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L'édito de Mathieu Bock-Côté : «L'islamisme dans le sport et la conquête de la France»
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20/02/2025
Dans son édito du 20/02/2025, Mathieu Bock-Côté revient sur [thématique de l'édito]
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Dans les faits, il faut véritablement être aveugle et sourd et ne vouloir rien voir justement
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pour ne pas comprendre l'ampleur de l'islamisation du pays, et j'ajouterais du continent.
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L'islamisation, elle est visible, elle est la conséquence inévitable des changements
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démographiques que nous connaissons, elle est la conséquence inévitable de la conquête
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de l'islam par l'islamisme qui tient partout à planter vers ces symboles pour dire territoire
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conquis, désormais ici c'est chez nous, et un des champs de bataille de prédilection
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c'est le sport.
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Alors qu'est-ce qu'on apprend dans cet article du Figaro ? Qu'il y a de plus en plus, oh
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surprise, le voile partout, de plus en plus de prières partout, de plus en plus de modifications
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des horaires partout, de plus en plus de séparatisme sexuel, c'est important de le dire, donc
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est-ce qu'il y a le contact entre les hommes et les femmes, se serrer la main par exemple
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sous le signe de la cordialité sportive, et bien non, de moins en moins parce que ça
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heurte chaque cas les mœurs islamiques.
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Je note qu'au début ça touchait surtout les femmes, évidemment la question du foulard,
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mais ça touche aussi les hommes désormais qui doivent quelquefois se cacher les cuisses
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et se cacher les genoux, les mollets, et c'est tout parce qu'apparemment ce serait anti-islamique
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de s'afficher ainsi.
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Alors qu'est-ce qui se joue à travers cela ? C'est toujours la question de la pudeur.
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Moi rien ne m'exaspère autant que définir nos sociétés par des grands principes et
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des grandes valeurs insaisissables.
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Ce qui définit une société ce sont ses mœurs, c'est sa culture, c'est sa manière
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d'être.
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Or au cœur de toute société, je dirais de toute civilisation, le rapport entre les
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hommes et les femmes est le rapport fondateur.
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Est-ce qu'il y a entre les sexes une vocation à la mixité, une vocation à la conversation,
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une vocation au fait que les deux sexes finalement cohabitent, se touchent, vivent ensemble,
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ou est-ce qu'on est véritablement dans un principe d'imperméabilité entre les
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sexes ? Parce que la femme qui s'expose peut susciter le désir et l'homme laissé
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à lui-même est incapable de contenir son désir.
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Donc ce que l'on voit à travers cela, c'est une colonisation culturelle par les mœurs
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de l'islamisme et qui s'étend de plus en plus dans tous les domaines de la société,
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le sport principalement.
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Alors la plupart d'entre nous, je crois, sommes très inquiets devant cela, sauf bien
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évidemment quelques fois certaines autorités sportives.
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Et je vais citer M. Marc-Henri Cugler, qui est vice-président en charge de la section
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féminine du club de rugby de Bobigny.
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Qu'est-ce qu'il nous dit ? « Nous, on vit ces questions-là avec beaucoup de naturel
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». Il dit « c'est très bien, c'est la diversité qui se manifeste et vous le savez,
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la diversité c'est toujours une richesse ». Il ajoute « ce 1er février, il y avait
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une joueuse qui portait une cagoule et elle met son casque pour jouer » parce que souvent
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le casque est mis pour cacher le voile.
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« En revoyant le match précédent, j'ai remarqué qu'une autre fille, après avoir
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mis un essai, s'était signée en regardant le ciel ». Autrement dit, entre une fille
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qui se signe discrètement en regardant le ciel, ou un homme, ou j'en sais rien, et
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la présence massive des signes de l'islam conquérant dans nos sociétés, il y a un
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marqueur d'équivalence qui est posé par ces autorités.
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J'ajoute que M. Marc-Henri Cugler, donc toujours lui, nous dit « on se trompe de
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combat » parce que le voile et tous ces symboles islamiques sont des symboles d'intégration
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à la France.
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Parce que quand une femme, si elle ne peut pas mettre son voile, elle va rester chez
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elle.
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Donc si elle peut mettre son voile, ou si les autres signes islamiques qu'on a évoqués,
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et bien elle peut pénétrer dans la société, elle peut entrer en société, et dès lors
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le voile est le symbole de l'inclusion, et le refus du voile est le symbole de l'exclusion.
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On connaît ça par cœur depuis des années.
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N'oublions pas que chez les Britanniques, si je ne me trompe pas, c'est arrivé cette
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semaine, le JDD nous en parlait, une femme qui était condamnée à... vous savez la
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prise de la photo qu'on prend quand on va en prison si on a une mauvaise job, elle
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l'a fait avec son hiccab.
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C'est du génie.
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La photo d'identité, photomaton pour avoir une pièce d'identité.
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Quand on est en prison, oui c'est ça.
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Oui c'est ça, c'est du génie quand même.
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Donc voyez, jusqu'où le hiccab, c'est l'inclusion, le hiccab c'est la citoyenneté inclusive,
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le refus de tout cela c'est l'exclusion, la xénophobie et l'islamophobie, on avait
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compris.
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L'histoire ne dit pas si on l'a reconnue.
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La loi votée au Sénat mardi, Mathieu Bocoté interdisant le voile dans le sport, est-ce
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qu'elle va permettre d'endiguer le phénomène que vous décrivez ?
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C'est un geste légitime, c'est une loi nécessaire qui permet de nommer un problème.
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Il faut lutter contre l'islamisation du sport en particulier et de la société en général.
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Donc c'est très bien.
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Ensuite, moi je suis de ceux qui se questionnent devant cette espèce de raisonnement très
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extrême-centre qui consiste à dire qu'on va faire venir en nos pays des millions de
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gens d'une religion pour tout faire ensuite pour les empêcher de la pratiquer.
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Personnellement, je veux la fermeté, je veux la laïcité, je veux tout ça, mais à quoi
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s'attendent ceux qui se disent on va les faire venir, l'islam est aujourd'hui renaissant,
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c'est un islam expansionniste et revanchard et conquérant, mais parce qu'on va traverser
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la Méditerranée, soudainement nous allons les faire venir.
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C'est comme il y a une espèce de coup de baguette laïque et d'un coup, on transforme
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celui qui pourrait être un intégriste en parfait petit républicain qui récite, en
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fait qui parle comme Marc Menand.
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Ça marche pas comme ça la vie.
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Et j'ajouterais une chose qui m'obsède en la matière, la laïcité ne suffit pas, c'est-à-dire
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empêcher les signes religieux ostentatoires de l'islam en particulier, mais pas seulement,
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ne suffit pas pour faire une société aimer la France, c'est pas simplement ne pas porter
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de voile.
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Adhérer à la France, c'est pas seulement ne pas porter de voile ou ne pas porter des
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bas pour cacher ses cuisses ou ses genoux, quoi que ce soit quand on est un homme, c'est
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quelque chose d'autre.
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C'est pour ça que je vais revenir à cette évidence, un pays ce sont des mœurs, donc
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un pays ça se mange, c'est de la viande, pas l'âle, c'est du porc de temps en temps
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qui n'est pas vécu comme un scandale, c'est un pays ça se boit, ça boit du vin et le
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vin n'est pas vu comme un symbole effrayant et affreux, un pays ça se serre la main quelques
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fois, les hommes et les femmes peuvent interagir sans être inévitablement sur le mode je
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m'inquiète de l'autre, de quelle manière et ainsi de suite, donc c'est la possibilité
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d'un désir civilisé dans la cité qui ne soit pas immédiatement vu comme une agression
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ou une menace.
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Un pays ça s'admire dans son histoire, c'est le fait de reconnaître que la France à jamais
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portera une marque chrétienne et non pas la marque islamique, à moins que la France
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change de telle manière qu'elle soit conquise, sous le signe d'une conquista qui exigerait
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autre chose ensuite.
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Alors la conversion des immigrés à la France qui est nécessaire, qui est indispensable,
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ne peut pas être simplement une adhésion à la laïcité, la laïcité est nécessaire,
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elle est terriblement insuffisante, la conversion est plus forte, on appelle ça la conversion
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à une identité culturelle et nationale, la conversion à des mœurs, et ça quand
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on se refuse à soi-même sa propre identité, comment être capable d'y convertir les autres.
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Je pensais à ce qu'on disait tout à l'heure sur le changement de loi dont on a parlé
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tout à l'heure, d'abolir les lois liberticides, la fille qui ne lâche rien, non mais lorsqu'on
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voit la loi sur la laïcité par exemple, elle existe, elle peut être respectée d'une
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certaine façon ou d'une autre, ou bien les textes peuvent être interprétés de façon
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à la comprendre complètement différemment, vous voyez ce que je veux dire ? Et c'est
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ce qui est intéressant de voir qui change aujourd'hui, c'est-à-dire que les lois
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sont les mêmes, mais l'interprétation change complètement pour pouvoir punir certains.
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Je noterais cela dit, vous avez raison, mais je noterais que c'est la possibilité même
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de poursuivre quelqu'un pour délit d'opinion qui cause problème, le simple fait de pouvoir
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poursuivre Zemmour ou n'importe qui d'autre parce qu'il a dit quelque chose qui nous
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choque, la possibilité juridique de mon point de vue cause problème, quelle que soit l'interprétation
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libérale ou non qui soit faite de la loi.
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