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  • 02/04/2024
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##GUY_CARLIER-2024-04-02##

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Transcription
00:00 Il est 7h54 l'heure de Carrier Libre et Laurie pour nous annoncer le thème de la chronique de Guy.
00:06 Alors Guy ce matin a écrit deux chroniques et il n'a pas encore décidé celle qu'il va choisir.
00:12 Bonjour Guy !
00:13 Bonjour Patrick !
00:16 Nous serons encore là jusqu'à 8h30 alors...
00:19 Non, non, non, écoutez, voilà, je vais vous donner les deux thèmes de chronique et vous allez choisir.
00:24 Tout d'abord j'avais envie ce matin de rester dans l'ambiance spirituelle des fêtes de Pâques,
00:32 d'élever le niveau, d'aller encore plus loin vers une quête d'absolu.
00:35 J'avais envie d'écrire une lettre aux générations futures dans laquelle j'esquisserais les contours d'un monde nouveau,
00:41 un monde où la jeunesse marcherait vers un idéal d'amour, de sensibilité, de partage porté par les caresses de l'âme,
00:48 le génie des hommes, les tournesols de Van Gogh, les concertos brande-bourgeois de Jean-Sybastien Bach,
00:53 le Taj Mahal ou cet incroyable chef-d'oeuvre que constitue le disque de reprise de Claude François par Matt Pokora.
01:00 Bref, je vous aurais pris par la main pour vous emmener sur la route de l'infini humain.
01:05 Bon, rien qu'à la lecture du thème de cette chronique, je la trouve chiante, je sens bien que chez vous, vous décrochez.
01:13 Alors on va passer à la deuxième chronique, les traditions de Pâques et la traditionnelle chasse aux oeufs,
01:20 qui a donné ce week-end lieu à une merveilleuse soirée au Body Body Love du Cap d'Ade,
01:28 où le maître de cérémonie Patrick Roger a éteint les lumières pour lancer la chasse aux oeufs.
01:34 Et oui, toutes les dames devaient trouver les oeufs cachés sur les messieurs.
01:38 Et alors la particularité de cette chasse aux oeufs, c'est qu'au Body Body Love,
01:42 c'est le seul endroit où tu ne mets pas les oeufs dans le même panier parce qu'il y a déjà les mains.
01:46 Restons dans le délire, ce week-end, l'Allemagne a légalisé le cannabis récréatif.
01:53 Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'on va avoir une explosion de LV1 allemand dans les collèges,
01:59 ainsi que des demandes d'échange héracius.
02:02 Ceci dit, j'attends avec curiosité de voir les Allemands défoncés, parce que sans tomber dans le lieu commun,
02:09 il y a un hiatus quand même entre la rigueur teutonique et le laxisme engendré par l'inhalation du pakistanais torsadé.
02:17 Oui, le pakistanais torsadé, ce n'est pas un contorsionniste du cirque d'Islamabad,
02:23 non, c'est le shit des exigeants, demandez à notre ami Arlette.
02:28 Ah ça va les changer les Allemands, vous les connaissez, vous savez ces images de la fête de la bière à Munich,
02:33 3000 personnes qui chantent "Frida Humpapa", je vous laisse imaginer la fête du shit,
02:38 les mêmes 3000 Allemands dans une immense salle habillés en Hare Krishna avec une crotte de pigeon sur le front,
02:44 et qui chantent "La maison bleue" de Maxime Le Forestier avec Angela Merkel,
02:48 les seins nus avec des marguerites peintes sur les tétons.
02:51 Je plaisante, mais je ne suis pas pour la consommation de shit, c'est vrai, sérieusement,
02:57 ça nique le cerveau en formation des enfants, de la même façon que la cocaïne nique le cerveau en déformation des sénateurs.
03:05 Tiens, à ce propos, je voudrais revenir sur la fameuse phrase de Dupont-Moretti,
03:12 "Le pétard du samedi soir a le goût du sang séché sur le trottoir",
03:17 c'est d'un cynisme sans nom pour faire culpabiliser le pauvre gars qui fume un pétard en regardant le Classico à la télé,
03:23 le gars c'est le seul plaisir auquel son statut social lui permet d'accéder,
03:28 un peu comme Dupont-Moretti s'achète une Maserati,
03:31 mais surtout, monsieur le ministre de la Justice, une phrase aussi lyrique pour un joint,
03:36 on attend avec impatience votre envolée lyrique pour évoquer le goût du sang séché sur le trottoir par les dealers de coke du Sénat.
03:44 Je conseille à Dupont-Moretti d'écouter la chanson de Serge Gainsbourg,
03:48 "Aux enfants de la chance", qui dit la même chose que lui, mais avec talent.

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