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Adolescent tué à Paris : "L'idéologie de l'excuse tue" pour Elisabeth Lévy
Sud Radio
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27/01/2025
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Transcription
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00:00
Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:04
Nous retrouvons Elisabeth Lévy, comme tous les lundis matins, 8h10. Elisabeth, bonjour.
00:08
Bonjour Jean-Jacques.
00:09
Merci d'être avec nous. Vous avez voulu revenir sur Elias, poignardé vendredi pour un téléphone portable
00:16
dans le sud du 14e arrondissement de Paris. Il sortait de son entraînement de foot.
00:20
Eh oui, ça se passe près de chez vous. Et encore une vie fauchée par la délinquance ordinaire.
00:27
Alors bien sûr, on pense à ses parents, et on pense aussi à tous les parents qui auront demain peur
00:32
de laisser leur gosse jouer au foot ou aller voir des copains.
00:35
Mais ce qui m'intéresse, en tous les cas, ce qui m'a frappé dans cette affaire,
00:38
c'est que c'est un cas chimiquement pur, déravage de l'idéologie de l'excuse.
00:43
Oui, l'idéologie peut tuer.
00:45
Les deux agresseurs présumés étaient, selon le Parisien, très défavorablement connus
00:50
des services de police, ce qui, pour le Parisien, signifie probablement gang ou bande, en tous les cas.
00:57
Donc vous l'avez rappelé, Jean-Jacques, ils ont alors pédigré des vols avec violence ou en groupe
01:03
du port d'armes prohibés. Notamment, ces vols avec violence se sont passés dans deux stades du quartier
01:10
dont celui d'où sortait Elias, ce que la maire PS du 14e Carré-Petit...
01:15
Écologiste, précisément.
01:16
Ah pardon, je crois qu'elle était PS.
01:18
Non, non, écologiste.
01:19
Erreur. Ce que la maire du 14e Carré-Petit qualifie pudiquement de signaux d'alerte.
01:26
Qu'a-t-on fait donc avec ces signaux d'alerte ?
01:29
Elle l'expliquait samedi sur BFM, toute honte bue.
01:33
On a mobilisé tout le monde, on a mis des réponses sur ce qui passait
01:37
et on a apporté des réponses. Et quelles réponses ? Parce que manque de chance.
01:41
Le Parisien a exhumé ses déclarations de mars 24, là c'est vraiment cruel.
01:45
Voilà ce qu'elle disait en mars 24, donc après l'affaire des stades.
01:49
En discutant avec les services sociaux et les associations sportives,
01:52
on a identifié cinq jeunes. Écoutez bien, j'espère que vous êtes tous assis.
01:56
On leur a apporté un soutien éducatif, on a aidé leur famille et depuis tout va mieux.
02:02
Les deux tueurs présumés faisaient sembl... faisaient... c'est à peu près clair je pense.
02:07
Mais c'est sûr.
02:08
En tous les cas, ce que dit le Parisien, je les crois...
02:11
Ça a été confirmé ce matin par mon invité, Marie-Claire Carhergé, qui est élue du 14ème.
02:18
Donc les deux tueurs présumés faisaient partie de ces cinq jeunes qu'on avait identifiés.
02:24
Sans surprise, la chaîne pénale a été tout aussi inefficace,
02:27
puisqu'avec cette dissociation, vous l'avez dit aussi, ils devaient comparaître.
02:31
Vous savez, maintenant il y a deux audiences.
02:33
On vous dit coupable et puis huit mois après, ou dix mois après,
02:36
on vous audience pour la sanction, ce qui est complètement absurde.
02:40
Bref, ils ont aussi été placés sous contrôle judiciaire avec interdiction formelle de se côtoyer.
02:45
On voit bien qu'ils tremblaient.
02:47
La vérité qui est cruelle et réellement insupportable, qui nous met tellement en colère Jean-Jacques,
02:52
c'est qu'on savait, on savait que des bandes semaient la violence dans le sud du 14ème,
02:57
et on n'a rien fait.
02:58
Pire, on a apporté à ces barbares un soutien éducatif et on a aidé leur famille, mais on croit rêver.
03:05
Mais alors qui est responsable, selon vous ?
03:08
Je pourrais vous dire qu'on est tous responsables, mais non en réalité.
03:10
Politiquement, d'abord, il y a une responsabilité écrasante de la gauche
03:14
qui refuse toujours la répression et qui vote toujours contre les textes de loi répressifs.
03:19
Mais la droite s'est souvent couchée et Emmanuel Macron, lui, a peur d'écartier,
03:24
ce qui semble aller dans le même sens.
03:26
Mais je dirais plutôt que le terreau de tout cela,
03:29
et je vous ai dit que l'idéologie est tuée parfois,
03:32
et bien c'est un désarmement culturel.
03:34
Le commentariat convenable, la sociologie d'État, les associations subventionnées
03:39
et toute la gauche angélique, et bien toutes les voix autorisées du progressisme
03:44
propagent les mêmes fadesses depuis 40 ans,
03:47
tout en niant la surreprésentation des Français issus de l'immigration dans la délinquance,
03:52
explique quelle est la conséquence du racisme, de la misère, du colonialisme,
03:56
ce qui n'est pas très logique.
03:57
Mais quoi qu'il arrive, c'est de notre faute.
03:59
Les racailles sont exonérées de leurs responsabilités
04:03
et même transformées en victimes ces pauvres petits anges.
04:06
Alors rappelez-vous d'ailleurs, après les émeutes, on s'est félicités
04:10
parce que des peines fermes avaient été prononcées.
04:12
Alléluia !
04:13
Mais combien d'ailleurs ?
04:14
Quelle peine ?
04:15
Et combien ont été réellement exécutées Jean-Jacques ?
04:18
J'en doute.
04:19
Alors pourquoi des multi-agresseurs se baladent-ils en liberté ?
04:22
Et bien parce que cette idéologie de l'excuse imprègne les institutions
04:27
et l'appareil d'État, l'éducation nationale, la justice,
04:30
aux côtés de ces municipalités écolobobos qui prétendent lutter
04:34
contre la violence à coup de subventions de médiathèques
04:37
et d'accommodements déraisonnables.
04:40
Le résultat de cette détestation de la répression,
04:43
c'est que non seulement l'État a perdu le monopole de la force,
04:47
mais qu'il répugne de toute façon à l'exercer.
04:50
Et le résultat, c'est qu'Eliott n'est jamais rentré du foot.
04:53
Eric Revelle, que pensez-vous de ce que vient de dire Elisabeth ?
04:59
Je vais vous dire, j'ai partagé le même sentiment que ce que dit Elisabeth
05:04
au début de son édito, c'est-à-dire quand vous avez un enfant encore jeune,
05:08
ce qui est mon cas, qu'il fait non pas du foot mais du basket,
05:13
qu'il se rend à son gymnase, je me suis posé la question.
05:19
C'est-à-dire je me dis mais ça peut arriver n'importe où dans la rue.
05:25
Ça, ça m'a frappé.
05:27
Quelle aurait été ma réaction si mon fils avait été agressé ou pire ?
05:33
Je ne sais pas.
05:34
Je vous le dis franchement, je ne sais pas.
05:35
Dans quel état de colère ?
05:37
On ne peut pas se mettre à la place des parents.
05:39
C'est-à-dire que là, j'ai pensé au début, tout de suite,
05:42
Elisabeth a raison de commencer par ça, aux parents.
05:45
Maintenant, j'ai écouté avec attention votre invitée tout à l'heure,
05:49
Marie-Claire Carhercher, qui a été éphémère ministre.
05:53
Qui a été éphémère ministre mais qui est élue du 14e.
05:55
Absolument.
05:56
Qui connaît parfaitement ce...
05:57
Elle aborde un sujet qu'on aborde avec banalité depuis des années,
06:00
des années, des années, au-delà de l'éducation, de la répression,
06:04
c'est l'excuse de minorité.
06:05
Oui.
06:06
Moi, je reviens là-dessus pour une raison très simple.
06:08
Je ne suis pas pour coller des peines de prison,
06:11
quoique sur des assassins.
06:13
Mais je vais vous dire, est-ce qu'on peut se poser la question quand même ?
06:16
Est-ce qu'on peut faire réfléchir les gens sur l'interrogation suivante ?
06:20
Est-ce qu'on est de la même manière aujourd'hui, à 14 ans, à 15 ans,
06:24
un mineur qu'on l'était il y a 20 ans ou 30 ans ?
06:27
Parce qu'on baigne dans un monde de violence, miné par le trafic de drogue.
06:32
Mais là, en l'occurrence, ces agresseurs ont 16 et 17 ans.
06:34
Oui, oui, oui.
06:35
En plus, ils ont 16 et 17 ans.
06:37
Donc on peut la lever.
06:38
Voilà.
06:39
Elle peut être levée, là.
06:40
Donc là, elle peut être levée.
06:41
Mais plus globalement, je lisais un papier, je crois que c'est dans Le Figaro,
06:45
sur l'explosion de la violence chez les plus jeunes, aujourd'hui.
06:48
Comment est-ce qu'on essaie de contrecarrer ça ?
06:51
Simplement en demandant aux associations d'être plus compréhensives
06:54
en leur versant des subventions ?
06:55
Je ne pense pas, je vous le dis.
06:57
Je pense que c'est un effort collectif.
06:58
Bon, alors c'est peut-être un effort collectif, mais...
07:00
Les parents, d'abord, c'est un effort collectif.
07:02
Mais attendez, attendez.
07:03
Excusez-moi, là, quand même.
07:04
Là, il y a quand même...
07:06
Je n'ai pas l'habitude de confondre les erreurs politiques, disons,
07:10
et la faute d'État.
07:12
Mais là, pardon.
07:13
Je veux dire, donc, en décembre 23, ces gens attaquent des stades.
07:17
Ils vont voler avec violence dans deux stades du 14e.
07:21
Et, je vous le dis, ils ne se limitent pas à ça.
07:23
Vous avez cité une partie de leur dossier, Jean-Jacques, tout à l'heure.
07:28
Que fait-on ?
07:30
On se réunit avec les acteurs associatifs ?
07:34
On apporte un soutien éducatif et on apporte un soutien aux familles.
07:38
Mais excusez-moi, on est dingue.
07:41
C'est de la non-assistance à personne en danger.
07:43
Car si on avait fait notre boulot,
07:45
si l'État avait fait son boulot à ce moment-là,
07:47
Elias serait rentré du foot.
07:49
Elias serait aujourd'hui à l'école.
07:51
C'est surtout si la mairie d'arrondissement avait fait son boulot.
07:54
C'est elle qui avait organisé.
07:56
Alors, la mairie d'arrondissement, en réalité, n'a aucun pouvoir de police.
07:59
Vous le savez, les maires.
08:00
C'est la maire.
08:01
La maire a un pouvoir de police.
08:03
Mais, par ailleurs, tout le monde, là, dans les services sociaux,
08:06
les services sociaux, ils ont que ça à faire de dire qu'il faut prendre des...
08:08
Aider, aider.
08:10
Non, mais il ne faut pas les aider.
08:11
Il faut les mettre à l'ombre.
08:13
Et puis, les centres éducatifs fermés sont saturés.
08:16
On n'a pas mis les moyens.
08:17
Il n'y en a pas assez.
08:18
Mais non, mais en fait, c'est...
08:19
Il n'y en a pas assez, il y en a que 6.
08:20
Oui, donc c'est ce que soulignait votre invité aussi.
08:22
On est à poil face à la montée de la violence
08:24
parmi les plus jeunes dans ce pays, je trouve.
08:26
Mais aujourd'hui,
08:27
Gérald Darmanin,
08:29
rappelez-vous, il y a Gabriel Attal
08:31
qui avait déposé un texte,
08:33
vous vous souvenez ?
08:34
Sur la justice des mineurs.
08:36
Et il pensait qu'il fallait revenir, justement,
08:38
sur cette impunité.
08:40
Sur l'excuse de minorité.
08:41
Sur l'excuse de minorité, rappelez-vous.
08:43
Aujourd'hui, Gérald Darmanin
08:45
va présenter, je pense, un texte,
08:47
d'après ce que j'ai cru comprendre.
08:49
Ce soir, il est sur TF1.
08:50
Et à mon avis, il va présenter
08:52
un nouveau texte sur la justice des mineurs.
08:54
Nous verrons bien.
08:55
Moi, je vois aussi que dans ce quartier,
08:57
dans ce quartier,
08:59
où vivaient et où vivent
09:01
ces deux agresseurs,
09:03
il y a 90% de logements sociaux.
09:05
Et guettoisation de ce quartier.
09:07
Et ça aussi, c'est de la responsabilité.
09:09
Pardon, mais c'est de la responsabilité
09:11
des élus locaux.
09:13
Alors, excusez-moi,
09:15
il y a quand même quelque chose à dire à Paris.
09:17
Je sais que les logements sociaux sont faits
09:19
avec un pur souci d'égalité.
09:21
La réalité, c'est qu'ils s'achètent
09:23
des électeurs.
09:25
Bien. Eh bien, écoutez. 8h22.
09:27
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