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Le dernier James Bond fait un carton parmi les taureaux Evolution
Terre-net
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09/07/2024
Indexation holstein décembre 2015
Catégorie
🗞
News
Transcription
Afficher la transcription complète de la vidéo
00:00
Bonjour et bienvenue sur le plateau de WebAgree.
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Nous allons tout de suite parler de Genetic Holstein.
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Alors pour ça, je reçois Jean-Yves Dréau,
00:13
directeur des filières LES spécialisées chez Evolution.
00:17
Bonjour.
00:18
Bonjour.
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Alors la coopérative Evolution, elle s'est agrandie beaucoup.
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Ça fait maintenant 3 ans qu'elle existe, ces différents groupes.
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Aujourd'hui, en Rasselstein, ça représente à peu près 60%
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des paillettes françaises.
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Elles viennent de Taureau Evolution.
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C'est quand même un gros marché.
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Comment est-ce qu'on fait pour satisfaire
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la demande d'éleveurs français qui ont des contextes,
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des modes d'élevage aussi différents ?
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Ah oui, depuis le début de l'évolution,
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on s'est tout de suite posé la question
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de savoir comment on allait orienter notre génétique
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pour satisfaire l'ensemble des adhérents qu'on a
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qui viennent d'horizons divers,
00:58
que ce soit des gens qui souhaitent conduire leurs animaux
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en système très intensif, bâtiments fermés,
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alimentation intégrée dans l'ensemble,
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jusqu'à des animaux qui sont des fois exploités en semi-montagne
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et en passant par des pâturages intégrales ou partiels.
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Et puis, c'est aussi un moment où on se projetait déjà
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à l'après-quota, où on savait que les stratégies
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industrielles allaient être variées,
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donc impacter le besoin des éleveurs
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de s'adapter à ces stratégies industrielles aussi.
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Donc, on s'est posé et on a fait un certain nombre d'études.
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On s'est fait accompagner par des personnes d'expérience
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pour analyser les besoins des éleveurs,
01:50
parce que c'est voir si on répondait à la demande technique
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et puis aussi quelle image on voulait donner à notre génétique.
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Donc, c'est le travail qu'on a mené pendant 2-3 ans
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pour arriver aux éléments qu'on déploie
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depuis le 1er juillet auprès de nos adhérents.
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Cette image de la génétique française,
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c'est quoi ?
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Parce qu'on sait que, par exemple, par rapport à nos voisins européens,
02:13
on a quand même des modes de production
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beaucoup moins intensifs que les Allemands, les Hollandais
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ou même l'Italien.
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Enfin, je veux dire, un Allemand ou un Italien,
02:23
c'est rare qu'il se contente d'une vache à 7000 ou 8000.
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Il cherche toujours le maximum.
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Alors, en France, comment on se place là-dedans ?
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Et notamment pour vendre des doses à l'étranger ?
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Oui, c'est tout ça le dilemme de la France.
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C'est qu'on a des modèles en moyenne peu intensifs
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par rapport à nos voisins.
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Et c'est pour ça qu'on avait du mal à qualifier
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qu'il était vraiment l'orientation
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qu'on voulait donner à notre génétique.
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Et en fait, dans notre parcours d'études,
02:54
on a questionné un certain nombre de partenaires,
02:58
de clients, de distributeurs, d'éleveurs,
03:00
de professionnels de notre filière.
03:03
Et sans le dire, ce qui a émergé, en fait,
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c'est cette notion d'efficience que l'on met en avant.
03:12
C'est-à-dire qu'il n'y a pas de critères techniques particuliers
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qui ressortent de notre génétique, qui sont à mettre en avant.
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Par contre, ce que les gens souhaitent,
03:21
c'est qu'une fois qu'ils ont un animal,
03:23
ils puissent extérioriser un niveau génétique
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à la mesure de ce qu'on met dans la machine.
03:30
C'est-à-dire que si on met beaucoup de charbon en machine,
03:33
il va extérioriser pleinement.
03:34
Si on en met moins, il a une capacité de résilience,
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de faire avec et de bien se maintenir en termes de robustesse
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et de donner satisfaction quand même à l'éleveur.
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Et ça, on le voit beaucoup à l'étranger.
03:46
C'est-à-dire qu'on a des animaux souvent qui sous-performent
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dans nos régions lorsqu'ils sont exportés.
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Ils sont très bien positionnés par rapport à leurs copines
03:56
qui peuvent venir d'Allemagne ou d'Espagne.
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Ça veut dire qu'en France, on a des effets troupeaux
04:00
qui sont assez faibles et lorsqu'une vache est dans un autre troupeau,
04:03
elle s'exprime mieux ? C'est ça que ça veut dire ?
04:05
Tout à fait. Et ça, c'est l'exemple type de nos femelles
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qui partent au Maroc, en Espagne,
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qui sont comparées à nos concurrents.
04:16
Les acheteurs ne s'y trompent pas.
04:18
Ils viennent encore dans nos régions acheter des femelles
04:20
parce qu'ils ont compris qu'on en avait sous la pédale.
04:25
Et pourtant, le prix est élevé quand même des génies françaises,
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par rapport à d'autres.
04:29
C'est vrai. On n'est pas les meilleurs placés sur le marché
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en termes de prix, mais ils ont compris que cette qualité,
04:37
ils vont la valoriser très, très bien dans leurs élevages
04:40
avec des performances tout de suite qui vont démarrer beaucoup plus vite.
04:45
C'est haut, mais c'est aussi très vite.
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Capacité d'adaptation rapide.
04:49
Cette notion d'efficience, finalement, d'efficacité,
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ressource, résultat, comment ça se décline chez vous ?
04:55
Chez vos taureaux, concrètement, qu'est-ce que ça veut dire ?
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L'efficience, en fait, elle peut prendre plusieurs formes, du coup.
05:02
Nous, du coup, on s'est dit, on va décliner ça
05:04
par rapport à des stratégies, des besoins des éleveurs
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de façon très pragmatique.
05:09
Et vous avez 2 grandes tendances dans les éleveurs.
05:14
Vous avez une tendance des éleveurs qui se projettent
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par rapport à l'après quota sur une volonté de faire plus de lait,
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de fournir plus de produits à l'heure industrielle,
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tout en maîtrisant les intrants,
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d'avoir quelque part une logique de faire plus avec moins.
05:31
Et puis, une autre tendance des éleveurs qui vont dire non,
05:33
moi, je préfère mieux maîtriser l'atelier que j'ai aujourd'hui.
05:37
Par contre, je veux dégager plus de marge,
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c'est-à-dire faire mieux, mais avec moins.
05:44
Ça se répartit comment, ces 2 tendances,
05:46
en termes de doses achetées ou de taureau ?
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Je vais dire, c'est du 50-50, quelque part.
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Il y a vraiment les 2 facettes au travers de nos adhérents.
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D'accord. Et donc, vous avez décliné plusieurs offres de taureau
06:01
sur vos catalogues. Comment ça se concrétise ?
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Tout à fait. Par rapport à cette donne,
06:06
les 2 stratégies, on a décliné 4 gammes derrière.
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Une gamme qu'on a appelée volume,
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qui consiste plutôt à rentrer dans une logique de production importante
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pour des gens qui maîtrisent bien les effets environnementaux,
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qui sont bien installés en termes de bâtiments, de traite, etc.
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Donc, qui n'ont pas de contraintes,
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robustesse des animaux sur l'environnement,
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des environnements pas trop agressifs.
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Donc, du coup, ils peuvent se permettre de produire beaucoup.
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Et donc, il y a une génétique très performante
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sur les axes production.
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Donc, on va chercher du lait par vache.
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Exactement.
06:34
A l'inverse, on va avoir des gens qui, eux,
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sont plutôt dans une logique équilibrée production,
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autonomie des animaux.
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Ils veulent quand même des animaux faciles à conduire
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parce que leur environnement peut être un peu agressif.
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Et puis, ils souhaitent aussi gagner du temps,
06:50
soit parce qu'il y a plusieurs productions.
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Il y a quand même beaucoup d'exploitations
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qui sont bi, tri production.
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Donc, ils veulent se dégager du temps.
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Donc, il y a une logique de production,
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mais avec une volonté de facilité de conduite pour dégager du temps.
07:03
Donc, on a appelé ça cette stratégie plutôt autonome.
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Il y a des animaux qui ont pas besoin de temps autour,
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plutôt des logiques de conduite en bande.
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Donc, des vaches qui veillent facilement,
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qui se reproduisent facilement,
07:17
qui vont pas nécessiter beaucoup de frais vétérinaires derrière.
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Et question santé ?
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Alors là, c'est l'autre pondant.
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C'est plutôt dans la logique faire mieux avec moins.
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On a deux segments.
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Un segment qu'on appelle vital.
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Des gens qui sont plutôt dans une logique
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de faire durer les animaux.
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Quelque part aussi, une logique de bien-être animal.
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On a aussi essayé de se projeter avec cette segmentation
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d'apporter une pièce à l'éleveur,
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puisque l'outil de production est un équilibre quelque part
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entre génétique, bâtiment, manœuvre, alimentation.
07:54
Et nous, l'idée, c'est d'apporter une pièce
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qui soit conforme à cet outil de production,
07:59
qui rentre de façon le plus fine possible
08:02
avec les autres pièces.
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On rentre quelque part dans un élevage de précision.
08:07
Et donc, la précision qu'on va apporter à cette pièce-là,
08:12
on la veut techniquement,
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mais aussi pour que l'élevage s'installe durablement
08:16
par rapport à la demande de l'industriel ou du grand public.
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Et on sait que le grand public va être aussi attentif
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à l'impact environnemental et sociétal.
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Donc, au travers de vital, on va essayer aussi de faire en sorte
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qu'on dégage une idée de bien-être des animaux.
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Donc, robustesse des animaux qui ne demandent pas beaucoup
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de frais vétaux et qui durent longtemps.
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A l'autre bout, l'autre pendant de faire mieux avec moins,
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c'est le côté plus-value.
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Des gens qui vont vouloir dégager plus de marge.
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Donc, des gens qui souhaitent valoriser un peu plus
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leur prix du lait par les taux, par les cellules.
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Mais là aussi, on s'imagine que s'il y a des valorisations à terme
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sur une protéine particulière, sur des acides gras particuliers,
09:00
ça pourra rentrer là-dedans.
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Au fur et à mesure qu'on améliorera aussi les caractères à indexer
09:05
et puis la demande des industriels.
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Et tout ça, évidemment, dans une logique de naturellement enrichi,
09:10
toujours avec une logique aussi d'installation du produit laitier
09:14
vis-à-vis du grand public.
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OK, donc ces quatre gammes, elles sont regroupées
09:18
sous le label H2E, Holstein High Efficiency,
09:22
pour parler aux étrangers.
09:24
Jean-Yves Dreau, je vous remercie.
09:25
Et puis, vous pouvez retrouver de nombreux articles sur la génétique
09:29
sur webagri.fr et notamment
09:31
Discuter génétique sur le forum de ternetz.fr.
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