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Économie : "On va avoir une hausse progressive du nombre de demandeurs d’emploi dans les prochains mois", prévoit le cabinet d'expertise Alixio
franceinfo
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17/12/2024
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00:00
Bonsoir à toutes et à tous et bonsoir à vous, Guillaume Allais.
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Bonsoir.
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Vous êtes le directeur général d'Alixio, cabinet spécialisé dans le conseil aux entreprises
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en matière d'emploi.
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On va conclure avec vous une journée consacrée justement à l'emploi sur France Info pour
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tenter de comprendre comment ça se passe concrètement après une série de plans sociaux.
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On a posé nos micros en Isère, chez Vancorex tout d'abord, 400 emplois menacés dans la
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chimie et tout un écosystème qui en pâtit.
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On a vu ensuite quelles étaient les solutions possibles en termes de reconversion pour les
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salariés.
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On va tenter avec vous de dézoomer un peu pour tenter d'avoir une sorte de photo globale,
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constat et solution.
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Un mot, si vous le voulez bien, sur les chiffres tout d'abord.
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La CGT dénombre 300 plans sociaux en préparation, 300 000 emplois menacés.
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Est-ce que le syndicat exagère ou est-ce que vous qui avez des relais un peu partout
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parmi les chefs d'entreprise dans une foule de secteurs, est-ce que vous constatez effectivement
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une multiplication des plans sociaux actuellement ?
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Oui, on a une hausse des plans sociaux.
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Sans aller sur ces chiffres-là qui sont un petit peu hauts selon nos estimations, on
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a une hausse des plans sociaux due à deux choses.
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Il y a des secteurs d'activité qui se restructurent de façon structurelle comme l'automobile,
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comme la chimie, comme la distribution spécialisée, la grande distribution.
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Donc ça c'est un mouvement qui a lieu depuis quelques années et qui continue.
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Et à cela est venu s'ajouter depuis mi-2024 des effets conjoncturels dus à l'inflation,
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dus à la hausse des taux sur un certain nombre de secteurs d'activité comme l'immobilier
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qui est en grande souffrance et le manufacturing, tout ce qui est entreprises de manufacture
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qui ont vu d'abord baisser le nombre d'employés en intérim et puis maintenant qui se restructure
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progressivement.
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Donc on a une réelle hausse et on va avoir une hausse progressive du nombre de demandeurs
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d'emploi dans les prochains mois.
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Est-ce que vous pensez que l'absence de gouvernement ajoute à l'incertitude des chefs d'entreprise ?
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Vous vous occupez, je crois, du dossier de Vancorex.
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Est-ce que l'absence de directives politiques au sommet de l'État fait perdre du temps
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à tout le monde ?
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L'absence de politique réelle actuellement est un problème.
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Par chance, en France, on a une administration qui fonctionne très bien.
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La DGT, les drits, les préfets qui sont sur le terrain travaillent avec les collectivités
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locales pour déjà prendre les choses en main et essayer de trouver un certain nombre
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de solutions.
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Mais il est très important d'avoir rapidement une vraie politique sur ces sujets-là pour
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vraiment avoir une inflexion et redonner confiance aux chefs d'entreprise, redonner confiance
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également à tout le monde pour repartir dans une dynamique qui soit positive.
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Et donc ça veut dire que l'absence de gouvernement, si elle dure, elle peut ajouter à l'incertitude
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On l'a dit, qu'il n'y avait plus d'embauches, qu'il n'y avait plus non plus d'investissements.
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Ça, vous le constatez ?
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On constate un ralentissement des embauches, on constate un ralentissement des investissements.
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Et une chose est très importante, on parle beaucoup du secteur marchand, des entreprises,
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des services.
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On ne parle pas des collectivités, on ne parle pas de tout un écosystème fait également
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d'associations etc. qui sont en train de lever le pied, de se dire attention, à quelle
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sauce va-t-on être mangée si je peux me permettre dans le prochain budget ? Et en
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attendant, je vais ralentir les embauches, je ne vais peut-être pas renouveler un CDD
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etc.
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Et ça, vous le voyez, les chefs d'entreprise vous en parlent.
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Donc si je comprends bien, l'absence de gouvernement et de politique au niveau, au plus haut sommet
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de l'État ajoute à l'incertitude et donc ralentit les embauches.
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Mais pour ceux qui ont les mains dans le cambouis, donc dans le cas d'un plan social, ça ne
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change pas grand-chose.
03:35
Ça ne change pas grand-chose au quotidien.
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Mais il ne faut pas que ça dure, parce que ça va réduire le nombre d'offres d'emploi,
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donc les opportunités de se reclasser, de retrouver un emploi.
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Alors justement, comment retrouver un boulot après un plan social, aider les salariés
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licenciés à se remettre sur pied ? C'est le cœur de votre travail, quels sont les
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leviers que vous pouvez activer, vous concrètement chez Alexio ?
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Alors le premier levier, et le plus important, c'est un accompagnement qui est personnel.
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C'est-à-dire, on accompagne chaque personne pour travailler son projet professionnel,
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afin qu'il retrouve un emploi qui soit similaire à l'emploi précédent, s'il
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le souhaite, et si c'est possible, sur le territoire où il habite, ou alors un emploi
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qui soit différent.
04:12
Et là, c'est une reconversion ou une création d'activité.
04:15
Un changement très important depuis le Covid, nous sommes désormais à 54% des personnes
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que nous accompagnons qui sont en reconversion, donc qui vont vraiment changer.
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C'est beaucoup plus qu'avant.
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Tout à fait, on était autour de 35-37% auparavant.
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Et ça, c'est quoi ? C'est un état d'esprit ? C'est de l'argent ? Est-ce qu'aujourd'hui,
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les salariés mettent la main à la poche pour les reconversions ? Est-ce que c'est
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les entreprises qui licencient ? Est-ce que ce sont les pouvoirs publics ?
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Les salariés peuvent mettre la main à la poche, un certain nombre d'entre eux le
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font pour compléter des formations, mais généralement, ce sont les entreprises et
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les pouvoirs publics qui financent toute cette reconversion.
04:50
Et ça, c'est nouveau ?
04:51
Non, ce n'est pas ça qui est nouveau.
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Ce qui est nouveau, c'est que nous sommes désormais dans un monde où tout le monde
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a compris que pour rester à l'endroit où on habite, pour évoluer, il faut faire évoluer
05:00
aussi son projet professionnel.
05:01
Et ça, c'est nouveau et c'est devenu vraiment quelque chose qui est ancré dans
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l'esprit d'absolument tout le monde, alors que ce n'était pas le cas avant.
05:08
Alors, j'imagine que vous, dans ce que vous avez à faire, il faut faire une cartographie
05:13
un peu de quels sont les emplois potentiels ?
05:15
Quelles sont les reconversions potentielles ?
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Exactement, il faut faire ça.
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Il faut également travailler avec les collectivités pour faire venir des entreprises
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qui vont venir créer des emplois et donner des opportunités aux personnes qui perdent
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de l'heure.
05:28
On a parlé de Vancorex, le repreneur potentiel garderait 25 postes seulement sur 450.
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Que vont devenir les autres ?
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Quelles reconversions possibles pour eux ?
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Guillaume Allais.
05:40
Alors ça, c'est ce qui va être compliqué.
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On est sur le bassin de Pont-de-Clé, on va être sur le bassin de Jarry également.
05:45
On a vu quand même qu'il y avait des emplois.
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Il y a des emplois.
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Il va falloir que chacun regarde ce qu'il est possible de faire, qu'on travaille avec
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eux sur leur projet professionnel et que progressivement, on les amène vers ces emplois
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en fonction de ce que chacun a envie de faire pour trouver vraiment un projet professionnel
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qui lui corresponde et qui lui permette d'avoir quelque chose de pérenne.
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Et c'est-à-dire que ce n'est pas si simple en fait.
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Ce n'est pas parce qu'il y a des emplois disponibles.
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Ce n'est pas simple.
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Ce n'est pas en claquant des doigts, ce n'est pas en traversant la rue.
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C'est vraiment quelque chose qu'il faut travailler avec chacun.
06:14
Et il y a une première étape et je voudrais revenir là-dessus.
06:16
Il y a énormément d'inquiétudes et cette inquiétude, elle est normale.
06:20
Elle est normale.
06:20
Au moment d'un plan social.
06:21
Au moment d'un plan social, c'est normal d'être inquiet.
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C'est normal de se poser mille questions.
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Ça impacte soi-même, ça impacte sa famille.
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Voilà. Et c'est pour ça qu'il faut être accompagné et vraiment prendre le temps
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d'aller retrouver un emploi.
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Alors, on a évoqué en début d'entretien les emplois qui étaient menacés.
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Quelles sont aujourd'hui les filières d'avenir, celles qui recrutent ?
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Alors, une interlocutrice précédente parlait des filières d'avenir,
06:44
donc tout ce qui est l'énergie verte, toutes ces formes alternatives d'énergie.
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Ça, c'est une filière qui se développe énormément.
06:51
On a également des entreprises qu'on va appeler plus traditionnelles qui recrutent.
06:55
On recrute énormément chez EDF.
06:57
On recrute énormément chez Enedis sur tout type de métier.
07:00
Donc, toujours dans l'énergie.
07:01
Toujours dans l'énergie.
07:02
Mais le fait de relancer la filière nucléaire est un atout et développe
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énormément d'emplois. Voilà.
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Et après, il y a une chose qui est très importante.
07:10
C'est dans plein de métiers qui sont des métiers de proximité.
07:14
On recrute dans l'hôtellerie, on recrute dans la boulangerie,
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on recrute dans le soin à la personne.
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Donc, c'est des choses qui sont très différentes, mais il y a du travail.
07:21
Alors, dernière question rapide.
07:23
Est-ce qu'au final, on peut espérer qu'il y aura davantage de création de postes
07:26
que de destruction d'emplois ?
07:28
Ce sera ma dernière question.
07:29
En 2025, ça va être compliqué.
07:32
Je pense qu'on aura peut-être une inflexion mi-2025,
07:35
mais il faut que les indicateurs soient alignés et qu'on ait une vraie politique
07:39
par rapport à ça.
07:39
Merci beaucoup, Guillaume Allais, directeur général d'Alexio, invité Echo,
07:44
à l'occasion de cette journée spéciale Emploi sur France Info.
07:47
Merci beaucoup.
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