Appellation des habitants de Mayotte, arrêts de travail pendant les congés : les perles du 30/06

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Transcript

00:00Sud Radio Bercov dans tous ses états, les perles du jour.

00:04Ah les tocards, les cons, il y a tout, il y a tout, vous savez, dans les médias, en politique et ailleurs,

00:11mais il y a aussi des fois où on tombe sur des choses quand même qui vont au-delà de la connerie,

00:16au-delà de la tocarderie.

00:19Par exemple, au cours d'une conférence parlementaire, on parlait de Mayotte,

00:27on parlait de Mayotte, et il y a eu un échange entre la députée et la députée écolo Dominique Voilé,

00:34Oui, Voilé, Voilé, non elle n'est pas intéressante là-dessus,

00:38soyez d'accord, à force de parler de l'Iran et du Moyen-Orient,

00:41la députée écolo Dominique Voilé a fait une proposition,

00:46et la députée maorese El Esteli Yousoufa lui a répondu.

00:52Écoutez d'abord ce qu'a proposé Dominique Voilé.

00:55Oui, on a eu de très longues discussions en commission sur le sens du mot maorais.

01:03Il est proposé, dans cet article 14, de remplacer le mot maorais par le mot habitant de Mayotte.

01:13La rapporteure s'en est émue en considérant qu'il s'agissait de mettre en avant les droits extravagants

01:20des étrangers en situation régulière ou non.

01:25Mais moi ce que j'avais envie de souligner, c'est qu'une part importante de la population de Mayotte

01:30est d'origine étrangère et réside sur le territoire en situation parfaitement régulière,

01:35mais surtout, beaucoup d'habitants proviennent d'autres territoires d'outre-mer ou de l'Hexagone.

01:40Et donc j'ai l'impression que si on cherche à assurer la sécurité des personnes qui vivent sur ce territoire,

01:47on ne s'intéresse pas seulement à la protection des maorais, originaires de Mayotte, résidant à Mayotte,

01:54mais aussi aux mzungus qui viennent travailler à l'hôpital, dans les écoles, dans les services publics.

02:00On s'intéresse aussi évidemment à l'ensemble d'une population.

02:03Voilà, voilà, donc effectivement, voilà, pourquoi parler de maorais ?

02:10Non, parlons d'habitants de Mayotte, dit Dominique Vonnet, à ce moment-là, on met tout le monde,

02:16voilà, les Comoriens, les ceux-ci qui sont là, etc., qui travaillent aussi, il faut assurer leur sécurité, etc.

02:23Intéressant, vous n'entendez pas des choses que vous entendez un peu tous les jours,

02:28dans certains milieux, certains partis ?

02:31Eh bien, voici ce que la députée maoraisse Estelle Youssoufa a dit en réponse,

02:37en réponse directement à Dominique Vonnet. Écoutez.

02:41Effectivement, Mme Vonnet, là, vous êtes dans la droite ligne de ce que vous défendez depuis toujours,

02:45c'est-à-dire effacer les maoraises et les maorais, le peuple indigène,

02:49celles et ceux qui sont là depuis toujours, et qui continueront à être là,

02:53quelle que soit l'entreprise qui est lancée par les Comores,

02:55de prendre le contrôle de notre île, et de la revendiquer en envoyant toute leur population.

02:59Mais vous, comme vous êtes les agents de cette ingérence étrangère, que vous soutenez,

03:04et on le voit depuis le début de votre mandat, sur tous les textes qui sont discutés sur Mayotte,

03:10c'est-à-dire que vous, maintenant, ne supportez plus officiellement l'existant même des maorais,

03:15il faut en plus les effacer de la loi.

03:17C'est-à-dire que c'est quand même une violence symbolique, politique, qui est inouïe.

03:25Parce que là, en fait, vous dites d'un trait, vous nous effacez même des textes qui sont ici discutés.

03:33Mais après, on ne peut que saluer votre cohérence.

03:36Votre haine de ce que nous sommes va à ce point.

03:39Il faut quand même oser, et vous l'avez fait.

03:41Oui, il faut quand même oser.

03:44Parce que, franchement, sans faire, sans généraliser, sans faire des décalages,

03:50mais quand même, moi quand j'entends ça, très sincèrement,

03:54je me dis quelqu'un qui dit, voilà, il y a Mayotte, il y a la maorais, il y a les habitants de Mayotte,

03:57je me rappelle, département français,

04:00et on veut dire, non, non, non, on n'a plus le maorais,

04:04on va parler des habitants de Mayotte.

04:06Eh bien, je vais vous dire, moi je trouve que Dominique Voinet est un peu timide.

04:10Ah oui, oui, elle est un peu de petits bras, si je peux me permettre.

04:14Pourquoi ?

04:15Mais enfin, il faut aller plus loin.

04:16Il ne faut plus dire français, il faut dire habitant de France.

04:20Voilà.

04:20Non, mais je veux dire, allons plus loin.

04:22Alors, décrétons qu'il n'y a plus de français,

04:24il y a les habitants de France qui permettent de comprendre tous illégaux, légaux, OQTF, ou ceci ou cela, voilà.

04:33Eh bien, eux aussi, effectivement, ils ont besoin de se soigner,

04:37eux aussi, ils ont besoin de sécurité, eux aussi, ils ont besoin de tout ça.

04:40Alors, franchement, pourquoi s'arrêter en si bon chemin, Dominique Voinet ?

04:46Dites, dites, et puis tous ceux qui pensent comme vous,

04:49dites, il n'y a plus de France.

04:51Non, mais ce n'est pas bien, il faut changer un peu tout ça,

04:54il ne faut plus parler de France, hein.

04:56Ne m'appelez plus jamais France, parlez-nous des habitants,

05:00voilà, il n'y a plus de français,

05:01les habitants de France.

05:03Comme ça, ça permet, effectivement, d'être ouvert,

05:06d'être tolérant,

05:08d'être bon,

05:09d'être bienveillant, d'être accueillant.

05:11Eh oui, écoutez, donc, ce n'est plus la peine.

05:13Mais suprimant tout, il n'y a plus de Belgique,

05:15il n'y a plus d'Amérique,

05:17il n'y a plus les habitants de l'Amérique.

05:19C'est vraiment, hein, c'est vraiment ce qui nous divise en ce moment,

05:22ce qui est là, qui clive, hein,

05:24et dont on ne veut pas parler.

05:25Mais au moins, je trouve que par Mayotte,

05:27par le biais de Mayotte,

05:30eh bien, ça a été posé.

05:32C'est posé de façon nationale,

05:34je dirais même presque continentale.

05:37Voilà.

05:37Ne parlons plus d'un pays,

05:39parlons des habitants de ce pays,

05:40quels qu'ils soient,

05:41d'où qu'ils viennent,

05:42et d'où qu'ils sont venus,

05:43et de quelle manière ils sont venus.

05:45Eh bien, vous voyez,

05:46c'est ce qui est bien,

05:47c'est que tout ça avance,

05:49avance, avance,

05:50mais jusqu'où ?

05:52Jusqu'à quand ?

05:53Et quand Estelle Yousoupha

05:55dit de quoi vous parlez,

05:57eh bien, elle parle d'identité.

05:59Voilà.

06:00Et l'identité,

06:01eh bien, on va essayer d'en parler,

06:02parce que ça compte pour beaucoup,

06:04beaucoup, beaucoup de gens.

06:05Sud Radio.

06:07Sud Radio.

06:08Parlons vrai.

06:09Sud Radio.

06:10Sud Radio Bercov dans tous ses...

06:12Serge Lama,

06:13je suis malade,

06:14parfaitement malade,

06:16mais vous avez,

06:16écoutez,

06:17notre législation,

06:18notre système de santé

06:19est le meilleur du monde,

06:20qui vous donne des arrêts de travail.

06:22Alors, arrêtez de chouiner,

06:23je suis malade,

06:24je suis malade,

06:25vous avez l'arrêt de travail.

06:27Mais qu'est-ce que ça veut dire, ça ?

06:29Eh bien, écoutez,

06:30la Commission européenne

06:31nous a tout expliqué.

06:32Qu'est-ce qu'elle a expliqué

06:35à la Commission européenne ?

06:36Eh bien, c'est très simple.

06:37Elle a mis en demeure la France.

06:39Alors, pourquoi ?

06:40On s'est dit, là, là,

06:41qu'est-ce que la France...

06:42Mais qu'est-ce que la France...

06:42Vous savez,

06:43on obéit à la Commission européenne,

06:44on est tous,

06:45on est tous,

06:46mais des toutous,

06:48presque apeurés

06:49devant les recommandations

06:50de la Sacre-Sainte Commission européenne.

06:52Nous ne croyons qu'à cela.

06:54Alors, je ne comprends pas,

06:55mais Ursula,

06:56mais qu'est-ce que vous en voulez,

06:57cher Ursula ?

06:59Eh bien,

06:59une lettre de mise en demeure

07:01à la France,

07:02pour lui demander

07:03de faire évoluer

07:04sa législation

07:05concernant les salariés

07:07qui tombent malades

07:08durant leur période

07:09de congés payés.

07:10Eh oui,

07:11c'est vrai que c'est un problème grave.

07:12En clair,

07:13Bruxelles déplore

07:14l'absence d'un mécanisme

07:15permettant aux salariés français

07:17de reporter leurs jours

07:18de congés payés

07:19lorsqu'ils tombent malades

07:20durant leurs vacances.

07:21C'est vrai, quoi ?

07:22Ils peuvent tomber malades

07:23devant les vacances.

07:24Et la Commission européenne

07:25considère que la législation française

07:26n'est donc pas conforme

07:27à la directive

07:28sur le temps de travail

07:29et ne garantit pas

07:31la santé,

07:31la sécurité

07:32et les travailleurs.

07:33Voilà.

07:33Donc,

07:34comme vous le savez,

07:35si un salarié tombe malade

07:36durant sa période de congé,

07:37son arrêt maladie

07:38n'est pas pris en compte.

07:40Dans ce cas,

07:40les jours de congé

07:41sont perdus

07:41et ne peuvent pas être reportés.

07:43C'est un scandale.

07:44Écoutez,

07:45si je me pique,

07:46je fais piquer

07:47par une méduse,

07:48alors je fais quoi ?

07:49C'est pas reporté,

07:50je peux pas faire

07:51un arrêt de travail ?

07:52Non,

07:52vous êtes en vacances.

07:54Eh bien,

07:54en revanche,

07:56selon la jurisprudence,

07:57si un salarié tombe malade

07:58quelques jours avant

07:59sa période de congé payée,

08:01c'est l'arrêt maladie

08:01qui est pris en compte

08:02par l'employeur.

08:03Dans ce cas,

08:04le salarié conserve

08:05ses jours de congé

08:06qu'il pourra poser ultérieurement.

08:08Eh bien,

08:08écoutez,

08:09c'est très simple.

08:10Moi,

08:10je crois qu'il faut aller plus loin.

08:11Encore une fois,

08:12c'est comme Dominique Voinet,

08:13ses petits bras,

08:14tout ça.

08:15Moi,

08:15je crois qu'il faut,

08:16mais dorénavant,

08:17poser son temps de travail,

08:19comme a dit

08:19notre camarade Manu Gallardo.

08:22Qu'est-ce qu'il dit Manu ?

08:23Eh bien,

08:23il dit,

08:23c'est vrai que,

08:24écoutez,

08:24ça suffit,

08:25on va aller poser

08:26les arrêts de travail,

08:27poser.

08:27Non,

08:27non,

08:27il faudra poser

08:29le temps

08:29où l'on travaille.

08:30Il est temps

08:31que la France

08:32se débarrasse du travail

08:33qui est quand même,

08:34comme chacun sait,

08:35torture.

08:37Tribalium,

08:37travail,

08:38torture.

08:38Donc,

08:39ça suffit.

08:39Allons plus loin,

08:40allons plus loin,

08:41je trouve qu'on est très petits bras

08:42en ce moment.

08:43Donc,

08:43voilà,

08:44on va aller jusqu'à supprimer

08:46le travail,

08:47comme l'ont dit

08:47un certain nombre de philosophes

08:48que le monde entier

08:49nous envie.

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