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  • 23/05/2025
DB - 23-05-2025

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Transcription
00:00Musique
00:30De marché en marché et de ville en ville,
00:56après un long voyage à travers la Champagne et la Lorraine,
01:01M. Gertal, le marchand forain, André et Julien,
01:06sont enfin sur le point d'arriver à Metz.
01:14C'est là, à Metz, qu'ils doivent trouver, pensent-ils,
01:19l'oncle qu'ils cherchent depuis leur arrivée en France.
01:22De l'oncle, on ne sait que deux choses.
01:25Il est à Metz et il est mécano dans un garage,
01:31lequel, on l'ignore.
01:35De nombreux événements ont retardé jusqu'à aujourd'hui
01:38l'arrivée de nos amis à Metz.
01:40Événements joyeux, comme la naissance de bébé Gertal,
01:44qu'on a apprise et fêtée en Champagne.
01:46Musique
01:48Événements plus tristes,
01:58comme les malheurs de la pauvre Duchesse,
02:00la voiture de M. Gertal,
02:02qui vient encore de faire des siennes.
02:05Mais il n'est plus temps de pleurer ou de rire,
02:08c'est l'heure de chercher.
02:10André et Julien vont se lancer sur la piste,
02:13encouragés par la maxime de ce huitième épisode,
02:15avec de la persévérance,
02:18on surmonte tous les obstacles.
02:20Musique
02:21Musique
02:22Dans la nuit de Lorraine que déchirent les lueurs des hauts fourneaux,
02:51un train filé vers Metz.
02:53Et dans ce train, nos quatre amis.
02:56Le train, mais décidément Duchesse a dû refuser de quitter la Champagne.
03:00Duchesse n'ira pas à Metz.
03:04André pense à un autre voyage fantastique, celui-là,
03:08qu'ils viennent de faire en compagnie de M. Gertal,
03:11dans une fonderie du bassin de Brier.
03:13C'est un étrange pays,
03:22comme si brusquement on était descendu aux entrailles de la Terre.
03:25C'est un étrange pays.
03:55Étrange pays sans air ni silence,
04:02où les rivières sont d'acier fondu,
04:05la pluie de cendres,
04:07où les seules voix qu'on puisse entendre
04:08sont les clameurs furieuses que hurlent le métal et la flamme.
04:14Étrange pays,
04:15habité pourtant par des hommes.
04:17C'est un étrange pays.
04:22C'est un étrange pays.
04:25C'est un étrange pays.
04:26C'est parti.
04:56Mais, sommes-nous bien cette fois au bout du voyage ?
05:03Nos amis ont devant eux une ville entière à explorer.
05:08Mais, dans l'une de ces maisons se cache l'oncle, un homme sans visage et sans adresse.
05:16L'un des mécaniciens des 40 garages de la ville, l'un des 86 000 habitants, il n'y a qu'à chercher.
05:26Le temps seulement de récupérer à la consigne les quelques colis de nos marchands forains devenus piétons.
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10:26Mais n'importe qui te dirait.
10:28Je m'appelle Leclerc, je suis ton oncle, tu serais bien obligé de le croire.
10:31Ah non, ça je suis sûr que je le reconnaîtrai.
10:32Mais à quoi tu ne l'as jamais vu ?
10:34Je ne sais pas, mais je le reconnaîtrai.
10:36D'abord, il doit ressembler à mon père.
10:38Qui c'est ça ?
10:38Mon père ?
10:40Je l'ai déjà vu.
10:40C'est possible, je mets la photo tous les soirs à côté de moi.
10:42Non, mais je veux dire, je l'ai vu lui, en vrai.
10:44Mais ce n'est pas possible, vous n'êtes pas allé au Canada.
10:46Mais je te dis que je l'ai vu, mais il n'y a pas longtemps.
10:48Je ne suis pas fou.
10:51Mais alors, c'est notre oncle ?
10:54Mais bon sang de moi, il est mécanon.
10:57Oui.
10:57Ça veut dire qu'il répare les voitures.
10:59Bien sûr.
11:00Mais tu ne pouvais pas le dire plus tôt, c'est là que je l'ai vu.
11:02Mais où, M. Gertan ?
11:03Mais tu le penses, si je me souviens.
11:06Il a eu une tendresse particulière pour les Citroën de 1929, alors ça, ça ne s'oublie pas.
11:09Oui, mais où l'avez-vous vu, réfléchissez.
11:12Ah, dans un garage.
11:14Ah, ouh, je ne sais plus, j'en vois tellement.
11:18Mais il y a combien de temps ?
11:22Oh, il n'y a pas deux mois.
11:23Non, mais c'est ici, à Metz.
11:27Mais c'est formidable.
11:28C'est le garage où vous allez d'habitude.
11:30C'est un des garages où je vais, tu veux dire.
11:32Ah, parce que vous n'allez pas toujours chez le même.
11:34Non, mais je vais te dire, mon petit.
11:36Il y a deux sortes de garagistes.
11:38Il y a ceux qui me disent que ma voiture ne vaut pas un clou,
11:41que je ferai aussi bien de la mettre à la ferraille.
11:43Alors ceux-là, tu comprends, ils ne me revoient jamais.
11:45Oui, je comprends.
11:45Et puis, il y a les autres, au contraire, qui me disent
11:50qu'elle vivra cent ans, qu'elle nous enterrera tous.
11:54Alors cela, mettez-moi ma place.
11:57Si Duchesse tombe encore en panne, j'ose pas y retourner non plus.
12:01Je peux pas leur faire de la peine.
12:02Bien sûr.
12:04C'est dommage.
12:05Ah, ben non, c'est pas dommage.
12:07Au contraire, si j'avais une voiture comme tout le monde,
12:09je connaîtrais pas tous les garages de France comme je les connais,
12:11j'aurais jamais vu ton oncle.
12:14Ah, pauvre Duchesse.
12:17Si elle était là, je suis sûr qu'elle retrouverait le chemin toute seule.
12:22C'est tout droit qu'elle nous y conduirait.
12:24Ne soyez pas tristes, monsieur Gertal.
12:25On va peut-être pouvoir la réparer.
12:28Oh, d'après ce que m'a dit le dépanneur,
12:30il n'y a pas grand espoir, tu sais.
12:31Enfin, on va le ramener tout à l'heure, nous irons la voir.
12:36Non, mais d'abord ton oncle.
12:39Il me suffit de retrouver la peine que j'avais ce jour-là.
12:41Comment ?
12:42T'as de la chance, j'ai gardé toutes les factures.
12:45Je casserai que la méthode.
12:47Sachez bien, monsieur Gertal.
12:49On va.
12:52Là, il y en a.
12:55Ah, 21 avril.
12:57Le gicleur.
12:59Non, le jour du gicleur, c'est un petit gros, je le vois.
13:01Il a soufflé dedans pendant une heure.
13:03Ou alors le jour du vilebrequin cassé.
13:05Fais voir la photo.
13:08Non, je le vois pas coucher sous la voiture, grand comme il est, je m'en souviendrai.
13:12Ou alors le jour de la bienne.
13:14Ou plutôt non, le jour des deux biennes.
13:17D'accord.
13:18Non, préparez-vous.
13:19Habillez-vous.
13:21La veste d'André, il les adresse.
13:23Ce papier-là, monsieur Gertal ?
13:24Non, ça va me revenir à marchand, je retrouverai le garage.
13:27Tiens, la moitié pour toi, tu vas de ton côté.
13:29Et puis de l'autre côté, c'est nous.
13:32Hé, André.
13:35Si on le retrouve, tu pourras dire que c'est grâce à Duchesse.
13:39Allez, à l'avant.
13:39C'est grâce à Duchesse.
14:09C'est grâce à Duchesse.
14:39C'est grâce à Duchesse.
15:09C'est grâce à Duchesse.
15:11C'est grâce à Duchesse.
15:12C'est grâce à Duchesse.
15:14C'est grâce à Duchesse.
15:16C'est grâce à Duchesse.
15:18C'est grâce à Duchesse.
15:20C'est grâce à Duchesse.
15:21C'est grâce à Duchesse.
15:23C'est grâce à Duchesse.
15:24C'est grâce à Duchesse.
15:26C'est grâce à Duchesse.
15:27C'est grâce à Duchesse.
15:28C'est grâce à Duchesse.
15:30C'est grâce à Duchesse.
15:31C'est grâce à Duchesse.
15:32C'est grâce à Duchesse.
15:34C'est grâce à Duchesse.
15:35C'est grâce à Duchesse.
15:36C'est grâce à Duchesse.
15:37C'est grâce à Duchesse.
15:38C'est grâce à Duchesse.
15:39C'est grâce à Duchesse.
16:00Quand ils eurent fait le tour de tous les garages, vérifiés, cherchés, questionnés et obtenus partout la même chose.
16:08Et obtenu partout la même réponse, il fallut bien s'avouer vaincu.
16:13Et M. Gertal, André et Julien, renonçant au garage, se dirigeèrent vers le bout de la ville,
16:19là où la Moselle s'étale paresseusement pour mieux laisser jouer les enfants sur ses berges.
16:26C'est là que M. Gertal avait rendez-vous avec Duchesse, au cimetière des voitures.
16:38C'est la vôtre ?
16:52C'était.
16:53Ah oui, c'est pourtant solide ces machines-là.
16:55Oui, à qui le dites-vous ?
16:57On croit toujours que c'est fini, puis ça repart toujours.
17:00Faut vraiment que le sort s'en mêle.
17:01Ah oui, ça c'est bien vrai.
17:03Autrement d'elle-même, elle vous aurait jamais lâché.
17:05Tiens, t'entends ce que dit monsieur ? Si elle n'avait pas brûlé, je l'avais encore pour dix ans.
17:10Sûrement M. Gertal.
17:11Oh, incroyable, je vous dis ! Vous vous rappelez le jour où elle vous avait coulé trois bielles ?
17:14Ah, bien sûr.
17:17Comment c'était chez vous ?
17:18Je te dis qu'ils m'ont tous vu.
17:20Hein ? J'en ai de la mémoire quand il s'agit des mécaniques.
17:23Je vous ai reconnu tout de suite.
17:25On fait un peu de réparation.
17:26Sur toutes les vieilles voitures, ça nous connaît, vous pensez, à force de le regarder dans le ventre ?
17:30Ah, je comprends, oui. On s'en lâcherait jamais.
17:32C'est mon copain qui vous avait arrangé ça en moins de deux.
17:35Vous vous souvenez ? Même qu'on s'était disputé, lui et moi, pour avoir le plaisir de la réparer.
17:39Oui, je vous comprends.
17:40Ah, François, il faut le dire, c'est sa passion, les vieilles citrons.
17:43François Leclerc ?
17:44Leclerc, oui.
17:45Mais où est-il ?
17:46Qu'est-ce qu'il vous prend ? Il n'est plus ici, il m'a quitté.
17:47Non, mais où est-il, vous le savez ?
17:49Ben, à Belfort, dans une usine de moteur.
17:51À Belfort ?
17:52Oui.
17:53Où est le téléphone ?
17:54Là.
17:54Allons-y. Je l'avais bien dit. Tu peux le remercier, Duchesse.
17:58Eh ben, mon vieux.
18:05Allô ? Donnez-moi Belfort, s'il vous plaît.
18:11Si on le retrouve, on se paye un de ses déjeuners demain.
18:14Où est ton frère ?
18:15Il est dehors, en train de jouer dans les voitures.
18:16Allô, Belfort ? Donnez-moi les renseignements, s'il vous plaît.
18:19Allô, Belfort, s'il vous plaît.

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