Passer au player
Passer au contenu principal
Passer au pied de page
Rechercher
Se connecter
Regarder en plein écran
Like
Commentaires
Favori
Partager
Ajouter à la playlist
Signaler
Elisabeth Lévy : "Non, le procès des viols de Mazan ne va pas changer la société"
Sud Radio
Suivre
24/10/2024
Retrouvez la chronique de Elisabeth Lévy tous les mardis et jeudis à 8h10
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##SOYEZ_LIBRES-2024-10-24##
Catégorie
🗞
News
Transcription
Afficher la transcription complète de la vidéo
00:00
Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Patrick Roger.
00:04
Il est 8h12 sur Sud Radio, soyez libres Elisabeth Lévy comme chaque jeudi à 7h6.
00:09
Bonjour Elisabeth. Bonjour Patrick, bonjour à tous.
00:11
Vous revenez sur le témoignage émouvant de Gisèle Pellicot.
00:16
Troisième fois qu'elle a pris véritablement la parole à son procès, le procès des viols de Mazan.
00:21
Son témoignage qui a beaucoup ému le tribunal mais aussi le public à travers les propos qui ont été rapportés à Elisabeth.
00:29
Bien sûr j'imagine les gens qui assistaient au procès, on comprend qu'ils aient été émus.
00:34
Vous savez un procès c'est d'abord une histoire humaine qui se joue, qui se rejoue en direct.
00:39
Alors c'est souvent une petite histoire ordinaire si vous allez suivre les procès de correctionnels un jour ordinaire.
00:47
Mais là c'est un drame exceptionnel hors normes et donc l'émotion est maximale en plus parce qu'il est question de la sexualité humaine
00:54
qui avec l'argent est un des deux plus puissants ressorts du crime Patrick.
01:00
Donc là vraiment toutes les conditions sont réunies.
01:03
D'ailleurs Libération fait précéder ses articles de ce qu'on appelle un trigger warning, un avertissement.
01:09
Un avertissement ? Vous ne pouvez pas le dire en français tout simplement ?
01:13
Vous me supprimez ça.
01:15
C'est une invention américaine pour que les gens ne se sentent pas offensés.
01:19
Attention je vais dire un truc qui va choquer Françoise Debois.
01:23
Alors cet avertissement c'est que dans Libération ses articles relatent la description de violences sexuelles et peuvent choquer.
01:31
C'est marrant maintenant on met ça dans les journaux.
01:34
Donc tout être humain doué d'empathie ressent forcément à la fois de l'effroi et de la compassion pour Gisèle Pellicot
01:41
qui a dit hier être une femme totalement détruite mais pas seulement de la compassion mais bien sûr aussi de l'admiration
01:48
parce que elle est toujours debout.
01:52
Pascal Robert Dier a titré son papier dans le Monde d'hier l'invaincu.
01:56
Et c'est ça je crois qui force l'admiration.
01:58
Elle est détruite mais elle est debout.
02:01
Et pour la première fois elle s'adressait à son ex-mari en l'appelant par son prénom.
02:05
Donc en lui disant voilà ce que nous avons vécu ensemble.
02:08
Elle a évoqué leur vie commune, leurs trois enfants, leurs sept petits-enfants.
02:11
Mais la phrase la plus relevée, vous l'avez déjà citée Patrick, c'est
02:15
« Je n'exprime ni ma colère ni ma haine mais ma volonté et ma détermination pour qu'on change cette société. »
02:21
D'ailleurs deux heures après, entre autres, un courrier international a publié sur son site ce titre
02:27
« Le témoignage de Gisèle Pellicot va-t-il changer la société ? »
02:31
Alors en quoi cette question vous interpelle-t-elle ?
02:34
C'est-à-dire que cette question m'interpelle un peu mais c'est surtout que la réponse est non en fait.
02:40
Et cela pour deux raisons.
02:42
D'abord je ne crois pas que ce soit l'objet d'un procès.
02:45
L'objet d'un procès c'est de juger des criminels ou des délinquants particuliers.
02:49
J'insiste, on ne juge pas le viol, on ne juge pas l'assassinat.
02:55
On juge un cas spécifique et ô combien spécifique dans cette affaire.
03:02
Le juge apprécie des responsabilités individuelles.
03:05
Alors vous me direz que par exemple quand il s'agit de crimes de masse, on peut dire que c'est un peu différent.
03:10
Les procès de Nuremberg, le procès Ischmann à Jérusalem a certainement permis de comprendre les ressorts du nazisme.
03:17
A défaut de le juger en tant que tel.
03:20
Mais en réalité il n'a jamais empêché, ces procès n'ont absolument pas empêché la résurgence des prurites néo-nazis ici ou là.
03:29
Non, ce n'est pas un procès.
03:31
A mon avis, je ne crois pas.
03:34
Est-ce que vous croyez franchement que les procès de Charlie et du Bataclan ont fait quoi que ce soit à l'islamisme, les ont empêché d'avancer ?
03:43
Non pas du tout.
03:44
Ils n'ont pas dissuadé, ils ont peut-être un peu amélioré notre compréhension encore.
03:48
Ils n'ont pas dissuadé les candidats djihadistes et ils n'ont pas stimulé notre combativité en réponse.
03:54
Et ce qu'on voit au tribunal d'Avignon par ailleurs, ce qui s'étale devant nous, devant les jurés, devant le public,
04:02
ce n'est pas la société, c'est des gens qui ne respectent pas ces règles élémentaires.
04:08
Et là, on revient à un débat qu'on a eu depuis le début de ce procès,
04:11
on ne juge pas la culture du viol qui à mon avis n'existe pas en France.
04:16
Nous ne sommes pas entourés d'hommes qui font violer leur femme, ce n'est pas vrai.
04:20
Et le viol était condamné socialement et judiciairement bien avant MeToo,
04:25
alors peut-être pas assez, peut-être pas toujours dans des bonnes conditions.
04:28
Et si les femmes ont honte d'aller déposer plainte,
04:31
à mon avis ce n'est pas à cause de la justice et de la police,
04:33
c'est tout simplement parce que c'est très difficile souvent d'accuser quelqu'un qui est un proche.
04:37
Et que ça charrie aussi des choses très intimes.
04:41
Alors peut-être ça, Madame Pellicot peut leur donner du courage, très bien,
04:44
mais arrêtons de dire, si vous voulez, que c'est l'image de la société.
04:48
Bien sûr, on peut faire mieux, mais ce procès, je crois, ne changera pas la société.
04:52
Il donnera peut-être, et s'il réussit, s'il fait ce qu'il doit faire,
04:56
il donnera au moins des bribes de réponse à la question vertigineuse de Gisèle Pellicot.
05:01
Comment l'homme qu'elle aimait a-t-il pu lui faire ça ?
05:03
Désolé, ça ce n'est pas la faute de la société.
05:07
Elisabeth Lévy, Françoise de Gaulle.
05:11
C'est vrai que, juste pour reprendre la phrase,
05:13
elle a dit très précisément, Gisèle Pellicot,
05:16
« Comment as-tu pu me trahir à ce point ? »
05:20
En regardant, en fait, son mari.
05:22
Et donc c'est vrai aussi qu'à travers son témoignage et tout,
05:26
c'est vrai, elle dit qu'elle voudrait aussi changer la société.
05:29
Alors vous dites que non, évidemment il faut juger ce procès,
05:33
ces hommes violeurs de ce procès.
05:36
Je répète juste que je dis ça avec beaucoup de compassion pour Mme Pellicot.
05:42
Le respect qu'on peut lui devoir, c'est qu'on a le droit d'être en désaccord avec.
05:46
Moi je suis d'accord et je salue Elisabeth,
05:49
parce qu'on a tous été ébranlés.
05:51
J'ai lu les retours du procès, ça vous bouleverse en réalité ?
05:55
Là où je ne suis pas, et j'entends tout à fait la compassion d'Elisabeth,
05:59
on a tous une compassion, et moi l'admiration.
06:02
Et j'ai, comme vous, tellement aimé le titre de Pascal Robert-Diard,
06:06
l'invaincu, parce que je trouve que tout est dans le titre.
06:08
J'adore, entre parenthèses, Pascal Robert-Diard,
06:10
très bonne journaliste judiciaire du monde, la meilleure, elle est exceptionnelle.
06:14
Les beaux restes du monde, dirais-je.
06:16
Ce qui est sûr, là où je ne suis pas d'accord tout à fait avec Elisabeth,
06:19
c'est que moi je pense que ça change.
06:20
C'est-à-dire que ce procès, elle a tout à fait raison pour dire
06:24
qu'on ne juge pas dans l'ensemble, on juge une personne,
06:26
mais la réalité c'est qu'il y a des procès comme ça qui font, entre guillemets,
06:30
déborder. Le procès Barbie, par exemple,
06:33
qui est un procès qu'on a pu suivre à nos débuts de jeunes journalistes,
06:37
c'est quelque chose qui dépasse largement le cadre de Barbie,
06:41
et qui, je ne suis pas d'accord non plus sur Nuremberg,
06:44
moi je pense que Nuremberg fait, conscientise les gens.
06:47
Il me semble, même Bataclan et Charlie,
06:51
je suis certaine que la société française, elle a bougé au fond.
06:54
Et je pense que le procès de Mazan, il y aura un avant et un après.
06:57
C'est là où je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous.
06:59
Je pense vraiment que, en plus, quand on voit l'impact,
07:02
je termine, quand on voit l'impact de ce procès,
07:05
et je le redis, les gens n'ont l'air de ne pas le croire,
07:08
mais il y a des papiers partout sur Gisèle Pellicot.
07:11
Je regardais encore la presse italienne, toutes les semaines,
07:13
il y a des papiers sur Gisèle Pellicot.
07:15
Aux Etats-Unis, il y a des papiers.
07:17
C'est quelque chose qui frappe, parce que vous avez raison,
07:20
ça touche évidemment la sexualité, la chose la plus intime que nous ayons.
07:24
Et donc moi, contrairement à vous Elisabeth,
07:26
je pense que ça ne peut pas changer,
07:28
ça conscientise vraiment les gens qui lisent ces papiers.
07:31
Je ne le crois pas du tout, et je vais vous dire pourquoi.
07:33
Parce qu'en réalité, il y a beaucoup d'événements comme ça,
07:36
où il y a énormément de papiers,
07:38
pas parce qu'on y réfléchit vraiment,
07:40
parce que c'est l'occasion pour chacun de prendre de la pause.
07:43
Là, les féministes en font des caisses avec des tribunes débiles, pardon.
07:47
Pourquoi débiles ?
07:48
Écoutez, je vais vous...
07:49
Pourquoi ?
07:50
Pourquoi ?
07:51
Il faut le justifier, quand on dit ça.
07:52
Oui, pourquoi ?
07:53
Parce qu'elles en profitent pour expliquer que nous sommes toutes des victimes,
07:57
que tous les hommes ont en eux quelque chose de M. Pellicot,
08:00
que c'est des hommes ordinaires.
08:02
Excusez-moi, je trouve ça débile, et j'ai le droit.
08:04
Oui, oui, d'accord.
08:05
Je trouve ça débile et scandaleux de se servir de ce cas.
08:08
Mais surtout, plus il y a d'émotions sur le moment,
08:11
moins il y a de reste à la fin.
08:13
Parce que vous avez des grandes flambées d'émotions.
08:15
Moi, vous savez, on en a vu des grandes flambées d'émotions le 11 janvier, etc.
08:19
On était tous pour Charlie, on était tous...
08:22
Écoutez, regardez où on en est.
08:24
Deux ans, quatre ans après, on a assassiné Samuel Paty.
08:27
Et la situation ne s'est absolument pas améliorée de ce point de vue-là,
08:32
sur l'islamisme, au contraire.
08:34
Ce n'est pas la responsabilité des citoyens, ça, Elisabeth, pardonnez.
08:37
Je dis, vous dites, non, non.
08:39
Moi, je pense que ça change.
08:40
Françoise, vous dites, les procès changent.
08:43
Oui, la conscience...
08:44
Moi, je ne crois pas.
08:45
Françoise le croit.
08:47
C'est indécis, Elisabeth.
08:49
Là, ce n'est pas un sujet de débat.
08:52
Si vous voulez, parce qu'à la fin, c'est indécis.
08:57
Je ne suis pas d'accord.
08:58
Bien sûr que dans les faits, effectivement, vous n'empêcherez pas les islamistes
09:01
de vouloir tenter d'égorger, de nous faire souffrir.
09:04
Mais je pense qu'il y a une conscience de la société.
09:07
Et c'est même générationnel.
09:09
Le procès Pélico, c'est quelque chose qui nous parle à nous.
09:12
Nous, on est des boomers à 50, 60 ans.
09:14
Mais vous ne pouvez pas imaginer l'impact que ça a sur les mobs qui ont 20 ans.
09:19
Sur les mobs qui ont 25 ans.
09:21
Et peut-être sur des femmes aussi qui ont subi, en fait.
09:24
Pas jusque-là, parce que c'est quand même hors normes.
09:26
Mais qui n'osaient pas parler.
09:28
Moi, je vous demande quel impact ça aura 6 mois après le procès.
09:32
Et depuis tout à l'heure, j'essaye de vous faire entendre en vous donnant des exemples.
09:36
Une chose, c'est que les flambées d'émotions auxquelles nous assistons régulièrement,
09:41
il y aura un avant, un après, plus rien ne sera jamais comme avant.
09:44
Excusez-moi.
09:45
En général, tout est comme avant.
09:48
Excusez-moi Patrick, je ne suis pas d'accord avec vous.
09:50
Regardez, imaginez, vous avez déjà été à table avec des mobs qui ont 20, 25 ou 30 ans.
09:55
Essayez donc d'avoir la même attitude et le même comportement.
10:00
Ça ne passe plus avec cette génération.
10:02
Et c'est heureux que ça ne passe plus avec cette génération.
10:05
Si vous voulez réagir aussi sur ce sujet, 0826-300-300,
10:09
parce que je recevrai un avocat tout à l'heure à 9h, de 9h à 9h30,
10:13
qui dit, qui écrit son livre, c'est la loi, juste la loi, pas la morale.
10:17
Ça va vous intéresser.
10:18
Tiens, Elisabeth Lévy, notamment.
10:20
Je suis d'accord, c'est pas la morale, Gisèle Pellicot, pardon.
10:23
C'est la loi, pardon, excusez-moi.
10:25
Non, mais c'est parce qu'il dit que bien souvent, les procès se font dans les médias avant même d'être...
10:29
Oui, il est d'ailleurs le premier à participer de cela.
10:31
Je l'aime beaucoup, mais c'est le premier à faire ça.
10:33
Randall, notre ami Randall, tous les soirs à la télé.
10:36
Ce sera tout à l'heure sur Sud Radio.
10:39
Dans un instant, on retrouve Elisabeth Lévy, Françoise de Gouin, bien sûr.
10:42
Et puis, mon invité politique, c'est, tout à l'heure, Jean-Philippe Tanguy du Rassemblement National.
Recommandations
9:11
|
À suivre
Elisabeth Lévy - "L'État de droit prétend désormais dicter aux peuples ce qui est bon pour eux"
Sud Radio
22/10/2024
7:42
Elisabeth Lévy : "Il faut arrêter les balivernes sur le vivre-ensemble !"
Sud Radio
06/01/2025
9:41
Elisabeth Lévy : "La trumpisation a gagné la vie publique et l’Assemblée"
Sud Radio
05/11/2024
7:54
Elisabeth Lévy - "Immigration : La gauche française rame à contre-courant"
Sud Radio
26/09/2024
8:21
Elisabeth Lévy : "Sauf révolution scolaire, la France de demain sera hors-course"
Sud Radio
20/01/2025
8:08
Elisabeth Lévy : "La gauche n'aime pas la liberté !"
Sud Radio
12/12/2024
6:50
Intervilles sans vachettes : "La télé publique s'emploie à nous rééduquer" déplore Elisabeth Lévy
Sud Radio
28/11/2024
8:59
Elisabeth Lévy - "Condamnation de Nicolas Sarkozy : Je suis folle de rage"
Sud Radio
19/12/2024
7:58
Elisabeth Lévy : "Des juges se couchent face à l'islamisme"
Sud Radio
19/11/2024
9:13
Elisabeth Lévy : "Il faut réviser notre conception de l’État de droit"
Sud Radio
08/10/2024
8:30
Elisabeth Lévy - "Abbé Pierre : C'est un lynchage !"
Sud Radio
10/09/2024
11:00
Elisabeth Lévy - "Retraites : Nous sommes un peuple de créanciers capricieux !"
Sud Radio
17/09/2024
9:17
"La gauche a une nouvelle croisade : Supprimer X !" dénonce Elisabeth Lévy
Sud Radio
14/01/2025
9:08
Elisabeth Lévy : "La liberté illimitée est parfois dangereuse, mais moins que la censure"
Sud Radio
21/01/2025
9:25
Elisabeth Lévy : "Un pays qui sacrifie sa jeunesse renonce à son avenir"
Sud Radio
23/01/2025
7:38
Elisabeth Lévy : "Une étude qui va faire pleurnicher les chaumières féministes !"
Sud Radio
01/10/2024
8:08
Elisabeth Lévy - "Déficit budgétaire : Nous sommes tous responsables"
Sud Radio
17/10/2024
3:34
Elisabeth Lévy : "Juger les chauffards pour homicide volontaire, c'est absurde et dangereux"
Sud Radio
03/09/2024
9:54
Elisabeth Lévy : "Le 11 novembre ne doit pas cesser d’être férié"
Sud Radio
12/11/2024
9:03
Elisabeth Lévy : "Depuis 70 ans, nous acceptons une relation sado-maso avec l'Algérie"
Sud Radio
13/01/2025
7:03
Elisabeth Lévy : "L'esprit Charlie, le goût de la liberté et de l’irrévérence a disparu"
Sud Radio
07/01/2025
9:19
"Le discours colonial est partout !" dénonce Elisabeth Lévy
Sud Radio
31/10/2024
5:16
Elisabeth Lévy : "En entendant sonner les cloches de Notre-Dame, j’ai pleuré"
Sud Radio
09/12/2024
9:29
Adolescent tué à Paris : "L'idéologie de l'excuse tue" pour Elisabeth Lévy
Sud Radio
27/01/2025
8:00
Elisabeth Lévy - "Sciences Po Paris interdit une conférence de Rima Hassan... Ils ont tort"
Sud Radio
20/11/2024