:49Ce n'est plus un investissement tel quel.
17:51À la rigueur, c'est un bien qu'on pourra un jour revendre, quitte à ne pas forcément
17:56faire de grandes plus-values, alors qu'avant 2020, je spéculais.
17:59J'ai acheté un en espérant vendre quasiment 110 ou 1 million, on va dire, pour le revendre
18:051,1 million dans 3-4 ans peut-être.
18:08Aujourd'hui, c'est plus pragmatique.
18:10Mais en revanche, la part de rêve, elle est là.
18:12Quand vous voyez les villas qu'on a présentées au bassin d'Arcachon, je rêve d'habiter
18:16sur le bassin d'Arcachon.
18:17Je rêve de voir la dune du Pilar.
18:18Je rêve d'aller à Pornic et avoir vu sur la bête Pornic, puisque nous sommes présents
18:21aussi sur ce secteur-là.
18:23Je veux habiter Place Cambronne à Nantes ou je veux habiter à Nice, sur la Place Masséna
18:27et autres.
18:29Donc on a comme ça toujours ce plaisir.
18:31Heureusement, la qualité du bien est un point important et l'effet Wahoo est important.
18:35En revanche, il y a un pragmatisme sur, par exemple, même de très très gros appartements
18:39où on va peut-être acheter moins, mais avec plus de qualité autour.
18:43C'est-à-dire que je vais prendre moins grand, mais avec un vrai balcon, avec une vraie terrasse.
18:47Je vais prendre avec une cuisine d'hiver.
18:50Ce sont des sujets comme ça qui font que je me fais quand même plaisir.
18:53Berthi, à la fois le coup de cœur, l'émotion, les services personnalisés ?
18:58C'est exactement ça chez nous.
19:01C'est-à-dire qu'il y a deux façons de travailler avec nous.
19:04C'est que soit on vous emmène en effet dans des biens qui ne font peut-être pas Wahoo au
19:06départ, mais on sait qu'il y a une vraie qualité.
19:08Comme vous dites, on va pouvoir conseiller sur, prenez un peu moins, mais il y a la
19:12terrasse, il y a la vue et on va en faire un bijou intérieur parce qu'en effet, le
19:15luxe, c'est aussi d'en faire, ce n'est pas du cheap, ce n'est pas de l'effet Wahoo
19:19paillette.
19:19L'idée, c'est de refaire un bien dans sa conformité, dans la vision structurelle,
19:24l'énergie.
19:25Il faut qu'il soit parfait et après, on le fait beau.
19:29Il y a deux notions.
19:30Et après, en effet, ce que nous, on voit sur nos clients, c'est qu'on revend aussi
19:34assez vite certains biens.
19:35Il y a une notion de court terme, surtout sur les petits biens, petits pieds à terre
19:40à Paris.
19:40On va se lasser, on va changer de job, on va changer de ville.
19:43On revend, il faut que ça soit liquide, entre guillemets.
19:46Et là, notre effet de rénovation qualitative plus décoration a un vrai effet de levier
19:51pour vendre rapidement et très bien ces biens-là.
19:55– L'immobilier décarboné, la transition écologique, l'utilisation des matériaux
20:00biosourcés, ça devient un vrai sujet.
20:04– C'est le sens de l'histoire, c'est les nouvelles générations.
20:07– Les jeunes vets ou les millénials, aujourd'hui, ont cette vision des choses, même si parfois
20:13ils ne les répondent pas complètement, mais la qualité des matériaux, l'écoresponsabilité,
20:19consommer moins, même parfois dans certains jeunes, même l'ascenseur n'est pas forcément
20:24une priorité. On commence à voir des personnes qui se disent « je me moque d'avoir deux
20:27ou trois étages à faire à pied », au contraire, ça va me faire mon exercice physique.
20:31Quand on parlait des matériaux aussi, la qualité des matériaux est importante, je
20:34vous donne un exemple. On vend un hôtel particulier rue de Bourgogne.
20:38Cet hôtel particulier est refait par des compagnons. Vous parliez de compagnons tout à l'heure,
20:42chaque compagnon par siècle ou par année intervient. Et la propriétaire qui est devenue, on va dire,
20:49presque une amie, me dit de venir voir sa salle de bain. Elle est faite en marbre bleu
20:53du Brésil. Et elle se plaint parce que celle de son conjoint, qui a aussi sa propre salle
20:57de bain, est faite en marbre bleu du Brésil. Mais elle trouve que le marbre bleu du Brésil
21:01est beaucoup plus beau chez son conjoint que chez elle. Donc elle se pose la question de
21:04refaire sa salle de bain. Donc on se fait quand même plaisir dans l'habitat, parfois de luxe,
21:08on a des moyens. On peut faire des belles choses. Et ce qui fait qu'on va pouvoir retransmettre
21:12à d'autres personnes des biens de haute qualité.
21:15Perti, justement, là-dessus, oui.
21:16Ça part intégrante. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on ne peut plus concevoir un bien sans penser
21:20énergie, sans penser DPE, sans penser comment... Alors confort de vie, déjà, parce que c'est
21:25important. Mais on parle de l'isolation. On parle de l'isolation phonique, thermique,
21:29les fenêtres, les ballons d'eau chaude, la VMC, la ventilation. Tout ça, c'est des notions
21:33qui sont un must-have nécessaire à toute rénovation. Ça part de là avant de tout offre
21:40de structuration d'appartements. C'est nécessaire.
21:43Quelles sont les grandes transformations dans vos métiers, notamment quand on pense
21:46à l'intelligence artificielle ? Claude Lisier.
21:49Alors c'est un sujet qui me préoccupe. J'étais pas si longtemps avec une conférence
21:52là-dessus sur le sujet. L'IA est un vrai support d'accompagnement. C'est un assistant
21:59personnel.
21:59Un compagnon. Il faut le voir comment.
22:01Ça me fait accélérer certains travaux. En revanche, je reste en même convaincu qu'il
22:06faut y mettre de l'humain. C'est hyper important. La rédaction, par exemple, d'une
22:10annonce immobilière, ne peut pas être faite que par de l'IA. Qu'elle m'aide peut-être
22:13à retrouver des axes, des idées, des mots, peut-être une sémantique qui soit plus performante
22:18ou parfois simplement une vraie stratégie de communication. D'accord. Mais après, il
22:21faut quand même que l'être humain soit là. Mais l'IA est hyper importante. Regardez
22:25sur un bien qui peut-être, au départ, le jour où je vais venir faire le shooting photo,
22:29n'a pas forcément tous les attraits que d'habitude. Avec une IA, je peux le retransformer.
22:34Un bien qui est vide, je peux l'occuper. Grâce à une photo par IA, on a des systèmes
22:38qui font ça. Donc l'IA intervient de plus en plus à la fois de l'évaluation, dans
22:43l'état, par exemple, du bien. Est-ce que cet bien mérite un peu de travaux ? Je vous
22:47laisserai intervenir là-dessus. Ensuite, elle nous intervient, nous, dans notre métier
22:51pour améliorer parfois la communication, le visuel, tout en ne dénaturant pas, bien
22:56sûr, parce que ça, je ne suis pas du tout d'accord pour mentir. Parce que si jamais
22:58l'acheteur voit quelque chose qui ne correspond absolument pas à ce qu'il a cru et qu'il
23:02allait voir, on va avoir une difficulté et une perte de crédibilité. On rappelle que la
23:06Maison Coldwell Banker, c'est une éthique. Donc on est toujours dans cette logique-là.
23:10C'est un réseau mondial, ce qui permet aussi dans l'IA d'aller chercher des acheteurs
23:12parfois, de générer de la recherche d'acheteurs et de générer du lead. Et ça, ça peut
23:17être intéressant dans les années à venir. Le métier de l'immobilier va évoluer
23:21avec de l'IA. On va moins peut-être absolument passer que par de l'annonce, mais on va
23:26aussi aller chercher du lead. Vous êtes une maison qui en proposait et qui permettait
23:30parfois d'avoir des solutions dans ce sens-là. Mais l'IA est un outil aujourd'hui
23:34qui accélère beaucoup de choses et est un excellent assistant.
23:38Berthi, justement, l'IA en matière de travaux, d'architecture intérieure, de décoration.
23:43Alors, je pense qu'il n'est pas encore fait pour faire les travaux. Mais par contre,
23:46je partage la vie.
23:47Bien qu'on ait aujourd'hui des imprimantes 3D qui construisent des immeubles.
23:51Alors, l'imprimante 3D, oui, ça, c'est un outil qu'on utilise. Nous, on l'utilise
23:55aussi comme un assistant pour nous aider, pour en effet, pour faire de la génération
23:59d'images, pour des moodboards, pour faire une amélioration d'un 3D qu'on aurait fait.
24:03On a besoin d'une modélisation d'un canapé spécifique. En revanche, on l'atteste
24:06beaucoup sur tout ce qui est créatif. Aujourd'hui, pour l'instant, je pense que
24:10ce n'est pas encore abouti. On l'a testé, nous, sur de la modélisation de plans, sur
24:14de la modélisation de propositions de thèmes, de propositions de mobilier.
24:18Pour l'instant, ça a du mal à fonctionner.
24:20Vous sentez qu'il y a un potentiel énorme et que ça va arriver ?
24:22Peut-être. Après, je pense que c'est surtout... Moi, je le vois vraiment comme une aide
24:27à aider. Par exemple, quand je vais être dans une phase de création, de conception,
24:31je vais avoir des idées qui vont venir par rapport à un projet, à un lieu de vie
24:35où il s'amène tel ou tel style. Je vais lui demander de me trouver un exemple
24:38peut-être visuel que je n'aurai pas en tête, qui va me permettre de rebondir
24:42sur quelque chose. Je suis un peu comme vous. Voilà, c'est un assistant.
24:45Mais aujourd'hui, créativement, créé purement à partir de rien, il ne sait pas faire.
24:49Et même avec un brief, il a du mal. En revanche, ce qui est hyper intéressant
24:52aujourd'hui, l'IA associée, par exemple, aux réseaux sociaux, nous, ça, c'est une vraie,
24:57une nouvelle technologie qui fait partie intégrante de notre métier, Instagram, Pinterest.
25:02On ne peut plus faire sans et nos clients sont même absorbés par ces réseaux
25:07et par l'IA qu'il y a derrière. Et ça, ça fait partie de notre métier,
25:10de savoir jongler avec ce cumul d'images qui abreuvent toute la journée nos clients,
25:17que ce soit en immobilier de luxe ou en proposition de décoration.
25:20Ils ont toute la journée des photos sublimes d'appartements, de maisons, de vues.
25:25Et ils veulent retrouver la même chose chez eux. Et donc, il faut aussi canaliser
25:28et réussir à faire ressortir ce qu'ils ont vraiment besoin.
25:32Il y a des addictions sur les réseaux sociaux. On le voit bien, il y a des gens
25:36qui consultent tous les jours alors qu'ils ne sont pas encore en projet
25:38ou ils n'ont pas encore identifié ce qu'ils voulaient faire.
25:40Et l'IA génératrice, la nôtre, ok, mais il y a aussi celle que l'on accompagne,
25:46par exemple sur un réseau social. Si quelqu'un commence à regarder des biens d'exception,
25:50il va être sollicité par d'autres biens d'exception.
25:52Donc, à nous, professionnels, d'être présents et d'alimenter aussi cette source d'information
25:57qui va faire qu'à un moment donné, ce client va venir nous voir.
26:00Voilà, c'est un peu aussi notre stratégie de travail avec l'IA.
26:03Très bien. En conclusion à tous les deux, vos projets, vos axes de développement. Bertille ?
26:07Nous, nous souhaitons toujours nous développer.
26:10Parce qu'on n'a que deux ans, même si on est 50 collaborateurs
26:13et à peu près 110 compagnons. Donc, on commence à être assez émergents.
26:16On cherche à avoir un vrai showroom, un lieu de vie.
26:19On va parler d'expérience. Et là aussi, ça fait partie des projets de Maison Kika,
26:23d'avoir un showroom pour accueillir ses clients, plus qu'un simple bureau.
26:26Être là, dans une vision de montrer notre savoir-faire avec nos compagnons
26:30et notre vision créative.
26:32Le savoir-faire de Colwell Banker et les projets de développement.
26:35Oui, mais on qui date de 1906 quand même.
26:37Donc, une histoire. On a parlé d'éthique et de Réunion Mondiale,
26:40mais c'est une histoire aussi. C'est un storytelling, pardon.
26:42Non, mais un développement. Parce qu'on a longtemps vécu avec ce qui nous allait très bien
26:46dans les secteurs Grand Ouest, Côte d'Azur et Parisien.
26:50Et aujourd'hui, on va accélérer. Donc, mes projets, puisque ce sont ceux
26:53à la fois de Laurent Demer et de moi-même, nos projets à nous,
26:56c'est d'accélérer dans les villes premium.
26:58On a ouvert la Belgique. On vient d'ouvrir la Suisse.
27:01On travaille sur la Corse aussi qui vient de s'ouvrir.
27:04Mais on va être aussi à Lille. On va être à Toulouse. On va être à Rennes.
27:07Ce qu'on avait laissé pendant un certain temps, parce que ça nous convenait très bien
27:10plutôt de développer de façon un peu itérative, mais à notre rythme d'intégration,
27:15on va l'accélérer toujours en voulant intégrer de façon éthique
27:19avec des personnes qui nous conviennent et avec qui on a envie de travailler.
27:22Mais on va ouvrir de plus en plus dans les grandes villes françaises
27:25ou sur les zones balnéaires ou de montagnes qui attirent la clientèle de luxe.
27:29– Eh bien, merci à tous les deux, en tout cas, pour vos éclairages.
27:33Merci pour vos bons conseils de l'acquisition à la décoration, à la rénovation.
27:38Claude-Olivier Bonnet, merci beaucoup.
27:40– Merci, Olivier.
27:40– Bertille Dobler, merci infiniment.
27:43– Merci, Olivier.
27:44– Et à très bientôt pour une prochaine émission de Figaro.
27:48– Ibon.

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