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Il trait ses Charolaises à chaque vêlage
Web-agri
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30/01/2025
Découvrez cet éleveur de Charolaise qui mise beaucoup sur le bon démarrage des veaux.
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🐳
Animaux
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Ça fait plus de douze ans que je sonde tous les veaux systématiques, donc je vais peut-être
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paraître pour un fou, mais moi je le fais.
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La pathologie qui est quand même le format de base, c'est-à-dire pas de veaux malades.
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J'assiste où je viens à chaque village, à n'importe quelle heure du jour et de la
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nuit.
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Après l'été, c'est différent, c'est du tracteur, c'est changer les vaches et tout,
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ça se passe beaucoup mieux.
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Avoir des vaches calmes pour les changer tout seuls, c'est pas désagréable.
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Maintenant il y a un peu ma femme et mes enfants qui viennent m'aider à les changer de chambre,
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sinon on a trois quarts du temps tout seul.
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Ça se passe pas trop mal.
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Le choix de dévélage décembre-janvier se fait parce que l'été il y a énormément
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de travail dans les champs, et décembre-janvier plus calme, on va dire extérieur, donc je
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me concentre à fond sur mes vaches et le démarrage de mes petits veaux.
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Donc on va dire que c'est un petit peu historique de drencher les veaux.
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Au début, quand je me suis installé, le père avait 40 vaches en vélage étalé.
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Je suis monté à 80-90 assez rapidement en vélage groupé, donc toute la misère du
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monde dont j'allais m'installer m'est tombé dessus, toutes les maladies possibles et imaginables.
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Donc en fait, le veto de l'époque, il commence à nous parler de drencher les veaux pour
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qu'ils absorbent un maximum d'anticorps, donc on a commencé comme ça.
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Et après je suis parti là-dessus, je trouvais que les veaux, ils allaient beaucoup mieux,
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ils étaient beaucoup plus vifs et beaucoup moins malades derrière.
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Donc le docteur Garcia, quand il a vu que je drenchais les veaux, il a trouvé ça vraiment
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très intéressant.
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Et l'idée du travail de Sébastien, c'est de bosser sur un apport rapide de colostrum
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et en estimant le volume considéré.
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Et ce qui nous intéresse en estimant le volume en plus de la concentration, c'est de pouvoir
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avoir deux leviers sur lesquels travailler.
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L'idée c'est de se dire, il faut travailler sur la concentration ou sur le levier volume.
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Là, l'intérêt du travail de Sébastien, c'est qu'on peut travailler sur les deux,
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alors qu'en élevage à laitant, souvent en mesure des concentrations, pas souvent en
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mesure des volumes.
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Et ensuite, du coup, on s'est mis à peser les colostrums, les taux de brix, et après
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on est rentré dans le projet Coq avec les labos Vierbach.
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Ça fait plus de douze ans que je sonde tous les veaux systématiques.
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On s'est rendu compte que le colostrum était un très gros indicateur de bonne santé du
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cheptel.
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Et pour la reprise, on est encore assez à l'ancienne, c'est-à-dire avec le petit
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carnet que tout le monde a eu et que tout le monde a en élevage.
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Et ce qu'on a mis en plus, outre l'aspect facilité de vélage, c'est-à-dire le facilité
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1, 2, 3, 4 que tout le monde connaît, notre travail ça a été d'estimer d'une part
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la valeur du colostrum.
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Donc, vous voyez, sur des colostrums prélevés comme ça et avec un analyseur comme ça,
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ça nous permet d'avoir un pourcentage de brix qui nous permet d'avoir en fait une
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valeur en grammes par litre d'immunoglobuline.
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Et pour multiplier cette valeur en grammes par litre d'immunoglobuline, on le multiplie
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par le volume de première traite que vous avez ici, que vous avez par exemple là de
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un demi-litre, deux litres.
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En fait, le vrai travail de Sébastien Labrunte, ça a été de traire les vaches à la naissance
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et d'estimer les volumes de lait, ce qui est un travail titanesque d'une part et
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d'autre part extrêmement profitable puisque ce qu'on traite, on le fait boire.
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Il y a en fait l'apport alimentaire qui doit être régulier et travaillé, c'est-à-dire
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qu'aujourd'hui, les apports à base de paille en préparation au vélage ont montré
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leurs limites.
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Ça veut dire qu'un apport protéique travaillé, je n'ai pas dit important, j'ai dit travaillé,
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donc ça veut dire que l'impact d'un nutritionniste peut être très intéressant sur ce sujet.
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Ensuite, on a les événements qui sont liés à la qualité de l'herbe de l'année et
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dernier élément, on a également de quoi travailler autour soit du parasitisme, soit
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de l'apport en oligo-éléments, histoire d'avoir des bases de réflexion.
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On ne peut changer qu'un élément et se rendre compte que d'une évolution ponctuelle
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au travers du colostrum qui est un petit peu un garde-fou au travers de sa concentration
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et également au travers de son volume.
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Donc tu vois, si tu as un veau, si par exemple tu as une valeur de colostrum à 24, ce qui
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fait 75 grammes par litre, 24% en brix, et bien avec le poids, tu as ce qu'il devrait
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boire.
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Et en fait, ce qui est très intéressant pour les éleveurs, quand on leur parle d'une
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concentration, ça les intéresse, quand tu leur dis c'est ce volume-là qui devrait
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être pris par le veau pour qu'il soit correctement protégé, ça leur parle beaucoup plus.
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Et en fait, ce que tu as en allaitant ton facteur limitant, c'est souvent le volume
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de lait plus que la concentration d'immunoglobuline.
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Les exemples qu'on a chez Sébastien, c'est que ça oscille entre 1,5 litre et 5 litres.
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Il n'y en a pas beaucoup plus.
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Quand vous êtes sur une vache laitière, des fois on a des premiers traits qui vont
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être à 8, 9 litres sans aucune difficulté.
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Pour faire comprendre cet élément-là, il faut des normes.
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Ça veut dire qu'il faut le faire plusieurs années de suite.
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On ne s'améliore que quand on connaît l'endroit d'où on part.
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Il n'y a rien d'exceptionnel à se mettre à quatre pattes.
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Donc 1 litre, on va regarder comment qu'il est fait.
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Je mesure le taux de Briggs, 36,8.
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Finalement, ça prend moins de dix minutes de temps, c'est fait.
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Moi, depuis plus de dix ans que je fais ça, ils m'ont toutes donné du lait.
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J'ai pris quelques coups de pied, mais celles que je vois qui bougent, je leur attache la
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patte.
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Jusque-là, je n'ai jamais eu de problème.
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En général, j'arrive à peu près à sortir la quantité voulue.
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Là, tout à l'heure, on n'avait qu'un litre, mais il était très épais.
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Ce qu'on est en train de travailler avec Sébastien, c'est tout un travail autour
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de l'impact de la préparation colostrale, et donc du colostrum, qu'il soit au travers
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de sa concentration ou au travers de son volume, sur le GMQ à postériori de l'animal.
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Les veaux démarrent plus vite.
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Là, il a déjà retêté, juste après le drenchage, et les veaux sont en meilleure
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forme.
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Avec le projet Coq, on a vérifié que les veaux malades avaient une corrélation avec
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la qualité ou la quantité de lait ingéré au départ.
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L'intérêt de faire une prise de sang, c'est de vérifier que le transfert de ce
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que le veau a bu au travers du travail de Sébastien est bien passé en termes d'immunoglobuline
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au niveau du sang du veau, c'est-à-dire qu'on passe des IgG du colostrum, des immunoglobulines
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du colostrum, aux immunoglobulines sanguines qui assurent la protection, puisque le veau
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naît sans protection, et c'est le travail de l'éleveur qui fait qu'il y a de la
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protection et donc moins de maladies.
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On s'est rendu compte que plus il est donné tôt, mieux ça marchait.
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Ce sont des veaux qui devraient avoir beaucoup moins de maladies, beaucoup moins de problèmes.
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Donc en gros, je préfère passer cinq minutes là, et les charges vétérinaires sont plutôt
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sur l'obstétrique, du veillage difficile.
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Un vrai veau à diarrhée de moins de 24 heures, ça doit faire au moins 12 ans que
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je n'en ai pas eu.
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S'il ne tombe pas malade, s'il n'a pas de diarrhée, s'il n'a pas de poumons,
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s'il n'a pas de gros nombrils, c'est un veau qui va pousser.
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Comme il a du bon lait, il va pousser et pousser, il sera magnifique, et du coup tu le gardes.
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Pour plus d'informations, visitez www.cdc.gc.ca
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