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  • 20/05/2025
Avec André Coustou, général de 2ème section

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##CA_BALANCE-2025-05-20##

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Transcription
00:00Eh bien, il posait aussi la question, et pourquoi on en parle ?
00:03Eh bien parce que, vous vous rappelez, on avait reçu Favre Bernadac, le Place d'Armes,
00:11la tribune qu'on se versait il y a exactement 4 ans, enfin l'avril 2021.
00:17Il y avait une tribune, on avait appelé ça la tribune des généraux,
00:21notamment deux anciens généraux avaient dénoncé le délitement de la France.
00:25Et puis, 4 ans après, on va revenir là-dessus évidemment,
00:30ont été tout simplement radiés.
00:32Oui, radiés pour manquement au devoir de réserve.
00:37Bonjour Général Cousteau.
00:39Bonjour M. Bercoff, et je salue également tous les amis de la France.
00:42Eh bien oui, c'est une bonne chose.
00:45Donc, vous avez, André Cousteau, vous avez avec le général Paul Pellizzari,
00:51vous avez été radié pour manquement au devoir de réserve.
00:55D'abord, je vous rappelais, vous êtes actuellement Général, deuxième section.
00:58Je voudrais que vous nous expliquez ce que veut dire la deuxième section.
01:02Oui, tout d'abord, je vous dois des compliments,
01:05car vous êtes une espèce en bois de disparition, donc à protéger.
01:09Je veux parler des journalistes qui vont à la source pour avoir les informations.
01:14Merci de m'avoir invité.
01:14Alors, le devoir de réserve, pour nous, c'est tout simplement une arnaque.
01:21Vous pouvez vous expliquer.
01:23Quand on est à l'activité, un général, et quand il est à l'activité, est en première section.
01:29Oui.
01:29À partir de 2001, pour moi, lorsque j'ai quitté l'activité, je suis passé en deuxième section, évidemment.
01:37J'étais toujours tenu au devoir de réserve, puisque rappelable au coup de sifflet par le ministre.
01:43Ah oui.
01:44À l'heure actuelle, vous êtes rappelable.
01:45Oui, en deuxième section.
01:46En deuxième section, c'est ça.
01:47Dans les faits, c'est exceptionnel, si tant est que ça se produise,
01:51mais, à ce titre, nous bénéficions d'un abattement de 10% sur notre déclaration de revenus,
01:57comme si nous étions en service.
02:00D'accord.
02:00À partir de 67 ans, je suis passé de la deuxième section à la retraite, statutairement.
02:09D'ailleurs, ma solde de retraite est devenue une pension de retraite payée,
02:15non pas par le ministre des Armées, mais par le ministre des Finances.
02:19J'ai perdu le bénéfice de l'abattement de 10%.
02:22Mais, il y a une arnaque dans la mesure où le ministre, lorsqu'il s'est adressé à moi,
02:31s'est adressé à monsieur le général, deuxième section, André Cousteau.
02:34C'est-à-dire que, statutairement, je suis en retraite,
02:37mais en me collant cette étiquette, c'était sous-entendu, vous êtes tenu au devoir de réserve.
02:43C'est une véritable arnaque.
02:44Parce qu'en première section, je ne peux pas m'exprimer.
02:48D'accord.
02:49En deuxième section, non plus.
02:52Et aujourd'hui, il faut encore que je ferme ma gueule,
02:55mais c'est quand je serai dans la tombe que je pourrai parler.
02:58Je serai un sous-citoyen.
03:00Je rappelle quand même que, lorsque je me suis engagé dans l'armée,
03:03lorsque j'étais en train de s'inscrire,
03:05je savais que la règle du jeu, c'est que je pouvais laisser ma vie pour la France.
03:09Et je serai parmi la seule catégorie qui ne pourrait pas s'exprimer,
03:16alors que la France est, plus qu'en délitement, détruite au quotidien.
03:21Voilà.
03:22Donc, c'est une véritable arnaque.
03:24– Oui, c'est-à-dire que ce que vous dites, en fait,
03:27je ne suis plus en...
03:28En fait, dans les faits, je ne suis plus en deuxième section,
03:31je ne suis plus rappelable.
03:33Quand vous êtes à la retraite, vous n'êtes plus rappelable, si j'ai bien compris.
03:35– C'est l'usage qui nous fait appeler en deuxième section.
03:39– C'est ça.
03:39– Je ne suis plus rien du tout.
03:41– C'est ça.
03:41– Mais on considère comme un sous-citoyen.
03:44– C'est ça.
03:44Vous êtes un citoyen français à la retraite,
03:47mais on vous traite en sous-citoyen,
03:49parce qu'on vous dit, non, non, vous n'avez toujours pas le droit de parler.
03:51– Voilà, c'est ça.
03:52– D'accord.
03:53Alors, justement, et pourquoi...
03:55Alors, vous avez parlé, il y a plusieurs choses,
03:57d'ailleurs, c'est bien de mettre les choses au point, de ce point de vue-là,
04:01et vous, et encore une fois, Paul Pellisari, et puis bien d'autres,
04:04effectivement, vous demandez à être traité comme tout citoyen français,
04:09pas plus, mais pas moins, en tout cas.
04:12Et alors, qu'est-ce que vous dénoncez ?
04:14Alors, on avait parlé longuement de, effectivement, la lettre des généraux,
04:18il y a quatre ans, le délitement du pays,
04:22la haine entre communautés alimentée par un certain nombre de racisme,
04:25je le rappelle, les hordes de banlieues, etc.
04:28Et vous disiez, d'ailleurs, que vous étiez disposé à sauter en ligne,
04:31des politiques qui prend en considération la sauvegarde de la nation,
04:35et vous disiez que le laxisme continue à se répandre.
04:39Maintenant, la question que je voudrais vous poser,
04:40si vous pensez, et vous êtes un certain nombre,
04:43parce que vous êtes un certain nombre, y compris les civils,
04:46parmi les amis, qui ont soutenu cette tête,
04:49si la situation, aujourd'hui,
04:52général Cousteau, ça m'intéresse vraiment,
04:54à votre point de vue de citoyen, je dirais,
04:56de militaires citoyens,
04:58si la situation est aussi grave,
05:00est-ce qu'il n'y aurait pas une proposition de loi,
05:03ou je ne sais pas,
05:04est-ce que certains officiers d'actifs
05:07devraient être autorisés à parler,
05:09ou vous estimez que, de toute façon,
05:11non, il ne faut pas que l'armée parle,
05:13c'est l'armée, je parle d'armée d'actifs,
05:16effectivement,
05:17il faut que ça reste comme ça,
05:18parce que c'est trop dangereux,
05:20sinon ça peut amener des débordements.
05:22Je voudrais savoir quelle est votre position à ce sujet.
05:23– Je pense que mes camarades d'actifs
05:26sont effectivement soumis aux devoirs de réserve.
05:29En revanche, moi, je peux dire,
05:32écrire ce qu'ils ne peuvent ni dire, ni écrire.
05:35Je ne suis pas leur porte-parole,
05:37mais je parle avec certains.
05:40Donc, eux, ils obéissent à leur don macronien
05:44qui est mieux que le chaos,
05:46et le moment venu, on avisera.
05:50– D'accord.
05:51– Ah oui, vous laissez beaucoup de sous-entendus,
05:55mais écoutez…
05:56– À chaque jour, suffit sa peine.
05:58– Oui, l'ordre macronien, c'est le chaos,
06:00vous allez très fort,
06:02vous allez assez dur en besogne, là.
06:04– J'entends souvent des résistants
06:07qui me disent que le chaos est inévitable en France.
06:10Car, qu'est-ce qui va bien aujourd'hui en France ?
06:14Il faut réfléchir longtemps avant de trouver.
06:15– Ce qui va bien, les paysages, le vin,
06:19l'art de vivre à la française, vous dit,
06:22il n'existe plus pour vous ?
06:24– Si, le paysage existe, encore en partie.
06:27– Oui.
06:27– Mais, est-ce qu'on peut compter les mécontents ?
06:32Combien de Français, quelle proportion de Français
06:34soutient le Président ?
06:35– Oui, moins 20%.
06:36Sa légitimité est en cause.
06:39Alors, je ne vais pas m'engager sur ce terrain.
06:42– Non, bien sûr.
06:43Puis, il a été élu, il a été élu en 2027,
06:45ça, c'est autre chose.
06:46Mais ce qui m'intéresse, c'est justement ce côté…
06:51Parce que vous avez quand même quelque chose très précis.
06:55Vous avez…
06:56Il y a une plainte de…
06:58Votre plainte, général Cousteau,
07:00devant la Cour de justice de la République,
07:03contre le Premier ministre d'alors, Gabriel Attal,
07:06Sébastien Lecornu, qui était ministre des Armées,
07:08et Stéphane Séjourné, qui était à l'époque
07:10ministre des Affaires étrangères,
07:12vous entendiez, vous et d'autres,
07:14dénoncer la cession à l'Ukraine
07:16d'équipements militaires prélevés
07:18sur les stocks de l'armée française.
07:20Ça, c'est important.
07:21J'aimerais que vous vous expliquiez sur le sujet.
07:23De quoi il s'agit-il ?
07:25– C'est la vraie cause de la sanction.
07:28Parce que, il n'y a pas de relation directe
07:31avec ce qui s'est passé il y a 4 ans.
07:33Le général Pellizzari n'avait pas signé la lettre.
07:36Moi-même, je l'avais signée,
07:37mais j'ai eu l'honneur de faire partie
07:39de la charrette des 6 généraux présumés coupables.
07:42L'affaire a été entendue, tranchée,
07:45la page a été tournée.
07:47– Qu'est-ce qu'il y a eu comme conséquence à ce moment-là ?
07:49– Bien, 4 mois plus tard,
07:51nous avons reçu une lettre,
07:53nous proposant de demander à être radié des cas.
07:56C'est-à-dire qu'on nous proposait
07:57de demander à être sanctionné nous-mêmes.
07:59– De vous radier vous-même, enfin, oui.
08:00– Oui, parce que c'est une question de droits de réserve.
08:02– D'accord.
08:03– Le devoir de réserve, pardon.
08:04Bon, alors, qu'est-ce qui s'est passé là ?
08:07On nous a reproché des faits qui se sont passés
08:09en mars et mai 2024.
08:11Mais la lettre que j'ai reçue du ministre
08:14est arrivée à la fin de l'année.
08:17Et bizarrement, seul, le général Pellizzari et moi
08:21avons été convoqués,
08:24alors que d'autres se sont exprimés également
08:26en termes pas très amènes vis-à-vis du pouvoir.
08:29Je pense en particulier à mon ami et complice,
08:32le général Dominique Delavarde,
08:34aux obsèques de qui je suis allé il y a quelques jours.
08:36Il avait un langage de vérité,
08:39c'était un vrai professionnel de la réinformation
08:42qui, évidemment, ne plaisait pas toujours au pouvoir.
08:45Alors, pour ce qui nous concerne,
08:47avec Pellizzari, nous sommes les deux seuls
08:49qui avons déposé plainte.
08:51Pourquoi ?
08:52Parce que ces trois ministres ont violé
08:55l'article 411.3 du Code pénal
08:58en permettant ou en fournissant
09:01des moyens militaires à une puissance étrangère,
09:03en l'occurrence les craignent,
09:05mais moyens qui ont été prélevés en partie
09:08sur nos propres forces.
09:09Évidemment, ils n'ont pas fait ça
09:11de leur propre initiative.
09:13C'est avec la caution, sinon les ordres du président.
09:16– Qui est chef des armées, quand même.
09:18– Oui, mais ce que je constate,
09:20c'est que moi, je dénonce la violation de la loi
09:26par des ministres,
09:28et c'est moi qui suis sanctionné.
09:29– Oui, elle n'est pas belle, la France ?
09:32– Oui.
09:33– Vous avez été sanctionné, oui, pour ça.
09:36– Je suis rayé des cadres, oui.
09:37– Oui, vous êtes rayé des cadres.
09:39Et en fait, alors, sur le fond,
09:41effectivement, vous dites,
09:43on a déshabillé,
09:44ce n'est pas déshabillé Pierre pour habiller Paul,
09:47déshabillé France pour habiller Ukraine,
09:49en l'occurrence, c'est ça.
09:50– Si on veut.
09:51– Enfin, c'est une métaphore, une image.
09:54Mais est-ce qu'on a vraiment prélevé sur les stocks ?
09:56C'est-à-dire que c'est vraiment, ce n'est parce que la France
10:00n'a pas été le seul pays qui a aidé l'Ukraine,
10:02et il y a eu des accords européens,
10:04en tout cas d'un certain nombre de deux,
10:05qui disent, voilà, il faut aider l'Ukraine,
10:07non seulement en argent, mais en matériel, etc., etc.
10:13Vous vous estimez, pourquoi ?
10:15Est-ce qu'on n'a pas...
10:16Alors, ma question est ça,
10:17mais écoutez, si le chef des armées,
10:19président de la Bulli, décide en toute conscience
10:24de faire cela, est-ce que je reviens au droit ?
10:27Est-ce que le droit, on lui en donne le droit ?
10:29Ou pas ?
10:30Et si on lui en donne le droit,
10:31pourquoi cette plainte ?
10:33Votre plainte ?
10:34– Écoutez, il y a deux choses.
10:35Il y a la forme et le fond.
10:36– Oui.
10:37– Sur la forme, le code pénal est violé.
10:40Ça, c'est indiscutable.
10:41– Pourquoi ?
10:42– C'est pas moi qui peux le demander.
10:43– Non, je comprends.
10:44– Parce qu'il y a un abus de pouvoir, tout simplement.
10:46Le président foule au pied la Constitution et la loi,
10:49quand il veut.
10:50C'est comme ça que ça se passe aujourd'hui.
10:55Sur le fond, bon, après tout,
10:58son choix, c'est le choix d'un politique, d'un président.
11:01Mais cette guerre en Ukraine,
11:03parce qu'il y a une chose quand même qui choque moi,
11:05on aurait pu l'éviter.
11:07Je ne vais pas revenir sur les différents facteurs.
11:10Mais j'observe qu'un ancien président de la République,
11:15qui aujourd'hui est à l'Assemblée nationale,
11:17a dit, comme la chancelière allemande,
11:18qu'il n'avait jamais eu l'intention
11:20de faire appliquer les accords de Minsk.
11:22Mais là, je suis scandalisé.
11:26Et là, je dis,
11:27Madame la Présidente de l'Assemblée nationale,
11:29Mesdames et Messieurs les députés,
11:31ça ne vous choque pas
11:32qu'un ancien président
11:35ait discrédité la voie de la France
11:38sur la place internationale,
11:40et fasse l'objet d'un mandat d'arrêt international
11:43de la part de la Russie.
11:44Alors, voilà ce que se permet l'ancien président.
11:47Et moi, je suis sanctionné.
11:51Ça me choque.
11:52Ça vous choque, oui.
11:53Ça vous choque.
11:54Cet homme devrait être inéligible à vie.
11:56Ça, c'est mon opinion, et je la partage.
11:58Ça, c'est votre opinion,
11:59et vous avez le choix de vos opinions.
12:01Et on verra si elle est partagée.
12:04Juste un mot.
12:05Vous avez réagi par face...
12:09Qu'est-ce que vous avez fait face à cette radiation ?
12:10Vous avez demandé à ce qu'elle soit...
12:13que cette décision soit radiée elle-même ?
12:17L'affaire est en cours, cher monsieur.
12:19Alors, quand on va à la bataille,
12:23on ne dit pas ce qu'on va faire.
12:24On le fait, et après on peut le commenter.
12:27On ne va pas rester là.
12:28Il ne faut quand même pas exagérer.
12:30Car, même le passage devant le Conseil supérieur d'armée,
12:34le terme, c'est un marché de duc.
12:36Pourquoi ?
12:37C'est la politique qui nous a convoqués,
12:39c'est la politique qui sanctionne.
12:43Le Conseil, lui, il donne un avis.
12:46Ça n'est pas de la justice,
12:48c'est de la discipline.
12:50Et quel que soit l'avis du Conseil,
12:52le politique tranche.
12:53Mais moi, on m'a lourdement incité
12:57à demander à travailler des cas de moi-même.
13:00Si je l'avais fait,
13:02la procédure s'est arrêtée.
13:04Mais, dans la mesure où j'ai refusé,
13:06mécaniquement,
13:07j'avais une chance de ne pas y être réelé des cadres,
13:10comme il y a 4 ans.
13:11Donc, c'est un marché de dupe.
13:13Là, j'ai été sanctionné.
13:15Mais, ça ne rime pas à grand-chose.
13:18On ne peut pas.
13:20Comment, objectivement,
13:21et avec un peu de bon sens,
13:22accepter de demander à être réelé des cadres nous-mêmes ?
13:25– Mais ça ne change rien matériellement
13:29à votre situation, aujourd'hui ?
13:30– Ah, c'est une mesure qui est infamante d'abord.
13:35Pourquoi ?
13:36Alors, d'une part,
13:38nous perdons la carte d'identité militaire.
13:42Deuxièmement,
13:42je n'ai plus le droit de me mettre en uniforme.
13:45Et troisièmement,
13:46alors ça,
13:46je perds la réduction en ZNCF,
13:48le quart de place.
13:49J'utilise très peu.
13:51C'est-à-dire que c'est...
13:52On nous ramène...
13:53– C'est un symbole, oui,
13:54de dégradation.
13:55– Oui, exactement.
13:56On s'établera de notre passé de soldat.
13:59C'est ignoble,
14:00d'autant plus que ceux qui sanctionnent
14:03n'ont jamais pris le moindre risque
14:05pour leur propre personne.
14:08J'ai désolé.
14:09– On vous entend.
14:12En tout cas, écoutez,
14:12l'affaire est publique.
14:15Vous en parlez.
14:16Et puis, on continuera de suivre cela.
14:18Merci, Général Cousteau.

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