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Nina Metayer
Europe 1
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21/02/2025
Catégorie
🗞
News
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00:00
11h, Culture Média.
00:02
Thomas Hill.
00:03
Merci beaucoup d'être avec nous pour la suite de Culture Média.
00:06
Nous ont rejoint dans ce studio deux petits choux à la crème.
00:10
Oh oui !
00:11
Autrement dit, il ne faut pas abuser d'eux.
00:13
Eloïse Bois pour les séries et Joey pour la musique.
00:16
Voilà, sans modération.
00:17
Bonjour Thomas.
00:18
Je m'impression qu'on n'est pas venu pour rien ce matin.
00:21
Oh oui, parce qu'on a la chance de recevoir la première femme sacrée meilleure pâtissière au monde.
00:26
Elle ne s'est pas arrêtée là.
00:27
Elle a obtenu ce titre deux années de suite.
00:30
Bonjour Nina Béthayer.
00:31
Bonjour.
00:32
Merci d'être avec nous ce matin et merci de nous avoir apporté un petit déj.
00:36
Un petit déj de luxe.
00:38
On va s'en occuper dans un instant.
00:40
Pour l'instant, on ne touche pas au gâteau.
00:42
Touchez avec les yeux.
00:43
Voilà, exactement.
00:44
On s'intéresse d'abord à notre invitée.
00:45
C'est quand même la moindre des choses.
00:46
On va dresser votre portrait sonore.
00:48
Nina, des petits sons pour mieux vous connaître.
00:50
Voici le premier.
00:51
Mais la Rochelle par la mer, par un beau soir plein vent arrière.
00:57
Mais la Rochelle par la mer, avec un bateau grand ouvert.
01:04
La Rochelle par la mer d'Anne Sylvestre.
01:06
Parce que vous êtes née à la Rochelle, Nina Béthayer.
01:09
Et vos parents ont été critiques gastronomiques, c'est ça ?
01:12
Oui, c'est ça.
01:13
Entre autres ?
01:14
Oui, c'était en plus de leur métier.
01:16
Mon père est développeur et ma mère journaliste.
01:19
Et ils ont travaillé pour Le Petit Futé pendant un moment.
01:23
Ah, Le Petit Futé !
01:24
Très beau job !
01:25
Et ça veut dire qu'ils vous emmenaient dans les bons restos et tout ça ?
01:28
Quand on était sages.
01:29
Pas tout le temps.
01:30
Parfois ils travaillaient, parfois ils nous emmenaient.
01:32
Mais oui, j'ai eu de la chance quand même de faire des beaux restos quand j'étais petite.
01:35
Donc ils ont forcément aussi aidé à développer votre palais, j'imagine ?
01:39
De toute façon, à la maison, il fallait que ce soit forcément cuisiné.
01:42
Tout, maison, avec que des bons produits.
01:46
C'est presque dans l'excès, j'ai envie de dire.
01:50
Il faut que ce soit cuisiné comme ça, avec cette recette-là.
01:52
On ne cuit pas n'importe comment.
01:53
Quelle pâte, quel...
01:54
Ah oui, c'était carré.
01:55
On fait tout, voilà.
01:56
Comme le veut la pâtisserie d'ailleurs, il faut que ce soit extrêmement carré, la pâtisserie.
01:59
Oui, c'est peut-être pour ça que je suis pâtissière en fait.
02:02
C'est une sorte de psy, cette émission.
02:05
On a trouvé une solution, ça faisait 20 ans qu'elle cherchait pourquoi elle était pâtissière.
02:10
Est-ce que le fast-food, par exemple, c'était interdit à la maison ?
02:14
Oui, alors, ça pouvait arriver avec mon père de temps en temps, mais il ne fallait pas que ma mère le sache.
02:19
Il avait des bonnes notes, quoi.
02:20
Le père était un peu plus cool, j'ai l'impression.
02:22
Allez, changement d'ambiance musicale.
02:32
Ça vous dit quelque chose, ça, où je suis le seul ?
02:34
Absolument.
02:35
Et le groupe Mana.
02:37
Parce qu'à 16 ans, Nina Metteye, vous partez au Mexique.
02:41
Pourquoi le Mexique alors que vous ne parliez pas espagnol ?
02:45
Bah oui, en fait, c'est parce que je ne savais pas faire grand-chose de ma vie.
02:48
À l'école, je n'étais pas très forte, je faisais beaucoup d'activités extrascolaires,
02:51
mais c'est pareil, j'étais toujours dans l'unité plus nulle.
02:53
Et à un moment, je rencontre une jeune fille, un peu plus grande que moi,
02:57
qui parle un anglais incroyable, mais qui est française,
03:00
et je lui demande comment elle a appris ça.
03:02
Et elle me dit qu'elle est partie vivre un an à l'étranger.
03:04
Et c'est toujours ça qui marche.
03:06
Mais comme les États-Unis étaient prisés, et que tout le monde voulait partir aux États-Unis,
03:10
on m'a dit qu'il n'y avait pas grand monde qui voulait partir au Mexique à cette époque-là,
03:14
parce qu'envoyer son enfant de 16 ans au Mexique,
03:18
ce n'est pas forcément très rassurant pour les parents.
03:20
Et du coup, j'ai décidé de partir là-bas, parce qu'il y avait plus de place.
03:22
Et vos parents, ils n'avaient pas peur ?
03:24
Alors si, je pense, mais ils sont assez sympas.
03:28
Et ma mère était partie jeune à l'étranger, donc elle m'a laissé faire ça.
03:31
Je pense que mon père était un peu stressé quand même, et ma mère aussi.
03:35
Et donc, c'était des études au Mexique pendant un an, c'est ça ? À 16 ans ?
03:38
Donc c'est un échange scolaire avec le Rotary Club.
03:40
Donc on est quand même dans une famille où on est à l'école.
03:44
J'étais en première à l'époque, intégrée dans une famille mexicaine.
03:48
Et donc vous parlez parfaitement espagnol maintenant ?
03:50
Alors j'ai mis un peu de temps avant de m'y mettre.
03:52
J'ai quand même mis 2-3 mois avant de commencer à parler espagnol là-bas.
03:54
Mais une fois que je m'y suis mise, c'était bon.
03:56
Et alors, j'avoue que ça fait quand même 20 ans cette année.
03:59
Donc oui, je parle espagnol.
04:01
Mais c'est plus aussi...
04:02
On va basculer totalement en espagnol.
04:05
Et à la base, vous ne saviez pas trop quoi faire comme métier à cette époque-là.
04:09
Alors vous l'avez dit, vous n'étiez pas très bonne à l'école.
04:11
Ce n'était pas trop votre truc, vous cherchiez un petit peu.
04:13
Et puis finalement, ce sont les Mexicains qui vont vous donner une idée.
04:26
Le pain de Sombra.
04:27
Moi aussi, j'ai découvert hier.
04:29
Il y a une petite chanson sur le pain.
04:32
En fait, comme vous êtes française,
04:34
tous les Mexicains vous demandaient tout le temps si vous saviez faire le pain.
04:36
Oui, et j'ai remarqué qu'en fait, les Français qui ne sont pas boulangers
04:39
ne savent pas faire de pain.
04:41
C'est vrai, un peu plus depuis le Covid.
04:43
Le confinement a aidé quand même.
04:44
Mais on s'est rendu compte plutôt pendant le Covid
04:46
que c'était très compliqué de savoir faire du pain.
04:48
Et donc vous vous êtes dit, je veux apprendre, c'est ça ?
04:51
Oui, en fait, mon but, c'était d'habiter au Mexique.
04:53
Ce n'était pas forcément de devenir boulangère.
04:55
Mais comme je n'avais pas d'idée de métier,
04:57
je me suis dit que boulangère, ça pourrait me correspondre.
04:59
Boulangère au Mexique.
05:00
Voilà.
05:01
En plus, c'est bien boulanger parce qu'on peut le faire partout.
05:03
Le jour où vous quittez le Mexique, vous pouvez être boulangère en France, en Belgique, au Japon.
05:07
C'est exactement ce que je me suis dit.
05:09
Et puis, c'était des études assez courtes.
05:11
Donc, ça rentrait dans mes cordes.
05:13
Donc, vous êtes rentrée en France, à La Rochelle,
05:15
pour vous former à la boulangerie.
05:16
Exactement.
05:17
Et ça, ça a duré combien de temps ?
05:18
En fait, c'est un an d'apprentissage.
05:21
C'est assez court.
05:22
Mais je me suis rendu compte que finalement,
05:24
la boulangerie, ça me plaisait.
05:26
Parce qu'au départ, je pensais vraiment faire des études de boulangerie
05:29
pour monter ma boulangerie.
05:30
Mais pas dans l'optique, forcément.
05:32
Enfin, je ne pensais pas en faire ma passion, en fait.
05:34
C'était simple.
05:35
Vous vouliez faire tourner un établissement
05:37
et puis faire autre chose peut-être à côté ?
05:39
Je ne sais pas vraiment.
05:41
Mais je ne pensais pas que la boulangerie allait être ma passion.
05:43
Et en fait, je commence à travailler ces trois matières premières
05:45
qui sont incroyables.
05:46
C'est juste de la farine, de l'eau et du sel.
05:49
Et en fait, avec ces trois matières premières,
05:51
Denis Baron me transmet ce savoir-faire.
05:54
Et là, j'apprends à donner vie à ces trois ingrédients.
05:57
Ça fermante, ça pousse, ça sent bon
05:59
et ça rend heureux tellement de gens.
06:01
C'est l'aliment préféré de tout le monde.
06:03
Sauf que le problème, c'est que vous n'arrivez pas
06:05
à trouver un apprentissage.
06:07
C'est ça ?
06:08
Voilà. Et en fait, avant de trouver Denis Baron
06:10
qui accepte de nous transmettre son savoir,
06:13
j'ai quand même cherché un petit bout de temps
06:15
parce que finalement, je me suis rendue compte assez vite
06:17
que ce n'était pas un métier féminin.
06:19
Et je n'ai pas pensé à ça avant.
06:21
Et donc, j'ai fait une vingtaine.
06:23
Pourquoi ce n'est pas un métier féminin ?
06:25
C'est très physique.
06:27
Les sacs de farine, à l'époque, pesaient 50 kilos.
06:29
Et puis après, pour mettre dans le pétrin,
06:31
on dit décuver, donc enlever les patons du pétrin, etc.
06:34
Ou façonner.
06:36
Tout ça est très physique.
06:37
Et c'est des horaires qui sont de nuit,
06:39
des horaires qui sont toujours en décalé,
06:41
les week-ends, etc.
06:42
Donc, c'est vrai que j'ai eu beaucoup de mal
06:44
à trouver un apprentissage.
06:46
Et puis, Denis Baron a été le seul
06:48
à la Rochelle à bien vouloir accepter sa candidature.
06:51
Et puis, la solution, ça a été ça, finalement.
06:55
Prenez de la farine.
06:57
Versez dans l'eau.
07:00
Versez dans la terrine.
07:02
Quatre mains bien posées.
07:06
Autour de...
07:07
C'est Baudin, hein ?
07:08
C'est Baudin.
07:09
C'est Catherine Baudin, bien sûr.
07:12
Quel est le moment où vous vous êtes dit, Nina,
07:14
mais taillez, mon métier, en fait,
07:15
ce ne sera pas la boulangerie,
07:17
ce sera la pâtisserie.
07:18
Eh ben, en fait, je suis arrivée à Paris.
07:20
Et je cherchais un emploi en boulangerie, évidemment.
07:23
Dans des bonnes boulangeries.
07:24
Et je n'en ai pas trouvé.
07:26
On ne m'a pas acceptée, encore une fois.
07:28
Et je me suis dit...
07:30
J'avais remarqué qu'il y avait plus...
07:31
Donc, j'avais le choix entre vendeuse ou pâtissière,
07:34
comme formation, pour rentrer dans les boulangeries.
07:36
Et je me suis dit que si j'apprenais à faire de la pâtisserie,
07:38
je rentrerais dans les fourniles des boulangeries.
07:40
Ils m'embaucheraient en tant que pâtissière.
07:42
Puis, moi, je leur montrerais qu'en fait,
07:43
ils peuvent me faire confiance et que je sais faire du pain.
07:45
Et là, je deviendrais boulangère.
07:47
J'arrive à porter les 50 kilos.
07:48
Voilà, c'est ça.
07:49
Donc, la pâtisserie, ça a été une porte d'entrée
07:52
pour revenir à la boulangerie.
07:53
Ah oui, mais je n'aimais pas faire des gâteaux ni les manger.
07:55
C'est marrant.
07:56
C'est incroyable.
07:57
Je détestais ça, vraiment.
07:58
Et quelques années plus tard,
07:59
vous êtes doublement élue meilleure pâtissière au monde.
08:03
Et dans un instant, Nina Metteye,
08:04
on va goûter les petites merveilles que vous nous avez apportées.
08:07
Puis, j'aimerais bien que vous nous donniez aussi
08:08
quelques petits conseils en cuisine.
08:09
On en a plein.
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